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Chevrolet Blazer : Oublions le passé !

Dans les années 70, le Chevrolet Blazer était tellement populaire, que lorsqu’on voulait parler d’un véhicule 4X4, on disait qu’une personne était propriétaire d’un Blazer. Un peu comme lorsqu’on parle de Frigidaire ou de Kleenex, ce modèle était devenu synonyme de toute une catégorie. La même chose aujourd’hui lorsqu’on désigne une tablette électronique par le terme iPad.

Comme ce fut le cas pour certains autres modèles, GM a décidé d’utiliser à nouveau une identification qui fut utilisée avec succès par le passé. Cette politique n’a pas toujours donné des résultats convaincants. Mais, suite à un essai routier de quelque 300 km, je suis en mesure de vous informer que ce nouveau VUS intermédiaire possède toutes les qualités voulues pour connaître du succès.

Précisons qu’il vient s’insérer entre les modèles Equinox et Traverse tandis que le Trax est le modèle sous compact de la marque au n?ud papillon.

Le look Marcel ! Le look !

Il semble que ce nouveau venu fasse l’unanimité quant à l’élégance de sa silhouette. Il est vrai qu’on peut lui reprocher une certaine ressemblance avec le pilier C du Nissan Murano, mais il y a suffisamment de différences pour que les deux ne soient pas identiques. La section avant est très réussie et elle ressemble presque davantage à celle d’une berline que d’un VUS.

Il faut souligner que les feux de route sont placés très bas sur le pare-chocs, dans des nacelles qui accueillent généralement les phares antibrouillard. Compte tenu de la présence très basse des feux de route, les phares antibrouillard ont été jugés non nécessaires. Par contre, en partie supérieure, on note les feux de position et les feux de circulation de jour.

La silhouette n’est pas tarabiscotée. On a placé des éléments clés aux bons endroits pour donner un coup d’oeil très réussi. Et les stylistes ont également eu le crayon très juste dans l’habitacle. Les buses de ventilation circulaires sont la première chose que l’on remarque en prenant place à bord. Détail à souligner, ces buses servent également à ajuster la température dans l’habitacle en tournant le cercle extérieur. Un bouton de commande au centre permet de gérer le flot d’air.

Les commandes sont bien disposées, faciles à détecter et le bouton servant à actionner le volant chauffant est placé sur le rayon gauche du volant, donc facile d’accès. Les sièges avant sont confortables, le cuir était perforé sur mes modèles d’essai, des versions RS et Premier. Les places arrière sont très généreuses pour la catégorie et cette banquette se déplace longitudinalement afin de mieux gérer le confort des occupants et modifie l’espace de chargement.

Le hayon arrière peut s’actionner en plaçant le pied sur le n?ud papillon Chevrolet projeté au sol. Cette soute à bagages de bonnes dimensions est dotée d’un système de retenue des objets qui s’avère très pratique et qu’on peut enlever lorsque l’occasion se fait sentir.

 

Domination du V6

En théorie, le catalogue du Blazer propose deux moteurs et ceux-ci sont associés à une boîte automatique à neuf rapports. Le premier est un 4 cylindres de 2,5 litres produisant 193 chevaux. Il n’est offert qu’avec les roues avant motrices et sa capacité de remorquage est de 1500 livres. Sa consommation moyenne, selon le constructeur, est de 9,9 l/100 km.

Seule la version d’entrée de gamme propose ce moteur, tous les autres sont équipés du V6 3,6 litres. Il produit 308 chevaux et comme il s’agit de la seconde génération de ce V6, il est maintenant doté des systèmes de désactivation des cylindres et du système arrêt-départ. En plus, sa capacité de remorquage est de 4500 livres. Quant à sa consommation de carburant, elle est de 11,3 l/100 km en mode transmission intégrale.

À ce chapitre, comme sur certains autres modèles, les ingénieurs de Chevrolet ont donné au pilote la possibilité de choisir entre le mode deux roues motrices ou quatre roues motrices. Un bouton de commande placé sur la console centrale permet de passer d’un mode à l’autre.

En plus, on retrouve les modes Sport, Conduite hors route et enfin un mode Remorquage. Lors de mon essai, j’ai noté un certain délai pour passer d’un mode à l’autre.

Comme c’est le cas pour la catégorie, les suspensions avant et arrière sont indépendantes. À l’avant, on retrouve des jambes de force MacPherson et à l’arrière, une unité à liens multiples dotée d’amortisseurs de grande capacité.

Presque une automobile

De nos jours, les VUS sont devenus tellement raffinés et sophistiqués que les sensations de conduite et leur comportement routier se rapprochent de plus en plus d’une berline. Et le Blazer ne fait pas exception à cette règle.

Au contraire, il est probablement le modèle qui s’apparente le plus au comportement routier d’une auto et la version RS est la plus agréable à conduire en raison d’une direction un peu plus directe et d’une suspension plus rigide que la version Premier, également mise à l’essai, qui se veut plus confortable et plus luxueuse. Personnellement, la version RS serait mon choix.

Le moteur V6 se fait remarquer par sa douceur et sa linéarité. La transmission automatique à neuf rapports ne fait nullement sentir sa présence et les passages des rapports s’effectuent sans à-coups. La position de conduite est bonne tandis que les sièges sont confortables, mais leur support latéral pourrait être un peu mieux. Par contre, pas besoin de modifier ses réglages pour accommoder les passagers arrière, ceux-ci ont amplement d’espace.

Les performances ne sont pas à dédaigner puisque ce moteur V6 permet d’atteindre 100 km/h départ arrêté en 6,4 secondes, ce qui est mieux que nécessaire. De plus, il m’a été possible d’effectuer le 80-120 km/h en 4,6 secondes.

Le parcours emprunté proposait différents types de surfaces allant d’un asphalte lisse comme un billard, à une route asphaltée parsemée de trous et de bosses sans oublier une section en terre battue.

Même lorsque la chaussée était en mauvais état, la suspension s’est révélée confortable et les virages, peu importe s’ils étaient serrés ou pas, n’ont représenté aucune difficulté. Par ailleurs, on retrouve un rétroviseur intérieur qui affiche les images d’une caméra arrière. Ceci permet d’avoir un angle de vision plus large, et puisqu’il s’agit de la seconde génération de cet accessoire, il est possible de régler l’intensité lumineuse et l’angle de vue de la caméra. Cela demande un peu d’adaptation, mais en fin de compte, c’est un progrès puisque la vision est plus grande. Et si cela ne vous intéresse pas, il est très facile de retourner à un rétroviseur conventionnel.

Et pour vérifier l’efficacité de freinage, le parcours nous a amené à la côte Des Éboulements, tristement célèbre en raison de l’accident d’autobus survenu en 1997 et qui a coûté la vie à 43 résidents de Saint-Bernard de Beauce. Même si on avait eu une remorque de 4500 livres à l’arrière de notre véhicule, le freinage n’aurait eu aucune difficulté à maîtriser cette impressionnante descente.

Dans le peloton de tête

Il est difficile de pouvoir comparer cette nouvelle génération du Blazer avec ses principaux concurrents faute de pouvoir les comparer côte à côte. Mais il est certain que ce nouveau venu propose suffisamment de variations de prix, de contenu et de performance pour être en mesure de se retrouver dans le peloton de tête.

À titre d’exemple, plusieurs publications l’ont déjà comparé au nouveau Honda Passeport et ont donné la palme au Chevrolet en raison d’un caractère plus relevé. Sans pour autant déclasser le Honda.

Le Blazer est offert en six versions dont le prix varie de 32 500$ à 48 000$, ce qui donne l’embarras du choix. Mais si on avait développé une version hybride rechargeable ou 100 % électrique, ce serait encore mieux.

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Toyota Tacoma : La réplique

Jusqu’à tout récemment, le secteur des camionnettes intermédiaires était réparti en deux catégories.

Les modèles à vocation plus récréative ou urbaine qu’étaient les Chevrolet Colorado et GMC Canyon cohabitaient avec le Tacoma dont la vocation ciblait un usage davantage destiné à une conduite hors route. 

D’ailleurs, à la base, ce dernier possède une garde au sol supérieure, ce qui explique un seuil d’accès très élevé à la cabine et un dégagement pour la tête passablement réduit. En effet, pour respecter les proportions visuelles, on s’est refusé à rendre la cabine plus haute, ce qui aurait donné à ce véhicule une allure particulière.

Tant et si bien, que les personnes de grande taille doivent pencher la tête pour prendre place à bord et en plus, pour leur assurer un dégagement pour la tête adéquat, le siège est très bas ce qui rend la position de conduite assez inconfortable. Et pour contrer l’arrivée annoncée du Chevrolet Colorado ZR2 spécialement destiné à la conduite hors route dans des conditions extrêmes Toyota a voulu devancer les choses l’an dernier avec le TRD Pro doté de tous les éléments pour en faire un dompteur de sentiers quasiment impraticables.

Parmi les éléments dignes de mention soulignons une suspension dotée d’amortisseurs à réservoir, des ressorts hélicoïdaux avant calibrés avec amortisseurs Fox Racing, une plaque protectrice avant en aluminium TRD Pro d’un quart de pouce, des pneus Wrangler tout terrain P265/70R16 renforcés de Kevlar, et un échappement en acier inoxydable calibré TRD.

Cette année, on s’est contenté de changer quelques couleurs, d’introduire le modèle Limited et de reconduire les modèles plus conventionnels. Pour transporter des charges de poids modeste et surtout pour une utilisation urbaine, la version propulsée par le moteur quatre cylindres 2,7 litres de 159 chevaux fait l’affaire. C’est également le seul modèle deux roues motrices. Malgré tout, un seul choix s’impose presque, il s’agit des versions propulsées par le moteur V6 3,5 litres de 278 chevaux à cycle Atkinson.

Pour :

  • Construction robuste
  • Efficace en hors route
  • Fiabilité assurée

Contre :

  • Moteur quatre cylindres
  • Accès à la cabine difficile
  • Suspension rétive

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Atlas : Le grand nouveau !

En voulez-vous de l’espace?

Vous allez être servi à volonté avec l’Atlas qui remplace le Touareg. La différence est marquée selon les normes VW.

L’Atlas est 24,1 cm plus long que le Touareg et son siège arrière fait quelques chose que peu de se concurrents font : il s’adapte aux adultes de taille normale. Ce n’est pas seulement sur papier que ce véhicule a 7 places; l’accès aux deux derniers sièges est assez facile grâce à une rangée intermédiaire qui glisse et s’incline vers l’avant.

La cabine est typique du design allemand, tout y est bien pensé et disposé. Sobriété et fonctionnalité sont deux caractéristiques typiques chez Volkswagen et les commandes de l’Atlas sont intuitives et facile à apprivoiser. Les sièges à multiples ajustements sont amples et confortables pour toutes les grandeurs.

Pour ce qui est de la motorisation, l’Atlas de base utilise le quatre cylindres turbo de 2,0 litres de VW en envoyant 235 Cv et 258 lb-pi aux roues avant seulement. Par contre, la plupart des clients de l’Atlas vont opter pour le V6 de 3,6L sous le capot. Il développe 276 chevaux et est associé à une boite automatique `8 rapports. Cette dernière version est aussi dotée du rouage intégral 4MOTION à prise constante qui peut répartir le couple jusqu’`50/50 selon les besoins.

De l’extérieur, ce VUS grand format a des lignes plus droites, moins de rondeurs que son prédécesseur, le Touareg. La calandre devient l’élément le plus distinctif de l’Atlas avec ses imposantes lignes horizontales qui accentuent encore plus sa largeur.

Pour un véhicule de cette taille, son agilité est tout de même surprenante même `vitesse élevée et dans des courbes à grand rayon. Il est très stable et procure au conducteur ainsi qu’aux passagers une réelle impression de sécurité.

Le prix du modèle Trendline avec moteur 2,0 litres est de 35 960$. La même version avec moteur V6 et le système 4MOTION en coute 39 790$ tandis que la version la plus équipée et  luxueuse, la Execline, en coute 52 540$.

Pour :

  • TRÈS SPACIEUX
  • CONFORTABLE
  • CONDUITE PRÉCISE

Contre :

  • CONSOMMATION ÉLEVÉ EN VILLE

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Une collaboration pour la Toyota Yaris

Voilà la meilleure avenue pour commencer une future grande collaboration. Avec l’introduction d’une nouvelle Yaris à hayon, le marché américain se retrouvait sans berline sous-compacte chez Toyota. Il faut comprendre que nos voisins du sud n’aiment pas les hayons.

Pour faire suite à de nombreuses discussions, la direction de Toyota s’est entendue avec celle de Mazda pour offrir la Yaris berline qui n’est autre chose qu’une Mazda 2 berline non vendue chez nous. L’occasion était surtout belle puisque Mazda avait décidé d’abandonner la 2 en Amérique du Nord.

Pour 2018, la berline demeure inchangée, mais la version à hayon reçoit une nouvelle partie avant, une partie arrière redessinée, une nouvelle chaîne audio rehaussée et les sièges chauffants de série. 

Les deux déclinaisons sont faciles à distinguer. La berline est une Mazda 2 rebadgée. Elle conserve exactement les lignes de la 2. Même constat à l’intérieur.  C’est un curieux de sentiment de voir cette Mazda identifiée sous la famille Toyota.

Pour ce qui est de la version à hayon, elle est totalement différente et porte le style connu de Toyota. Elle offre un nez plongeant qui s’identifie par une énorme grille en forme de chapeau. Honnêtement, il me faudra m’habituer! Sa partie arrière tronquée est également reconnaissable.

Signe de modernité peut-être, la berline est proposée avec exactement la même mécanique que la version à hayon, mais les boîtes manuelle et automatique sont à six rapports. La Yaris à hayon offre la boîte manuelle à cinq rapports seulement ou la boîte automatique à quatre rapports. Le moteur quatre cylindres de 1,5 litre est de mise dans les deux cas. Si la consommation en ville demeure la même, la version à hayon consomme plus sur la route compte tenu des boîtes vieillottes.

Le choix est tout de même difficile.

La version à hayon est plus polyvalente, mais la berline offre un ensemble mécanique mieux adapté.

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Presque oublié, le Toyota Tundra

Même si le numéro un mondial a mis beaucoup efforts pour convaincre les acheteurs nord-américains de la valeur de sa camionnette pleine grandeur, ces efforts ont donné des résultats plutôt modestes. Il y a bien eu une pointe de succès vers le milieu de la dernière décennie, mais après, tout est revenu au point mort alors que le trio Chevrolet/GMC, Ford et Ram continue de dominer ce marché très lucratif.

Ce n’est pas que le Tundra soit une mauvaise camionnette, mais il ne possède pas les qualités et les atouts de ses concurrents nord-américains. Et en tout premier lieu, lorsqu’un propriétaire de cette camionnette vous parle des qualités et des défauts de ce Toyota de travail, la première chose qu’il vous mentionne est l’appétit en carburant du moteur, notamment le V8 de 5,7 litres de 381 chevaux dont la consommation réelle frôle les 16 l/100 km. Et ce sans transporter un chargement ou tracter une remorque. Les chiffres officiels sont beaucoup plus rassurants, mais à l’usage, l’expérience nous permet de croire que la réalité est toute autre. 

 

Et si on se rabat sur le V6 4,6 litres, sa puissance est un peu juste pour rivaliser avec la concurrence. D’ailleurs, la capacité de remorquage du Tundra, et ce peu importe le moteur, est de beaucoup inférieure à ce que la concurrence propose.

On tente de rehausser l’image de ce modèle avec la version TRD Sport dont la présentation spéciale, les amortisseurs spéciaux et quelques autres accessoires du genre tentent d’intimider les Ford Raptor et Ram Rebel. Malheureusement, si l’impact visuel est réussi, il est difficile pour ce modèle de devancer la concurrence ciblée. 

Soulignons que tous les modèles arborent une nouvelle calandre pour 2018.

Il faut conduire cette camionnette en comparaison avec ce que les nord-américains nous proposent et même le Nissan Titan pour constater à quel point ce modèle a besoin devrait être revu de fond en comble pour être compétitif. Bien entendu, il attire quand même des personnes fidèles à la marque qui veulent graduer du Tacoma à une camionnette plus grosse sans changer de constructeur ou bien des personnes qui veulent tenter l’expérience en se fiant sur la fiabilité légendaire de cette marque.

Pour :

  • Fabrication sérieuse
  • Fiabilité assurée
  • Cabine spacieuse

Contre :

  • Moteurs gourmands
  • Motorisation limitée
  • Conception vétuste

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Toyota Highlander : Statu quo apprécié

L’an dernier, Toyota remaniait son VUS familial en dynamisant la présentation extérieure, en modernisant l’habitacle et en proposant une nouvelle motorisation au chapitre du moteur V6 thermique. 

La propulsion hybride a également été modifiée. Les changements ont été suffisamment importants pour juger bon cette année de limiter les modifications à quelques éléments de détails.

Il faut souligner d’emblée les changements apportés à la section avant avec cette nouvelle grille de calandre qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui donne plus d’impact sur le plan visuel. De plus, les parois sont cintrées et possèdent un bourrelet en leur partie inférieure pour éviter la monotonie susceptible de se produire sur un véhicule d’une telle longueur. 

Comme auparavant, le hayon arrière est incliné vers l’avant afin obtenir une silhouette allégée. Toutefois, cela réduit quelque peu la capacité de chargement. Un élément qui est quand même important lorsque la troisième rangée de sièges est déployée.

La planche de bord est sobre, relativement élégante et il faut souligner la tablette de rangement à sa partie inférieure. C’est pratique pour y déposer des objets, mais on peut anticiper que cela deviendra également l’occasion pour y laisser traîner de multiples objets qui vont collectionner la poussière.

L’art dernier, le moteur V6 de 3,5 litres a été sérieusement amélioré et l’apport de l’injection directe assure une meilleure économie de carburant et de bonnes prestations. Il est associé à une boîte de vitesses automatiques à huit rapports elle aussi utilisée l’an dernier. 

Les écologistes seront contents de pouvoir commander la version hybride avec son moteur V6 également de 3,5 litres qui s’associe avec un moteur électrique pour offrir une puissance de 306 chevaux. Et, bonne nouvelle, ce moteur consomme 6,7 l/100 km. Cette fois, il est couplé à une transmission CVT reliée au rouage intégral de série. Il est optionnel avec la version à moteur thermique.

Jadis reconnu pour son comportement routier qui portait à dormir, le Highlander a conservé ses qualités de fiabilité et de finition sérieuse, mais il est également beaucoup plus agréable à conduire avec une direction qui fournit davantage de feed-back.

Pour :

  • Silhouette plus élégante
  • Système hybride éprouvé
  • Excellente habitabilité

Contre :

  • Version hybride onéreuse
  • Troisième rangée peu confortable
  • Dimensions encombrantes

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Toyota Sequoia : Cure de jouvence ?

Le Sequoia est non seulement le plus gros utilitaire sport offert par Toyota sur notre continent, mais c’est également le véhicule le plus imposant de la marque. Compte tenu de ses dimensions et de sa vocation spécialisée sans oublier un prix assez corsé, il ne faut pas se surprendre si sa diffusion est quasiment confidentielle. Cela s’explique en partie par une concurrence nord-américaine qui jouit également d’une grande fidélité de la part des acheteurs de cette catégorie.

Son caractère spécialisé et une faible diffusion expliquent donc le fait que ce modèle n’a connu aucun changement majeur au cours de la dernière décennie. Cette année encore, il nous revient avec que les mêmes composantes mécaniques soit un châssis autonome de type échelle et un moteur V8 de 5,7 litres produisant 385 chevaux et 400 livres pieds de couple. Ce moteur est associé à une boîte automatique à six rapports et seule la transmission intégrale est disponible.

Ce mastodonte ne comble pas son pilote au chapitre de l’agrément de conduite, mais il se démarque par une suspension confortable, une bonne insonorisation et, bien entendu, une finition impeccable. Et comme c’est le cas avec la majorité des véhicules de cette marque, la fiabilité est au rendez-vous. En plus, le système de gestion électronique du rouage intégral est d’une rare efficacité et malgré ses dimensions, ce pachyderme sur quatre roues se tire fort bien d’affaire en conduite hors route.

 

Cette année, sans doute pour compenser pour cette dizaine d’années sans modification radicale, les stylistes ont reçu la commande de rafraîchir la présentation extérieure avec des phares avant redessinés, des antibrouillards à DEL et une grille de calandre redessinée. 

De plus, l’habitacle de la planche de bord a été redessiné afin de se maintenir au goût du jour et il faut avouer que personne ne s’en plaindra. Mais encore, les changements sont relativement modestes. Et il faut souligner l’arrivée cette année d’une version TRD Sport avec des éléments de présentation qui lui sont exclusifs.

Pour :

  • Habitabilité impressionnante
  • Confort assuré
  • Impressionnant en conduite en route

Contre :

  • Dimensions encombrantes
  • Pédale de freins spongieuse
  • Consommation élevée

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Toyota Sienna, sage comme une image

C’est un secret de polichinelle que les constructeurs japonais se livrent entre une concurrence féroce. En effet, dès qu’une compagnie propose un nouveau modèle on effectue une refonte plus ou moins sérieuse de l’un de ses modèles.

 La réplique est quasiment immédiate. C’est du moins ce que l’on pensait lorsque Honda a dévoilé sa fourgonnette Odyssey passablement remaniée bien que sa silhouette soit demeurée plus ou moins la même. Toutefois, malgré l’arrivée de ce concurrent renouvelé, chez Toyota, on a conservé le cap en ce qui concerne la Sienna.

On a réagi d’une certaine façon en redessinant la section avant afin de lui donner un air de famille tandis que les parois latérales ont vu leur partie inférieure remaniée sur tous les modèles. Mais, rien de spectaculaire tout comme dans l’habitacle alors que c’est contenté de menues retouches. Sans doute que chez ce constructeur, on a conclu que les acheteurs potentiels d’une fourgonnette se préoccupent davantage de la sécurité, de la fiabilité et de la polyvalence que de quelques excès au chapitre du design.

À défaut de faire tourner les têtes, cette fourgonnette devrait être en mesure de répondre aux besoins de bien des familles. Et signe évident du caractère essentiellement pratique de ce modèle, un seul moteur est au catalogue. Il s’agit de l’incontournable V6 3, 5 litres qui avait bénéficié l’an dernier de quelques raffinements technologiques, notamment un système d’injection directe.

Les performances ont progressé, mais la consommation de carburant aurait pu être réduite de façon plus importante.

Il est important de souligner que cette Toyota à vocation familiale est la seule de sa catégorie à proposer la traction intégrale, un élément en mesure de convaincre bien des acheteurs québécois.

Le Sienna brille davantage par son caractère pratique et polyvalent que par ses exploits routiers. En effet, la tenue de route est correcte, les performances correctes elles aussi tandis que la direction est vraiment trop assistée. 

Bien entendu, Toyota a insisté pour y installer une pléthore de systèmes de sécurité. Par contre, le constructeur numéro un s’entête à faire appel à son système Entune qui mérite une sérieuse révision.

Pour :

  • Mécanique fiable
  • Habitabilité impressionnante
  • Rouage intégral apprécié

Contre :

  • Système Entune décevant
  • Plastiques durs sur la planche de bord
  • Version de base dépouillée

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Prius, une gamme en soi

La famille des hybrides Prius s’agrandit avec l’introduction de la Prius Prime. Mais voilà une gamme en soi avec quatre modèles au catalogue. La petite C demeure le modèle d’entrée tandis que la Prius V conserve sa vocation plus familiale. La Prius de nouvelle génération se fait accompagner par une version rechargeable pour cette année.

Au départ, la Prius C s’affiche avec quelques transformations d’ordre esthétiques sans plus. L’essence même de petite voiture demeure inchangée. Elle est à l’aise en ville, mais moins sur la route. D’ailleurs, plusieurs entreprises impliquées dans le domaine de la livraison l’ont adopté. Elle est économique à souhait, mais peu performante avec sa puissance combinée de 99 chevaux.

Pour ce qui est de la Prius V, elle conserve ce côté familial qui en fait la voiture idéale pour les opérateurs de taxi. Il suffit de voyager pour en voir à profusion dans nos aéroports. Au combiné, sa puissance grimpe à 138 chevaux.

Maintenant, la nouvelle Prius redessinée l’an dernier conserve cette silhouette un peu bizarre. Particulièrement pour la partie arrière qui porte une lunette encavée en son centre et une deuxième partie en position verticale. Elle nous fait penser à la voiture hydrogène, la Miraï. Une version rechargeable est ajoutée depuis le printemps dernier. 

La Prius Prime peut franchir plus de 35 km en mode électrique seulement. Mais attention, cette référence change rapidement selon votre façon de conduire et selon l’utilisation de plusieurs accessoires comme le climatiseur. Pour une utilisation urbaine sur de courtes distances, disons que ma moyenne obtenue avoisinait les 3,3 l/100. Pourtant, le constructeur annonce 1 l/100 de plus dans sa fiche.

Sommes toutes, la famille Prius offre un beau choix selon les besoins de chacun. Une voiture urbaine, une autre d’une grande polyvalence, une berline plus que moderne et une autre qui respecte la nouvelle tendance, c’est-à-dire rechargeable. Avec la fiabilité Toyota, vous voilà servi!

Pour :

  • Gamme étoffée
  • Voitures peu gourmandes
  • Fiabilité reconnue

Contre :

  • Silhouette discutable (Prius et Prius Prime)
  • Peu insonorisés
  • Piètres performances (Prius C)

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Toyota Rav4 : De pathétique à athlétique

Il est une qualité indéniable des grands constructeurs japonais, ils ne renoncent jamais. Le plus bel exemple de cela est justement le modèle Rav4 de Toyota qui ressemblait pratiquement à un jouet à ses débuts au début des années 90. Puis, au fil des années, les modèles se sont succédés et, à chaque fois, on progressait. La dernière mouture a été dévoilée en 2014. Et cette fois on a réussi à offrir un bel équilibre. En plus, chez Toyota, on se vantait avec emphase que ce modèle était produit dans une usine canadienne.

 

Plusieurs modifications sont apparues au cours des dernières années afin de rendre le produit plus compétitif et plus agréable à conduire. Et ce ne sont pas les déclinaisons qui manquent alors que la version à moteur thermique est offerte en huit modèles tandis que l’hybride est proposé en quatre versions.

Les modèles à moteur thermique sont propulsés par un 4 cylindres de 2,5 litres qui a fait ses preuves depuis longtemps et qui produit 176 chevaux. Il est associé à une boîte automatique à six rapports avec mode manuel. Sa puissance de remorquage est de 1500 lb tandis que la version à moteur hybride peut en remorquer davantage, soit 155 livres de plus. Ce moteur utilise un 4 cylindres de 2,5 litres de cycle Atkinson et produit 194 chevaux au total. 

 

Lire aussi :

 

Cette fois, c’est une transmission à rapports variables qui est utilisée. Le conducteur peut choisir entre quatre modes d’opération, soit Normal, Sport, ÉCO et EV. Faut souligner que tous les modèles hybrides sont à rouage intégral.

 

Mais la grande nouvelle cette année est l’arrivée du Rav4 Trail qui est destiné à une utilisation plus intensive dans les sentiers. Ce modèle cible les jeunes acheteurs. Uniquement proposé en version à traction intégrale, il sera équipé de série d’un ensemble de remorquage avec stabilisateur de remorque (TSC), de l’assistance au démarrage en pente (HAC) et TSS-P. 

Les caractéristiques de style offertes exclusivement sur le RAV4 Trail comprennent des ailes surdimensionnées, des roues de 18 pouces et plusieurs accents de couleur noire. L’habitacle est également proposé en version exclusive.

Pour :

  • Fiabilité légendaire
  • Multiples versions
  • Bonne habitabilité

Contre :

  • Version hybride onéreuse
  • Conduite aseptisée
  • Planche de bord tarabisc