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We Will Rock You: Si Queen nous délivrait de «Mike chez Rona»

Imaginez un univers où tout le monde, à peu près dépouillé de son âme, sous le joug d’une intelligence artificielle, serait condamné à écouter sans arrêt une seule et même musique.

(Et imaginez combien d’autant plus pénible s’avérerait ce scénario si ladite musique était l’abrutissante ritournelle de «Mike chez Rona»… Au secours!)

Bon, oubliez la pub de l’heure, parce qu’on parle plutôt ici de We Will Rock You, pièce du Britannique Ben Elton rendant hommage à l’œuvre de Queen et portée par les tubes légendaires du mythique groupe de Freddie Mercury, laquelle vient de prendre l’affiche à l’Espace St-Denis, à Montréal.

Un énième blockbuster des planches né en Angleterre, applaudi dans une trentaine de pays depuis près de 25 ans et entériné ici par la vente de 25 000 billets en cinq mois, avant même la première médiatique, qui avait lieu mercredi devant un parterre d’artistes (incluant la récente cohorte de Star Académie) et de médias.

Annie Villeneuve dans une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Dans We Will Rock You, les êtres humains sont désignés par des numéros et se «reformatent» à qui mieux mieux. La redoutable Killer Queen (Annie Villeneuve), androïde dominatrice, et sa méga corporation mondiale Globalsoft, veillent à garder le contrôle sur l’humanité – et ce que celle-ci écoute. Gare à ceux et celles qui oseront sortir du rang, penser par eux-mêmes, rêver à grand et… fredonner Oops!… I Did It Again.

Nous sommes dans le futur, quelque part dans les années 2300, dans une société dystopique (où Britney Spears est décédée!), sur fond de laquelle se dessine un combat épique entre le bien et le mal au nom de l’amour et la passion du rock’n’roll. Les rebelles Galileo (Pierre-Olivier Grondin) et Scaramouche (Frédérique Cyr-Deschênes), alias les Bohémiens aux noms rappelant une certaine Bohemian Rhapsody, n’entendent pas se laisser dicter leur existence et s’unissent pour faire triompher le pouvoir de la musique. De toutes les musiques.

Une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Et leur lutte se ponctue de titres que vous connaissez bien : I Want it All, We Are The Champions, Under Pressure, Bohemian Rhapsody, Another One Bites The Dust, Crazy Little Things Called Love, Don’t Stop Me Now, Somebody To Love, The Show Must Go On, I Want to Break Free et… Devinez? Eh oui, We Will Rock You. Bref, une trame sonore 100 % Queen. Projetée en pistes enregistrées et non livrée par un orchestre en chair et en os.

Avec cette relecture québécoise de We Will Rock You, le metteur en scène Steve Bolton signe un spectacle particulièrement vitaminé, aux décors absolument magnifiques, entre des projections évoquant une cité urbaine scintillante fantasmée et un repaire aux airs de grenier dûment construit, avec échelles de bois et plateforme surélevée.

Costumes, chorégraphies, éclairages : visuellement, We Will Rock You en jette superbement. C’est beau, c’est léché, c’est coloré, c’est soigné. Chaque tableau comporte ses jolies surprises. Et Dieu sait qu’avec pareil cadre, c’aurait été facile de verser dans le ridicule.

Une scène de la comédie musicale We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Pas de grande prestation d’acteurs-chanteurs à signaler (ils sont 16 sur scène). Chacune des voix brille au moment qui lui est propre, sans que quiconque ne vole la lumière. Pierre-Olivier Grondin suscite les rires lorsqu’il révèle toutes les chansons qui se bousculent dans sa mémoire (occasion de clins d’œil à Plume Latraverse, Richard Séguin, Ginette Reno, Gerry Boulet, à Agadou dou dou, au Bal masqué, à La Ziguezon, à Who Let The Dogs Out…)

La renaissance des Bohémiens au dernier droit du récit, avec la découverte émerveillée d’instruments de musique, et les numéros finaux sur We Are The Champions et Bohemian Rhapsody nous laissent sur une note pétillante.

Pierre-Olivier Grondin dans une scène de We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

L’audacieux mélange de science-fiction et de comédie musicale sur lequel repose We Will Rock You recèle beaucoup de potentiel, lequel est très bien exploité. Il faut bien sûr jouer le jeu, l’histoire gagnerait à être mieux exposée dès le départ, et peut-être que le lien entre les mélodies de Queen et la fresque futuriste aux allures de dictature virtuelle est parfois ténu (il faut d’ailleurs attendre à la deuxième partie, beaucoup plus enlevante que la première, pour vraiment s’imprégner totalement de l’esprit de Queen). Mais…

Voilà pourquoi on parle de «jouer le jeu». Pourquoi bouder son plaisir? L’ambiance imaginaire que propose l’œuvre est somme toute crédible. En bonus, We Will Rock You nous balance toute la gamme des émotions, avec beaucoup d’humour en assaisonnement.

Annie Villeneuve dans une scène de We Will Rock You / Crédit : Serge Cloutier

Sinon, peut-être avez-vous déjà lu pareilles paroles en ces pages – et sûrement ailleurs aussi –, au sujet d’autres comédies musicales: le résultat est long (2 h 35 et des poussières, avec entracte) et pourrait aisément être resserré ici et là.

Pas qu’on ait si hâte de retourner à nos téléviseurs pour retrouver Mike chez Rona, pas que les spectacles trop longs nous donnent le goût de faire la grève comme «des jeunes» qui militeraient pour ravoir leurs cellulaires en classe…

Mais, avouons-le, très rares sont les productions du genre qui ne s’étirent pas. Ce qui gâte nécessairement un peu la sauce. The Show Must Go On, oui… Mais dans des temps raisonnables, s’il vous plait.

La pièce We Will Rock You tient l’affiche de l’Espace St-Denis, à Montréal,jusqu’au 18 mai,puis se transportera au Capitole de Québec du 20 juin au 13 juillet, à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières les 5 et 6 septembre, puis au Théâtre du Casino du Lac-Leamy, à Gatineau, du 2 au 19 octobre. Pour informations : gestev.com.

Quelques faits amusants sur We Will Rock You

Il faut 1 heure pour maquiller chaque artiste du spectacle…

Les décors ont pris 3 mois à construire…

La troupe a dû répéter pendant environ 4000 heures…

Les décors se déplacent dans 3 camions de 53 pieds chacun…

Et We Will Rock You exige l’utilisation de près de 200 costumes et accessoires!

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Où regarder la soirée électorale lundi et comment rattraper vos émissions régulières?

Ce lundi 28 avril, la plupart des grands réseaux bousculeront leur programmation régulière pour présenter les résultats de ce scrutin très attendu. L’équivalent d’un soir de Super Bowl pour les férus de politique!

À cette occasion, quoi regarder, et à quelle chaîne? Et quand et où pourra-t-on rattraper les émissions habituelles du lundi, compte tenu de ces circonstances exceptionnelles? Suivez notre petit guide.

À Radio-Canada

À ICI TÉLÉ et ICI RDI (et ICI TOU.TV, Radio-Canada.ca et la chaîne Radio-Canada Info sur YouTube), le rendez-vous est fixé à 18 h ou 19 h, selon la région où vous habitez.

Patrice Roy tiendra le gouvernail d’une équipe composée des analystes Hélène Buzzetti et Alec Castonguay, de Sébastien Bovet qui rendra compte des résultats et des commentateurs Françoise Boivin, Michelle Courchesne, Michael Fortier et Jean-François Lisée. Les correspondants Louis Blouin, Valérie Gamache, Laurence Martin et Daniel Thibeault seront pour leur part basés aux quartiers généraux des quatre grands partis (Libéral, Conservateur, Bloc québécois et Nouveau Parti démocratique), tandis que les journalistes de partout au Canada prendront le pouls de l’atmosphère dans tout le pays.

À la radio d’ICI PREMIÈRE et sur Radio-Canada OHdio, le survol débutera à 19 h, sous l’animation de Madeleine Blais-Morin et ses accompagnateurs analystes, journalistes et reporters.

Même les ados ne sont pas en reste : sur le site Rad.ca (et YouTube, Fast, et TikTok) les électeurs de demain auront droit à une couverture pensée spécialement pour eux, avec les journalistes Julia Pagé et Pasquale Harrison-Julien, l’analyste politique Nadjim Fréchet et l’humoriste François Ruel-Côté.

Enfin, la chaîne RDI consacrera sa journée du mardi 29 avril à un retour sur les élections de la veille. Points de presse des chefs et éditions spéciales de Mordus de politique (12 h 30 à 14 h) et 24 – 60 (19 h à 21 h) seront à l’horaire. D’ailleurs, ICI RDI est débrouillée pour les non-abonnés jusqu’au 5 mai prochain.

L’explosif dernier épisode de la saison de STAT (qui deviendra une série hebdomadaire, et non plus quotidienne, à l’automne) ayant été diffusé jeudi – heureusement pour les adeptes très fidèles! –, les frustrations ne s’annoncent pas trop grandes, lundi, pour les amateurs du feuilleton de Marie-Andrée Labbé.

ICI TÉLÉ présentera exceptionnellement à 17 h 30 la première de la cinquième saison de Question de jugement, qu’anime toujours Pierre Hébert. Question de jugement reprendra ensuite sa case habituelle de 19 h le mardi 29 avril.

Les épisodes prévus de Lakay Nou (19 h 30), De Pierre en fille (20 h) et Le monde de Gabrielle Roy (20 h 30) seront simplement décalés d’une semaine et relayés le lundi 5 mai. Quant à Bonsoir Bonsoir (21 h), le rendez-vous prévu sera disponible sur ICI TOU.TV le soir même, puis diffusé le mardi 29 avril à 13 h à ICI TÉLÉ. Les invités seront Mélanie Maynard, Simon Boulerice, Sonia Vachon et Mélanie Couture.

À TVA

Sur la chaîne principale de TVA, Paul Larocque et ses collaborateurs entreront en service à 19 h 30 pour un récapitulatif complet des événements récents et en cours, mais à LCN, tout le contenu régulier de la grille sera adapté à la sauce électorale : La Joute (16 h, qu’animera Emmanuelle Latraverse), TVA Nouvelles 17 h (animé par Sophie Thibault), le segment Zappa à la carte (17 h 15), et retour à La Joute (17 h 27) en duplex avec Paul Larocque en studio et les analystes Mario Dumont, Philippe-Vincent Foisy et Jean-Marc Léger. L’émission spéciale officielle débutera à 18 h 30, avec correspondants partout au Québec, dans les caravanes des principaux partis et à Washington.

Sophie Thibault / Courtoisie TVA

Quant aux épisodes d’ Un zoo pas comme les autres (19 h 30), Si on s’aimait Célébrités (20 h) et La Recrue (21 h) originalement programmés le lundi 28 avril, ils seront reprogrammés le lundi 5 mai. À LCN, les émissions TVA Nouvelles et À vos affaires sont retranchées et remplacées par Fédérales 2025.

Les élections ne compromettent pas le début de MasterChef Junior Québec, qui sera présenté tel qu’annoncé à 19 h le lundi 28 avril, puis en format quotidien jusqu’au jeudi.

À Noovo

Dans un studio virtuel immersif créé spécialement pour l’occasion, à Noovo, sur Noovo.ca, Noovo.info et la chaîne YouTube de Noovo.invo, à compter de 19 h 30, Marie-Christine Bergeron et Michel Bherer piloteront une tribune multiplateforme, avec, bien sûr, résultats en temps réel et analyses.

Les collaborateurs Yves Boisvert, Antonine Yaccarini, Alain Rayes, Philippe J. Fournier, Jacinthe-Ève Arel, Déborah Cherenfant et Victor Henriquez apporteront leur grain de sel en détaillant les éléments importants de cette élection fédérale, en observant les différentes courses, les régions à surveiller et les luttes décisives, et en récapitulant les prévisions et les moments forts (ou faibles) de la campagne électorale.

Sitôt les bureaux de vote fermés s’enclenchera la communication des résultats, avec reporters basés dans les différents coins du Canada, et aux lieux de rassemblements des chefs des principaux partis.

À 23 h, une édition spéciale à thématique électorale des Débatteurs est prévue, avec les participants François Lambert, Antonine Yaccarini, Jacinthe-Ève Arel, Déborah Cherenfant et Victor Henriquez.

Sur les chaînes radio appartenant à Bell Média, Énergie et Rouge FM, des bulletins d’information spéciaux retransmettront aussi les faits saillants des urnes.

En ce qui a trait à la grille coutumière du lundi de Noovo, celle-ci sera déplacée au mardi 29 avril. Se succéderont alors le Grand Chantier Rona (19 h 30), Les traîtres (20 h) et Démasqués (21 h 30). Les épisodes planifiés de L’Agent Will Trent et NCIS Hawaï seront décalés au mardi 6 mai. Le reste de la semaine, le Grand Chantier Rona sera diffusé à 19 h 30, et ce, jusqu’à vendredi.

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Une sortie émouvante pour Marie-Annick Lépine

Marie-Annick Lépine a offert une prestation lors d’un événement très significatif, jeudi soir : le 32e Bal de la Jonquille de la Société canadienne du cancer (SCC), qui se tenait à la Gare Windsor, à Montréal.

Devant un parterre de 700 convives, la chanteuse et musicienne a interprété sa pièce Ta dernière adresse, tirée de son quatrième album solo lancé en mars, Le cœur est un rêveur, son premier opus depuis le décès de son amoureux et chanteur des Cowboys Fringants, Karl Tremblay, survenu le 15 novembre 2023.

Marie-Annick Lépine avait des raisons personnelles et évidentes de donner de son temps à ce rassemblement-bénéfice, après le courageux combat contre le cancer de la prostate mené pendant trois ans par son conjoint.

Attrapée au vol avant le début du souper pour une courte entrevue, l’artiste a expliqué à Hollywood PQ pourquoi elle conserve néanmoins espoir envers les recherches sur le cancer, malgré le deuil immense qu’elle-même et sa famille ont vécu avec le départ de leur cher Karl.

«Nous, au départ, dès le diagnostic de cancer incurable, le premier traitement dont Karl a bénéficié, c’est un traitement en protocole de recherche», a raconté Marie-Annick.

«Déjà, en partant, on était très ouverts à avoir l’aide de la science. Parce que les traitements qui existaient avant n’auraient pas fait le boulot avec le cancer de Karl, pour la première année. C’est certain que, moi, j’appuie la recherche et la science. Parce que le seul espoir qu’il te reste, quand tu reçois un diagnostic comme ça, c’est d’avoir l’espoir que la science évolue plus vite que la maladie!»

Il y a donc des raisons de demeurer optimiste face au cancer… «si les gens donnent et qu’on aide la recherche!», a complété la multi-instrumentiste des Cowboys Fringants, qui est maman de deux jeunes filles.

Par ailleurs, Marie-Annick Lépine se réjouit de l’accueil réservé à son album Le cœur est un rêveur.

«La réaction est super belle! Je suis vraiment contente. J’espère surtout qu’il y aura du monde dans les salles. Parce que les albums, maintenant, c’est davantage une carte de visite. Ce ne sont pas les ventes qu’on regarde pour mesurer un succès! Si tu remplis tes salles, c’est là qu’est le vrai succès.»

Marie-Annick Lépine donnera quelques spectacles dans les festivals cet été et entamera sa tournée en salle à l’automne.

Le Bal de la Jonquille 2025 a permis d’amasser 3 413 908 $ – un montant que la Société canadienne du cancer qualifie «d’historique»  – pour financer la recherche sur le cancer.

Pour plus d’informations, ou pour faire un don, consultez le baldelajonquille.ca.

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Louison Danis se relève d’une longue maladie

La comédienne Louison Danis, alias l’inoubliable Rita «Maman» Bougon, traverse des années difficiles sur le plan professionnel et vient d’affronter de sérieux ennuis de santé.

Nous avons profité du passage de la dame sur le tapis rouge de la première de la pièce Janette, au Théâtre Duceppe, la semaine dernière, pour prendre de ses nouvelles, elle qui se fait de surcroît très rare dans les soirées mondaines du genre.

«Je me remets d’une très longue maladie», a d’abord lancé Louison Danis en désignant la canne sur laquelle elle s’appuyait pour se déplacer.

«Il y a 18 mois, un matin, je me suis levée et je n’étais plus capable de marcher. J’ai fait de la physiothérapie deux ou trois fois par semaine, pendant 18 mois. Là, ça fait une semaine que je marche avec une petite canne, et non pas deux grosses!»

Madame Danis traîne apparemment de longue date ce type de douleurs corporelles.

«J’en ai eu toute ma vie. À l’âge de deux ans et demi, je faisais des fièvres rhumatismales. Je fais de l’arthrite depuis l’âge de 15 ans. J’ai caché ça plus longtemps que Céline Dion! (rires) Je l’ai caché, parce que si j’avais dit que j’avais de l’arthrite, de l’arthrose, de la fibromyalgie, que j’avais la colonne vertébrale déplacée… je pense que je n’aurais pas fait 57 ans de carrière!»

C’est là l’une des raisons expliquant l’absence de l’actrice de 73 ans «et quelques poussières» de la sphère médiatique, ces dernières années. Louison Danis raconte que la pièce Janette était sa première sortie au théâtre depuis octobre 2023. «Le résultat de l’arthrite, de l’arthrose, de la fibromyalgie, de l’emphysème…», a-t-elle précisé, sans perdre son sourire. Louison Danis raconte avoir également récemment subi une opération aux yeux.

Or, ses propres bobos n’ont pas été le seul frein à sa carrière d’artiste. À l’automne 2019, Louison Danis, qui est franco-ontarienne, est retournée s’installer momentanément à Ottawa pour prendre soin de sa mère, qui était alors en fin de vie. Elle y a finalement passé un an et demi, c’est-à-dire à peu près toute la période de la pandémie.

«Quand je suis arrivée là, on m’a dit que ma mère serait peut-être encore là dans trois mois, mais qu’elle pouvait aussi partir après trois semaines. Finalement, elle a vécu 13 mois. J’étais au CHSLD pendant les trois fermetures de COVID. J’étais là de cinq à sept heures par jour, six jours par semaine. Je n’aidais pas juste ma mère; j’aidais tout le monde qui n’était pas aidé. J’ai vu environ 90% du monde n’avoir jamais de visite! C’est d’une grande tristesse…»

Louison Danis le déplore sans animosité: son exil d’un an et demi a apparemment contribué à faire quelque peu «oublier» son nom aux producteurs québécois.

«C’est comme si j’avais été partie cinq ans.  Depuis trois ans, je ne fais rien. Aucun travail ne m’a été offert. Je suis allée tourner la minisérie Paris Paris (d’Unis TV, NDLR) à Toronto et j’ai fait une petite journée avec Mariana Mazza dans son film Maria (sorti en 2021, NDLR). À part ça, je n’ai absolument rien fait…»

Après Les Bougon (trois saisons étalées de 2004 à 2006, et un film, Votez Bougon, sorti en 2016), Louison Danis a tenu des rôles dans les séries La promesse, Toute la vérité, 30 vies et 19-2, entre autres. Auparavant, on l’avait notamment vue dans Les moineaux et les pinsons, À plein temps, Marilyn, Virginie et Grande ourse. En 1996, elle collaborait avec Janette Bertrand pour un épisode d’ Avec un grand A, intitulé L’enfer de l’âge d’or.

Sur les planches, c’est au Théâtre d’Aujourd’hui, dans la pièce Dimanche napalm, de Sébastien David, en 2016, que Louison Danis a formulé ses dernières répliques.

«J’ai encore ce feu-là en moi», souligne celle qui aimerait encore jouer, mais qui affirme n’éprouver aucun regret. «J’en ai fait 3000, des shows, sur une scène!»

Louison Danis ne s’ennuie pas pour autant. Présentement, elle écrit. Deux maisons d’édition lui ont demandé de rédiger sa biographie, nous informe-t-elle.

«Mais je ne veux pas dire les noms pour ne pas qu’il y ait de chicane!»

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Perizzolo le dramatiste: La joyeuse déprime de Martin Perizzolo

«Ça fait 30 ans que je fais ce métier-là, et je pense que je ne suis l’humoriste préféré de personne…»

Avouons qu’on a déjà vu mieux comme pitch de vente pour un artiste sur scène! En fait, de tout Perizzolo le dramatiste, nouveau spectacle de Martin Perizzolo, après Nous (2017) et Vieux garçon (2019), émane une petite déprime.

Est-ce vraiment une déprime, en fait, ou une sorte de résignation désabusée aux inévitables fatalités de l’existence, façon Les Voisins, de Meunier, par exemple?

Toujours est-il que Martin Perizzolo accepte et affirme sa propre lourdeur dans Perizzolo le dramatiste. «Ma vie est un drame», décrète-t-il sans ambages et quasi sans émotion.

Martin Perizzolo dans son troisième spectacle, Perizzolo le dramatiste, au Lion d’Or, à Montréal, le jeudi 10 avril 2025 / Crédit : @villedepluie

Cela dit, rassurez-vous: le Lion d’Or, qui accueillait la première médiatique de Perizzolo le dramatiste, jeudi dernier, croulait vraiment de rire aux analyses philosophico-tragi-comiques du posé et pince-sans-rire Perizz, qui semble plus que jamais en possession de ses moyens avec cette nouvelle cuvée.

Et avec raison, parce que celui-ci propose un matériel très solide, authentique (en ce sens qu’il reflète parfaitement la personnalité de celui qui le récite, du moins, le présume-t-on allègrement) et différent.

Déjà, avant même que sa prestation commence, depuis l’arrière-scène, alors que la salle est plongée dans le noir, Martin Perizzolo babille sur les gens qui voudraient peut-être le saluer après la représentation. Ouais, bon, ne vous sentez pas obligés, finit par cracher Martin, en tournant graduellement de moins en moins autour du pot. Après tout, sa soirée de travail aura été longue…

Puis, s’amorce et se déploie Perizzolo le dramatiste, dans une enfilade de sujets qui ne sont pas nécessairement jojo. Or, ironiquement, notre dramatiste les dédramatise joyeusement en les faisant siens. Ici, l’anecdote est courte et ouvre presque toujours sur une réflexion et une perspective plus large, que le comédien des Beaux malaises pimente de son cynisme aussi implacable que rigolo.

Martin Perizzolo dans son troisième spectacle, Perizzolo le dramatiste, au Lion d’Or, à Montréal, le jeudi 10 avril 2025 / Crédit : @villedepluie

L’immigration qu’on conçoit mal, ses doutes sur la capacité des personnes décédées à nous guider à partir «d’en haut» (après tout, comment son oncle André, plombier de son état professionnel, pourrait contribuer à lui éviter une fraude bancaire, lui qui ne répertoriait ses finances que dans un petit livret?), les bobos de santé de sa maman (ses parents ont atteint l’âge du «terrible 80»), les «causes» (Suicide Action l’a récemment contacté; pour une fois que c’était eux qui l’appelaient!), les microplastiques et les wokes qui vont raccourcir la vie des X et des Y, les beaux-parents qui vont nécessairement vous haïr…

Alors, à quoi bon?, semble se demander à voix haute le Poudy du L’Gros Show. Mais Perizz nous allège et nous relativise les petites tares fatigantes d’une observation d’esprit finement trouvée. Et il le fait, ô joie, en une heure quinze bien tassée, longueur parfaite pour son style.

À lui seul, son fantasme de ce que devrait être une fin du monde idéale vaut le prix d’un billet pour Perizzolo le dramatiste.

Martin Perizzolo dans son troisième spectacle, Perizzolo le dramatiste, au Lion d’Or, à Montréal, le jeudi 10 avril 2025 / Crédit : @villedepluie

À retenir du comique involontaire que semble vouloir incarner Martin Perizzolo dans Perizzolo le dramatiste (dont l’affiche évoque justement une tragédie théâtrale clownesque): la vie est saprément difficile, mais mieux vaut en rire (jaune) qu’en pleurer.

Martin Perizzolo présente Perizzolo le dramatiste en tournée partout au Québec. Consultez son site Web (martinperizzolo.com) pour toutes les dates.

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«Ça change toute» de Mélanie Couture: Pour sortir avec vos chums de filles

Le premier one-woman-show de Mélanie Couture, Pure Couture (2019), avait le propos joyeusement salace, salé, osé, imaginez le terme que vous voulez référant à tout ce qui tourne dans le bas de la ceinture et au-dessus des genoux. Pure Couture n’était pas pour les enfants de chœur!

Qu’en est-il de Ça change toute, son deuxième effort, dont la première avait lieu à l’Olympia de Montréal, mercredi soir? Disons simplement que Mélanie Couture continue de loger – fièrement, sans malaise – à la même enseigne. Une enseigne grivoise, qui hurle fort «16 ans et plus» en néons voyants.

«Je suis consciente que je parle plus de mes organes génitaux que de mes géniteurs, dans la vie», confirme d’ailleurs Mélanie, une fois son texte bien entamé.

Elle semble bien déterminée à prouver qu’elle n’a peur de rien et, surtout, d’aucun mot.

Mention spéciale à l’expression «fourche», d’ailleurs, qui pourrait charger un peu de temps supplémentaire à la fin de Ça change toute tant elle est récurrente.

Aux gens qui auraient envie de juger les femmes grosses qui se lèvent la nuit pour manger du gâteau, Mélanie Couture leur envoie un «f*ck you» bien senti.

«Qui se lève la nuit pour manger du chou kale…?»

Qui d’autre qu’elle pour s’inquiéter des menstruations des personnages féminins dans les films de zombies? Pour dénoncer que «l’orgasme du point G, c’est comme le porc effiloché, faut en revenir»? Ou pour s’insurger (très intelligemment, au demeurant) de manque de sexologues (son ancienne profession) dans les écoles?

Cela dit, l’épicé extra piment extra chauffant de Mélanie Couture ne sort pas de nulle part. C’est en parlant de l’éducation de ses garçons (elle a un «droit acquis» sur l’aîné de 22 ans, rencontré en même temps que le papa, et est «propriétaire» de son plus jeune depuis 8 ans), de son insomnie, de sa difficulté à prendre des bains vu sa corpulence, de la confiance en soi, des cours de formation personnelle et sociale et des profs d’arts plastiques, et alouette, que Mélanie ouvre son robinet à vulgarités. Autrement dit, des choses qui font partie de n’importe quelle vie.

Mais dans chacune de ces choses, sur la planète Mélanie Couture, il y a de l’obscénité à tirer.

Même au Céramic Café, le vase vulve est à l’honneur.

Mélanie Couture à la première de son spectacle Ça change toute, à l’Olympia de Montréal, le mercredi 9 avril 2025 / Crédit : Salomé Bengoufa-Maltais / Pomme Grenade

Rendons à Couture ce qui revient à Couture: son regard libidineux est très singulier. Il y a bien eu des Cathy Gauthier avant elle pour paver cette voie décomplexée dans les salles québécoises, mais façon Mélanie Couture, la luxure atteint des sommets peut-être encore jamais touchés.

Néanmoins, Ça change toute ouvre une parenthèse davantage intime sur la personne qu’est Mélanie Couture, une parenthèse qu’on aurait souhaité plus importante.

Oui, cette fois, l’humoriste raconte des parcelles de sa famille dans ce qui constitue l’un des meilleurs segments du spectacle. Dommage que celui-ci soit plutôt court et qu’il bifurque sans trop d’élégance, sans trop de lien, sur… les variations de types d’éternuements.  Pas inintéressant, mais il est dommage d’interrompre brusquement la matière plus profonde pour retourner sans crier gare dans une trivialité déjà maintes fois explorée.

Comme si Mélanie Couture avait peur de réellement s’ouvrir et de se laisser aller à vraiment parler d’elle-même. Un défi à contempler en vue d’un troisième spectacle?

La portion des photos d’elle-même et de son petit garçon, qu’elle rebaptise selon son inspiration du moment, est un excellent filon. Et sa longue analyse toute personnelle de la pornographie – pour qui aime ce genre d’humour – fait mouche au parterre.

Vous aurez compris qu’une prestation de Mélanie Couture est une sorte d’écho à une chanson de Marie-Chantal Toupin où les chums de filles sortent en ville, dans une soirée de pitounes au centre-ville sans faire de bêtises (succès souvenir). Tout adulte aux oreilles pas trop chastes pourra y prendre son pied, bien sûr, mais avouons que Miss Couture doit causer un tabac dans les enterrements de vie de jeunes filles.

Nadine Massie: en demi-teinte

Mélanie Couture avait confié à sa pote Nadine Massie le soin de réchauffer sa salle en lever de rideau.

Peu sûre d’elle au début de son monologue, Massie a gagné en confiance lorsqu’est venu le temps d’attaquer le corps de son propos: sa nouvelle vie de maman monoparentale, avec un crochet pas du tout mauvais sur la littérature érotique, puis sur un rancart amoureux ayant viré en ghosting.

Un numéro inégal, mais néanmoins prometteur, livré par une artiste au potentiel apparent, qui doit simplement se muscler l’assurance pour vraiment avoir les deux mains sur son volant.

Mélanie Couture présente Ça change toute en tournée partout au Québec.

Consultez son site (melaniecouture.com) pour toutes les dates.

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«Champion» : Mario Tessier n’est pas si con!

Mario Tessier venait de mimer le mouvement d’une bouteille de ketchup presque vide qu’on remue. Ce faisant, remarquant du coin de l’œil la réaction d’une spectatrice, il l’a résumée et résolue en quelques mots:

«Ça va tu être niaiseux de même tout le long? Oui, madame!», a fièrement décrété l’ex-Grande Gueule, annonçant du même coup la thématique de son troisième et nouveau spectacle, intitulé Champion.

La scène s’est déroulée mardi, sur les planches de la Salle Pierre-Mercure, où Tessier dévoilait son nouveau cru (voyez les photos du tapis rouge ici!). Pour lequel il a d’ailleurs reçu, à la fin de sa prestation – des mains de la boxeuse Kim Clavel – une plaque attestant de la vente de 25 000 billets pour Champion… assortie d’une ceinture de champion.

Le fil conducteur de Champion? À 54 ans, Mario Tessier ne se trouve pas si brillant. À tout le moins, il pensait le devenir davantage en vieillissant, lorsqu’il était plus jeune.

«Pas que je me trouve niaiseux. Je me trouve intelligent… correct», admet-il sans amertume.

Mario Tessier à la première de son troisième spectacle, Champion, le 8 avril 2025, à la Salle Pierre-Mercure

Après tout, n’est-on pas toujours «le con de quelqu’un d’autre»? C’est en ce sens que l’humoriste a titré le projet Champion, en raison de la double signification que peut emprunter l’expression. Lui-même, n’estime pas toujours être un champion de catégorie A…

Simplet, comme prémisse? Peut-être. Mais Mario Tessier l’étoffe considérablement, avec des exemples évocateurs, vivement racontés et efficacement imagés, avec une énergie qui ne trahit aucun signe d’usure.

Bon, il y a certes dans Champion des gags de femmes fontaines ou de «bizounes» qui auraient pu être charcutés de la version finale du texte. Le style juvénile des Grandes Gueules collera sans doute toujours un peu à la peau de Mario Tessier. Mais faufilé à travers un contenu plus abouti, ça se justifie allègrement.

Le grand sac fourre-tout de la connerie humaine, d’hier à aujourd’hui, offre prétexte à cibler beaucoup de sujets : certaines habitudes de son enfance paraissant aujourd’hui douteuses, les enfants qui, aujourd’hui, «répondent» à leurs parents, le dédain de la technologie de Mario –  lui qui n’a jamais rien acheté en ligne et qui va déposer ses chèques en personne à la banque («Amazon, pour moi, c’est un bar de danseuses!») –, les activités «typiques» des gens de 55 ans…

Mario Tessier à la première de son troisième spectacle, Champion, le 8 avril 2025, à la Salle Pierre-Mercure

Rendu à ce dernier point, Tessier bifurque vers le temps qui passe et l’humiliation qu’on lui inflige lorsqu’on insinue qu’il est «trop vieux», par exemple, pour affronter un adversaire plus jeune dans un ring.

Le récit de sa coloscopie, diablement amusant, relaté avec emphase comme une expérience traumatisante (incluant une imitation de Charles Tisseyre qui commenterait une découverte fascinante), est très réussi. Avoir «le cul en l’air dans une jaquette bleue» : rien de tel pour nous replacer l’ego, dixit Mario Tessier. Ceux qui l’ont vécu s’y reconnaîtront sûrement.

La tirade sur les animaux de compagnie, du poisson rouge qu’on flushe rapidement après trois semaines de lune de miel au cheval exigeant moult investissements pour les passionnés d’équitation, rejoint celle sur les absurdités de tous les jours et fait également mouche. Et les chevaux aussi, subissent des coloscopies…

Mario Tessier à la première de son troisième spectacle, Champion, le 8 avril 2025, à la Salle Pierre-Mercure

La conclusion portant sur le bonheur, émouvante, trace une belle boucle avec la proposition de départ. «Je ne serai jamais plus intelligent, et je ne serai jamais assez mature pour m’asseoir à la table des adultes», épilogue Tessier, qui a apparemment finalement su trouver une plénitude malgré un caractère d’emblée tourmenté. Les plus sensibles auront certainement la larme à l’œil.

Champion est un excellent exemple de spectacle d’un «vieux routier» (sans offense, Mario) de l’humour qui a su demeurer alerte et adapter son propos au goût du jour, sans tomber dans la facilité. Drôle, universel, sympathique et accessible, avec juste ce qu’il faut de «niaiseux» pour combler les irréductibles.

Mario Tessier à la première de son troisième spectacle, Champion, le 8 avril 2025, à la Salle Pierre-Mercure

Il faut de surcroît absolument saluer la conception visuelle de Champion, qui ajoute énormément de dynamisme au monologue de Mario Tessier. Ce dernier apporte toujours un soin particulier aux décors de ses spectacles; son premier, Seul comme un grand (2015), dont la mise en scène était signée Serge Postigo (cette fois, le maître d’œuvre est Marc Gélinas), était aussi minutieusement soigné à cet égard.

Mardi, l’artiste est entré en piste en boxant (sa nouvelle passion) dans le grand cerceau qui surplombe son espace, les éclairages répartis autour. Les comiques de stand up n’ont pas tous la même délicatesse, d’en investir autant dans le tableau visuel que dans le punch.

«Make Plessisville Great Again»

Avec sa casquette marquée «Make Plessisville Great Again» (savoureux clin d’œil au slogan fétiche d’un certain président des États-Unis), son accordéon au cou, Sam Vigneault a fait montre d’une belle maîtrise en première partie de la soirée, mardi.

Sam Vigneault, en première partie du spectacle Champion, de Mario Tessier, le 8 avril 2025, à la Salle Pierre-Mercure

Sous son couvre-chef, Sam Vigneault dissimule une calvitie naissante qui ne rend pas justice à ses 28 ans, mais qui lui fournit une belle entrée en matière sur scène.  «La calvitie, c’est comme ch*er dans ses culottes. C’est jamais grave, tant que c’est pas à toi que ça arrive», lance Sam Vigneault, avant d’y aller d’une très honorable imitation de Gilles Vigneault.

De l’instrument de musique supposé lui apporter le succès auprès des femmes, jusqu’au TDAH qui lui complique l’existence, Sam Vigneault a la verve colorée et nous a donné hâte d’en apprendre davantage sur lui.

Mario Tessier présente son spectacle Champion en tournée partout au Québec. Toutes les dates sont sur son site, mariotessier.ca.

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À la découverte des attachants acteurs de la série Vestiaires!

Leur physique est peut-être atypique, mais les acteurs de l’excellente comédie Vestiaires, ça se voit à l’écran, n’ont ni froid aux yeux, ni la langue dans leur poche! Ils ne manquent pas d’autodérision et savent même tirer profit de leur situation.

Vous devriez d’ailleurs voir à quelle vitesse Charlie Rousseau peut se déplacer dans la foule compacte d’une salle de spectacle bondée un soir de gala : sa petite taille lui permet de se faufiler partout!

La belle répartie de Michel Cordey (alias Mike dans Vestiaires) et de Charlie Rousseau (alias Catherine) a notamment été remarquée aux récents Galas des Gémeaux (le 15 septembre dernier, qui se tenait le soir même de l’anniversaire de Michel Cordey!) et des Olivier. À la grande fête de l’humour, dimanche soir (revivez le tapis rouge de l’événement en photos ici), l’équipe de Vestiaires a d’ailleurs offert l’un des meilleurs moments de la célébration.

Nous avons eu droit à quelques minutes d’entrevue express avec Michel, Charlie et Dominic Sillon, du duo Dominic & Martin, qui est à la fois script-éditeur et comédien dans Vestiaires.

Découvrez-en davantage sur eux, à quelques jours de la sortie de la deuxième saison de la série sur la chaîne AMI-télé (début le 9 avril!), puis plus tard à ICI TÉLÉ et sur ICI TOU.TV. La première saison, qui vient d’être diffusée à ICI TÉLÉ, peut également être rattrapée sur ICI TOU.TV.

En ce qui concerne Michel Cordey, celui-ci travaillait déjà dans le milieu de la télévision depuis une dizaine d’années, comme monteur, lorsque l’opportunité de tourner dans Vestiaires lui a été proposée.

«Quand j’ai reçu l’audition pour Vestiaires, en 2023, je trouvais que ça me ressemblait. J’ai essayé. J’ai donc fait un 180 degrés; je suis passé de l’arrière à l’avant de la caméra!», explique ce diplômé en réalisation à l’INIS (Institut national de l’image et du son), qu’on a aussi pu voir dans une publicité lors des Jeux olympiques de Paris l’été dernier.

Charlie Rousseau, elle, s’éclate sur les réseaux sociaux, comme en font foi son nombre d’abonnés sur Instagram (plus de 28 000) et sur TikTok (plus de…193 000!). Cocréatrice du balado de voyage Les Backpackeuses avec sa complice Pascale Ruas, la délurée jeune femme avait acquis son aisance devant la caméra dans Gang de malades, une série d’abord présentée sur la chaîne Z en 2015, où des personnes handicapées faisaient les 400 coups sous l’œil bienveillant de l’animateur Pierre Hébert.

Mais c’est essentiellement à la radio que les talents de communicatrice de Charlie Rousseau se sont affinés.

«J’ai étudié en radio à La Cité, à Ottawa. J’ai animé l’émission du retour pendant cinq ans à CKVL. Pour l’instant, je fais une petite pause de ce côté-là pour me concentrer sur mes projets télévisuels. L’humour est aussi une branche que j’ai commencé à explorer», détaille Charlie.

Michel Cordey, Dominic Sillon et Charlie Rousseau, de la série Vestiaires, lors du Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier

De leur expérience dans Vestiaires, Michel et Charlie n’ont que des éloges et des compliments à formuler. La deuxième saison qui sera bientôt en ondes a été tournée à la fin de 2024.

«C’est la plus belle expérience professionnelle de ma vie, ce tournage-là. C’était extraordinaire. La gang est tellement trippante. On est devenus une petite famille», soutient Michel Cordey, qui ne cache pas que de jouer de telles scènes, remplies d’humour et d’autodérision envers les personnes handicapées, et offrant une superbe vitrine à la diversité corporelle, s’avère «super thérapeutique».

«Ça fait beaucoup de bien. On sent que ça aide les autres, aussi. On se le fait dire, que ça fait du bien, de voir ça à la télévision! De montrer que c’est possible, d’avoir un peu plus de visibilité. Que les jeunes qui aspirent à ça, il y aura peut-être une porte qui va s’ouvrir pour eux…»

«Pour la saison 2, il y avait une pression de moins», renchérit Charlie Rousseau. «Maintenant, on connaît l’équipe, autant de l’intérieur que de l’extérieur. On sait de quoi on est capables. On pouvait juste avoir du plaisir et s’améliorer. Et vivre le moment présent lors des tournages, parce qu’on sait, maintenant, que ça passe vite!»

Dominic Sillon, pour sa part, est un visage familier du public depuis maintenant déjà… presque trois décennies! Ce dernier marquait de fait les 30 ans de sa sortie de l’École nationale de l’humour en 2023.

«On ne rajeunit pas!», lance le «petit» du tandem Dominic & Martin, lequel poursuit la tournée de son spectacle Six jusqu’à l’été prochain.

Dominic Sillon est également producteur au contenu des Grands Bien-cuits ComediHa!. Sur Vestiaires, ce touche-à-tout très prolifique encadre, comme script-éditeur, une bande d’auteurs composée notamment de Simon Delisle et Guillaume Wagner.

«On est bien contents que la série ait touché les gens», glisse l’artiste.

Notons en terminant que la mouture québécoise de Vestiaires est l’adaptation de la série française du même titre. La première saison, dévoilée en avril 2024, avait battu un record d’auditoire sur AMI-télé avec des parts de marché allant jusqu’à 7,7 en cours de diffusion! Puis, la série vient de décrocher une nomination au prestigieux festival de télévision internationale des Rockie Awards, à Banff.

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Malaisant, de remplacer Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin à Si on s’aimait? Le couple Breau-Janvier nous répond!

Tenez vos dualités aux aguets, Si on s’aimait reprend du service le lundi 31 mars, à 20 h, à TVA!

Cette fois, en formule hebdomadaire (13 épisodes de 60 minutes tout le printemps) plutôt que quotidienne. Avec des participants célèbres (les comédiennes Sophie Bourgeois et Joanie Guérin, l’animatrice Anick Dumontet et le créateur de contenu Maxence Garneau, aussi ex-concurrent des Traîtres) qui se prêtent au jeu de l’expérience de simulation de couple sous l’œil bienveillant de l’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin.

Et avec un nouveau couple-témoin pour pimenter les épisodes d’observations rigolotes ou touchantes, de fous rires et de regards perplexes, soit Marie-Eve Janvier et Jean-François Breau.

Lesquels, même si on a parfois l’impression qu’ils sont aussi indissociables professionnellement que personnellement, n’avaient pas officiellement travaillé ensemble depuis presque 10 ans. Le dernier projet concret en duo de Marie-Eve et Jean-François remontait jusqu’ici à la sortie de l’album La route infinie, à l’automne 2016, quelques mois après la naissance de leur premier enfant, leur belle Léa, qui vient de célébrer ses 9 ans.

Doit-on rappeler pour quelle raison le tandem prend aujourd’hui les commandes de Si on s’aimait et succède à Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin?

Justement, les deux chanteurs-animateurs ont-ils trouvé malaisant ou difficile de prendre les rênes de l’émission dans des circonstances aussi délicates?

Pas selon ce que nous ont confié en entrevue Marie-Eve et Jean-François, qui affirment n’avoir ressenti aucun syndrome de l’imposteur dans cette situation.

«Ce n’est pas comme ça qu’on nous l’a présenté», a indiqué Marie-Eve, avant d’enchaîner en exposant la cruelle réalité du monde médiatique.

«Moi, ça m’est arrivé de prendre la place de quelqu’un, et que quelqu’un prenne ma place. J’ai déjà été avec des partenaires qui ont été changés. À un moment donné, l’expérience de vie fait qu’on comprend comment ça fonctionne, que ce sont des décisions qui ne nous appartiennent pas. Ça fait 20 ans qu’on fait un métier qui touche à ces zones-là. On comprend la place qu’on a, et on prend la place qu’on nous offre.»

Émily Bégin a d’ailleurs été «l’une des premières» à leur envoyer «un beau message d’amour», a précisé Jean-François.

«On s’est croisés à Star Académie. On a alors parlé de Si on s’aimait avec elle, parce qu’on était en plein tournage. Ça va au-delà de ce qu’on peut voir, entendre et « penser que ». À la base, tout le monde était là pour les bonnes raisons», a renchéri Marie-Eve.

Louise Sigouin, Jean-François Breau et Marie-Eve Janvier en ce début de saison de Si on s’aimait Célébrités, à TVA / Crédit : Éric Myre

Les Breau-Janvier n’ont par ailleurs que des fleurs à lancer à l’équipe de Si on s’aimait, qui les a accueillis à bras ouverts, comme une grande famille, se plaisent-ils à répéter en entrevue.

L’engagement des parents de Léa (9 ans), Laurence (bientôt 4 ans) et Louis (bientôt 2 ans) sur Si on s’aimait n’a pas été extrêmement exigeant: les tournages ont apparemment été bouclés en «3 ou 4 jours».

«On regardait deux ou trois épisodes par jour», a noté Jean-François Breau.

Et les deux animateurs radio (ICI MUSIQUE pour lui, Rythme pour elle) n’ont eu, jurent-ils, aucun mal à endosser ce rôle de «commentateurs», qui n’en est pas exactement un «d’animateurs». Jamais on ne leur a demandé, non plus, de copier le style de Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin.

«La production nous a mis en l’aise en nous disant: Soyez vous-mêmes, c’est ça qu’on veut!», a raconté Jean-François.

«C’était doux, de vivre ça ensemble. Si on s’aimait célèbre le couple, mais aussi l’individu, la démarche individuelle. Marie-Eve et moi, on a trois enfants en bas âge, on a de la broue dans le toupet tous les jours. Comme tout le monde, on peut vite se défocaliser de nous-mêmes, en tant que couple et en tant qu’individus. Mais ça nous a nourris, personnellement.»

«De se montrer soi-même, nous a permis de vivre toute la gamme des émotions. L’humour a toujours fait partie de notre couple, comme les discussions profondes aussi. On est à l’image de tout couple, récent ou vieux. Il y a un échange qui est là, qui amène des discussions sur différents sujets», a ajouté Marie-Eve.

Et, évidemment, les amoureux ont profité quelque peu de la grande expertise de leur collègue Louise Sigouin!

«Quand tu es sur le plateau de tournage et que tu peux attraper Louise par la manche et lui voler deux ou trois conseils… On a d’ailleurs parlé de ça, avec Émily Bégin. On rêve tous d’avoir une Louise Sigouin proche pour quelques conseils», a glissé Jean-François Breau en riant.

«Ça vient avec plein d’outils, alors on les capte et on les prend!», a approuvé Marie-Eve Janvier.

Si on s’aimait célébrités, le lundi, à 20 h, dès le 31 mars, à TVA.

L’émission de rénovation Une maison signée Janvier, dans laquelle Marie-Eve retape la résidence de ses rêves, diffusée l’an dernier à Canal Vie, sera aussi présentée à Noovo le jeudi, à 20 h, dès le 10 avril.

On peut en outre entendre Marie-Eve Janvier aux Filles du lunch à Rythme, en semaine, sur l’heure du diner, et Jean-François Breau à Racines country, à ICI MUSIQUE, le dimanche à 14 h. Ce dernier sera en tournée tout l’été avec son groupe Salebarbes, qui s’arrêtera notamment au Festival d’été de Québec le 7 juillet.

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Sophie Nélisse nous fait quelques confidences sur sa carrière!

De la belle visite qui se fait rare au Québec par les temps qui courent est «rentrée à la maison» il y a quelques jours: en vedette dans la nouvelle série L’indétectable, de Radio-Canada, Sophie Nélisse a pris le temps d’enchaîner les entrevues avec les médias québécois pour mousser la promotion de ce projet, entre une escale aux États-Unis et une autre en Italie. Nous en avons profité pour prendre des nouvelles de l’actrice québécoise et pour la questionner sur sa carrière américaine.

Dans L’indétectable, Sophie Nélisse incarne Stéphanie, une jeune femme prête à tout – et même à tenter des moyens illégaux – pour tirer d’embarras sa mère politicienne accusée d’avoir tenu des propos racistes dans un taxi. La dame jure avoir été victime d’un deepfake (hypertrucage numérique généré par l’intelligence artificielle, ou autre entourloupette technologique) dans la vidéo, devenue virale, qui la met en scène.

Les trois premiers épisodes de L’indétectable seront disponibles sur ICI TOU.TV EXTRA ce jeudi, 20 mars, et les trois suivants y seront déposés le jeudi 27 mars (date de l’anniversaire de 25 ans de Sophie Nélisse!).

Hollywood PQ: Sophie, d’abord, dis-nous un mot au sujet de L’indétectable. Qu’est-ce qui t’a intéressée dans cette série?

Sophie Nélisse: «C’est une histoire qui me semblait très contemporaine et importante à raconter. Tout ce qui touche l’intelligence artificielle, les deepfakes, c’est un fléau qui est de plus en plus prédominant. C’est important que les gens soient à l’affût et au courant de ce qui se passe, pour qu’on soit tous un peu plus alertes quand on consomme ce genre de contenus. Pour devenir conscients qu’on en consomme, en fait. J’aimais l’aspect un peu éducatif. C’est aussi très divertissant. On est au bout de notre chaise tout le long. Il y a deux histoires en parallèle, qui s’entrelacent. C’est très bien écrit, avec beaucoup de nuances.»

HPQ: As-tu développé une belle relation avec les autres acteurs de la série (Lynda Johnson, Pierre Curzi, Eve Lemieux, Kevin Houle, Pierre-Paul Alain, etc)?

S.N: «Oh oui! Avec tout le monde. C’est tellement une équipe formidable, gentille, généreuse… Lynda était comme une deuxième maman pour moi, sur le plateau. Elle-même a deux jeunes filles [ainsi qu’un garçon, tous en fin d’adolescence, NDLR]. C’était le fun, parce que j’avais des scènes avec tout le monde. Je suis le personnage qui se promène le plus; j’avais des scènes chez EFEK [la firme technologique que son personnage infiltre pour subtiliser des renseignements, NDLR], qui étaient complètement différentes des scènes en famille à la maison.»

HPQ: À quoi a ressemblé ton horaire professionnel dans la dernière année?

S.N: «On a tourné la troisième saison de Yellowjackets, qui est maintenant disponible sur Crave. Ç’a pris une grande partie de mon année, parce qu’on a tourné ça pendant six mois. Ensuite, j’ai directement fait L’indétectable à mon retour, qui a exigé un autre deux mois, en novembre et décembre. Ç’a rempli mon année!»

HPQ: Et quels sont tes projets pour 2025?

S.N: «Dans les prochaines semaines, je tourne un film américain en Italie, jusqu’en mai. Je ne sais pas si j’ai le droit d’en parler pour l’instant! (Sourire) Ensuite, je suis rattachée à quelques petits projets plus indépendants. Puis, j’irai travailler sur la quatrième saison de Yellowjackets; on n’a pas encore de confirmation, mais on risque d’en avoir! Reste à voir quand ça va commencer.»

HPQ: La plupart de tes engagements sont désormais du côté américain. As-tu un pied-à-terre pour habiter là-bas pendant tes séjours?

S.N: «Non, non. Je n’ai qu’un pied-à-terre à Montréal. Je fais des allers et retours là-bas. Surtout que les tournages n’ont pas toujours lieu aux États-Unis. Mon prochain tournage est à Rome, Yellowjackets est tournée à Vancouver.»

HPQ: Maintenant que tu fais carrière ailleurs, qu’est-ce qui te séduit dans le choix d’un projet au Québec?

S.N: «Les collaborateurs, généralement. J’adore tourner au Québec! C’est plus une question de disponibilité, si je suis à Montréal ou pas. Montréal garde une place très privilégiée dans mon cœur. D’être capable de tourner ici, de retravailler avec des gens avec qui j’avais déjà travaillé, de retrouver les équipes de Montréal, c’est comme retrouver une famille! Ça dépend de mon temps, de qui fait partie du projet, si c’est un réalisateur avec qui j’avais envie de travailler depuis longtemps, qui sont les autres acteurs…»

HPQ: Avec les réseaux sociaux, c’est d’autant plus facile de demeurer en contact avec le public québécois…

S.N: «Je pense que c’est pour ça que j’ai encore mon pied-à-terre ici. Le Québec, c’est d’où je suis, c’est ma famille. Il n’y a rien qui se compare au fait de tourner ici. Ça me fait vraiment plaisir de pouvoir revenir quand j’ai du temps. Avec les réseaux sociaux, j’ai la chance de continuer de faire des entrevues, des émissions de télé, d’être encore amie avec des réalisateurs et des acteurs d’ici…»

HPQ: À quoi ressemble ton mode de vie quand tu es en tournage dans des productions américaines?

S.N: «Honnêtement… C’est ce que j’aime le plus de ma job : il n’y a pas de structure! Il n’y a pas d’heures. J’ai été partie pendant un mois et je suis revenue avant-hier : j’ai fait New York, Los Angeles, Montréal, Los Angeles, Paris, Montréal… Ç’a été instable. Mais, après, je peux être six mois installée à Vancouver, sans quitter Vancouver. Chaque mois est différent! Mais c’est ce que j’aime.»

HPQ: As-tu l’impression que le fait d’avoir une carrière américaine et une crédibilité à Hollywood influence le genre de rôle qu’on t’offre maintenant ici, au Québec? Te propose-t-on des personnages plus matures?

S.N: «Hum… Je ne sais pas, c’est une bonne question. Je n’avais pas fait de série à Montréal depuis un moment. En fait, j’avais fait Aller simple : Survivre l’an dernier [à Noovo, écrite par les mêmes auteurs que L’indétectable, Annie Piérard, Bernard Dansereau et Étienne Piérard-Dansereau, NDLR]. C’est sûr que le fait d’avoir fait Yellowjackets m’a fait une belle transition vers l’âge adulte. À Montréal, je tournais beaucoup de rôles un peu plus jeunes; je trouve que j’ai aujourd’hui des rôles un peu plus matures, un peu plus sérieux, qui sont amusants. Mais j’aimerais beaucoup faire de la comédie! Si quelqu’un m’entend, j’aimerais vraiment faire de la comédie!»

HPQ: Et les rôles que tu obtiens aux États-Unis te plaisent?

S.N: «Oh oui! Oui, oui! Je pense qu’il s’agit de bien choisir, de ne pas trop vouloir me lier à un genre spécifique, de ne pas nécessairement trop faire d’horreur, d’être capable d’être versatile et de faire des rôles qui sont très différents les uns des autres.»

HPQ: Est-ce que le star système américain est exigeant? Difficile psychologiquement? As-tu l’impression que tu dois constamment guetter ton image?

S.N: «Je pense que chaque emploi vient avec ses difficultés. Ce n’est effectivement pas toujours aussi facile ou glorifiant qu’on se l’imagine. Ça vient avec ses challenges, certainement. Comme tout emploi…»

HPQ: Tu es devenue actrice à un très jeune âge. Est-ce que c’était un rêve pour toi, à tes débuts, de percer du côté anglophone? Ou c’est simplement arrivé «par la bande»?

S.N: «Oh non, c’est arrivé par la bande. Vraiment par hasard. Ce n’était même pas un rêve d’être actrice. Je suis tombée là-dedans de manière très aléatoire. C’est le film Monsieur Lazhar [sorti au cinéma en 2011, NDLR] qui m’a donné la chance d’auditionner pour La voleuse de livres [son premier film américain, du réalisateur Brian Percival, tourné en 2013, NDLR]. C’est ce qui a fait en sorte que j’ai percé. Après La voleuse de livres, il y a eu La fabuleuse Gilly Hopkins [où Sophie a joué avec Kathy Bates et Glenn Close, notamment, NDLR].»

HPQ: Et comment Monsieur Lazhar était arrivé dans ton parcours?

S.N: «J’avais auditionné, tout simplement. J’étais dans une agence, parce que je faisais des publicités pour avoir de la monnaie pour payer mes cours de gymnastique, parce que j’étais athlète, à l’époque. Et j’ai eu l’audition pour Monsieur Lazhar

HPQ: As-tu l’occasion de regarder beaucoup la télévision québécoise?

S.N: «Honnêtement, je n’ai pas le temps d’écouter rien! Je n’ai même pas encore eu le temps d’écouter la nouvelle saison de Yellowjackets, et c’est sorti il y a déjà plus d’un mois. The White Lotus est aussi sur ma liste. Je n’ai pas eu le temps de rien écouter dans les derniers mois!»

HPQ: As-tu un mot à dire, en terminant, sur la troisième saison de Yellowjackets?

S.N: «Je pense que c’est notre meilleure à date. Tout le monde semble vraiment content. C’est une saison vraiment le fun, parce que les filles sont rendues tellement loin dans leur mental, tellement loin de la réalité… Elles sont tellement rendues déconnectées et désabusées de leurs circonstances, on dirait, qu’elles sont prêtes à faire des actes encore plus horrifiants qu’on peut se l’imaginer. Ça devient encore plus dark, encore plus gore, mais presque le fun

(Psiiit! En ce qui concerne sa vie amoureuse, Sophie Nélisse semblait toujours vivre le parfait bonheur en début d’année… Plus de détails ici!)