Auteur : Derrière Le Volant

Les utilitaires poussent les voitures vers la sortie. Les nouvelles victimes de cette domination sont les Mercedes Classe A. Autant les versions berlines qu’à hayon, dans les deux cas, la mise en marché se terminera à la fin de 2022. Introduites en 2019, les Classe A ont connu tout de même uncertain succès. 

Cette Mercedes compacte devait séduire une clientèle plus jeune. C’est la CLA qui viendra combler cette disparition comme modèle d’entrée chez le constructeur allemand. De plus, il faut savoir que la gamme Mercedes au Canada compte beaucoup trop de modèles et ses variants.  

Pendant ce temps, Ford coupe également dans sa gamme. Le petit EcoSport tire sa révérence dès le mois de mai prochain. Réalisé sur la base de la petite Fiesta, disparue elle aussi, le petit utilitaire n’avait pas obtenu de bons commentaires lors de son lancement. 

Si on ajoute la disparition de la Chevrolet Spark et possiblement de la Chevrolet Malibu sous peu, le ménage du printemps prend de l’avance! 

Le Salon automobile de Chicago est bien en vie et quelques constructeurs ont décidés d’y présenter leur dernier cru. C’est le cas de Ford avec une autre addition à sa gamme Bronco. La déclinaison Sasquatch du Bronco 4 portes peut maintenant ajouter le nom Everglades sur ses flancs.  

D’entrée, sachez que cette version tout spécialement préparée pour les clients aventureux sera proposée en nombre limité. Il est équipé d’une prise d’air installée le long du pilier A pour vous permettre de franchir les plans d’eau plus profonds jusqu’à concurrence de 36,4 pouces. À l’avant, un treuil pouvant tirer plus de 10 000 livres est monté au parechoc. Le câble est d’une longueur de 100 pieds. 

En équipement de série dans ce Bronco Sasquatch Everglades,l’on retrouve une barre protectrice de type safari, de pare-pierres et de boucliers avant en acier. Des roues de 17 pouces et des pneus de 35 pouces Goodyear tout-terrain équipe également ce Bronco prêt pour l’aventure. 

Cette version spéciale se décline en 5 couleurs soit vert éruption, Zone 51, noir ombre, gris cactus et sable du désert. Le constructeur va ouvrir le site de commande dès mars prochain pour une livraison au cours de l’été.  

Est-ce possible? Il semble que oui car Ford a déposé une demande de brevet pour cette nouveauté. Est-ce une solution à la disparition graduelle de la boîte manuelle au grand désespoir des puristes? Certains diront que la boîte manuelle est un désagrément en ville dans la circulation lourdetandis que les autres parleront du plaisir ultime en conduite sportive. 

Il semble que le constructeur américain n’a pas l’intention de l’abandonner sous peu. À preuve, cette demande de brevet pour une boîte manuelle sans pédale d’embrayage. C’est le magazine Musclecarandtrucks.com qui a découvert le brevet. 

Le principe semble assez simple. Le levier de vitesse est toujours fonctionnel tandis que l’embrayage est assuré par un algorithme. Une boîte tout électronique! L’on conserverait le plaisir de passer les rapports sans avoir à appuyer constamment sur la pédale d’embrayage, un irritant dans la circulation dense.  

Selon l’examen des documents, certains modèles haute performance pourraient tout de même recevoir une pédale pour des passages plus rapides mais le conducteur n’aurait pas l’obligation de s’en servir. La rumeur veut que ce type de boîte pourrait se retrouver dans les Broncos et surtout dans la prochaine génération de la Mustang prévue pour l’an prochain. 

Cette annonce est parvenue d’un porte-parole de Chevrolet. La petite citadine prendra le chemin du musée dès le mois d’août de cette année. Ce n’est rien d’étonnant quand l’on consulte la liste des sous-compactes vendues chez nous. Elle laissera toute la place aux Trax et Trailblazer au sein de lagamme de GM. 

Elle est arrivée sur notre marché en 2012 comme année-modèle 2013 a connu beaucoup de difficulté dans cette catégorie. Au fil des années, les Toyota Yaris, Honda Fit, Hyundai Accent et autres lui ont fait la vie dure. Depuis la disparition graduelle de ses concurrentes, elle a obtenu un certain regain comme en 2020 et 2021 ou plus de 6000 unités ont trouvés preneur. 

Chez nos voisins du sud, elle connait cependant beaucoup moins d’engouement. Voilà une raison de plus pour cesser sa production. Alors adieu à cette autre voiture chez GM. À ce chapitre, il ne reste plus que la Malibu, la Camaro, la Corvette et la Bolt qui semble elle aussi se diriger tout droit vers la fin de production. 

Plusieurs médias et journalistes ont profités de cette nouvelle qui limiterait le nombre de nouvelle Z à un exemplaire par concessionnaire au Canada. Sachez que l’information lancé par un site américainrelève de l’incompréhension.  

Selon les documents de Nissan remis à ses concessionnaires canadiens, un exemplaire de la nouvelle Z sera offert à chacun d’eux. Quand nous disons offert, c’est que cet exemplaire de la Z sera utilisé à des fins d’essai et de démonstration. Pendant ce temps, les acheteurs pourront la commander sans limite du nombre. 

Donc, cette Z pourra être vue chez tous les concessionnaires en remplacement, nous pensons, des salons automobiles d’importance qui sont annulés cette année. Pour ce qui est de la Proto Spec, une édition spéciale soulignant le lancement de cette nouvelle cuvée, seuls les meilleurs vendeurs de la sportive pourront en avoir une.  Une récompense pour les concessionnaires performants.

Alors, si cette nouvelle livrée de la sportive japonaise vous fait envie, il est temps de commander. Mais soyez sans crainte, la production n’est pas limitée tout comme sa distribution. 

Il est attendu depuis longtemps. La bonne nouvelle, c’est que finalement le constructeur va le dévoiler officiellement le 9 mars prochain. En attendant, voici des images de l’intérieur de cette fourgonnette tout électrique. 

L’on sait déjà que cette ID Buzz va nous rappeler la belle époque des fourgonnettes Volkswagen qui continu de séduire les amateurs de plein air avec son Westfalia. Eh oui! Ces petits véhicules récréatifs continuent de se vendre à des prix faramineux malgré leur état. Parions sur le retour de ces Westfalia avec le ID Buzz.

Le véhicule photographié ici est celui aperçu en pleine charge sous sa robe tout en couleur. Le tableau de bord ressemble à celui du ID4 avec le petit écran indicateur derrière le volant et l’autre multimédia de grand format au centre de l’ensemble. Le mélange des couleurs pour la présentation est séduisant et original. Surtout au chapitre des matériaux utilisés pour les sièges. 

Rendez-vous le 9 mars prochain pour la présentation officielle. 

Dans les années 60, l’industrie automobile nord-américaine comptait davantage sur les changements de carrosserie annuels par rapport à des modifications technologiques d’avant-garde. En effet, à cette époque, chaque année modèle était fortement attendue alors que le dévoilement en octobre était àsouligner avec emphase. Sur le plan mécanique, c’était plutôt traditionnel avec une grosse cylindrée à l’avant et les roues motrices arrière. Quelques petits gadgets ici et là, la prolifération de la transmission automatique et c’était pratiquement tout. 

Par contre, les voitures européennes récemment distribuées sur notre continent proposaient des solutions techniques alternatives. En plus, ces voitures étaient de dimensions  » raisonnables « , leur moteur de petite cylindrée consommait moins et souvent l’agrément de conduite était aurendez-vous. Les modèles distribués par Volkswagen, Fiat et Renault, entre autres, devenaient de plus en plus populaires et nombreux étaient ceux qui étaient dotés de moteur arrière, propulsion arrière et le moteur était généralement refroidi à l’air. Et il ne faut pas oublier non plus les voitures sport Porsche qui offraient une configuration similaire et qui étaient fortement appréciées des conducteurs sportifs. 

C’est alors que Ed Cole, alors grand patron de Chevrolet, décida de développer une voiture originale par rapport à ses concurrentes nord-américaines. En effet, la division Chevrolet développa une voiture à moteur arrière et refroidie à l’air. Une configuration unique chez les Nord-Américains. Et c’est ainsi que cette voiture, appelée Corvair, est arrivée sur le marché en 1960. 

Détail à souligner, ce moteur unique était un six cylindres à plat refroidi à l’air, plus ou moins similaire à ce que l’on retrouvait sur les Porsche de l’époque. Une transmission manuelle à trois rapports était de série tandis qu’une transmission automatique Powerglide à deux rapports était optionnelle. Une autre caractéristique technique innovatrice pour l’époque, le châssis était monocoque, une pratique très rare chez les Nord-Américains . 

La première génération a débuté en 1960 pour être remplacée en1965 par une seconde plus raffinée. Celle-ci était dotée de moteurs de plus grande cylindrée et plus puissant tandis que la suspension arrière était entièrement indépendante un peu comme celle de la Corvette. Quant à la première génération,elle était dotée d’une suspension arrière à essieu oscillant dont les caractéristiques de comportement routier étaient de nature à prendre certains conducteurs au dépourvu. 

On a constamment fait appel au moteur six cylindres à plat, mais la cylindrée a évolué au fil des années tout comme la puissance. Au début, la cylindrée était de 2,3 litres et la puissance de 80 chevaux. Selon les modifications et des améliorations, cette puissance a été portée à 180 chevaux en version turbo sur certains modèles 1965–66. 

Les acheteurs intéressés avaient l’embarras du choix en fait de modèle. En effet, au cours des premières années, la Corvair était disponible en berline, en coupé deux portes, en camionnette, en fourgonnette commerciale ou pour passagers. Il faut également ajouter, que le coupé et la berline ne possédaient pas de pilier B. 

Clientèle mal ciblée. 

Originalement, ce modèle avait pour vocation de venir contrer les petites européennes qui étaient de plus en plus populaires. Cependant, la présence du moteur à l’arrière et des essieux oscillants se traduisait par un comportement routier auquel les conducteurs nord-américains n’étaient pas habitués. En effet, lorsqu’une courbe était abordée à grande vitesse, les essieux arrière avaient tendance à provoquer un survirage et prendre le chauffeur au dépourvu. En effet, depuis des décennies, la grande majorité des voitures nord-américaines sont sous-vireuses et pas à peu près. Un ingénieur de Chevrolet avait suggéré que l’on mette une barre antiroulis à l’avant en matière de compensation, ce qui lui fut refusé par les comptables de la compagnie. Faute de quoi, on a suggéré de sous gonfler les pneus avant et de sur gonfler les pneus arrière. Combinaison inusitée et qui avait pour but d’outrepasser les capacités de charge des pneumatiques. 

Au fil du temps, on a décidé de concevoir une petite voiture traditionnelle, la Chevy II, pour répondre aux acheteurs nord-américains recherchant une voiture conventionnelle et on a orienté davantage la Corvair vers des acheteurs recherchant une voiture plus sportive. Il faut cependant souligner que la présence du moteur à l’arrière avait pour effet d’alléger grandement la direction avant, ce qui n’est pas nécessairement recherché sur une voiture de sport. 

La Mustang oui, Ralph Nader non 

Aujourd’hui, lorsqu’on parle de cette voiture, on associe généralement sa disparition en raison de la publication du livre « Unsafe at any speed » de l’avocat défendeur des consommateurs Ralf Nader qui, dans le premier chapitre du livre, tire à boulets rouges sur la Chevrolet et ses essieux oscillants. Il en conclut qu’il s’agit de l’auto la plus dangereuse sur nos routes. Curieusement, ce livre est apparu lorsque la seconde génération de cette voiture a été commercialisée. La suspension arrière, la principale accusation de Nader, avait été modifiée ainsi que plusieurs autres caractéristiques techniques de la voiture, la rendant plus moderne, plus facile à conduire et offrant certaines caractéristiques uniques. 

Il est vrai que la parution de ce bouquin n’a certainement pas aidé la popularité de la Corvair et les ventes ont été affectées. Cependant, la vraie raison de la disparition de cette voiture aux caractéristiques assez originales est l’arrivée en 1964 de la Ford Mustang qui a joui d’une popularité incommensurable pour l’époque. Ce coupé sport à la silhouette plus que sympathique a tout balayé sur son passage et la pauvre Corvair a été abandonnée. En fait, c’est la Camaro qui l’a remplacée et celle-ci ciblait à son tour les acheteurs enthousiasmés par la Mustang. 

Disculpée 

La majorité des gens ont associé la disparition de la Corvair à la publication du livre de Nader. D’ailleurs, ce dernier a témoigné à une commission sénatoriale à Washington et son témoignage a incité le gouvernement américain à développer une législation en faveur d’une plus grande sécurité des voitures, de la réduction des émissions nocives et on a même créé un département de la sécurité routière. 

Cependant, suite à ce témoignage, l’université Texas A&M a effectué des tests sur une Corvair de première génération et ceux-ci ont démontré que cette voiture n’était pas plus dangereuse que les autres de sa catégorie. On peut ajouter un autre élément au dossier, puisque le NHTSA gouvernemental a comparé le comportement de la Chevrolet 1965 avec les modèles concurrents qui étaient la Ford Falcon, la Plymouth Valiant, la Volkswagen Beetle et la Renault Dauphine. Là encore, la Corvair n’a pas été jugée plus dangereuse. 

Mauvais continent 

Cette épopée a duré tout près d’une décennie et a quand même permis à Chevrolet d’en produire un peu moins de 2 millions d’exemplaires, et certains modèles ont été vendus au Mexique, au Venezuela et en Suisse. On peut conclure sans trop se tromper que cette configuration mécanique et le comportement routier en général de cette voiture auraient mieux convenu aux automobilistes européens par exemple, plus habitués à cette mécanique. Les Américains se sont rués vers cette voiture au cours des deux premières années, pour découvrir les caractéristiques assez particulières et certains irritants, notamment une courroie de ventilateur extralongue qui avait tendance à ne pas rester en place. 

Et avant de terminer, il faut savoir que la première utilisation du mot Corvair avait été sur une voiture concept Corvette en 1954. Il s’agissait alors d’un coupé à toit fuyant. Quant au nom Corvair, c’était l’association du mot Corvette et Bel Air. Quant à la Corvair 1960, cette désignation était la combinaison des mots Corvette et « air » en raison du type de moteur utilisé.  

On ne peut reprocher à General Motors d’avoir voulu jouer d’audace et d’innovation, mais haro sur les comptables dont les diminutions de budget n’ont pas permis à cette voiture d’atteindre son plein potentiel. 

Le marché des utilitaires grand format est toujours aussi compétitif. Chez les constructeurs américains, les Chevrolet Tahoe et Suburban, Ford Expedition et Lincoln Navigator dominent le segment. Du côté asiatique, le Nissan Armada assure sa présence dans cette catégorie lucrative. Du côté de Toyota, le Sequioa n’avait pas la cote auprès des acheteurs.  

Son allure vieillissante n’a pas aidé sa cause. D’ailleurs, il était demeuré inchangé depuis 15 ans soit 2008. Il en est à sa 3e génération.

Aujourd’hui, Toyota dévoile son gros utilitaire sous une silhouette beaucoup plus moderne. Il utilise le même châssis que le nouveauTundra. Sa particularité demeure sa motorisation hybride i-FORCE MAX, unique dans le segment. Son V6 biturbo propose une puissance de 437 chevaux et 583 lb-pi de couple. L’ensemble s’accompagne d’une boîte de vitesse à 10 rapports. Il annonce également une capacité de remorquage de 4080 kg soit 9000 lb. C’est tout de même une augmentation de 22% par rapport à la génération précédente.

Son habitacle se présente dans la tendance actuelle avec son grand écran de 14 pouces sise au centre du tableau de bord. Cette nouvelle livrée sera disponible en 5 versions. La version TRD Hors route demeure la version d’entrée. Puis vous retrouverez les déclinaisons Limited, Platinum, TRDPro et la nouvelle version Capstone. Le Sequioa 2023 se pointera chez les concessionnaires à l’été 2022.  Nous y reviendrons lors d’un essai complet. À suivre… 

Vous êtes propriétaire d’une Mini d’époque et vous voulez l’adapter à la nouvelle tendance écologique? C’est maintenant possible si vous la conduisez jusqu’à Oxford. Eh oui, un département spécial est maintenant offert à l’usine même de Mini. 

La Mini originale est née en 1959. Elle se voulait compacte et agile en ville. Cette nouvelle application pour cette génération de Mini permet aux collectionneurs de conserver sa voiture de rêve tout en observant les nouvelles règles. 

La Mini Recharge, nom donné à cette Mini électrique, conserve l’ADN de base de cette petite voiture. Elle demeure amusante à conduire et conserve sa forme initiale. Les spécialistes y installent un moteur électrique de 122 chevaux. L’on ne connait pas l’emplacement ni la capacité de l’ensemble batterie. L’autonomie annoncée est de 160 km. Autre bonne nouvelle, vous pouvez réinstaller le groupe motopropulseur d’origine sans encombre. 

Pas de prix pour cette transformation qui n’est effectuée que sur les voitures apportées par leur propriétaire. Vivement une entreprise semblable chez nous. Je me laisserais tenté avec ma Mini! 

De nos jours, les voitures modernes nous proposent une pléthore d’accessoires de sécurité et de prévention afin de pouvoir mieux gérer les obstacles qui se présentent devant nous. Par exemple, la détection de véhicules, la gérance du positionnement sur la route, les avertisseurs deprésence transversale, les freins ABS, le système de traction ainsi que le vecteur de couple afin de pouvoir prévenir les dérobades de la voiture sur terrain glissant. Bien entendu, plusieurs nouveaux véhicules que ce soient des VUS ou des berlines sont dotés en option ou un équipement de série d’un rouage intégral plus ou moins sophistiqué. 

Bref, en hiver, la conduite devrait être plus rassurante et plus facile compte tenu de ce débordement de nouvelles technologies. Pourtant, la situation n’est pas aussi simple qu’on serait porté à croire. Dans un premier temps, les carrosseries des automobiles sont dessinées pour optimiser l’aérodynamiquedu véhicule. Cependant, sur certains modèles, cela provoque des projections de neige à l’arrière qui ont pour effet d’obstruer les feux de position et de freinage. Donc, si vous roulez dans une tempête, il se peut que la voiture qui vous suit ne soit pas informée de votre présence. De plus, une grande partiedes assistances électroniques à la conduite sont gérées par des caméras ou des radars scrutant la route et tout ce qui entoure le véhicule. 

Cependant, lorsqu’il neige, il se peut que certains ou tous ces appareils soient obstruéspar la neige. En résumé, votre voiture sophistiquée devient pratiquement aveugle. Ce n’est pas souvent le cas, mais dans le cas d’une importante  tempête de neige, il se peut que ce phénomène se produise. Il n’est pas nécessairement conseillé de vous arrêter sur le bord d’une autoroute pour déneiger votre véhicule, mais vous devrez certainement redoubler de prudence une fois privé de certains accessoires de conduite sécuritaire. 

Bien entendu, sur le plan mécanique, il est certain que si vous avez des pneus d’hiver qui respectent les lois du Québec, mais qui sont vraiment très usés ou même peu performants puisqu’ils sont de mauvaise qualité, on devrait également en tenir compte. Mais l’un des éléments les plus simples à remédier, qui ne coûte pas une fortune, c’est de remplacer les essuie-glaces d’origine par des balais d’essuie-glaces spécialement destinés à la conduite hivernale. Leur fabrication, les matériaux utilisés, empêchent la glace de s’accumuler sur ces balais et la propriété du caoutchouc les rend moinssensibles à l’accumulation de glace et du gel de ce même caoutchouc. Bien souvent, tout fonctionne dans la voiture, le système de chauffage est au maximum, mais votre vue est obstruée parce que les essuie-glaces accumulent la neige qui se transforme en glace et votre visibilité est réduite d’autant. 

Ce ne sont que des précautions d’usage, mais il faut en tenir compte parce que lorsque les conditions hivernales se détériorent, il se peut que vous ayez de la difficulté à vous rendre à destination. 

Avant de quitter votre domicile ou le stationnement, il est impératif de bien déneiger votre voiture. Chaque fois qu’il y a une précipitation importante de neige, on croise sur la route des véhicules qui ressemblent à des igloos sur quatre roues. Le conducteur n’a pas daigné déneiger le véhicule, c’est à peine s’il a déneigé le pare-brise pour y voir quelque chose. Les vitres latérales ne sont pas dégagées, elles sont parfois givrées, tandis que la lunette arrière est recouverte d’une épaisse couche de neige. 

Il est essentiel de dégager complètement son véhicule avant de partir. Premièrement c’est une question de visibilité et la plus élémentaire sécurité. En outre, le fait de ne pas nettoyer le toit de votre véhicule, surtout sur les VUS, peut être la cause de projections de glace provenant de ce toit, et qui peuvent heurter la voiture qui suit. Incidemment, les policiers peuvent donner une amende à un automobiliste qui n’a pas suffisamment déneigé et déglacé son véhicule. 

Si vous faites partie des gens qui sont allergiques aux grattoirs de pare-brise, sachez qu’il existe sur le marché des gaines de protection du pare-brise qui s’applique en quelques secondes et qui préviennent que le pare-brise soit glacé ou obstrué de neige. Il suffit d’enlever ce couvert de protection avant de prendre la route pour avoir une visibilité parfaite. Et, mieux encore, la plupart de ces accessoires se vendent pour moins de 50 $. 

Bref, même si les véhicules modernes offrent beaucoup en fait de sécurité en hiver, il est important de respecter cet environnement qui n’est pas toujours facile et un manque de précaution peut vous entraîner dans des situations embarrassantes, c’est le moins qu’on puisse dire.