Nicki Minaj a décidé d’aller de l’avant avec son concert prévu en Angola, malgré les nombreuses critiques de groupes de pression et de défense des droits de l’homme, rapporte Billboard.
Nicki Minaj s’est produite lors du Show Unitel Boas Festas, un « festival de Noël » qui se tenait à Luanda, capitale d’Angola.
La Human Rights Foundation avait pourtant tout tenté pour convaincre Minaj d’annuler sa performance, en rappelant à la superstar que le pays est sous le joug d’un dictateur et que les droits de l’homme sont constamment bafoués sur le territoire angolais.
« Jose Eduardo dos Santos règne sur Angola depuis la prise de pouvoir de 1979. Un vil tyran, dos Santos a survécu à la guerre civile pour prendre le contrôle de la présidence, de l’armée, et du système judiciaire. Son élection a été truquée, et il est responsable de la mort et du massacre de centaines de civils », peut-on notamment lire dans le communiqué de la HRF.
Non contente d’offrir tout de même une performance, Nicki Minaj s’est même offert une photographie en compagnie de la fille du dictateur, Isabel dos Santos, avant de publier le cliché sur Instagram.
Nelly Furtado, Jennifer Lopez et Kanye West ont déjà eux aussi tous offert des performances décriées par la HRF.