Rebecca Makonnen, que nous connaissons depuis de nombreuses années pour sa brillante carrière d’animatrice télé et radio, vient de publier son premier roman, Dans mon sang, qui met en lumière son histoire. Dans cette œuvre littéraire, elle rend notamment hommage à ses parents et révèle des secrets familiaux.
C’est lors de son passage àSalut Bonjour en compagnie d’Ève-Marie Lortie qu’elle s’est confiée sur un sujet plus personnel qu’elle aborde également dans son livre: être née d’un adultère. Mais derrière ce qui pourrait sembler impardonnable se cache une belle histoire.
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«Je ne suis pas la fille de ma mère biologique… Voyons… C’est compliqué, même pour moi», débute Rebecca qui essaie d’expliquer la situation.
«Ton père a eu une aventure avec une autre femme», ajoute Ève-Marie, lui venant en aide.
«Voilà et je suis née de cette aventure. Je suis une enfant adultérine (…) Donc mon père se confesse à ma mère. Ma mère m’accueille à bras ouverts, j’ai déjà une grande sœur dans cette famille, mais malheureusement, mon père est décédé quand j’avais deux ans, donc ma mère m’a élevée seule avec ma sœur. Mais moi, j’avais cette culpabilité-là, d’être née d’une aventure. Tu sais, ce n’est pas chic, là», témoigne Rebecca avec une belle vulnérabilité.
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Rebecca témoigne toutefois que ses parents ne lui ont jamais caché la situation. Plus jeune, elle racontait sa réalité à tout le monde, mais les réactions des gens l’ont poussée à en faire un secret.
«(…) Le secondaire, on veut appartenir et puis on veut être comme tout le monde et là j’ai bien vu que je n’étais pas comme tout le monde. J’ai bien vu que cette histoire-là était choquante et affligeante pour plusieurs personnes, donc j’ai décidé de la garder pour moi et par la suite quand on me demandait: d’où tu viens? … En fait, on me demandait souvent: lequel de tes parents est blanc? Ben moi je répondais: ma mère. Ce n’était pas un mensonge, j’ai juste occulté, j’ai gardé une portion de la vérité pour moi.
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Aujourd’hui, elle a choisi de raconter son histoire en toute transparence dans son livre, car cela fait partie d’elle, mais aussi pour démontrer le parcours extraordinaire de ses parents, de sa mère qui l’a «élevée, aimée et portée dans son cœur».
C’est en compagnie de Daniel Lemire que l’humoriste et homme aux multiples talents s’est confié sur ses difficultés avec Juste pour rire, à l’époque, après que son interviewer lui ait demandé comment il voyait son métier d’humoriste.
Lemire a précisé, par la même occasion, que Boucar n’était pas du genre à vouloir chercher le rire à tout prix.
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«Tu sais moi, j’ai eu des difficultés avec Juste pour rire à l’époque. Puis j’ai arrêté d’y aller parce que quand ils me disaient: Bon, on t’invite à un gala… J’écrivais mon numéro, puis je mettais tout le temps des bouts qui sont plus poétiques, pour le cœur», dévoile Boucar.
«Ils te censuraient?», veut savoir Daniel.
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«Oui (…). J’ai dit: Moi, quand j’écris un texte, j’ai trois cibles: la rate d’abord; dilater la rate, toucher le cœur et peut-être stimuler l’esprit, mais ça, ce n’est pas une obligation. Quand j’écris, j’essaie toujours de trouver cet équilibre-là. Juste pour rire n’était pas dans les affaires de cœur (…) et de temps en temps, ils me disaient: Il faut que tu engages quelqu’un pour puncher ton texte. J’ai dit: Non, je suis capable de puncher un texte, c’est parce que ça ne me tente pas, c’est ça que je vais faire. Puis, ils m’ont mis à la porte, souvent (…) Puis, finalement, je leur ai dit: Je ne viens plus, c’est fini (…)», ajoute-t-il avec franchise.
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C’est par la suite, toujours lors de son tête-à-tête avec Daniel Lemire, qu’il a avoué avoir déjà été souvent approché pour faire de la politique. Ainsi, son illustre homologue a voulu savoir si travailler dans ce domaine pourrait être une option.
«Non, parce que je me sens plus utile à faire ce que je fais. C’est-à-dire, à regarder des choses, pointer et à dire: Regarde ça, là, ça ne marche pas! et d’avoir des tonnes de gens qui m’écrivent pour dire: Mange de la m*rde (…) Ils sont rapides là-dessus, les Québécois, ils te suggèrent gentiment d’aller en manger, là», répond Diouf avec humour, qui n’aspire visiblement pas à se lancer en politique!
C’est lors de sa présence au rendez-vous télé du vendredi soir, dans un segment détecteur de mensonge, qu’il a avoué avoir eu recours à la police après un rôle dans un film policier de 1992 qui a blessé certaines personnes, entraînant des menaces à son encontre.
Un sujet qu’il a abordé à la suite d’une question de l’animateur Jean-Michel Anctil.
«Explique-nous pourquoi, après Requiem pour un beau sans cœur, tu as eu besoin de la protection de la police?»
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«Le personnage que je jouais dans Requiem pour un beau sans cœur… on a recréé un peu l’incendie du Gargantua. Pour les plus jeunes d’entre vous, c’était un club à Montréal, puis le méchant monsieur il avait barré les portes et avait mis le feu. Puis, il y avait plusieurs personnes qui étaient décédées et des membres de la famille d’une de ces victimes-là m’avaient fait des menaces. Puis, la menace, je vais le dire là: Aimerais-tu cela qu’on te regarde brûler, toi? (…) Et j’ai appris que le soir de la première du film que j’avais été sous protection policière, mais je ne m’en suis pas rendu compte!», témoigne Gildor.
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Il avoue d’ailleurs avoir eu peur par la suite.
«J’ai shaké pendant deux semaines après. Je ne sortais plus de chez nous», ajoute Roy, qui précise qu’il s’excuse d’avoir blessé des gens, mais qu’il s’agissait d’une histoire fictive.
C’est suite à une question à l’endroit de sa chakra au talk-show, Élise Guilbault, que la situation a pris de l’ampleur.
«Élise, es-tu meilleure amie, amoureuse, ou amante?», lui demande-t-il.
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En enchaînant immédiatement après avec le commentaire qui a suscité de nombreux questionnements, laissant place à des sous-entendus de la part de Marc.
«C’est difficile parce que moi je te connais bien. Donc je sais que tu es bonne dans les trois».
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Il s’est alors automatiquement repris, mais cette fois en faisant une bourde de plus!
«Ben non. Non, non, non. Je ne connais pas les trois. Je sais que tu es bonne dans deux des trois (…) Amie, puis amour… Hey, non, tu es bonne dans une. Tu es une très bonne amie», ajoute Marc, en réalisant qu’il a avancé beaucoup de choses sans vraiment penser.
On peut toutefois supposer que, comme Marc est bien ami avec Élise, il connaît plusieurs de ses histoires, autant amoureuses que frivoles!
Gino Chouinard était présent à Ça finit bien la semaine pour discuter de son roman 3800 matins, où il a aussi abordé la fin de son rôle d’animateur à Salut Bonjour. Lui qui, rappelons-le, a choisi de tirer sa révérence pour vivre de nouveaux projets, mais aussi pour être plus présent pour sa famille à des heures normales.
Celui qui a reçu de nombreux éloges et hommages à la fin de sa belle aventure matinale, ainsi que pendant les derniers instants, a également eu besoin de se retrouver dans une bulle par la suite, comme il l’explique au talk-show de Julie Bélanger et Jean-Michel Anctil.
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Une vague d’amour qui le bouleverse d’ailleurs encore.
«Je suis encore bouleversé par ça, pour vrai (…) Sincèrement, j’ai adoré cette exposition médiatique hors norme, mais cet été, j’avais besoin de petit; j’avais besoin d’être avec ma petite gang. Ma blonde, mes enfants, loin du spectaculaire, j’en avais de besoin, une question d’équilibre», dévoile Gino avec franchise.
C’est par la suite qu’il s’est confié sur la dynamique avec son amoureuse, étant maintenant plus présent à la maison et moins fatigué.
«Tranquillement, mon horloge biologique se replace et je suis de bonne humeur, le soir. Ça, ma femme est très heureuse», témoigne l’ancien animateur, qui se lève souvent encore à 3h du matin de façon naturelle, mais qui revient tranquillement à un autre rythme.
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«Non, mais je pensais qu’Isabelle allait me mettre dehors. Ça faisait 21 ans qu’elle faisait sa routine du soir, elle toute seule. Elle regarde les émissions qu’elle veut (…). Ça change une dynamique aussi. Finalement, elle est très heureuse!», ajoute Gino avec bonheur et humour.
Nous souhaitons à Gino de merveilleux projets à venir, ainsi que d’inoubliables moments en famille!
Lors de la dernière soirée des auditions à Quel Talent!, plusieurs performances variées ont captivé le public. Cependant, une prestation a particulièrement marqué les esprits, puisqu’un jeune garçon dysphasique et vivant avec un TSA est monté sur scène, accompagné de son père qui jouait le rôle d’interprète.
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Il s’agit de Nathan qui joue du piano depuis seulement quatre ans sans avoir suivi de cours et compte déjà une quarantaine de compositions à son actif. Malgré son diagnostic, il a découvert sa propre manière de s’exprimer à travers la musique.
Il a d’ailleurs interprété l’une de ses propres compositions intitulées Enflammé!
Ce moment envoûtant a complètement transporté le public et les juges dans l’univers de Nathan. Un talent comme on en voit rarement.
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Marie-Mai a d’ailleurs été profondément bouleversée par cette performance exceptionnelle, allant jusqu’à avoir les larmes aux yeux et lui offrir de chanter sur ses compositions.
«La zone dans laquelle tu te retrouves quand tu joues du piano, je la comprends tellement. Moi… c’est ma place préférée. Puis, j’ai l’impression qu’on s’est rencontrés dans ta chanson. Je veux vraiment que tu saches à quel point tu es exceptionnel, et dans la vie, on n’a pas toujours besoin de mots pour s’exprimer. Tu le fais très, très bien à travers la musique. Puis, en tout cas, si jamais tu cherches quelqu’un pour chanter ta musique, ça va me faire plaisir», témoigne la chanteuse et juge, la voix empreinte d’émotion.
«J’ai été vraiment bouleversé par ce qui vient de se passer, pour toutes sortes de raisons. Parce que c’est toujours un grand… c’est toujours le fun quand on voit des gens qui souffrent d’un syndrome quelconque dire: moi, j’ai autre chose que vous, vous n’avez pas, puis que je peux partager avec vous… Hey, on va arrêter de niaiser, OK?», témoigne Denoncourt.
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C’est après ses beaux mots que le metteur en scène et juge a appuyé sur le fameux Golden Buzzer qu’il semblait garder depuis le début pour une personne bien spéciale. Ainsi, Nathan passe en demi-finale et remporte également une bourse de 3000$.
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Comme l’a si bien dit le père du jeune pianiste, ce ne sont pas des lettres qui définissent son fils, mais bien le mot artiste! Un moment télévisuel magique où il était pratiquement impossible de ne pas pleurer.
Nous souhaitons le meilleur à Nathan pour la suite de la compétition!
Celle qui continue de nous surprendre ces dernières années, notamment à travers divers projets, est célibataire depuis peu et a révélé aux animateurs que ce statut lui convenait pour l’instant, en plus de revenir sur ce qu’elle cherchait chez son futur partenaire.
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«Moi, le prochain, il faut qu’il s’attache la tuque avec de la broche (…). Les critères peuvent être très longs à mon âge, mais peuvent être très courts aussi (…). Moi, ce que je veux, c’est premièrement un homme qui est autonome (…). Puis, quelqu’un qui aime ça avoir du fun. Tu sais, on a juste une vie à vivre. Là, je laisse juste aller et je profite de mon célibat. J’ai quand même été 15 ans en couple, là je prends un break», dévoile Nathalie en toute franchise.
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C’est par la suite qu’elle a dévoilé comment elle avait appris que sa fille, avec qui elle a une magnifique complicité, attendait son premier enfant, après plusieurs essais pour concevoir le petit-être tant attendu.
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«J’ai appris ça dans les toilettes, elle venait de faire le test», dévoile la future grand-mère en ajoutant que les deux étaient hystériques et très émotives.
«Ça faisait longtemps qu’ils essayaient, mais là il y a une petite fille du nom de Maélyse, à qui je parle tous les jours. J’ai l’air vraiment nounoune, mais je m’en fous (…)», ajoute-t-elle, déjà à fond dans ce rôle qui l’attend en décembre.
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Nous souhaitons à Nathalie de beaux moments en famille dans le futur!
Mariana Mazza était en entrevue à Salut Bonjour pour discuter de son troisième one-woman-show, Foie gras, qui promet de dévoiler des aspects intimes de sa vie.
C’est en compagnie d’Ève-Marie Lortie qu’elle évoquait que son nouveau spectacle d’humour abordera plusieurs sujets, dont son embourgeoisement, sa relation avec Alexandre Barrette, ainsi que la maladie qui lui a été diagnostiquée, il y a un an.
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Elle confiait lors de cet échange avec l’animatrice du rendez-vous matinal, comme elle le fera dans son spectacle à venir, qu’elle gagne bien sa vie et habite désormais dans un quartier plus fortuné. Toutefois, la petite fille de Montréal-Nord n’est jamais bien loin.
«Je veux parler de cette réalité-là, puis de cette humilité qui vient avec… que tu peux faire de l’argent, mais l’argent c’est juste la surface de l’iceberg. Le reste est toujours à travailler», confie l’humoriste.
D’autre part, Foie gras se veut un témoignage de la maladie avec laquelle l’humoriste vit désormais.
«L’autre côté de foie gras, c’est la maladie qu’on m’a diagnostiquée, il y a un an. J’ai la maladie du foie gras, qui est la stéatose non alcoolique. Donc, je pourrais faire des cirrhoses du foie, mais pas liées à l’alcool. Et ce foie gras là (…) a été diagnostiqué d’une façon très spéciale parce qu’il n’y a pas de symptômes. Moi, je ne savais pas que j’avais ça, mais il m’est arrivé quelque chose qui est le cœur de mon spectacle», dévoile-t-elle tout en laissant planer le suspense pour les gens qui iront la voir en spectacle.
«Alexandre, ce n’est pas le gars plus tight pour écrire quand on lui demande de le faire. Il est bon quand le projet est complet. Il va aller voir le show, puis il va être capable de cibler exactement… Il me connaît, il me connaît tellement. Allô, si tu m’écoutes, je t’aime», mentionne Mariana en ajoutant un petit mot affectueux à l’endroit d’Alex.
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Elle ajoutait que le duo cultivait beaucoup mieux leur amitié et qu’outre sa relation avec sa mère, celle avec son ex était la plus importante.
«Je pense qu’on s’est bien aimés, on s’est aimés un peu trop longtemps. Puis, quand les deux, on s’est laissés, on a fait: On ne va jamais se laisser. Ça va être pour la vie, ça va être mon amoureux, même si les deux, on va faire nos vies avec d’autres personnes», ajoute Mazza sur cette belle complicité qu’ils affichent de plus en plus sur les réseaux sociaux, mais qui pourtant n’avait jamais été exposée durant sept ans de relation amoureuse.
Un moment de confidences captivant en prévision du prochain spectacle d’humour de Mariana.
Yvon Deschamps et sa compagne, Judi Richards, étaient à Salut Bonjour Weekend en compagnie de Richard Turcotte pour parler des projets et des activités à venir pour la Fondation Yvon Deschamps Centre-Sud.
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L’animateur a profité de leur présence pour aborder le côté plus personnel de leur vie et a voulu savoir quelle était la recette de la longévité de leur amour, alors que les tourtereaux sont ensemble depuis maintenant 55 ans.
«Ne jamais avoir une conversation sérieuse», débute Yvon avec humour, tout en ajoutant, par exemple, que de discuter juste de la pluie et du beau temps aidait.
C’est ensuite que Judi a révélé la véritable raison de la longévité de leur couple au fil des années.
«Moi, je vais vous dire la vraie affaire parce que lui, il a décidé, il y a plusieurs années, que j’étais parfaite. Alors que ce n’est pas vrai, on le sait, mais il a vraiment cliqué dans sa tête en disant: Elle est parfaite. Elle a des défauts, mais les défauts ne sont pas des défauts, ce sont des qualités exagérées. Alors, c’est tellement merveilleux (…) Alors, à un moment donné, j’ai dit: Mais, comment faire ça? Il y a une manière (…) Et là, j’ai réalisé aussi qu’il était parfait. Alors, à partir de ce moment-là, l’autre ne peut rien sauf dire: Ben oui, c’est lui, il fait ça (…)», confie en toute sincérité Judi.
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«(…) Elle est parfaitement Judi Richards, je ne peux pas avoir une meilleure Judi Richards que Judi Richards», renchérit le grand humoriste et monologuiste.
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Un conseil qui paraît simple, mais qui nécessite sans doute beaucoup de maîtrise de soi!
Lors de leur passage, les tourtereaux ont également révélé quelle chanson ils auraient aimé composer, et Yvon a partagé celle qui le faisait fondre en larmes à chaque fois. Il s’agit d’Avec le temps de Léo Ferré.
«Je pleure à chaque fois (…) Ça, c’est pour moi, la chanson la plus importante. La chanson d’amour, naturellement, seraitNe me quitte pas de Brel», confie-t-il avec vulnérabilité.
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Un moment à la fois charmant et touchant en compagnie de ces amoureux de longue date!
Rappelons que Dany avait choisi de tirer sa révérence en 2021, après avoir reçu de nombreux messages haineux suite à une mauvaise blague qu’il avait faite à l’endroit de Mamadi Camara.
«En fait, j’aurais aimé ne pas partir de cette façon-là. J’aurais aimé que ça se passe d’une autre façon. J’aurais aimé qu’on en discute, on ne communiquait pas beaucoup dans l’équipe, je trouvais. Pas toute l’équipe, je te parle du noyau dur: Guillaume, toi, André. Toute l’équipe de recherche, je n’ai absolument rien à dire contre eux», dévoilait Dany tout en ajoutant que c’était toutefois en pleine pandémie, et que cette période où tous étaient isolés avait joué pour beaucoup.
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«J’étais dans un état très difficile, ça allait très mal. Mon rôle était de plus en plus difficile à jouer. C’était la pandémie, c’étaient des sujets sérieux. J’avais essayé de vous demander si c’était possible que je pose une question. Si c’était possible que l’équipe de recherche me donne une question (…) Pour que je puisse avoir une raison d’être là, une raison d’exister dans l’émission. Je me sentais comme une plante verte. Puis, ça, finalement, ce n’était pas correct parce que ce n’était pas mon rôle de poser des questions», ajoutait-il, visiblement déçu de la façon dont on le traitait à l’époque, tout en précisant que cette décision lui a fait de la peine, car il avait tout de même été bien pendant plusieurs années au talk-show.
Écrire ce qu’il avait sur le cœur dans son livre a fait beaucoup de bien à l’humoriste, comme il l’a mentionné sur le plateau. C’est après cette confidence que Guy a lancé une petite flèche à son ancien collègue.
«Mais, quand même, pour l’équipe, l’apprendre dans le livre plutôt que de l’apprendre par toi, je vais t’avouer que dans l’équipe, les gens ont trouvé ça difficile. Je me rappelle que tu étais vraiment angoissé par les commentaires très méchants que tu recevais. Quand tu es parti, tu as eu une espèce de bouffée d’amour du public. Puis, moi, je t’ai dit que ce n’était pas parce que tu es parti, elle a toujours été là, la bouffée d’amour, mais toi, tu lisais juste les commentaires négatifs», précise Guy avec aplomb.
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Dany lui a par la suite accordé ce point, tout en évoquant que l’humain était fait ainsi, retenant souvent plus le mauvais que le beau. Mais ce n’est pas tout, puisque Lepage n’avait pas dit son dernier mot et a ajouté de l’huile sur cette discussion remplie de malaises:
«Je te cite Dany dans ton livre: Avec le recul, je reste avec l’impression qu’on m’a regardé me noyer sans me lancer de bouée. Pourtant, tu avais accès aux dossiers de recherche, l’équipe de recherchistes t’aidait pour la correction de tes cartes, tu avais même un auteur pour t’assister. Quelle aide aurais-tu voulue?»
«J’ai pas besoin… l’équipe de recherche, je n’ai absolument rien à dire contre l’équipe de recherche. D’ailleurs, je leur rends hommage dans le livre. Tout le travail d’équipe qu’il y a derrière cette émission-là, pour moi, c’est l’une des plus belles choses (…) D’ailleurs, je te fais un reproche dans le livre, je dis que: Tu devrais commencer l’émission en disant nos invités ce soir plutôt que mes invités ce soir. Parce que c’est un travail de 80 personnes à chaque semaine», répond avec franchise l’ancien fou du roi.
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Dany a également précisé qu’il avait une part de responsabilité dans cette histoire et qu’il aurait dû s’exprimer davantage sur ses sentiments.
L’animateur a également évoqué le passage du livre où Turcotte parle de la célèbre carte qu’il avait réalisée pour Caroline Néron. Il avait demandé à la production de supprimer ce passage au montage pour éviter une controverse, mais sa demande n’a pas été prise en compte, ce qui lui a donné l’impression d’être envoyé à l’abattoir.
«Je vais t’expliquer pourquoi je n’ai pas coupé ça. Premièrement, c’est une très bonne carte, c’est ça ta job», souligne Guy sans pitié évidente.
«Ce n’est pas toi qui as eu le déferlement toute la semaine après», renchérit Dany, un peu offusqué.
«Oui, mais tu l’as eu après que ce soit passé, tout le monde était crampé. Puis, c’est ça, le travail du fou du roi», réplique Guy, qui souhaite certainement avoir le dernier mot.
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De plus, à la demande de Guy, qui voulait savoir pourquoi il n’a pas choisi de partir plus tôt s’il se sentait si mal, Dany a accordé qu’il aurait effectivement dû tirer sa révérence bien avant de se rendre au point où il était.
Une discussion très surprenante entre les deux hommes, qui se connaissent depuis de nombreuses années, et qui révèle un brin d’animosité insoupçonnée entre eux. C’est également un moment télé plus triste, qui met en lumière à quel point Turcotte était malheureux durant cette période.
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