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Dévoilement du Ford Escape 2020

Dans la majorité des cas, lorsqu’il dévoile véhicule à première mondiale, la plupart des constructeurs automobiles se contentent de soulever le voile couvrant le véhicule et on accompagne le tout de quelques discours à saveur promotionnelle avant de passer aux petits-fours et au champagne.

Mais, chez Ford, la nouvelle génération de l’Escape est tellement importante qu’on a mis le paquet pour présenter ce nouveau véhicule aux membres de la presse.

Le tout s’est déroulé sur les terrains de la fondation Henry Ford à Dearborn dans le Michigan. Sur ces terrains, en plus du célèbre musée portant le nom du fondateur de la marque, on retrouve également un petit village constitué de différents édifices que Henry Ford a déménagé sur ces lieux. On y trouve entre autres l’atelier de Thomas Edison ainsi que le magasin de bicyclettes des frères Wright qui ont effectué le premier vol de l’histoire.

C’est dans ce contexte historique et fort bien aménagé qu’on a dévoilé la toute dernière génération de l’Escape.

On a mis en scène différentes situations tenant à souligner les caractéristiques principales du nouveau véhicule.

De plus, les journalistes présents à cet événement ont été conviés dans différents édifices pour assister à des présentations concernant les principales caractéristiques et technologies utilisées sur ce modèle, une belle expérience. 

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Ford Escape 2020 : Entièrement renouvelé et plus homogène

Le marché des VUS compacts est en pleine progression. À titre d’exemple, lorsque Ford a dévoilé la première génération de son modèle Escape en 2001, le marché comprenait 11 modèles de cette catégorie.

Aujourd’hui, on en compte 22 et Ford prévoit que le marché comprendra 30 modèles d’ici peu.

Non seulement ce secteur du marché est important et ne cesse de se développer, mais pour le constructeur de Dearborn, il représente un de ses best-sellers alors qu’il en a vendu plus de 850 000 unités l’an dernier sur le marché américain.

Compte tenu de l’importance de ce modèle, inutile de dire qu’on a pris tous les moyens possibles pour proposer un véhicule fort compétitif, faisant appel aux dernières technologies. Il n’y a pas un élément qui a échappé aux concepteurs avec pour résultat que ce nouveau venu devrait permettre à Ford de conserver sa suprématie dans ce secteur. D’ailleurs, on a augmenté la capacité de production de l’usine de Louisville au Kentucky où on procède à son assemblage.

Avant tout, la nouvelle génération de l’Escape a été essentiellement conçue en tant que VUS urbain proposant une silhouette stylisée et sportive, une conduite assurant un bon feed-back de la route tandis que l’habitabilité a été optimisée.

La silhouette du juste milieu

Depuis le dévoilement du nouvel Explorer, on assiste à une intéressante évolution du design des utilitaires sport de ce constructeur. Auparavant, on tenait absolument à proposer une silhouette relativement carrée dont les angles relativement ronds des extrémités permettaient d’adoucir le tout. On insistait surtout sur le caractère de tout-terrain avec une pointe de contenu urbain.

Cette fois, les stylistes ont réussi à nous proposer une silhouette carrément sportive, du moins pour la catégorie, qui se place dans la même catégorie que les Mazda CX5 et Kia Sportage pour ne mentionner que ces deux modèles. Le côté urbain de l’Escape est accentué par une grille de calandre qui est inspirée de celle de la Mustang tandis que certains éléments de la partie inférieure avant sont empruntés au modèle GT.

Le résultat final est à la fois moderne et bien réussi sur le plan esthétique. En outre, les ingénieurs ont passé plus de 200 heures dans la soufflerie afin d’optimiser le coefficient de traînée et réduire ainsi l’indice de pénétration dans l’air. Pour ce faire, on retrouve des déflecteurs devant les pneus avant pour dévier l’air, la partie inférieure du véhicule est partiellement encapsulée afin d’offrir la moindre résistance au passage du flot d’air tandis qu’une attention particulière a été également appliquée aux rétroviseurs extérieurs. La section arrière comprend un déflecteur sur la partie supérieure du hayon spécialement étudié pour réduire les turbulences.

Somme toute, le nouvel Escape propose une silhouette moderne et équilibrée qui a de fortes chances de plaire à la grande majorité. On a conservé les credo esthétiques propres à la marque, mais on les a mis au goût du jour.

Motorisation tous azimuts

Le comité chargé du développement de cette nouvelle génération a pris tous les moyens nécessaires pour ne rater aucun créneau au chapitre de la motorisation. L’acheteur a le choix entre deux moteurs thermiques, un hybride régulier et finalement un moteur hybride rechargeable. C’est le seul VUS de sa catégorie à proposer un tel choix.

La motorisation de base est constituée par un tri cylindres de 1,5 litre EcoBoost de cylindrée variable d’une puissance de 180 chevaux. L’autre moteur conventionnel est un quatre cylindres 2,0 litres EcoBoost d’une puissance de 250 chevaux. Les deux sont associés à une boîte automatique à huit rapports contrôlée par un bouton de sélection placée sur la console.

Les deux moteurs hybrides de cycle Atkinson ont une cylindrée de 2,5 litres. L’hybride produit 198 chevaux tandis que la version rechargeable en produit 11 de plus. Les deux sont associés à une boîte à rapports continuellement variables. Tous ces modèles, à l’exception de celui à moteur hybride rechargeable, peuvent être commandés avec la transmission intégrale.

La version hybride propose quatre réglages:

  • VE automatique, le véhicule décide de fonctionner soit à l’essence, soit à l’électricité;
  • VE maintenant, les conducteurs peuvent conduire en mode entièrement électrique;
  • VE plus tard, les conducteurs peuvent passer à la conduite entièrement à essence pour conserver l’autonomie électrique pour plus tard;
  • VE recharge, les conducteurs peuvent continuer de charger la batterie pendant qu’ils conduisent et générer des kilomètres d’autonomie électrique à utiliser plus tard.

Chez Ford, on insiste sur le fait que la première génération d’un modèle Escape Hybride a été commercialisée en 2005 et il s’agissait du premier modèle du genre pour la catégorie. On est également fier de souligner qu’ils sont toujours utilisés de nos jours en tant que taxi dans la ville de New York, témoignage de leur robustesse.

Sur les versions à propulsion hybride, l’habitabilité du véhicule n’est nullement réduite en raison de la présence des batteries. Celles-ci sont beaucoup plus petites en raison de l’utilisation du refroidissement par liquide, ce qui permet de les placer sous le véhicule. Cette disposition permet de bénéficier d’une aire de bagages de plus de 1700 litres, lorsque la banquette arrière est repliée.

On n’a rien oublié

Les concepteurs de cette nouvelle génération de l’Escape se sont assurés d’offrir un véhicule plus que complet. Ils ont concocté un habitacle spacieux, comprenant une banquette arrière offrant un dégagement généreux pour les genoux et en plus cette banquette est coulissante. Et bien que le véhicule soit légèrement plus étroit et plus bas, le dégagement pour la tête, les coudes et les hanches est plus généreux que sur le modèle précédent. En plus, on a réduit le poids de 100 kg.

L’habitacle est relativement classique, mais dispose de tous les derniers raffinements. C’est ainsi qu’un écran numérique de 12 pouces qui en plus d’afficher le compte-tours et l’indicateur de vitesse propose également des graphiques en trois dimensions pour indiquer la sélection du mode de conduite. Et sur les modèles Titanium, un affichage tête haute, une première pour Ford en Amérique du Nord, projette de nombreuses informations sur un écran de six pouces. Enfin, peu importe la version, le type de moteur et de propulsion, le pilote peut choisir entre les modes suivants : Normal, Éco, Sport, Slippery et Snow/Sand.

Bien entendu, on retrouve tous les systèmes d’assistance à la conduite pratiquement standards de nos jours. En plus, Ford inclut un système d’évitement avec assistance de la direction afin de contourner un obstacle placé sur notre route. Et bien entendu, le système de stationnement automatique perpendiculaire ou parallèle est offert.

Reste à voir…

Sur papier, et suite à une observation statique lors du dévoilement, le nouvel Escape semble posséder tous les éléments aussi bien esthétiques, mécaniques que pratiques pour connaître plus de succès que le modèle actuel.

Mais, le verdict final ne pourra être livré qu’après un essai routier.

Mais il est possible sans trop se tromper, d’affirmer que la concurrence a de sérieuses raisons de s’inquiéter!

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Volkswagen Passat GT 2018 vs Wolfsburg 2019 : Bonne voiture et astuce marketing ?

Les décisions du constructeur allemand sont parfois décevantes et même inquiétantes. À certaines occasions, on se demande si on est vraiment intéressé à satisfaire les attentes et les besoins de certaines catégories d’automobilistes.

Nous nous en avons encore la preuve avec la décision de Volkswagen de ne proposer qu’un seul modèle Passat pour l’année 2019. En effet, vous aurez beau chercher partout, si vous désirez une Passat 2019, vous devrez vous rabattre sur la version Wolfsburg.

Ce n’est pas que ce modèle soit une mauvaise voiture, mais c’est un peu comme une solde de fin de série. En effet, au Salon de l’auto de Genève, la nouvelle génération de la Passat fait officiellement ses débuts et en attendant l’arrivée de cette nouvelle venue sur notre continent, on a décidé de ne pas trop se préoccuper du sort de ce modèle pour les mois à venir en faisant appel à une vieille recette qui a toujours eu du succès par le passé, une édition Wolfsburg.

Ce faisant, on a abandonné la production de la version GT qui était offerte l’an dernier. Je sais pertinemment, que les berlines de cette catégorie, toutes marques confondues, connaissent un net déclin de popularité, et Volkswagen en subit également les contrecoups. De plus, l’arrivée des nouveaux modèles de VUS Tiguan et Atlas ont certainement influencé les acheteurs. Comme solution mitoyenne, un seul modèle pour 2019 est un compromis qui leur a paru acceptable.

Bref, on s’est contenté de grimer un modèle doté d’une appellation qui a connu du succès afin de répondre à certaines exigences de marketing, tout en laissant de côté les amateurs de conduite un peu plus pointue.

Voici ce qu’on perd

L’an dernier, en réponse à des demandes de personnes qui désiraient se retrouver au volant d’une Passat plus performante et plus agréable à conduire, on avait proposé la GT.

Dévoilée au Salon de l’automobile de Toronto en 2018, la nouvelle GT était une version à production limitée proposant plus d’une vingtaine de changements destinés à doter l’acheteur d’un véhicule plus exclusif et également plus agréable à conduire. Pour ce faire, on retrouvait à l’avant des feux de route et des phares de jour à diodes électroluminescentes, son pare-chocs était emprunté au modèle R-Line tandis que la grille de calandre était à motifs d’alvéoles. En plus, un écusson GT et des accents rouges permettaient de s’associer aux modèles performants de la marque, dont la légendaire Golf GTI.

Les roues Tornado de 19 pouces étaient garnies de pneus plus performants tandis que des étriers de freins de couleur rouge soulignaient encore une fois la vocation de cette voiture.

À l’arrière, les feux à DEL étaient plus foncés et le bouclier doté d’une présentation exclusive. Il faut également noter l’échappement double émettant une sonorité plus sportive.

Mentionnons un volant garni de cuir, un siège du conducteur réglable en huit modes, les sièges avant chauffants, un système de climatisation à double zone et des rétroviseurs extérieurs chauffants.

Au chapitre de la motorisation, on retrouvait sous le capot l’incontournable moteur VR6 3,6 litres produisant 280 chevaux et 258 lb-pi de couple. Détail intéressant pour une voiture de marque allemande, c’est que ce moteur s’abreuve en essence régulière. Signe évident que cette automobile a été développée pour le marché d’Amérique du Nord alors que les gens ne sont pas tellement entichés de se procurer du carburant super. La transmission était une boîte automatique à six rapports à double embrayage et qui peut être contrôlée par des palettes placées derrière le volant.

Il faut également souligner que la suspension avait été modifiée afin de tirer profit de cette cavalerie relativement imposante.

Au chapitre de la conduite, il ne faut pas se leurrer. Le GT possédait tous les attributs d’une berline sport, mais ce n’était pas une sportive à tout cran pour la simple et bonne raison qu’il s’agit d’une automobile aux dimensions passablement généreuses, ce qui aurait nécessité beaucoup plus de CV sous le capot pour porter raisonnablement le nom de sportive. En revanche, c’était une voiture d’un bel équilibre et agréable à conduire en toutes circonstances.

À son volant, on avait vraiment l’impression d’être celui ou celle qui conduit la voiture et non pas la voiture qui nous conduit. Cette sensation était quelque peu atténuée en raison surtout des dimensions plus généreuses de cette berline, mais on était toujours maître à bord.

Somme toute, la Passat GT était plus qu’un simple exercice de style, c’est une authentique routière, offrant de bonnes performances.

Maintenant, le marketing

Avec le modèle Édition Wolfsburg, on revient à la proposition initiale de la Passat soit une grosse berline d’une grande habitabilité et essentiellement conçue pour répondre aux goûts et aux besoins des consommateurs américains. Nos voisins du Sud qui apprécient surtout les voitures confortables et surtout spacieuses qui se débrouillent avantageusement lors de grandes randonnées sur les autoroutes.

Cette Allemande « Made in America » est dotée d’une silhouette sobre, mais élégante dont l’esthétique a su résister à l’épreuve du temps. Il faut également souligner un assemblage soigné et un comportement routier rassurant. Cependant, cette voiture proposait une conduite plutôt placide, ce qui a poussé la direction à concocter le modèle GT.

Malgré ces qualités de base fort appréciables, si vous aimez conduire, il est fort possible que le seul moteur disponible, un quatre cylindres 2,0 litres turbocompressé de 177 chevaux, vous laisse sur votre appétit au chapitre de la conduite. Bref, cette berline est celle de la raison et non pas de la passion.

Pour intéresser les acheteurs, l’édition Wolfsburg tente de compenser la diminution de l’agrément de conduite avec les sièges en cuir, un système audio Fender de 400 W, un écran couleur multifonctions, des manettes de passages des rapports au volant, des roues de 19 pouces et un régulateur de vitesse adaptatif. Et bien entendu, quelques autres babioles, dont l’écusson Wolfsburg afin de vous démarquer du lot.

Personnellement, je déplore la disparition du GT, mais si une conduite un peu plus pointue ne vous intéresse pas, que vous appréciez les qualités indéniables de tous les modèles de cette marque ainsi que le niveau de luxe un peu plus élevé de l’Édition Wolfsburg, Volkswagen espère que vous allez apprécier leurs propositions pour 2019. Mais il ne faut pas oublier que cette version sera remplacée par un modèle tout nouveau nettement plus sophistiqué et dont la silhouette est un peu plus percutante.

Au moment d’écrire ces lignes, après vérification, il reste quelques modèles GT neufs chez quelques concessionnaires du Québec. Avis aux intéressés.

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Nissan Versa Note : La concurrence de la maison

La Versa Note s’est refait une beauté il y a peu de temps. Il fallait bien lui redonner un second souffle pour la maintenir en position honorable sur le marché. Le segment des sous-compactes n’est pas à son mieux depuis deux ans. Les ventes stagnent. Même que dans certaines régions du globe, elles sont en baisse.

Et comme si ce n’était pas suffisant, l’arrivée de la petite Micra lui a porté un dur coup. Prise entre la Sentra et la petite citadine, elle annonce un prix de base trop chère. Elle est un peu plus spacieuse et offre des accessoires plus relevés, mais malgré tous ces atouts, elle peine à se tailler une place de choix. Au final, il y a une sous-compacte de trop. 

Pour 2018, elle reçoit des retouches d’ordre esthétique, une nouvelle boîte automatique, des nouvelles roues et des couleurs plus éclatantes.Mais elle est équipée du même groupe motopropulseur que la Micra. Soit le moteur quatre cylindres de 1,6 litre pour 109 chevaux en puissance. C’est parfait pour une petite voiture, mais elle aurait mérité un peu mieux pour la démarquer de la Micra. Elle peut également s’équiper d’une boîte manuelle à cinq rapports. 

Pour le style, les responsables de Nissan ont travaillé sur son apparence pour lui conférer une allure plus sportive. Le nez porte fièrement l’identification en V, la signature de Nissan maintenant. Les phares profilés viennent ajouter cette touche plus moderne. L’habitacle est réalisé avec soin. Et c’est surtout l’espace qui surprend. Elle est la plus spacieuse de sa catégorie. Même le coffre profite de cette caractéristique. Plus de 532 litres en volume de chargement avant de rabattre le dossier de la banquette arrière.

La Versa Note est une excellente sous-compacte. Mais sa concurrence vient de la maison avec la Micra. De plus, il ne faut qu’un pas pour sauter dans une Sentra.

Pour :

  • Spacieuse
  • Boîte CVT plus agréable
  • Silhouette réussie

Contre :

  • Piètres performances
  • Direction imprécise
  • Dispendieuse

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Nissan Versa Note : La concurrence de la maison

La Versa Note s’est refait une beauté il y a peu de temps. Il fallait bien lui redonner un second souffle pour la maintenir en position honorable sur le marché. Le segment des sous-compactes n’est pas à son mieux depuis deux ans. Les ventes stagnent. Même que dans certaines régions du globe, elles sont en baisse.

Et comme si ce n’était pas suffisant, l’arrivée de la petite Micra lui a porté un dur coup. Prise entre la Sentra et la petite citadine, elle annonce un prix de base trop chère. Elle est un peu plus spacieuse et offre des accessoires plus relevés, mais malgré tous ces atouts, elle peine à se tailler une place de choix. Au final, il y a une sous-compacte de trop. 

Pour 2018, elle reçoit des retouches d’ordre esthétique, une nouvelle boîte automatique, des nouvelles roues et des couleurs plus éclatantes.Mais elle est équipée du même groupe motopropulseur que la Micra. Soit le moteur quatre cylindres de 1,6 litre pour 109 chevaux en puissance. C’est parfait pour une petite voiture, mais elle aurait mérité un peu mieux pour la démarquer de la Micra. Elle peut également s’équiper d’une boîte manuelle à cinq rapports. 

Pour le style, les responsables de Nissan ont travaillé sur son apparence pour lui conférer une allure plus sportive. Le nez porte fièrement l’identification en V, la signature de Nissan maintenant. Les phares profilés viennent ajouter cette touche plus moderne. L’habitacle est réalisé avec soin. Et c’est surtout l’espace qui surprend. Elle est la plus spacieuse de sa catégorie. Même le coffre profite de cette caractéristique. Plus de 532 litres en volume de chargement avant de rabattre le dossier de la banquette arrière.

La Versa Note est une excellente sous-compacte. Mais sa concurrence vient de la maison avec la Micra. De plus, il ne faut qu’un pas pour sauter dans une Sentra.

Pour :

  • Spacieuse
  • Boîte CVT plus agréable
  • Silhouette réussie

Contre :

  • Piètres performances
  • Direction imprécise
  • Dispendieuse

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Les véhicules discontinués par GM : un beau risque ?

General Motors a annoncé il y a quelques mois la fermeture de plusieurs usines, la mise à pied au fil des mois d’environ 10 000 travailleurs et la cessation de production des modèles suivants :Buick LaCrosse, Chevrolet Impala, Cadillac CT6, Chevrolet Volt ainsi que la Chevrolet Cruze.

Il faut préciser que ce dernier modèle ne sera plus assemblé aux États-Unis, mais dans une usine mexicaine pour d’autres marchés que ceux d’Amérique du Nord.

Cette décision signifie que tous ces modèles seront probablement vendus à rabais afin d’éliminer les inventaires et d’inciter les gens à se procurer un véhicule qui ne sera pas suivi d’un modèle de remplacement.

Plusieurs s’interrogent quant à savoir si le jeu en vaut la chandelle. En tout premier lieu, il est certain que le rabais dont on profitera à l’achat viendra réduire sensiblement le prix de revente lorsque vous devrez vous débarrasser de votre achat. Et la perte sera probablement un peu plus importante enfin de possession que lorsque vous revendez un modèle qui demeure sur le marché.

En plus, il y a l’inquiétude de pouvoir continuer à effectuer entretien et réparation puisqu’en théorie il ne devrait plus y avoir de pièces de rechange et même de produits d’entretien. Cette inquiétude n’a pas cours puisque les constructeurs sont tenus de tenir les pièces de rechange et les produits d’entretien de véhicules pendant plusieurs années. Il ne faut pas oublier également que les concessionnaires de ces marques sont toujours en activité et en mesure d’effectuer entretien et réparation au fil des années.

Il faut également souligner que plusieurs véhicules produits par General Motors partagent plusieurs composantes similaires. Souvent, les accessoires du moteur par exemple sont propres à ce moteur et non pas à une marque. Donc si vous avez un moteur V6 de 3,6 litres dans un Chevrolet Impala, il y a de fortes chances que le démarreur se retrouve sur plusieurs moteurs identiques utilisés dans d’autres modèles, dont plusieurs seront produits pendant plusieurs années.

Une intrigante exception!

La plupart de ces modèles sont abandonnés en raison de leur popularité mitigée. Par exemple, le Buick LaCrosse ainsi que le Chevrolet Impala sont des berlines pleine grandeur assurant une tenue de route rassurante, un habitacle spacieux et un agrément de conduite légèrement supérieur à la moyenne. Cependant, leur popularité décroissante s’explique en partie par la désaffection des acheteurs pour ce type de voitures au profit des VUS.

 

Par contre, ce sont des véhicules modernes dont le prix de vente sera théoriquement plus bas. Leurs qualités devraient inciter certaines personnes à les mettre sur leur liste d’achat, si aubaine il y a.

Quant à la Cadillac CT6, malgré le fait que la toute nouvelle version V a été dévoilée il y a environ un an, elle sera tout simplement remplacée par la nouvelle CT5 dont les caractéristiques répondent davantage aux tendances actuelles du marché.

Pour sa part, la Cruze est une berline compacte à quatre ou cinq portes proposant même un moteur diesel. Malgré d’incontournables qualités et plusieurs titres de « voiture de l’année » un peu partout sur la planète, sa popularité n’a jamais répondu aux attentes du constructeur. Mal-aimée aux États-Unis et au Canada, sa production dans une usine mexicaine ciblera les autres marchés de la planète. Même s’il s’agit d’une perle rare, une Cruze cinq portes à moteur diesel est un véhicule fort intéressant qui devrait attirer les amateurs du genre.

Cependant, la voiture la plus désirable du lot est la Volt. En tout premier lieu, cette berline cinq portes hybride rechargeable a connu plusieurs améliorations pour 2019, la rendant encore plus agréable. On a par la même occasion augmenté son rayon d’action en mode électrique et la recharge de la batterie s’effectue plus rapidement. Sans oublier une expérience de conduite relevée. D’ailleurs, il s’agit de l’une des voitures qui obtient l’une des plus hautes cotes de satisfaction de la clientèle de l’industrie.

En toute logique, elle devrait continuer d’être fabriquée. Pour des raisons plus ou moins mystérieuses, elle nous quitte. Pourtant, ceux qui vont se procurer les modèles encore en stock feront une excellente affaire et se retrouveront au volant d’une excellente voiture.

Place aux voitures électriques

Tous ces changements et fermetures d’usines ont pour but d’accumuler des réserves financières pour permettre à ce constructeur de consacrer davantage de ressources au développement de voitures électriques et leur fabrication. D’ailleurs, il faut souligner un premier geste en ce sens, puisque GM a annoncé un investissement de plus de 300$ millions à son usine de Orion dans le Michigan afin d’augmenter sa capacité de production. On y produit déjà les Bolt 100 % électriques.

Reste à savoir maintenant ce que nous réserve l’avenir au chapitre de l’orientation en fonction des voitures électriques chez ce constructeur.

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Chevrolet Equinox : Un diesel en hiver !

Il y a environ deux ans maintenant, Chevrolet remplaçait l’Equinox, son VUS intermédiaire, par un modèle complètement redessiné et transformé sur le plan technique. On y retrouvait la toute nouvelle plate-forme Delta dont plusieurs composantes en aluminium ont permis de réduire le poids de 180 kg.

De plus, l’empattement a été raccourci de 13,2 cm tandis que la longueur totale a été réduite de 12 cm.

Par la même occasion, le moteur V6 a disparu, tandis qu’un trio de nouveaux moteurs quatre cylindres s’offrait aux acheteurs potentiels. Les trois sont turbocompressés.

Le premier est le moteur de base, et sa cylindrée est de 1,5 litre, sa puissance de 170 chevaux. Il est à peine adéquat. Par contre, ceux qui recherchent plus de puissance et de meilleures performances opteront pour le 2,0 litres de 252 chevaux. Jusque-là, tout est dans la norme de la catégorie.

Cependant, on retrouve également un moteur diesel 1,6 litre de 136 chevaux et 236 livres pieds de couple, le seul de ce type à être proposé dans la catégorie. Contrairement au moteur 2,0 litres qui bénéficie d’une boîte automatique à neuf rapports, il est associé à une boîte automatique à six rapports, tout comme le moteur de 1,5 litre.

Compte tenu de la réputation des moteurs diesels à ne pas toujours démarrer par temps froid, notre essai s’est déroulé en plein hiver et alors que le thermomètre affichait souvent une température inférieure à -23C. Des conditions idéales pour vérifier de quoi retournait ce moteur en hiver.

Élégance discrète

Alors que plusieurs produits concurrents dans cette catégorie tentent d’épater les acheteurs avec des artifices visuels qui deviennent désuets après quelques mois seulement, les stylistes de Chevrolet ont décidé de jouer la carte de la silhouette épurée et classique. C’est élégant et on peut parier qu’au fil des années, l’Equinox saura conserver une allure qui se fera apprécier.

À l’avant, on retrouve la présentation adoptée pour presque tous les modèles de cette marque avec une très étroite grille de calandre au centre de laquelle trône l’écusson Chevrolet et superpose un grillage plus imposant. Détail à souligner, ce modèle est doté de volets avant, sous le grillage,qui se referment selon les circonstances afin d’optimiser l’aérodynamique du véhicule. On retrouve la même sobriété à l’arrière et ce serait trop triste sans la présence de cette bande chromée qui traverse le pare-chocs de part en part.

Les passages des roues sont légèrement bombés tandis que les parois latérales sont dépouillées de tout artifice à part un léger renflement en leur partie inférieure.

La plupart des critiques se veulent assez conciliantes pour la silhouette que l’on juge correcte et de bon ton. La présentation de la planche de bord ne prête pas tellement à des critiques quant à la disposition des commandes qui sont à la portée de la main tandis que l’écran associé au système d’info divertissement MyLink est intuitif et simple d’opération. Il faut souligner que les systèmes Apple Car Play et Android Auto sont de série.

Toujours parmi les éléments positifs, les dossiers arrière se rabattent afin d’obtenir un plancher plat. Dans le cadre de certains essais, on a critiqué la texture du tissu qui recouvrait les sièges. En ce qui me concerne, la sellerie était de cuir et ne se prêtait à aucun commentaire négatif. Toutefois, même si la planche de bord est recouverte de plastique souple, sa texture le fait paraître bon marché aux yeux de certains. Personnellement, cela ne m’a nullement dérangé.

Le diesel et le froid sibérien

Il est vrai qu’à une certaine époque, les moteurs diesels refusaient souvent de démarrer par temps très froid. Il fallait souvent posséder un chauffe moteur et espérer que les bougies de préchauffage fassent leur travail.

De nos jours, il s’agit de craintes fondées sur le passé, puisque la majorité des moteurs de cette catégorie ne sont plus allergiques au froid. Il suffit d’attendre que le témoin indiquant que les bougies de préchauffage ont fait le travail pour lancer le moteur. Par contre, notre véhicule d’essai était doté du démarrage par bouton-poussoir et il n’était pas possible d’attendre que le témoin des bougies incandescentes s’éteigne pour lancer manuellement le moteur. En fait, on a développé un système automatisé qui allume ces bougies dès qu’on appuie sur le bouton-poussoir et le moteur est lancé automatiquement une fois les bougies éteintes. Cela fonctionne à merveille et on n’avait besoin que d’une ou deux secondes avant que le moteur soit lancé.

Et il faut préciser, du moins c’est mon avis, que la sonorité de ce moteur n’était presque pas plus bruyante à fois que celle d’un moteur à essence. On a bien encapsulé la motorisation.

Aucun irritant majeur

Pour résumer le comportement général de l’Equinox, il suffit de dire qu’il ne fait rien de mal sans nécessairement nous emballer par ses prestations aussi bien en accélération qu’au chapitre de la conduite. Peu importe les circonstances, rien ne semble intimider ce VUS. Par contre, la plupart de ses caractéristiques ne sont pas au-dessus du lot, mais dans la moyenne. La suspension s’est révélée passablement confortable malgré des routes en fort mauvais état, tandis que la direction plaira à ceux et celles qui ne recherchent pas des sensations trop directes.

Somme toute, les personnes qui vont se procurer l’Equinox ne seront pas irritées par une présentation intérieure trop excentrique, une conduite un peu trop pointue à leur goût ou encore un comportement routier décevant. Au fil des années, ils vont se fier à ce véhicule en tout temps et en toutes saisons.

Et s’il faut s’interroger quant à la pertinence d’un moteur diesel, il faut savoir que cette motorisation en fait l’un des plus économiques en carburant avec la Toyota Rav4 Hybride. La moyenne observée en hiver et par temps très froid a été de 8,1 l/100 km. Par contre, le prix d’achat d’un véhicule diesel est plus élevé tout comme son entretien.

L’Equinox, malgré certaines déficiences au chapitre des matériaux, fait toujours partie du premier tiers de sa catégorie. Quant au moteur diesel, il devrait intéresser les amateurs de ce type de motorisation. Pour les autres, le 2,0 litres turbo représente le meilleur choix avec ses 252 chevaux.

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Nissan Titan : Pas facile le monde du camion!

La première tentative de Nissan pour se présenter dans le monde fermé des camionnettes pleine grandeur n’a pas très bien fonctionné.

Il faut dire que la chasse gardée des trois grands Américains est gage de l’expérience acquise au fil des décennies.

Cette deuxième cuvée du Titan est nettement mieux. Mais les directeurs de la mise en marché ont misé encore gros avec la version XD qui se situe à mi-chemin entre les camionnettes d’entrée et les versions plus musclées adaptées pour le travail plus dur. Il semble que le pari n’est pas encore gagné. Les versions sont tout de même nombreuses comme deux longueurs de boîte et même une version d’entrée avec cabine simple.

Dès son lancement, certains collègues ont découvert certaines similitudes avec le Ford F-150. Après tout ce temps, je n’y vois aucun air de famille avec la camionnette américaine. Le Titan a son style bien à lui. Même de face, il devient intimidant avec sa grande grille et son parebrise réduit en hauteur.

 

À l’intérieur, la présentation est dans le ton du segment. Surtout la version Platinum Reserve qui affiche le luxe des berlines de haut niveau. Nous aurions cependant apprécié un écran multimédia de plus grand format.

Pour ce qui est de la motorisation, le Titan 2018 sera proposé avec le moteur V6. Bonne nouvelle pour les travailleurs qui n’ont pas besoin de puissance. Car le V8 de 5,6 à essence est glouton comme pas un. De l’autre côté, vous pouvez opter pour le V8 de 5.0 litres turbodiesel. Par expérience, il est pas mal moins gourmand. Surtout si vous remorquez de lourdes charges. Le V8 atmosphérique est couplé à une boîte sept rapports tandis que le moteur Cummins est agencé à une boîte six rapports.

Le Nissan Titan se taille une place de choix tout doucement. Mais les ingénieurs devront travailler sur des moteurs à essence plus modernes et surtout moins gourmands. De plus, il faudra réduire le poids total du Titan.

Pour :

  • Moteur diesel
  • Robuste
  • Spacieux

Contre :

  • Moteur V8 gourmand
  • Version haut de gamme dispendieuse
  • Poids élevé

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Pagani Huayra : un vaisseau spatial sur quatre roues

Je ne veux vraiment pas vous rendre jaloux, mais j’ai eu le privilège d’essayer la version coupée de la Pagani sur le circuit d’Estoril en Espagne. Après un tour seulement, j’étais subjugué devant autant de puissance.

Cette voiture n’est pas une voiture! C’est un vaisseau spatial sur quatre roues.

Et ce n’est pas tout. Le maître était aussi sur place. Horacio Pagani lui-même était là pour nous parler de sa passion pour les belles voitures. Quelle expérience inoubliable!

Mais revenons sur terre, si on peut et parlons de cette oeuvre magistrale qu’est la Huayra. Pour ajouter au rêve, cette Pagani se décline en cabriolet cette année. D’accord, ce n’est pas une aubaine, mais pourtant, son illustre concepteur pense le contraire, cette déclinaison de la bête coûte plus de 2,4 millions de dollars. Un véritable cadeau!

 

Les concepteurs et la petite troupe d’ingénieurs ont réussi là où tout spécialiste aurait dit le contraire. D’habitude, les constructeurs automobiles nous offrent une déclinaison d’un coupé en version cabriolet qui affiche un poids supérieur. Eh bien, ce n’est pas le cas de la Pagani. La version roadster affiche un poids inférieur. Pourtant, la Huayra ne pèse que 1350 kilos pour 1100 chevaux en puissance. Faites le calcul et vous laisserez votre toupet à la maison.

La version décapotable façon Targa affiche un poids plume de 1280 kilos. Ouf! Je ne pense qu’aux 3 secondes pour atteindre le chiffre magique des 100 km/h. Un simple clin d’oeil et vous voilà dans la circulation. Et n’oubliez pas de relaxer votre pied droit, car avec la Huayra, les 200 km/h sont atteints en deux clins d’oeil.

Cette voiture de rêve aura passé à l’histoire, à moins qu’elle ait d’autres successeurs. Seule l’histoire nous dira si ce génie et passionné de voiture continuera de nous faire rêver. Alors, si vous voyez une Pagani sur la route, je vous en pris, prenez une photo pour les archives.

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Mazda CX-3, celui qui a tout déclenché

Certains diront que c’est le petit Chevrolet Trax qui a lancé le bal des utilitaires sous-compactes. Pourtant, c’est le petit CX-3 de Mazda qui a vraiment lancé cette concurrence vers la concurrence. Depuis, une multitude de nouveaux utilitaires du genre sont apparus sur le marché.

Honda a lancé son HR-V tandis que Nissan est apparu avec le Qashqai. Mais le CX-3 continue sa carrière sans changement cette année. Il n’en a pas besoin pour l’instant. Mais la concurrence va pousser les ingénieurs et stylistes vers une autre génération avant longtemps. Les ventes vont dicter le tout.

 

Le CX-3 offre une silhouette jolie comme tout. Sa partie avant très verticale, mais tout de même effilée contraste avec sa partie arrière très ramassée et son hayon incliné. Les stylistes de Mazda savent y faire. Le style Kodo se porte aussi bien sur les petits utilitaires que sur les grandes berlines comme la Mazda 6. Son habitacle est aussi aménagé avec soin. Les matériaux offrent un beau coup d’?il et la sobriété est toujours de mise pour la présentation. Sobre, mais moderne.

Évidemment, le format réduit du CX-3 oblige quelques sacrifices. Comme le coffre qui se limite à 452 litres en volume de chargement. Les places arrière sont également réduites. Le dégagement pour les jambes et la tête n’est pas des plus généreux. Mais c’est le même phénomène pour une sous-compacte dont il tire sa structure.

Un seul moteur est proposé pour le CX-3. Le moteur quatre cylindres de 2,0 litres offre 146 chevaux et 146 lb-pi de couple. Ce n’est pas la haute performance, mais disons que c’est suffisant pour ce petit utilitaire. Rugueux au départ, il offre une belle douceur en vitesse de croisière.

Encore une fois, le CX-3 offre une conduite dynamique pour le plaisir de son conducteur. De plus, en ville il est maniable à souhait.

Pour :

  • Suspension bien adaptée
  • Silhouette jolie
  • Conduite dynamique

Contre :

  • Places arrière
  • Volume de chargement (banquette relevée)
  • Insonorisation