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Florian Xhekaj marque son premier but dans les rangs professionnels

En ce vendredi soir, le Rocket de Laval accueillait les Comets d’Utica.

Pour l’occasion, c’était Jakub Dobes qui tait devant le filet pour Laval.

Voici d’ailleurs à quoi ressemblait la formation de ce soir :

En première période, le Rocket a dominé ses adversaires, mais un seul but a été inscrit.

C’est le défenseur Zack Hayes qui a ouvert la marque en se portant à l’attaque.

Josh Jacobs et Jared Davidson ont été complices sur le but.

En deuxième période, la domination était moins présente, mais les résultats étaient encore plus présents.

Laval a inscrit pas moins de deux buts, dont celui-ci de Joshua Roy, sur un magnifique « tic-tac-toe » lors de l’avantage numérique.

Owen Beck et Alex Barré-Boulet ont amorcé le jeu.

Outre son match de trois points vendredi dernier, Roy avait été blanchi à chaque occasion, jusqu’à ce match-ci.

Il a donc porté son total de points à quatre avec ce but, sur un total de cinq matchs.

Quelques instants plus tard, un autre Québécois s’est inscrit au pointage.

Laurent Dauphin a donné une confortable avance de trois buts à son équipe, en acceptant la passe de Xavier Simoneau.

Les partisans des Comets ont dû attendre au troisième engagement pour voir un premier but, alors que Brian Halonen a réduit l’écart à deux buts.

Par contre, un peu plus de cinq minutes plus tard, Florian Xhekaj a marqué son premier but dans les rangs professionnels.

Un magnifique tir sur réception a trompé la vigilance du gardien Nico Daws.

Riley Kidney et Luke Tuch ont obtenu une passe sur le but.

Le pointage était donc de 4-1 en faveur du Rocket.

Par contre, peu de temps après le but, on a appris que Filip Mesar s’est blessé et qu’il ne reviendra pas dans le match.

Encore une fois, un autre membre de l’organisation du CH qui tombe au combat.

Excluant cette blessure, tout semblait bien aller pour le Rocket en troisième période, mais les Comets ont tenté de revenir de l’arrière.

Filip Engaras à mi-chemin en troisième période (aidé du jeune Seamus Casey et de Colton White) a ramené les deux équipes à un match de deux buts.

Et avec un peu plus d’une minute et demie à faire au dernier vingt, Justin Dowling a réduit l’écart à un seul petit but.

Seamus Casey a récolté une deuxième mention d’aide dans ce match, alors que Nolan Foote a obtenu l’autre passe sur le troisième but des siens.

Dobes a su tenir le fort en fin de match avec 27 arrêts sur 30 tirs et le Rocket a gagné le match sur un pointage de 4-3.

Les deux équipes croiseront à nouveau le fer demain soir, cette fois-ci au domicile des Comets.

On peut s’attendre à voir Connor Hughes devant la cage pour ce duel.

En rafale

– Michael Hage a donné la victoire aux siens en prolongation dans un match d’exhibition.

– Bien joué.

– À écouter.

– Une très belle claque.

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Les Rangers donneront le montant qu’Igor Shesterkin voudra

Combien touchera Igor Shesterkin lors de son contrat?

12 millions de dollars par année? 12.5 M$?

Ça devrait tourner autour de ces chiffres-là et le gardien russe sera donc le gardien le mieux payé de la LNH avec un tel salaire annuel.

Par contre, la situation contractuelle des Rangers commence à ressembler drôlement à celle des Maple Leafs de Toronto, qui ont près de 54 M$ pour quatre attaquants et un défenseur.

Artemi Panarin (11.6 M$/an), Adam Fox (9.5 M$/an), Mika Zibanejad (8.5 M$/an), Jacob Trouba (8 M$/an) et Alexis Lafrenière (7.45 M$/an), ça fait beaucoup d’argent.

Et là, les Rangers doivent ajouter un salaire dans les 12 millions de dollars par saison pour leur gardien étoile.

Et comme Jim Biringer le mentionne dans ce texte-ci, Shesterkin aura ce qu’il voudra et les Rangers vont lui offrir.

Il a aussi décortiqué la situation pour appuyer son point.

Petite nuance à apporter, le texte a été publié peu avant l’annonce de la prolongation de contrat de Lafrenière, mais Biringer était fort probablement au courant que ça s’en venait bientôt.

Définitivement, les Rangers seront menottés avec une telle prolongation de contrat, mais il est trop important.

« Je crois que la base de tout ça, c’est que Shesterkin veut 12 M$ par année. S’il veut 12.5 M$, il va l’avoir à cause de l’importance qu’il a pour l’équipe. » – Jim Biringer

En effet, les Rangers de New York ne peuvent pas se permettre de le perdre pour rien sur le marché des joueurs autonomes.

Ses statistiques viennent appuyer le tout.

De plus, la brigade défensive des Rangers repose beaucoup trop sur le gardien.

Il ne fait aucun doute que le Russe est le meilleur gardien de la LNH, et il doit être payé comme tel.

Par contre, il faudra faire du ménage et des joueurs comme Vincent Trocheck et Filip Chytil pourraient devoir plier bagages, eux qui comptent pour un total d’un peu plus de 10 M$ par année.

Perdre deux de tes trois centres, ça ampute grandement une équipe.

Ryan Lindgren (4.5 M$) pourrait aussi être une cible.

Une chose est sûre, ça va donner beaucoup de pain sur la planche à Chris Drury, le DG des Rangers.

En rafale

– Incroyable.

– Bon point.

– Bonne question.

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MSL pourrait être le meilleur entraîneur de l’AN dans la LNH, selon Philippe Boucher

Sans grande surprise, les Canadiens de Montréal ne vont pas très bien jusqu’à présent cette saison.

Évidemment, avec autant de blessures importantes, être « dans l’mix » est rendu difficile.

Mais les gardiens ne font pas assez le boulot, le système défensif est déficient et il manque de support offensif.

L’avantage numérique n’est pas atroce, mais il y a certainement place à l’amélioration de ce côté.

C’est mieux que l’année dernière et ça a possiblement un lien avec le changement de l’entraîneur de l’attaque massive.

Martin St-Louis a remplacé Alex Burrows dans ce rôle-ci, et honnêtement, j’aime bien l’idée de voir MSL s’occuper de l’AN.

Par contre, être entraîneur-chef ET s’occuper de l’avantage numérique, c’est beaucoup trop de boulot.

C’est d’ailleurs ce que croit Philippe Boucher, qui était un des invités (avec Anthony Marcotte) pour le premier épisode en français du The Sick Podcast with Tony Marinaro.

Il pense aussi que St-Louis pourrait être le meilleur coach de l’AN de la LNH.

En cliquant sur le vidéo de l’épisode sur YouTube ci-dessus, vous tomberez exactement au moment où Philippe Boucher lance ces mots.

C’est difficile de ne pas être en accord avec Boucher là-dessus, car MSL a tout ce qu’il faut pour rouler une très bonne attaque massive.

Comme disait Boucher, il lui manque simplement plus de talent devant lui et le fait d’être head coach en plus rend la tâche très ardue.

Pour ce qui est du talent, ça va venir avec les Ivan Demidov et Michael Hage, qui devraient rejoindre le club à la fin de leur saison respective.

Par contre, tout ça m’amène à un autre point.

Personnellement, même si St-Louis a fait du très bon boulot jusqu’à présent avec les jeunes, je ne crois pas que c’est l’entraîneur idéal pour gagner une ou des Coupes Stanley.

Pour cette année, il n’y a pas de presse, mais si l’an prochain on ne gagne pas assez, je vais me poser des questions.

C’est un peu pourquoi j’envisagerais l’option de trouver un meilleur entraîneur pour apporter le jeune noyau au niveau supérieur, tout en gardant MSL sur l’AN.

La prochaine question sera de savoir quel entraîneur serait idéal pour le CH.

En rafale

– Chris Pronger soutient Jacob Trouba.

– Bonne nouvelle pour les Blue Jackets.

– Un beau texte sur les frères Joseph.

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À entendre Luc Poirier, PKP est nuisible dans le dossier du retour d’une équipe à Québec

Il y a deux semaines, mon collègue Maxime Truman a partagé un texte sur notre site en lien avec une entrevue réalisée avec Luc Poirier.

On a appris qu’il a tenté d’acheter les Coyotes en 2017 (le prix était de 380 millions $ US) et qu’il a tenté de mettre la main sur une grosse équipe de la LNH en faisant une offre de 800 millions $ américains.

Aujourd’hui, Luc Poirier est revenu sur le dossier sur les ondes de Radio X, à l’émission du retour animée par Jordan Boivin et Dany Houle.

Mais Luc Poirier est allé encore plus loin.

Il a dit que la personne la plus apte à ramener un club à Québec, c’est Pierre Karl Péladeau… Mais qu’il ne voudrait pas s’associer avec lui pour un projet comme celui-là.

PKP étant PKP, ce n’est pas évident de faire des affaires avec lui. – Luc Poirier

À l’entendre parler, c’est comme si le propriétaire de Québecor nuisait aux chances de voir un club de la LNH revenir à Québec.

Luc Poirier explique que PKP aurait besoin de contenu pour faire marcher le projet.

Il devrait trouver une façon de rentabiliser son contenu par le biais de ses différentes chaînes (TVA Sports en est un exemple) et c’est compliqué à ce niveau-là en raison des contrats de télé qui sont négociés avec la Ligue nationale. 

Je vous invite donc à écouter son passage à la radio, qui se retrouve juste ici.


(Crédit: Annie Paquin photographe)

Luc Poirier en rajoute en disant que l’entente qui est signée entre le Centre Vidéotron et le gouvernement complique les choses.

Il explique que c’est problématique pour un investisseur parce que ramener une équipe à Québec sans être en mesure de gérer l’amphithéâtre, c’est presque impossible.

Tout ça pour dire que si on lit entre les lignes, les chances de voir un club revenir dans la province sont minces (voire presque nulles) aux yeux de Luc Poirier.

PKP est celui qui a ce qu’il faut pour ramener une équipe à Québec… Mais si personne ne veut s’associer avec lui, le projet ne marchera jamais.

Surtout dans le contexte où aujourd’hui, les formations de la Ligue nationale valent beaucoup plus cher qu’il y a cinq ou dix ans.

La preuve? Trois équipes vaudraient au moins trois milliards de dollars actuellement… 

En rafale

– Le coach était impliqué à l’entraînement ce matin.

– Si ça continue comme ça, il va mériter le trophée.

– J’aime ça.

– Allez!

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Le proprio du Lightning offre un bonus de 50 000 $ (minimum) à ses employés

Plus tôt cette semaine, le propriétaire du Lightning, Jeff Vinik, a vendu une part majoritaire de la franchise à une paire de gestionnaires de fonds d’une société d’investissement à New York.

Vinik a donc envoyé un courriel à ses employés pour leur faire part de la nouvelle.

Mais dans le courriel, il y avait aussi un message intéressant pour les employés de Vinik Sports Group…

Le propriétaire du Lightning a dit dans son e-mail que chaque employé à temps plein de Vinik Sports Group (ils sont environ 300 au total) vont se partager un beau bonus de 20 millions de dollars en lien avec la vente.

Au final, chaque employé sera en mesure de toucher un bonus « minimum » de 50 000 $, ce qui se veut comme étant un beau montant d’argent pour ceux qui travaillent au sein de l’organisation.

Ça a incité Julien BriseBois (DG du Lightning) à envoyer des fleurs au proprio de l’équipe : 

C’est le meilleur propriétaire du sport. J’ai des amis qui sont impliqués dans d’autres sports et ils disent tous la même chose : Jeff est le meilleur. –  Julien BriseBois

Ça sort de l’ordinaire, honnêtement.

Jeff Vinik n’était vraiment pas obligé de prendre la décision de partager ses revenus avec ses employés et on dirait que c’est rafraichissant.

Après tout, ça se peut qu’il y ait certains de ces employés-là qui sont en train de vivre des moments difficiles avec les deux gros ouragans (Helene et Beryl) qui ont frappé en Floride dans les dernières semaines.

Le proprio du Lightning en est visiblement conscient et il a décidé de prendre action pour aider ces gens-là. Je trouve ça vraiment intéressant.

Ça fait aussi en sorte que les employés du club vont se sentir encore plus rattachés à l’organisation de Tampa Bay.

Il s’agit d’un beau vote de confiance envers les employés et ça démontre aussi que le proprio pense à son staff.

Chapeau!

En rafale

– Il s’améliore.

– Wow.

– Ça s’en vient…

– Bonne lecture.

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Une valeur de 3 milliards $ pour le Canadien de Montréal?

En 2021, Forbes a dévoilé que la valeur monétaire du Canadien de Montréal s’élevait à 1.6 milliard de dollars.

L’année d’après, en 2022, Forbes a annoncé que la valeur de la Flanelle était rendue à 1.85 milliard de dollars.

Ce que je suis en train d’insinuer, ici, c’est que la valeur monétaire du Canadien de Montréal augmente année après année. 

C’est vrai pour le CH, et ce l’est tout autant pour les autres équipes du circuit Bettman.

La preuve?

Selon les informations de Kevin Weekes, il y aurait trois clubs de la LNH aujourd’hui qui vaudraient (au moins) 3 milliards de dollars.

Toujours selon Weekes, huit autres équipes de la ligue vaudraient au moins 2 milliards de dollars. C’est beaucoup.

On sait que le Canadien a toujours fait partie des équipes ayant la plus grande valeur monétaire dans la LNH… Et à ce niveau-là, on peut vraiment croire que Weekes parle du CH quand il fait référence aux trois clubs qui valent au moins 3 milliards de dollars.

Les deux autres? Vite comme ça, il est logique de penser qu’on parle ici des Leafs et des Rangers.

Au mois de novembre 2023, Michael Andlauer a vendu ses parts chez le Canadien en tenant compte que la valeur du l’organisation montréalaise était estimée à 2.5 milliards de dollars.

Il a donc vendu 10 % à 250 millions $ et c’est pourquoi aujourd’hui, presque un an plus tard, il est logique de croire que le CH fait partie des clubs qui valent 3 milliards de dollars.

Ça reste spécial aux yeux de certains parce que la valeur du CH continue d’augmenter même si le club ne gagne pas sur la patinoire.

La formation est en reconstruction depuis quelques années et les résultats ne sont pas là.

Mais ça va encore plus loin que ça : la valeur d’un club est fixée en raison du brand, de son emplacement, de l’amphithéâtre…

Ça prouve cependant que la ligue va bien financièrement après les années difficiles au niveau de la pandémie et ça prouve que la réputation du CH est encore énorme. 

C’est Geoff Molson qui doit être content!

En rafale

– Avis aux intéressés :

– J’adore.

– Ah oui?

– Ça commence!

– Qui va gagner cette année?

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Encore un point pour Ivan Demidov aujourd’hui

Ça va bien dernièrement pour Ivan Demidov.

L’espoir du Canadien – avant son match d’aujourd’hui – avait récolté un moins un point à ses quatre dernières sorties et à la dernière rencontre de son club, il a récolté quatre mentions d’assistance.

Le principal intéressé a poursuivi sur sa lancée aujourd’hui. 

Demidov gagne en confiance et ça paraît vraiment sur la patinoire.

Il a eu deux belles occasions de marquer en première période, mais il n’a pas réussi à mettre la rondelle au fond du filet.

La première séquence aurait été folle s’il avait été capable de battre le gardien : 

On dirait enfin que Roman Rotenberg commence à comprendre qu’il peut utiliser son joueur s’il a besoin de voir son club créer des chances de marquer.

Je dis ça parce qu’aujourd’hui, le temps de jeu de Demidov a été intéressant.

Il a eu de la glace en masse : 

  • 4:23 en première période (six présences)
  • 4:49 en deuxième période (cinq présences)
  • 6:59 en troisième période (neuf présences)

Au final, Demidov a passé un total de 16 minutes et 8 secondes en 20 présences sur la patinoire, ce qui n’est pas banal.

Ah, et l’espoir du CH a aussi récolté une passe sur le 4e but des siens. Il a contribué à la victoire (5-2) de son équipe face au HK Spartak Moscou : 

À seulement 18 ans, voilà qu’Ivan Demidov totalise désormais 16 points (cinq buts) en 20 matchs cette saison avec le SKA de Saint-Pétersbourg dans la KHL.

Et dans tout ça, il y a eu une séquence plus difficile pour lui au niveau offensif parce que son entraîneur ne l’utilisait pas de la bonne façon. 

Ça s’est toutefois replacé, et c’est une bonne nouvelle.

Prolongation

Dans la victoire de son club, Tony DeAngelo a récolté une autre mention d’assistance.

Il totalise maintenant 17 points en seulement 12 matchs avec sa nouvelle équipe. 

Le défenseur s’amuse depuis qu’il porte les couleurs du SKA!

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Première tempête : demain, les joueurs devront montrer «qu’ils n’ont pas abandonné»

On va se le dire : ce qui s’est passé cette semaine autour du Canadien, c’est la première grosse tempête de Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton depuis qu’ils travaillent ensemble, à Montréal.

La défaite contre New York a déclenché quelque chose de différent de tous les autres revers subis depuis 2021-2022. Cela a fait déferler une vague contre l’entraîneur Martin St-Louis, qui ne «coach pas aussi hard» que certains ne le voudraient.

Ce dernier a vu des gens demander sa tête et certains semblent déjà préparer sa sortie.

Le fait de faire monter les attentes envers le club a cet effet-là. Depuis le changement de direction, les amateurs du CH ont acheté le plan de l’organisation, qui était de reconstruire le club.

L’an passé, le «mot en P» de Jeff Gorton, il a été acheté.

Mais cette année, la direction a monté les attentes (à contre-coeur ou pas, selon vous?) publiquement et l’expression #DansLeMix est arrivée. Et en ce moment, le club est #DansLeMix de… rien du tout.

C’est tôt, mais c’est ça qui a déclenché les commentaires – incluant ceux sur le fameux système homme à homme du pilote – suite au match de mardi.

Quand on ne s’attend à rien de quelqu’un ou de quelque chose, les attentes sont basses. Là, si passion il y a, c’est parce que les gens avaient acheté le plan du Canadien en 2024-2025.

Logique, non?

L’arrivée de Patrik Laine n’allait pas tout changer à elle seule, compte tenu de sa longue absence en 2023-2024 (et sans compter sa nouvelle blessure, bien sûr), mais son arrivée avait changé le vibe.

Et elle envoyait un message.

C’est pour ça que le mur que le CH est en train de frapper semble immense : c’est parce que ça fait longtemps que les murs, on ne s’en souciait plus vraiment. Ils ne voulaient rien dire.

Mais celui-là, il est significatif. Et le club le sait, si on se fie au long et intense entraînement du jour. Le collègue Marc-Olivier Cook était sur place et il a bien vu que c’était intense. Plus que d’habitude, en tout cas.

Mais là, les joueurs doivent mettre leurs bottes de travail. Maintenant qu’ils ont eu quelques jours sans match (et qu’ils ont même fêté l’Halloween mercredi soir), il faut montrer que le début de saison n’était qu’une vilaine passe.

Est-ce que je suis en train de dire qu’il faut en gagner 14 de suite? Bien sûr que non.

Mais on doit revenir à ce que c’était l’an passé, soit quand l’effort était au rendez-vous et quand les matchs étaient serrés. Parce qu’en ce moment, ce n’est pas ce qu’on voit.

Martin Leclerc, sur les ondes de BPM Sports ce matin, s’est même demandé si les gars ne sont pas résignés dans le vestiaire. C’est quand même une grosse déclaration… surtout quand on regarde la date sur le calendrier.

Entre demain et le samedi 2 novembre, le CH jouera cinq matchs. Les Blues (samedi à la maison), les Flyers (dimanche sur la route), le Kraken (mardi à la maison), les Capitals (jeudi sur la route) et les Penguins (samedi sur la route) sont au menu.

Et dès demain, ça va prendre un effort pour faire changer le narratif.

Le fait de ne pas avoir joué pendant des jours a empêché le Canadien de se reprendre rapidement suite au match contre New York (un club construit par Jeff Gorton, en passant), mardi.

Mais si, au contraire, les gars collent des performances dignes du chandail bleu, blanc et rouge du Canadien, ça va calmer la grogne. La balle est dans le camp des joueurs… et ça commence demain soir.

En rafale

– Rien ne va plus pour Kailer Yamamoto.

– Ils doivent se replacer.

– Bon point.

– Ouain…

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Phillip Danault change d’agent : il est maintenant représenté par Allan Walsh

Phillip Danault change d’agent.

Il était représenté par Don Meehan dans les dernières années, mais on apprend aujourd’hui que l’association est terminée entre l’agent et le Québécois.

Le nouvel agent de Danault est nul autre qu’Allan Walsh, qui est l’un des plus populaires dans la LNH.

Ça peut paraître bizarre parce qu’à la base, il faut savoir que Danault en est à la quatrième année d’un contrat de six ans qu’il a signé en 2021.

Il n’est pas sur le point de négocier une nouvelle entente, pour le dire autrement. 

Cela dit, on peut se demander s’il y a eu un pépin entre Don Meehan et la direction à Los Angeles.

Meehan est notamment l’ancien agent de P.K. Subban et n’oublions pas aussi que Marc Bergevin travaille pour les Kings depuis quelques années.

Est-ce qu’il y a un lien à faire avec tout ça? 

Il y a sûrement quelque chose qui s’est passé parce que généralement, un joueur qui change d’agent doit quand même continuer de payer la cote de son ancien agent et ça coûte cher.

Sinon, peut-être que Danault pense qu’il peut aller chercher encore plus d’argent pour son prochain contrat et à ce niveau-là, on sait qu’Allan Walsh est un excellent négociateur… 

Phillip Danault ne connaît pas le début de saison espéré.

Le Québécois revendique seulement trois petites passes en huit matchs et il ne joue pas le meilleur hockey de sa carrière.

Mais depuis son arrivée à Los Angeles, Danault joue un rôle important dans les succès des Kings et il semble s’amuser sous le chaud soleil de la Californie.

Ses trois dernières saisons ont été à la hauteur des attentes :

  • 51 points (27 buts) en 21-22
  • 54 points (18 buts) en 22-23
  • 47 points (17 buts) en 23-24

Danault touche un salaire de 5.5 M$ par année et il aura 34 ans à la fin de son contrat.

Cela dit, peut-être qu’il pourrait aller chercher un montant annuel similaire pour sa prochaine entente… Mais à son âge, il serait surprenant de le voir signer un contrat de plusieurs années.

C’est pour ça que le changement au niveau de son agent est difficile à comprendre. Et c’est pour ça qu’il est logique de croire qu’il y a eu une mésentente quelque part avec Don Meehan, qui représente aussi Alex Pietrangelo, Steven Stamkos, Jeff Skinner, Ilya Samsonov et Mitchell Chaffee.

En rafale

– Maxime Truman était au bilan de la fin de saison du CF Montréal. Quelques informations :

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Alexis Lafrenière s’enligne sur un contrat un peu moins gros que celui de Juraj Slafkovsky

Dans les dernières semaines, on a appris que les Rangers et Alexis Lafrenière négociaient un nouveau contrat à plus long terme.

Et clairement, à la lumière de ce qu’on voit dans les dernières minutes, le Québécois est en train de s’enraciner à New York. Je dis ça parce qu’Elliotte Friedman a rapporté que les négociations sont en train de s’intensifier…

Mais aussi parce que Larry Brooks est arrivé avec des chiffes. Il parle de sept ans (et non pas huit) à un peu moins de 7.6 M$ par année.

Il est intéressant de mentionner que Juraj Slafkovsky, que certains voulaient échanger contre Lafrenière à un certain point, a un contrat de huit ans en poche (qui commencera aussi en 2025), mais à 7,6 M$ par année.

Celui de Slaf est (un peu) plus gros, mais les deux ententes sont similaires.

Dans les deux cas, on parle d’un premier choix au total repêché par Jeff Gorton. Mais la différence, c’est que Slaf a signé son gros contrat le premier jour où il pouvait le faire.

Lafrenière, lui? Deux ans et demi (et un contrat pont) après avoir été en mesure de signer son deuxième contrat dans la LNH.

Le Québécois est âgé de 23 ans depuis deux semaines, ce qui veut dire qu’il va avoir 30 ans le jour où son prochain gros contrat prendra fin. C’est sans doute pour ça qu’on parle de sept ans et non pas de huit.

Cette saison, le Québécois a sept points en sept matchs.

(Crédit: Hockey DB)

On pensait que les Rangers voulaient régler le dossier d’Igor Shesterkin avant de faire celui de Lafrenière, mais ça semble assez compliqué pour le gardien en ce moment.

Lafrenière deviendra donc l’un des joueurs québécois les mieux payés de la LNH.

En rafale

– Ça se tient.

– À vos prédictions.

– Qui est John Tortorella?