URUS
2018 sera une année extraordinaire pour le « toro enragé » avec plusieurs nouveautés dont la plus attendue est celle du VUSS (véhicule utilitaire super sport), l’Urus. Contrairement à ce que bien des gens pensent, ce n’est pas le premier hors route produit par Lamborghini. Le LM002 avait été produit de 1986 à 1992 en 300 exemplaires. C’est donc 25 ans plus tard que Lamborghini, suite à plusieurs années de rumeurs, dévoile le nouveau VUSS le 4 décembre 2017. Le Lamborghini Urus redéfinit ce qui est possible, créant une classe à part : des performances VUS sans précédent, le luxe et la polyvalence, avec l’ADN distinctif du design dynamique d’une super voiture de sport, signé Lamborghini.
En ce qui concerne l’extérieur, on y découvre un fascia beaucoup plus agressif que l’on retrouve sur n’importe lequel des modèles apparentés et c’est tout à fait normal. Il a d’énormes bouches d’aération, un diviseur avant imposant et des passages de roue très musclés.
L’Urus n’utilisera pas les moteurs V10 ou V12 à aspiration naturelle de marque Lamborghini. Au lieu de cela, Lamborghini a développé un nouveau V8 bi-turbo de 4,0 litres produisant 650 chevaux et il y aura une version hybride branchable. Lamborghini affirme que ce moteur est uniquement utilisé par Lamborghini, évitant l’idée qu’il s’agit simplement d’une version révisée du V8 4.0L d’Audi qui est utilisé sur certains modèles Audi S et RS et la gamme A8, et partagé avec Bentley dans le coupé Continental V8 et Flying Spur V8.
Le Lamborghini Urus sera beaucoup plus léger que la plupart des VUS en raison de l’utilisation intensive de polymère renforcé de fibre de carbone, bien qu’il soit basé sur la même plate-forme que l’Audi Q7, Bentley Bentayga, Porsche Cayenne et Volkswagen Touareg.
Il aura une transmission intégrale et pourrait atteindre une vitesse maximale de 328 km/h, ce qui en ferait le VUS le plus rapide au monde, dépassant les 301 km/h de la Bentley Bentayga (301 km / h). L’Urus pourra accueillir quatre passagers.
Même si ces voitures se vendent dans les 6-chiffres, Lamborghini a atteint des records de ventes pour l’Aventador avec 7000 ventes en six ans ainsi que 3000 de vendues pour la Huracan. Cet engouement et la venue du nouveau Urus ont obligé Lamborghini à agrandir ses installations à Sant ?Agata. Même le Pape François a hérité d’une Huracan qui, en fait, était un don de Lamborghini. Cette Huracan « céleste » sera mise à l’encan le 12 mai 2018 et les fonds recueillis iront pour des causes pour lesquelles le Pape François tient à coeur.
TERZO MILLENIO
À la fin de 2017, Automobili Lamborghini à annoncé un partenariat de recherche avec le très réputé M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) pour développer la supercar du troisième millénaire via l’utilisation de technologies et matériaux d’avant-garde.
L’objectif technologique du projet est de permettre à Lamborghini d’aborder l’avenir de la super voiture de sport en cinq dimensions différentes: les systèmes de stockage d’énergie, les matériaux innovants, les systèmes de propulsion, le design visionnaire et l’émotion.
Stefano Domenicali, le pdg de Lamborghini est très enthousiaste de collaborer avec le MIT pour leur département R & D et est une opportunité exceptionnelle de faire ce que Lamborghini a toujours fait de très bien: réécrire les règles sur les super voitures de sport. Il dit, « nous présentons maintenant un concept-car passionnant et progressif. Nous sommes inspirés en embrassant ce qui est impossible aujourd’hui pour façonner les réalités de demain: Lamborghini doit toujours créer les rêves de la prochaine génération. »
Découvrez l’Infiniti QX50 2019
En vérité, le petit véhicule m’a servi pour me rendre au Festival des Essais de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC), un évènement annuel qui nous permet d’évaluer un certain nombre de véhicules tout nouveaux afin de déterminer laquelle de ces voitures ou camionnettes pourraient devenir l’auto ou le véhicule utilitaire de l’année au pays. En passant, le QX50 faisait partie de ce groupe.
Le petit véhicule qui me fut confié était une version Autograph de grand luxe dont le prix de base était de 57 990 $ plus l’option d’une couleur spécifique (Bleu Hermosa) de 650 $. Parmi les autres frais, il y avait ceux de transport et livraison 2 045 $ et autres frais locaux de 127 $ ce qui portait la facture à 60 812 $.
À ce prix, le client a droit au tout nouveau moteur à taux volumétrique (compression) variable, un exploit technique (qui est en lice dans le concours de la technologie de l’année de l’AJAC tout comme le QX50 l’est dans sa catégorie) qui se caractérise par une sorte de joint mobile au centre des bielles qui peut faire passer la compression de 8,0 à 1 à 14,0 à 1. Ces changements de rapport volumétrique (contrôlés par électronique) permettront, selon Nissan, constructeur des produits Infiniti, de réduire substantiellement la consommation de carburant du moteur. Dans le cas de la QX50 dont il est question ici, il s’agissait d’un quatre cylindres à essence de 2,0 litres qui peut faire jusqu’à 268 chevaux et 280 li-pi de couple. Il vient combiné à une de ces fameuses boîtes automatiques à variation continue (CVT) et à la traction intégrale.
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En ce qui a trait au design extérieur, je vous laisse en être le juge tout en y regardant les photos. En ce qui me concerne, je crois que les dessinateurs de la marque ont fait un beau travail de reconduire la ligne originale avec modernisme tout en lui conservant un air à la fois de luxe et de sportive. L’intérieur est des plus agréables à regarder. Il est invitant même si les places arrière sont un peu à l’étroit. Toutefois, je crois que le tableau de bord est d’une grande élégance. Les commandes sont toutes faciles à atteindre. Seul reproche d’importance, l’écran du système de navigation (qui sert aussi à la caméra de marche arrière) est un peu petit et son image manque de définition.
Sur la route
J’ai donc pris la direction du Canadian Tire Motorsports Park en empruntant d’abord la (soporifique) autoroute 20 qui devient la 401 en Ontario question d’évaluer le régulateur de vitesse adaptatif qui a bien fait son ouvrage de ralentir la voiture lorsque j’approchais trop du véhicule me précédent. Il me fallait alors changer de voie mais si je n’utilisais pas le clignotant, le système de détection de déviation des voies tentait de me ramener dans la voie d’origine. En fait, c’est un beau système de sécurité mais je l’ai trouvé très intrusif.
Pour le chemin du retour, j’ai décidé de prendre un peu plus de temps et de passer par la route 7 qui va de Peterborough vers Ottawa, une route provinciale moins rapide passant par de petites villes qui me ferait plus apprécier le comportement routier de la QX50. En effet, ce fut plus amusant et j’ai pu profiter des accélérations de 0 à 100 km/h en moins de sept secondes du véhicule et des reprises tout aussi convaincantes. Notez, encore une fois, que les rapports peuvent être passés manuellement par le levier à la console ou par les palettes derrière le volant.
Question confort, je n’ai pas eu à me plaindre malgré les heures passées au volant de ce véhicule. La visibilité n’y était pas difficile malgré la ligne fuyante du toit. La climatisation était à la hauteur de la situation alors que la direction m’a paru précise à souhait. Je n’ai pas eu à tester le freinage d’urgence et c’est tant mieux. Mais quelques essais en terrain privé m’ont convaincu que ce freinage est bien adapté au véhicule.
Une des caractéristiques mécaniques de cette auto est sa traction intégrale. Évidemment, la météo ayant été clémente, il m’était difficile d’en apprécier les avantages. Toutefois je suis persuadé qu’en hiver, équipée de pneus appropriés, la QX50 sera à la fois agile et sécuritaire sur les routes enneigées ou glacées.
La semaine passée au volant de ce petit VUS s’est soldée par une consommation de 9,4 litres/100 km. Sur la route, le moteur était moins gourmand. Toutefois, j’ai aussi utilisé le véhicule en situation urbaine trop souvent congestionnée ce qui a eu une influence négative sur la moyenne de consommation.
Somme toute, si la QX50 attire votre attention, pourquoi ne pas en profiter pour aller la voir chez un concessionnaire Infiniti local. Voilà un choix que je trouve judicieux dans un créneau de plus en plus concurrentiel. Je ne crois pas me tromper en le conseillant à ceux qui recherchent à la fois un petit véhicule luxueux qui est aussi à l’aise en ville que sur la route pour de longs voyages!
Cette division de General Motors, comme plusieurs autres de ce constructeur, n’a pas toujours eu la vie facile au cours des dernières années. Mais il y a un peu plus d’une décennie, une révision en fait de mise en marché, de stylisme et de technologie ont permis à cette marque de survivre au maelström qu’a connu ce constructeur a la fin de la dernière décennie.
En fait, si ce n’eût été de sa grande popularité en Chine, il n’y aurait plus de Buick.
Dans le travail de reconstruction de la gamme, on a importé d’Allemagne une berline intermédiaire, la Regal. Cette voiture était impressionnante au chapitre de la conduite, de la qualité de la finition, mais elle manquait quelque peu d’intérêt au chapitre de sa silhouette. Celle-ci était élégante, mais nettement trop sobre pour attirer en grand nombre les consommateurs nord-américains.
Il y a deux ans, on a décidé de produire une seconde génération de ce modèle et cette fois c’est réussi sur toute la ligne. Et il s’agit d’une création allemande une fois de plus.