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La nouvelle Z prend la piste

Depuis 14 ans, Nissan est représenté en Championnat Super GT par la GT-R. Cette sportive a connue beaucoup de succès dans ce championnat japonais. La saison 2022 soulignera l’arrivée de la nouvelle Z. Elle prendra le relais sous sa nouvelle livrée.  

Cette Z participera dans la catégorie GT500. Les générations précédentes de la Z se sont illustrées dans différentes disciplines sur les circuits nord-américains. Il suffit de penser à l’acteur Paul Newman qui a connu ses heures de gloires au volant d’une 240 Z en série Trans Am. Après les succès de la 240 Z et de la 300 Z dans les années 1970, le championnat GT500 a contribué à populariser la génération Z33 de 2004 à 2007.

Elle a été utilisée pour permettre la transition entre la Skyline GT-R R34 et la R35 connue aujourd’hui. Cette Z remporta le championnat dès sa première saison tout comme sa sœur en GT300. La version Z34 qui suivie laissa toute la place à la GT-R et ne participa qu’à des championnats plus régionaux.

Cette nouvelle Z devra affronter les GR Supra et NSX plus modernes que la retraité GT-R. Sur le plan aérodynamique, elle est mieux adaptée à la concurrence. Elle s’équipe également du moteur 4 cylindres turbo de 2,0 litres conforme aux règlements de la série GT500. Une évolution de cette règlementation est prévue pour la saison 2024.

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Aston Martin Bulldog: nouvelle vie!

Les hauts et les bas de la société britannique Aston Martin sont légendes. Durant toutes ces années, quelques voitures sont issues de l’imagination des stylistes de la marque. Suffit de penser à la grande berline Lagonda qui fut produite de 1974 à 1990. Si la première version était tout simplement uneV8 à quatre portes, la deuxième a jeté tout le monde par terre avec sasilhouette anguleuse et sa technologie avancée. Un peu trop en avant de sontemps. Seulement 645 exemplaires sont sortis des usines de Newport Pagnell à l’époque. 

Une autre voiture spectaculaire est venue s’ajouter en 1979, la Bulldog. Ce concept devait devenir la première voiture de série à atteindre les 322 km/h soit 200 mph. Devant un compte de banque presque vide, le projet fut abandonné. La voiture a été vendue et elle est disparue de la circulation pendant des années.

En 2020, lors d’une vente aux enchères, la Bulldog est réapparue. Le nouveau propriétaire de la voiture décide de la restaurer dans son état original. C’est la firme britannique Classic Motor Cars dans le Shropshire qui reçoit le mandat. Pendant la remise à niveau, les préparateurs décident d’optimiser les performances de la Bulldog, ce qui aurait pu être fait lors de son lancement. Mais faute de moyens financiers, le projet fut abandonné.

Après 18 mois de travaille intensif, la voiture restaurée à été présentée au Concours d’Élégance d’Hampton Court en septembre dernier. En cette fin d’année, la Bulldog a reçu deux prix prestigieux dont la restauration de l’année du Royal Automobile Club. Lors d’essais en novembre dernier, la voiture à atteint la vitesse de 261 km/h. La météo était peu clémente et le pilote de la voiture s’est retenu de la pousser au maximum.

Suite à ces tests, les ingénieurs sont confiants de réussir l’exploit réduit à néant 40 ans plus tôt.

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Peut-on pirater ma voiture?

Il y a une couple d’années, dans une émission d’affaires publiques de grande diffusion aux États-Unis, on a vu un Jeep Cherokee échapper au contrôle du pilote. En effet, malgré ses efforts, ce dernier était incapable de diriger le véhicule, de freiner et même de l’immobiliser. Les pirates informatiques s’étaient emparés du contrôle de son VUS. Bien entendu, c’était une expérience pour la télévision, mais celle-ci démontre hors de tout doute qu’un véhicule moteur truffé d’éléments électroniques peut être piraté facilement.

D’ailleurs, aux États-Unis, au cours de l’année dernière, ce genre d’incident s’est multiplié et ceux-ci ont doublé par rapport à l’année précédente. Il est vrai que ce phénomène ne s’est manifesté qu’à une couple de centaines de fois, mais il y a danger dans la demeure.

En effet, avec des systèmes d’info divertissement de plus en plus sophistiqués, une connexion Wi-Fi sur la plupart des véhicules produits de nos jours et l’audace et l’ingéniosité des pirates informatiques que l’on appelle communément «hackers », il n’est pas surprenant que ce danger soit de plus en plus grandissant. Alors que l’on constate que de jeunes adolescents en mal de sensations fortes ont pénétré sur le site Internet du Pentagone aux États-Unis, ce n’est pas une simple automobile qui va résister à leur attaque.

Selon les spécialistes, la télécommande d’ouverture des portes par l’intermédiaire d’une clé électronique serait l’un des éléments qui favoriseraient le plus facilement le piratage de la voiture, tout comme les ports USB ainsi bien entendus que les communications téléphoniques et informatiques que l’on peut effectuer à partir de la voiture. Et plus la voiture est sophistiquée, plus elle sera sujette à être attaquée.

Pour l’instant, la plupart des attaques qui ont été effectuées se sont limitées à une demande de rançon pour pouvoir reprendre le contrôle de sa voiture. Vous prenez place à bord, tentez de la démarrer, rien n’y fait même si tout semble être en ordre. Puis, vous allez recevoir sur votre écran d’affichage une demande de rançon pour que vous puissiez à nouveau pouvoir reprendre le contrôle. Jusqu’à présent, la plupart du temps, ces attaques informatiques se sont déroulées contre des hôpitaux, des entreprises et même une raffinerie de très grande importance au Texas, mais les autos n’ont pas été épargnées.

Mais, comme dans un film d’action d’Hollywood, il serait possible pour ces pirates de prendre le contrôle d’une automobile, de causer un accident spectaculaire sur une autoroute pour bloquer la circulation, s’en servir comme élément divergent tandis qu’on procède à une opération de plus grande envergure comme un vol de banque, une attaque terroriste et que sais-je encore.

Pour l’instant, il semble ne pas avoir de moyens de défense spécifiquement développés pour protéger nos véhicules. Mais il faudra se mettre à la tâche puisque l’on nous parle de plus en plus de véhicules autonomes, qui sont en contact avec des informations fournies par Internet et se basant sur une foule d’ordinateurs embarqués. D’ailleurs, les constructeurs automobiles sont fortement sensibilisés et travaillent au renforcement des qualités anti-piratage de leur voiturer. De plus, ils devront trouver un moyen de pouvoir mettre à jour régulièrement ces protections.

Il ne faut pas paniquer, mais il faut bien réaliser qu’il est possible qu’au cours des prochaines années, ce type d’attaques informatiques sur votre voiture puisse se réaliser. D’ailleurs, indépendamment du piratage, les automobiles modernes sont quasiment autonomes. Dans plusieurs annonces à la télé on voit  un conducteur quitter le volant des mains et nous assurer que la voiture suit son cours, double des automobiles et revient dans la voie de droite sans aucune intervention du conducteur. La personne qui prendre la commande du véhicule de façon illégale a donc beau jeu puisqu’on lui a facilité la tâche.

Et cela ne date pas d’aujourd’hui. En effet, il y a environ une dizaine d’années, on avait procédé dans le cadre d’une émission télévision à des essais sur différents véhicules concernant la tenue d’une automobile à propulsion, à motricité avant et à rouage intégral. Ce test avait pour but de déterminer la différence entre les types de propulsion. Finalement, en raison de l’électronique, ce fut pratiquement un match nul. Mais dans le cadre de cet essai, avec le réputé pilote de rallye Jean-Paul Pérusse, nous avons abordé un virage au volant d’une Mercedes-Benz à roues arrière motrices et ce sur une route en terre battue et à une vitesse passablement élevée. Notre pilote s’est préparé à « casser » la voiture dans le virage afin d’effectuer des dérapages comme on n’en voit si souvent en rallye. Mais, comme tous les éléments de contrôle électronique étaient activés, la voiture a décidé que le véhicule roulait trop rapidement, que l’angle des roues avant était exagéré en fonction de la surface de la route et a littéralement pris le contrôle au grand désarroi de Jean-Paul. Et cela c’était il y a une dizaine d’années tout au moins.

Somme toute, l’électronique apporte un élément de sécurité en général. Mais cela ne nous met pas à l’abri des attaques électroniques des pirates. Mais, on peut se rassurer, puisqu’il est beaucoup plus rentable de s’attaquer à de grosses compagnies, des institutions hospitalières et à des raffineries comme on l’a vu par le passé, les bandits ne devraient pas nécessairement s’attaquer aux véhicules de toutes sortes. Mais, cela demeure un vœu pieux.

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Grand Cherokee L 2021: Amplement suffisant!

Après mon essai du gros, plutôt énorme Wagooner, je dois déclarer mon appréciation positive envers la version sept places du nouveau Grand Cherokee. Son gabarit est beaucoup plus civilisé même s’il demeure un utilitaire grand format. Après plus de 10 ans sans grande évolution du style, ce roi de la gamme Jeep s’est transformer en bête de circuit avec des déclinaisons ultra performantes. Le tout s’est conclu par le Trackhawk.  

Voilà donc ce nouveau Grand Cherokee qui s’est refait une toilette complète. De plus, notre véhicule d’essai,reçoit une troisième rangée. Si la comparaison avec le Wagooner est facile pour un profane, sachez qu’il n’a rien à voir avec ce dernier. Le Wagooner trouve sa base dans le RAM 1500tandis que le Grand Cherokee utilise un châssis monocoque. Le format du VUS en version allongée n’est pas sans nous rappeler le Commander d’une autre époque. 

Sa silhouette revue et modernisée est sommes toutes des plus élégante. Le pincement de la carrosserie au niveau des poignées amincie la ceinture de caisse. La grille à sept bandes, image de la marque, est également réduite pour laisser la place à un bouclier plus expressif. À l’arrière, le pilier C s’intègre aux ailes arrière tandis que les feux sont beaucoup plus affinés. 

À l’intérieur, la présentation est complètement transformée. La planche de bord offre un dessin rectiligne qui s’entrecoupe d’un grand écran multimédia incliné et intégré aux contrôles de la climatisation. Comme par le passé, le système Uconnect est toujours aussi intuitif. Tout est facile avec ce système! Il contient un plus grand nombre d’applications mais avec un peu de pratique, l’on s’y retrouve facilement. Les matériaux sont de belle signature et les sièges très confortables. Comme c’est souvent le cas, la troisième rangée n’offre pas le plus grand confort et le coffre s’en trouve réduit àsouhait. 

Notre version Overland s’équipait du V6 Pentastar de 3,6litres pour une puissance de 290 chevaux et 257 lb-pi de couple. L’ensemble se complète par une boîte de vitesse automatique 8 rapports. Pour les performances, ce groupe motopropulseur fait le travail mais disons que c’est un peu juste. Seul à bord, il peine à décoller. Une fois la vitesse de croisière atteinte, les performances sont adéquates. Mais j’imagine qu’avec quelques passagers et un peu de bagage, il va en arracher. Le V8 me semble mieux adapté pour ce gros VUS. Son comportement routier est plus qu’honnête et il s’accommode très bien des routes amochées de notre belle province. De plus il est capable de se débrouiller en mode hors route. 

Comme mentionné au début de cet essai, il est plus maniable et dispose d’un gabarit plus intéressant que l’énorme Wagooner. Et, c’est un avis très personnel, il est nettement plus joli. 

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BMW XM, l’hybride haute forme!

BMW a dévoilé son concept attendu depuis quelques jours avec ses naseaux distinctifs. Ce gros VUS entrera en production dès l’an prochain dans l’usine américaine de Spartanburg. Il est le plus puissant de la marque avec ses 750 chevaux. Badgé M, il propose plus de 737 lb-pi de couple.Terrifiant pour un utilitaire! 

Le résultat demeure secret mais imaginez le 0-100. Il s’annonce hors norme pour un véhicule de ce gabarit. Chiffre annoncé, la vitesse maximale s’établirait à 300 km/h. Démentielle pour un VUS de cette catégorie. Malgré toute cette puissance, l’aspect environnement demeure important.  

Ce XM propose un V8 et une motorisation électrique pour une autonomie de 80 km en mode propre. Comme c’est la norme, il récupère une partie de l’énergie dépensée en phase freinage. Ce nouveau modèle est aussi une occasion pour célébrer les 50 ans de la déclinaison M. Par surcroit, le design affiche la tendance du futur pour la gamme. 

Si la majorité des spécialistes parlent d’un modèle prêt de la réalité, nous devons nous en douter. L’habitacle est tout aussi spécial avec ses cuirs anglais d’outre temps aux places avant et ce cuir bleuté aux places arrière. 

Pour le reste de la présentation, le tout semble réaliste pour uneversion de production. Mais attendons de voir! L’industrie est en pleine mutation et rien ne semble arrêter les constructeurs afin d’éblouir une clientèle en manque de sensationnalisme.  

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Nissan dévoile ses plans écologiques

La direction de Nissan a dévoilé lors d’une présentation virtuelle son plan écologique pour les prochaines décennies. Nissan va accélérer l’électrification de sa gamme d’ici 2030. Plus de 23 modèles électrifiés vont débarquer chez les concessionnaires d’ici cette année charnière.

De plus, le constructeur veut devenir carbo neutre d’ici 2050. Cela signifie que cette méthode va toucher également la façon de construire les voitures. Un investissement de 2 000 milliards de yens sera nécessaire pour rendre à terme ce plan ambitieux.

Des 23 nouveautés proposées, dans les cinq prochaines années, l’on parle même de 20 véhicules plus verts dont 15 entièrement électriques. Les objectifs sont clairs. Nissan vise 75% de ventes de véhicules écologiques en Europe d’ici 2026-2027.

Nissan ne nage pas en terrain inconnu. Ils se sont lancés dès 2010 sur le marché des voitures électriques avec sa Leaf. L’utilitaire Ariya débarquera dès 2022. Le constructeur de Yokohama construit déjà une immense usine de fabrication de batteries au Royaume-Uni en collaboration avec son fournisseur Envision AESC. Lors de cette présentation quelques concepts ont été dévoilés. Vous avez ici un aperçu de ces modèles qui pourraient faire leur entrée dans un futur rapproché.

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Un nouveau Kia Niro en approche

Le constructeur Coréen Kia a dévoilé, dans le cadre du Seoul Mobility Show, la nouvelle livrée du populaire Niro. Si la silhouette du modèle actuel est plutôt générique, cette nouvelle cuvée est beaucoup plus jolie. La présentation est beaucoup plus agressive. Les panneaux de carrosserie sont mieux définis tandis que le capot plus profilé. Sa partie avant entre dans le rang du design général actuel des autres produits de la marque.

La silhouette est reconnaissable par sa configuration 5 portes à hayon. Si les phares offrent un dessin hors norme, une bande noire prend sa source sous ces derniers pour s’étendre autour des passages de roue avant et à la base des portières. Ce qui surprend encore plus, c’est cette large bande qui enveloppe le pilier C. Le tout se complète par des feux verticaux qui grimpent jusque sur le toit.

L’habitacle est assez spectaculaire. Un immense écran horizontal renferme les principaux indicateurs et le système multimédia. Le tableau de bord demeure sobre mais viens se marier aux montants des portières. L’ensemble propose un style enveloppant pour les occupants. Selon les informations livrées lors de la présentation, le nouveau Niro serait proposé avec un choix de 3 motorisations soit hybride, hybride rechargeable et entièrement électrique.

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L’année où Jean Béliveau roulait en Citroën

Le club de hockey Canadien a toujours été associé à des produits commerciaux de toutes sortes. Présentement par exemple, les épiceries IGA peuvent affirmer être l’épicerie officielle du club. Et il y a également de multiples autres produits qui peuvent s’associer de la sorte. Ainsi, en 1970,la marque automobile française Citroën s’est associée au club de hockey Canadien.C’est pourquoi on retrouvait différentes publicités associant la marque française au Canadien. Mieux encore, on a remis une Citroën DS21 au capitaine Jean Béliveau. On ne pouvait trouver meilleur ambassadeur que ce dernier. Non seulement il était une grande vedette de la Ligue Nationale de hockey, mais c’était un homme dont la respectabilité ne pouvait être prise en défaut ni mêmesa crédibilité. 

Pour souligner le tout, il s’est retrouvé au volant d’une voiture de couleur bleue blanc rouge, avec au centre de la grille de calandre le C pour Canadien ou capitaine tandis que le chiffre 4 était présente sur les deux piliers C de la voiture. Inutile de souligner que cette voiture ne passait pas inaperçue. C’est ce qui a d’ailleurs motivé le « Gros Bill » comme il était souvent appelé à remettre les clés de sa voiture après une année d’utilisation. Il a souligné qu’il appréciait la suspension hydraulique, le raffinement del’habitacle, le confort et également sa conduite. Cependant, il appréciait moins que sa voiture fasse courir les foules à chaque fois qu’il garait son véhicule pour faire des courses ou pour toute autre activité. C’était trop voyant et Jean Béliveau n’a jamais été reconnu pour être un homme qui aimait lebling-bling ou le fla-fla.

Incidemment, il semble que le mystère persiste pour savoir ce qui est arrivé à cette voiture iconique et plusieurs amateurs de la marque tentent de la retrouver même de nos jours. Il faut ajouter que quelques années plus tard, Citroën se retirait du marché canadien pour de multiples raisons, bien que la marque fût populaire au Québec et que la voiture, dit-on, jouissait d’une bonne fiabilité à cette époque.

Mais ce n’était pas la première fois que Jean Béliveau recevait une voiture de fonction.

Un cadeau des Citadelles  

Avant de connaître une illustre carrière avec le club de hockey Canadien, il était la grande vedette des ACES – pour Anglo Canadian Employees – ou plus tard les AS de Québec de la ligue Sénior du Québec. En fait, il était tellement apprécié et tellement populaire dans la vieille capitale, qu’il a prolongé son séjour à Québec avant de se joindre au club de Montréal. Mais, avant tout cela, il a terminé sa carrière junior avec les Citadelles de Québec. Là encore, il s’est illustré de multiples façons et sa popularité était là aussi énorme.

Et pour souligner l’appréciation du public et du club de hockey lui-même, à sa dernière année junior, en 1951, on lui a remis une voiture Nash pour le remercier de sa contribution au club junior. Remarquez que c’est un cadeau assez remarquable pour un joueur de calibre junior.

À cette époque, il fréquentait Élise Couture qui allait devenir son épouse. Lorsqu’il a reçu cette voiture en cadeau, il a admis qu’il ne savait pas conduire. C’est donc sa « blonde » qui lui a servi de professeur. Lors d’une entrevue à la télé publique américaine, celle-ci a déclaré qu’il n’était pas le meilleur des conducteurs à ses débuts. Mieux encore, il paraît que cela lui a pris plusieurs mois avant de pouvoir effectuer une marche arrière sans être trop stressé. En plus, lorsqu’il était au volant de sa voiture et traversait le pont de Québec, à l’époque très étroit, un gros camion est venu en direction opposée, il a paniqué, donné un coup de volant à droite et  » bang « , il a heurté le pont.

Heureusement, il était meilleur sur la glace qu’au volant. Et une dernière information, Jean Béliveau a également été un joueur de base-ball remarquable et il aurait pu faire une impressionnante carrière dans le base-ball majeur. Heureusement pour nous, il a préféré jouer au hockey.

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Le nouveau Ford Ranger?

La prochaine cuvée du Ford Ranger serait apparue. Si ces images nous montrent un Ranger hors continent, les informations recueillies nous indique que la version nord-américaine pourrait être semblable.

D’entrée, l’on remarque certaines similitudes avec le nouveau Ford Maverick et le F-150 dans sa partie avant. Il porte des panneaux plus affirmés pour une silhouette plus musclée. Les passages de roues sont légèrement gonflés. On aperçoit des marches-pieds intégrés qui sont, à mon avis, inutiles.Le panneau arrière recevrait les mêmes caractéristiques que le F-150 avec les unités de mesure et prises pour des accessoires.

L’habitacle est épuré avec, comme c’est la tendance, un grand écran vertical installé au centre du tableau de bord. Pour ce qui est de la motorisation, l’on retrouverait les mêmes groupes motopropulseurs connus. Une boîte manuelle est proposée dans certains pays mais ne parié pas sur cette possibilité chez nous.

Le nouveau Ranger sera assemblé en Thailande et en Afrique du Sud. Notre version continuera d’être assemblé au Michigan. Il nous faut maintenant attendre son dévoilement pour l’Amérique.

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En route vers l’électrification du parc automobile mondial

La grande réunion mondiale qu’a été le COP26 afin de combattre le réchauffement climatique et apporter des solutions valables et efficaces dans un délai très court. Nous le savons tous ou presque, la vie de la planète est en danger. Malheureusement, les résultats escomptés ne se sont pas réalisés et en fin de compte, un document relativement mitigé est résulté de cette réunion. 

Cependant, depuis plusieurs mois et devant l’importance à résoudre les problèmes d’émission de gaz à effet de serre, nombreux ont été les gouvernements qui ont resserré les normes antipollution ou qui ont carrément annoncé qu’ils interdisaient la vente de voitures neuves à moteur thermique dans un délai relativement court. Par exemple, au Québec, il ne sera pas possible de vendre des voitures à moteur thermique en 2035. L’Europe a fait de même. Cela ne signifie pas pour autant que les voitures conventionnelles qui seront sur la route ne pourront être utilisées. Le gouvernement devra vraiment bien gérer la situation, sans quoi on aura un beau problème sur les bras.

On ne peut être contre la pureté, et il serait indécent de s’offusquer du bon vouloir des constructeurs et des gouvernements pour brider la pollution engendrée par l’émission des gaz polluants des voitures à moteur à essence. Cependant, la tâche ne sera pas facile. On peut quasiment s’imaginer que ça ressemble à gravir le mont Everest en maillot de bain et en sandales tant les chiffres sont inquiétants.

Actuellement, selon les chiffres les plus crédibles, il y a environ 1,4 milliard de véhicules sur la planète et de ce nombre on dénote 98 millions de voitures électriques. Pas besoin d’être pour se rencontre que le rapport est disproportionné. En outre, sur la planète, il s’est vendu il y a deux ans environ 98 millions de véhicules et de ce nombre, on recense 8,6 millions de véhicules électriques. Donc, même si la progression de la vente de voitures électriques progresse rapidement, il y a encore beaucoup de chemin à faire avant d’avoir tout au mieux une certaine parité.

Et le Québec, bien qu’il soit un leader dans la vente de voitures électriques au pays, doit affronter cette iniquité. Par exemple, en 2020, il s’est vendu dans la belle province 371 478 unités. Ce qui représente un retrait par rapport à l’année précédente en raison de la pandémie qui a ralenti l’économie et lesventes de voitures. Toujours en 2020, il s’est vendu au Québec 10 758 voitures électriques. En proportion, ça représente une bonne progression. Mais, lorsqu’on compare les voitures thermiques vendues et celles électrifiées, il y a encore une marge. Lorsqu’on pense que les voitures à essence ne pourront être vendues dans 14 ans, il faut espérer que la situation soit renversée de façon dramatique.

De plus, il ne faut pas oublier que faire des promesses et les réaliser, il y a toute une différence. Par exemple, en Californie, au fil des années, on a dû modifier la législation sur la pollution des véhicules, car les chiffres avancés étaient irréalisables. Et ce n’est pas uniquement dans le secteur de l’automobile qu’on voit les gouvernements changer leur prise de décision. Tout récemment, dans le cadre de la vaccination des membres du personnel soignant au Québec, certaines menaces ont été atténuées devant une situation qui serait devenue ingérable. Mais, revenons à nos bazous.

Il est difficile de prévoir l’évolution et la progression du nombre de véhicules électriques qui seront commercialisés au cours de la prochaine décennie, tout au moins. Il est vrai que les producteurs automobiles se livrent une course à qui dévoilerait le plus grand nombre de véhicules hybrides, hybrides rechargeables ou 100 % électriques. Mais, parfois, de la promesse à la réalisation, il y a de bonnes différences. Prenez General Motors par exemple. Selon les dires de la direction, ce constructeur promet de commercialiser 30 nouveaux véhicules électriques d’ici 2025. Alors que GM propose présentement moins de véhicules qu’on a de doigts sur une main. Il va falloir mettre les bouchées doubles à court terme. Sinon, GM va une fois de plus perdre la face. Cependant, il faut espérer que les promesses soient tenues, car ce qu’on nous a présenté et promis semble très intéressant.

Non seulement il faudra développer à toute vitesse des gammes de véhicules électriques à tous les prix et dans toutes les catégories, mais il faudra également modifier les chaînes de production. Certains en font un grand cas, mais fabriquer une auto à l’exception de la motorisation ne change rien à ‘équation. Les carrosseries devront être soudées, assemblées,  les habitacles aménagés et cela n’apportent rien de nouveau. Et comme beaucoup de constructeurs ont opté pour l’utilisation d’une plate-forme intégrant la motorisation, les batteries et tout le système électronique, cela pourrait faciliter l’assemblage des véhicules.

Reste à installer l’électrification à bord, ce qui n’est pas en soi un grand problème. Il est beaucoup plus inquiétant de savoir à quel rythme on va développer des piles efficaces et offrant un rayon d’action avec un minimum de 500 km par charge, ce que plusieurs considèrent un minimum pour que la population accepte l’électrification en masse. Mais il y a un problème, plus le rayon d’action doit être grand, plus il faut des batteries puissantes et plus ces batteries sont onéreuses. Donc, la petite voiture compacte pouvant rouler sur une distance de 500 km et vendue à un prix inférieur à 30 000 $ avant les subsides n’est pas pour demain.

Aussi, au début de l’électrification de l’automobile, plusieurs constructeurs se contentaient d’installer un moteur électrique plus ou moins sophistiqué associé à des piles relativement peu efficaces et demandant beaucoup de temps à recharger. De grands progrès ont été effectués à ce chapitre et on retrouve maintenant sous le capot de nombreuses voitures des moteurs électriques consommant moins d’énergie que précédemment. Et je suis persuadé que ce développement va se poursuivre. En effet, la peur est la mère de l’invention et la peur de voir des véhicules être interdits pour des raisons de non-électrification devrait inciter les constructeurs à activer les recherches.

Mais ces gens devront travailler très fort compte tenu de la disproportion entre la production de véhicules réguliers en 2021 et celle des modèles électrifiés. Il y a beaucoup de travail à faire.

Et il ne faut pas non plus s’imaginer que le fait de produire un véhicule à moteur électrique résout tous les problèmes. En effet, la grande totalité des usines de production automobile sur la planète est alimentée en énergie électrique par des centrales thermiques faisant appel à du mazout, du gaz naturel ou pire encore, du charbon. Le Québec et la Norvège étant des exceptions avec leurs ressources hydro-électriques.

Il faudra alimenterles usines en énergie électrique verte. Et comme plusieurs pays ont les centrales atomiques en horreur , il sera intéressant de voir si on se tourne irauniquement vers les éoliennes ou l’énergie solaire. Là encore, le défi est gargantuesque.

Les autres solutions 

Plusieurs constructeurs automobiles,Toyota, Porsche et Hyundai entre autres, ont souligné que l’utilisation de carburant biologique, d’alimentation en hydrogène et pas nécessairement avec une pile à combustible et, surprise, l’électrification par panneaux solaires sont des pistes de développement. Déjà, dans l’aviation, on tente de trouver un moyen de remplacer le kérosène par un carburant renouvelable et biologique. En effet, la possibilité de transformer des gros-porteurs avec une motorisation électrique est impensable, du moins à court terme. Et en plus, l’utilisation de carburant biologique permettrait de conserver une bonne partie du parc automobile mondial sans que ces véhicules soient transformés outre mesure. Cependant, les recherches à ce chapitre ne sont pas embryonnaires, mais il y a beaucoup de progrès à faire et il faudra envisager des moyens de production qui sont dantesques.

En plus, dans certains pays, notamment ceux dont la superficie est relativement petite, on a établi des recherches afin d’électrifier une partie du réseau routier. Cette technologie s’adresserait surtout aux gros camions qui seraient munis d’une caténaire et qui pourraient se relier au système électrique, couper le moteur thermique, et continuer en modalité uniquement.

Tout cela va demander des investissements majeurs, un bouleversement du marché automobile, pour un certain temps, notamment le marché de l’automobile usagée alors que plusieurs vont vouloir conserver un véhicule à moteur thermique. Comme les modèles neufs à essence seront interdits, on va se retourner vers l’usager avec une offre plus ou moins limitée et une forte demande.

Et si tout cela ne permet pas d’atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre dans le secteur de l’automobile et du camionnage, il reste une solution de dernier recours, mais qui deviendra peut-être nécessaire, c’est le contingentement de la production automobile et des camions. Lorsque la situation devient catastrophique, il faut prendre des mesures extrêmes, comme on l’a fait pendant le second conflit mondial en Amérique du Nord par exemple alors qu’on avait cessé la production de véhicules de tourisme pour se consacrer à la production de matériel militaire. Cette fois, c’est la guerre à la pollution pour sauver la planète.