Nous avions assisté au lancement, du moins aux premiers tours de roue de cette Kia Niro en Corée. Sous l’habit marbré habituel, déguisement requis pour cacher les lignes définitives, nous avions roulé pendant quelques heures à bord de ce multisegment.
À ce moment, la direction de Kia nous avait présenté trois déclinaisons de cette Niro. La première était une version hybride. Elle est d’ailleurs la première voiture du groupe qui dispose de motorisations écologiques seulement. Cette déclinaison profite d’un moteur quatre cylindres de 1,6 litre jumelé à un moteur électrique. Si la puissance du moteur thermique affiche 104 chevaux, au combiné avec le moteur de 32 kW, la puissance grimpe à 139 chevaux. Pas de boîte CVT, mais une vraie boîte automatique à six rapports.
La deuxième possibilité demeure la version rechargeable. Elle conserve le même moteur à essence, mais profite d’un moteur électrique plus puissant qui passe de 32 à 45 kW. Au combinée, la puissance demeure presque inchangée, mais vous pouvez rouler en mode électrique seulement sur une distance de 43 km en condition idéale. Il vous en faudra environ 2.5 heures pour la recharger complètement sur une prise de 240 V.
Mais une version entièrement électrique fera son entrée dans un avenir plutôt rapproché. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons aucune indication quant à sa date d’entrée, mais il est fort à parier que les données techniques seront les mêmes que pour la Hyundai Ionic soit environ 200 km d’autonomie.
Au chapitre du style, cette Niro a des airs de multisegments plus que d’une voiture à hayon. Logeable à souhait ses lignes ont été reprises par la petite Rio nouvellement arrivée. Sans faire tourner les têtes, elle offre tout de même une silhouette moderne. L’habitacle manque cependant d’originalité. Son tableau de bord rectiligne n’est pas dans le ton auquel Kia nous a habitués. Sommes toutes, cette Niro devrait connaître une certaine popularité.
Pour :
- Faible consommation
- Choix de motorisation
- Silhouette moderne
Contre :
- Habitacle austère
- Modèle de base dépouillé
- Pas de rouage intégral
Lors de son introduction, le constructeur coréen avait franchi un pas de géant. Le différentiel entre cette nouvelle livrée et la génération précédente était immense. Déjà à cette période, l’on se questionnait sur la survie de ces fourgonnettes que plus personne ne veut conduire.
Malgré cela, Kia persiste et signe et le marché a répondu à notre questionnement. Les fourgonnettes ont toujours leur place, mais dans un créneau haut de gamme. Mais voilà, la concurrence a répondu par la suite. La Toyota Sienna s’est rafraîchie, une nouvelle Honda Odyssey s’est pointée et finalement Chrysler a ramené le nom Pacifica sous la forme d’une fourgonnette de luxe avec tous les accessoires qu’on peut imaginer. Même la Grand Caravan est demeurée sur le marché pour les acheteurs moins nantis. Pendant ce temps, la Sedona perd de son exclusivité.
Pour 2018, elle gagne un hayon à ouverture électrique et un volant chauffant pour la version LX+. C’est tout! Le reste de la gamme demeure inchangé.
Elle propose toujours cette silhouette moderne et surtout empreinte d’une grande élégance. Enfin, c’est notre avis! La finition de l’habitacle est des plus soignées. Sans tomber dans l’extravagance, l’agencement des teintes est réalisé avec goût. De plus, vous aurez droit, dans la version haut de gamme, à deux sièges de deuxième rangée qui se transforme à fauteuils de salon pour le plus grand confort de vos invités.
Un seul groupe motopropulseur est offert soit le V6 de 3,3 litres pour 276 chevaux. Il travaille avec la plus grande douceur et assure des performances honnêtes. De toute façon, les performances ne sont pas la priorité pour ce genre de véhicule. Ce moteur est couplé à une boîte automatique à six rapports, un recul par rapport à la concurrence.
Cette Sedona mérite d’être considérée. Elle a peu à envier à la concurrence et est proposée avec un excellent rapport prix/ équipement, une caractéristique notable chez Kia.
Pour :
- Silhouette élégante
- Moteur V6 efficace
- Confort assuré
Contre :
- Boîte six rapports
- Valeur de revente
- Consommation élevée
Kia Optima : Un standard d’élégance
Lors de son lancement en 2011, l’Optima été applaudie pour son élégance ainsi que l’équilibre de ses lignes. Plusieurs considéraient qu’il s’agissait de ce que Peter Schreyer, alors en charge du design chez Kia, avait fait de mieux. Devenu le grand patron, il a certainement supervisé le remodelage de ce modèle il y deux ans qui a conservé toutes ses qualités visuelles mais mises au goût du jour.
Il est donc quelque peu dommage que cette intermédiaire passe quelque peu sous le radar. D’autant plus qu’elle a plus à offrir qu’une belle allure. Notamment dans l’habitacle qui propose une disposition élégante de la planche de bord en plus d’une finition soignée réalisée à partir de matériaux de qualité. Il faut ajouter que le volant se prend bien en main tandis que l’ergonomie est à souligner.
L’Optima a plus à offrir que des qualités esthétiques. L’acheteur a le choix entre plusieurs motorisations. Le moteur de base est l’incontournable quatre cylindres de 2,4 litres produisant 185 chevaux et couplé à une boîte automatique à six rapports. Celle-ci est également utilisée avec le 2,0 litres Turbo de 245 chevaux. Une puissance permettant de boucler le 0-100 km/h en 7,6 secondes. Ce qui n’est pas mauvais pour la catégorie.
Pour se mettre au diapason des tendances du marché, l’Optima propose également deux motorisations hybrides. La première est un hybride conventionnel avec recharge des batteries par récupération d’énergie. Le second est de type branchable. Et contrairement à la tendance, la boîte de vitesses est à six rapports.
Et pour supporter son allure dynamique, l’agrément de conduite est à souligner associé à une tenue de route inspirante qui devrait plaire. Reste à Kia de convaincre les acheteurs potentiels de la valeur de l’Optima et de son potentiel routier.
Pour :
- Design raffiné
- Habitacle spacieux
- Choix de moteurs
Contre :
- Visibilité arrière
- Diffusion limitée
- La Stinger lui portera ombrage
L’héritage de Porsche pour le monde du sport automobile est inestimable. Afin de célébrer dignement cette contribution et par la même occasion souligner les 70 ans de la marque, la sixième édition du Rennsport prends place au célèbre circuit de Laguna Seca dans la région de Monterey en Californie.
Après un passage remarqué à la piste de Lime Rock pour sa première édition en 2001, c’est du côté de Daytona que les deux éditions suivantes ont eu lieu soit en 2004 et 2007. Puis, l’organisation a misé sur la côte ouest avec les programmes de 2011 et 2015. Cette année, le Rennsport est toujours aussi spectaculaire par la quantité de pièces présentes mais également par le nombre de fidèles passionnés qui s’y présentent.
Si vous n’avez jamais assisté à cet évènement unique, sachez que vous devez le faire une fois dans votre vie. L’histoire de la marque se trouve là sous vos yeux sous l’empreinte de presque 1500 voitures de courses et de route. La grande famille Porsche se targue de compter le plus grand nombre de fidèles sur la planète. Une immense scène et un grand partère occupe le centre des activités. Cette dernière reçoit des légendes du sport automobile qui ont contribués au innombrables succès de Porsche en course au fil des décennies. Imaginé pendant un seul weekend rencontrer les plus grandes vedettes de l’histoire du sport automobile comme Brian Redman, Jackie Ikx, Jochen Mass, Derek Bell, Vic Elford, Gérard Larousse, George Follmer, Elliott Forbes-Robinson et bien d’autres. Prendre un café aux côtés de Chad Mcqueen, le fils de Steve Mcqueen ou serrer la main de Wolgang Porsche le plus jeune fils du fondateur, Ferry Porsche. C’est presque surréel!
Au même endroit, le musée Porsche se déploie sous un immense chapiteau avec la collaboration des bijoux Chopard. Toutes les voitures qui ont marqué l’histoire de la marque en sport automobile y sont. Et comme si ce n’était pas suffisant, d’autres pièces uniques se pointent dans les garages du circuit. Même la 919 qui a établi le record absolu au Nurburgring avait sa place. La Mission E ou Taycan si vous préféré s’offrait un stand à elle toute seule.
Et autour des aires de repos et de ravitaillements pour les spectateurs, l’on retrouvait des centaines de remorques et de voitures de compétition de toutes les décennies. C’est là que l’on découvre toute la passion pour le sport et surtout pour la marque. Les Porsche 356 speedster, 911 RS et autres voitures ayant marqué le phénoménal tableau des victoires se trouvent. Et c’est sans oublier les 917, 956 et 962 qui prennent une place de choix pendant ses 4 jours d’activités. Reensport est définitivement le plus grand magasin de jouet au monde et Porsche peut en être fier.
Karma Revero 2018 : Ça va marcher ?
Vous n’avez qu’à faire une petite recherche sur Google et taper le mot Fisker. Vous remarquerez les similitudes entre cette voiture disparue et la Karma. C’est une simple renaissance de cette berline disproportionnée qui n’a malheureusement pas traversé son premier essai.
Dans ce cas-ci, on efface et on recommence. Cette berline grand format portait le même genre de technologie que la Chevrolet Volt. Un petit moteur à essence agissait comme générateur aux moteurs électriques. La compagnie Fisker a connu sa part de problèmes avec la faillite du fournisseur de batteries entre autres.
Encore une fois, c’est une compagnie chinoise qui est venue à la rescousse de la compagnie. La voiture renaît donc de ses cendres sous le nom de Karma pour la compagnie et Revero pour le modèle. Elle fonctionne toujours sous le même principe. Un moteur quatre cylindres de 2,0 litres agit comme générateur aux deux moteurs électriques. Il vous faudra 3 heures sur le 240V pour recharger complètement votre Revero. L’autonomie totale avant l’intervention du moteur thermique est de 80 km seulement.
La voiture est lourde et ses performances en souffrent. Malgré le format de cette berline, elle ne peut accueillir que quatre passagers. Et attention pour monter à bord. C’est une berline coupée et vous pourriez vous cogner la tête à répétition. La présentation est moderne et les matériaux utilisés sont à l’image du prix commandé pour cette voiture chinoise, soit environ 169 000 $.
Deux concessionnaires canadiens assurent la distribution dont un à Montréal. Sommes toutes, cette Karma Revero pourrait assurer un certain avenir à la société, mais attendons tout de même un peu avant de nous emballer.
L’une des berlines les plus populaires sur le marché, un des modèles les mieux fignolés de sa catégorie, la Kia Forte, bénéficie d’une refonte complète pour 2019.
En effet, la silhouette a été raffinée, la plate-forme transformée, tandis qu’un tout nouveau moteur devrait faire oublier certains ennuis que la motorisation de ce modèle a connus au cours des derniers mois.
En outre, une nouvelle transmission à rapports continuellement variables que Kia appelle TVI pour « transmission variable intelligente » devrait permettre d’obtenir une consommation de carburant moindre.
Les voitures compactes, surtout sur le marché québécois, sont d’une grande importance. Il est donc normal que ce constructeur coréen fasse grand état de cette nouvelle venue. Et bien entendu, les stylistes ont apporté leur contribution à ce renouvellement.
Des airs de famille
Dans les communiqués de presse remis lors du dévoilement de ce modèle, les responsables des relations publiques ont effectué plusieurs allusions à la Stinger, la voiture vedette de la gamme et son modèle haut de gamme. Il est vrai que lorsqu’on regarde certains éléments, il est facile de trouver certains points de ressemblance. Les lignes du capot contribuent à l’apparence dynamique de la Forte, tandis que l’apport de sa nouvelle grille en « nez de tigre » redessinée et de sa jupe arrière noire abaissée et plus dynamique rehausse sa personnalité.
Des phares à projecteur de série ou entièrement à DEL inspirés de la Stinger sont offerts, tandis que des indicateurs de clignotants distincts sont montés près des rideaux d’air nouvellement conçus, qui aident à améliorer les performances aérodynamiques. Vers l’arrière du véhicule, les pare-chocs sont eux aussi dotés d’indicateurs séparés des clignotants et de marche arrière, situés sous les feux arrière à DEL optionnels. Comme pour le multi segment compact Sportage, une garniture horizontale profilée relie les feux arrière.
L’habitacle est également tout nouveau et la principale chose que l’on remarque en prenant place à bord est cet écran d’affichage de huit pouces monté en relief au centre de la partie supérieure de la planche de bord. On retrouve sous cet écran des buses de ventilation rectangulaires superposant des commandes de gestion de plusieurs éléments d’info divertissement. Il faut également préciser que les systèmes Android Auto et Apple Car Play sont de série.
Les dimensions générales de la voiture ont été allongées. La longueur hors tout de la Forte a été augmentée de 80mm (3,2 po), passant à 4 640mm (182,7 po) pour un dégagement des jambes accru et plus d’espace pour les bagages dans le coffre. Avec 434 L (15,3 pi. Cu), l’espace de chargement de la Forte est parmi les plus spacieux de sa catégorie.
Donc, en fait d’élégance et d’habitabilité, la Forte est en progrès par rapport au modèle qu’elle remplace.
Nouveau moteur, nouvelle transmission
Un tout nouveau moteur 2,0 litres de 147 chevaux est la seule motorisation disponible pour l’instant. Ce quatre cylindres est livré avec une boîte manuelle à six rapports tandis que la toute nouvelle transmission à rapports continuellement variables est offerte. Entièrement mise au point chez Kia, cette boîte de vitesse que le constructeur appelle "transmission variable intelligente" est dotée de nouveaux systèmes de gestion du couple et de la puissance tandis qu’une nouvelle courroie métallique garantit une opération silencieuse et efficace. Détails à souligner, les versions dotées de la boîte manuelle ont une consommation de carburant légèrement supérieure à celle équipée de la boîte TVI, soit 7,6 l-100 km pour la première et 6,9 l-100 km pour la seconde.
Toujours au chapitre de la technologie, la plate-forme est plus rigide et également plus légère puisque les ingénieurs ont fait appel à de l’acier de meilleure qualité.
Solide et rassurante
Cette nouvelle venue n’a aucun lien en commun avec les anciens modèles de voiture compacte de présentation austère et à l’habitacle dénudé. La Forte ne donne pas l’impression de conduire une compacte et en plus sa silhouette allongée la fait paraître plus grosse qu’elle ne l’est en réalité.
Sur la route, cette voiture tient le cap de belle façon tandis que sa suspension, que certains pourront trouver ferme, permet d’aborder des virages à des vitesses relativement agressives. Sur la grande route, l’insonorisation est à souligner et on ne sent pas tellement la présence de la transmission à rapports variable, intelligente ou pas. Cependant, celle-ci ne chôme jamais, et lorsqu’on roule sur l’autoroute, le régime du moteur varie pratiquement sans cesse alors que cette boîte de vitesses s’adapte continuellement au relief. Celle-ci ne provoque pas de hauts régimes inutiles tandis que l’insonorisation est de beaucoup améliorée.
La conduite de cette Kia ne s’attire pas de critiques sérieuses, à l’exception des commandes du siège du passager qui sont passablement élémentaires et celle réglant l’inclinaison du dossier difficile à rejoindre.
Somme toute, avec un prix variant de 16 885 $ pour une version de base avec boîte automatique et 28 869 $ pour la version la plus huppée dotée de systèmes de navigation et de plusieurs éléments de sécurité, elle représente une bonne valeur aussi bien au chapitre de la conduite que de l’équipement et de la présentation en général.
En fait, bien que sa silhouette soit élégante, elle ne diffère pas nécessairement des autres berlines de la marque et le nouvelle Forte est moins évidente que certains modèles concurrents plus typés. Mais c’est un détail que les qualités de la nouvelle sauront compenser.
Le Renegade est le modèle le plus petit et le moins cher de la vaste gamme de VUS de Jeep, sous le Patriot, le Compass, le Wrangler, le Cherokee et le Grand Cherokee.
Le Renegade partage la même plate-forme que la Fiat 500X et est l’un des VUS les plus abordables sur le marché. Le Renegade est l’un des rares multisegments compacts qui offre une transmission manuelle avec traction intégrale.
Bien qu’il soit le cousin de la Fiat 500X, on note que son comportement routier est moins nerveux et plus pesant.
Pour 2018, le Renegade (lancée à l’origine pour l’année modèle 2015) reconduira vraisemblablement les mêmes groupes motopropulseurs: un 4 cylindres de 2,4 litres de 180 chevaux jumelée à une boîte automatique à neuf rapports, ou un turbo-quatre de 1,4 litre de 160 chevaux jumelé à une boite manuelle à six vitesses.
Vous aurez le choix d’avoir la traction avant ou un système de traction intégrale optionnel. Le modèle Trailhawk avec Jeep Active Drive Low, un ratio de 20: 1 qui permet de « ramper » et le mode Rock reviendront probablement, et il est possible que Jeep rafraîchisse la gamme Renegade avec de nouvelles fonctionnalités, couleurs et peut-être un nouveau modèle édition spécial pour 2018.
L’intérieur est très similaire à la Fiat 500X bien que la visibilité soit légèrement moins optimale en raison des supports de toit plus volumineux, à l’avant et à l’arrière.
Pour 2018, on peut s’attendre à revoir le modèle Sport de base et le modèle Trailhawk très performant. Le Renegade conviendra parfaitement à ceux qui recherchent plus de confort et de commodité que ceux d’un Wrangler et plus de style et de flair que les modèles désuets tel le Compass qui a été redessiné pour l’an prochain.
Le Renegade est conçu aux États-Unis mais est construit à côté de la Fiat 500X en Italie.
Pour :
- Prix de base très abordable
- Capacité hors route réelle
- Style qui a du caractère
Contre :
- Accélération plutôt faible
- Transmission automatique fastidieuse
- Consommation élevée pour un petit VUS
Le Jeep Wrangler est sans contredit un des véhicules les plus fidèles à ses origines offerts sur le marché. Au fil des années, il a été en mesure de conserver avec brio les traits de personnalité de ses premières générations. Il était d’ailleurs utilisé autrefois principalement à des fins militaires.
À bien y penser, très rares sont les véhicules qui ont traversé les différentes tourmentes de l’industrie automobile avec autant de succès. Bien sûr, le Jeep Wrangler 2018 est beaucoup plus civilisé que les versions originales. Il n’en demeure pas moins qu’il conserve toujours le même look et nous inspire encore et toujours l’aventure.
Son immense grille avant, ses phares ronds et ses lignes robustes et carrées font partie intégrante de sa marque de commerce. Avec une apparence aussi originale, le Wrangler ne passe pas inaperçu. À moins d’être complètement déconnecté du monde de l’automobile, à peu près n’importe qui saura reconnaître un Wrangler sur son passage.
Même si le Wrangler peut sembler un peu rustique de l’extérieur, il reste tout de même assez confortable à l’intérieur. Dans l’habitacle, l’ergonomie est excellente et toutes les commandes et le système multimédia sont faciles à utiliser. Un petit bémol, l’insonorisation intérieure laisse à désirer si vous optez pour la version à toit souple.
Côté suspensions, elles sont plutôt fermes mais tout de même bien calibrées. Le Jeep Wrangler est animé par un moteur V6 Pentastar 3.6 L de 285 chevaux et de 260 livres-pied de couple et jumelé à une boîte manuelle à six rapports ou à une transmission automatique à seulement cinq vitesses. Par contre, attendez-vous à un véhicule assez gourmand avec des consommations combinées ville/autoroute avoisinant les 13 litres aux 100 kilomètres.
Pour :
- Véhicule polyvalent
- Look unique
- Confort surprenant
Contre :
- Habitacle peu insonorisé (toit souple)
- Qualité de certains matériaux douteuse
- Sensible aux vents latéraux
Cela fait longtemps que l’on en parle, de l’arrivée d’un moteur diesel dans le véhicule probablement le plus vendu au monde, le pick-up Ford F-150.
On savait qu’il y en avait un dans les plans de ce grand constructeur dont les ramifications s’étendent jusqu’en Europe, où ce type de moteur est très populaire.
Mais, plus d’un observateur croient que le succès (quand même relatif) du V6 EcoDiesel dans le Ram 1500 aura forcé un peu la main de Ford…
D’où provient-il ce nouveau V6 Ford diesel que l’on retrouve en option sous le capot des tout récents F-150?
Les ingénieurs de Ford se font un peu évasifs à ce sujet nous disant que sa construction est d’une nouvelle technique extrapolée de celle du V6 à essence de 2,7 litres, mais, ils avouent quand même qu’il est « inspiré » du V6 turbodiesel du Land Rover-Jaguar, un moulin qui fut conçu il y a quelques années par Ford d’Europe (qui était, à l’époque, propriétaire de Land Rover -Jaguar) en collaboration avec Peugeot sous le nom de code Lion (en référence à l’emblème en forme de lion du constructeur français).
Il fait donc 250 chevaux et 440 li-pi de couple et il devrait être disponible dans tous les F-150, mais surtout pour les versions de luxe, les autres étant destinés aux parcs commerciaux.
La seule boîte de vitesses offerte est une automatique à huit rapports. Outre sa capacité d’être très économique sur la route, il affiche cette capacité maximale de remorquage de 5171 kilos ce qui est un peu moins que celle du V6 EcoBoost de 3,5 litres.
Mais pourquoi proposer ce moteur surtout dans des versions de luxe du F-150?
Tout semble indiquer que les camionnettes de grand luxe soient à dépasser la popularité des grandes voitures de grand luxe qui, incidemment, sont [étaient?] disponibles avec des moteurs diesel.
Puis, n’est-ce pas plus « exotique » de se présenter au volant d’un F-150 Platinum à moteur diesel qu’au volant d’un F-150 Lariat à essence?
Ayant déjà conduit le F-150 à moteur diesel sous toutes ses formes [incluant une version dénudée que j’appelle un « pick-up de municipalité » lors de sa présentation au Colorado, j’ai choisi de « traiter » le nouveau F-150 FX4 Platinum à moteur diesel comme une voiture de luxe pour les grands voyages.
J’ai donc utilisé cette camionnette à quatre portes équipée « au bouchon » comme l’on dit familièrement pour rendre visite à mon fils dans la région d’Amos, un trajet de quelques six heures sur autoroute, route de parc [Parc de la Vérendrye], et route 117.
Première constatation outre le fait que ce F-150 se présente avec un intérieur tout simplement somptueux, c’est aussi un véhicule d’une grande douceur avec un moteur tellement silencieux qu’on a tendance à oublier que c’est un diesel. Si ses 250 chevaux ne vous impressionnent pas, ses 440 livres-pied de couple le feront, surtout lors des dépassements.
Pas besoin d’écraser l’accélérateur ici. Une simple pression supplémentaire suffira. Quant au comportement routier, il faut toujours garder en tête qu’il s’agit d’une camionnette pick-up.
Sa conduite est facile et confortable. On appréciera surtout la vue incroyable que les passagers auront tout le tour. Il est vrai qu’il est imposant, gros, ce qui n’en facilite pas le stationnement. Mais, avec tous les ensembles optionnels, on retrouve vite des caméras extérieures, dont celle dans la calandre que l’on peut activer à partir du tableau de bord. Évidemment, avec une version Platinum, on obtient des sièges ajustables [chauffants et ventilés à l’avant] très confortables.
Malgré que je sois revenu avec quelques petits objets qui pouvaient aller aussi bien dans la caisse [à laquelle on accède par le fameux petit escalier escamotable dans le panneau arrière] qu’à l’intérieur [en relevant le fauteuil d’arrière ce qui donne un plancher plat], je me suis vraiment servi de ce F-150 comme véhicule de promenade ou de voyage, si vous aimez mieux.
Je sais qu’il y a une question qui vous brûle les lèvres.
Quelle en a été la consommation?
Malgré le résultat affiché au tableau de bord de 9,1 l./100 km, mes calculs à la pompe furent de 9,4 l…
C’est plus que les 7,0 l./100 km annoncés par Ford, mais il faut tenir compte des ralentissements en traversant certaines villes [Tremblant, Mont-Laurier, Val d’Or] et l’utilisation de la camionnette en situation urbaine au cours des jours précédent ce voyage. Puis, avec le prix du carburant diesel qui est moins élevé que celui de l’essence, ce ne fut pas si mal.
Le prix de base d’un tel Platinum gravite autour des 70 000 $. Mais équipé comme mon véhicule d’essai incluant le moteur diesel, la facture grimpait à 86129 $ [prix suggéré du constructeur]. Pas donné, mais j’ai bien l’impression que plus d’un amateur de caravaning pourrait s’intéresser à une telle formule.