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Nissan Murano. VUS ? Non. Multi segment ? Certainement !

Lancée il y a un peu plus de 16 ans, la Nissan Murano a toujours proposé une silhouette vraiment unique en son genre. La première génération s’est démarquée de multiples façons et les stylistes n’avaient nullement désiré lui donner les apparences d’un tout-terrain pur et dur. Au contraire, la silhouette était raffinée et très élégante. Au fil des modifications et améliorations, on a toujours respecté ce crédo.

La dernière génération se démarque à nouveau avec une silhouette très élégante et ce modèle a été le premier à proposer un pilier « C » vraiment exclusif alors que la section toit ne semble pas être rattachée à la partie inférieure. Il faut souligner au passage que plusieurs constructeurs se sont inspirés de cette approche esthétique. Je ne parle pas de copie, mais d’inspiration, la nuance est importante. Pour l’édition 2019, on a apporté plusieurs modifications à la présentation extérieure et intérieure.

Personnalité accentuée

Même si le constructeur parle de transformation majeure sur le plan visuel, il faut se garder une petite gêne à ce chapitre même si plusieurs modifications ont été apportées. C’est ainsi que l’incontournable calandre en V est plus accentuée, les feux avant et arrière sont dorénavant à Del tout comme les phares antibrouillard. On a profité de cette cure de rajeunissement pour redessiner les jantes en alliage de 18 pouces. La palette de couleurs comprend également deux nouvelles entités : soleil couchant et bleu nacré profond. À ce dernier chapitre, je me suis toujours interrogé quant à la pertinence de choisir des noms de coloris romantiques et parfois exotiques. Par exemple, la couleur blanche n’existe pas par elle-même, on parle de blanc matinal, de blanc arctique et que sais-je encore.

La Murano n’a jamais été considérée comme un véhicule à vocation économique. L’habitacle a toujours été plus relevé que la moyenne de la catégorie et les versions plus luxueuses le sont davantage. Notre véhicule d’essai était une version Platinum, la plus luxueuse de la famille. Pourtant, dès que j’ai ouvert la portière, la première chose qui m’a frappé a été la pédale de frein d’urgence, une configuration qui semble avoir été abandonnée par la majorité des constructeurs, Nissan inclus, au profit de freins de secours à commande électrique.

Le second élément qui m’a sauté aux yeux est la présence de surpiqûres en forme de losange sur les dossiers des sièges avant et arrière, une tendance forte chez les modèles de luxe. De plus, sur la version la plus chère, on remarque les appliques contrastantes sur certains éléments des sièges avant. On retrouve également la présence d’appliques en bois sombre sur la Platinum, en bois clair sur les SV et SL et métallique sur toute la gamme à l’exception de la version Platinum.

Il faut souligner la qualité de la finition et des matériaux ainsi qu’une atmosphère de luxe et de raffinement sur notre modèle d’essai. À l’avant, les sièges baquets présentent des bourrelets latéraux qui donnent l’impression que le support latérasera supérieur à la moyenne. Pourtant, c’est tout au plus dans la bonne moyenne. Du moins, si vous vous excitez derrière le volant et tentez de jouer les Lewis Hamilton sur une route sinueuse. Les places arrière sont confortables, le dossier peut s’incliner, mais cette banquette est pour deux occupants seulement, puisque la place centrale est inconfortable.

L’habitabilité est bonne, la capacité de l’espace pour les bagages est relativement limité en fonction du hayon arrière incliné. Le prix à payer pour obtenir une silhouette qui se démarque des VUS.

Cette année, tous les véhicules Murano sont munis du système d’alerte de portières arrière, qui détecte l’ouverture des portes arrière avant le départ et avise le conducteur si elles ne sont pas ouvertes à la fin du voyage afin qu’il n’oublie rien sur le siège arrière.

Une valeur sure

Les responsables du développement de ce modèle ont déterminé que les acheteurs potentiels privilégient le luxe, le confort et une rassurante fiabilité mécanique plutôt que de s’intéresser à des technologies plus avant-gardistes, mais dont la fiabilité n’a pas subi l’épreuve du temps.

Ce qui explique la présence de l’incontournable moteur V6 3,5 litres atmosphérique de 270 chevaux. Ce moteur est utilisé par Nissan depuis des années, et ce dans une multitude de modèles. Mais avant de crier à l’obsolescence, il est important de souligner que cette motorisation a été révisée à de multiples reprises et que ce V6 est aussi moderne que la majorité des autres moteurs de ce genre présentement sur le marché.

Seule la boîte automatique Xtronic à rapports continuellement variables est offerte. Il est vrai qu’au cours des dernières années cette mécanique n’a pas toujours convaincu les essayeurs, mais il faut souligner que Nissan a réussi à atténuer les défauts et caractéristiques parfois irritantes de cette boîte. De plus, le système de gestion de cette boîte automatique simule les passages de rapports pour que le conducteur et les occupants ne soient pas trop agacés par la sonorité parfois désagréable de ce type de transmission.

Enfin, il est important de souligner que la conception de ce modèle cible davantage les acheteurs surtout intéressés par autre chose que la mécanique. D’ailleurs, le communiqué de presse portant sur l’édition 2019 de la Murano consacre plus d’espace aux nombreux de coussins gonflables, il y en dix, qu’à tout autre élément mécanique.

Élégance et confort

Même si certains soulignent que la silhouette commence à prendre de l’âge, il n’en demeure pas moins que la Murano est toujours l’une des plus élégantes de sa catégorie. Mieux encore, certains modèles concurrents n’ont pas hésité à copier la configuration du pilier « C ». Bref, les stylistes ont décidé d’éviter le piège de l’apparence de VUS pour en faire un compromis entre le VUS et une familiale.

Il est certain que la silhouette toujours élégante de ce modèle réussit à en convaincre plusieurs. Tout comme la rassurante fiabilité de la mécanique. Quant à la conduite, la sportivité n’est pas au rendez-vous et, en plus, la légèreté de la direction n’incite pas à conduire de façon agressive.

La Murano cible une personne qui recherche un véhicule polyvalent, doté d’un rouage intégral correct et d’une suspension confortable. De plus, un comportement routier relativement neutre ne vous donnera pas des sueurs froides en certaines circonstances. Le véhicule a évolué, mais est demeuré fidèle au crédo de la première génération.

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Mitsubishi Outlander PHEV. Rouage hybride sophistiqué. Véhicule à revoir

Dans la majorité des cas, les communiqués de presse émis par les constructeurs automobiles en beurrent généralement épais quant aux qualités de leurs véhicules. Tout est merveilleux, tout est parfait et rien ne peut égaler le modèle en question.

Chez Mitsubishi, on pousse le bouchon davantage pour l’Outlander PHEV. C’est quasiment un délire de qualificatifs, d’épithètes gonflées, d’affirmations d’unique au monde, de plus vendu sur la planète et je vous laisse deviner la suite. C’est vrai en grande partie que l’Outlander PHEV jouit d’une très grande popularité un peu partout sur la planète et que ses ventes au Canada sont de nature à remonter le moral des concessionnaires qui ont dû manger leur pain noir pendant quelques années alors que l’avenir de cette marque était incertain sur notre marché.

À lire ces communiqués ronflants, on a l’impression que ce constructeur souffre d’un complexe d’infériorité et que pour une fois il commercialise un véhicule supérieur à la moyenne dans une catégorie donnée, et en met plus que le client en demande. En fait, il faut pratiquement se raisonner pour ne pas avoir envie d’y aller d’affirmations contradictoires, juste par esprit de contradiction. Comme je tente de faire mon métier avec impartialité, je dois avouer que ce modèle est unique à plusieurs points de vue.

Technologie raffinée

Avant les compliments, on peut se permettre une critique de leur système hybride rechargeable. En effet, même si on se « pète les bretelles » au sujet du rouage EV-Hybride de ce véhicule, il n’en demeure pas moins que son autonomie n’est que de 35 km en mode électrique pur. On aurait apprécié un rayon d’action plus ou moins similaire à celui de la Chevrolet Volt. Je sais, ce n’est pas un VUS hybride, mais c’est la preuve qu’on peut faire mieux en la matière.

Pour le reste, le rouage hybride de cette japonaise propose de multiples configurations allant du mode EV pur et dur, à une propulsion hybride faisant appel au moteur thermique quatre cylindres 2,0 litres associé à deux moteurs électriques de 80 chevaux chacun pour une puissance totale de 200 chevaux. Le tout est géré par un système très sophistiqué qui permet de régénérer les batteries à l’aide du moteur thermique qui sert de génératrice en certaines occasions. Il permet également de recharger la batterie tout en roulant, ce qui est vraiment apprécié.

Bref, ce système hybride sophistiqué et complexe m’a permet d’obtenir une consommation moyenne combinée de moins de 4 litres aux 100 km. Et si vous vous inquiétez de la fiabilité de ce système tout de même complexe qui comprend en plus un rouage intégral que l’on peut programmer, une généreuse garantie de 10 ans, 160 000 km devrait être de nature à vous rassurer.

Combattre l’obsolescence

Ce n’est pas un secret, Mitsubishi a connu des années difficiles sur le plan financier ce qui a entraîné un ralentissement du développement de nouveaux modèles. On a dû déployer des miracles d’ingéniosité pour pouvoir maintenir la gamme de modèles au diapason de la concurrence. C’est ainsi que lorsque l’Outlander a été révisé en 2016, les critiques ont apprécié les efforts constants soulignant qu’il s’agissait d’un modèle relativement ancien qui avait été modernisé tant bien que mal.

 

Heureusement, les stylistes ont réussi à dessiner une silhouette qui a quand même subi avec succès l’épreuve du temps bien qu’il sera de plus en plus difficile d’affronter une meute de modèles concurrents revus régulièrement. Dans l’habitacle, la présentation est correcte, la disposition des commandes ne fait appel à aucune critique notable bien que la dispersion de plusieurs commandes témoigne d’une mise à jour effectuée sur un modèle dont la base n’a pas été transformée depuis longtemps. Encore là, on réussit à s’en tirer quand même assez bien. Du moins si vous ne faites pas partie des gens qui veulent toujours la dernière mouture en fait de présentation moderne. De plus, l’écran d’affichage est relativement petit et la présentation visuelle des multiples réglages du rouage hybride sont parfois difficiles à déchiffrer, car pour insérer le tout dans une superficie relativement petite, on doit compresser l’affichage.

 

Par contre, les sièges sont confortables, la finition acceptable et il est important de souligner que sur le modèle PHEV, le strapontin de la troisième rangée a été éliminé afin de faire place aux batteries ion-lithium. En fait, je ne crois pas qu’on regrette cette omission puisque c’était plus symbolique qu’autre chose et d’un confort médiocre.

Une mise à jour s’impose

En fait, les ingénieurs ont tellement planché sur le système hybride rechargeable, qu’il semble que les budgets ont manqué lorsqu’est venu le temps de moderniser la plate-forme, la suspension et tous les autres éléments mécaniques.

Je sais que les défenseurs de ce modèle vont m’accuser de partisanerie et de vouloir abaisser un véhicule à vocation écologique. Pourtant, la plupart des commentateurs spécialisés ne sont pas tendres envers le comportement routier du Outlander, qu’il soit hybride ou régulier.je dépose en preuve l’évaluation de l’organisme américain Consumer Reports qui est reconnu pour son impartialité. Voici ce qu’ils en pensent : « démodé et déclassé, l’Outlander a de la difficulté à être compétitif? Le comportement routier est peu engageant avec une direction lente à réagir et un important roulis de caisse dans les virages. »

Je partage en grande partie cet avis, mais avec un peu plus de retenue. À l’usage, si on conduit en respectant les limites de vitesse affichées et en douceur, les limites mécaniques du comportement routier ne seront pas trop pénalisantes.

D’ailleurs, cela n’a pas empêché ce modèle de connaître une grande popularité dans plusieurs pays européens. Il faut donc prendre toute conclusion lapidaire avec un certain recul. Il faut également souligner que l’Outlander est également offert en version thermique seulement. L’acheteur a alors le choix entre un moteur quatre cylindres 2,4 litres de 144 chevaux et un V6 3,0 litres de 221 chevaux. Ce dernier est le seul à être offert avec une transmission automatique à six rapports, les deux autres versions sont dotées du de transmission automatique à rapports continus.

Et il est important de connaître les capacités de remorquage des différents groupes propulseurs. Elles sont de 680 kg avec le quatre cylindres thermique, de 2588 kg avec le V6 tandis que la version PHEV peut remorquer une charge de 680 kg. Des chiffres à retenir en fonction de l’utilisation anticipée de l’un ou l’autre de ces modèles.

Reste à voir

Si on veut simplifier la chose, on peut affirmer que l’Outlander PHEV est un VUS hybride rechargeable doté d’une motorisation raffinée et sophistiquée insérée dans un modèle qui mériterait une refonte complète. Toutefois, il est le seul modèle du genre dont le prix est inférieur à 50 000$, ce qui semble convaincre un grand nombre de personnes à la recherche d’un hybride rechargeable dans cette catégorie. Et c’est tant mieux pour Mitsubishi qui avait besoin de commercialiser un véhicule dont la demande en fait le leader de sa catégorie en raison de son exclusivité.

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Hyundai Tucson. Mise à jour

La concurrence est tellement vive dans toutes les catégories de VUS, qu’aucun constructeur automobile ne peut se permettre de ne pas être au diapason des modèles et des tendances. Et c’est d’autant plus important en raison de la lutte intense qui sévit dans la catégorie des VUS compacts.

C’est ce qui a incité Hyundai à réviser assez sérieusement son modèle Tucson aussi bien au chapitre de l’apparence que de la motorisation. On a également profité de la situation pour relever le niveau d’équipement standard et ajouter quelques options supplémentaires.

Ce faisant, on a été en mesure de régler l’une des principales faiblesses de ce modèle qui était son moteur optionnel de 1,6 litre qui a connu sa part de déboires.

Le 2,4 litres entre en scène

L’édition 2018 proposait en option un moteur 4 cylindres de 1,6 litre turbo compressé dont le rendement était décevant et qui a connu quelques pépins au chapitre de la fiabilité mécanique. Chez Hyundai, on a pris la bonne décision en l’abandonnant pour le remplacer par un moteur de cylindrée plus importante et dont le dossier de fiabilité n’est pas problématique. C’est ainsi que le quatre cylindres de 2, 4 litres d’une puissance de 185 chevaux équipe dorénavant les versions de haut de gamme de ce modèle. Il est associé à une boîte automatique à six rapports avec mode manuel. Cette boîte de vitesses est également couplée au moteur 2,0 litres d’une puissance de 164 chevaux.

Ces modifications représentent une amélioration, mais on aurait pu faire encore mieux en faisant de ce moteur de 2,4 litres la motorisation de base et en offrant sur les modèles plus onéreux le moteur 2,0 litres turbo déjà utilisé sur le Kia Sportage. Ses 237 chevaux permettraient de rendre l’expérience de conduite plus intéressante. Cela dit, les kilomètres passés au volant de mon modèle d’essai qui était propulsé par le moteur de 2, 4 litres atmosphérique n’ont pas été désagréables non plus.

On retrouve également plusieurs améliorations et ajouts au chapitre de la sécurité. On note un avertissement de changement de voie, les feux de route automatiques, le régulateur de vitesse adaptatif ainsi qu’un système de visualisation du périmètre à caméras multiples. Ce système fonctionne à merveille et il est fort apprécié lors des man?uvres de stationnement. À ce chapitre, le Tucson n’a rien à envier à la concurrence. J’ai même été en mesure d’expérimenter l’avertisseur d’endormissement au volant alors que le système a jugé que mon comportement était suffisamment erratique derrière le volant pour m’avertir de prendre une pause. En fait, je ne m’endormais pas, je tentais tout simplement de sortir une pièce de monnaie de ma poche pour la donner à un itinérant.

Allure plus moderne

Sans vouloir insulter les stylistes de ce constructeur, on peut admettre qu’ils n’avaient pas été tellement créatifs lorsqu’est venu le temps de dessiner la section avant du Tucson. Ils ont fait amende honorable cette fois alors que la grille de calandre est nouvelle et davantage en évidence. Mais c’est surtout la disposition des feux de route et des phares antibrouillard qui donne une allure vraiment plus agressive et plus jeune à toute la section avant. On a également profité de l’occasion pour redessiner le bouclier avant. On peut se demander toutefois quelle sera l’efficacité des phares antibrouillard alors qu’ils semblent éclairer le côté de la route et non celle-ci comme telle. Il n’y a pas eu de brouillard lors de mon essai, mais quelques randonnées nocturnes m’ont permis de conclure que le rayon est projeté au bon endroit. Parlant de conduite nocturne, l’illumination bleutée des différentes commandes est du plus bel effet.

Si on a modifié la section avant, les parois latérales demeurent les mêmes avec une ligne de caractère qui surplombe les poignées des portières, un renflement en partie inférieure de ces portières et un applique de bas de caisse de couleur noire. Ces éléments allègent la silhouette et lui donnent une allure plus jeune.

À l’arrière, on a redessiné les feux, en plus de façonner le hayon de façon à ce qu’il soit plus élégant.

L’habitacle a été modifié avec une planche de bord renouvelée comprenant un écran détaché de la planche de bord qu’il surplombe. Cet écran domine les buses de ventilation qui à leur tour superposent les différentes commandes de climatisation et de chauffage. Les modèles d’entrée de gamme proposent un écran de sept pouces alors que les versions plus cossues sont dotées d’un écran de huit pouces. Dans les deux cas, ils sont encadrés par des pavés de commande gérant les principales fonctions du véhicule. Comme il se doit, les systèmes Apple CarPlay et Android auto sont en équipement de série.

À part les changements esthétiques et une nouvelle garniture des sièges en cuir, les autres éléments tout comme l’habitabilité et les espaces de rangement sont demeurés inchangés.

Un bel équilibre

Mon modèle d’essai était bien entendu la version Ultimate, soit la plus luxueuse de la famille Tucson. J’ai donc été en mesure d’apprécier le rendement du moteur 2,4 litres dont les performances se sont révélées être à la hauteur des attentes. Quant à la boîte de vitesses automatique à six rapports, elle fait oublier sa présence. Je n’ai pas eu l’occasion de faire l’essai d’une version avec le moteur 2,0 litres, mais sa réputation n’est pas tellement impressionnante. C’est adéquat tout au plus si je me fie aux différents essais routiers réalisés par certains de mes collègues.

Avec ses 181 chevaux, le 2, 4 litres permet d’obtenir des accélérations correctes- 0-100 km/h en 9,9 secondes- et une consommation de carburant inférieure à 10 litres aux 100 km. Ce qui est dans la bonne moyenne de la catégorie. À part la motorisation, ce modèle se démarque par une conduite sans histoire, une direction juste assez assistée pour que cela ne soit pas désagréable et c’est le genre de véhicule que l’on conduit jour après jour sans percevoir d’irritants majeurs. Tout en ajoutant que les places arrière sont correctes et que la capacité de la soute à bagages est plutôt généreuse.

Somme toute, sans être spectaculaire ou ultra performante, l’édition 2019 du Tucson représente une bonne valeur par son rapport équipement-prix puisque ce VUS en offre beaucoup, et ce à un prix inférieur à la concurrence. Et si son expérience de conduite n’est pas nécessairement enivrante ou exaltante, jour après jour, ce véhicule livre la marchandise sans problème et se fait apprécier au fil des kilomètres.

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Volvo XC90 : Un confort de première classe

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le Volvo XC90 est « le VUS le plus primé de l’histoire ». Depuis que la firme chinoise, Geely, s’est portée acquéreur de Volvo, les concepteurs de cette marque scandinave l’ont propulsé vers un design raffiné avec tous les systèmes de sécurité reconnus qui ont fait la réputation de Volvo.

Le créneaux des VUS de luxe est extrêmement compétitif avec un grand choix de modèles qui offrent confort et matériaux à la fine pointe ainsi qu’une panoplie de configurations personnalisables.  

Le XC90 a un style distinctif propre à Volvo et même si la volumétrie générale semble un peu carrée, ses formes et l’harmonie entre les différents éléments de sa carrosserie lui confèrent une impression de luxe sophistiqué et épuré.

Dans l’habitacle, l’espace ne manque pas à ce VUS grand format, avec une très grande capacité de chargement. Le confort et la finition intérieure sont d’un grand raffinement. Tous les systèmes d’aide à la conduite sont à la fine pointe de la technologie, ce qui rehausse le sentiment de sécurité. Le système Bowers & Wilkins vous offrira une expérience sonore d’une grande précision avec des sons riches et profonds.

Ce qui surprend le plus du XC90 est que malgré sa grande taille, il est munie d’un moteur à 4 cylindres, de 2,0 litres, turbocompressé en plus d’être suralimenté, ce qui lui procure 254 chevaux avec le T5, 320 chevaux pour le T6 et jusqu’à 400 chevaux pour le modèle T8 hybride. 

La transmission à 8 rapports est d’une fluidité sans faille, peu importe la vitesse à laquelle vous filez et avec ses 5 modes de conduite, il saura combler tous vos besoins routiers. Il y a trois versions du XC90; le Momentum, Le R-Design avec un aspect plus sportif et luxueux et le Inscription qui représente le luxe sophistiqué.

Pour :

  • Confort sublime
  • Excellent équilibre consommation/performance
  • Systèmes de sécurité à la fine pointe

Contre : 

  • Troisième rangée de sièges un peu difficile d’accès
  • Prix élevé (T8)

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Concours d’élégance Villa d’Este : Un havre de classe et de beauté

Récemment, on célébrait la 90ième année depuis le tout premier concours d’élégance à ce magnifique lieu qu’est Villa d’Este sur la rive du Lac de Côme en Italie.

C’est grâce à l’implication de BMW il y a 10 ans que cet evenement a pu renaitre après une longue absence. On y regroupe les plus belles voitures de collection au monde ainsi que des voitures plus récentes de grande exception.

Dans la catégorie Concept Cars and Prototypes, c’est d’ailleurs la Bugatti – La Voiture Noire – qui a remporté le prix.

Du classique au moderne, le design de Pininfarina remporte une nouvelle fois la victoire au concours d’élégance de Villa d’Este. Lors de la promenade traditionnelle du dimanche dans le parc de la Villa Erba, des prix de catégorie et des mentions honorables ont été attribués aux huit classes dans lesquelles les participants ont été divisés. Le Trophée Italia du Groupe BMW, créé par référendum, a été remporté par une Lancia Astura Cabriolet Series de 1938, un puissant cabriolet à quatre places, conçu par Pinin Farina au tournant de la Seconde Guerre mondiale, révélant un changement stylistique en cours et anticipant les visions et tendances typiques des années 50.

Dans la catégorie Swinging Sixties: the sky’s the limit, le prix est allé à la Ferrari 250 GT California Spyder SWB Pinin Farina (1961), tandis qu’une autre Ferrari de Pininfarina, la 275 GTB Competition Berlinetta Pininfarina (de 1966), a reçu le prix du meilleur son tel que le titre de cette édition 2019 du concours, "La symphonie des moteurs". Il a également été reconnu comme un modèle au "design le plus emblématique" ("Most Iconic Car").

 

Une autre pièce exceptionnelle de l’événement était la futuriste Ferrari 512 S Modulo Pininfarina de 1970, élue "Most Exciting Design" ("Le design le plus excitant"). Né comme un pur objet de recherche et devenu, par une acclamation mondiale, une ?uvre d’art admirée pour ses solutions conceptuelles avant-gardistes, elle est revenue sur la scène à Villa d’Este après trois ans de restauration.

Il faut mentionner que lors de l’édition 2019 du concorso d’eleganza à villa d’este, BMW a dévoilé la reconstitution de la BMW Garmisch, une concept car classique conçu par Marcello Gandini pour Bertone présentée pour la première fois au salon de l’automobile de Genève en 1970, la voiture a tout simplement disparu après ses débuts. Avec ce renouveau, BMW rend hommage à l’un des designers automobiles les plus influents d’Italie et ajoute un chapitre passionnant à son histoire.

Depuis sa création, le constructeur automobile allemand BMW a été inspiré et influencé par l’Italie en termes de design et de culture de carrossier. Prenons l’exemple de la BMW 328 Mille Miglia en aluminium léger créée lors de la tournée de Carrozzeria Touring à la fin des années 1930, ou de la BMW M1 en forme de coin conçue par Giorgetto Giugiario, qui met en évidence un échange de concepts et d’idées de chaque coté des Alpes.

Villa d’Este est une célébration de tout le génie, autant du coté mécanique que de l’esthetique dont le savoir-faire et la passion sont capables.

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Après sept ans, retour du Volvo XC60

C’est le temps que la direction a pris pour nous concocter un nouveau XC60. Lancé en 2010, le XC60 méritait un bon rafraîchissement. Le ton était donné avec l’introduction d’une nouvelle génération du XC90 et l’arrivée des S90 et V90.

Pas de nouveautés puisque ce XC60 est tout nouveau cette année. Il porte une allure vraiment jolie. Nous aimons cette partie avant très moderne. La grille très droite est liée aux phares par une fine ligne qui lance la bande DEL qui souligne l’originalité de ce nouveau membre de la famille. Cette bande DEL est d’ailleurs la signature de tous les produits de la marque nouvellement lancés.

De profil, les panneaux de carrosserie sculptés lui donnent un style dynamique. À l’arrière, c’est sans surprise que l’on retrouve ces immenses feux en L qui prennent départ au sommet du hayon et se termine sur la surface de ce dernier. Il n’a vraiment pas à rougir face à la concurrence.

À l’intérieur, il reprend la nouvelle présentation du XC90 et des grandes berlines et familiale. Un grand écran multimédia loge au centre du tableau de bord. Le tout s’entoure de matériaux de haute qualité sous un dessin sobre, mais efficace.

Côté moteurs, le nouveau XC60 s’équipe des moteurs quatre cylindres de 2,0 litres associés à un turbo ou à un turbo et compresseur. La puissance passe de 254 chevaux à 316 chevaux pour la version T6. Une version hybride rechargeable s’ajoute également. Cette version propose le moteur de la T6 assisté d’un moteur électrique de 64 kW pour une puissance combinée de 400 chevaux. L’autonomie annoncée est de 43 km dans des conditions idéales. Il vous faudra 2,5 heures pour en faire la recharge complète sur une borne de 240V.

Le XC60 devrait continuer de jouer un rôle important chez Volvo. Devant la vogue grandissante pour les utilitaires, il a tous les éléments pour prendre une place importante sur le marché des utilitaires intermédiaires de luxe.

Pour :

  • Style élégant
  • Présentation intérieure
  • Choix de moteurs

Contre :

  • Prix élevé
  • Fiabilité
  • Coffre plus petit

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Volvo S90/V90 : Elle s’allonge !

C’est unanime dans le milieu, les S90 et V90 sont de véritables oeuvres d’art. Les produits Volvo ont toujours présenté ce petit cachet particulier. Style épuré et empreint d’une très grande élégance. De plus, voilà la seule familiale grand format sur le marché.

Pour 2018, la S90 nous revient en version allongée seulement. Son empattement s’allonge de 11,9 cm. Cette augmentation est particulièrement visible dans l’habitacle. Les passagers installés derrière profitent de 11,4 cm supplémentaires pour le dégagement des jambes. 

Sur le plan mécanique, cette s90 va recevoir en option le traitement T8 avec la combinaison le moteur thermique de la T6 accompagné d’un moteur électrique. En combinant les deux groupes, la puissance grimpe à 400 chevaux. Après une recharge complète, vous pourrez franchir 43 km en mode tout électrique seulement.

Une version T5 est également livrable cette année. Le moteur quatre cylindres de 2,0 litres est équipé d’un turbo seulement pour une puissance de  250 chevaux. Cette version laisse tomber le mode intégral pour le mode traction seulement.

Sur le plan design, la S90 tout comme les versions familiales V90 et V90 Cross Country propose une silhouette unique. Sans tomber dans le modernisme à outrance, les lignes sont fluides et simplistes à la limite.

L’habitacle des S90 et V90 est tout simplement magnifique. Toujours dans le ton des produits de la marque, la présentation est sobre. Le grand écran multimédia de 12,3 pouces se pose verticalement.

Au chapitre de la mécanique, les versions T6 sont toujours proposées en plus des nouveaux groupes motopropulseurs. Ces versions profitent d’une technologique unique à Volvo. 

Le moteur quatre cylindres de 2,0 litres combine le turbocompresseur et le compresseur volumétrique. Au final, la puissance de 316 chevaux s’extirpe sans toutefois annoncer une consommation d’essence excessive.

Les nouvelles grandes Volvo sont des plus jolies, économique en carburant et vivement cette version rechargeable.

Pour :

  • Silhouette unique
  • Habitacle soigné
  • Choix de moteurs

Contre :

  • Fiabilité à démontrer
  • Système multimédia complexe
  • Gabarit imposant

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Volvo XC40 2019 : Fallait bien y être !

Le constructeur Volvo qui est sur une lancée depuis quelques années va s’introduire dans le monde des utilitaires sous-compactes avec le XC40. Pas surprenant que le constructeur sous contrôle chinois se lance dans ce segment si prisé, mais également plus que concurrentiel.

Le nouveau XC40 débarquera chez nous au printemps 2018 sous deux versions soit Momentum et R-Design. Une version appelée inscription pourrait s’ajouter à l’été. Le modèle sera équipé du groupe T5 soit le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour 254 chevaux et 258 lb-pi de couple. Cette mécanique en fera l’un des plus puissants de la catégorie. Pour l’instant, seul le rouage intégral sera proposé chez nous. Le mode traction semble réservé au marché européen. La boîte automatique à huit rapports sera la seule offerte.

Pour le style, il répond aux normes établies par le constructeur. Moderne et dynamique, sa silhouette ressemble passablement à celle du nouveau XC60. En contrepartie, la partie avant tout l’arrière est plus trapue. Son habitacle demeure dans le ton de Volvo. Son allure plus jeune a poussé les stylistes à lui apposer plus d’aluminium brossé comme complément de finition. Le volant offre une bonne prise et les principaux accessoires utilisés pendant la conduite.

 

Le grand écran multimédia est toujours au rendez-vous. Remarquez les buses de ventilation qui se dresse en position verticale. Les sièges sont confortables et offrent un excellent support latéral, signe de côté sportif.

Au chapitre de sa mécanique, les données sont partielles. Le moteur quatre cylindres turbo semble être le seul proposé chez nous pour l’instant. Des moteurs diesel et même un groupe hybride rechargeable seront proposés sur d’autres continents. De notre côté, c’est celui d’une cylindrée de 2,0 litres pour 254 chevaux et 258 lb-pi que l’on aura.

Nous n’avons toujours pas eu l’occasion d’en faire l’essai, mais notre première impression ne devrait pas faire exception des autres produits du constructeur.

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Volvo S60/V60 : Une belle trouvaille

Le constructeur suédois a traversé vents et marées pour se retrouver aujourd’hui en bonne forme financière. La gamme est des plus étoffées et le réseau de concessionnaires est à se refaire une beauté. Depuis l’acquisition de la société par des intérêts chinois, la marque ne se porte que mieux.

Ce qui est certain, c’est l’avenir de Volvo s’est avérer plus nette que celle de son compétiteur Saab qui est morte définitivement. L’une des belles trouvailles du constructeur est la S60 et sa déclinaison familiale, la V60. Personnellement, je préfère la version V60 pour son look sportif et sa lunette arrière qui nous rappelle la fameuse P1800.

 

Les utilitaires du groupe ont la cote, mais ces berlines et familiales demeurent tout de même plus amusantes à conduire. Plus dynamique, elle procure plus de plaisir sur la route. Pour le style, tout est question de goût, mais sachez que la polyvalence de la version familiale est plus intéressante. Les places arrière sont exiguës dans les deux cas, mais le coffre est plus logeable dans la version V60. Il accueille 430 litres en volume plutôt que les 339 de la berline.

À l’intérieur, la présentation est toujours aussi sobre. La partie centrale qui forme une partie de la console centrale se suspend avec son espace de rangement derrière. Mais le tout est réalisé avec soin et bon goût. Pour 2018, le rouage intégral est maintenant de série sur toutes les versions. Ceux qui aimaient la version Cross Country devront en faire leur deuil.

Sous le capot, deux moteurs sont offerts sous trois plages de puissance, le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres s’installe dans la version T5. La T6 propose le même moteur, mais cette fois accompagné d’un compresseur en plus du turbo. Cette technologie est unique à Volvo. La puissance grimpe alors à 302 chevaux. La version Polestar, la sportive de la famille offre le moteur de la T6, mais revu pour une puissance de 367 chevaux.

Pour :

  • Style aguichant (V60)
  • Choix de moteurs
  • Conduite dynamique

Contre :

  • Places arrière exiguës
  • Coffre petit (berline)
  • Suspension ferme

Catégories
Automobile

Ça roule au circuit du Mont-Tremblant

Avec le beau temps, vient la saison des courses et au Circuit du Mont Tremblant le printemps est synonyme du sport automobile avec la présentation de la Classique du Printemps. Au menu sur la piste, on va retrouver plusieurs catégories; le GT Challenge, G70/G90, les Vintage et la Formula Libre Groupe 1 et 2.

C’est d’ailleurs dans la catégorie Formula Libre Groupe 1 qu’on pourra suivre Bertrand Godin qui fait un retour à la course automobile avec sa Formule 1600, Mygale de l’équipe « À l’Infini » Ce retour s’est fait à la suite d’une superbe course dans cette même catégorie l’an passé au GP de Trois-Rivières où il avait terminé avec une victoire. Il disputera donc les 17 courses du championnat 2019.

La compétition sera très serrée puisque qu’il y a plusieurs pilotes d’expérience qui feront partie du peloton dont Didier Schraenen qui en est à sa 32ième année de participation. Olivier Bédard, qui est le champion en titre de la Série Nissan Coupe Micra sera aussi du lot. Il a d’ailleurs été couronné champion de la Coupe Micra durant les deux dernières saisons.

Cette année le Circuit du Mont Tremblant célèbre sa 55ième année d’existence, lui qui a été fondé en aout 1964 après que M. Léo Samson eut convaincu plusieurs investisseurs de créer ce circuit exigeant et si pittoresque dans le paysage idyllique du Mont Tremblant.

 

À travers son histoire il a eu des pilotes de grande renommée, tel John Surtees, Mario Andretti, Denny Hulme, Dan Gurney, Jacky Ickx et Gilles Villeneuve qui ont participé à des courses de différentes catégories.

La Classique du Printemps est la première d’une série d’évènements qui ont lieu au circuit durant la saison estivale et avec le beau temps et les nombreux spectateurs, c’est une sortie idéale pour tout amateur de sport automobile. Bonne courses!