Le constructeur persiste dans sa quête des acheteurs à la recherche d’un symbole. Eh oui! Cette ES est juste sur la ligne entre l’Avalon et la GS.
Car, il faut bien l’avouer, la ES n’offre rien de bien excitant et il vous en coûtera un peu plus cher pour avoir le même confort et le même niveau d’équipement que l’Avalon de Toyota. Mais vous avez le logo Lexus en moins!
D’entrée de jeu, la Lexus ES demeure la voiture tranquille du lot. Sa conduite est plutôt soporifique et son style passe carrément inaperçu si ce n’est de sa grille identifiant son appartenance à la marque de luxe.
Évidemment, la présentation intérieure n’a rien de bien original, mais la qualité des matériaux demeure un cran plus élevé que dans l’Avalon.
Signe de l’absence de sportivité de cette ES, le volant partage le cuir et le bois. Pas sûr de cette application! Les appliqués de bois font meilleur effet sur certaines parties de la planche de bord. La qualité d’exécution est cependant irréprochable. Autre irritant, le système multimédia qui complique l’utilisation de toutes les applications. Un petit coussin qui supporte la paume de la main pendant que la surface rigide reçoit votre doigt est d’une précision remarquable. Mais c’est beaucoup trop pour sa manipulation en conduite.
Sous le nez de cette ES loge un V6 de 3,5 litres disposant de 268 chevaux et se couple à une boîte automatique à six rapports. Vous aurez droit également à la version hybride, la 300h qui propose un moteur quatre cylindres de 2,5 litres qui est jumelé à un moteur électrique. La combinaison délivre 200 chevaux seulement. Il se complète avec une boîte CVT.
Malgré cette ennuyante fiche, la ES occupe une grande place au sein de la gamme Lexus. Et c’est plus de la moitié des ventes aux États-Unis. Alors, elle est là pour rester!
Pour :
- Fiabilité reconnue
- Qualité d’assemblage
- Confortable
Contre
- Conduite ennuyante
- Système multimédia à revoir
- Silhouette quelconque
LESS IS MORE?
Ces fameux trois mots qui sont reconnus par les connaisseurs du monde du design et ont été émis par un des grands architectes du mouvement moderne, Mies Van Der Rohe, sont exactement ce que Gerry McGovern, directeur du design chez Land Rover veut nous faire comprendre avec cette belle évolution du plus petit de la gamme Range Rover, le Evoque 2020.
Land Rover a dévoilé aujourd’hui le tout nouveau VUS de luxe compact Range Rover Evoque 2020. S’appuyant sur le design immanquablement reconnaissable du modèle d’origine, le nouveau Range Rover Evoque est une évolution sophistiquée de la silhouette distincte du coupé d’origine, qui offre une foule de nouvelles fonctionnalités, notamment :
- Le tout nouveau groupe motopropulseur hybride doux (MHEV) de 48 volts et 296 ch disponible au service d’un moteur à essence Ingenium de 246 ch
- Nouvelle architecture transversale et nouvelles fonctionnalités d’assistance au conducteur
- Primeur technologique dans son segment, «ClearSight Ground View» et du «rétroviseur ClearSight» en option
- Matériaux intérieurs somptueux et durables, y compris les nouveaux textiles Eucalyptus Textile et Ultrafabrics?
Gerry McGovern est un rêveur, c’est d’ailleurs lui qui était à la genèse du Evoque en 2010 quand presque personne chez Land Rover lui donnait une chance de succès avec ce qui allait devenir le véhicule le plus vendu de l’histoire de cette marque britannique.
Depuis, le Evoque n’a cessé de faire du progrès avec ses lignes épurées, ayant conçu une version deux portes et un cabriolet de ce VUS compact.
Maintenant, il fait encore d’autres pas en avant ayant une cabine et des éléments extérieurs qui s’inspirent du très élégant Velar de Range Rover.
Les prix pour le Canada n’ont pas encore été dévoilés, mais ça ne devrait pas tarder.
Toyota commercialise la cinquième génération de son VUS compact Rav4.
Que de chemin parcouru depuis l’arrivée sur le marché de la première génération de ce modèle !
En effet, le véhicule ressemblait davantage à un jouet Tonka qu’à un véritable utilitaire. Sa silhouette était sympathique, mais c’était pratiquement tout. Le moteur manquait de puissance, sa taille était diminutive et offrait une habitabilité quasiment médiocre et seule l’incontournable fiabilité du constructeur permettait de convaincre les acheteurs.
Les générations se sont succédé et le produit s’est amélioré au fil des années.
Le modèle qui nous quitte est devenu le modèle Toyota le plus vendu au Canada.
Cette fois, les décideurs de la compagnie ont frappé un grand coup avec la nouvelle génération. Finie la silhouette inspirée d’une berline, finie la planche de bord plus ou moins inspirante et vivement une silhouette plus agressive, une mécanique plus raffinée ainsi qu’un rouage intégral plus sophistiqué.