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Hyundai arrête l’hydrogène!

 Le constructeur coréen Hyundai aurait arrêté le développement de la motorisation avec l’hydrogène. Cette nouvelle est issue de la publication Chosunbiz qui a reçu les informations d’une source anonyme. La direction aurait mis un frein à la recherche suite à l’analyse du départementde mise en marché qui en serait venu à la conclusion de la non-rentabilité duprojet.  

Pourtant, le constructeur a englouti des sommes colossales dans ce type de propulsion. La Nexo en est la preuve. La direction avait même déclaré qu’ils produiraient plus de 130 00 unités par année en 2025. Plus de 8 206 Nexo ont trouvé preneur à la fin de novembre dernier. La Vision FK, une voitureconcept à hydrogène avait franchis le stade de prototype.

Tout indique, selon cette source, que le constructeur frère, Kia ainsi que Genesis vont orienter maintenant toute leur énergie vers la motorisation électrique. Il faut savoir que les infrastructures sont plutôt rares pour ce qui est du ravitaillement en hydrogène. Il n’y en a que 48 stations aux États-Unis dont 47 en Californie. Au Québec, seulement 2, une au sud de Montréal et une à Québec. 

Malgré cela, BMW et Toyota se sont lié dans le développement de véhicules fonctionnant à l’hydrogène. Question d’économie d’échelle! BMW devrait débuter l’assemblage d’un X5s en 2022 tandis que Toyota travaille sur un moteur à combustion interne fonctionnant avec ce type de carburant. Est-ce que l’avenir de cette technologie verte est encore viable. L’on en saura plus long très bientôt.  

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Une Lamborghini américaine!

Natif d’Italie, Claudio Zampoli est mandaté par la firme de Sant’Agatha, Lamborghini,  pour développer le réseau américain. Déjà installé, Lamborghini doit se réorganiser en 1973. Pour se faire, M. Zampoli tisse des liens serrés avec la firme italienne. Une fois tout le travail complété, il caresse le rêvede développer sa propre voiture comme c’était souvent le cas à cette époque.  

Afin de réaliser sa voiture de haut niveau, il s’associe avec le musicien connu du temps, Giorgio Moroder. Ce dernier est l’auteur des musiques des films Midnight Express, Top Gun et Scarface. Il écrit également de grands succès pour Donna Summer entre autres. C’est en 1988 que le constructeur Cizeta démarre ses opérations. 

Le résultat est étonnamment prêt de la Lamborghini Diablo, particulièrement dans sa partie avant. D’ailleurs, c’est Marcello Gandini qui en a réalisé la carrosserie, celui-là même qui avait dessiné la Diablo. Cette Cizeta V16T est équipée d’un moteur V16 de 6.0 litres pour seulement 540 chevaux. Le tout se complète par une boîte manuelle à 5 rapports seulement.  

Sur les 8 unités fabriquées, seule la première porte le nom de Moroder. Ce dernier a quitté l’entreprise en 1990 soit 3 ans avant la fermeture. Voilà une voiture qui vaut aujourd’hui son pesant d’or. 

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La Porsche 904 de Robert Redford à vendre

L’acteur américain avait une certaine passion pour les voitures sport. Elle n’était pas aussi intense que celle de son comparse Paul Newman mais il conservera cette 904 GTS pendant presqu’une décennie. Cette Porsche a été achetée neuve par le fondateur des courses historiques deMonterey sur le circuit de Laguna Seca, Steve Earle.  

Cette 904 GTS a connu beaucoup de succès en course dont la fameuse Targa Florio et le Rallye de Monte Carlo. Son poids limité et son moteur placé au centre de la voiture en a fait une véritable sportive à battre sur les circuits. 

Cette 904 fût rachetée par Steve Berg qui la roula sur plusieurs circuits avant de la revendre. C’est à ce moment que Robert Redford entre en scène en rachetant cette belle Porsche 904 GTS. C’est le 3 février prochain que cette fameuse 904 GTS numéro de châssis 904 012 sera mise en vente. Les spécialistes estiment le montant de la vente aux alentours des 2 millions de dollars.  

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Acura MDX : Il était temps

Ce modèle Acura n’avait pas été modifié de façon sérieuse depuis plusieurs années si ce n’est de légères retouches apportées en 2017. Quand on connaît la concurrence féroce que se livrent les constructeurs dans cette catégorie de VUS, attendre une année de plus aurait signifié sans douted’importantes réductions des ventes. Mais, tout vient à point à qui sait attendre et c’est une MDX légèrement recarrossée et plus large qui a fait son entrée en 2021. Les changements esthétiques ne sont pas spectaculaires, mais on a remanié la grille de calandre pour la rendre plus agressive et plus distinctive. Soulignons également la présence d’une prise d’air assez grande placée directement sous les feux de route. Ceux-ci, comme c’est le cas chez d’autres modèles de ce constructeur, sont constitués de multiples phares alignés les uns à la suite des autres. Ce qui permet d’obtenir une présentation très mince et allongée. 

L’arrière est toujours aussi sobre et personne ne s’en plaindra. Pour pimenter quelque peu la sauce, on a placé un renflement en partie inférieure des parois tandis qu’une ligne de caractère parcourt le véhicule sur toute la longueur à la hauteur des poignées de portière. Somme toute, c’est moderne sans se détourner de ce qui était proposé auparavant. 

Quand les concepteurs s’embrouillent 

Bien entendu, en raison de la catégorie, l’habitacle est luxueux,spacieux et truffé d’accessoires différents. Les sièges en cuir sont dotés de surpiqûres de couleur rouge, du moins sur mon modèle d’essai, tandis que le volant est bien entendu gainé de cuir est doté de surpiqûre lui aussi. Comme tous les modèles Acura, la qualité des matériaux est sans reproche tout comme la finition. Quant à l’habitabilité, les occupants des deux premières rangées ont beaucoup d’espace pour prendre leurs aises et personnellement, j’ai apprécié le confort du siège du conducteur. Cependant, après avoir récemment fait l’essai de la nouvelle Infiniti QX60, celle-ci  possède des sièges avant plus confortables et offrant un meilleur support latéral. Pour en revenir à notre modèle Acura, la troisième rangée ne se démarque nullement de ce que la concurrence nous propose avec un confort moyen et peu d’espace pour les jambes. Il faut nous répéter, c’est surtout réservé à des enfants ou à des adultes à qui vous en voulez. 

Les cadrans indicateurs sont dorénavant affichés sur un écran aux dimensions passablement généreuses et pouvant être modifié selon les informations requises par le conducteur. Un autre écran de 10,3 pouces trône en relief en plein centre de la planche de bord. Son affichage est correct, mais il est associé à un pavé tactile qui sert à contrôler toutes les fonctions qui y sont affichées. Chez les autres constructeurs qui nous proposent un tel accessoire, ce n’est absolument pas convaincant et ce n’est pas mieux sur la MDX. Il est difficile de bien gérer le trajet de nos doigts et cela se complique lorsqu’on rencontre un cahot ou une bosse. En certaines circonstances, il serait plus prudent de se stationner et d’effectuer les réglages demandés. 

Sur la version précédente, la sélection des rapports s’effectuait à l’aide de boutons-poussoirs et on a repris la même technologie pour 2021. Je ne suis pas un grand fan de cette solution et mon expérience avec cette Acura ne m’a pas convaincu non plus. Il semble que plus on paie, plus on nous en offre et plus cela complique la gestion de tous ses accessoires. 

Une valeur sure 

Si on a remis la carrosserie et l’habitacle à jour, les ingénieurs ont opté pour le même moteur V6 de 3,5 litres qu’auparavant. Sa puissance est de 290 chevaux et son couple de 267 livres pieds. Il est associé à une boîte automatique à 10 rapports, soit un de plus que précédemment. Cette fois, tous les modèles proposent le rouage intégral SH-AWD qui se démarque par une gestion quelque peu spéciale du couple. Ce système transfère automatiquement le couple de l’avant à l’arrière selon les conditions et en privilégiant quelque peu l’arrière. Puis, selon les circonstances et l’adhérence, le couple est réparti sur l’une ou l’autre des roues arrière. Acura en est à sa quatrième génération de ce système et son fonctionnement a fait ses preuves. Toujours au chapitre de la mécanique, la plate-forme a été retravaillée tout comme la suspension avant. 

Bilan positif 

Depuis quelques années, le modèle MDX est le plus vendu de la marque. Il possédait toujours les qualités requises pour convaincre la clientèle malgré un certain essoufflement tant au niveau esthétique que mécanique. Cette nouvelle génération devrait continuer de convaincre les acheteurs puisqu’il est difficile de trouver à redire quant au comportement routier et aux performances. Le moteur est suffisamment puissant pour une conduite normale et des dépassements rassurants. En outre, sa fiabilité est éprouvée depuis des années. Quant à la transmission à 10 rapports, on oublie sa présence tant les passages des rapports se font en douceur. 

Cependant, si vous êtes un conducteur enthousiaste, il se peut que la direction plus ou moins précise ou du moins légèrement surassistée de ce modèle ne soit pas à la hauteur de vos attentes. De plus, certains systèmes électroniques n’ont pas toujours livré la marchandise. Par exemple, sur une route partiellement enneigée, le système de détection de remises dans la voie a eu beaucoup de difficulté à s’y retrouver. Ce n’est qu’un détail, mais ajoutez aussi la complexité de quelques commandes du système d’info divertissement et certains vont y penser à deux reprises. 

Incidemment, pour les conducteurs sportifs, la version Type -S plus puissante avec son moteur de plus de 300 chevaux et dotée d’une suspension plus sportive devrait leur permettre d’apprécier ce modèle. 

Bref, cette révision passablement en profondeur nous propose tous les éléments nécessaires pour mettre la MDX à jour, sans vouloir détourner les propriétaires actuels qui auraient été peut-être déçus d’une révision radicale. 

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Ford Mach e Taxi à New York

C’est maintenant une nouvelle réalité pour les Taxis de NewYork. Les voitures électriques vont prendre de plus en plus de place dans la cité américaine. Surtout que les taxis occupent une position importante dans le quotidien des résidents et surtout des touristes. 

Cette Mach e assemblée exclusivement pour cette tâche est équipée d’un écran de 22 pouces pour les clients confortablement installés derrière. Ils peuvent regarder des vidéo, écouter de la musique ou se prendre en selfie s’ils le désirent.

C’est la société Gravity qui modifie les voitures de productions en voitures taxi pour la ville de New York et autres à la demande. Pour l’instant, la société de transformation prévoie acheter 50 autres véhicules électrique. Tesla est également sur les rangs avec son modèle Y.

Tous les nouveaux taxis portent un toit panoramique afin de permettre aux visiteurs d’observer la cité des gratte-ciels. Peu importe le moyen pour commander un taxi, aucune surcharge n’est appliquée pour ce type de véhicule. Les nouveaux Yellow Cab seront écologiques!

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La Maserati MC20 se découvre

Le constructeur de Modène se refait une beauté sur l’ensemble de sa gamme. Un nouveau VUS compact, le Grecale, est en voie de se présenter si la pénurie de microprocesseurs peut cesser. Les grandes berlines demeurent discrètes pour l’instant tout comme la sportive Gran Turismo. Entre temps, la MC20 s’est pointé le bout du nez. Cette exotique porte un moteur V6 Biturbode 630 chevaux pour débuter. La direction nous parle d’une version tout électrique également. Les plus riches amateurs de piste pourront même se payer une version compétition. 

Mais cette MC20, un peu comme toutes les autres voitures de sa catégorie, s’annonce en déclinaison décapotable ou spyder si vous préférez. Elle vient accompagner la version coupée dans ce programme de séduction. Pour la circonstance, et afin de laisser planer le désir de la voir officiellement, Maserati a habillé ce proto d’une enveloppe de nuages et de ciel bleu.

À première vue, elle demeure inchangée si ce n’est cette partie du toit qui se retire pour laisser les passagers à découvert. Elle sera aussi un peu plus lourde mais pourras tout de même atteindre les 100 km/h en moins de 3 secondes. Elle devrait être présentée sous sa forme définitive quelque part en 2022.

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Une deuxième vie pour la Crown Victoria

Pour la plupart des automobilistes, la Ford Crown Victoria, c’est une auto…de police! En fait, ils ont raison. Si l’on oublie les «véritables» Crown Victoria de 1955-56, les berlines Crown Vic (comme on les appelle affectueusement) ont surtout été parmi les berlines préférées des corps policiers de 1979 à 2011, dernière année de production de cette grande Américaine traditionnelle construite…au Canada.

 D’abord destinée à un public automobile un peu «conservateur», la Crown Vic s’est rapidement retrouvée parmi les véhicules préférés des grands parcs automobile surtout pour sa fiabilité. L’architecture de base des Crown Vic est une configuration baptisée du nom de code «Panther». Elle met en évidence un châssis-cadre périmétrique très solide avec un moteur V8 à l’avant, une boîte automatique à quatre rapports et un pont arrière rigide dont le différentiel est rapidement devenu un symbole de robustesse auprès des amateurs de performance.

La version de 1979 à 1991 est la première des Crown Vic alors mue par des V8 de 5,0 et 5,8 litres. C’est à partir de celle-ci que les corps policier nord-américains ont commencé à baser leur parc. La deuxième version, celle de 1991 à 1998, est la même berline mais redessinée alors que sa plateforme Panther passe au V8 Modular avec arbre à cames en tête de 4,6 litres. La boîte automatique est toujours à quatre rapports et le pont arrière demeure rigide.

La troisième génération de Crown Vic (toujours de construction canadienne et très proche cousine des Mercury Grand Marquis et Lincoln Town Car) a vu le jour en 1998. Elle fut assemblée pour la dernière fois en 2011 pour ne plus jamais revenir. Chez les corps policiers, elle fut remplacée par les Taurus (de nouvelle et seule génération)et les VUS Explorer.

Cette troisième génération n’a connue presque aucun changement (sauf une version avec empattement allongé pour les taxis et limousine). Techniquement parlant, le seul moteur disponible est demeuré le V8 de 4,6 litres (sauf pour les Mercury Marauder avec un V8 Cobra de 5,0 litres). Cependant, très rapidement, Ford a transformé la suspension arrière de la plateforme Panther en ajoutant des bras tirés différents et en déplaçant le point d’ancrage des amortisseurs au bout des essieux tant à l’avant qu’à l’arrière. On reconnaîtra ces Crown Vic à leurs roues (en métal) dont le centre est en ligne avec la partie extérieure des pneus (positive offset).

La production de la Crown Vic a été terminée à l’automne de 2011. On a alors compté plus d’un million et demie de ces autos parmi les corps policiers des États-Unis, du Canada, du Mexique, de certains pays du Moyen Orient et même à Moscou en Russie! Évidemment, ces grandes Ford ont aussi fait le bonheur des flottes de taxi, on n’a qu’à penser aux taxis jaunes new-yorkais que Nissan a tenté (sans succès, avouons-le) de déloger. Toutefois, peu de ces berlines se sont retrouvées chez les particuliers mais encore.

Ce qui nous amène à 2021 (ou 22). Que faire de toutes ces Crown Vic usagées (que les corps policiers essaient de se «débarrasser»…car elles sont toujours désirables ne serait-ce que pour leur volume intérieur)? Malgré leur excellent état de fonctionnement, peu de consommateurs y sont intéressées. Trop grosses et trop gourmandes selon nos nouveaux standards. Pourtant, ironiquement, elles se vendent à des prix ridicules!

Une voiturede course?

Qui eut cru qu’un jour, la Ford Crown Victoria deviendrait une base recherchée pour la compétition? Oui, oui, la compétition, les courses! Car plusieurs amateurs de course automobile ont découvert qu’une Crown Vic de police (Police Interceptor Spec P71) pouvait se mesurer à des voitures de sport en circuit routier! Plus encore, les amateurs de «stock-car» sur petits ovales ont commencé à adopter la Spec 71 au point où de nombreuses pistes aux États-Unis ont créé des «divisions» spéciales pour ces autos!

Dans tous les cas, les règlements interdisent les modifications aux «Spec 71». Il est donc plus facile de contrôler la série car tous les concurrents ont le même moteur, la même transmission, le même pont arrière, la même suspension et les mêmes grandeurs de pneus! Et même pas besoin de cage de sécurité, les Spec P71 ayant des carrosseries renforcées (ces Crown Vic ont été conçues pour encaisser un choc de 70 m/h (112 km/h) de l’arrière). Seuls quelques petits éléments comme la traditionnelles «kill switch» (coupe-circuit) sont requis.

Au moment d’écrire ces lignes, plus d’une organisation de course a accepté la classe «Spec P71» dans ses évènements. On n’a qu’à parcourir les divers sites Internet pour voir des Crown Vic en action au travers des Porsche, Honda, BMW et autres sportives à la célèbre piste de Laguna Seca en Californie ou sur les pistes ovales locales de Buschcreek en Ohio ou Indianapolis Speedrome en Indiana où l’on peut voir plus d’une trentaine de ces autos à chaque départ. Qui plus est, peu d’équipe n’auront payé plus de 2000 $ pour ce «bolide de course», un véritable «stock car»(voiture de série)! Décidemment, la Crown Vic a la vie dure! Serait-elle la voiture la plus solide jamais construite? Au point d’avoir une deuxième vie?

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Retour de la MR2 chez Toyota?

Depuis quelques semaines, les rumeurs vont bon train concernant le retour de la sportive MR2 chez Toyota. Avec la présentation de Toyota cette semaine sur l’avenir de la marque en électrification, la gamme proposée intégrait une petite sportive. Il n’en fallait pas plus pour redémarrer lamachine à rumeur sur le retour de la MR2. 

Le magazine japonais Best Car Web avait évoqué ce retour avec quelques images en appui. Évidemment ce ne sont que des croquis mais ils mentionnent une collaboration avec Suzuki et Daihatsu. Cette voiture à moteur central serait proposée en 2025. La collaboration entre Suzuki et Toyota est maintenant reconnue. Particulièrement en Europe et sur le marché asiatique.  Même chose pour Daihatsu.

Cette rumeur perd de son sérieux cependant quand les informations recueillies parlent d’une nouvelle plate-forme. Difficile à croire que ces trois partenaires vont développer une nouvelle base pour une voiture de niche. D’un autre côté, l’apparition de cette petite sportive au sein de la nouvelle gamme électrique vient semer le doute. Il faut cependant souligner que ce ne sont que des concepts.

Ce qui est certain, par ces temps difficiles et dans un monde en pleine mutation, le rêve a toujours sa place!

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Lotus perd sa cofondatrice

Le constructeur Lotus possède une longue histoire de succès en course automobile. Même les voitures de route sont encore aujourd’hui recherchées par les collectionneurs. James Bond s’est aussi laissé séduire. 

Le grand responsable de toute cette magnifique histoire, Colin Chapman, n’était pas seul dans cette passionnante aventure. Son épouse, Hazel, demeure la partenaire obscure de ce parcours d’une vie. Les deux amoureux se sont rencontrés en 1944 pour la première fois. La jeune femme participe à laréalisation de la première Lotus de l’histoire, la Mark 1. Et c’est dans le garage de ses parents.

Hazel Chapman est en grande partie responsable du développement de la compagnie. Elle va même payer la somme requise à la création de la compagnie en 1952. Ils se marient en 1954 et dès lors Hazel va occuper des fonctions de haut niveau dans les différentes sociétés Lotus comme Lotus Cars,Team Lotus et Lotus Components.

Colin Chapman décède à l’âge de 54 ans en 1982. Son épouse devient alors directrice de Classic Team Lotus, la société familiale qui préserve l’héritage de Lotus. Elle est demeurée près de la société Lotus. D’ailleurs, chaque nouveau modèle élaboré par la compagnie était présenté à Mme Chapman par tradition. Même la nouvelle Evija lui a été présentée avant le dévoilement en 2019.

Cette grande dame nous a quitté à l’âge vénérable de 94 ans. Le constructeur et ses employés lui rendent un hommage bien mérité. Sans elle, Lotus ne serait jamais née!

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Mazda CX-30: Toujours la référence!

L’ an dernier, j’ai eu l’opportunité de faire  l’essai du CX-30 et c’est une conclusion fort positive qui résumait cette prise de possession d’une semaine. En plus, par un heureux concours de circonstances, la météo avait contribué alors qu’une chute de neige abondante avait accompagné mon essai. Histoire de déterminer la qualité du rouage intégral. 

Plusieurs mois plus tard, j’ai repris le volant de ce modèle en version 2022 qui ne comprend pas de changement majeur. Comme les conclusions sont similaires, je vais résumer les points forts et les points faibles de ce modèle qui a servi de base au MX-30, le premier véhicule électrique de Mazda. Ce choix a soulevé bien des controverses. En effet, il s’agissait du modèle le plus récent de la marque et sa sophistication explique ce choix. Malheureusement, ses dimensions relativement modestes, ont limité la puissance de la batterie, car il n’y avait pas assez d’espace pour des piles plus puissantes et donc plusgrosses. Mais revenons à notre modèle d’essai.

Raffinement esthétique 

Depuis des années, Mazda ne cesse d’accumuler des prix d’excellence pour la qualité du design de ses véhicules. Et le CX-30 ne fait pas exception en reprenant les éléments propres à cette philosophie de design. Les stylistes ont réussi à associer des angles relativement aigus à l’avant avec des rondeurs de bon aloi le long des parois. De plus, la section avant relativement mince donne une allure sportive à ce modèle. Il faut également souligner l’intégration des phares dans une nacelle dont la partie inférieure est une languette chromée. Ces phares circulaires surplombent une prise d’air de bonne dimension. Soulignons également le capot plongeant ciselé qui donne plus de caractère à la section avant. La section arrière elle est également réussie et se distingue surtout par des phares de recul circulaires intégrés dans les feux de freinage horizontaux.

L’habitacle se démarque par une planche de bord au design très sophistiqué et une finition impeccable. L’élément qui saute aux yeux est cet écran d’affichage rectangulaire de 8 pouces qui est facile de consultation. Ce dernier est géré par un gros bouton placé au centre de la console et entouré par des pavés de gestion et d’un bouton de contrôle du volume du système audio. Mais, ce désir d’une stylisation très poussée a pour effet d’avoir initialement de la difficulté à repérer les boutons de commande de la climatisation. Une fois qu’on a trouvé, c’est relativement simple.

Les sièges avant son confortables, offrent un bon support latéral, mais il faut souligner que la voiture n’est pas tellement spacieuse et que deux costauds prenant place à l’avant vont se heurter les coudes. Par ailleurs, les places arrière ne sont pas faites pour des personnes de grande taille et il faudra la collaboration des occupants des places avant pour qu’ils puissent trouver leur compte.

Vive le turbo 

Notre modèle d’essai était, une fois de plus, propulsé par la version turbo compressée du moteur quatre cylindres de 2,5 litres. Avec ses 250 chevaux et ses 320 lb-pied de couple, il propose des accélérations nerveuses et d’excellentes reprises. Bien entendu, le rouage intégral est de série. Cette fois, on propose une assistance à la traction de type hors route. Donc, au départ, le CX-30 démarre avec un maximum de couple aux roues arrière et la boîte de transfert verrouillée. Mais dès que le véhicule est en marche, le système gère la distribution de la puissance selon les conditions du moment et si une roue patine, le mécanisme va se modifier automatiquement. Et puisque mon essai de l’an dernier s’est effectué alors que les chaussées étaient enneigées, j’ai pu vérifier l’efficacité du système alors qu’il était pratiquement impossible de faire patiner les roues, et ce même en accélération agressive.

Cette année, le pavé était sec et le rouage intégral s’est révélé également efficace en état excessivement neutre et ne provoquant pas un sous-virage comme c’est le cas avec plusieurs VUS compacts.

On pourrait souligner le fait que la boîte automatique à six rapports pourrait posséder une ou deux vitesses de plus, on aurait peut-être une consommation de carburant légèrement réduite, mais à l’usage, cette configuration ne s’attire aucun commentaire négatif. Il est possible de commander à un prix plus alléchant, une version à moteur atmosphérique dont la puissance est de 160 chevaux.

Agrément de conduite assuré 

L’histoire se répète, cette Mazda nous a offert un agrément de conduite relevé, une direction précise et un moteur performant. Et il faut souligner pour ceux et celles qui seraient inquiets quant à la fiabilité de ce moteur, celui-ci est utilisé depuis quelques années sur différents modèles et sa fiabilité n’est pas à craindre d’ailleurs, dans l’ensemble de son œuvre, Mazda figure parmi les marques les plus fiables sur le marché présentement.

Si vous recherchez un modèle spacieux et capable d’affronter des routes secondaires fortement accidentées, le CX- 30 n’est pas pour vous. Par contre, si vous êtes à la recherche d’une voiture à caractère individuel, offrant un agrément de conduite certain et une excellente agilité en toutes circonstances, cette Mazda devrait être inscrite à votre liste de modèles à prendre en considération.

C’est alors que ses dimensions relativement limitées deviennent alors un élément positif au chapitre de la conduite et il ne faut pas oublierégalement la sophistication de l’ensemble et la qualité de la finition. Ce n’est pas une voiture pour tout le monde, mais elle possède un caractère définitivement sportif dans sa version turbo qui mérite notre attention. Par ailleurs, plusieurs ont critiqué la gestion du système d’info divertissement. C’est vrai que c’est parfois agaçant, mais on s’y habitue rapidement et son fonctionnement nous paraît logique. Un bémol en terminant, le système de navigation mérite d’être amélioré, car certaines informations fournies, surtout au chapitre des limites de vitesse affichées, sont parfois erronées. Par exemple sur une voie de service où la vitesse est de 50 km/h, le système d’information nous indiquait le double de cette vitesse. Où est l’erreur ? C’est que cette route était parallèle à une autoroute dont la limite de vitesse était de 100 km/h. Somme toute, le CX-30 est reconnu pour son excellence et domine en tête des classements de la plupart des sites spécialisés et des publications automobiles. Et ces titres ne sont nullement usurpés.