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Un nouveau rôle aussi intense que dans L’empereur pour Jean-Philippe Perras

Habit blanc distingué, maquillage aux accents androgynes : Jean-Philippe Perras arborait un look surprenant lors d’une récente visite des journalistes sur le plateau de Dérive, nouvelle série signée Julie Hivon (Nuit blanche, Alertes), et réalisée par Patrice Sauvé (La Faille, Le monstre, La vie, la vie, Grande ourse) dont les 8 épisodes d’une heure aboutiront sur la plateforme Crave en novembre.

«On a voulu créer un personnage unique, quelqu’un qui attire par son talent, par le petit quelque chose de naturel qu’il dégage, mais on ne voulait pas non plus en faire un extraterrestre trop bizarre», explique Jean-Philippe Perras, dont l’horaire de tournage était si serré lors de cette journée, qu’il a fallu l’attraper pour une entrevue au téléphone quelques jours plus tard.

Jean-Philippe Perras, photographié sur le plateau de la série Dérive / Crédit : Mario Beauregard

«On voulait me donner un look qu’on ne m’avait encore jamais vu à l’écran. Moi-même, je ne me suis jamais vu comme ça. Moi, j’aime le mystère autour de l’acteur, j’aime qu’on redécouvre un acteur à travers un personnage. Et j’espère qu’on ne verra jamais Jean-Philippe et qu’on verra seulement Daniel», complète le comédien, saluant au passage le travail accompli par le département «CCM» [coiffures, costumes, maquillages, NDLR] de Dérive pour le transformer.

Ce Daniel Major que Jean-Philippe incarne dans Dérive, un thriller psychologique qu’on promet très addictif, est un pianiste virtuose qui connaît un succès mondial depuis la sortie de son album Dérive. C’est une personne intelligente, charismatique, bienveillante et humble… mais dont l’équilibre psychologique est fragile.

Daniel est notamment aux prises avec des terreurs nocturnes qui empoisonnent ses nuits et perturbent ses jours. Quand, lors d’un concert, fraîchement débarqué de Londres au terme d’une tournée internationale, Daniel fige devant une partition qu’il connaît pourtant par cœur et devient, du jour au lendemain, incapable de jouer de son instrument, il devra défricher le traumatisme latent qui cause son blocage. Sa quête de vérité sera parsemée d’embûches, voire de dangers, qui le mèneront à des révélations troublantes, desquelles découlera un déchirant dilemme moral….

Intrigués? Sachez de surcroît que Jean-Philippe Perras est particulièrement bien entouré dans Dérive, avec des collègues nommés Marie-Thérèse Fortin (Madeleine, mère surprotectrice et exigeante de Daniel), Benoît Gouin (Claude, père de Daniel, un notaire pragmatique très proche de sa femme et fier de son fils), Sophie Cadieux (Margot, l’excentrique agente et grande amie de Daniel) et Macha Grenon (Maryse, neuropsychologue dévouée spécialisée dans les troubles du sommeil, propriétaire de la clinique Parasomniaque). Céline Bonnier, Luis Oliva, Xavier Huard, Catherine Souffront, Mounia Zahzam et Amélie Grenier sont également de la distribution.

Benoît Gouin, Macha Grenon, Sophie Cadieux, Marie-Thérèse Fortin et Jean-Philippe Perras sur le plateau de la série Dérive / Crédit : Mario Beauregard

«C’est tellement bien écrit, tellement bien ficelé!», souligne Jean-Philippe. «On est dans le drame humain, le drame sensible. Daniel a toujours été couvé, par sa mère, par son agente. Soudainement, il cherche à s’émanciper de ça, quitte, peut-être, à briser des liens. Mais c’est comme s’il recevait des claques en plein visage chaque jour. L’histoire se passe sur deux semaines et demie, environ; imagine, recevoir des claques au visage chaque jour par rapport à des découvertes, des choses que tu n’as jamais sues de ton passé! Ce sont huit épisodes bien chargés et bien denses!»

Jean-Philippe Perras parle de ce rôle comme d’un «cadeau de la vie» qui lui permet d’allier ses deux passions, soit le jeu et la musique (on sait qu’il est membre du duo Gustafson en plus d’être comédien). Il a d’ailleurs perfectionné ses techniques au piano pour les besoins du projet, même si une doublure pianote à sa place pour les mouvements plus complexes. Il a quand même vécu la (fausse) frénésie d’un concert à la Salle Pierre-Mercure…

«C’était malade! Et j’ai joué sur des pianos hallucinants! On a joué sur des bêtes qui n’ont pas de prix, qui datent du début des années 1900, qui sont entretenues depuis si longtemps…!»

L’artiste prend également un plaisir fou à enregistrer les segments des terreurs nocturnes qui secouent le sommeil de son alter ego.

«C’est un univers complètement déjanté, et tourné différemment. On s’amuse dans la folie que sont les cauchemars. On n’essaie pas d’être réalistes, ce qui laisse beaucoup de liberté. Et je pense que le public va triper fort! On entre dans les terreurs de Daniel, pour comprendre ce qu’il voit. Une terreur nocturne, par définition, c’est d’avoir peur pour sa vie, de vouloir survivre, d’avoir peur de mourir. Cette intensité-là va nous amener dans des zones assez spéciales à découvrir…»

En fait, Dérive l’emballe tellement que l’acteur de STAT, de Nuit blanche et de L’appel n’hésite pas à comparer ce nouveau défi à celui de L’empereur, où il interprétait le rôle-titre, alias – doit-on le rappeler! – un agresseur manipulateur et sans scrupules.

Benoît Gouin, Macha Grenon, Sophie Cadieux, Marie-Thérèse Fortin et Jean-Philippe Perras sur le plateau de la série Dérive / Crédit : Mario Beauregard

«Pour moi, c’est du même acabit, de la même ampleur. Je le dis en toute humilité, parce que je ne veux pas mettre des émotions et du plaisir dans la bouche du téléspectateur. Mais, avec Daniel Major, il n’y a rien de banal, et avec Christian Savard de L’empereur, il n’y avait jamais rien de banal, non plus. C’est la même chose que Christian Savard au niveau de l’importance du plaisir que j’ai, du spectre émotif que je dois rendre. C’est complètement différent, mais c’est la même charge de travail!»

Chose certaine, même après avoir incarné un personnage aussi marquant que l’antihéros de L’empereur, Jean-Philippe Perras n’est pas demeuré identifié à ce rôle de «méchant», comme d’autres, avant lui, ont été éternellement étiquetés à leurs costumes de Passe-Partout ou des Belles histoires des pays d’en haut, par exemple.

«J’ai cette chance-là. Je suis vraiment content et reconnaissant. L’empereur est déjà très, très loin derrière moi. Pas dans mon cœur, mais artistiquement, j’ai eu la chance de ne pas avoir tort sur ce sentiment que j’avais, qu’il allait se passer autre chose après. Je pense qu’il faut faire confiance aux gens.»

Jean-Philippe Perras sera par ailleurs de retour dans STAT (désormais en format hebdomadaire) cet automne, et il jouera dans deux pièces au Théâtre du Nouveau Monde en 2025-2026, Ấm, de Kim Thuy (en septembre) et Quichotte, de Rébecca Déraspe et Frédéric Bélanger (en mai).

Également, le magazine Les Morin-Perras sous le même toit, où on assistera aux rénovations menées par Jean-Philippe Perras et son amoureuse, Maripier Morin, dans leur maison, sera disponible sur Crave et diffusé simultanément sur Canal Vie à l’hiver.

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Conciliation travail – grossesse pour Karine Gonthier-Hyndman sur le plateau d’Antigang

Karine Gonthier-Hyndman exhibait la semaine dernière son joli ventre arrondi sur les réseaux sociaux, confirmant ainsi être enceinte, à quelques jours d’une visite des médias sur le plateau d’Antigang, nouvelle série quotidienne de Radio-Canada, dans laquelle elle incarne l’un des rôles principaux, aux côtés, entre autres, de Patrice Robitaille, Catherine Trudeau, Vincent Graton et Fabien Cloutier.

La comédienne n’avait toutefois pas de plan marketing derrière sa belle annonce. Si elle a attendu avant d’officialiser sa grossesse, alors que les rumeurs circulaient depuis quelques semaines, c’est simplement parce qu’elle voulait d’abord savourer son bonheur dans la discrétion.

«J’ai attendu longtemps avant d’en parler, parce que je continue de penser que c’est quelque chose qui m’appartient, qui est intime, et que j’ai envie de vivre dans l’intimité. Je n’avais pas envie de m’exposer sur les réseaux, parce que je n’avais pas envie de m’exposer aux opinions des gens», nous a affirmé la comédienne en entrevue, dans les décors d’Antigang.

Les comédiens d’Antigang entourent l’autrice Nadine Bismuth / Crédit : Mario Beauregard

L’autrice Nadine Bismuth et l’équipe d’Aetios Productions ont eu la générosité d’adapter l’histoire d’Antigang pour y intégrer la grossesse de Karine. Son personnage, l’enquêtrice Carolanne Daigneault, attendra donc un bébé cet automne, ce qui justifiera par la suite que son interprète s’absente momentanément de la production, le temps de son congé de maternité. Et qui apportera de l’eau au moulin de l’intrigue…

Dans l’une des publicités d’Antigang qui roule actuellement, on entend d’ailleurs Carolanne Daigneault marteler qu’elle est une fille «de terrain» et qu’elle refusera d’être cantonnée à un bureau… quitte à cacher son état à ses patrons. Frictions en perspective?

«Je suis vraiment reconnaissante de ça», a enchaîné Karine. «Je trouve que c’est fantastique, de voir des femmes enceintes – vraiment enceintes! – travailler. J’ai été accompagnée comme dans un rêve, dans ce processus-là. Ç’a tout de suite été célébré. Je n’ai jamais senti que c’était un bâton dans les roues de la production ou de l’autrice. Au contraire! On a décidé d’en faire quelque chose de positif, et ils ont même décidé de s’en servir dans les intrigues, plutôt que d’essayer de le cacher.»

Karine Gonthier-Hyndman raconte avoir appris «très tardivement» qu’elle était enceinte, dans les environs du blitz de promotion du film Deux femmes en or (où elle est en vedette avec Laurence Leboeuf) en mai.

Pour l’instant, elle préfère garder secret le sexe de son poupon à naître, dont le papa est Maxwell Wolf, commissaire d’exposition et conservateur en chef dans le milieu des arts visuels.

Pour l’heure, la conciliation travail – bedon se déroule apparemment à merveille pour la Micheline de C’est comme ça que je t’aime.

«Je suis pleine d’énergie! Ça ne change rien à mon état. Je sais qu’il y a des femmes qui ont des grossesses plus difficiles, que certaines doivent être alitées, ont de la prééclampsie, ou ci, ou ça… Moi, je n’ai rien de ça! Je continue d’être active physiquement dans ma vie, je marche beaucoup, je m’entraîne… Le travail s’imbrique parfaitement. J’aurais été triste de passer à côté de la possibilité de vivre cette expérience [de série quotidienne] en vivant celle-là [la maternité]. Je me sens vraiment grisée de pouvoir vivre les deux en même temps!»

L’artiste n’a pas non plus de mal à composer avec le rythme trépidant qu’impose le tournage d’une quotidienne.

Une partie des comédiens qui interprètent enquêteurs et criminels dans Antigang / Crédit : Mario Beauregard

«La seule différence entre une quotidienne et une autre série, c’est qu’on tourne plus de pages [de textes, par jour]. Donc, on attend moins longtemps entre les scènes. Ça roule! Mais, autrement, ça reste sensiblement le même type d’approche. Il faut être préparé!»

Évidemment, entre bébé et Antigang, Karine Gonthier-Hyndman n’a pas de place dans son horaire pour d’autres engagements cette année. Quant à Deux femmes en or, le long métrage de Chloé Robichaud est maintenant disponible en vidéo sur demande sur plusieurs plateformes, et s’apprête à prendre l’affiche à l’échelle internationale, notamment en France et en Angleterre.

Antigang prendra son envol à ICI TÉLÉ à compter du 8 septembre et sera diffusée du lundi au jeudi, à 19 h (en remplacement de STAT qui continuera d’exister en format hebdomadaire, le mardi à 20 h). Exceptionnellement, les épisodes de la première semaine d’Antigang dureront 60 au lieu de 30 minutes.

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Un grand projet pour François Papineau, Bénédicte Décary et leurs enfants

Le couple formé de François Papineau et Bénédicte Décary sera bientôt au centre d’une série documentaire sur la forêt que doit diffuser la chaîne TV5.

Pour l’instant intitulé Vivre en forêt, le projet produit par la boîte de production TORQ en est actuellement au tournage de sa deuxième saison de 13 épisodes («même si la première n’a pas encore été diffusée», indique François Papineau). On devrait pouvoir voir le résultat au printemps prochain, si tout va bien.

Et, sans vouloir mettre directement en lumière leurs enfants, Céleste, 9 ans, et Lambert, 7 ans, François et Bénédicte n’ont eu d’autre choix que d’ouvrir une petite porte sur leur intimité familiale à la caméra, eux qui ne sont pas spécialement reconnus pour étaler leur vie privée dans les médias, traditionnels ou sociaux.

Car, dans la série, les Papineau – Décary documentent leur déménagement à la campagne, en Estrie («en plein cœur d’une grosse batch de forêt», image François Papineau en riant) après un séjour en banlieue. Dans l’émission, ils s’entretiendront avec divers spécialistes (géologues, entomologistes, survivalistes…) qui détailleront les particularités de la vie en forêt.

Dans pareil contexte, il devenait difficile de «cacher» leur progéniture, et les deux comédiens n’en avaient pas non plus envie.

«On s’en est beaucoup parlé», spécifie à Hollywood PQ l’acteur des Armes, à TVA. «On se demandait ce qu’on ferait avec ça. Mais puisque la série nous suit [de près, NDLR], ça aurait été extrêmement difficile… De toute façon, ils sont en âge; il n’y a pas vraiment de différence entre d’autres enfants comédiens dans des séries, et de les exposer dans leur milieu naturel…»

«Ils ne font rien qui ne leur tente pas, et ils sont là quand ça leur tente. Ça aurait été trop difficile de masquer leur présence… et ça aurait été fake [faux]», poursuit François Papineau.

Pour l’instant, Céleste et Lambert ne sont pas particulièrement attirés par les sirènes de la gloire et de la notoriété. Il faut dire que papa et maman ne jouent pas énormément la carte glamour à la maison.

«Je ne sais pas trop ce qu’ils perçoivent de notre métier», hasarde François Papineau. «On n’a pas de télé. On n’écoute pas ce qu’on fait. Les enfants entendent parler, par des amis à l’école, de ce qu’on fait, Bénédicte et moi! Ils savent quel est notre métier, mais ça reste encore très abstrait. Plus tard, éventuellement, peut-être qu’ils vont suivre, mais présentement, non.»

Pour l’heure, l’aînée de la famille rêve d’ouvrir une galerie d’art, note le fier papa.

«Ils ont déjà plein de projets! Mais le truc, dans la vie, c’est de ne pas décider. Moi-même, je n’ai pas encore décidé de ce que je vais faire dans la vie… et c’est pour ça que j’ai du fun! (rires)»

Et, s’il leur arrive de regarder des rendez-vous comme Révolution, par exemple, François et Bénédicte refusent catégoriquement de «ploguer» leurs héritiers devant les écrans.

«C’est un choix qu’on a fait… et ça marche. Ils lisent! Ils ont un niveau d’attention soutenu, très fort. C’était notre envie. On habite en forêt; ce n’est pas pour regarder la télé! On sait que la télé déprogramme le monde… Même si, ironiquement, c’est notre métier. C’est comme travailler dans l’industrie du tabac! (rires)»

On retrouvera François Papineau dans la deuxième saison des Armes, dès septembre, à TVA.

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Les Armes: Découvrez ce qui vous attend dans la 2e saison

L’équipe des Armes vous prévient: ça va chauffer dans la deuxième saison de la série de TVA, dont les intrigues, promet-on, se rapprochent dangereusement de l’actualité mondiale.

En guise d’indice, sachez qu’après l’embuscade dans le Nord canadien, le commando JTF16 rentre à la base quelque temps plus tard avec un soldat en moins. Secrets, paranoïa et otage seront le lot des principaux personnages, auxquels se joindront des nouveaux venus incarnés par Bianca Gervais, Patrick Labbé, Macha Limonchik, Fred Eric Salvail et Mattis Savard-Verhoeven (alias Anakin dans la récente mouture d’Un gars, une fille).

Mattis Savard-Verhoeven incarne un nouveau personnage dans la série Les Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Nous sommes récemment allés fouiner sur le plateau de tournage des Armes, à Saint-Hubert (voyez nos photos ici!), pour nous entretenir avec le nouvel auteur de la fiction, Alexandre Laferrière (qui succède à Pierre-Marc Drouin, scénariste de la première saison) et ses principaux acteurs.

Voici quelques confidences que nous sommes parvenus à leur soutirer…

Alexandre Laferrière (auteur)

Alexandre Laferrière, nouvel auteur des Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Même si son nom est encore relativement nouveau dans le circuit des auteurs de télévision, Alexandre Laferrière a aiguisé sa plume au grand (Félix et Meira) et au petit écran (Indéfendable) et a signé quelques romans lorsqu’il était jeune adulte, avant de chausser les grands souliers de Pierre-Marc Drouin (Doute raisonnable, In Memoriam) au clavier des Armes.

Conscient de l’ampleur de la tâche – il livre les textes d’un épisode complet à tous les 10 jours, environ –, Alexandre Laferrière a trouvé stimulant d’apprivoiser les personnages établis des Armes, de se familiariser avec les échelons de l’armée canadienne, etc.

«J’ai fait de la recherche en parallèle. Ça reste de la tragédie, un thriller militaire. Rien de bon ne va arriver aux personnages! (rires) J’ai concentré mon écriture sur l’action, les rebondissements.»

Entre autres dits rebondissements, Louis-Philippe Savard sera entraîné «du côté obscur de la force», Allan Craig devra découdre avec des révélations de son passé, et Thomas Dallaire devra infiltrer un groupe paramilitaire.

Vincent-Guillaume Otis (Louis-Philippe Savard)

Vincent-Guillaume Otis sur le plateau des Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Vincent-Guillaume Otis, interprète de Louis-Philippe Savard, rappelle qu’à la fin de la première année des Armes, ce dernier s’était joint au commando JTF16 en partance pour le Grand Nord, afin de veiller sur son fils lui aussi en mission.

«Là-bas, il va se passer plein de choses. On va perdre un soldat, on va ramener un otage… Savard va trouver là-bas quelque chose de très compromettant, pour lui et pour la sécurité nationale. De là vont découler des conflits avec son fils, qui est en crise d’adolescence. C’est énorme, la saison deux! La première saison était presque des vacances, pour mon personnage, comparativement à la deuxième. Savard est de plus en plus isolé, dans ses décisions et ses actions. Il frôle de plus en plus l’illégalité, parce qu’il n’a pas le choix», explique celui que ses collègues surnomment «VGO».

L’acteur ne se gêne pas pour s’enorgueillir publiquement du résultat des Armes à l’écran, qu’il compare aisément à des canons de la trempe de Homeland ou 24 heures chrono.

«C’est une grande réussite! Je suis extrêmement fier de la première saison, du travail qu’on a accompli et de la résonnance que ç’a eu dans le public. C’était tout un défi; il fallait littéralement qu’on crée notre propre armée. L’Armée canadienne a pris 75 ans à construire son armée, et nous, on l’a fait en six mois (rires). Apprendre tous les codes, ç’a été très intense», insiste Vincent-Guillaume, qui affirme percevoir une similitude, «un même buzz», entre les succès de Les Armes et District 31.

«Les cotes d’écoute ne sont pas les mêmes, mais elles sont quand même bonnes, et je sens que les gens sont aussi accrochés et passionnés par la série…»

Catherine Proulx-Lemay (Héloïse Drouin)

Catherine Proulx-Lemay sur le plateau des Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Arrivée dans Les Armes en deuxième partie de première saison, Catherine Proulx-Lemay, dans la peau d’Héloïse Drouin, chef de l’état-major (fortement inspirée de l’actuelle chef d’état-major de la Défense canadienne, Jennie Carignan, première femme à occuper ces fonctions), indique que les scènes qu’elle joue cette année sont très collées à l’actualité.

«Il y a beaucoup de conflits, de rencontres avec les Américains… Des échanges de prisonniers, les Russes qui menacent les eaux territoriales… C’est beaucoup d’enjeux politiques.»

Sur le plan humain, alors que l’an dernier, Héloïse Drouin était beaucoup en confrontation avec Allan Craig (François Papineau), cet automne, c’est avec le colonel Savard (Vincent-Guillaume Otis) que la relation sera tendue, ajoute Catherine Proulx-Lemay, soulignant que l’univers des Armes, celui des forces militaires, est l’un des plus ambitieux auxquels elle a pu se frotter comme actrice au fil des ans.

«C’est un milieu quand même assez hostile et très complexe. Comme comédienne, je ne suis pas du tout dans ma zone de confort! Je suis habituée de jouer des personnages de caractère, mais dans un personnage de fonction, dans un milieu que je ne connais pas du tout, il y a beaucoup de choses à assimiler. J’ai beaucoup de facilité à apprendre des textes, dans la vie, mais ça, ça me demande un travail incroyable! Je dois apprendre les termes, les grades… Et tout ça doit avoir l’air super naturel, comme si je baignais là-dedans depuis toujours! C’est donc un super beau défi d’actrice.»

Sans compter, rigole-t-elle, que son Héloïse Drouin n’est pas sans évoquer le souvenir d’une certaine Anaïs Boutin, la petite «boss des bécosses» que Catherine incarnait dans la série jeunesse Une grenade avec ça?

«Aujourd’hui, ceux qui m’ont suivie dans Une grenade… s’amusent avec le fait qu’Anaïs Boutin est devenue chef d’état-major! (rires) Les Armes n’est pas une série facile, mais les gens qui embarquent trippent vraiment et sont très fidèles à l’émission.»

Patrick Labbé (Daniel Colin, un nouveau personnage)

Patrick Labbé sur le plateau des Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Sollicité de toutes parts lors de la visite des journalistes sur le plateau des Armes, Patrick Labbé a résumé en seulement quelques mots la personnalité de son personnage, qui risque de brasser pas mal d’air, comprend-t-on.

«C’est un paramilitaire désaxé, très impitoyable, très stratégique, logique. Il travaille pour les Russes. Ce n’est pas un bon gars…!», a résumé Patrick Labbé, qu’on a aussi croisé récemment sur le tapis rouge de l’intronisation des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire.

François Papineau (Allan Craig)

François Papineau sur le plateau des Armes, à TVA / Crédit : Mario Beauregard

Lorsqu’on lui demande s’il a souvent personnifié des figures «despotiques» comme son alter ego d’Allan Craig dans Les Armes, François Papineau reconnaît que son casting peut lui conférer une allure autoritaire… «Même si je n’ai aucune autorité à la maison, avec les enfants!», s’esclaffe-t-il.

Le public, soutient-il, a bien accueilli la dureté de son protagoniste des Armes.

«Les gens sont très gentils. C’est un personnage tough, mais comme j’ai eu la chance de faire d’autres choses avant, ils savent que je ne suis pas juste ça…»

Or, le monde des Armes a éveillé François Papineau encore davantage à la sensibilité de certains enjeux internationaux. Il affirme ne pas s’inquiéter outre mesure du contexte politique actuel, tout en étant conscient que «la vie va peut-être changer un peu…»

«Ça m’a exposé à notre vulnérabilité en tant que pays. Moi, je suis pacifiste, comme plein de monde, mais on doit quand même faire en sorte de vouloir rester pacifiste. C’est un équilibre à trouver entre la force armée et la force de paix. Les enjeux politiques, présentement, sont tellement intenses, que ça pousse à la réflexion…»

Et, enfin, Allan Craig, comment évoluera-t-il dans la suite des Armes?

«Il est de retour de la Mission Arctique. Ça ne s’est pas très bien passé. Il revient éclopé de cette mission-là. Craig va aussi faire affaire avec un nouveau personnage, Madeleine Philips (incarnée par Macha Limonchik, NDLR), une consœur d’armes avec qui il a travaillé en Irak il y a une trentaine d’années. Il s’est passé quelque chose entre eux, mais on ne sait pas quoi. Il y a une trame parallèle qui est en train de se développer… Il y aura encore beaucoup d’action!»

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Les amours de Romie de Star Académie font encore jaser!

Décidément, ce n’est pas parce qu’elle a quitté l’aventure Star Académie tôt dans la saison que la belle Romie Lacasse n’a pas su gagner le cœur du public! Preuve en est que ses amours font beaucoup jaser, cet été… (comme celles de Victoria, de Mia, de Katrine et des autres, d’ailleurs!)

En effet, bien des rumeurs envoient, depuis quelques semaines, la Gatinoise de 20 ans dans les bras de Joël Vogt, son populaire colocataire à l’académie. Les deux chanteurs ont alimenté bien des gros titres sur le Web, mais ont encore toujours refusé de confirmer s’ils forment vraiment un couple, ou non. Joël est également discret en ce qui concerne la fin probable de sa relation avec Janyca, dont nous vous parlions ici.

Lors de l’envolée en montgolfières des académiciens, il y a quelques jours, nous avons bien sûr posé la question aux principaux intéressés. Il faut dire que Romie et Joël semblaient particulièrement complices, se tenant très souvent près l’un de l’autre et se taquinant à qui mieux mieux.

On a même aperçu le garçon soulever son «amie» et prendre la pose avec Romie dans ses bras pour des photos personnelles… loin des appareils photo officiels! Romie et Joël sont aussi montés dans la même nacelle pour leur virée dans le ciel de Sainte-Brigide-d’Iberville. Et ceux-ci ont également été aperçus ensemble – et visiblement heureux! – dans d’autres événements publics depuis la fin de Star Académie.

Les académiciens juste avant leur envolée en montgolfière / Crédit : International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu

Donc, amoureux, Romie et Joël?

«On tient ça mort, les rumeurs!», s’est contenté de décréter Joël, l’air fuyant, lors de notre entrevue, et précisant au passage qu’il n’a «pas de copine» pour l’instant.

Romie, elle, s’est un peu amusée aux dépens de la journaliste devant elle. Nous accordant l’entretien en duo avec un autre académicien, Marc-Antoine Delage, la jeune femme a mentionné que Joël et elle sont «des amis».

Des amis «privilégiés»?, avons-nous insisté.

«Amis! Ça reste comme ça», a réitéré Romie en riant, spécifiant être célibataire elle aussi à l’heure actuelle.

Puis, Marc-Antoine, témoin de l’échange d’Hollywood PQ avec Romie, a ajouté son grain de sel lorsque nous lui avons demandé à son tour s’il est un cœur à prendre.

«Je suis en amour avec Romie!», a-t-il lancé, en enlaçant sa camarade.

«Allez-y, ça va faire taire les rumeurs! Je suis rendu hétérosexuel!», a encore badiné Marc-Antoine.

Romie et Marc-Antoine sont-ils plus que des amis?! / Crédit : Marie-Josée R. Roy

Ainsi donc, la charmante Romie penche-t-elle pour Joël… ou pour Marc-Antoine? Les paris sont ouverts! Et au sujet d’une potentielle «relation» entre Romie et Marc-Antoine, Joël n’avait que ceci à déclarer :

«Je les supporte, là-dedans!»

Romie, Joël, Marc-Antoine et le reste de la bande de Star Académie seront en spectacle extérieur au Festivent de Lévis le 2 août, au Festival Osiko en lumière de Rouyn-Noranda le 6 août et à l’International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu le 15 août.

À titre personnel, tant Romie et Joël que Marc-Antoine nous ont confié plancher sur des projets musicaux de leur cru, en ce moment. Marc-Antoine est également très occupé avec sa nouvelle chaîne YouTube.

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Marie-Soleil Dion revient sur un épisode malaisant de L’amour est dans le pré

Marie-Soleil Dion recommencera à la mi-août les tournages de L’amour est dans le pré, son «projet chouchou», qu’elle animera pour une troisième saison en 2026.

La téléréalité amoureuse de Noovo, elle, en sera déjà à sa 14e année. Et doit-on rappeler que le concept continue de «faire des petits», au propre comme au figuré? Un 39e (!) bébé naîtra bientôt de l’une des romances bâties à L’amour est dans le pré!

Neuf aspirants candidats et candidates qui feront peut-être partie de la prochaine édition de L’amour est dans le pré ont d’ailleurs été dévoilés le mois dernier. Le public devait voter pour ses profils favoris, lesquels se retrouveront peut-être à l’écran, dans une ferme près de chez vous, l’hiver prochain! L’identité des heureux élus sera dévoilée prochainement.

Le concept de L’amour est dans le pré ne s’essouffle absolument pas, la récente mouture de l’émission nous ayant encore offert quelques moments et retournements croustillants.

Sur le tapis rouge de l’intronisation des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire, lundi dernier, nous sommes d’ailleurs revenus, avec Marie-Soleil Dion, sur un épisode particulièrement juteux de L’amour est dans le pré 13 : les rapprochements entre Joshua, un agriculteur de Plessisville, avec Maude, une étudiante en soins infirmiers de Sherbrooke, au terme d’une soirée arrosée… alors qu’une autre candidate, Emmanuelle, une journaliste de Drummondville, qui en pinçait beaucoup pour lui, avait été laissée seule dans une autre chambre de la maison. Le lendemain, Emmanuelle, en larmes, avait avoué à la caméra de L’amour est dans le pré avoir été beaucoup blessée d’avoir ainsi été rejetée et d’avoir été témoin involontaire de la passion naissante de Joshua et Maude.

D’abord, Marie-Soleil Dion a apporté une précision relativement à cette «affaire» : Joshua et Maude n’auraient pas fait l’amour lors de cette soirée; ils se seraient simplement embrassés.

«Ce n’est pas moi qui gère [ce genre de situation, NDLR], parce que moi, je ne suis pas sur place, sur la ferme», a d’abord noté Marie-Soleil.

«Après, Joshua est vraiment un bon petit gars. Il a eu un réel coup de cœur pour Maude. D’ailleurs, ils sont encore ensemble, et Maude est déménagée chez lui. Elle a amené ses chevaux chez lui. Moi, je peux comprendre quelqu’un qui a un coup de foudre, qui réalise que c’est elle, sa blonde…»

«Et Joshua s’est tellement senti mal, il s’est tellement excusé, il a tellement bien fait les choses après! Et Emmanuelle a elle aussi trouvé l’amour, ensuite. Je pense que ce n’était juste pas dû. Il y en a, des petits fuck*rs, mais Joshua n’en est pas un. C’est vraiment un bon petit gars, qui s’est senti très mal, et qui a eu un réel coup de foudre pour Maude. Et tout finit bien, même si, sur le coup, ç’a dû être très dur pour Emmanuelle», a enchaîné Marie-Soleil Dion, spécifiant que l’équipe de production de L’amour est dans le pré, chez Attraction, est extrêmement délicate dans la gestion de ce genre d’incident.

Et, bonne nouvelle, en plus de Joshua et Maude, Victor et Jessica, qui avaient terminé la saison en couple, sont eux aussi toujours amoureux, nous a confirmé Marie-Soleil.

En revanche, nous apprenions, il y a peu de temps, que ce tandem qui avait développé une complicité pendant le jeu – mais qui avait admis «y aller doucement» par la suite – avait mis fin à son histoire.

Marie-Soleil Dion était accompagnée, à la soirée des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire, le lundi 21 juillet, par son fils de 7 ans, Léon. Celui-ci aime beaucoup Katherine Levac, une bonne amie de sa maman, qui faisait partie du spectacle. Or, Léon est très intéressé par la culture québécoise, s’est enorgueilli une très fière Marie-Soleil.

Marie-Soleil Dion et son fils Léon sur le tapis rouge du spectacle d’intronisation des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire, le 21 juillet 2025 / Crédit : Mario Beauregard

«Il connaît tout le monde! Il est fan d’humour, de spectacles… Tu peux lui poser toutes sortes de questions, tu peux le quizzer… Il connaît tout le monde! Si on joue à La Boulette, il peut écrire lui-même Christine Morency, Guy Jodoin, Gino Chouinard, Mona de Grenoble, Rita Baga…»

Marie-Soleil joue présentement dans la pièce Toc Toc, actuellement présentée au Théâtre Hector-Charland de L’Assomption, et bientôt en tournée au Québec, et fera partie de la nouvelle saison du Maître du jeu, à l’automne, à Noovo.

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Une grande étape pour Joël de Star Académie

Son humour et son côté rassembleur ont fait de lui l’un des participants les plus appréciés de la récente cuvée de Star Académie, et il semblerait que les prochains mois s’annoncent très prometteurs pour Joël Vogt!

En effet, le garçon de 25 ans vient de franchir une grande étape dans sa jeune carrière : il a paraphé un contrat avec la maison de disques Musicor pour la réalisation de ses prochains projets.

C’est ce que Joël nous a raconté en entrevue, lors de l’envolée en montgolfières des académiciens en vue de leur spectacle à l’International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu, prévu en août.

Joël Vogt fait donc partie des quelques diplômés privilégiés de Star Académie avec qui la compagnie de production appartenant à Québecor a choisi de continuer à travailler, car ce ne sont pas tous les académiciens qui ont par la suite systématiquement la chance de collaborer avec Musicor.

De la cohorte 2025, on sait que la gagnante, Mia Tinayre, a elle aussi décroché un contrat d’enregistrement avec Musicor, qui faisait partie de son grand prix, assorti d’une bourse de 100 000 $. D’autres candidats de la récente édition seraient actuellement en pourparlers avec le label, tandis que d’autres n’auraient simplement pas été retenus par celui-ci.

Or, pour l’heure, Joël Vogt laisse encore retomber la poussière sur l’expérience incroyable qu’il a vécue à Star Académie avant de se lancer dans de nouveaux engagements. Il partage son temps entre la guitare et la ferme de ses parents, à La Visitation, où il donne un coup de main lorsque son horaire le lui permet.

«J’ai fait quelques spectacles depuis la sortie, mais moins qu’avant. Je prends ce temps-là pour écrire des chansons», a-t-il exposé à Hollywood PQ.

Aucune date de sortie d’album au nom de Joël Vogt n’est arrêtée pour l’instant, mais le jeune artiste sait parfaitement dans quelle direction il souhaite s’aventurer :

«Je ne vais pas me dénaturer de mon country! C’est ce que je faisais avant», a indiqué ce grand admirateur de Chris Stapleton, Zach Bryan, Matt Lang et Francis Degrandpré, qui tient à écrire et composer son propre matériel.

Quels commentaires Joël a-t-il principalement reçus du public et des gens de son entourage à sa sortie de Star Académie?

«Que je suis resté moi-même! Surtout mes proches et mes amis en général, m’ont dit que je suis resté moi-même à l’académie. Je n’ai peut-être pas été le plus performant, mais j’ai été l’un des plus naturels, je pense.»

Est-il demeuré marqué par les petites remontrances que Garou leur avait adressées, à son amie Laurence et lui, à heure de grande écoute à TVA, lorsque le directeur de l’académie leur avait reproché leur désinvolture et leur manque de sérieux?

«Non, parce que ça fait partie de l’expérience! Je n’ai aucun mauvais souvenir. Juste du beau!», s’est empressé d’assurer Joël.

La troupe de Star Académie sera en spectacle extérieur au Festivent de Lévis le 2 août, au Festival Osiko en lumière de Rouyn-Noranda le 6 août et à l’International de montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu le 15 août.

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Les Boys inaugurent le nouveau Temple de la renommée de Juste pour rire

Ce qu’ils auraient été fiers, Stan, Bob, Fern, Popol, Boisvert, Méo et les autres, à leurs premiers coups de patin dans nos cinémas, en 1997, d’apprendre qu’ils seraient, 28 ans plus tard, intronisés au Temple de la renommée!

Pas le vrai Temple de la renommée du hockey, bien sûr. Nos Guy Lafleur des pauvres ne sont évidemment pas allés rejoindre le démon blond, Jean Béliveau, Guy Carbonneau et autres Mario Lemieux au panthéon des hockeyeurs les plus légendaires de l’histoire.

Un mini musée des Boys attendait le public dans le hall de la Place des Arts à la soirée d’intronisation des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire / Crédit : Mario Beauregard

Non, le Temple de la renommée qui était inauguré avec les comédiens des Boys au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, lundi, est celui de Juste pour rire, un nouveau concept qui reviendra désormais chaque année au festival de l’humour québécois, et qui ne concernera pas seulement le hockey. C’est ce qu’a expliqué Sylvain Parent-Bédard, président de Juste pour rire, à Hollywood PQ sur le tapis rouge qui précédait l’événement.

«Lors de cette soirée, nous allons introniser de grandes créations culturelles québécoises ou canadiennes, qui ont marqué l’humour, la société et la culture au Québec. Avec Les Boys, je crois que nous avons la bonne franchise pour lancer notre Temple de la renommée!», a exposé Monsieur Parent-Bédard.

On comprend donc que ce Temple de la renommée fictif remplacera en quelque sorte les galas Juste pour rire hommages d’il y a quelques années, à l’époque de Gilbert Rozon, où avaient notamment été salués plusieurs vedettes (Desrochers, Lapointe, Deschamps, Meunier, Dodo, Filiatrault, Parent, Latulippe, Pérusse, Barrette et Michel Côté) au fil des ans.

Un hommage sympathique

À tout seigneur, tout honneur, à l’heure où ils sont partout, au théâtre (lisez notre critique ici, voyez nos photos ici et revivez les répétitions ici et le tapis rouge ici, ici et ici!) comme à nouveau bientôt au grand écran (eh oui, encore, les détails ici!), ce sont Les Boys qui ont baptisé le Temple de la renommée Juste pour rire en ce 21 juillet 2025.

Le spectacle, animé par Guy Jodoin, était d’ailleurs bâti à la façon d’un gala hommage, avec des numéros d’invités spéciaux tournant autour de l’univers des Boys, parfois ponctués d’extraits des films.

Guy Jodoin, animateur de la soirée d’intronisation des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire / Crédit : Mario Beauregard

Le contenu s’est avéré un peu répétitif, les possibilités de gags autour de cette seule franchise étant nécessairement un peu limitées. Il y a quand même un bout à ironiser sur la prononciation de «Chamonix» versus «Chamonixe», sur la «toupie québécoise» et sur la fameuse expression «la dureté du mental»! Mais l’hommage fut quand même sympathique.

Nos jubilaires (le noyau dur d’acteurs du premier opus de la série de films, Rémy Girard, Marc Messier, Pierre Lebeau, Michel Charette, Roc Lafortune, Patrick Labbé, ainsi que l’auteur Louis Saïa et le producteur Richard Goudreau) sont apparus de l’arrière-scène dans une bruyante et chaleureuse ovation, et sont allés rejoindre les spectateurs enthousiastes au parterre.

Le clou du spectacle, l’intronisation officielle des Boys au Temple de la renommée de Juste pour rire / Crédit : Mario Beauregard

Guy Jodoin a ouvert la fête avec un monologue couci-couça, comparant Les Boys à «la femme à barbe du cinéma québécois» et rappelant qu’à la sortie en salle de la comédie, en décembre 1997, le Québec était «la seule place sur Terre qui battait le film Titanic au box office», tant le succès aux guichets de notre équipe de garage préférée était considérable. Jodoin a beaucoup fait tourner – un peu trop – son propos autour de son propre rôle dans le premier film des Boys (vous vous en souvenez?), et a fait monter près de lui son fils Hugolin, né l’année de la sortie du long métrage, pour un sketch qui ne passera pas à l’histoire.

Katherine Levac et France D’Amour expliquant combien les Boys sont… féministes! / Crédit : Mario Beauregard

L’organiste du Canadien de Montréal, Diane Bibaud, et Kim Richardson, accompagnées d’une chorale, ont revisité le Boys Blues Band. Christophe Dupéré nous a entretenu de sa passion enflammée pour Les Boys («Je suis né en 1993; Les Boys, c’est la seule équipe gagnante que j’ai vue de ma vie!»). Katherine Levac et France D’Amour ont abordé Les Boys dans une perspective féministe, notamment à travers les protagonistes féminins de l’histoire. Steve Bégin et Daniel Savoie (dans son personnage de Patrice Lemieux), ont offert de mini bien-cuits aux personnages et joué avec les mots comme tous bons analystes sportifs.

Louis Champagne s’est amusé de certaines répliques célèbres des Boys / Crédit : Mario Beauregard

Louis Champagne et Didier Lucien ont décortiqué à leur façon le «livre» de Stan (Rémy Girard) («Dans mon livre à moé…») et autres répliques marquantes des Boys. José Gaudet s’est longuement épanché sur sa déception de n’avoir pas fait partie de l’épopée des Boys, avec quelques vannes bien envoyées à son ex-copine de jeunesse, Véronique Cloutier.

Steve Bégin et Daniel Savoie (alias le personnage de Patrice Lemieux) offrant un bien-cuit aux comédiens des Boys / Crédit Mario Beauregard

David Beaucage, autoproclamé «le Fern de [son] entourage», a été excellent en défilant des statistiques à la manière du personnage du regretté Paul Houde. Sa projection des «Boys 17», «en prolongation en CHSLD», avec une imitation parfaite de Pierre Lebeau, était très amusante. Et le plaidoyer du jeune humoriste pour la fierté québécoise, et «la grosseur du cœur versus celle du chèque», était à la fois senti et inspiré.

La présentation s’est conclue sur une note d’émotion comique, lorsque les personnages de femmes des Boys (Mahée Paiement, Rosie Yale, Diane Lavallée, Sylvie Potvin) ont adressé de vibrants messages à «leur homme» . Évoquant le souvenir de l’attachant Paul Houde, le passage de Sylvie Potvin fut particulièrement touchant.

La comédienne Sylvie Potvin, rendant hommage à Paul Houde / Crédit : Mario Beauregard

«Fern, c’est aussi mon beau Paul (…) Sa mémoire, son sens de l’humour, sa générosité, tout ce qui le définissait, nous manque. Fern, Paul, tu nous manques», a sobrement décrété l’actrice, aussitôt remerciée d’une ovation debout.

Sylvain Parent-Bédard et Chantal Machabée, vice-présidente communications du Canadien de Montréal, ont finalement remis une plaque honorifique à la belle bande des Boys.

Chantal Machabée et Sylvain Parent-Bédard remettant une plaque honorifique à l’équipe des Boys / Crédit : Mario Beauregard

Il n’y a pas eu de montée de chandails en clôture, mais une descente de fanions jaunes et rouges aux noms de nos (anti)-héros des Boys, au son de la voix de Ludovick Bourgeois, venu chanter l’immortelle chanson-thème.

«Quand ça va ben, ça va ben!», clamerait probablement notre Bob (Marc Messier) national, cette fois sans sarcasme, en constatant tout l’amour reçu par ses troupes en ce moment spécial.

Les comédiens des Boys moulent leur main dans le plâtre pour la postérité / Crédit : Mario Beauregard

Avant la représentation, lundi, les comédiens des Boys ont foulé le long tapis rouge déroulé dans le hall de la Place des Arts pour poser pour les photographes et les nombreux admirateurs massés devant la toile. Ils ont aussi moulé, pour la postérité, les empreintes de leurs mains dans le plâtre.

Le spectacle d’intronisation des Boys au Temple de la renommée Juste pour rire sera diffusé à Radio-Canada en décembre prochain, en deux parties.

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Marie Denise Pelletier: «Ç’a été une grosse déception…»

Marie Denise Pelletier devait réaliser un rêve, le 23 juin dernier, en participant pour la première fois – en plus de 40 ans de carrière! – au spectacle de la Fête nationale sur les plaines d’Abraham, à Québec.

Lequel a, hélas, été annulé en raison des orages dangereux qui se sont abattus sur la Capitale-Nationale ce soir-là, et qui ont forcé l’évacuation immédiate des lieux.

La chanteuse avait exprimé à quelques reprises son excitation de prendre part, pour la première fois à 65 ans, à ce rassemblement si symbolique. Des prestations de la Fête nationale, Marie Denise Pelletier en a offert plusieurs au fil des ans, à Montréal, à Laval et ailleurs en province, mais il s’agissait là de son «baptême» des plaines le 23 juin.

On imagine donc sans peine sa tristesse devant la tournure des événements… d’autant plus que le happening que préparaient le metteur en scène Benoit Landry et les personnalités invitées, et où Bianca Gervais et Sébastien Diaz devaient lire le discours patriotique, semblait particulièrement festif.

«Ç’a été une grosse déception», a reconnu Marie Denise Pelletier en entrevue avec Hollywood PQ, lors d’une récente répétition devant médias du collectif Les Belles-Sœurs symphonique, dans lequel elle interprète l’important rôle de Germaine Lauzon.

Marie Denise Pelletier / Crédit : Mario Beauregard

«Il y avait déjà 60 000 personnes [sur les plaines quand l’annulation du spectacle a été décrétée, NDLR], et il y en a 20 000 qui entraient encore. Les organisateurs ont dit qu’ils n’avaient jamais vu autant de monde. Il y a eu 60 000 personnes déçues!»

«Ça s’annonçait comme l’un des plus grands shows, un show extraordinaire! Il y avait des écrans géants en hémicycle. Moi, je n’ai jamais vu un show de la Saint-Jean comme ça! On croise les doigts, peut-être qu’ils vont décider de le refaire l’année prochaine…»

Le fait que ça soit «Mère Nature», dit-elle, qui ait obligé l’abrogation du spectacle aide Marie Denise Pelletier à relativiser l’imprévu. Ce n’était, après tout, la faute de personne! Et, d’ailleurs, la dame comprend tout à fait le choix de l’organisation d’avoir interrompu les festivités, dans le contexte.

«Ils ont bien fait d’évacuer! C’était la fin du monde! Une demi-heure après, il y avait le vent, la foudre… Même si on avait voulu reprendre le spectacle, il y avait tellement d’eau sur la scène, le site était inutilisable. Les instruments étaient inondés. Le saxophoniste avait de l’eau dans son saxophone!»

Marie Denise Pelletier, qui est dans une forme superbe, a quand même connu la satisfaction de se produire dans le décor enchanteur de la ville de Québec cet été, puisqu’il y a quelques jours, le 13 juillet, elle était de la distribution du spectacle D’eux, 30 ans déjà : Célébrons Céline!, en hommage à Céline Dion.

Et les projets ne manquent pas pour Marie Denise, qui ne songe pas du tout à remiser son micro pour l’instant, et qui affirme avoir un agenda rempli «jusqu’en 2027». Sa tournée Sous ma peau de femme (suivant l’album du même titre lancé en 2023)  se poursuit tout l’été et à l’automne, et à la fin de l’année, elle reprendra ses habituels concerts de Noël, toujours très populaires depuis une vingtaine d’années.

L’auteure-compositrice-interprète se dit  très reconnaissante de recevoir encore d’aussi belles opportunités professionnelles après autant d’années de métier.

«C’est un cadeau! Ça fait 43 ans que j’ai gagné le Festival international de la chanson de Granby. Et c’est bien, parce que, moi, mon rêve, c’était de durer. Le succès, c’est quelque chose qui t’accompagne un bout de temps, puis qui te quitte, et qui revient. Mais là, je n’en reviens pas, de surfer sur une telle vague, de durer encore. Depuis que j’ai 60 ans, c’est reparti « en fou »! Alors, tant que j’ai l’énergie et la voix, je vais chanter!»

La troupe des Belles-Soeurs symphonique / Crédit : Mario Beauregard

Marie Denise s’apprête par ailleurs à relever un défi aussi colossal que stimulant : incarner Germaine Lauzon dans l’adaptation symphonique de la comédie musicale Les Belles-Sœurs (de Michel Tremblay, Daniel Bélanger et René Richard Cyr), mise en scène par Lorraine Pintal, avec des pointures de la trempe de Marie-Michèle Desrosiers, Louise Latraverse, Dorothée Berryman et Judi Richards, entre autres.

«C’est un honneur!», a lancé Marie Denise Pelletier au sujet de ce rôle créé par le grand Michel Tremblay, qu’elle n’aurait jamais pensé jouer un jour, et qui lui rappelle sa mère et ses tantes.

«Quand j’ai été approchée pour Les Belles-Sœurs symphonique, je ne savais même pas quel rôle je jouerais, et j’ai dit oui tout de suite! Quand j’ai compris que c’était Germaine Lauzon, j’étais vraiment très émue. De pouvoir, en plus, le faire avec toutes ces femmes-là, c’est extraordinaire. On a vraiment du fun

L’artiste laisse d’ailleurs miroiter que les numéros de chœur, où les interprètes chanteront à l’unisson, seront nombreux dans Les Belles-Sœurs symphonique, et que ceux-ci seront du plus bel effet.

«C’est splendide, ce qu’ils nous font faire», a révélé Marie Denise Pelletier, en parlant de Lorraine Pintal, de la cheffe d’orchestre Dina Gilbert et de l’arrangeur-compositeur Simon Leclerc.

À Montréal, les représentations des Belles-Sœurs symphonique (du 30 juillet au 2 août, à la Salle Wilfrid-Pelletier) seront portées par l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, et celles de Québec (du 28 au 30 août, au Grand Théâtre), par l’Orchestre symphonique de Québec.

Pour plus d’informations : lesbellessoeurssymphonique.com

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Découvrez le comédien qui remplacera Guillaume Lambert dans La pièce qui tourne mal

La pièce qui tourne mal, actuellement présentée à Drummondville, a réellement mal tourné, vendredi soir dernier, lorsque le comédien Guillaume Lambert a fait une vilaine chute qui l’a envoyé directement à l’hôpital.

Nous vous racontions toute l’affaire ici. Heureusement, Guillaume Lambert va bien malgré la tournure des événements, mais l’acteur doit quand même prendre une pause de ses engagements professionnels, question de bien guérir de ses blessures aux pieds.

Monarque Productions, qui est derrière La pièce qui tourne mal (traduction de la pièce britannique The Play That Goes Wrong, de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields) a effectué une mise à jour concernant la suite des représentations du spectacle, lundi.

Les producteurs André Robitaille et Mario Provencher ont ainsi précisé que Guillaume Lambert reprendra son rôle dans la production «aussitôt que possible, pour le plus grand bonheur de tous».

En attendant, c’est le comédien Stéphane Breton «qui prend avec humilité et enthousiasme le relais du majordome», qu’incarne habituellement Guillaume Lambert, a-t-il été spécifié. Le public a récemment vu Stéphane Breton dans les séries Bête noire – Saison 3, L’œil du cyclone, Discussions avec mes parents et Ixe-13.

Quant aux représentations annulées de La pièce qui tourne mal du 12, 13 et 17 juillet, elles seront reprises dès le vendredi 18 juillet. La Maison des arts Desjardins Drummondville s’occupe de contacter directement les détenteurs de billets.

Les fondateurs de Monarque Productions y sont également allés, dans leur communiqué, d’une brève mise au point concernant le branle-bas des derniers jours.

«Notre premier week-end de représentations a été marqué par un incident. Guillaume Lambert s’est sévèrement blessé aux pieds en début de spectacle, à la suite d’un problème technique ayant provoqué une chute. Malgré toute la vigilance de l’équipe, un imprévu s’est glissé dans le scénario pourtant bien orchestré de cette comédie.»

«Nous tirons de cet événement toutes les leçons nécessaires pour renforcer encore davantage la sécurité et la vigilance de l’équipe technique et des comédiens en coulisses», ont ajouté André Robitaille et Mario Provencher. «Ce bijou britannique [La pièce qui tourne mal] roule à un rythme effréné, parfois plus proche d’un match de hockey que d’une pièce de théâtre traditionnelle. Même avec toute la préparation du monde, les arts vivants réservent parfois des surprises.»

Monarque Productions a profité de sa tribune pour souhaiter un prompt rétablissement à Guillaume Lambert et remercier toutes les personnes impliquées dans la gestion de l’imprévu de vendredi dernier.

Pour tout savoir sur La pièce qui tourne mal et connaître les dates de représentations, on consulte le site Web officiel de Monarque Productions (monarqueproductions.com).