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Top 10 – Les plus élégants emblèmes automobiles

Pour le grand public, l’emblème d’une marque automobile n’est qu’un moyen comme un autre d’identifier les voitures produites par ce constructeur. Certains sont plus élégants que d’autres, mais dans l’ensemble, ce n’est pour plusieurs qu’une identification pour notre porte-clés.

En contrepartie, pour les mordus de l’automobile sous toutes ses formes, l’emblème ou l’écusson d’une grande marque est un élément de première importance. En effet, pour ces personnes, il s’agit littéralement d’une ?uvre d’art mettant en vedette les origines de ces voitures en plus d’être une ?uvre esthétique digne de mention.

Nous n’avons pas l’intention de vous dicter quels sont les emblèmes que vous devez admirer, mais nous nous sommes amusés à réaliser un «Top 10 » des emblèmes associés à une marque automobile. Il s’agit d’une sélection esthétique et ce classement n’a rien à voir avec la qualité et les performances des voitures placées sous ces bannières.

Voici donc cette sélection :

10- Cadillac

Au fil des années, du moins au cours des 30 dernières années, l’écusson Cadillac a connu peu de changements si ce n’est qu’une révision des barres transversales et l’abandon des petits canards qui figuraient auparavant. C’est classique et bien réussi.

9- Volkswagen

Ce n’est pas l’emblème le plus spectaculaire, mais certainement l’un des plus stylisés. Les lettres se sont épaissies au fil des années, mais on a toujours conservé ces deux lettres enchâssées l’une dans l’autre. Un véritable classique.

8- Audi

Difficile de faire plus simple et plus classique tout en respectant les origines de la marque. Les anneaux entrelacés représentent les quatre marques regroupées sous la bannière Auto-Union dans les années 30. Ces marques sont : Audi, Horsh, DKW et Wanderer.

7- Mazda

Cette marque met beaucoup d’emphase sur le style de ses véhicules et il était donc important que l’écusson Mazda soit à la fois dynamique et sophistiqué. Les ailes stylisées représentent un envol vers l’excellence. Même si cet écusson est relativement nouveau, il possède un style classique.

6- Renault

Cette marque fait appel à une forme inspirée de celle du diamant et elle a été utilisée avec plusieurs variantes depuis 1906. Au cours des dernières années, on a conservé la forme originale, mais modifié les textures et accentué les angles afin que cet écusson soit plus visible.

5- BMW

Cet emblème est sans doute le plus classique de tous, car il n’a presque pas évolué depuis les débuts de la marque. Il représente une hélice en mouvement vue de face puisque cette entreprise a débuté initialement dans la construction de carburateurs d’avion pouvant être performants en altitude. Les couleurs blanches et bleues sont celles de la Bavière, lieu de fondation et d’opération de la marque, même de nos jours. C’est classique et élégant.

4- Chevrolet

Le n?ud papillon de cette marque est parmi les plus connus de la planète. Il a connu plusieurs modifications au chapitre de la présentation et de sa couleur, mais on a toujours conservé la forme originale qui, selon la légende, est inspirée de motifs d’une tapisserie d’hôtel. Il est parfois rouge pour les véhicules sportifs et noir pour les utilitaires.

3- Ford

Plus on s’approche du premier rang, plus on retrouve des emblèmes qui ont peu varié depuis leurs origines. Cet ovale bleu affichant en son centre la signature de Henry Ford est un incontournable et reconnu partout sur la planète. Contrairement à la division Lincoln, on n’a jamais été obligé d’y apporter des modifications d’importance.

2- Porsche

C’est le classique des classiques. Cet écusson est d’une présentation ultra classique en raison des éléments qui ont servi à sa conception. En effet, on a fait appel à l’emblème de la ville de Stuttgart, soit un cheval cabré, intégré dans le blason d’un ancien état d’Allemagne de l’Ouest : le Wurtemberg.

1- Alfa Romeo

Sa première place est facile à expliquer. En tout premier lieu, il est d’une élégance incontestable et en plus il intègre des éléments historiques associés à la ville de Milan. En effet, la croix rouge sur fond blanc identifie la ville de Milan. Quant au serpent de droite, il fait partie du blason de la famille des Visconti. Et si au fil des années, il semble cracher du feu comme un dragon, cet animal dans le dessin original avalait un être humain?!

Mentions honorables

Compte tenu de la qualité générale des emblèmes utilisés par les constructeurs automobiles, ce n’est pas une sinécure d’en choisir une dizaine. Plusieurs logos de grande qualité ont dû être laissés pour contre, notamment celui de la défunte marque Saturn, le lion de la marque Peugeot, la légendaire marque Jaguar et son félin bondissant sans oublier bien entendu l’incontournable Ferrari et son cheval cabré. Et il fait également inclure le trident Maserati.

Comme vous pouvez le constater, il y avait plusieurs éléments des qualités. Et je m’en voudrais d’oublier Lexus qui a su styliser la lettre «?L?» de belle façon tandis que l’emblème de la marque Genesis est classique et élégant à défaut d’être original.

À mon avis, l’écusson le moins intéressant sur le plan esthétique est celui de Hyundai alors que la lettre «?H?» est inclinée comme si elle allait s’écraser. On a beau souligner qu’elle représente la vitesse et le mouvement vers l’avant, c’est plutôt faible comme explication.

Hors catégorie

Ce n’est pas pour me défiler, mais vous avez sans doute remarqué que trois des emblèmes de prestige ne font pas partie de notre sélection. Il ne s’agit pas d’un oubli, mais c’est volontaire en raison du prestige de ces marques qui sont hors catégorie pratiquement à tous points de vue. Celles-ci sont Mercedes-Benz, Rolls Royce et Bentley.

L’étoile-d’argent est sans aucun doute l’écusson automobile le plus connu et le plus respecté sur la planète. Les trois pointes de l’étoile représentent la terre, l’air et l’eau, les trois éléments qui devaient servir à l’utilisation des produits de la marque. Quant au mot Mercedes, il est le prénom de la fille d’un client important au début du siècle dernier et qui voulait que l’on baptise la voiture du nom de sa fille : Mercedes.

Quant à Rolls-Royce et Bentley, leurs emblèmes proposent les initiales stylisées des noms de famille des fondateurs de ces marques respectives : Henry Royce, Charles Rolls et Walter Bentley.

Curieusement, Toyota, la marque la plus populaire sur la planète propose un emblème fort critiqué. Ses détracteurs parlent d’un logo qui ressemble à un chapeau de cowboy?!!! Cela n’a certainement pas nui à la popularité de la marque.

À vous maintenant de dresser votre liste!

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Infiniti QX50 : Technologie innovatrice, conduite conventionnelle

Parmi les modèles 2019 dévoilés au cours des derniers mois, l’un des nouveaux arrivants qui a suscité le plus d’intérêt est sans aucun doute l’Infinity QX50 entièrement renouvelé qui proposait en plus une technologie fort innovatrice au chapitre du moteur.

Tout était nouveau, des pneus jusqu’au toit.

Pourtant, lorsqu’on fait le décompte des honneurs décernés pour les modèles 2019, cette élégante japonaise n’a pas récolté beaucoup d’accessits, contrairement à ses concurrents directs, le Jaguar i-Pace ou encore l’Acura RDX.

On peut s’interroger sur cette disette compte tenu du dossier impressionnant, du moins en théorie, de ce modèle. En effet, on pourrait s’attendre à ce que son moteur à compression variable, le seul dans l’industrie, le propulse à l’avant-plan.

Malheureusement, si on prend pour exemple le classement de l’« Utilitaire nord-américain de l’année », le QX50 était en lice, mais il a été dépassé en tant que finaliste par l’Acura RDX, le Hyundai Kona et le Jaguar i-Pace.

Cependant, un essai de plusieurs jours de ce modèle m’a permis en quelque sorte de découvrir pourquoi il n’a pas accédé aux premières places en dépit de ses indéniables qualités.

La technologie d’abord

Sur le plan technique, la nouvelle plate-forme est plus rigide d’environ 30 %, mais cela ne la démarque pas nécessairement des modèles concurrents. Par contre, son moteur quatre cylindres 2,0 litres turbo compressé est unique en son genre. Chez Nissan et Infinity, on souligne qu’il est le fruit de 20 ans de recherche et de développement. Quel est le principal avantage du taux de compression variable ? Il permet tout simplement une bonne économie d’essence lorsqu’on circule à des vitesses régulières et d’intéressantes performances lorsqu’on accélère à fond.

Sans vouloir entrer dans les détails, un ingénieux système de vilebrequin et de bielle articulée permet de pouvoir compter sur un taux de compression pouvant varier de 8 :1 jusqu’à 14 :1. Lorsque le taux de compression est bas, cela permet au turbo de pousser beaucoup d’air dans les cylindres et d’obtenir des performances équivalentes à celles d’un moteur V6. Par contre, lorsque le taux de compression est de 14 : 1, c’est l’économie de carburant qui est avantagée.

Ce quatre cylindres turbo produit 268 chevaux et 280 lb- pi de couple. Il est associé à une boîte automatique à variations continues dotée d’un mode manuel. Et il ne faut pas vous fier aux données techniques des modèles américains à traction puisqu’au Canada, seule la transmission intégrale est offerte.

Pour le reste, la fiche technique est relativement conventionnelle à l’exception peut-être de la direction à assistance électrique de type « drive by Wire ».

Rectitude esthétique

Si on analyse en détail la silhouette de cette nouvelle venue, il est difficile de trouver à redire. Les masses sont équilibrées, on respecte les canons esthétiques en vigueur avec une grille de calandre distinctive encadrée par des feux de route effilée tandis que la section arrière est inclinée vers l’avant afin de dynamiser la silhouette.

Ce n’est certainement pas trop chargé et seules les poignées de portières chromées ainsi qu’une baguette chromée placée sur le pilier D rehausse quelque peu la présentation tout comme les longerons de porte-bagages qui semblent être surtout présent pour l’esthétique que leur utilité. Il faut également noter un renflement en bas de caresses afin de rompre la monotonie des lignes.

Somme toute, c’est élégant, mais ça manque quelque peu de piquant. Si on la compare à la Jaguar i-Pace, la britannique possède un caractère visuel plus agressif.

Le même conservatisme se retrouve dans l’habitacle avec une présentation classique et de bon goût, mais qui nous laisse une fois de plus sur notre appétit. Je sais ! Souvent, c’est un coup de c?ur au premier coup d’?il puis au fil des mois et des années, on se lasse de cette présentation trop agressive. Cette fois, à défaut de nous impressionner au premier coup d’?il, il est fort possible que le QX50 se fasse apprécier davantage au fil du temps.

On retrouve la présence de deux écrans superposés, celui du haut affichant la navigation et celui du bas permettant de gérer les principaux systèmes et l’info divertissement. Détail cocasse, la police de caractère utilisée est différente d’un écran à l’autre.

Parmi les points positifs, il faut souligner le confort des sièges ainsi que les surpiqûres que l’on y retrouve. Les places arrière peuvent être déplacées d’avant arrière sur une distance de 150 millimètres, ce qui permet de modifier la capacité de chargement du coffre. Celle-ci varie de 895 à 1048 litres lorsque les dossiers sont déployés et 1699 litres lorsqu’ils sont abaissés. Il faut également souligner la présence d’un espace de rangement passablement spacieux sous le plancher. Bien entendu, le cache bagages fait partie de l’équipement de série.

Sage comme une image

Si on fait le sommaire à date, ce VUS intermédiaire possède une fiche technique relevée, une silhouette élégante, une finition de qualité supérieure ainsi qu’un habitacle confortable bien que manquant de punch. Sans oublier cette mécanique innovatrice qui remporte bon nombre de prix en fait de technologies avancées.

Pourquoi donc, lors des classements des nouveautés 2019, le QX50 se fait doubler par des modèles concurrents ? La réponse est simple : son exécution est bonne, sa mécanique raffinée, mais pour le reste, les émotions ne font pas partie de l’équation.

Par exemple, il est vrai que le moteur est passablement performant, qu’il permet de boucler le 0?100 km/h en moins de sept secondes et que son comportement routier ne se prête à aucune critique sérieuse. Mais les sensations de conduite sont assez mitigées. Lorsque les gens comparent des véhicules pour les départir, c’est souvent à ce chapitre que la différence effectue.

Bref, ce modèle a l’avantage de proposer une technologie avancée sans pour autant venir interférer à la conduite. Elle permet une légère réduction de carburant, mais pour le reste, ce modèle n’est rien d’autre qu’une Japonaise de luxe bien se comportant sagement et efficacement. Il lui manque ce petit quelque chose qui pourrait la différencier et l’avantager.

Par contre, c’est le type de véhicule que l’on peut acheter sans inquiétude et qui saura livrer la marchandise au fil des kilomètres, des mois et des années. Il ne vous enthousiasmera probablement pas, vous allez vite oublier le caractère innovateur du moteur pour rouler sans ennui et sans émotion au fil des années. Et heureusement pour la marque, la majorité des acheteurs font leur choix en se basant sur ces critères.

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Nissan Juke 2018 : La petite grenouille

Mignon comme toute cette comparaison. Saluons l’originalité de petit utilitaire qui détonne de tout le parc automobile. Lors de son lancement, nous avions eu tout un choc. Certains le trouvent joli, d’autres pas du tout. Ce qui est certain, c’est qu’il ne laisse personne indifférent. Mais attention! La rumeur l’envoie tout droit au musée sous peu.

Déjà huit ans ont passé depuis son lancement. Il a heureusement régné seul tout ce temps. Mais voilà que Toyota a présenté son C-HR. La concurrence se pointe au moment où le Juke pourrait se retirer au profit du nouveau Qashqai qui se veut mieux adapté à la tendance du marché actuel. Car il faut bien le dire, le Juke est vraiment petit. Suffit de s’installer derrière pour comprendre.

Mais il est tellement original. Juste la partie avant mérite notre attention. Les stylistes ont eu l’audace de monter les phares sur la ligne centrale de la partie avant et d’installer les clignotants sur le dessus des ailes. Vraiment unique! Les pourtours d’ailes sont clairement découpés tandis qu’à l’arrière, les feux style boomerang sont installés très haut. Mignon comme tout!

 

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Même originalité dans l’habitacle avec une présentation des plus modernes. En 2017, la version Black Pearl Edition est venue s’ajouter aux versions de base et Nismo. Cette version spéciale toute de noir vêtue voit sa console centrale et ses appuis-bras des portières peintes en blanc perle. Le coup d’?il est réussi.

 

Le Juke s’équipe d’un seul groupe motopropulseur. Le moteur quatre cylindres de 1,6 litre turbo dégage plus de 188 chevaux et 177 lb-pi de couple. Il se joint à soi une boîte manuelle six rapports ou à la fameuse CVT. Vous aurez également le choix entre la version traction seulement ou avec le rouage intégral. Tout est question de prix.

Malheureusement, le Juke voit ses jours comptés. Dommage, car il mettait un peu de couleur sur nos routes. Mais le marché commande sa sortie.

Pour :

  • Bouille sympathique
  • Conduite dynamique
  • Moteur performant

Contre :

  • Places arrière
  • Visibilité arrière
  • Coffre petit

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Nissan Altima : La catégorie stagne

Pas facile de vendre des berlines depuis quelques années.

Le segment se porte bien, mais sans plus, les utilitaires ont pris une place importante dans le coeur des consommateurs. Et c’est au détriment des automobiles traditionnelles.

Même les versions familiales de certains concurrents ont dû abdiquer. L’Altima s’est refait une beauté il y a peu de temps afin de lui offrir un petit air de jeunesse.

Et c’était également pour l’intégrer au sein de la nouvelle image de la marque avec cette grille en V sur laquelle trône en son centre le gros logo Nissan. Les phares renferment également les bandes DEL, signature de la marque.

Elle demeure tout de même moins spectaculaire que la Maxima et pourrait souffrir de la lutte féroce que se livrera Toyota avec sa Camry renouvelée et Honda qui nous présentera une Accord plus moderne.

Sa silhouette discrète pourrait cependant traverser le temps de plus belle façon.

 

Même constat pour l’habitacle qui se veut tout aussi conservateur. La présentation est sans éclat, mais chaque chose est à sa place. Le confort est au rendez-vous avec les fameux sièges zéro gravité. De plus, vos invités profitent d’un bon dégagement autant pour la tête que pour les jambes à l’arrière. Le coffre propose une capacité de chargement de 436 litres ce qui est plus qu’honnête.

Pour ce qui est de la mécanique, vous pourrez opter pour le quatre cylindres de 2,5 litres pour 182 chevaux. La combinaison est correcte, mais ne vous attendez pas à des performances relevées. Pour une douceur accrue et pour des accélérations plus franches, le V6 de 3,5 litres est mieux adapté.  Dans les deux cas, la boîte automatique à rapports continuellement variables (CVT) est la seule offerte.

En résumé, cette berline se veut un bon achat. Elle n’est peut-être pas aguichante, mais elle dispose des atouts importants dans ce segment soit la fiabilité, un choix de moteurs et de l’espace dans l’habitacle.

Pour :

  • Spacieuse
  • Consommation raisonnable
  • Fiabilité

Contre :

  • Style austère
  • Présentation sans éclat
  • Moteur quatre cylindres paresseux

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Terminé le petit roadster de Mercedes-Benz

 La version finale de la SLC, appelée SLK à son lancement en 1996, prendra le chemin du musée dès la fin de cette année. Cette décapotable au toit rigide ne sera pas remplacée au sein de la gamme de Mercedes-Benz. C’est le responsable du département recherche et développement de Mercedes qui en avait glissé un mot au Mondial de Paris en 2018. La SLC n’est pas rentable et les Chinois ont décidé de la bouder.

 

 

Afin de souligner ce départ, la direction de Stuttgart présente la SLC Final Edition. Comme pour jeter un clin d’?il à la première année modèle de la SLK, cette édition de collection portera la couleur jaune Yellowstone. Seules les poignées des portières et les rétroviseurs seront habillés de noir.

Du côté européen, la SLC Final Edition sera proposée avec un choix de quatre motorisations. Entre autres, une version AMG sera disponIble. Il est tout de même curieux de voir disparaître ce joli cabriolet chez Mercedes-Benz pendant que Audi continue avec sa TT et que BMW vient de nous offrir une nouvelle Z4. Dans ce dernier cas, il faut tout de même reconnaître que son développement a été partagé avec Toyota pour le retour de sa Supra.

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Chicago Auto Show : des progrès, mais…

 

 

Pendant des décennies, le Salon de Chicago ou CAS comme on aime l’appeler aux États-Unis était l’événement automobile le plus important avec celui de New York. Puis, dans les années 80, les constructeurs américains ont décidé de faire du Salon de l’auto de Détroit un événement international.

Petit à petit, le prestige de Chicago s’est graduellement effrité au bénéfice de Détroit. Cependant, avec la décision de tenir le Salon automobile de Détroit en juin 2020, c’est une occasion en or pour Chicago de reprendre sa gloire d’antan. Conscients de ce fait, les dirigeants du CAS font l’impossible pour remonter la pente.

C’est dans ce contexte que s’est déroulée la journée de presse à Chicago avec l’espoir que les constructeurs automobiles seraient non seulement présents, mais offriraient d’intéressantes nouveautés. Malheureusement, nous avons eu affaire à une situation que l’on peut qualifier de verre à moitié vide ou de verre à moitié plein selon notre façon de voir les choses.

En effet, il y a eu un progrès notable au chapitre des dévoilements, mais ceux-ci se sont surtout limités à des versions différentes et plus sophistiquées de modèles existants. Les véhicules totalement nouveaux ont été plutôt rares. Si le côté spectaculaire n’était pas là, beaucoup de ces versions améliorées étaient quand même intéressantes. Ce qui n’a pas empêché certains constructeurs de nous proposer d’intéressantes premières.

Les vraies nouveautés

Tout seigneur tout honneur, le CAS est devenu au fil des années un événement mettant surtout l’emphase sur le dévoilement de nouvelles camionnettes. Ce qui était positif dans un sens, mais qui a sans doute découragé d’autres exposants d’y dévoiler de nouvelles voitures et véhicules utilitaires.

Donc, pour respecter la tradition, de nouvelles camionnettes ont été dévoilées. La plus impressionnante, surtout en ce qui concerne la grosseur et la puissance, fut le dévoilement de nouveaux modèles de châssis-cabine Ram dans la catégorie 3500, 4500 et 5500. Pour l’automobiliste moyen, cette annonce n’est pas tellement impressionnante, mais pour l’industrie des véhicules d’utilité, c’est fort important. Avec une capacité de remorquage de plus de 35 000 livres et un moteur diesel Cummins super puissant proposant 1000 livres-pieds de couple, c’est du sérieux.

Pour ne pas se faire damer le pion, Chevrolet a répliqué en dévoilant sa version HD du Silverado. On ne s’est pas contenté de greffer des moteurs plus puissants aux versions 1500 modifiées. La carrosserie est différente, plus agressive et en fait plus intéressante sur le plan visuel que le modèle 1500. Là encore, on parle d’une capacité de remorquage de 35 000 livres. On insiste chez Chevrolet sur la transmission Allison à 10 rapports dont la réputation n’est plus à faire.

Mais on ne s’est pas limité à présenter des camions hors normes. En fait, la seule automobile que l’on peut qualifier de totalement nouvelle est la nouvelle Subaru Legacy. Curieusement, alors que les constructeurs américains délaissent les berlines, les constructeurs japonais continuent à développer de nouveaux modèles. Pour respecter la philosophie de ce constructeur, la silhouette est sobre, élégante et respecte les canons esthétiques en vigueur de nos jours, mais sans jamais trop oser à ce chapitre. L’élément le plus intéressant est l’arrivée sous le capot de nouveau moteur 2,4 litres turbo compressé d’une puissance de 260 chevaux.

Enfin, Range Rover s’est démarqué avec le dévoilement en première nord-américaine de la nouvelle génération de l’Evoque. Sa silhouette est plus moderne et plus sophistiquée tandis que l’aménagement de l’habitacle propose un niveau de luxe très relevé. Détail intéressant, le système de gestion du rouage intégral détecte automatiquement la nature de la chaussée et adopte les réglages qui s’imposent

Nouvelles versions

Si le nombre de primeurs et de nouveaux modèles a été assez limité, Chicago a été la scène de plusieurs dévoilements de versions intéressantes de modèles existants. La palme à ce chapitre revient à la Jetta GLI de Volkswagen. Il s’agit de la Jetta la plus puissante avec son moteur de 228 chevaux, mais elle propose également une suspension arrière indépendante et des amortisseurs plus sophistiqués. Plusieurs signes extérieurs la différencient de la version « régulière » tandis que l’équipement de série est plus complet et l’habitacle plus luxueux. Elle sera sans doute l’une des berlines les plus agréables à conduire de la catégorie.

Difficile d’ignorer les versions 30e anniversaire de la Mazda MX-5. Pour souligner l’événement, Mazda a produit en série limitée de 3000 exemplaires une version commémorative de couleur orange dotée d’une sellerie intérieure avec des surpiqûres de même couleur tandis que les étriers de freins avant et arrière sont également de couleur orange. Les modèles à toit rigide ou souple sont offerts. Au chapitre de la mécanique, aucun changement majeur, sauf la présence d’amortisseurs Bilstein sur la version à boîte manuelle. Mazda Canada dispose de 165 unités, soit une auto par concessionnaire.

Sur une note plus triste, Chrysler a souligné le 35e anniversaire de sa légendaire fourgonnette Autobeaucoup. Cette célébration a été on ne peut plus modeste, se limitant à une triste présentation aux abords de la section Mopar du kiosque corporatif. Une Pacifica arborant un écusson spécial sera commercialisé. Contenu de l’engouement de ce modèle dans les années 80, c’est presque un enterrement.

Par ailleurs, un Jeep Wrangler modifié avec des accessoires Mopar a fortement impressionné.

Parmi les véhicules dotés de modifications esthétiques dignes de mention, il faut souligner le Kia Sportage et le Nissan Qashqai dont la carrosserie a bénéficié de retouches esthétiques.

Chez Toyota par ailleurs, on a dévoilé un trio de versions TRD comprenant le Tacoma, le Rav4 ainsi que le Sequoia. En ce qui concerne le Tacoma, il s’agit d’un modèle 2020 et il bénéficie de plusieurs modifications et améliorations.

Les Allemands : semi-absents

Les constructeurs allemands ont boudé le Salon de l’auto de Détroit sous différents prétextes. À Chicago, certains sont venus et d’autres étaient aux abonnés absents. Porsche et Audi exhibaient tous les modèles de leur gamme. Ce qui signifie que la nouvelle 911 était en vedette tandis que Audi présentait sa nouvelle voiture 100 % électrique en plus de la spectaculaire Q8.

Chez Mercedes-Benz, on a jugé que l’événement de Chicago n’intéressait que les acheteurs de camionnettes, et on a eu droit à un kiosque où toute la gamme des fourgonnettes était exhibée.

Quant à BMW, la marque bavaroise était absente.

L’édition 2019 du CAS propose un certain progrès par rapport à l’événement de l’an dernier aussi bien au chapitre des quelques nouveautés exhibées qu’au nombre de modèles dévoilés. Cependant, ce n’est pas suffisant pour pouvoir se comparer à ce que New York et Los Angeles sont en mesure de faire. Quant à Détroit, reste à savoir ce que donnera cette aventure estivale se qualifiant davantage d’un événement social que d’un salon traditionnel.

Compte tenu de sa position dans le calendrier, de l’ampleur des salles d’exposition et de la volonté de la direction de ce salon de reprendre son titre de plus prestigieux événement du genre en Amérique, l’édition 2020 sera déterminante.

Si les constructeurs de tous les pays y voient une opportunité renouvelée, Chicago prendra du galon. Par contre, si les constructeurs européens entre autres n’apprécient pas tellement de se faire damer le pion par les constructeurs américains comme c’était le cas à Détroit au cours des dernières années, il se peut qu’ils soient relativement tièdes à l’idée investir davantage.

C’est donc un rendez-vous qui sera fort intéressant l’an prochain.

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Lamborghini Miura SV : une véritable oeuvre d’art

Vous connaissez sûrement le grand patron de la FIA, Jean Todt, autrefois le patron de la Scuderia Ferrari pendant la période Michael Shumacher. Ce même Jean Todt est l’heureux propriétaire d’une superbe Lamborghini Miura SV de 1968.

Le département de restauration de Lamborghini, le Polo Storico a mis plus de 13 mois pour remettre cette véritable oeuvre d’art dans son état original. Cette maison spécialisée a le mandat de remettre à neuf des voitures d’époque de Sant’Agata. Elle fournit également la certification et offre les archives de toutes ces voitures.

Cette magnifique Miura est un modèle S à l’origine. Elle fut détruite dans un accident, mais son châssis numéro 3673 a été réutilisé dans la mise en forme d’une Miura SV de 1972. Elle quitta l’Europe pour l’Afrique du Sud, lieu de résidence du propriétaire précédent. Jean Todt en fit l’acquisition et la retourna à l’usine pour une remise en forme.

C’est lors de l’exposition annuelle Rétromobile en France que la direction de Polo Storico l’a dévoilée. Lors de cette exposition, une autre Lamborghini en début de restauration était exposée. Cette Lamborghini 400GT devrait connaître le même traitement dans la prochaine année.

La Lamborghini Miura est probablement l’une des plus belles voitures de l’histoire de l’automobile. Le constructeur en a construit seulement 764 unités entre 1966 et 1973. Équipée d’un superbe V12 et d’une boîte manuelle à 5 rapports, elle atteignait les 100 km/h en moins de 5,3 secondes sous sa robe SV. D’ailleurs, cette version a été produite à seulement 150 exemplaires entre 1971 et 1973.

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Mini Cooper S : belles sensations abordables

Si vous êtes à la recherche d’une voiture relativement abordable qui va vous procurer de belles sensations de conduite, la Mini Cooper 3-portes, 5-portes et cabriolet devrait faire partie de vos choix.

À l’intérieur de la cabine, la disposition du tableau de bord très coloré de la Mini, comprend un indicateur de vitesse, un compte-tours et un niveau de carburant affichés sur des instruments circulaires disposés verticalement. Il y a toujours les interrupteurs à bascule, la marque de commerce de Mini, dans la partie du haut de la console centrale ainsi qu’au bas de celle-ci, y compris un grand levier rouge qui démarre et arrête le moteur. C’est visuellement attrayant mais peut devenir « gadget » à la longue.

La motorisation de la Mini Cooper offre un 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui développe 189 chevaux, une traction avant et une tenue de route des plus sportive tout en gardant un comportement routier en douceur au besoin.

La transmission et les changements de vitesse sont précis et, selon le mode utilisé – il y a le choix de Mid (par défaut), Green ou Sport – la voiture affiche beaucoup de verve, d’autant plus prononcé par le centre de gravité très bas du modèle  S, tout comme son excellente adhérence et direction précise.

En version S et, surtout, la version haute performance John Cooper Works, la Mini est autant une voiture sport économique que fonctionnelle (pour sa taille) à hayon. En fait, c’est une BMW à traction avant sous un autre nom.

Le choix de la 5-portes serait plus logique pour avoir « un peu plus» de place supplémentaire même si les places arrières sont tout de même restreintes pour grandes personnes. Il faudra faire attention aux options puisque le prix peut grimper assez vite mais le plaisir de conduire est très palpable pour ce « go-kart » à 5-portes.

Pour :

  • Conduite très agréable
  • Tableau de bord coloré
  • Style original

Contre :

  • Espace limitée sur la banquette arrière
  • Prix élevé selon les options
  • Fiabilité doit faire ses preuves

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La conduite d’une Porsche Cayenne S 2019 sur la glace

Avec les temps froids et la neige abondante des derniers jours, la mode des utilitaires prend tout son sens. Et chez Porsche l’occasion était belle pour nous offrir l’essai du nouveau Cayenne S et Turbo. Rouler sur les routes sinueuses et enneigées de la région des Laurentides nous a permis de mieux connaître l’utilitaire qui continue d’engranger des tonnes de profits dans les coffres du constructeur de Stuttgart.

Le Porsche Cayenne de nouvelle génération s’offre sous une silhouette très semblable, mais légèrement redéfinie. Il s’installe sur une nouvelle plateforme appelée MLB qui se voit partagée avec les autres membres du groupe de même gabarit comme le Audi Q7 par exemple. Il est un plus long de 8 mm et plus large de 29 mm. Il perd également de la hauteur avec une baisse de 29 mm.

La partie avant se transforme légèrement avec un bouclier mieux intégré et moins imposant. À l’arrière, les feux plus fins se lient entre eux par une fine bande. Le diffuseur et les échappements sont également revus.

À bord. Le dessin du tableau de bord est loin de nous désorienter. Ce qui distingue ce dernier du modèle précédent, c’est la présence d’un écran multimédia grand format de 12,3 pouces. Profitant de l’application tactile, son utilisation est conviviale et surtout empreinte d’une grande rapidité d’exécution. Si vos doigts suffisent pour l’utilisation des applications, ils seront également mis à contribution pour certains accessoires dont les commandes sont passées sur la console centrale. Là encore, les pavés tactiles sont de mise. Comme sur la Panamera.

Les sièges offrent un grand confort et ce n’est pas l’espace qui manque. Le coffre propose un volume de chargement qui avoisine les 770 litres. La qualité d’exécution est irréprochable et réalisée avec des matériaux de grande qualité.

Au chapitre de la motorisation, le V6 biturbo de 2,9 L offre 434 chevaux et 406 lb-pi de couple dans la version S du Cayenne. La version Turbo profite d’un V8 biturbo pour une puissance de 541 chevaux et plus de 568 lb-pi de couple. Dans tous les cas, la boîte automatique Tiptronic à huit rapports est de série. Malgré son poids et son gabarit, cette dernière version peut atteindre les 100 km/h en moins de 4,1 secondes. Cette version plus musclée dispose d’un déflecteur de lunette arrière qui se déploie selon la vitesse atteinte. Mais nul besoin de vous indiquer les 4 modes d’inclinaison puisque la vitesse requise est hors norme.

Sur la route, le Cayenne sous ces deux déclinaisons se comporte comme un vrai utilitaire tout en maintenant l’ADN de la marque de Stuttgart. Les accélérations sont probantes et sans attente. Le freinage est au-dessus de la moyenne tandis que le comportement sportif détonne face à la concurrence.

Évidemment, il faut y mettre le prix. Le Cayenne S 2019 est proposé à un prix de départ de 92 600 $ tandis que la version Turbo vous fait traverser le cap des six chiffres avec un prix de base de 139 700 $. Et je ne vous parle pas ici du catalogue des options qui est toujours aussi bien garni.

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Mercedes-Benz SL 2018 : La grande dame

Elle a passé à l’histoire et assure une présence enviable dans le segment des voitures grand tourisme. Elles sont plutôt rares et la SL s’anoblit d’une riche histoire. Ce n’est pas une sportive, mais une voiture élégante offrant de la puissance et une exclusivité confirmée.

Parmi les rêves de mon papa, la SL trônait avec la Porsche 911. Mais là, je vous parle d’une autre époque. À cette période dans ma petite région du centre de la Mauricie, les SL n’étaient pas rançons. Le détaillant Mercedes du temps avait accepté volontiers de remiser la SL de mon papa dans sa salle de démonstration. C’était une véritable attraction!

Aujourd’hui, le marché a changé et les SL se sont multipliés au rythme de l’augmentation de la population et des revenus. Mais elle est toujours aussi belle. Elle commande un certain respect cette Mercedes. Elle a reçu quelques rafraîchissements l’an dernier et les consommateurs ont bien accueilli ses modifications.

 

Nul besoin d’élaborer sur son habitacle qui se présente en accord avec sa silhouette. Au chapitre de la mécanique, l’évolution de la puissance est constante. Le V6 turbo de 3,0 litres propose plus de 362 chevaux. Le 0-100 s’affiche en un temps de 4,9 secondes. Mais c’est la version de base. L’étape suivante passe par le V8 turbo de 4,7 litres pour une puissance de 449 chevaux. Le 0-100 tombe à 4,3 secondes.

Ne pensez pas que c’est terminé. 

La version 63 AMG propose un V8 turbo de 5,5 litres pour une puissance de 577 chevaux. Mais si votre c?ur tient le coup, gâtez-vous avec  la version ultime, la 65AMG s’équipe d’une superbe V12 turbo de 6,0 litres pour un gargantuesque 621 chevaux.

En espérant que les ventes n’augmentent pas pour une valeur à long terme. Ce qui est certain, la SL est toujours une icône de l’industrie.

Pour :

  • Que d’élégance
  • Finition impeccable
  • Choix de moteurs

Contre :

  • Prix astronomique
  • Poids élevé
  • Entretien onéreux