Le paradoxe entoure la marque Mini.
Si cette petite voiture a fait époque par son format, voilà qu’elle plonge dans la tendance et s’offre une familiale et un utilitaire. Car il faut les appeler ainsi. Ce qui les rend intéressantes, c’est qu’ils n’ont rien perdu de leur agilité malgré le format.
Pour 2018, quelques menus détails au chapitre de l’affichage et des applications sont améliorés. De plus, une version rechargeable de la Countryman s’ajoute au catalogue. Elle dispose d’un moteur quatre cylindres de 1,5 litre associé à un moteur électrique pour une puissance combinée de 224 chevaux. Le couple est aussi élevé, une caractéristique unique aux moteurs électriques. Cette version peut franchir 40 km en mode électrique seulement dans des conditions favorables. Elle utilise la même technologie développée pour certains modèles BMW.
Mais la Clubman et la Countryman profitent également de moteurs traditionnels. Le moteur trois cylindres turbo est offert en entrée de gamme dans les deux cas. Le rouage intégral est proposé pour toutes les versions. Avec sa puissance de 134 chevaux, ce groupe motopropulseur se veut efficace. Il n’est peut-être pas le plus performant, mais vous aurez le même plaisir à conduire votre Mini avec en prime une consommation d’essence plus que raisonnable.
Dans le cas des déclinaisons Cooper S, le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres entre en action. C’est le même choix de boîte et de rouage, mais avec une puissance qui passe à 189 chevaux. Si vous êtes friand de performances relevées, la version John Cooper Work devrait vous combler. Le même quatre cylindres turbo de 2,0 litres extirpe plus de 228 chevaux au final.
Sommes toutes, ces deux Mini ont beaucoup à offrir. Un look d’enfer, un rouage intégral, un aménagement original et du plaisir à profusion derrière le volant. Que demander de plus!
Pour :
- Spacieuses et polyvalentes
- Choix de moteurs
- Rouage intégral
Contre :
- Options coûteuses
- Poids élevé
- Suspension ferme
Le constructeur de Stuttgart a toujours le bon jugement pour faire traverser un modèle connu chez nos cousins des vieux pays. Après le grand camion Sprinter qui a connu un bon succès, il était temps d’étoffer la gamme commerciale avec le Metris.
Avec son format intermédiaire, Mercedes s’est même laissé tenter par une version pour passager pour les navettes d’aéroport ou d’hôtel. Même les familles nombreuses pourraient se laisser séduire.
Pour 2018, la caméra de recul est de série tout comme le régulateur de vitesse. La console centrale est revue comme le volant. Et un nouveau groupe d’options appelé Apparence est ajouté.
Si vous avez des yeux pour la version familiale, sachez que la vocation première du Metris est commerciale. Donc, vous ne retrouvez pas le même niveau de confort que dans les Honda Odyssey ou autres. Mais il est tout de même logeable et confortable. En version commerciale, le Metris propose une foule de configurations intérieures afin de l’adapter à l’usage de son propriétaire.
Pour ce qui est de la mécanique, le Metris s’équipe d’un moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour 208 chevaux. Malgré le couple de 258 lb-pi, les accélérations et les reprises sont un peu timides. Ce groupe se complète par une boîte automatique à sept rapports.
Cette fourgonnette est vendue avec le mode propulsion seulement. C’est probablement son plus grand handicap. La partie arrière étant très légère, même avec des bons pneus d’hiver, sa conduite demande un certain respect. Le rouage intégral serait un atout important.
Sommes toutes, le Metris connaît un départ plutôt lent pour l’instant au chapitre des ventes. Dommage, car il est solide et intéressant à conduire comme tous les produits du constructeur d’ailleurs. Mais il commande un prix relativement élevé pour un véhicule à fonction plus commerciale qu’autre chose.
Pour :
- Comportement dynamique
- Châssis rigide
- Spacieux
Contre :
- Intérieur un peu terne
- Pas de rouage intégral
- Consommation élevée
Mercedes-Benz Classe S : Le top du top
Cette imposante berline représente ce que le constructeur de Stuttgart fait de mieux aussi bien sur le plan technologique que mécanique.
En effet, on a inclus dans ces modèles tous les systèmes embarqués d’aide à la conduite sans oublier une pléthore de systèmes de sécurité avancée.
Cette année, on peut déceler quelques modifications sur le plan esthétique et une révision de groupes d’options ainsi que de quelques éléments d’exclusivité. Mais les plus importants changements se situent au chapitre de la motorisation et bien entendu de la nomenclature des modèles.
Par exemple, la S400 devient la S450 et voit son moteur V6 3,0 litres produire 362 chevaux. Et comme sur la majorité des berlines de Classe S, il est associé à une boîte à 9 rapports avec mode manuel.
La S550 devient la S560 en version « courte » et allongée. Son moteur V8 4,0 litres turbo affiche une puissance de 463 chevaux. Et il ne faut pas oublier la S63 et son moteur V8 Biturbo de 603 chevaux qui permet à cette luxueuse allemande de boucler le 0-100 km/h en 3,5 secondes. Pas mal pour une voiture pesant plus de deux tonnes ! Quant au modèle ultra luxueux coiffant toute la gamme Mercedes-Benz, la Maybach AMG 65 est propulsée par un moteur V12 6,0 litres d’une puissance de 621 chevaux. Ce V12 est couplé à une boîte automatique à 7 rapports.
Incidemment, la Maybach est plus qu’une version mieux équipée de la Classe S. En effet, les dimensions de la carrosserie sont légèrement différentes. De plus, l’habitacle est d’un luxe encore plus raffiné tandis que le niveau d’équipement est sans pareil pour la marque. Quant aux modèles « réguliers » de la Classe S, il faut souligner la présence d’une version coupé très exclusive et certainement pas dénuée d’élégance.