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Sauvage, de François Bellefeuille: Assagi, mais toujours un peu extraterrestre

François Bellefeuille est encore en beau fusil dans son troisième et nouveau spectacle, Sauvage, et c’est aussi désopilant que dans ses deux premiers one man shows (éponyme, en 2014, et Le plus fort au monde, 2018).

Le populaire humoriste a ouvert le bal de la saison d’humour 2025-2026, à l’Olympia de Montréal, mardi, fort des 50 000 billets déjà écoulés de Sauvage. Si les soirs de premières à venir de ses collègues sont tout aussi réussis, ça rira joyeusement au Québec dans les prochains mois.

Il est peut-être un peu plus posé que jadis, remarquez. C’est normal, après tout, de gueuler moins fort en vieillissant.

Son personnage de scène n’est plus le drôle d’ermite de ses débuts, et s’assume plus que jamais ancré dans le quotidien, le couple, les enfants, le médecin de famille et… le bidet.

François Bellefeuille dans son spectacle Sauvage / Crédit : Myriam Frenette

Il a encore le cheveu hirsute… quoique plus facilement domptable qu’autrefois.

Planète voisine

Cela dit, on est quand même à mille lieues, dans Sauvage, du style un peu mièvre et gentil de Temps de chien, la comédie que signe Bellefeuille à Radio-Canada. Force est d’admettre que l’artiste avance et vieillit en sagesse et en équilibre, même dans son absurdité, en cultivant soigneusement sa singularité.

Ses salutations de bienvenue? «J’ai failli rester chez nous!». C’est qu’il en a ras-le-bol, voyez-vous, qu’on le confonde avec le Doc Mailloux (décédé en 2024, rappelons-le).

Bellefeuille saute du coq-à-l’âne comme le font plusieurs autres, mais dans une fluidité telle, compte tenu du décalage (dans le sens de déjanté) de son propos, qu’on se demande encore sur quelle planète voisine de la nôtre il séjourne régulièrement, sans y résider en permanence.

«J’ai failli rester chez nous!»

On passe de son voisin ornithologue (connu) à son fameux bidet, de son «cell» qui l’observe à la communication non-violente, toujours avec sa touche un tantinet extraterrestre. Extraterrestre qui paierait toujours ses impôts à temps, disons.

François Bellefeuille, c’est celui qui demande des cataractes à sa conjointe pour Noël. Qui, sur un post-it collé sur le réfrigérateur, intime celle-ci de ne pas toucher à ses fromages, plutôt que de lui signer des mots doux.

François Bellefeuille dans son spectacle Sauvage / Crédit : Myriam Frenette

Est-il le seul homme à avoir tenté d’observer son périnée avec son téléphone? Probablement pas. Il est sûrement le seul, toutefois, à avoir envisagé cette partie du corps du point de vue d’une souris. Ne posez pas de questions et allez le voir en salle, c’est plus sûr.

Femme et enfants

Mine de rien, l’ancien vétérinaire revisite à peu près tous les codes convenus de l’humour québécois, à sa façon bien à lui. Parler de leur blonde, ils le font tous, mais du regard un peu zigoto de Bellefeuille, c’est presque neuf.

Sa vision des chicanes d’amoureux et de l’éducation des mioches est particulièrement enlevante. Faut le faire!

Sa moitié et lui ne se querellent que pour des «petites affaires», jamais des grosses. Pensez fréquence d’éternuements ou de passage de la soie dentaire, par exemple.

Côté bambins, ce sont les talents de son fils au soccer et, davantage grinçant encore, ceux de sa fille à la gymnastique, qu’il compare à ceux d’un chat, que Bellefeuille met de l’avant. Attendez d’entendre quelle personnalité sportive il a vu trotter comme un cheval dans pareil contexte.

 Un petit cocaïnomane de deux ans, à qui tu dois de l’argent.

Jeunes parents, sachez-le, d’après François Bellefeuille, éduquer un tout-petit, c’est comme élever «un petit cocaïnomane de deux ans, à qui tu dois de l’argent». À cet âge, son héritière a traversé une grave crise de possession, qui l’incitait à déclarer que tous les objets lui appartenaient dans la maison. «J’avais l’impression de vivre avec un petit monsieur de deux pieds qui se divorce!» Le (plus ou moins) fier papa a fini par décréter que c’était assez quand la fillette a apposé son sceau d’exclusivité sur l’auto. Y’a des limites, tout de même…

Et tout ce joyeux délire de banlieue culmine avec… Xavier Dolan et La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé.

Sauvage, c’est du François Bellefeuille tempéré, un peu plus mature, quelques décibels plus bas, toujours à deux ou trois pas de la track de la normalité et du premier degré. Un François Bellefeuille plus terre-à-terre qui donne l’impression de se farcir le métro-boulot-dodo, et qui s’en défoule ensuite en le passant dans son filtreur délirant, flyé, sagement décapant, jamais bien méchant.

C’est parfois scato, ça vole à l’occasion moins haut. Mais, à presque chaque punch, on se dit qu’il fallait y penser. Somme toute, Bellefeuille injecte beaucoup d’huile de bras dans ses textes, visiblement longuement sculptés.

Pas de fioritures ni d’écrans, cette fois (on se souvient de ses analyses de dessins d’enfance particulièrement hilarantes dans Le plus fort au monde); que du vécu réinterprété. Notre hôte se tient généralement statique devant son éclair de bande dessinée en guise de décor, misant essentiellement sur ses mots pour dérider un public vendu d’avance.

Certes, arrivé à la troisième tournée, l’effet de surprise et de nouveauté n’est plus présent comme aux premières années. Le défi était grand, pour François Bellefeuille, de se réinventer avec Sauvage. Et il y parvient, sans édulcorer ce qu’il a été et sans viser dans la direction opposée.

Faudra surveiller Douaa Kachache

En première partie de Sauvage, la sympathique Douaa Kachache s’amuse avec ses origines.

En discourant sur ses 30 ans au Québec, ses 30 ans de célibat et son éducation un brin rigide, loin des hommes, sous l’œil bienveillant de son papa, l’ex-enseignante devenue humoriste exploite avec aplomb son bagout, son intelligence et son aptitude innée pour le stand up. Ça promet pour la suite.

La tournée Sauvage de François Bellefeuille fera le tour du Québec dans la prochaine année. Consultez son site Web (francoisbellefeuille.com) pour les détails.

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Rosalie Vaillancourt: «Par chance, je n’étais pas enceinte»

Rosalie Vaillancourt nous a causé une bonne frousse, récemment, en étant victime d’un accident de la route dans le Pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Heureusement, quelques jours plus tard, Rosalie va très bien: elle était présente à la première du nouveau spectacle de François Bellefeuille, Sauvage, à l’Olympia de Montréal, mardi soir. Elle a foulé le tapis rouge en compagnie de son acolyte Simon Boisvert, qui assure la première partie de son spectacle Milf, dont la tournée se terminera dans trois semaines, et de son amoureux, Olivier Auger.

En entrevue avec Hollywood PQ, Rosalie Vaillancourt est revenue sur ce bête épisode et nous a donné de ses nouvelles.

15 heures plus tard…

Le 20 septembre, l’humoriste prenait place dans la voiture de son ami Simon Boisvert. Tous deux étaient en route vers Sainte-Thérèse pour une représentation de Milf, lorsqu’un véhicule a percuté le leur par-derrière, à une vitesse d’environ 50 km/h. Rappel de l’événement ici.

Après un bref passage à l’hôpital pour s’assurer que tous ses morceaux étaient toujours en place, Rosalie a quand même pu faire son spectacle à Sainte-Thérèse comme c’était prévu, avec des lunettes au visage afin de ne pas être indisposée par les éclairages. Puis, elle est retournée à l’hôpital, escortée de Simon Boisvert et des parents de ce dernier, afin de se faire examiner plus en profondeur une fois sa prestation terminée. Il n’a jamais été question, pour Rosalie Vaillancourt, d’annuler son rendez-vous avec ses admirateurs, ce soir-là.

Par chance, je n’étais pas enceinte…

«700 personnes s’étaient déplacées, et je savais que j’étais correcte», justifie la principale intéressée. «Je suis ensuite retournée à l’hôpital au cas où. Parce que je ne voulais pas attendre six mois, me rendre compte que j’avais mal dans le cou et me dire que j’aurais dû aller me faire checker. Alors, j’ai tout fait, j’ai passé tous mes tests. Ç’a duré 15 ou 16 heures. J’avais mal dans le cou, j’ai passé des tests, et mon cou était croche; mais, finalement, ils se sont rendu compte que j’avais ça depuis que j’étais petite! (rires) Le surlendemain, j’étais à l’émission On va se le dire, et tout allait bien!»

«Après, j’ai pris rendez-vous avec l’ostéo. Elle vient chez nous aux deux semaines, et tout va bien. Tous les gens qui ont des accidents d’auto, prenez rendez-vous avec des ostéos, après, juste pour vérifier! Par chance, je n’étais pas enceinte…»

Que s’est-il passé?

Que savent Rosalie et Simon Boisvert des occupants de l’automobile qui les a frappés, ce soir-là? La personne qui conduisait, à toute vitesse, semble-t-il, était-elle distraite par un écran ou autre chose?

«La personne en arrière de nous ne regardait pas. D’après moi, ils se chicanaient», hasarde Rosalie avec son ironie habituelle. «La madame s’est vraiment sentie mal, après. Elle pleurait. Elle était vraiment en état de choc!»

Si on m’avait offert une Rolls-Royce, j’aurais dit oui! (rires)

Simon Boisvert, de son côté, a remarqué qu’aucun bruit ou trace de frein sur l’asphalte n’a été perçu dans le feu de l’incident. «Peut-être qu’ils admiraient les murs, le béton du nouveau pont-tunnel», précise le protégé de Rosalie.

Rosalie Vaillancourt raconte avoir reçu une tonne de messages de soutien depuis la collision… et s’être fait offrir plusieurs voitures! Dans son récit des événements sur les réseaux sociaux le lendemain, la comique réclamait en effet «une collab» d’un concessionnaire pour compléter sa série de spectacles dans les villes du Québec, l’appareil de Simon Boisvert ayant été déclaré perte totale.

«Les gens sont tellement fins! Plein de monde m’a offert des lifts, en me disant que ça leur ferait plaisir. J’ai même eu des offres de concessionnaires auto qui me disaient qu’ils avaient tel ou tel modèle disponible. Mais il n’y a personne avec une Tesla qui me l’a offert…! (rires) Tu sais, un char de luxe, comme une Rolls-Royce… Si on m’avait offert une Rolls-Royce, j’aurais dit oui! (rires)»

Un deuxième bébé espéré

Cet imprévu derrière, Rosalie Vaillancourt se prépare à clore un chapitre important avec la fin de sa deuxième tournée, Milf, qui se conclura à Saint-Eustache le 30 octobre après un an et demi d’existence. Après quoi, l’artiste s’attellera à l’écriture de son troisième spectacle.

À moins qu’une petite surprise ne vienne modifier ses plans, car Rosalie souhaite ardemment avoir un deuxième enfant prochainement. Des vacances prochaines au Costa Rica avec son homme et sa puce Marguerite, qui aura déjà bientôt quatre ans, lui permettront peut-être de concrétiser son désir.

«À chaque fois qu’on pouvait faire l’amour, j’étais en tournée», plaide la fière maman. «Je ne pouvais pas me pogner un gars de Sherbrooke; il faut que ça soit avec mon chum, que je fasse le bébé! Idéalement, bientôt, je vais avoir du temps pour faire l’amour. On se laisse encore quelques mois!»

Par ailleurs, Rosalie Vaillancourt a un projet télé encore secret qui mijote sur le feu. Et animera-t-elle une possible quatrième saison de Sortez-moi d’ici! avec Guy Jodoin? «On ne le sait pas encore», répond-elle.

Effectivement, TVA n’a pas encore confirmé le retour de la téléréalité d’aventures sur ses ondes.

Rosalie Vaillancourt est également toujours porte-parole de la campagne Nous/Made, visant à promouvoir la culture québécoise auprès des jeunes.

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Québec-Montréal: La désillusion demeure intacte

«Michel Gauvin, Mike Gauvin!»;

«On a tu passé Val-Alain? (…) On va aller chez l’Indien!»;  

Ces paroles vous disent quelque chose? Oui, elles sont bien tirées d’un certain roadtrip sur l’autoroute 20, ayant fait courir les foules au cinéma (plus d’un million en recettes au box-office) en 2002, qui revit aujourd’hui sous forme de pièce de théâtre, dont la première montréalaise avait lieu au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, mercredi dernier.

Un petit chef d’oeuvre de cynisme et de lucidité!

L’idée était lumineuse: ressusciter sur scène Québec-Montréal avec une nouvelle cohorte d’acteurs, aujourd’hui au tournant de la trentaine, qui n’ont découvert que plusieurs années plus tard ce petit chef d’œuvre de cynisme et, disons-le, de lucidité. Ce premier long métrage de Ricardo Trogi qui avait, à l’époque, redonné un élan à la popularité du cinéma québécois et questionné les rapports amoureux des «bébés» de la génération X, en somme, pas si différents de ceux de leurs aînés et de leurs cadets.

Vue d’ensemble du décor de Québec-Montréal sur scène / Crédit : Émilie Lapointe

Scénographie inventive

En cette ère où tant Symphorien que Les Boys et Moi et l’autre connaissent de nouvelles vies sur les planches, pourquoi ne pas poursuivre la tendance avec Québec-Montréal et ainsi (re)séduire une plus jeune tranche d’âge?

Avec des noms comme Pier-Luc Funk (Rob – Patrice Robitaille), Antoine Pilon (Rivard – Stéphane Breton), Simon Pigeon (J-P – Jean-Philippe Pearson), Mickaël Gouin (Alain Cossette – François Létourneau), Charlotte Aubin (Catherine – Isabelle Blais), Louis Carrière (Pierre-François – Pierre-François Legendre), Catherine Brunet (Julie – Julie Le Breton) et Patrick Emmanuel Abellard (Michel « Mike » Gauvin) à l’affiche, nul doute que les enfants d’Instagram auront sans doute la curiosité de découvrir ou redécouvrir ce classique local.

Pier-Luc Funk, Simon Pigeon et Antoine Pilon dans une scène de Québec-Montréal sur scène / Crédit : Émilie Lapointe

Cela dit, dans leur atmosphère d’emblée plus burlesque, Symphorien, Les Boys et Moi et l’autre s’arrimaient peut-être plus facilement en format théâtral que le voyage en quatre voitures de Québec-Montréal. Mais la scénographie ici élaborée est aussi inventive et efficace qu’impressionnante: on a juxtaposé des carrosseries d’automobiles dans lesquelles les artistes prennent vraiment place, sur un plateau pivotant, aussi décoré de cônes orange et autres accessoires évoquant le périple Québec-Montréal. Non seulement cet appareillage se déplace sûrement facilement en tournée, mais il permet une grande fluidité, une économie de déplacements, une compréhension rapide de l’univers, et toutes sortes de jolies trouvailles de mises en contexte. Un décor qui vaut largement le détour.

Je r’vois Mylène depuis un bout… pis ça va ben!

Pierre-François Legendre (qui, on se souvient, incarnait la moitié d’un jeune couple déjà blasé avec Julie Le Breton dans la mouture originale) signe la mise en scène de cette production qui fuse vraiment à toute vitesse, condensée en une heure vingt, pile. Tellement que certains tableaux – surtout au début – défilent trop rapidement.

Louis Carrière et Catherine Brunet dans une scène de Québec-Montréal sur scène / Crédit : Émilie Lapointe

Legendre ne s’est pas payé de trip créatif avec ce projet, misant plutôt sur le respect de la première œuvre pour charmer le parterre. De toute façon, si on prêche aux convertis, c’est bien l’attente des dialogues et des retournements connus, et de l’ultime punch («Je r’vois Mylène depuis un bout… pis ça va ben!») qui constituera le grand plaisir des retrouvailles.

Scènes cultes

Toutes les scènes cultes de Québec – Montréal y sont: la «théorie» sur les relations sexuelles hommes vs femmes de Rob, «l’Indien» de Val-Alain, l’orignal fantasmé dans une sniffée d’essence, le cornet de crème glacée avec Michel «Mike» Gauvin, son discours sur sa conception de la fidélité et le tourbillon d’appels téléphoniques de ses maîtresses, la révélation de l’amour secret de Cossette à sa collègue Catherine, qui se termine en arrestation…

Même la chanson de la finale (The Last Day of Our Acquaintance, de Sinéad O’Connor) est la même.

Mickaël Gouin et Charlotte Aubin dans une scène de Québec-Montréal sur scène / Crédit : Émilie Lapointe

Outre quelques ajouts sympathiques (comme une chorégraphie endiablée pour saluer l’arrivée de Michel «Mike» Gauvin dans le récit et souligner son importance dans le «mythe» Québec-Montréal), à quelques virgules près, les répliques sont identiques, les intonations aussi, souvent – Catherine Brunet remporte la palme à cet égard, très collée au style de Julie Le Breton –, et parfois même les costumes. Qui plus est, les comédiens semblent s’amuser follement en les balançant. La troupe de ce Québec-Montréal 2.0 est composée d’authentiques amis dans la vie, ça se voit et ça se sent.

Un arrière-goût de désillusion…

Patrick Emmanuel Abellard et Louis Carrière dans une scène de Québec-Montréal sur scène / Crédit : Émilie Lapointe

Assurément, l’émotion est peut-être moins présente en salle de spectacle qu’au cinéma, mais les rires, eux, sont décuplés.

Quand les lumières se rallument, le même arrière-goût de désillusion nous chatouille les papilles.

Et maintenant… Est-ce qu’on attend la relecture d’Horloge biologique, son presse-jus et son «volant gainé en cuir» l’an prochain?

Québec-Montréal sur scène, au Théâtre Maisonneuve tout le week-end, puis en tournée au Québec en 2026.

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Sophie Fouron: «C’a été extraordinaire!»

Sophie Fouron a peut-être constitué une belle découverte pour quelques téléspectateurs cet été, lorsqu’elle a pris la barre du talk-show estival Bonsoir bonsoir! en remplacement de Jean-Sébastien Girard, qui tenait lui-même le fort en l’absence de l’animateur Jean-Philippe Wauthier.

La communicatrice avait jusque-là beaucoup d’expérience de télévision derrière la cravate, comme productrice, conceptrice, recherchiste, chroniqueuse ou animatrice (La vie en vert, Ports d’attache, Chacun son île, Tenir salon, Chassés-croisés, Retour vers la culture), sur différentes chaînes.

Construire l’avion en plein vol

Or, de se retrouver capitaine d’une telle tribune à heure de grande écoute, sur la chaîne publique qu’est ICI TÉLÉ, a certainement apporté une visibilité supplémentaire à Sophie Fouron. Celle-ci raconte avoir profité pleinement de cette expérience inattendue, sans s’inquiéter du fait qu’elle devait, en quelque sorte, construire un avion en plein vol en apprivoisant aussi rapidement un plateau déjà bien rodé, pour une si courte période.

Je n’arrive pas à trouver de points négatifs!

«Ç’a été extraordinaire. Ç’a été un beau cadeau, une belle surprise. Ç’a été très agréable, sur toute la ligne. J’ai adoré l’équipe, j’ai adoré faire partie de cette grande famille. Je n’arrive pas à trouver de points négatifs! Ça serait mal venu de ma part, mais c’était vraiment super», nous expose Sophie Fouron en entrevue, à l’occasion du tapis rouge de la première du film Mille secrets mille dangers, présentement à l’affiche au cinéma.

Il faut dire que la dame n’en était pas à sa première expérience de remplacement à la télé, elle qui a déjà aussi occupé temporairement le siège de Sébastien Diaz à On va se le dire, un autre rendez-vous présenté en direct.

«C’était un plateau du même genre que Bonsoir bonsoir!, avec plusieurs invités. Je me sentais très à l’aise, et les gens ont été extrêmement accueillants et généreux.»

Le chapitre Bonsoir bonsoir! terminé, est-ce que Radio-Canada a offert d’autres projets à Sophie Fouron? À cette question, la principale intéressée se contente d’esquisser un grand sourire, mentionnant qu’elle a «hâte de [nous] dévoiler» ses prochains engagements. Pour l’heure, on peut l’entendre aux émissions Pénélope et Il restera toujours la culture, à ICI PREMIÈRE. Elle est aussi, depuis peu, porte-parole du regroupement Les Impatients, qui vient en aide aux personnes composant avec des troubles de santé mentale par le biais de l’expression artistique.

«J’ai toujours plein de petits trucs sur le feu», signale Sophie Fouron.

Sa fille devenue journaliste

C’est la meilleure journaliste de sa génération!

Par ailleurs, saviez-vous que Sophie Fouron est la maman de Julia Pagé, jeune journaliste de la plateforme RAD, de Radio-Canada, qui vise essentiellement la génération Z avec des vidéos verticales sur une multitude de sujets? Après avoir participé au docuréalité Les stagiaires (qui suivait six journalistes de la relève), en 2023, Julia Pagé s’est taillé une place à RAD et «elle est là pour rester», considère sa maman. On a d’ailleurs vu Julia en ouverture du récent Gala des prix Gémeaux, alors que son reportage réalisé dans les rues de Rome, lors de l’élection du nouveau pape en mai dernier, a été récupéré et revisité pour annoncer l’entrée en scène de Véronique Cloutier.

«C’est la meilleure journaliste de sa génération! C’est ma fille, je ne peux pas être objective», a rigolé Sophie Fouron lorsque nous lui avons demandé ses impressions sur le travail de sa progéniture. «Elle sent vraiment qu’elle est au bon endroit, elle adore ça. C’est merveilleux pour elle, en ce moment.»

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Guy A. Lepage: «Son moule était cassé»

Le tapis rouge du 40e Gala des prix Gémeaux, qui se tenait en début de soirée dimanche dernier, quelques heures après l’annonce du décès du grand René Homier-Roy, a donné l’occasion aux artistes de rendre hommage à ce monstre sacré de l’animation et de la culture québécoise.

Pas de «prochain»

Aux dires de Guy A. Lepage, personne ne pourra un jour prétendre être le «prochain» René Homier-Roy.

Il ne sera pas remplacé.

-Guy A. Lepage

«Je l’ai dit courtement sur les réseaux sociaux: son moule était cassé. Il ne sera pas remplacé. Et c’est correct, aussi. Il a fait ça pendant 60 ans, environ.

«On passe à autre chose, sans lui. Parce qu’il n’y a personne qui peut faire ce qu’il faisait», a conclu Guy A. Lepage.

Le retour de TLMEP

C’est la case René Homier-Roy. Respect!», a souligné en entrevue l’animateur de Tout le monde en parle, qui nous dévoilait ici l’identité de deux des premiers invités de la 22e saison de son rendez-vous dominical, qui s’amorce ce dimanche, 21 septembre.

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Claude Legault: «L’entrevue la plus le fun que j’ai faite»

Le tapis rouge du 40e Gala des prix Gémeaux, qui se tenait en début de soirée dimanche dernier, quelques heures après l’annonce du décès du grand René Homier-Roy, a donné l’occasion aux artistes de rendre hommage à ce monstre sacré de l’animation et de la culture québécoise.

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Posted by HollywoodPQ.com on Monday, September 15, 2025

C’est une grosse peine

-Claude Legault

Claude Legault, qui a défilé sur le tapis rouge au bras de sa conjointe, l’auteure-compositrice-interprète Gaële, nous a confié un beau souvenir d’entrevue impliquant justement René Homier-Roy.

«C’est une grosse peine, aujourd’hui! Je dirais que la meilleure entrevue que j’ai eue, de toute ma carrière, c’est avec René Homier-Roy…»

Viens voir les comédiens

Claude Legault fait ainsi référence à sa rencontre avec Monsieur Homier-Roy dans le cadre de la série d’entretiens Viens voir les comédiens, à ICI ARTV, où les acteurs revisitaient les rôles qui avaient façonné leur curriculum vitae.

On avait parlé pendant une heure et demie

-Claude Legault

«L’entrevue la plus le fun que j’ai faite», a continué Claude Legault.

«On avait parlé pendant une heure et demie. Il riait comme un malade. On avait tendance à se dire qu’un René Homier-Roy, ça ne rit pas, ce gars-là! Et c’est l’entrevue dont je me souviens le plus…», ajoute Legault.

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Gaston Lepage et Louise Laparé: «On est bouleversés»

Gaston Lepage et Louise Laparé ont été consternés d’apprendre le décès de René Homier-Roy, dimanche dernier, quelques heures avant le 40e Gala des prix Gémeaux.

«On est bouleversés»

«On est bouleversés», nous a lancé Louise Laparé, en entrevue sur le tapis rouge du gala. «C’est une grosse perte, parce que c’était un amoureux du Québec, de la culture d’ici, de la lecture… C’était un être à l’esprit ouvert, un être de culture, un être de passion…»

Un talent redoutable pour la critique

Ce à quoi Gaston Lepage a renchéri en évoquant le talent redoutable pour la critique de ce pilier de Radio-Canada.

«On l’a honni, à un certain moment, du temps qu’il était critique! Il est devenu fin quand il a arrêté d’être critique (rires). On n’était pas toujours du même avis, mais il était impliqué. Il connaissait sa culture, la culture dans laquelle il a lui-même grandi. Je lui lève mon chapeau, à Monsieur Homier-Roy, que j’ai déjà imité…»

Constatant notre étonnement, le comédien de Temps de chien et, bientôt, STAT (avec sa conjointe, Louise Laparé!), ainsi que Je te tiens, la nouvelle série de Simon Boulerice destinée à Crave, a relaté cette anecdote de caricature.

«Quand on faisait [l’émission matinale, NDLR] Les trois mousquetaires, on imitait trois critiques. Louis-Georges (Girard) imitait quelqu’un, Chantal Lamarre imitait Francine Grimaldi… et on critiquait…! On faisait de beaux petits sketchs comme ça», a remémoré Gaston Lepage, au sujet des Trois mousquetaires, une quotidienne qui avait duré de 1997 à 2002, à Radio-Canada.

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Posted by HollywoodPQ.com on Monday, September 15, 2025
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Normand Brathwaite: «Une époque qui se termine»

Le tapis rouge du 40e Gala des prix Gémeaux, qui se tenait en début de soirée dimanche dernier, quelques heures après l’annonce du décès du grand René Homier-Roy, a donné l’occasion aux artistes de rendre hommage à ce monstre sacré de l’animation et de la culture québécoise.

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Posted by HollywoodPQ.com on Monday, September 15, 2025

Ce sont des grands

-Normand Brathwaite

Normand Brathwaite, d’ordinaire si enthousiaste, a eu le regard assombri et a semblé manquer de mots lorsque nous avons évoqué avec lui le sujet du départ inattendu de ce communicateur hors pair.

Comme Serge Fiori

Sa réponse fut d’ailleurs très brève, mais non sans comparer cette perte à cette autre récente, cette fois de Serge Fiori.

«C’est une autre époque qui se termine. Comme Serge (Fiori). Ce sont des grands. On se dit: Qui va le remplacer?»

Nos entretiens, juste ici! ⬇️

Posted by HollywoodPQ.com on Tuesday, September 16, 2025

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Clodine Desrochers: «Ç’a été un cadeau pour moi»

Clodine Desrochers, actrice au cinéma?

Vous avez bien lu : l’ancienne animatrice des Saisons de Clodine et participante (et gagnante) à l’édition 2024 de Sortez-moi d’ici! tient un rôle dans le film Mille secrets mille dangers, adaptation du roman du même titre d’Alain Farah (sorti en 2021) réalisée par Philippe Falardeau, qui vient de prendre l’affiche en salle.

Clodine Desrochers et son agente Nathalie Hébert sur le tapis rouge de Mille secrets mille dangers / Crédit : Mario Beauregard

L’histoire de Mille secrets mille dangers est celle du mariage d’un jeune couple, Alain (Neil Elias) et Virginie (Rose-Marie Perreault), qui devient le théâtre de moult rebondissements, notamment en raison des troubles anxieux du marié et des idées de grandeur d’Édouard, cousin et meilleur ami de ce dernier.

Dans ce grand portrait de famille, Clodine Desrochers incarne la maman de la nouvelle épouse, Virginie, alias Rose-Marie Perreault. Si on place côte à côte Clodine Desrochers et Rose-Marie Perreault, force est d’admettre qu’il y a bel et bien une ressemblance entre les deux femmes! C’est d’ailleurs la chevelure blonde et les traits délicats que Clodine et Rose-Marie ont en commun qui ont fait pencher la balance en faveur de Clodine au moment d’attribuer le rôle.

Une partie de l’affiche du film Mille secrets mille dangers / Courtoisie micro_scope

«En toute humilité, je ne dis qu’une seule phrase dans tout le film, mais on me voit beaucoup, puisque je suis la mère de la mariée, et ça se passe le jour du mariage!», a indiqué Clodine Desrochers en entrevue sur le tapis rouge précédant la première montréalaise du long métrage, il y a quelques jours (voyez nos photos ici!).

«Le directeur de casting voulait trouver une femme qui ressemblait à Rose-Marie Perreault. Il s’est dit que je lui ressemblais comme deux gouttes d’eau. Le lendemain, mon agent lui envoyait mon démo. Ça s’est fait de façon simultanée, comme si les étoiles s’étaient alignées!»

La dame raconte d’ailleurs avoir adoré son expérience de tournage sous les ordres du grand Philippe Falardeau.

L’équipe de Mille secrets mille dangers sur le tapis rouge de la première montréalaise, au Théâtre Outremont, le 16 septembre 2025 / Crédit : Mario Beauregard

«Ç’a été 10 jours extraordinaires! Ç’a été un cadeau pour moi, de voir des professionnels travailler. Ç’a été super. Génial. Je suis très heureuse!»

Ce n’est pas la première fois que Clodine Desrochers exploite ses talents d’actrice. On l’a également vue, en 2023, dans le film Le purgatoire des intimes, de Philippe Cormier, avec Normand D’Amour et Sonia Vachon, entre autres. L’année suivante, elle apparaissait dans la comédie dramatique De Pierre en fille, auprès de Julianne Côté et Patrice Robitaille. Et elle se dit très, très ouverte à jouer à nouveau à la caméra si l’occasion se re-présente!

Mille secrets mille dangers est présentement à l’horaire de plus de 50 cinémas à travers le Québec.

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Karine Vanasse: «Il a représenté la pertinence et l’éloquence»

Le tapis rouge du 40e Gala des prix Gémeaux, qui se tenait en début de soirée dimanche dernier, quelques heures après l’annonce du décès du grand René Homier-Roy, a donné l’occasion aux artistes de rendre hommage à ce monstre sacré de l’animation et de la culture québécoise.

Karine Vanasse avait l’air à la fois bouleversée et attendrie lorsque nous lui avons demandé de témoigner son admiration à l’égard de l’ancien timonier de C’est bien meilleur le matin et Culture Club, quelques minutes à peine avant le début de la célébration des Gémeaux.

«C’est ce qui va rester.»

«En m’en venant au gala, il y avait une émission spéciale de Catherine Perrin, avec Johane Despins, Christiane Charette… René Homier-Roy a représenté la pertinence, l’éloquence. C’est ce qui va rester.»

La comédienne d’Avant le crash n’a pu s’empêcher de rappeler que c’est seulement au printemps dernier que Monsieur Homier-Roy a pris sa retraite, au terme d’une carrière de plus de 60 ans.

«Et finalement, à 85 ans… Ses collaborateurs se sont demandé pendant combien de temps il allait être capable de ne pas travailler. Pas dans le sens de travailler pour remplir un vide, mais plutôt parce que la culture, c’était son oxygène. Son oxygène, c’était la culture, et je trouve qu’en ce moment, ça résonne fort!»