Comme la boxe, le marché des camionnettes pleine grandeur est devenu une suite de revanches entre les trois principaux constructeurs dominants.
Si Ford occupe toujours la première marche du podium dans le domaine, la lutte est féroce entre FCA et GM. Si vous n’avez pas vu un reportage ou de la publicité sur les nouveaux Silverado et Sierra de GM, c’est que vous étiez partis pour la lune.
Tout dernièrement, les versions HD de ces derniers se sont pointé le nez au salon de Chicago.
Au chapitre des ventes, le RAM fait bonne figure et procure une bonne part des profits de FCA avec ses 700 000 unités vendues chez nos voisins du Sud et environ 100 000 au Canada. Il se loge tout juste derrière la Série F de Ford avec ses 126 000 véhicules vendus l’an dernier. C’est maintenant le temps de nous offrir la nouvelle génération du RAM sous ses habits de travail.
Il en impose
Si les RAM 1500 portent une partie avant plus fine et moins imposante que la génération qui le précède, les versions 2500 et 3500 reprennent cette grille plus intimidante. Cette partie s’entoure de phares de grand format renfermant les toutes dernières technologies en la matière.
Pour ce qui est du reste de la carrosserie, l’ensemble demeure inchangé par rapport aux modèles 2018. L’aluminium est mis à contribution pour une diminution de poids total qui avoisine les 65 kg. Le capot et certains éléments de structure sont réalisés en aluminium entre autres.
Une fois monté à bord, vous découvrirez le plus bel intérieur de la catégorie. Particulièrement dans les versions haut de gamme avec une abondance de cuirs et de bois. Les versions plus étoffées portent un écran multimédia de 12 pouces qui peut diviser son affichage en deux écrans.
Pour ce qui est du rangement, il est encore une fois un champion à ce chapitre. La console centrale offre un volume de rangement de 250 litres. C’est presque qu’autant que le volume du coffre de la Porsche 911 (258 L).
Le chiffre 1000
Sur le plan de la motorisation, le moteur V8 de 6,4 litres est toujours au rendez-vous. Il s’installe d’entrée de jeu. Il propose plus de 410 chevaux en puissance et 429 lb-pi de couple. La boîte de vitesse à huit rapports complète l’ensemble.
Mais le moteur Diesel est mieux approprié pour ces monstres de la route. Le moteur six cylindres turbo diesel Cummins de 6,7 litres s’installe sous deux plages de puissance et de couple. Le premier dispose de 370 chevaux et de 850 lb-pi de couple. Vous devrez débourser presque 10 000 $ de plus pour en profiter. Mais une fois cette étape franchie, je vous suggère d’ajouter 2500 $ de plus pour savourer le même moteur, mais avec une puissance de 400 chevaux et, tenez-vous bien, de 1000 lb-pi de couple. Dans les deux cas, la boîte Aisin à six rapports est de série.
Nous avons essayé cette dernière déclinaison sans charge et je peux vous confirmer des accélérations assez probantes merci! Vous pourrez ainsi remorquer une charge de 35 100 lb tandis que la capacité de charge s’élève à 7 680 lb.
Nombreuses versions
Le RAM 2500 et 3500 2019 se décline sous de multiples versions. D’abord, vous pourrez porter votre choix entre les versions Tradesman, Big Horn, Power Wagon, Laramie, Long Horn ou Limited. Vous avez également la possibilité d’avoir la cabine simple, cabine double ou Mega Cab. Les boîtes de chargement sont de 6 ou 8 pieds. Notez cependant que la boîte de 8 pieds n’est pas offerte avec les versions Mega Cab.
Évidemment, tous ces avantages au chapitre de l’aménagement et de la puissance ont un prix. Le modèle de base Tradesman 2500 annonce un prix d’entrée de 50 495 $. Mais si vous laissez aller votre amour du luxe, une version Limited 3500 avec roues double et 4×4 pourrait vous commander une facture avoisinant les 110 000 $.
Jaguar I-PACE, « Car of the year »
Le Salon de Genève, c’est bien plus que des dévoilements et des présentations innovatrices. C’est aussi l’occasion de décerner, en marge de ce salon, le « CAR OF THE YEAR », version européenne de la « voiture de l’année » dont on vous avait présenté les finalistes il y a quelques semaines ici à Derrière le Volant.
Ce qui est reconnu dans le monde entier comme le prix de la voiture de l’année a été mis en place pour éviter toute confusion entre les comparaisons de voitures de référence conduites par des magazines et des journaux de divers pays. En 1963, Fred van der Vlugt, alors rédacteur en chef du magazine automobile néerlandais Auto Visie, estimait que la combinaison des ressources produirait un résultat plus crédible qui attirerait une publicité plus large.
Van der Vlugt a contacté 26 testeurs de voitures professionnels, provenant de neuf pays différents, pour former un jury d’experts de la voiture de l’année. La formule reste la même aujourd’hui, 50 ans après, mais implique maintenant 60 membres du jury représentant 23 pays.
La particularité de ce prix est qu’il est unique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de catégories. Ce n’est qu’un modèle qui est voté «?voiture de l’année?» parmi des berlines, VUS et autres modèles.
Parmi les finalistes, il y avait des voitures exclusivement européennes, mais aussi quelques modelés que nous retrouvons de ce côté de l’Atlantique.
Voici donc, à nouveau, les voitures qui se sont qualifiées pour la finale :
- Renault Alpine A110
- Citroën C5 Aircross
- Ford Focus
- Jaguar I-Pace
- Kia Ceed
- Mercedes-Benz A-Class
- Peugeot 508
Et le grand gagnant est… le Jaguar I-Pace!