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Vic Elford: ma rencontre avec la légende

Le géant du sport automobile Vic Elford est décédé cette semaine à l’âge de 86 ans. J’ai eu le privilège de le rencontrer il y a quelques années. Il s’est confié sur sa prolifique carrière en sport automobile.  Voici ce que j’avais recueilli. 

Peut-on considérer cette rencontre comme un privilège? La réponse est oui en lettre majuscule. Avoir le bonheur de discuter avec le grand Vic Elford pendant quelques heures demeure un moment unique dans une vie. Le pilote britannique surnommé pendant longtemps, Quick Vic, parle de son passage dans l’histoire avec passion. Lors d’un évènement hivernal de Porschechez Mécaglisse au nord de Montréal, quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir celui qui avait fait ma joie pendant ma jeunesse! J’étais alors abonné au magazine Sport Auto qui traitait abondamment du sport automobile en Europe. 

Je l’ai connu sous la bannière Porsche à une certaine époque. Les 917 faisaient la loi en endurance. Victor Henry Elford est né à Londres le 10 juin 1935. Son père était un passionné du cyclisme et de la course automobile. Il décide d’assister au Grand Prix de Silverstone en 1949, tout juste avant la fondation du Championnat du Monde que nous connaissons aujourd’hui. Le fils, Vic, accompagne son père. La piqûre est donnée. Il n’a pas d’argent, mais réussit à se monter une MG TF pour faire quelques épreuves régionales de rallye. Il devient membre du Seven Oaks and Districk Motor Club. Il en est toujours membre aujourd’hui. 

Il prend contact avec la course comme copilote à bord d’uneTriumph TR3 A. En 1961, il se porte acquéreur d’une Mini qu’il revend à la fin d’une saison mitigée. La société DKW l’embauche en 1962 pour participer à quelques épreuves de rallye régionales. En 1963, il revient au volant d’une TriumphTR4. S’il est satisfait de ces performances, il l’est moins de la voiture qui souffre d’un grand manque de fiabilité. L’année suivante, il passe chez Ford. Il y connaîtra trois années extraordinaires au volant, entre autres, d’une Cortina préparée en collaboration avec Lotus. 

En 1967, il devient champion d’Europe des rallyes. Rien de moins. Mais ce n’est pas avec Ford. C’est plutôt avec Porsche qu’il remporte ce championnat. En 1968, il gagne le célèbre rallye de Monte-Carlo au volant d’une 911. Il démontre alors clairement que Porsche peut bien faire en sport automobile. Il le confirme la même année avec une victoire aux 24 Heures de Daytona au volant d’une magnifique 907. C’est la première victoire de Porsche en endurance. Mais c’est loin d’être la dernière. Vic Elford confirme sa place chez Porsche et traversera en Formule 1. 

 Après avoir donné la première victoire de Porsche en endurance, Vic Elford remporte la prestigieuse course du Targa Florio. Il revient d’un retard de 18 minutes après une crevaison et gagne l’épreuve. Toujours la même année, il participe à sa première course en Formule 1. Il est au départ du Grand Prix de France et termine en quatrième place. Il est au volant d’une Cooper T86B avec moteur BRM. Il va disputer sept grands prix en1968. 

L’année suivante, il reprend le volant d’une autre Cooper avec moteur Maserati cette fois avec l’équipe Antique Automobiles. Après avoir terminé le Grand Prix de Monaco en Formule 1, il devient le seul pilote à avoir couru dans les deux disciplines, soit en rallye et en monoplace sur le circuit monégasque. En 1971, il participe au célèbre Championnat du monde des Marques. Il est au volant d’une voiture aux couleurs de Martini Racing. Il est chronométré à plus de 380 km/h au volant d’une Porsche 917 pendant les essais libres en marge des 24 Heures du Mans. 

Il remporte les 12 heures de Sebring en Floride et participe aux 1000 KM du Nürburgring. Pendant les 24 Heures du Mans de 1972, il aperçoit une Ferrari en flamme. Il arrête sa voiture en bordure de piste afin de venir en aide au pilote de la voiture. En ouvrant la portière, il se rend compte que le pilote a quitté sa voiture. C’est en cherchant autour de lui qu’il voit les restes de la Lola de Jo Bonnier l’autre côté de la barrière de sécurité. Bonnier, son ami, est mort. Devant le courage de Vic Elford, le président français Georges Pompidou lui remettra l’Ordre National du mérite pour son geste courageux. 

Il a aussi participé au tournage du fameux film de SteveMcQueen, Le Mans. Au total, il aura couru pendant cinq ans pour Porsche. Mais il a aussi une extraordinaire carrière avec Ford, Triumph, Lancia, Alfa-Roméo,Ferrari, Chaparral, Shadow, Cooper, Lola, Chevron et Subaru. Pilote complet, il a même participé au Daytona 500 en Nascar. Ma rencontre avec ce pilote exceptionnel est gravée dans ma mémoire à jamais. Affable et empreint d’une grande gentillesse, Vic `Quick Vic`Elford a marqué l’une des plus belles époques du sport automobile. Il résidait en Floride depuis plusieurs années.  

Salut Vic Elford! 

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Mustang électrique: entre nostalgie et modernité!

Le constructeur Ford avait fait tout un coup d’éclat avec le lancement de sa Mustang Mach e. Les puristes avaient décrié l’utilisation du nom pour un modèle qui n’avait rien à voir avec la sportive. Pourtant, elle se vend bien. Même très bien! 

Si vous êtes un inconditionnel de la Mustang mais que les changements climatiques vous préoccupent, la société Charge Cars vous offre la solution. Basé en Angleterre, cette petite compagnie va probablement voir son travail récompensé. Voici leur dernière réalisation, une Mustang de la belle époque mais adaptée à la réalité actuelle. Elle est tout électrique. 

Au premier coup d’œil, elle reprend la silhouette de la superbe Mustang Fastback de 1967. Elle dispose d’une motorisation électrique qui offre 543 chevaux et la distribue aux 4 roues. Le 0-100 est atteint en moins de 4 secondes. L’ensemble batterie de 64 kWh porte son autonomie à 320 km aux normes européennes évidemment. 

Son habitacle détonne avec une planche de bord beaucoup plus moderne avec cet énorme écran multimédia au centre. Pas de levier de vitesse mais des boutons montés sur la console centrale. Est-ce que nous la verrons chez nous? Vraiment pas certain. Cette Mustang commande un prix de 417 000 Euros soit plus de 585 000 $ canadien. De plus, Charge Cars va en fabriquer 499 exemplaires seulement.  

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Les phares à DEL et les éléments composites sont des alliés des stylistes

Pendant des années, les stylistes étaient limités quand venait le temps de concevoir la partie avant d’une automobile. À partir du milieu des années 50, tout au moins, on retrouvait des feux de routecirculaires de sept pouces, un grillage chromé superposant un pare-chocs tout en métal comme sur cette Chevrolet 1955 par exemple. Puis, petit à petit, la législation concernant la sécuritéroutière a  obligé les constructeurs à modifier les pare-chocs. Initialement, plusieurs se contentaient de poser des blocs en caoutchouc pour respecter les normes obligatoires. Puis, la technologie des matériaux s’est améliorée tout comme les systèmes visant à rendre les pare-chocs ayant une plus grande capacité d’absorption des impacts. 

C’est ainsi, qu’on a fait appel à des amortisseurs horizontaux afin de permettre de respecter la réglementation voulant qu’un impact de 5 MPH ne cause aucun dommage matériel à la carrosserie. Et le développement de pièces en composite a permis de recouvrir les pare-chocs. En 1985, comme sur cette Camaro IROC, les pare-chocs étaient recouverts de pièces en plastique. 

Toutefois, au chapitre des feux de route, la réglementation demeurait toujours le même: Ceux-ci devaient être des phares scellés circulaires. Et ce au grand dam des constructeurs européens dont les modèles distribués en Europe bénéficiaient déjà de blocs optiques beaucoup plus performants et sophistiqués. Comme on peut le constater sur cette Citroën CX 1975. 

Puis, en 1957, la réglementation a permis de faire appel à des phares carrés ou rectangulaires. Sans que l’on s’en rendre compte, il a été ensuite permis d’utiliser des ampoules à halogène développées au début des années 60. Cette avancée technologique permettait un éclairage plus efficace et la possibilité de remplacer une ampoule brûlée très facilement. Ceci a également permis aux constructeurs de concocter des formes plus élaborées et plus aérodynamiques de ces phares. 

En Europe, les constructeurs avaient plus de latitude quant aux formes d’éclairage utilisées. C’est ainsi qu’en France pendant des année sles phares de couleur jaune étaient obligatoires. On avance plusieurs raisons quant à cette exigence qui date du milieu des années 30, mais il semble que c’est par souci de sécurité qu’on avait fait appel à cette réglementation. Selon les spécialistes français, cette couleur éblouissait moins les conducteurs des voitures qui venaient en sens contraire tout en étant plus efficaces lorsqu’il y avait de la brume. Toutefois, les normes européennes portant sur la réglementation des phares ont aboli les phares jaunes français en 1993. 

Au fil des années, les ingénieurs et constructeurs on fait appel à différents types d’éclairage afin d’optimiser la visibilité de nuit et également de moins éblouir les automobilistes venant en sens contraire. Cela n’a pas toujours été un succès, mais quand même. Et, de nos jours, plusieurs véhicules sont dotés de feux de route orientables qui sont associés à la direction et qui suivent la direction de la voiture dans les courbes.  

Il n’y a pas si longtemps, les voitures de luxe étaient dotées de phares au Xénon qui assuraient une plus grande luminosité. Cependant, cela nécessitait un système de réglage automatique de la trajectoire lumineuse et il arrivait souvent que le système fût défectueux et aveuglait les autres automobilistes. 

L’ère du DEL 

Mais la toute dernière technologie est l’utilisation de phares à diode électroluminescente ou DEL. Cette technologie se retrouve partout, aussi bien dans les décorations d’arbres de Noël que pour l’éclairage domestique. Bien entendu, le domaine de l’automobile en fait un usage très important de sorte que la grande majorité des véhicules commercialisés de nos jours sont dotés d’un tel système d’éclairage. 

L’un des grands avantages des phares à DEL est qu’ils consomment moins d’énergie électrique et ont ainsi une incidence sur la consommation de carburant tout en étant d’une très grande longévité. Il sera pratiquement impossible que l’on doive en remplacer un dans toute la durée de vie d’un véhicule. De plus, leur efficacité lumineuse est meilleure. Ils sont plus complexes à installer. 

Un autre avantage fort apprécié est le fait que ces lumières peuvent s’agencer de différentes façons puisque ces diodes peuvent être produites en multiples dimensions. C’est pourquoi de nos jours on retrouve des phares de conduite de jour DEL qui sont en forme d’accent, de « T » allongé ou en forme de « U » quand ce n’est pas une autre configuration. Volvo fait un usage intensif sur plusieurs modèles de ses phares Thor. 

De la sorte, on joint l’utile à l’agréable puisque ces configurations lumineuses permettent aux stylistes de concocter des voitures non seulement plus aérodynamiques, mais plus audacieuses sur le plan esthétique. 

Certains constructeurs proposent même sur leurs modèles plus sophistiqués des blocs optiques combinant des phares à DEL, au Xénon ethalogène. Rien de moins mais très onéreux. 

Éléments composites: un avantage marqué 

L’ évolution de la technologie de l’éclairage et des formes des phares des automobiles et des véhicules en général s’est accompagnée d’une évolution des formes. Il serait impossible d’intégrer des phares à DEL aux formes très stylisées sur un véhicule dont les éléments de carrosserie ne seraient pas en harmonie. Heureusement, on a développé des matériaux composites qui se prêtent fort bien à la construction automobile aussi bien en raison de leur robustesse, de leur résistance à la corrosion qu’à leur capacité d’être moulé de multiples formes. 

De nos jours, il est vrai que plusieurs véhicules sont dotés de capot, de portières et de couvercle  de coffre en aluminium. Mais il faut également savoir que plusieurs éléments de la section avant ou même de la partie inférieure arrière de la carrosserie sont réalisés en matériaux composites. 

Si l’on observe les véhicules lancés récemment, la grande majorité adopte des formes qu’il aurait été impossible de réaliser il y a une couple de décennies. Et ces formes n’ont pas uniquement pour but d’optimiser la présentation esthétique d’un véhicule, mais également de pouvoir obtenir de meilleures qualités aérodynamiques. Ce faisant, un coefficient de pénétration dans l’air moindre permet de réduire en partie la consommation de carburant. 

À titre d’exemple la Hyundai Sonata fait un bon usage de phares à DEL et des pièces en composite. 

Et il faut souligner que ces phares aux formes plus stylisées et ces éléments de carrosserie ultra moderne s’appliquent également aux camionnettes et aux utilitaires sport. 

Une progression constante 

Si jamais vous assistez à un rassemblement de voitures anciennes, vous allez constater qu’il y a eu une importante évolution dans l’éclairage de route des automobiles. C’est ainsi qu’à partir de 1904, beaucoup d’automobiles étaient dotées de lampes acétylène pour éclairer la route. 

Mais le progrès le plus important pour l’époque s’est matérialisé en 1912 alors que la division Cadillac de General Motors a intégré le système d’allumage et d’éclairage électrique Delco dans ses véhicules. Auparavant, la puissance électrique n’était pas suffisante pour alimenter des feux de route. La présence d’une batterie de 6 volts a permis d’utiliser des phares plus puissants. Et plus tard, dans les années 60, l’arrivée de batteries 12 Volts voit l’arrivée de phares plus puissants. 

Puis, en 1940, la technologie des phares scellés fait son entrée dans l’industrie automobile. Le gouvernement a alors imposé des règles obligeant l’utilisation de feux de route scellés de 7 pouces. Cette loi s’est prolongée jusqu’en 1957 alors que l’on a permis plusieurs approches innovatrices. C’est ainsi que l’utilisation des phares halogènes s’est répandue au début des années 90. Cette innovation a permis d’améliorer le faisceau lumineux et permettre aux conducteurs d’avoir une meilleure vue de l’entourage de la voiture. 

Enfin la prolifération des ampoules à DEL permet plusieurs avancées tant esthétiques que pratiques. Ils ont une excellente durée de vie et peuvent être agencés en différentes configurations permettant aux stylistes de concevoir une section avant plus stylisée, plus aérodynamique tout temps incorporant des phares de route et de position aux formes plus diverses. 

Il est toutefois certain que l’évolution va se poursuivre et les spécialistes soulignent que d’ici peu, de plus en plus de voitures haut de gamme seront équipées de phare « L.A.S.E.R. ». Il s’agit de phares à diodes laser ou moins similaires aux phares à DEL, mais leurs performances sont supérieures tout comme leur coût d’ailleurs. Toutefois,malgré leur technologie complexe, leur prolifération permettra d’en réduire les coûts.     

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Polestar 02, un magnifique concept

Vous le sentez? Oui, oui, il va y avoir une saison estivale encore cette année et, avec les périodes d’ensoleillement qui s’allongent, on commence à penser à rouler avec le toit baissé et les fenêtres grandes ouvertes. C’est ce que Polestar, la division de luxe entièrement électrique de Volvo, veut provoquer en nous; la sensation de liberté en mouvement avec ce magnifique roadster, la Polestar O2. 

Le constructeur automobile électrique suédois, Polestar, a annoncé un nouveau concept de type roadster appelé Polestar O2. Le cabriolet à toit rigide, qui a fait ses débuts pendant le salon de l’auto de Los Angeles, est conçu pour mettre en évidence la plate-forme en aluminium collé du constructeur automobile, qu’il produit à l’interne, ainsi que certaines innovations plus originales, comme un drone intégré pour du tournage aérien.

Il s’agit du deuxième concept de la société, qui est une entreprise commune entre Volvo et la société mère chinoise du constructeur automobile Geely. Et c’est un clin d’œil aux racines de l’entreprise en tant que sous-marque de performance de Volvo, qui s’est depuis refondue en tant que marque réservée aux véhicules électriques. 

À première vue, la Polestar O2 semble extrêmement amusante à conduire. Il n’y a pas eu de voiture sport électrique à deux places introduite depuis la Tesla Roadster – et même la version de nouvelle génération d’Elon Musk du premier véhicule de production de son entreprise est retardée jusqu’en 2023. La plupart des grands constructeurs de voitures sport comme Lamborghini et Ferrari sont présentement en train de travailler sur leurs premiers modèles électriques, laissant une ouverture à Polestar pour faire un impact avec son concept à l’allure énergique. 

Comme il ne s’agit que d’un concept, la société ne publie aucune des spécifications de la Polestar O2, telles que le temps du 0-100 kmh, la capacité de la batterie et l’autonomie. Mais dans une entrevue, le PDG de Polestar, Thomas Ingenlath, a déclaré que la modularité de sa plate-forme en aluminium collé permet de loger une batterie plus grande, même dans un empattement raccourci. « Plus de 110 kW/h de puissance de batterie, nous pouvons empaqueter cela sans aucun compromis dans cet empattement court », a déclaré Ingenlath. 

L’O2 partage de nombreux traits de conception avec le premier concept de Polestar, le Precept, notamment des lignes nettes et une signature lumineuse qui reflète les origines de l’entreprise Volvo. La carrosserie du véhicule est basse et large, avec une posture agressive et une cabine compacte. Polestar appelle ça les « proportions de voitures sportives classiques » avec une sensation électrique plus moderne – on ne peut certainement pas contredire cela. 

« Nous voulions nous assurer que les gens comprennent que l’architecture est capable d’accueillir des voitures sportives comme celle-ci », a déclaré Ingenlath. « Le moteur P10 à couple élevé et puissance élevée que nous avons développé pour le Precept trouvera, dans la version aux performances optimales, une place dans tous nos produits… Et bien sûr, il pourrait être intégré dans ce roadster. » 

L’O2 est également l’occasion de mettre en valeur les soucis environnementaux de Polestar. L’intérieur est fabriqué à partir d’un nouveau mono-matériau thermoplastique, qui décrit l’utilisation d’un seul matériau de base pour fabriquer différents composants. Dans ce cas, un polyester recyclé est utilisé comme matériau unique pour tous les composants intérieurs souples, tels que la mousse du siège, l’adhésif, les fibres tricotées 3D et le laminage non tissé. Polestar affirme que cela simplifie le recyclage et représente une étape vers une « plus grande circularité », tout en réduisant le poids et les déchets. 

« C’est une idée que nous aimerions vraiment mettre en production », a déclaré Ingenlath à propos de l’utilisation d’un mono-matériau à l’intérieur. « C’est ainsi que nous utilisons vraiment ces voitures concept, pour exprimer cette ambition et injecter l’énergie dans l’organisation pour vraiment nous efforcer de rendre cela possible. »

Et le châssis du véhicule est conçu de manière à rendre le recyclage plus transparent. Différentes qualités d’aluminium sont étiquetées, ce qui permet de les recycler plus efficacement tout en conservant leurs propriétés respectives. 

Une caractéristique distinctive de la Polestar O2 est l’inclusion d’un « drone cinématographique » afin que les propriétaires puissent se filmer lorsqu’ils conduisent sur une route de montagne sinueuse, par exemple. Le drone– qui est aussi un concept – a été développé en collaboration avec Hoco Flow, la marque d’électronique grand public d’Aerofugia (Aerofugia est la sociétéqui a été créée après que Geely a acquis Terrafugia, une start-up de décollage et d’atterrissage verticaux basée à Boston). Le drone est conçu pour être déployé pendant que la voiture est en mouvement, pour enregistrer des séquences de conduite. 

Ingenlath a réfléchi à la perception de posséder une sportive européenne, conduisant sur une route de montagne sinueuse, ce qui peut être « très démodée » et déconnectée du concept actuel d’expériences partagées. 

« Nous avons défié notre équipe et avons dit: « Écoutez, les gars, à quoi ressemblerait la réponse moderne à cela? « , a-t-il déclaré. « Le drone est définitivement le véhicule pour produire des souvenirs, pour produire des moments partageables, pour capturer cette expérience que vous avez, avec votre partenaire dans la voiture, et le drone peut vous filmer. Cela peut faire des photos dynamiques vraiment excitantes de la voiture ou des photos très calmes. 

Ingenlath a déclaré que la technologie qui intègrerait un drone dans le véhicule est « très faisable », le drone suivant la voiture à des vitesses allant jusqu’à 100 km/h. Après le tournage, le drone peut retourner de manière autonome à la voiture. Et les clips vidéo peuvent être édités et partagés directement à partir de l’écran central de 15 pouces lorsque la voiture est stationnée. Ingenlath l’a décrit comme moins distrayant pour le conducteur que d’essayer de vous filmer avec votre téléphone intelligent. 

Polestar s’est déjà engagé à transformer son premier concept, le Precept, en un véhicule de production, la Polestar 5. La même chose pourrait-elle arriver à la Polestar O2? « Possiblement? « Certainement », a déclaré Ingenlath. « Je m’efforce beaucoup de provoquer cette question. Je veux faire cette proposition avec cette voiture et je serais plus qu’heureux de le confirmer à l’avenir. Je pense que nous serons plusieurs à être heureux de voir un tel concept devenir réalité bientôt » .   

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Hispano Suiza: le retour!

Il y a à peine un mois, on vous avait parlé d’un concours de design parrainé par la très unique marque, Hispano Suiza, pour voir ce qui serait le design du futur pour un de ses modèles les plus récents. 

Et voici que cette marque centenaire, Hispano-Suiza, qui a connu sa part de défis et de triomphes, se lance dans l’électrification avec une toute nouvelle supercar, entièrement électrique, la Carmen. La toute première voiture produite à trouver preneur à Amelia Island aux Étas-Unis aux mains de Michael Fux, un magnat du matelas qui a une collection de plus de 160 voitures exotiques. 

Le modèle en question est un de seulement cinq qui seront produits à un prix de 1.65 millions d’Euros (soit environ 1,8 million de dollars américains au taux de change actuel) et l’une des 19 Carmen au total qu’Hispano Suiza prévoit produire. Cette version, la Boulogne, haut de gamme de la Carmen a une puissance de 1114 chevaux (819 kW) par rapport à la version« normale » qui a une puissance de 1005 chevaux (739kW).  

Cela en fait l’une des voitures les plus exclusives en vente aujourd’hui et chacune est hautement personnalisable. Celle-ci a été peinte dans une couleur que Hispano Suiza appelle « Ocean Song Rose », une teinte qui fait un clin d’œil à la fleur préférée du nouveau propriétaire. Cela peut paraitre comme l’antithèse d’une supercar mais la Carmen est déjà à contre courant des tendances actuels. D’ailleurs, le propriétaire a déjà une McLaren rose fuchsia dans sa collection. 

Le nom Carmen fait référence à la petite-fille du fondateur de l’entreprise et à la mère de l’actuel président. Le script utilisé à l’arrière de la voiture est conçu pour imiter sa signature, tandis que Boulogne fait référence à l’emplacement des plus grands succès de course d’Hispano Suiza. 

La grande calandre béante à l’avant n’est pas tout à fait selon les tendances dans le domaine des véhicules électriques modernes. Dans la Carmen, elle est entièrement fonctionnel car elle dirige l’air à travers des radiateurs qui maintiennent le groupe motopropulseur au frais. Au lieu d’utiliser un moteurpar roue ou par essieu, Hispano Suiza utilise quatre moteurs sur le seul essieu arrière! 

L’efficacité maximale et l’autonomie ne sont pas exactement le point focal de cette supercar. La marque indique qu’elle vise une autonomie maximale d’environ 250 miles (402 km) dans le cadre du protocole de test européen WLTP. Elle charge également à un maximum de seulement 80 kW. A titre de comparaison, la Kia EV6 peut se recharger bien au-delà de 200 kW.     

Seulement pour attirerl’attention 

La Carmen n’est pas conçue pour une homologation américaine, donc chaque exemplaire qui vient en Amérique sera enregistré sous l’exemption »show and display ». Nous sommes ravis que certains soient arrivés de ce côté de l’océan. Que pensez-vous de cette nouvelle Hispano Suiza ?  

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Mazda CX-60, pas chez nous!

Voici donc le 2e membre de cette lignée des nouveaux CX chez Mazda. Le CX-60 s’installe au sein de la gamme pour l’Europe, l’Australie et le marché local japonais. La grande nouveauté est l’introductiondu moteur 6 cylindres en ligne sous le long museau de ce CX-60. Les acheteurs auront aussi le choix pour un moteur Diesel. 

Autre grande nouveauté, la motorisation hybride rechargeable. C’est une première pour le constructeur d’Hiroshima. C’est d’ailleurs la première version à débarquer chez les concessionnaires. Sous son nez s’installe un moteur 4 cylindres de 2,5 litres de 191 chevaux couplé à un moteur électrique de 136 chevaux. Au combiné, c’est plus de 328 chevaux. 

Pour ce qui est de l’autonomie en mode électrique seulement, l’on parle de 63 km. Le 6 cylindres en ligne est de 3,0 litres tandis que le moteurDiesel annonce une cylindrée de 3,3 litres. Tous les groupes motopropulseurs sont assistés d’une boîte automatique à 8 rapports. Malheureusement pour certains amateurs, pas question de l’amener en territoire nord-américain. Il nous faudra attendre les autres CX à venir.  

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Honda Civic, doublement récompensée!

Chaque fois que Honda transforme sa berline Civic, l’enjeu est de taille. En effet, il s’agit du best-seller de la catégorie aussi bien au Canada qu’ aux États-Unis. Une transformation radicale risque d’éloigner les fidèles à ce modèle tandis qu’une modification trop tiède peut désintéresser les acheteurs potentiels. 

Il semble que ce soit réussi. En effet, la Civic 2022 a remporté les titres de Voiture nord-américaine de l’année ainsi que Voiture canadienne de l’année, rien de moins. 

Moins d’audace, plus d’équilibre 

Je dois avouer que je n’étais pas tellement emballé par la silhouette du modèle qui nous quitte. En effet, si l’avant était relativement dans le ton, la section arrière semblait avoir été dessinée par un groupe de stylistes qui ne parlait pas à ceux qui s’occupaient du reste de la carrosserie. Et on peut qualifier la planche de bord de ce millésime comme étant assez terne merci. 

Cette fois , la silhouette est plus élégante, mieux équilibrée et ne risque pas de susciter la controverse. Enfin, ce n’est pas nécessairement avant-gardiste, mais plutôt conservateur. Avec cette approche, on cible une plus grande catégorie d’acheteurs. Curieusement, la Toyota Corolla, une voiture autrefois jugée somnifère et d’allure plus que discrète, est maintenant beaucoup plus à l’avant-garde en fait de style. 

Les stylistes chargés de dessiner la planche de bord se sont tournés vers une approche plus stylisée, plus raffinée même. Un peu dans le même sens que ce que Mazda nous propose avec la Mazda 3. L’écran d’affichage sur les modèles plus onéreux dotés du système de navigation est de 9 pouces. Sur les versions de bas de gamme, celui-ci est de 7 pouces. L’un des éléments visuels qui saute aux yeux est cette bande alvéolée qui parcourt une bonne partie de la planche de bord et qui masque les buses de ventilation. C’est en même temps traditionnel et relativement audacieux à la fois. Ajoutons également la présence d’un bouton en périphérie de l’écran permettant de régler le volume sonore du système d’info divertissement. Toujours au chapitre des boutons rotatifs, on les utilise également pour gérer le système de climatisation. 

Comme il se doit sur un véhicule Honda, la qualité des matériaux et de la finition est très bonne. Et, j’allais oublier, la banquette arrière est presque aussi spacieuse que celle de la berline Accord. 

Une boîte manuelle ! 

Depuis toujours, ce qui a bâti la réputation des modèles Honda en général et de la Civic en particulier est la fiabilité générale de la motorisation et le rendement des moteurs. Il y a bien eu des passages à vide et quelques problèmes de fiabilité de temps à autre, mais en général le bilan est positif. Cette fois, l’acheteur a le choix entre deux motorisations. Les berlines EX, LX et Sport sont propulsées par un moteur 4 cylindres 2,0 litres de 158 chevaux associé à une boîte automatique à rapports continuellement variables. Les versions Touring et Si sont animés par un quatre cylindres de 1,5 litre turbo produisant 180 chevaux. La version Touring propose la boîte CVT tandis que ceux qui tiennent mordicus à une boîte manuelle devront jeter leur dévolu sur la Si. 

J’ai également eu l’opportunité de mettre à l’essai la version Hatchback de la nouvelle Civic et celle-ci était dotée du moteur turbo associé à la boîte manuelle. La puissance  est la même que sur la version 4 portes. 

Soulignons au passage, que la Si  s’abreuve à l’essence super. De quoi fairechanger d’idée certains acheteurs potentiels compte tenu des prix élevés del’essence en général et de ce type de carburant en particulier. 

Équilibre réussi, personnalité moins pointue 

Au fil des années et on en a la preuve une fois de plus avec cette nouvelle cuvée, la Civic a graduellement perdu de son caractère plus ou moins étriqué pour devenir une voiture de plus en plus équilibrée. Cette mouture 2022 est de loin la plus homogène, la plus raffinée et la plus confortable. 

L’insonorisation a progressé, le confort intérieur s’est amélioré tandis que la rigidité de la caisse et les améliorations à la suspension en font une voiture plus confortable et proposant un comportement routier sans surprise. En passant, la version R très sportive sera de retour très bientôt si ce n’est pas déjà fait. Si c’est comme la version antérieure, ce sera une voiture sans compromis alors que l’on sacrifie le confort et même l’insonorisation pour une conduite sportive et des performances relevées.

Cette fois, les responsables du développement de ce modèle ont voulu en faire une voiture familiale capable de répondre aux besoins d’utilisation de tous les jours avec un niveau de confort relevé et un équipement de série complet compte tenu du prix demandé. La Civic peut être une compacte, mais sa liste d’équipements n’a rien à envier à une Accord par exemple. 

Sur la route, la voiture propose une direction qui n’est pas trop assistée, une suspension efficace sans être trop rigide tandis que la performance du moteur de 1,5 litre, sans être ultra sportive permet de compter sur de bonnes performances. Quant à la transmission CVT, elle ne fait pas sentir sa présence et prouve que la technologie dans ce domaine a effectué d’excellents progrès. 

Mon essai de la version cinq portes m’a permis de découvrir une voiture dont la suspension était plus sportive avec un roulis en virage mieux contrôlé tandis que l’agrément de conduite est plus relevé que sur la berline. Il ne faut pas s’enthousiasmer non plus, qu’elle soit berline où modèle cinq portes avec le moteur de 180 chevaux, elle ne possède pas cette conduite plus relevée que nous proposent les Volkswagen Jetta GLI et Golf GTI. De plus, la boîte manuelle m’a laissé sur mon appétit. À une couple d’occasion, celle-ci a même refusé de rétrograder. Il a fallu effectuer un double embrayage pour la convaincre. Même lorsque les passages de rapports s’effectuent sans problème, elle ne propose pas la même précision que la Mazda 3 par exemple. D’ailleurs, celle-ci est dérivée de la boîte de la MX 5.  

Tout pour réussir 

Bénéficiaire de deux titres importants sur notre marché, proposant un équilibre général mieux réussi que précédemment, avantagé par une enviable réputation, la Civic devrait continuer à dominer le marché des berlines. La nouvelle Civic a tous les arguments pour convaincre des milliers d’acheteurs.    

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Une Ferrari à s’y méprendre

Il existe une foule de bricoleurs sur la planète qui s’amuse à fabriquer leur voiture de rêve. C’est le cas de cet homme qui voulait rouler en Ferrari mais qui n’avait pas les revenus pour s’en payer une. À cela ne tienne, il en a fabriqué une. 

Cette Ferrari F430 est en fait une Toyota Celica 2004 à la base. Celui ou celle qui n’y connait pas grand chose n’y verra que du feu. Pour les autres, il est facile de constater le subterfuge. Avouons cependant que le travail est bien fait. 

À l’intérieur, les sièges portent le logo Ferrari et son propriétaire-fabricant a même poussé le tout jusqu’au compartiment arrière avec une réplique de la tête moteur de la F430. Elle était en vente sur la page commerciale de Facebook, Marketplace, au montant de 30 000 Euros. 

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Audi RS GT 2022: la sportive écolo!

Avec la transformation de l’industrie automobile, beaucoup de consommateurs et d’amateurs redoutent le côté terne et aseptisé de la voiture électrique. Pas de son et performances honnêtes. Je suis le premier à m’ennuyer déjà du roucoulement du gros V8 et des passages parfois violents des rapports. Autre temps, autres mœurs, faudra bien s’adapter. 

Après la Porsche Taycan, voici l’interprétation du même thème par Audi. Quand nous disons même thème, c’est que cette RS GT est une Porsche Taycan à la base. L’on sait déjà que ces deux marques sont sous le parapluie du groupe Volkswagen. Autant partager les technologies novatrices surtout en ce moment car le développement des motorisations électriques coûte une fortune. Évidemment, la hiérarchie est respectée avec le constructeur frère. Cette berline d’Audi se décline en version GT et RS GT, soit deux niveaux de puissance et d’autonomie. Cependant, la Taycan Turbo S demeure au sommet de la lignée tandis qu’Audi doit se contenter de l’équivalent de la Taycan 4S et la Taycan Turbo.  

Question de goût, la RS GT est un peu plus jolie. Mais attention ici, c’est vraiment une impression personnelle et ne dénigre en rien la Taycan qui demeure spectaculaire. D’ailleurs la RS GT emprunte également le galbe des passages de roues qui lui confère une allure super dynamique. L’ Audi conserve cette signature distincte dans sa partie avant tout en respectant l’aérodynamisme type des voitures électriques avec une grille opaque.

Monter à bord demande une certaine forme physique. L’assise est basse un peu comme la R8. De plus, les portières sont étroites donc lorsque vous vous installez, vous êtes obligez de contourner le pilier B. Une vraie berline sport! L’accès aux places arrière est aussi compliqué. Vous aurez droit à deux coffres. L’ouverture du coffre arrière est étroit tandis que celui de la partie avant est comparable aux Porsche 911 de ce monde.  

Pour ce qui est de la présentation, Audi demeure le constructeur au plus beau coup de crayon de l’industrie. Le tableau de bord se présente avec simplicité et convivialité. Un écran prend place au bloc instruments et un autre, cette fois tactile, s’intègre parfaitement dans le dessin de la planche de bord. Des matières recyclées sont utilisées dans la réalisation de cette berline sport comme le pavillon et les tapis.

Comme la Taycan, cette RS GT offre des performances de haut niveau. Les accélérations vous enfoncent dans le fond de votre siège. Quatre modes de conduites sont proposés. Le mode Eco permet d’optimiser l’autonomie tandis que le mode de performance la diminue évidemment. La tenue de route est exceptionnelle grâce à son centre de gravité très bas. Elle est cependant très lourde et l’on ressent son poids en virage serré. 

Le temps de recharge est respectable comme une dizaine d’heures sur une borne de niveau 2 que l’on retrouve à la maison. Si l’autonomie annoncé en circonstance idéal est de 440 km, en hiver comme ces derniers temps, je n’ai obtenu que 313 km après les 10 heures de recharge. Là ou le bas blesse, c’est son prix. Ma voiture d’essai affiche un prix de départ de 180 850 $. De plus, nous avions droit à 12 340 $ d’options qui inclus l’ensemble performance et l’ensemble de cuir Nappa fin. Ajouté les frais de transport et préparation de 2700 $ pour une facture finale de 195 990 $ avant taxes. Ouf! 

Malgré ce prix élevé et certains petits irritants, cette Audi RS GT est irrésistible et tellement agréable à conduire. 

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Derrière le volant

Bullitt de retour au cinéma

Le film le plus marquant pour les amateurs de voitures est sans aucun doute Bullitt présenté en 1968. Cette production a offert l’une des plus impressionnantes poursuite automobile dans les rues de San Francisco. C’est également Bullitt qui a propulsé la carrière de Steve McQueen.

D’ailleurs, Ford a profité de la popularité du film puisque la voiture utilisée par McQueen était une Mustang. Depuis, le constructeur américain a proposé des modèles rappelant la Mustang originale par sa couleur vert bouteille et la fameuse boule blanche au sommet du levier de vitesse.

L’agent Frank Bullitt sera de retour grâce à Steven Spielberg. La publication Deadline Hollywood, qui a annoncé ce retour, parle d’une production différente. Ce ne sera pas un remake du film de 1968. Nous n’avons pas beaucoup de détails concernant ce film mais le script sera réalisé par Josh Singer, derrière les films The Post et Spotlight. Et les grandes questions, quelle sera la voiture utilisée par Frank Bullitt et qui jouera ce personnage. Ce qui est certain, c’est que le film ne viendra pas cette année.

Dans l’attente de ce nouveau film pour les amateurs de voitures de performance. Finalement, il faut savoir que Chad McQueen et Molly McQueen seront les producteurs exécutifs en accord avec la succession du célèbre acteur.