Auston Matthews croit que son contrat l’avantage autant lui que les Leafs

Auston Matthews a fait plaisir à certains partisans des Maple Leafs avec son nouveau contrat, alors que d’autres ont grimacé en voyant la durée de celui-ci. Je fais partie de la deuxième catégorie, car cela me dit que non seulement il va coûter cher pour les cinq prochaines années, mais les Maple Leafs devront gagner, car sinon il pourra faire sauter la banque ailleurs.

Pour se rapprocher de la coupe Stanley, il va devoir hausser son niveau de jeu en séries éliminatoires et amener son équipe avec lui.

Plusieurs analyses peuvent découler de ce nouveau contrat, mon collègue Félix Forget a parlé des répercussions sur Mitch Marner et Marc-Olivier Cook de celles sur les Oilers. Il ne restait que Auston Matthews qui devait commenter en détail son contrat, lui qui avait annoncé qu’il restait à Toronto pour plus longtemps sur X.

Il a dit aux médias que c’était l’offre qui faisait le plus de sens pour lui et pour l’organisation. Les quatre ans ne sont pas arrivés par magie, alors qu’il y a eu une longue période de réflexion qui a mené à la décision finale. Il est heureux de rester à Toronto.

« À la conclusion de cette entente, ça fera 12 ans que je suis avec l’organisation (…) C’est un honneur pour moi d’en faire partie. » -Auston Matthews

Brad Trievling, le nouveau directeur général des Maple Leafs, est évidemment très heureux d’avoir signé son joueur vedette. Il a dit qu’avec son talent, il aurait pu demander encore plus et qu’il était bien content de l’entente.

Le salaire est une chose, la durée en est une autre. J’ai de la misère à ne pas croire que c’est une date d’expiration pour Matthews. Il parle déjà du nombre d’années qu’il aura donné aux Leafs, ça donne une idée.

En plus de ça, son contrat, qui entrera en vigueur dès 2024-2025, sera un immense poids sur la masse salariale et limitera les options de son directeur général.

Bref, je suis d’avis que c’est un contrat qui favorise le joueur et non l’équipe. On verra si l’avenir me prouvera le contraire.

En rafale

– Difficile à Toronto.

– Nouvelles de baseball.

– Quelle éclosion.

– C’est assez difficile pour le québécois.