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«Road trip» en Volkswagen Tiguan

On le sait, en Amérique du Nord, les automobiles donnent rapidement leur place aux VUS et VUM. Mais il y a déjà longtemps que les familiales (station-wagon) ont déjà fait cela. Il ne reste plus que quelques marques qui offrent des familiales, surtout des marques européennes. Volkswagen en est l’une d’elles. Toutefois, on s’aperçoit que le célèbre constructeur allemand succombe lui aussi à ce mouvement. La preuve? Il y a deux ans, Volks lançait un petit VUS redessiné, le nouveau Tiguan devant concurrencer les Ford Escape, Chevrolet Equinox, Honda CR-V et autres VUS compacts de ce monde. Cependant, Volks a poussé la configuration un peu plus loin en créant une version à sept passagers de son VUS.

En effet, le nouveau Tiguan peut maintenant faire une vive concurrence aux Nissan Rogue et Mitsubishi Outlander également offerts en version à sept passagers en plus de se mesurer aux autres VUS compact?et remplacer les familiales de sa propre marque.

Le Tiguan qui est avec nous depuis 2018 se reconnaît à sa ligne plus classique que celle de ses concurrents. Pourtant, elle demeure très agréable à l’?il?et elle ressemble légèrement à celle des familiales de Volkswagen! Plus long que le Tiguan du passé, le modèle actuel n’est disponible qu’avec un seul moteur, le quatre cylindres turbocompressé à essence de 2,0 litres qui développe 184 chevaux et 221 livres-pied de couple et il n’est disponible qu’avec la boîte automatique à huit rapports que l’on peut manier manuellement.

De base, le Tiguan est un véhicule à traction avant. Mais la plupart des automobilistes intéressés par le véhicule en choisissent la configuration à traction intégrale connue sous le sigle 4Motion chez VW. Au Québec, là où la marque connaît une grande popularité, c’est la configuration idéale surtout pour affronter les routes enneigées ou glacées de l’hiver. De plus, le Québec a toujours été friand de familiales, un type de véhicule bien reconnu par VW. Mais, comme écrit plus haut, ce n’est plus la «saveur du jour» en Amérique et le Québec doit s’y plier. Le Tiguan peut-il alors remplacer les familiales VW ?

Plus de 1500 km de route

J’ai déjà conduit le Tiguan?en hiver. Mais en vérité, c’est sur pavé sec que l’on doit d’abord évaluer un véhicule. Et pour ce faire, j’ai donc utilisé un Tiguan de la flotte de presse de Volkswagen Canada pour me rendre sur la Côte Est des États-Unis, plus précisément à la station balnéaire d’Ogunquit, dans le Maine. Ainsi, j’ai pu apprécier et analyser le Tiguan en ville, sur de longues distances d’autoroute, sous la pluie et dans les montagnes.

Ce Tiguan était une version R-Line haut de gamme d’un peu plus de 40 000 $ (le prix de base du Tiguan avec la traction avant tourne autour de 30 000 $, même un peu moins). Son somptueux intérieur était de belle confection, de bon goût. Le tableau de bord était équipé des plus récents instruments électroniques alors que le centre du tableau de bord était occupé par un imposant écran servant autant à la radio, à la caméra de marche arrière et au «GPS».

Les sièges avant avec sellerie de cuir de luxe se sont avérés plutôt confortables pour un véhicule de ce segment. Fait à noter, les places du centre du Tiguan sont vraiment généreuses avec des sièges ajustables mais les places arrière sont très justes, à peine confortables pour de petits enfants.

Lorsque tous les dossiers de sièges sont en place, il ne reste que peu de place pour les bagages. J’ai donc replié le dossier de la dernière banquette pour plus d’espace cargo. J’aurais même pu replier ceux du centre pour encore plus de place!

Sur la route

Mais alors, le Tiguan peut-il être un excellent compagnon de voyage? Disons que pour les performances, le quatre cylindres est un peu juste. Il peut passer du point mort à 100 km/h en quelque neuf secondes alors que les reprises à vitesse de croisière sont plutôt timides mais quand même sûres si l’on conduit avec une certaine prudence. En ce qui a trait à la consommation, les chiffres réels, ceux que j’ai obtenus à la pompe, représentent une moyenne de 8,14 l./100 km.

La direction de cette auto est très précise, un des atouts des produits VW. Le freinage est aussi convaincant. Évidemment, la tenue de route du Tiguan demeure à la hauteur de la réputation de la marque malgré un poids dépassant les 4000 livres.

Ce comportement est encore plus évident sur les routes les plus sinueuses. Mais on est loin des Sportswagen et Alltrack du passé. Notons que le système de stabilité est très efficace. Par exemple, alors que je conduisais à une vitesse de 110 km/h avec le régulateur de vitesse sur une autoroute mouillée, une petite flaque d’eau a incité le système de stabilité à désactiver le régulateur de vitesse ne serait-ce que par le peu de résistance que l’eau aura provoqué aux roues. La visibilité est très bonne tout le tour de cette VW et sa conduite en est surtout pas fatigante, même de nuit grâce au système d’appel automatique des phares. En situation urbaine, je pourrais reprocher le rayon de braquage un peu grand de la direction. Mais ce défaut ne sera notable que si l’on doit se garer dans un endroit très serré!

Le Tiguan sera-t-il, à la longue, le parfait remplacement des familiales Volkswagen? Peut-être. L’espace intérieur en est légèrement supérieur grâce à son toit un peu plus surélevé mais ses performances un peu plus timides pourraient décourager des amateurs de la marque. Toutefois, pour de longs voyages, je le recommande vivement!

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GMC Sierra 1500 AT4, un surprenant moteur diesel

Lors de la présentation de sa nouvelle camionnette Sierra au Salon de l’auto de New York l’an dernier, GMC avait un as dans sa manche : la version AT4 dont la présentation extérieure et les caractéristiques techniques privilégient une utilisation hors route. Cette version, dans la hiérarchie du Sierra, se place directement sous le Denali, la version la plus luxueuse de la gamme.

Cette décision de proposer une version plus spécialisée a été couronnée de succès puisque celle-ci a connu beaucoup de succès, même auprès des gens qui n’ont pas nécessairement envie d’aller s’éclater hors route, mais qui apprécient la présentation de ce modèle.

Au chapitre technique, on retrouve des plaques de protection sous le véhicule, de même qu’une suspension dotée d’amortisseurs monotubes Rancho.

C’est ce modèle qui a été utilisé pour nous démontrer les qualités du nouveau moteur diesel turbo compressé qui est disponible sur ce modèle en plus des moteurs V8 de 5,3 litres et 6,2 litres. Tous les essais de conduite sur route et hors route ont été effectués au volant d’une Sierra AT4 propulsée par le moteur diesel.

Un impressionnant moteur diesel

Au cours des derniers mois, Ford, General Motors ainsi que la division RAM de FCA ont chacun dévoilé un moteur diesel en plus de se livrer à une guerre de chiffres concernant la puissance et le couple de leur moteur respectif. Au tout début, c’était le moteur Duramax de GM qui affichait le couple le plus important. Pour être ensuite dépassé par l’EcoDiesel de RAM. Mais, indépendamment de cette querelle de chiffres, il faut souligner que le moteur Duramax propose une architecture plus efficace, plus simple en même temps tout en étant plus puissant.

En effet, ce moteur 3,0 litres turbo compressé est un six cylindres en ligne, une configuration reconnue pour sa douceur, son nombre moins nombreux de pièces et également l’avantage de ne pas avoir recours à des arbres d’équilibrage. Sur le plan technique, le bloc moteur est en aluminium tout comme la culasse tandis que les cylindres sont à parois d’acier pour assurer une plus grande durabilité. Un turbocompresseur à débit variable est utilisé et l’entrée d’air est réglée électroniquement afin d’optimiser le tout.

Somme toute, cette combinaison de la version AT4 et du moteur Duramax 3,0 litres devrait connaître une rassurante popularité et permet ainsi à GMC être la marque de camionnettes la plus vendue chez ce constructeur.

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LEGO et Land Rover Defender : pour s’amuser !

Le nouveau Land Rover Defender de LEGO Technic est une icône de l’automobile que vous pouvez créer chez vous. Développé en partenariat avec Land Rover et lancé aux côtés du nouveau Defender au salon de l’automobile de Francfort, ce modèle de 2 573 pièces allie la créativité sans bornes de LEGO à la silhouette immédiatement reconnaissable et aux capacités inégalées du nouveau Defender.

Le véhicule LEGO Technic fait écho au nouveau Defender avec une foule d’éléments et de fonctions réalistes, dont des panneaux de carrosserie et des jantes à l’aspect authentique, des quatre roues motrices à trois différentiels, une suspension entièrement indépendante, un treuil en bon état de marche et la boite de vitesses la plus sophistiquée de LEGO Technic – tous conçu pour offrir une expérience de construction captivante et enrichissante aux amateurs de voitures comme aux fans de LEGO.

Niels Henrik Horsted, directeur marketing du groupe LEGO, a déclaré: «Avec chaque élément LEGO, les enfants peuvent construire tout ce qu’ils peuvent imaginer. Je suis très enthousiasmé par ce nouveau modèle – un travail vraiment impressionnant réalisé par nos concepteurs du groupe LEGO. Avec Land Rover, nous avons fusionné éléments, design et ingénierie innovante dans un ensemble qui montre toute la créativité du jeu LEGO, et avec LEGO Technic, vous pouvez construire pour de vrai. "

Le nouveau LEGO Technic Defender sera disponible chez votre revendeur Land Rover à partir du 1er octobre 2019.

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Les constructeurs allemands en force à Francfort

Nous sommes en Allemagne et il est tout à fait logique que le Salon de l’Auto de Francfort soit envahi par les constructeurs de ce pays.

Mais lorsqu’un conglomérat automobile est aussi grand que le groupe Volkswagen (VAG), vous pouvez être assuré qu’il a de nombreux nouveaux produits à présenter lors d’un événement aussi important que l’IAA. Bien que la popularité des salons automobiles traditionnels ait diminué ces dernières années, le Salon de l’auto de Francfort reste un événement important pour l’Europe, au même titre que le Salon de l’automobile de Paris et le Salon de l’automobile de Genève, organisés chaque mois de mars.

La 68ème IAA a officiellement ouvert ses portes avec la première journée de presse, mais comme ce fut le cas lors de précédents salons automobiles, VAG organise une «soirée de groupe» la veille de l’ouverture. L’aperçu d’une durée d’environ 30 minutes nous a permis de découvrir ce que VW et ses nombreuses marques ont préparé pour cette semaine.

En commençant par la marque principale, VW va présenter la version de production très attendue de l’ID.3. Présenté dans une campagne de « teasers » terriblement longue, l’ID.3 entièrement électrique sera le premier modèle routier du groupe à rouler sur la plate-forme MEB. Il remplacera la e-Golf dans la vaste gamme de produits de la société et introduira un nouveau logo.

Parlant de la Golf, la Mk VIII n’est pas à Francfort, VW ayant décidé d’organiser un événement autonome pour sa voiture la plus populaire. C’est prévu pour le mois prochain. La marque allemande veut que l’ID.3 soit sa vedette au IAA, ce qui est logique compte tenu de l’importance considérable du hayon compact à cinq portes. La singulière T-Roc Cabriolet sera également à Francfort en tant que multi segment plutôt original.

Audi se présente à l’IAA pour offrir deux produits phares: la RS6 Avant et la future RS7 Sportback. La gamme des Audi Sport sera rejoint par les modèles A4 et Q7 « revampé » ainsi que par le tout premier A1 Citycarver et Q3 Sportback. Le nouveau concept AI: TRAIL sera également exposé ainsi qu’un dérivé hybride rechargeable de l’élégante A7 Sportback, auquel s’ajouteront la SQ8 et la berline sport S8. Le manufacturier aux quatre anneaux n’a pas parlé de la nouvelle A3 Sportback et nous devrons donc probablement attendre un peu plus longtemps.

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Une première Lamborghini électrifiée

 

 

Cette année, le Salon de Francfort qui est en alternance avec celui de Paris, offrira un vrai régal pour les yeux et l’imagination: la très innovative Lamborghini Sián. Enfin, l’attente d’une Lamborghini hybride est terminée.

 

 

Bien que Lambo n’a certainement pas sauté dans l’arène des véhicules électriques; son entrée est beaucoup plus progressive. D’une part, la société est déterminée à être un pionnier dans le monde des véhicules électriques hypercar et travaille à cette fin avec des super condensateurs au lieu des installations lithium-ion volumineuses et lourdes habituelles.

La composante électrique du Sián fait pencher la balance à 75 livres; le moteur produit lui-même 34 chevaux et est positionné à côté de la boite de vitesses. Dans un certain sens, la section de transmission pilotée par les super condensateurs est considérée comme un support d’efficacité accrue pour le V12 de 785 CV de la voiture. Le moteur électrique contribue à un décollage plus puissant (la Sián peut atteindre 100km/h en 2,8 secondes) considérant même une économie de carburant. Lorsque sa vitesse est suffisamment basse, la voiture roule entièrement à régime électrique.

Plusieurs aspects de la conception extérieure de la voiture font partie familière de la signature Lamborghini; d’autres innovent, notamment de profil, où l’angularité est suffisamment accentuée pour être considéré extrême. L’intérieur est, quant à lui, entièrement contemporain; il représente Lamborghini dans sa forme la plus avant-gardiste.

La société ne compte que 63 exemples de production de la Sián – un pour chaque année depuis laquelle Lamborghini construit des voitures sport. Le prix oscille autour de 3,6 millions de dollars.

Nul besoin d’appeler votre banquier, le carnet de commande est déjà complet.

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GMC Acadia : mise à jour et AT4

Dans l’industrie automobile, on révise généralement un modèle de fond en comble tous les six ans avec une mise à jour après trois ans. Le GMC Acadia est rendu à cette étape. Non seulement plusieurs retouches esthétiques ont été apportées à la carrosserie et dans l’habitacle, mais on accueille un nouveau moteur et une nouvelle boîte de vitesses. Et comme le veut la tendance actuelle chez GMC, on a concocté une version AT4, sans doute inspirée par les résultats impressionnants de la version AT4 lancée en première mondiale sur la camionnette Sierra 2019.

Les communiqués de presse parlent avec emphase de modifications extérieures, mais en réalité les changements sont relativement modestes avec une nouvelle grille de calandre, un bouclier arrière remodelé et quelques autres retouches. En fait, c’est la nouvelle version AT4 avec sa grille de calandre plus agressive et quelques autres retouches à la carrosserie qui lui sont exclusives qui se veut la plus transformée. Et encore !

Dans l’habitacle, la principale modification consiste en la disparition du levier de vitesses, remplacé par des boutons de sélection des rapports placés sur la partie inférieure de la planche de bord. La console centrale a donc été remaniée. Il faut ajouter que l’écran de gestion de huit pouces est tactile et affiche les images de la caméra en haute définition. Sur la version Denali, il est possible d’afficher sur le rétroviseur les images de la caméra.

Nouveau moteur

En plus des modifications esthétiques, l’Acadia bénéficie pour 2020 d’un nouveau moteur quatre cylindres 2,0 litres d’une puissance de 230 chevaux et d’un couple de 258 lb-pi de couple. Ce quatre cylindres est doté d’un turbocompresseur à double volute. De plus, le train de soupapes est à ouverture variable. Elles se soulèvent davantage pour plus de puissance ou moins en certaines circonstances.

De plus, ce moteur est doté d’un mécanisme de cylindrée variable, désactivant deux cylindres lorsque la charge au moteur est moindre. De plus, le turbo est réglé pour offrir un maximum de couple entre 1500 et 4000 tours-minute.

Ce nouveau moteur est de série sur les versions SLT et Denali. Deux autres motorisations sont au catalogue, un quatre cylindres de 2,5 litres et un V6 3,6 litres. Ce dernier est de série sur la nouvelle version AT4.

La famille AT4

Initialement offerte sur la Sierra de nouvelle génération, la livrée AT4 sera disponible sur la Sierra HD 2020 ainsi que sur l’Acadia. Au cours des mois à venir, les modèles Yukon, Canyon et Terrain pourront également être commandés en version AT4.

Toutes ces versions ont une vocation de conduite hors route avec une suspension modifiée à grand débattement, une garde au sol plus importante ainsi qu’une présentation extérieure distinctive. Le rouage intégral est à double embrayage et est bien adapté à une conduite hors route plus agressive.

Cette version est propulsée parle moteur V6 de 3,6 litres dont les 310 chevaux sont bien adaptés è l’usage anticipé.

Enfin, l’Acadia AT4 se démarque par des jantes spéciales garnies de pneus plus spécialisés pour la conduite hors route. Il est également possible de commander des jantes de 20 pouces.

Galop d’essai

Dans le cadre de la présentation de ce modèle, j’ai eu l’opportunité de prendre le volant de la version Denali dotée du nouveau moteur 2,0 litres associé à la nouvelle boîte automatique à 9 rapports. Malgré le fait que cet essai s’est déroulé à une altitude de 2 225 mètres et par une chaleur de 35 degrés C, deux facteurs qui limitent les performances, les accélérations se sont révélées correctes tandis que les passages des rapports étaient imperceptibles. Cependant, le système de boutons pour gérer la boîte de vitesses est loin de faire mon affaire. Mais je devrai m’y faire, car c’est la nouvelle tendance chez plusieurs constructeurs.

Soulignons également une direction précise, d’une assistance bien dosée, mais qui pourrait fournir un peu plus de feed-back. Le véhicule est neutre en virage tandis que la suspension est confortable.

Bref, un véhicule polyvalent, offrant un bon niveau de confort et qui privilégie une conduite sans surprise avec un niveau de confort relevé.

Info divertissement modernisé

En terminant, comme c’est la tendance actuelle, la nouvelle génération de l’Acadia se démarque par un système d’info divertissement nettement plus sophistiqué. Par l’intermédiaire de son écran tactile de huit pouces, il est possible de personnaliser davantage ses réglages, notamment la climatisation et les réglages audio. Jusqu’à quatre profils peuvent être mémorisés pour chaque véhicule et même transférés à d’autres véhicules GM par l’intermédiaire de la clé de télécommande.

Enfin, l’interface du système de navigation par satellite est de beaucoup amélioré permettant de régler beaucoup plus facilement les paramètres de navigation. L’affichage est également plus clair et plus simple à consulter.

Et il est fort possible que pour plusieurs, ces dernières améliorations soient plus appréciées que toutes les nouvelles modifications mécaniques et techniques.

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Volvo : 2020, une année de consolidation

Honteusement pillée de ses technologies puis abandonnée par Ford, la compagnie Volvo ne cesse de progresser depuis qu’elle a été acquise par le constructeur chinois Geely. La gamme de produits ne cesse de se raffiner et de s’étoffer tandis que les chiffres de vente sont en progression constante depuis quelques années. Mieux encore, alors que le marché connaît un certain ralentissement, les ventes du constructeur sino-suédois sont toujours à la hausse.

C’est ainsi que les ventes ont progressé de 7, 3 % l’an dernier sur le marché global. Aux États-Unis, la progression a été de 4,7 % tandis qu’elle était de 6,2 % pour le marché canadien. Non seulement la qualité et les performances des voitures de la marque sont de nature à intéresser et convaincre les acheteurs, mais plusieurs programmes favorisant le renouvellement d’un modèle à l’autre et la facilité d’entretien sont autant d’éléments innovateurs qui sont de plus en plus populaires.

Si Volvo est en mesure de poursuivre sur sa lancée, c’est qu’on a réussi année après année à adapter les véhicules et leurs caractéristiques générales aux besoins en constante évolution du marché. Pour faire le point sur la cuvée 2020, Volvo a convoqué les journalistes à une présentation des principales modifications apportées à sa gamme de véhicules et à nous présenter la version Polestar du XC 60, une nouveauté sur notre marché. D’ailleurs, voici quelques renseignements additionnels sur ce modèle.

Polestar : c’est quoi?

En tout premier lieu, si le nom de Polestar ne vous dit rien n’en soyez pas inquiets puisqu’il s’agit d’une catégorie de modèles à vocation sportive réalisés en collaboration avec le metteur au point du même nom et qui est sur notre marché de façon quasiment confidentielle depuis quelques années. Autrefois, Polestar était une compagnie modifiant des Volvo afin de les rendre plus rapides et plus attrayantes. Puis, récemment, Volvo s’est porté acquéreur de cette entreprise et nous propose donc plus facilement ces modèles qui sont de plus en plus appréciés des conducteurs sportifs.

Pour l’année modèle 2020, la version Polestar commercialisée en Amérique est la XC 60, une version plus puissante et dotée d’une suspension plus sportive par rapport à la XC 60 plus « conventionnelle » qui est proposée dans les versions Momentum, R-Design et Inscription. Soulignons au passage que la gamme XC60 dans son entièreté est la plus populaire de ce constructeur.

Pour en revenir à notre modèle Polestar, il est propulsé par un moteur hybride rechargeable d’une cylindrée de 2,0 litres d’une puissance de 313 chevaux pour le moteur thermique et de 87 chevaux pour le moteur électrique pour une puissance totale de 400 chevaux. Cette motorisation est associée à une boîte automatique à huit rapports et au rouage intégral. Ce qui n’empêche pas la consommation d’être inférieure à 4,0 litres aux 100 km. Le temps de recharge est relativement rapide puisqu’il faut seulement trois heures sur une borne de 240 Volts pour recharger la batterie qui permet une autonomie en mode électrique seulement de 27 km.

Avec sa suspension modifiée, ses amortisseurs Ohlin, ses freins Akebono et plusieurs composantes de suspension exclusives à ce modèle, les performances sont au rendez-vous puisqu’il faut moins de cinq secondes pour boucler le 0-100 km/h sans oublier de mentionner que la suspension est confortable malgré la nature sportive de ce véhicule.

XC 90 : mise à jour

Puisque ce modèle a été le premier arrivé au début du renouvellement de toute la gamme de ce constructeur, il est donc normal qu’il bénéficie de plus d’attention et de plus de modifications par rapport aux autres modèles.

Les plus importants changements au chapitre de l’esthétique se situent à la partie avant alors que la grille de calandre est dorénavant concave, sa composition est également différente tandis que les pare-chocs avant et arrière ont été modifiés. Pour harmoniser le tout, les stylistes ont dessiné de nouvelles roues et choisi de nouvelles couleurs.

On a fait de même dans l’habitacle en optant pour de nouvelles couleurs, de nouveaux matériaux comprenant des tissus et des appliques en bois. Et pour souligner le caractère plus luxueux de ce modèle, le pommeau de levier de vitesse de la version T8 est orné d’un Crystal Orefors, marque suédoise mondialement connue pour la qualité de ses produits en Crystal.

Cependant, si des améliorations et des modifications sur le plan esthétique ont été effectuées, la mécanique demeure inchangée. Le modèle T5 est propulsé par l’incontournable moteur quatre cylindres 2,0 litres de 250 chevaux. Pour ceux qui préfèrent un peu plus de puissance, la version T6 et son moteur à double suralimentation, turbo compresseur et compresseur, nous propose 313 chevaux. Et le T8 PHED à motorisation hybride rechargeable met 400 chevaux à votre disposition associée à une boîte automatique à huit rapports.

La plus spacieuse des Volvo s’est modernisée, mais on note quand même certains éléments comme les buses de ventilation verticales et autres éléments semblables qui sont des indices d’origine plus lointaine que les plus récents modèles de la marque qui proposent entre autres des buses circulaires.

Cependant, cette Suédoise n’a rien perdu de ses qualités de voitures de luxe et de grandes routières. Son confort est à souligner tout comme de nombreuses composantes assurant plus de sécurité aux occupants. Sans oublier la possibilité de commander une suspension pneumatique et ajouta la polyvalence et au confort.

La XC90 peut également être commandée en version six places, soit six sièges baquets, deux à chaque niveau. Ce sont les occupants de la troisième rangée qui gagnent au change alors que ces sièges baquets sont nettement plus confortables que la traditionnelle banquette utilisée par la concurrence.

La sophistication se poursuit

Curieusement, les succès de Volvo ne sont pas basés sur des performances hors du commun, à des suspensions à vocation sportive donc très fermes et à des réactions instantanées sur la route. En fait, toute la gamme nous propose un équilibre entre le confort, la tenue de route, le caractère pratique des modèles sans oublier une prime à la sécurité qui a toujours été la préoccupation première de ce constructeur suédois.

Il suffit d’ailleurs de regarder de plus près les sièges avant proposés sur chaque modèle pour réaliser que ce n’est pas uniquement le confort qui a préoccupé les ingénieurs, mais également les spécialistes de la sécurité puisque ces sièges sont conçus de manière à protéger son occupant et ce peu importe le type de collision impliquée.

Pour l’année modèle 2020, la quasi-totalité des modèles bénéficie d’améliorations techniques ou de modifications de l’équipement de série et des options. En outre, tous les modèles hybrides rechargeables sont dotés d’une batterie plus puissante de 11,6 kWh. De plus, tous les véhicules dotés du système d’alerte de trafic transversal et du système BLIS de protection d’impact latéral sont dotés du système de freinage automatique.

Finalement, parmi les modèles qui ont bénéficié d’améliorations, le V60 Cross Country est dorénavant légèrement plus large, plus bas et un peu plus long que le modèle précédent. La suspension est également modifiée afin d’optimiser la conduite hors route puisque le rouage intégral est de série.

Somme toute, le constructeur suédois a pris les moyens nécessaires pour que sa gamme de modèles soit toujours aussi compétitive et à la hauteur de la concurrence.

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Mazda 3 : une compacte raffinée au design audacieux

Encore cette année, c’était direction Maine aux États-Unis pour une escapade vers les plages du sud de cet état. Pour ceux qui y ont déjà été, vous le savez bien, les plages sont belles mais l’eau de l’Atlantique est froide; la température moyenne de l’eau durant la semaine était de 60 degrés Fahrenheit. Il ne faut pas être frileux pour se baigner à ces températures!

Les designers chez Mazda ne sont pas frileux non plus surtout quand au design de la nouvelle Mazda 3 Sport 2019. Il faut l’avouer, ce modèle risque d’être polarisant pour Mazda; soit qu’on aime ou pas.

En fait, on parle de la quatrième génération de ce modèle très populaire et parmi les Mazda les plus vendus. Sauf que cette fois-ci les designers chez Mazda ont poussé la créativité un peu plus loin avec le modèle sport à hayon.

Vue de l’avant, de l’arrière et de côté, cette voiture affiche une allure contemporaine et sportive. Là où l’oeil dit au cerveau qu’il y a quelque chose qui cloche c’est la vue du trois quart arrière. Les designers ont été audacieux en proposant une surface latérale sans aucun arrête, aucun pli, simplement une surface légèrement courbée, de l’avant jusqu’à l’arrière, et qui se fusionne avec le pilier « C » de la voiture. Ce dernier est beaucoup plus imposant que ce dont on est habitué dans un modèle à hayon.

Même le capot moteur est d’une homogénéité rare n’ayant que ses parties latérales, plus près des ailes avant, comme changement de plan et sans aucune ligne superflue.

L’habitacle, tout comme le l’allure générale de la voiture, se déploie selon la philosophie japonaise de design KODO, qui prône simplicité, élégance et sophistication. En fait, certains éléments de ce design découlent de la RX-Vision, prototype qui avait été présenté au salon de l’auto de Tokyo en 2015. Nous sommes quatre ans plus tard et on peut, à ce moment, faire le lien entre le prototype et cette dernière voiture de production.

Bien que cette voiture fait partie de la classe des sous-compactes, le choix des matériaux et la qualité de finition sont irréprochables et comparables avec des voitures de gamme beaucoup plus dispendieuse. Une chose que j’ai toujours appréciée de l’intérieur des Mazdas est le souci du détail et de l’ergonomie générale. En voici un exemple simple : certains ne le remarqueront pas, mais les voyants lumineux sur le bouton qui active le siège chauffant côté conducteur se déclinent à partir de la droite vers la gauche; pour le côté passager, c’est l’inverse. Vous allez dire que c’est un détail qui n’influence pas le fonctionnement de cet élément mais les designers chez Mazda y ont réfléchi et ont appliqué une logique qui contribue à une meilleure ergonomie d’utilisation, autant visuelle que fonctionnelle.

Le volant, de plus petit diamètre que plusieurs autres manufacturiers, contribue à une interface pilote-voiture améliorer et dont les ingénieurs chez Mazda sont fiers.

L’habitacle et toutes les commandes pour le conducteur sont faciles à apprivoiser; les cadrans devant le poste de pilotage sont simples avec juste assez d’information; de gauche à droite on a le compte tours, l’indicateur de vitesse, la température du moteur et l’indicateur d’essence. De plus, la consommation réelle fait partie des informations complémentaires qu’on retrouve en face du conducteur.

Au centre du tableau de bord, on retrouve l’écran du système d’infodivertissement Mazda Connect qui se déploie horizontalement, de bonne grandeur sans être disproportionné par rapport aux dimensions générales des éléments intérieurs de la voiture. Le type de lettrage ainsi que la disposition des fonctions de configurations sont aussi bien conçus et agréables à utiliser. Apple CarplayMC et Android AutoMC font aussi partie intégrante des applications.

Une des caractéristiques sur lesquelles Mazda a beaucoup travaillé c’est l’insonorisation de son habitacle et c’est franchement très réussi. Avec une cabine bien insonorisée, il va de pair que le système de son doit être à la hauteur et c’est effectivement le cas; BoseMD a conçu la chaine audio sur mesure pour l’intérieur de la nouvelle Mazda 3 et inclus 12 haut-parleurs qui créent une expérience sonore à la fine pointe et d’excellente qualité.

L’insonorisation accrue, « contribue à éviter une fatigue excessive » admettent les ingénieurs chez Mazda.

Le confort des sièges est un autre point positif, bien que l’assise soit assez basse, le support et les ajustements sont adéquats. Le siège du conducteur peut être régler à plusieurs positions et il y a deux possibilités de mémorisation des positions de siège. Les places arrières sont aussi logeables mais il ne faudra pas mesurer plus de 6 pieds sinon ça devient restreint.

Le coffre de la nouvelle Mazda 3 Sport est de 358 litres, ce qui est assez moyen pour la classe. Étonnamment, c’est plus petit que le coffre de l’ancienne Mazda 3, bien que de seulement six litres. Par comparaison, une Volkswagen Golf propose un coffre de 380 litres. La version berline de la nouvelle Mazda 3 offre 421 litres d’espaces au coffre.

Le comportement routier de cette Mazda 3 Sport est sans reproches. Propulsée par un moteur 4 cylindres de 2,5 litres, le modèle GT (ainsi le modèle GS) offre des performances sportives, une maniabilité dynamique et une sensation de conduite très agréable. Ce moteur « SKYACTIV-G » avec système de désactivation de cylindres et injection directe nous procure une puissance de 186 ch. @ 6000 tr/mn et un couple de 186 Lb-pi @ 4000 tr/mn, le tout avec de l’essence ordinaire (sans plomb).

Pour la première fois, la transmission intégrale « i-Activ » est offerte en option sur ce modèle. La boite manuelle à 6 rapports est offerte de base et on peut avoir une boite automatique SKYACTIV-Drive à 6 rapports avec mode manuel de passage de vitesses et manettes de changements de rapports au volant en option.

Ce qui est remarquable c’est la douceur de roulement de ce modèle surtout sur la grande route. On était chaussé sur des pneus Toyo Proxes A40 et ils ont bien performé tout au long de l’essai routier. Les accélérations en mode de dépassement sont franches et sécuritaires. Il y a deux configurations de conduite; normal et sport. Ce dernier garde un régime moteur plus élevé pour une puissance accrue. Même avec le régulateur de vitesse activé et en montant de longues côtes, on ressent la transmission qui rétrograde mais c’est fait de façon fluide sans que ce soit trop brusque, ce qui contribue à l’agrément de conduite.

La vision générale est très bonne mais le pilier B ainsi que le pilier C limitent légèrement la vision vers l’angle mort. Il y aurait peut-être des améliorations à faire de ce côté.

Une chose qu’il faudra corriger c’est qu’à certains moments de la journée et selon l’angle du soleil, la partie basse du cadran devant le conducteur devient difficile à lire, C’est qu’il y a des reflets qui éblouissent le conducteur et les informations dans le bas de ces cadrans sont difficile à lire à moins de cacher le soleil avec notre main pour créer de l’ombre. C’est relativement facile à corriger puisqu’on n’a qu’à trouver une inclinaison différente pour la lunette en plastique qui sert de protection des cadrans. On pourra aussi y intégrer une matière antireflet.

Le même phénomène se produit dans le pare-brise devant le conducteur causé par des surfaces reluisantes sur le côté du projecteur de pare-brise. Encore-là, ce n’est pas quelque chose qui est difficile à corriger. D’ailleurs le projecteur de pare-brise est un autre élément positif qui contribue à la sécurité générale de conduite nous permettant de lire plusieurs informations directement dans notre champ de vision sans compromettre notre lecture de la route.

Pour l’harmonie générale de cette voiture, on ne peut que lui attribuer des notes de passage excellentes et avec la garantie illimitée, il est fort à parier que ce modèle sera très populaire.

Le prix de base du modèle à l’essai (Mazda 3 Sport GT) est de 29 010$

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Subaru Legacy : Un dernier tour de piste pour le H6

Très peu de constructeurs automobile ont adopté la configuration du six cylindres à plat pour leurs moteurs. Évidemment, le premier qui nous vient à l’esprit, c’est celui de Porsche que l’on retrouve enfoui à l’arrière, sous la caisse des 911. Les Boxster et Caiman actuelles sont maintenant mues par des quatre cylindres à plat.

Le deuxième, c’est Subaru. En effet, peu de gens s’en rappellent mais il est possible d’obtenir un beau six cylindres à plat en porte-à-faux sous le capot avant de la belle berline Legacy et de l’originale Outback. Ce moteur est d’abord apparu sur le coupé XT des années quatre-vingt avec une cylindrée de 2,7 litres. Plus tard, on le verra dans le VUS Tribeca du même constructeur. Celui-ci a récemment été remplacé par l’Ascent mais ce nouveau modèle n’offre pas de six cylindres à plat, que le quatre cylindres. Et bientôt, Subaru lancera une version redessinée de la Legacy et du Outback?mais pas de six au catalogue.

Cela veut donc dire que le beau six de 3,6 litres n’existera plus car jusqu’ici, Subaru n’a donné aucune indication qu’il y aura une version à six cylindres de nouveau moteur à quatre cylindres qui animera les Legacy et Outback de 2020.

C’est un peu dommage car ce moteur à six cylindres était un de mes préférés. Développant 265 chevaux et 247 li-pi de couple, c’était un moulin à la fois silencieux et puissant. Qui plus est, il pouvait se montrer économique. Il pouvait permettre des accélérations de 0 à 100 km/h en moins de sept secondes et surtout des reprises intéressantes. Il aurait pu être plus rapide mais il y a de fortes chances que la boîte automatique à variation continue (CVT) l’ait ralenti. À moins que ce fusse la traction intégrale (car toutes les Subaru sont à traction intégrale sauf la BRZ).

Curieusement, il restait toujours un bel exemplaire de la Legacy 3.6R dans le parc de presse 2019 de Subaru et vu que le modèle ne revenait plus, l’auto n’était plus en demande. Je l’ai donc demandé pour une randonnée de Montréal à la Côte Est du Maine en plein mois d’août.

En fait, j’avais déjà conduit la même voiture l’hiver dernier alors qu’elle était montée de pneus d’hiver Bridgestone. Alors que son système de traction intégrale se soit avéré des plus efficaces sur la glace et dans la neige, l’auto ne m’a procuré qu’une moyenne de 13,2 l/100 km. Cette fois, dans un essai plus sur autoroute qu’en conduite urbaine, cette moyenne était descendue à 8,23 l/100 km. Peut-être plus qu’un quatre cylindres mais quand même appréciable pour une voiture à six cylindres et la traction intégrale.

En ce qui a trait au véhicule lui-même, la Legacy s’est avérée une véritable grande routière très confortable et surtout très silencieuse. Équipée d’une foule d’accessoires incluant le système EyeSight dont les deux caméras balaient la route afin d’aider le conducteur à conserver sa voie en toute sécurité et de l’avertir des obstacles et dangers latéraux (n’oubliez pas que les véhicules Subaru sont très souvent reconnus par la NHTSA et la IIHS pour leurs éléments de sécurité!). Notre voiture d’essai avait aussi Starlink pour avertir les autorités en cas d’accident.

Les quelques heures passées au volant de cette Legacy n’ont pas paru aussi longues que prévues grâce au confort des sièges et de la facilité de conduite incluant une direction précise et un freinage rassurant. En ce qui a trait aux bagages, le coffre, qui à prime abord semblait un peu étroit s’est avéré plus utile qu’espéré. Non seulement est-il profond mais aussi, il peut s’agrandir en abaissant les dossiers de la banquette arrière.

Mais alors, pourquoi vanter le véhicule s’il ne sera plus produit? Peut-être en reste-t-il quelques-uns chez les concessionnaires ou encore, peut-être que cette auto vous sera disponible en voiture légèrement usagée? De toute façon, ce sera un bon choix (le prix de ma voiture d’essai valait un peu plus de 38 000$) à plusieurs niveaux. Je le tiens d’un ami qui en possède une depuis l’année dernière et qui s’en sert pour son travail (vendeur sur la route). Malgré son kilométrage déjà élevé, il n’a connu absolument aucun problème avec une Legacy 3.6 R semblable.

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à espérer que Subaru développe éventuellement un nouveau moteur à six cylindres pour ses véhicules. Je verrais bien cette configuration mécanique sous le capot du nouvel Ascent?même si l’industrie semble ne vouloir se concentrer sur des quatre cylindres turbocompressés.

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Volkswagen Arteon. L’élégance avant les performances

Pendant plusieurs années, la berline CC était non seulement le modèle le plus huppé de la gamme Volkswagen, mais c’était également le plus élégant et le plus cher. Elle a été parmi la première génération du coupé quatre portes qui était la grande nouveauté lors de son introduction. Mais, le poids des années aidant, cette belle Allemande nous a tiré sa révérence il y a une couple d’années.

Mais on n’a rien perdu au change puisque sa remplaçante est encore plus élégante et plus sophistiquée au chapitre de la mécanique. L’Arteon a été l’une des rares voitures en vedette au Salon de l’auto de Chicago en février dernier et son arrivée sur le marché québécois ne laisse personne indifférent.

Du caractère

Si on examine de près la gamme de ce constructeur, on doit conclure que l’élégance prime, mais sans vraiment montrer une audace visuelle. Les deux autres berlines de la famille que sont la Jetta et la Passat sont élégantes, mais quand même assez conservatrices quant à leur silhouette. L’Arteon pour sa parpropose plus d’agressivité, du moins à sa partie avant, alors que pour le reste, on retrouve une embarrassante ressemblance à la Audi A5. La partie avant avec sa grille de calandre rectangulaire encadrée par des feux de route ne débordant pas sur les ailes et un capot se prolongeant sur les ailes est d’une élégance relevée.

Et il faut dire que de lui trouver une ressemblance avec la A5 n’est pas une mauvaise chose en soi. Dans l’habitacle, la différence est beaucoup plus importante alors que chez Audi on propose l’écran d’affichage en relief alors que l’écran de l’Arteon est intégré dans la planche de bord et il est dominé par une pendulette analogique, sans doute pour s’inspirer des berlines de grand luxe. On retrouve le dorénavant incontournable « cockpit électronique » d’une longueur de 12,3 pouces qui abrite les cadrans indicateurs et un centre d’information que l’on peut programmer à volonté.

L’habitabilité est l’un des points forts de cette berline. Il faut souligner que l’empattement est plus long de 2,5 cm par rapport à la Passat actuelle et de 12,7 cm en comparaison avec la CC. Les places avant sont confortables et les sièges sont réglables de plusieurs façons tandis que les places arrière sont très généreuses. Comme c’est généralement le cas, la partie centrale du siège arrière est inconfortable. La configuration de coupé quatre portes exige que l’on se penche davantage pour prendre place à bord à l’arrière, mais une fois en place on n’aura pas de problème même pour les personnes de grande taille.

Enfin, l’accès au coffre à bagages s’effectue par l’entremise d’un hayon comme sur la Kia Stinger et la Buick Regal. Non seulement l’ouverture est très grande, mais la capacité de ce coffre est très généreuse avec une capacité de 563 litres et de 1557,01 litres une fois le siège arrière abaissé.

Configuration unique

Comme le veut la tendance chez ce constructeur, les ingénieurs ont fait appel à la plate-forme MQB aussi polyvalente que rigide et qui assure une excellente fondation pour faire appel à des éléments de suspension très efficaces. Et la suspension adaptative fonctionne à merveille.

L’acheteur n’a pas à se creuser les méninges pour choisir la motorisation, puisqu’un seul moteur est au catalogue. Il s’agit du quatre cylindres 2,0 litres d’une puissance de 268 chevaux et d’un couple de 258 livres pieds. Il est associé à une boîte automatique à huit rapports avec commandes manuelles.

Contrairement au marché des États-Unis, toutes les Arteon vendues au Canada sont des modèles à traction intégrale, ce qui ajoute à l’attrait de cette berline. Au choix, le conducteur peut choisir entre trois modes de conduite : confort, normal et sport. Cependant, peu importe le réglage initial que vous avez choisi, le système de gestion peut passer à un autre mode selon qu’il estime que votre style de conduite s’est modifié. C’est ainsi que, même si vous avez opté pour le mode normal et que vous adopté le style de conduite plus agressif depuis votre départ, vous allez conduire un véhicule en mode sport.

Confort, précision

Les planificateurs de Volkswagen ont conçu une voiture ciblant un acheteur potentiel qui est un diplômé universitaire d’environ 55 ans et qui préfère une voiture plus raffinée et plus agréable à conduire que sportive.

Cela ne signifie pas que cette élégante berline aura de la difficulté à suivre la circulation. Avec un peu plus de six secondes pour boucler le 0-100 km/h, la plupart des gens vont apprécier ce type de performance. Et mieux encore, ce moteur turbocompressé répond toujours à la demande. On peut s’interroger quant aux performances d’un quatre cylindres sur une voiture quand même assez imposante, mais à chaque fois qu’on a besoin d’accélérer ou de doubler, le moteur est à la hauteur de la sollicitation.

Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est la précision de la direction, la qualité de la suspension qui permet de combiner confort et très bonne tenue de route ainsi que l’habitacle silencieux et confortable. Bref, toutes des qualités appréciées par la majorité des conducteurs.

Pour ceux qui en veulent un peu plus et qui recherchent une voiture sportive, une cinquantaine de chevaux additionnels suffirait à les satisfaire. Il ne serait pas surprenant que le constructeur propose une version plus musclée au cours des mois à venir.

Mais pour l’instant, l’Arteon demeure l’une des berlines les plus élégantes sur le marché, tout en proposant un comportement routier équilibré et fort satisfaisant.