Augmentation du nombre de césariennes : les autorités rappellent les risques

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Avec un nombre croissant de césariennes pratiquées, l’Institut de recherche en santé du Canada (IRSC) mentionne que les obstétriciens prennent peut-être trop à la légère les risques liés à cette option de naissance.
 
Parmi les risques encourus, on note une infection ou une embolie. Bien qu’assez fréquents, ces problèmes sont souvent sans réel danger, mais dans certains cas, des problèmes plus graves peuvent survenir.
 
De plus, les femmes qui ont accouché par césarienne demeurent plus longtemps à l’hôpital, environ quatre jours, et l’allaitement est plus difficile pour elles au début.
 
Il est vrai qu’après avoir donné naissance une fois par césarienne, les médecins préfèrent utiliser de nouveau cette méthode pour les accouchements suivants, car ils craignent une rupture de l’utérus.
 
Selon le Dr Michael Kramer de l’IRSC, les médecins ne prennent pas en considération tous les risques associés à une césarienne avant de choisir cette option. Ils préfèrent ces risques plutôt que ceux liés à l’accouchement naturel lorsqu’il y a des dangers pour le bébé, que l’accouchement se fait long et que la future mère est épuisée. Les couples choisissent aussi parfois cette option pour déterminer la date exacte de l’accouchement.
 
Aucune donnée ne mentionne jusqu’à présent que le taux de mortalité infantile a diminué avec l’augmentation du nombre de césariennes. Ces dernières ont doublé dans les dix dernières années.