
Bien que l’animateur Jean-Sébastien Girard ne souhaitait pas entrer dans le détail de cette perte, il lui a tout de même posé une question:
«L’humour, est-ce que c’est la forme d’art la plus difficile à faire quand on vit un drame (…)? Est-ce que rire quand on a envie de pleurer, c’est à peu près la pire chose qu’on peut faire dans ce métier-là?»

Une question à laquelle Arnaud a répondu avec beaucoup de vulnérabilité. Ses paroles, empreintes de sincérité, étaient profondément touchantes.
Il débutait en mentionnant qu’il est remonté sur scène deux semaines après le décès de son père.
«Ça m’a tout pris pour me rendre là, je n’avais pas le goût, je ne me voyais pas faire semblant d’être heureux, parce que j’étais vraiment… Puis je suis encore très, très triste, mais j’étais à vif, je te dirais. Puis, la seconde où le show a commencé, le rire est devenu thérapeutique pour moi. C’est-à-dire que souvent, quand je fais de l’humour, je me mets dans la tête que j’aide les gens à aller mieux, c’est un peu ça la petite voix dans ma tête, je me dis: Je le fais parce que les gens ont besoin de s’évader, ont besoin de rire. Puis là, c’était le contraire, c’est comme si j’étais une éponge. Je l’ai accusé à un moment donné, j’ai dit: Vous me faites tellement de bien. J’étais vraiment ému parce que pendant 1h30, je n’ai pas pensé à mon père, je n’ai pas pleuré. Puis ça m’a fait du bien (…)»

Un moment très touchant.
Nos pensées vont à Arnaud et sa famille.