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LA Auto Show 2018 : Honda Passeport, le retour!

Initialement vendu sous la bannière Isuzu sous l’appellation Rodeo, cet utilitaire a aussi été vendu sous la bannière Honda entre 1993 et 2002.

Il était fabriqué aux États-Unis à l’usine de Lafayette en Indiana. Le constructeur Subaru Isuzu en était le propriétaire.

Que de souvenirs ! Mais il n’était vendu qu’aux États-Unis.

Plus de 17 ans ont passé et voilà que le Passport refait surface sous la bannière Honda. Il viendra s’insérer entre le CR-V et le grand Pilot. Il a été pensé et conçu au centre de recherche et développement de Torrance en Californie. Une autre équipe de Raymond en Ohio a également contribué à son élaboration. Il sera aussi construit à Lincoln en Alabama. Signe des temps, le Passport est aussi américain que les produits des trois grands constructeurs de ce pays.

Les premières données techniques parlent d’un rouage intégral qui peut se transporter aux roues arrière à hauteur de 70% si nécessaire. Un V6 de 3,5 litres va se loger sous le capot. Il offrira 280 chevaux et 262 lb-pi de couple. Une boîte automatique à neuf rapports complète le tout. Disponible en mode traction ou avec le rouage intégral il pourra remorquer des charges se situant entre 3500 et 5000 livres.

Le nouveau membre de la famille des camions Honda arrivera quelque part au printemps de 2019.

Photo : Honda

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LA Auto Show 2018 : Une Mazda 3 4×4!

C’est probablement la plus belle surprise pour cette nouvelle génération de Mazda 3. Dévoilée en avant-première du Salon de Los Angeles, elle s’offre sous une silhouette encore plus moderne. Si la berline est encore plus élégante, la version à hayon est plus spectaculaire tout en nous rappelant assez fidèlement le concept Kai présenté à Tokyo l’an dernier.

Nous avions découvert plusieurs photos-espionnes la semaine dernière et c’est sans étonnement que nous la découvrons dans sa livrée définitive ici. Sa silhouette est épurée, comme pour les autres membres de la famille Mazda. Si la berline ressemble beaucoup à une Mazda 6 passée au lavage, le modèle à hayon indique tout le caractère sportif de la nouvelle 3.

Mais la surprise nous vient de l’addition sur certaines versions du rouage intégral. Ce système n’est pas nouveau pour Mazda. J’avais eu l’occasion de rouler une Mazda 3 4×4 lors d’essais de pneus d’hiver au nord du Japon il y a quelques années déjà. Avec la disparition des voitures chez Ford et maintenant chez GM, la survie des voitures traditionnelles passe probablement par la motricité aux quatre roues. Nissan l’a compris avec sa nouvelle Altima.

Pour ce qui est de la motorisation, les mêmes moteurs sont de retour avec une puissance légèrement accrue et accompagnée des mêmes boîtes de vitesse. La technologie SKYACTIV-X sera disponible dès l’automne 2019. Pour ce qui est de cette nouvelle génération, vous pourrez en faire l’essai dès le début de 2019 selon les dires du constructeur.

Photo : Mazda

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LA Auto Show 2018 : Une Porsche 911 évoluée

Difficile d’améliorer une voiture si ancrée dans son passé. La Porsche 911 est une des belles réussites de l’industrie automobile, toutes marques confondues. Elle conserve une silhouette qui la distingue de tout le reste. Pour 2020, le constructeur nous présente dans le cadre du salon de Los Angeles une version évolutive de sa belle 911.

À l’avant, elle se distingue par des phares qui se redressent légèrement, un bouclier qui se dessine sur la largeur de la carrosserie et le capot qui reçoit deux arêtes. À l’arrière, les différences sont plus marquantes. Une fine bande DEL relie les feux très effilés qui enveloppent les coins d’ailes. La grille d’entrée d’air à la base de la lunette se transforme et accueille le feu de freinage qui s’offre sous deux bandes verticales. Le bouclier inférieur est plus imposant et porte les deux sorties d’échappement encore plus grandes.

De profil, les poignées des portières s’intègrent à la carrosserie tandis que les passages de roues sont plus imposants. Mais il faut être fin observateur pour en faire la différence du premier regard. À l’intérieur, le tableau de bord arbore un écran qui regroupe les cadrans indicateurs et l’écran multimédia de 10,9 pouces. Nettement plus moderne, il conserve tout de même cette touche si 911. La console centrale voit la disparition de nombreux boutons tandis que le levier de vitesse se fait tout petit.

Comme c’est l’habitude de Porsche, seules les déclinaisons Carrera S et 4S seront proposées au début. Les autres versions suivront par la suite.

Photo : Porsche

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LA Auto Show 2018 : Genesis G90 2020, un look encore plus distinctif

Genesis pointe sa berline phare dans une direction totalement nouvelle.

Si vous espériez une mise-à-jour majeure de la berline de luxe qui a fait ses débuts en 2015, vous avez de la chance – Genesis a complètement retravaillé l’extérieur. De nouveaux carénages avant et arrière, un profil plus prononcé complètent le design de la nouvelle voiture.

La calandre s’effile vers un point cette fois-ci et les feux de croisement dépassent le bord des phares jusqu’au bord des pare-chocs avant. C’est un peu étrange, mais je dirais que Genesis s’efforce beaucoup plus de faire ressortir ce G90 de la première génération.

«Le G90 est l’expression ultime de la marque Genesis», a déclaré Luc Donckerwolke, responsable du design chez Genesis.

«Avant même que le premier croquis ne soit dessiné, mon équipe de concepteurs a réfléchi à la manière de faire évoluer son style et de créer quelque chose d’encore plus élégant et harmonieux.»

La suppression active du bruit et la suspension adaptative permettent une conduite silencieuse et en douceur. Outre une pléthore sacs gonflables, la G90 est également dotée des fonctions d’assistance en matière de suivi de voie, de trafic transversal arrière et d’évitement des collisions avant et d’aide aux sorties en toute sécurité.

Nouvelle carrosserie, mêmes groupes motopropulseurs

L’un des domaines dans lequel la Genesis G90 2020 n’a pas changé est sous le capot. Selon la déclaration de Genesis, vous bénéficiez toujours des deux mêmes choix de groupe motopropulseur que le vieux G90. Cela signifie soit un V-6 de 3,3 litres bi-turbocompressé, soit un V-8 de 5,0 litres à aspiration naturelle de 420 chevaux. Les deux moteurs sont couplés à une transmission automatique à huit vitesses.

Les prix de la Genesis G90 2020 n’a pas encore été annoncée. Cependant, par rapport à la génération précédente, nous ne nous attendons pas à ce que la nouvelle voiture soit beaucoup plus chère.

Photo : Genesis

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LA Auto Show 2018 : Genesis G90 2020, un look encore plus distinctif

Genesis pointe sa berline phare dans une direction totalement nouvelle.

Si vous espériez une mise-à-jour majeure de la berline de luxe qui a fait ses débuts en 2015, vous avez de la chance – Genesis a complètement retravaillé l’extérieur. De nouveaux carénages avant et arrière, un profil plus prononcé complètent le design de la nouvelle voiture.

La calandre s’effile vers un point cette fois-ci et les feux de croisement dépassent le bord des phares jusqu’au bord des pare-chocs avant. C’est un peu étrange, mais je dirais que Genesis s’efforce beaucoup plus de faire ressortir ce G90 de la première génération.

«Le G90 est l’expression ultime de la marque Genesis», a déclaré Luc Donckerwolke, responsable du design chez Genesis.

«Avant même que le premier croquis ne soit dessiné, mon équipe de concepteurs a réfléchi à la manière de faire évoluer son style et de créer quelque chose d’encore plus élégant et harmonieux.»

La suppression active du bruit et la suspension adaptative permettent une conduite silencieuse et en douceur. Outre une pléthore sacs gonflables, la G90 est également dotée des fonctions d’assistance en matière de suivi de voie, de trafic transversal arrière et d’évitement des collisions avant et d’aide aux sorties en toute sécurité.

Nouvelle carrosserie, mêmes groupes motopropulseurs

L’un des domaines dans lequel la Genesis G90 2020 n’a pas changé est sous le capot. Selon la déclaration de Genesis, vous bénéficiez toujours des deux mêmes choix de groupe motopropulseur que le vieux G90. Cela signifie soit un V-6 de 3,3 litres bi-turbocompressé, soit un V-8 de 5,0 litres à aspiration naturelle de 420 chevaux. Les deux moteurs sont couplés à une transmission automatique à huit vitesses.

Les prix de la Genesis G90 2020 n’a pas encore été annoncée. Cependant, par rapport à la génération précédente, nous ne nous attendons pas à ce que la nouvelle voiture soit beaucoup plus chère.

Photo : Genesis

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LA Auto Show 2018 : Découvrez le Rivian R1S, un VUS électrique

Après que Rivian a dévoilé la R1T au Salon de l’automobile de Los Angeles en 2018, ils ont enchainé avec un VUS à trois rangées, le Rivian R1S. À l’instar de la camionnette, le Rivian R1S affiche une puissance de 700 chevaux. Le prix du modèle de base commence à 72 500 $ U.S.

Le modèle de base Rivian R1S est livré avec une batterie d’une capacité de 105 kWh capable d’atteindre 380 km. Mais ce n’est pas tout, il existe également des variantes de 135 kWh et 180 kWh. La version de 135 kWh peut atteindre près de 500 km, tandis que Rivian affirme que l’unité de 180 kWh peut fonctionner à plus de 650 km. Cependant, une légère mise en garde avec la version de 180 kWh – celui-ci ne peut accueillir que cinq personnes.

Il est aussi rapide que la camionnette de même famille, la version la plus puissante atteignant 100 km / h en 3 secondes. De plus, il peut atteindre 100 mi / h en moins de 7 secondes, selon Rivian. Les deux véhicules sont à traction intégrale, grâce à un moteur électrique à chaque roue. «La beauté et l’élégance de notre configuration à quatre moteurs ne se résument pas à la puissance brute», a déclaré Mark Vinnels, directeur de l’ingénierie. "Cette architecture fournit un couple instantané avec un contrôle extrêmement précis à chaque roue, ce qui change complètement l’enjeu d’un point de vue dynamique, à la fois sur route et hors route."

Même si son extérieur se distingue par sa forme carrée et ses lumières minces, son intérieur ne déçoit pas non plus. Un écran tactile de 15,6 pouces domine la console centrale, tandis qu’un appareil de 12,3 pouces repose derrière le volant. Selon Rivian, le R1S dispose également de capteurs dispersés dans tout le véhicule qui lui permettront de se conduire lui-même dans certaines conditions. Le bois et des matériaux doux au toucher contribuent à donner au Rivian R1S une sensation de qualité supérieure.

Photo :Rivian

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Lexus GS 2018 : Plus que discrète

La Lexus GS est à Lexus ce que la Série 5 est à BMW. Une voiture qui se trouve prise entre deux. La ES, malgré son manque de caractère, obtient du succès et la IS prends le reste des acheteurs du format. De l’autre côté, la LS vient combler les amateurs de grande berline. Même la GS F n’a pas réussi à créer un certain engouement.

À preuve, seulement 55 GS ont trouvés preneur au Québec l’an dernier. C’est peu! Seulement 415 unités au Canada. Ce n’est guère mieux. Il s’est vendu six fois plus de ES pour la même période. Est-ce que Lexus va tout simplement abandonner sa GS ou lui donner un second souffle important? On aura plus d’informations bientôt. Pour l’instant, la GS est reconduite intégralement pour 2018. Elle se décline toujours sous trois versions soit régulière avec la 350, hybride pour la 450h et en version sportive avec la GS F.

 

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Disons que son allure n’a rien de bien attirant. Quand on parle de silhouette générique, cette GS mérite un podium. Sauf pour sa grande grille identitaire, elle ressemble à tout et à rien. Dommage, car elle est spacieuse à souhait. De plus, la présentation de l’habitacle est dans le ton des autres modèles Lexus. Le tableau de bord est d’ailleurs une reprise de celui de la IS.

Au chapitre de la motorisation, le moteur de base est le V6 de 3,5 litres pour 311 chevaux. Il est assisté par une boîte automatique à six rapports et s’équipe du rouage intégral. Comme c’est la devise chez Lexus, chaque modèle de la gamme propose sa version hybride. La GS porte donc le moteur V6 de 3,5 litres  de 286 chevaux accompagné par un moteur électrique de 202 chevaux. 

Au combiné, la puissance s’installe à 338 chevaux. Le tout complété par une boîte CVT. Le plaisir passe par le V8 de 5,0 litres de la version F pour 467 chevaux et sa boîte automatique à huit rapports.

Pour :

  • Version F intéressante
  • Rouage intégral efficace
  • Fiabilité reconnue

Contre :

  • Style anonyme
  • Poids élevé
  • Système multimédia

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Lexus IS 2018 : Un certain essoufflement

Elle avait tellement marqué les débuts de Lexus. De plus, une version F est venue consolider sa réputation. Mais depuis deux ans, l’IS perd du terrain. La version survitaminée n’est plus au catalogue. Et pendant ce temps, ses concurrentes directes comme la Audi A4 et BMW Série 3 se sont renouvelés. Et tout indique que la nouvelle IS sera renouvelée d’ici deux ou trois ans. C’est long!

Pour l’instant, c’est le statu quo. Cette Lexus IS demeure inchangée pour 2018 à quelques petits détails près. Sa silhouette est pourtant toujours aussi moderne. Nous aimons beaucoup de coup de crayon de profil qui relève la partie arrière de l’élément bas de caisse vers le parechoc. Les feux viennent d’ailleurs souligner cette ligne de découpe. À l’avant, ai-je besoin de vous rappeler que la grande grille en forme de sablier est de mise??

 

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L’habitacle est dans le ton des produits de la marque. Réalisée avec soin, la présentation du tableau de bord est toujours aussi originale. Trois niveaux de profondeur et une console centrale qui se sépare de l’écran de navigation par des buses d’aération. Les sièges avant sont enveloppants et assurent un bon confort. À l’arrière, le dégagement pour la tête et les jambes est moins intéressant. Grand gabarit s’abstenir svp!

Côté moteurs, trois choix vous sont offerts. Une version s’équipe du moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour une puissance de 241 chevaux. Il est bien adapté, mais un peu rugueux en accélération. Le V6 de 3,5 litres nous semble mieux équilibré. L’un propose 255 chevaux tandis que l’autre en offre plus de 306. Dans ces deux derniers cas, la consommation d’essence est la même et le rouage intégral est de série.

Sommes toutes, il faudra être patient dans l’attente d’une nouvelle génération de l’IS. Espérons que le résultat sera à la hauteur de nos attentes et surtout de la concurrence.

Pour :

  • Silhouette unique
  • Comportement sportif
  • Finition impeccable

Contre :

  • Commence à vieillir
  • IS de base dénudée
  • Propulsion seulement( modèle de base)

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GM : Adieu Oshawa et à 5 modèles de voitures

C’est l’onde de choc sur la planète auto. Le constructeur automobile GM ferme cinq usines au Canda et aux États-Unis en plus d’éliminer cinq modèles de voitures. C’est cette dernière nouvelle qui a passé inaperçue.

La direction de GM explique sa décision dans un but d’économiser plus de 6 milliards de dollars d’ici 2020. Tout ça pour investir dans le développement des voitures électriques et autonomes.

Difficile de croire cet argument. Avec la Bolt, nous aurions tendance à croire que la voiture électrique n’a plus de secret pour le constructeur longtemps considéré comme le plus important fabricant au monde.

Mais voilà que la vérité commence à prendre la forme.

Depuis quelques heures, certains membres de la direction annoncent des nouvelles peu réjouissantes. La voiture qui a donné le ton au futur de GM, la Volt, est retirée du catalogue.

Sa production cessera dès mars 2019. La rumeur veut qu’elle soit remplacée par un utilitaire équipé de la même technologie. Quelle surprise!

Mais voilà que la Buick LaCrosse disparaît également. En troisième place, les Cadillac CT6 et XTS seront aussi relégués au musée. Et si ce n’était pas suffisant, les Chevrolet Cruze et Spark devraient subir le même sort.

Et tout ça dans un avenir plus que rapproché.

Pourtant, il y a quelques mois, les nouvelles étaient bonnes.

Le constructeur américain semblait en bonne santé financière. Permettons-nous d’en douter aujourd’hui. Si GM avait été en bonne position, l’argent aurait suffi pour le développement de nouvelles technologies. De plus, l’élimination d’autant de modèles est un signe de faiblesse et de non-rentabilité.

Ce qui est certain, c’est que GM traverse encore des heures sombres.

À moins que ce ne soit qu’une fausse impression. Pour terminer, est-ce que la fameuse Corvette à moteur central va finir par être dévoilée ou elle passera encore dans le tordeur?

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Cadillac XT4 2019 : la concurrence devrait s’inquiéter!

Dévoilé en garde pompes à la maison Cadillac de Manhattan en avril dernier dans le cadre du Salon de l’auto de New York, le XT4 s’était attiré des critiques favorables surtout en raison de ses dimensions compactes, de sa silhouette et de la qualité de son habitacle. Ce nouveau modèle était le dernier à se joindre à la catégorie des VUS compacts de luxe, une catégorie en pleine expansion.

Puisque ses principaux concurrents étaient déjà en place dans ce marché, il fallait que la division de luxe de GM propose un véhicule pas nécessairement original à tout point de vue, mais bien équilibré et proposant un comportement routier intéressant tout en gratifiant son conducteur d’une expérience de conduite positive.

Photos: Denis Duquet /GM Canada

Un air de famille

Comme c’est dorénavant la norme chez les grands constructeurs, la silhouette de cette nouvelle venue respecte les credo esthétiques du reste de la famille Cadillac. On retrouve donc à chaque extrémité avant de longues baguettes lumineuses à diodes électroluminescentes qui sont la signature visuelle de toute la marque. Et contrairement à ce qu’on serait porté à croire, leur position n’a pas pour effet de donner l’impression que le véhicule est étroit, bien au contraire. Il met l’accent sur la largeur du véhicule qui est quand même assez imposante pour la catégorie. Mais le point central d’attention est bien entendu cette grille de calandre très sobre et très élégante à la fois et ornée en sa partie supérieure centrale de l’écusson Cadillac.

De profil, le XT4 de se démarque pas tellement des autres de cette catégorie, mais il est quand même bien proportionné tandis que la section arrière est inclinée vers l’avant pour assurer un peu plus de sportivité à la silhouette tout comme le déflecteur en partie supérieure du hayon. Bref, c’est sobre, élégant et la signature Cadillac est évidente. D’ailleurs, à l’arrière, de longues baguettes lumineuses verticales encadrent la lunette arrière.

La planche de bord est d’une belle élégance et on a réussi à bien intégrer l’écran d’affichage au centre de la planche de bord. On s’est refusé à placer cet écran en relief comme le veut la tendance actuelle. Les stylistes ont réussi à nous proposer un ensemble élégant et pratique à la fois. Un bouton de contrôle plaçé sur la console médiane permet de gérer plusieurs fonctions à la fois et c’est relativement intuitif par rapport aux autres efforts de Cadillac dans ce domaine.

La finition de notre modèle d’essai s’est avérée à la hauteur de la catégorie tandis que l’habitabilité est l’un des éléments les plus positifs de ce modèle. Soulignons au passage que les sièges avant sont confortables, offrent un bon support latéral tandis que la position de conduite ne se prête à aucune critique.

On semble avoir trouvé un équilibre très intéressant qui n’est pas toujours présent dans certains autres modèles de cette division.

Un quatre cylindres

Pour l’instant, un seul moteur est disponible et il s’agit d’un quatre cylindres 2,0 litres de 237 chevaux couplé à une boîte de vitesses à neuf rapports. Les versions à transmission intégrale sont dotées d’un double embrayage qui désactive le système aux roues arrière lorsque l’adhérence ne l’exige pas. Ce qui permet de réduire la consommation de carburant.

En fait de suspension, tout est conforme à la technologie en vigueur dans toute la catégorie. La suspension avant est à jambes de force et la suspension arrière est à liens multiples. Le système de gestion triple mode modifie la dureté des amortisseurs en fonction du mode de conduite sélectionné. La version Sport peut être équipée d’une suspension réactive qui règle les amortisseurs chaque deux millisecondes. Et toujours au chapitre de la sophistication de la mécanique, les freins sont de type électrohydraulique pour un freinage plus puissant.

Un test positif

On a beau doter un nouveau modèle de la toute dernière technologie et nous inonder de statistiques promettant un comportement routier presque sans égal et un agrément de conduite relevé, c’est sur la route que les choses se décantent.

Lors de la prise en main de ce véhicule, ma première impression a été fort positive et elle vise surtout le moteur quatre cylindres qui est d’une grande douceur et d’un rendement supérieur à la moyenne. Le passage des rapports de la boîte à neuf vitesses est imperceptible tandis que la direction nous fournit un bon feed-back de la route. Un peu comme chez plusieurs allemandes, on se sent impliqué dans la conduite du XT4.

De plus, la rigidité de la plate-forme et le réglage la suspension assure une excellente insonorisation. Cette première expérience au volant de cette Cadillac s’est révélée vraiment positive.
Ell se démarque avantageusement par rapport à ce que les autres constructeurs nous proposent. On a réussi à conserver le caractère typique de cette prestigieuse marque tout en le dotant d’une présentation et d’un caractère ciblant de jeunes acheteurs voulant se démarquer de la concurrence.

D’ailleurs, les ventes préliminaires de ce nouveau venu se sont révélées positives tout comme la satisfaction initiale des acheteurs. Voilà un indice qui ne trompe pas.