Attention aux accouchements provoqués
Selon une étude publiée dans le Journal of Reproductive Medicine, il est risqué de provoquer la naissance du bébé.
En plus de ne comporter aucun avantage pour celui-ci, la mère se retrouverait plus exposée à vivre une césarienne, à perdre plus de sang et à demeurer à l’hôpital plus longtemps.
Bien que le nombre de naissances provoquées soit en constante augmentation, les femmes devraient être mieux informées quant aux risques auxquels elles s’exposent.
En effet, 34 % des accouchements provoqués se terminent en césarienne, contre 20 % des naissances naturelles.
L’étude en question incluait 485 femmes qui ont accouché de leur premier enfant au Centre médical de l’Université de Rochester en 2007.
On ne se pose que trop peu de questions quant au recours à la césarienne. Pourtant, il s’agit d’une intervention médicale majeure qui peut entraîner de graves complications.
De plus, alors que les femmes souhaitent bien organiser leur vie, on oublie trop souvent qu’il y a de très bonnes raisons pour qu’un bébé soit porté jusqu’à terme.
Les obstétriciens devraient donc mieux conseillers les femmes au lieu de considérer l’enclenchement du travail comme une mesure de routine comprise dans la plupart des grossesses.