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Crise de la quarantaine et remise en question pour Claude Bégin

Si vous avez vu le film Deux femmes en or – qui est toujours à l’affiche au cinéma –, vous avez sans doute remarqué le minois de Claude Bégin…

Évidemment, nous ne vous en révélerons pas davantage sur la nature du personnage du chanteur dans le film de Chloé Robichaud… Or, vous connaissez l’histoire de la comédie érotique imaginée par le regretté Claude Fournier et Marie-José Raymond en 1970, et revisitée à la sauce contemporaine par l’autrice Catherine Léger : deux femmes modernes (ici incarnées par Karine Gonthier-Hyndman et Laurence Leboeuf), lasses de leur quotidien sans éclat, trouvent un exutoire dans la sexualité avec des hommes de passage chez elles, qu’ils soient livreurs, plombiers ou exterminateurs.

Sam Breton, Maxime Le Flaguais, Patrick Emmanuel Abellard, Fabien Cloutier, Arnaud Soly et Claude Legault, entre autres, personnifient les amants d’un jour des deux voisines, qui verront peut-être une lumière au bout du tunnel en sortant de leur torpeur routinière.

Avouez que c’est le genre de galère dans laquelle on s’attend à voir débarquer Claude Bégin…!

Ce à quoi ce dernier – nullement offusqué – acquiesce avec un large sourire aux lèvres!

«Je joue un peu le rôle qu’on pense que je vais jouer!», badine en entrevue le principal intéressé, assumant parfaitement l’aura de sex-symbol qui lui colle à la peau.

D’ailleurs, Claude Bégin avait déjà brièvement embrassé (sans mauvais jeu de mots!) le métier de comédien auparavant, notamment dans la série Cheval-Serpent (diffusée en 2018 et 2019 à Radio-Canada), campée dans l’univers d’un bar de danseurs nus, et où il exhibait également ses charmes.

On l’a aussi vu dans District 31, Virage et Sans rendez-vous.

L’artiste ne dirait pas non à d’autres engagements au petit et au grand écran. En fait, pour l’heure, professionnellement, Claude Bégin semble surtout chercher à gauche et à droite s’il y est.

«Je suis en crise de la quarantaine!», lance-t-il spontanément lorsqu’on s’enquiert de ses projets du moment.

«Je fais beaucoup de commissions, du ménage… (rires) Je ne fais pas de musique, mais il faudrait. J’ai demandé à mon comptable comment ça se fait que je réussis bien ma vie…. On dirait que c’est confus! Une petite gig à gauche, à droite», résume Claude avec franchise.

Remet-il en question sa carrière dans la musique?

«Quand même», confirme-t-il sans avoir l’air pleinement convaincu.

«Je suis supposé faire un album. Je vais faire un album! Je vais le faire, je me challenge moi-même en le disant. Il est déjà commencé. Mais on dirait que d’être assis devant un ordinateur… L’espèce d’adrénaline, le défi, l’ego… Je suis moins là-dedans… De moins en moins!»

Rappelons que les albums de Claude Bégin, Les Magiciens et Bleu nuit, sont parus en 2015 et 2018. Ce dernier trace une nette distinction entre ses activités au sein du collectif Alaclair Ensemble – qui lançait en 2023 l’album Lait paternel et qui a des spectacles prévus jusqu’à la fin de l’année –, qu’il ne remet nullement en cause, et sa carrière solo, qu’il trouve un peu plus difficile à mener compte tenu de l’état actuel de l’industrie de la musique.  

«Avec mon groupe, on dirait que ça fait plus de sens. Ce n’est pas impliquant de la même façon. Alors, on continue tranquillement…»

Heureusement, dans sa vie de famille avec Lysandre Nadeau, tout est au beau fixe pour Claude Bégin. Leur petite puce est attendue pour le 11 septembre, et leur garçonnet de 2 ans, Blaise, et le fils de 16 ans de Claude, Romain, sont en forme. Les parents exposent beaucoup leur progéniture sur les réseaux sociaux et dans les médias (et ils sont même très transparents sur leur relation de couple!) et ne s’inquiètent pas vraiment à cet égard.

«Ça fait partie de notre vie», soutient Claude.

«On se laisse le temps de voir si ça peut évoluer ou changer. Pour le moment, on ne voit pas de problème. Et si un jour, il y en a, on arrêtera», nuance pour sa part Lysandre.

Par ailleurs, Claude et Lysandre animent ensemble le balado Parenthèse. Lysandre, de son côté, est toujours à la barre du très populaire balado Sexe oral, avec Joanie Grenier, depuis près de quatre ans. Elle est également copropriétaire de la compagnie de boissons non alcoolisées Statera.

Enfin, si vous avez sourcillé en constatant que Claude Bégin avait récemment mis en vente son condo du Plateau Mont-Royal, à Montréal, de même que sa fastueuse maison de Lévis, ne vous inquiétez pas : les transactions ne concernent nullement sa relation avec Lysandre.

Aucun déménagement et aucune rupture ne sont dans les plans!

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Zoé, gagnante de MasterChef Junior Québec, poursuivra-t-elle une carrière sous les caméras? Son père nous répond!

Zoé, la jeune gagnante de MasterChef Junior Québec, couronnée jeudi soir à TVA, est une adolescente extrêmement articulée et très bien encadrée par ses parents, qui n’ont pas abordé à la légère cette expérience très publique et médiatisée dans laquelle leur fille voulait s’engager. Gabriel Baker, le papa de Zoé, s’est ouvert à nous sur les mois formidables que cette dernière a vécus.

Dès le moment de son inscription à MasterChef Junior Québec, le père et la mère de Zoé ont incité celle-ci à ne pas se lancer dans l’aventure sur un coup de tête et à bien en mesurer les conséquences.

«On lui a vraiment demandé de prendre un temps de réflexion pour s’assurer qu’elle savait dans quoi elle s’embarquait», dépeint Gabriel Baker en entrevue avec nous!

«Nous, en tant que parents, on savait à quoi elle serait exposée en faisant une téléréalité. Au début, ce n’était pas de gaieté de cœur, parce qu’on savait dans quoi on s’embarquait. Ç’a demandé beaucoup d’accompagnement parental, familial, pour lui permettre de s’épanouir dans cette expérience-là. On a mis en place toutes les conditions favorables pour que Zoé puisse se développer et acquérir de nouvelles connaissances. Ç’a été très demandant, ç’a exigé une bonne réflexion au début, et on a mis le plan d’action en place après.»

Or, Zoé et les siens sont ressortis enchantés de l’épopée MasterChef Junior Québec, tant en ce qui concerne les tournages à proprement parler que les réactions suscitées par la suite, pendant les semaines de diffusion à TVA.

«Ç’a été au-delà de nos attentes! (rires) Zoé a pris beaucoup de maturité pendant cette expérience-là. Elle a, par exemple, fait le choix de se priver de périodes récompenses à l’école pour étudier et libérer son temps libre, pour pouvoir se pratiquer et faire de nouveaux essais en cuisine le soir. On ne pouvait pas demander plus. Elle a eu de la rigueur, de la patience, de la passion. Elle a été incroyable!»

Idem pour les commentaires de téléspectateurs sur les réseaux sociaux : Gabriel Baker indique que la plupart des parents des petits candidats de MasterChef Junior Québec éprouvaient des appréhensions à cet égard, avant la diffusion de l’émission.

«On était unanimes là-dessus, on a tous suivi les commentaires. Et tous les commentaires ont été hyper positifs. Les gens comprenaient que c’étaient des enfants. Est-ce qu’il y a eu un commentaire déplacé de temps en temps? C’est arrivé, mais dans la grande majorité, ç’a été très respectueux et très bienveillant.»

Est-ce que les parents de Zoé seraient heureux de voir leur jeune fille poursuivre une carrière sous les caméras, si celle-ci recevait des offres à la télévision ou pour publier un livre, par exemple?

«On ne dit pas non, et on ne dit oui à rien, actuellement. Jeudi, on fermait la parenthèse MasterChef avec la fin de la diffusion. Là, on quitte pour des vacances, et on s’est dit qu’on ne prendrait pas de décisions avant notre retour. On regardera plus tard ce qui est possible, ce qui lui sera proposé, et on va faire des choix. Parce qu’on ne pourra pas tout prendre, c’est sûr. On va prendre des trucs qui vont convenir à Zoé, et qui vont convenir à son horaire scolaire», avance Gabriel Baker.

D’ailleurs, Zoé a beaucoup parlé de son père lors de son passage à MasterChef Junior Québec, de combien elle aime cuisiner avec lui, du fait que c’est son papa qui l’a initiée aux plaisirs de la popote. Le principal intéressé en a-t-il été ému?

«Bien oui, c’est touchant! Émotif comme je suis, quand je l’entends, je viens les yeux pleins d’eau! À la maison, nos enfants restent nos enfants; nous avons une relation parents-enfants. Mais quand on voit, à l’écran, ce que nos enfants pensent de nous, ça nous réconcilie avec les petites chicanes qui peuvent arriver dans une maison normale!», badine l’homme, en se remémorant avec amusement à quel point l’engouement de son héritière pour la bouffe remonte à loin :

«Quand elle était plus jeune, si je lui proposais d’écouter un film, elle me demandait plutôt si on pouvait faire une recette. On partage vraiment cette passion-là.»

Gabriel Baker, qui est conseiller en courtage en solutions de paiements – tandis que la maman de Zoé est directrice d’une école secondaire –, ne cache pas non plus sa fierté devant l’inventivité dans l’assiette de sa Zoé.

«Les jeunes, aujourd’hui, ont accès à leur téléphone, et ils ont l’information au bout des doigts. Moi, quand je reviens à ma jeunesse, si je voulais inventer quelque chose, il fallait que j’aille chercher des livres de recettes pour m’approvisionner en idées. Aujourd’hui, ils ont tout au bout des doigts. Quand tu as la passion et la curiosité, ça devient facile d’essayer de nouvelles affaires. Des fois, Zoé me propose d’essayer des choses et je suis convaincu que ça ne sera pas bon, mais finalement, on goûte et on constate que c’est surprenant! C’est magique! Zoé se nourrit d’idées un peu partout», complète Gabriel Baker, qui compte bien réaliser éventuellement l’un des rêves de sa belle Zoé en l’emmenant manger au restaurant Europea de Jérôme Ferrer, un chef qu’elle admire beaucoup.

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Entrevue: Luc Poirier oblige-t-il ses enfants à suivre ses traces?

Dans la série documentaire Luc le milliardaire?, débarquée sur la plateforme Crave le jeudi 12 juin, on apprend que Benjamin, le fils aîné de Luc Poirier, travaille dans un dépanneur, un emploi dégoté à l’insu de son illustre et fortuné papa.

Sous la réalisation de Jean-Philippe Pariseau (Expat, Allô, voici mon pénis, Salebarbes aux Îles, Couples à boutte), Luc le milliardaire? trace un portrait biographique de Luc Poirier à travers le prisme de sa réussite financière. Nous vous en rapportons un extrait ici.

Réellement fasciné par le «personnage» qu’est Poirier, son audace, ses accomplissements et, disons-le, son pactole, Pierre-Yves McSween endosse ici le rôle d’un intervieweur enthousiaste pour tenter de savoir qui est vraiment Luc Poirier. Et, surtout, ce que ce dernier mange en hiver pour, à 49 ans, être parvenu à bâtir un empire valant le prix de plusieurs centaines de Ferrari de collection, lui qui a grandi dans un HLM et qui, tout jeune, a dû fréquenter des écoles spécialisées pour malentendants parce qu’il était devenu aphasique après le divorce de ses parents. Découvrez d’ailleurs ici 21 faits insolites sur Luc Poirier appris dans la série documentaire, qui pourraient vous surprendre!

Pour ce faire, McSween questionne son sujet sur tous les aspects de sa vie et donne la parole à ses proches (son père, ses frères, son fils, sa conjointe, ses employés, etc).

C’est ainsi que le sympathique Benjamin, 21 ans, révèle le plus naturellement du monde à un Pierre-Yves McSween ébahi qu’il bosse dans un dépanneur, et explique les raisons qui l’ont poussé à opter pour ce boulot.

Si, dans le documentaire, on sous-entend qu’il juge que le temps de son garçon passé derrière un comptoir de dépanneur est une perte de temps, en entrevue avec Hollywood PQ, Luc Poirier a déclamé haut et fort sa fierté pour l’aîné de ses trois enfants.

«Il travaille fort, mon gars!», s’est-il enorgueilli.

«Au départ, je n’ai pas su qu’il travaillait dans un dépanneur. Il l’a fait par lui-même. À un moment donné, je le vois partir à 7 h un samedi matin. D’habitude, il travaillait à la carrière près de chez nous pendant l’été, mais là, on était samedi matin et ce n’était pas l’été. Je lui ai demandé où il s’en allait, et il m’a répondu qu’il travaillait au dépanneur. Je lui ai dit : « Voyons, Ben, tu n’as pas besoin de travailler au dépanneur… »»

Or, les motivations de son héritier tenaient largement la route, estime l’entrepreneur.

«C’est qu’il est aux études, et il a beaucoup de misère à l’école, mon fils. Il prend des cours d’été et il a besoin de travailler beaucoup plus que les autres pour réussir. Et il ne réussit pas avec de grosses notes, il faut juste « passer ». Alors, il m’a expliqué que c’est un petit dépanneur tranquille, où il a le temps de faire ses affaires [ses travaux scolaires], et d’être payé en même temps. Je trouvais ça intelligent!»

La pomme n’est pas tombée loin de l’arbre, et Benjamin Poirier, à l’instar de son géniteur, ne place pas tous ses œufs dans le même panier. Il vient de terminer sa première année d’université en droit, et complète un baccalauréat par cumulatif de certificats (notamment en finances). Puis, encore une fois inspiré par l’auteur de ses jours, le jeune homme donne également dans l’investissement immobilier et est déjà, aux dires de son père, «millionnaire sur papier», à 21 ans, et ce, par ses propres soins, sans compter sur les avoirs familiaux.

«Il fait de l’immobilier sans vraiment m’en parler», dépeint Luc Poirier. «Pour ne pas qu’un jour, quelqu’un dise que c’est grâce à son père qu’il s’est rendu là. Il fait tout par lui-même, il ne me pose même pas de questions, ne me demande pas de conseils. Il a fait des erreurs, je l’ai appris par d’autres personnes… Mais je le laisse apprendre dans cette voie, parce que c’est la meilleure façon d’apprendre.»

«Mais il est déjà bien parti. Il possède 50 portes, à peu près. Il a acheté quatre triplex à 16 et 17 ans, mais il n’avait pas d’argent; alors, il s’est associé avec un gars de 19 ans, qui, lui, avait en partie l’argent de son père. Ces triplex-là, qu’ils ont payés environ 600 000 $ chacun, valent aujourd’hui au-dessus d’un million. Ils sont à Brossard, à côté du REM. Donc, mon fils est millionnaire, seulement avec sa partie à lui.»

Cela dit, n’allez pas croire que le chef de clan insiste pour que sa descendance poursuive absolument son œuvre. Tant en ce qui concerne Benjamin, né d’une précédente union, que Hugo (15 ans) et Mégane (13 ans), issus de sa relation avec son amoureuse Isabelle Gauvin (l’une des têtes d’affiche du docu-réalité Vies de rêve, sur Crave), Luc Poirier ne souhaite que le bonheur de ses enfants, que ceux-ci empruntent le chemin qui les rend heureux.

Et c’est d’ailleurs en ce sens que s’inscrit la réponse de Luc Poirier lorsqu’on lui demande ce qu’il lui reste à accomplir, dans la vie.

«Le bonheur de quelqu’un, c’est la réussite de nos enfants! Je vais être pleinement satisfait de ma vie quand mes enfants vont être placés, que tout va bien aller», a-t-il spontanément évoqué.

«Parce que ça ne veut pas dire que, si ça va bien maintenant, ça va aussi bien aller dans deux ans, dans cinq ans… Si je réussis ça, si mes enfants finissent bien, je vais avoir réussi ma vie. J’ai ma liberté, j’ai un peu de sous pour profiter de la liberté, j’ai la santé, et il me reste mes enfants, et j’ai la femme que j’aime…»

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21 faits insolites sur Luc Poirier

Que sa propension à étaler sa richesse nous impressionne ou nous agace, Luc Poirier fascine. Au point où lui et son parcours sont l’objet d’une nouvelle série documentaire en trois épisodes, Luc le milliardaire?, animée par Pierre-Yves McSween et maintenant disponible sur la plateforme Crave (on vous en donne un petit aperçu ici!).

Voici 21 faits insolites sur Luc Poirier appris dans les deux premières heures de Luc le milliardaire?

1-Son spectaculaire bureau-entrepôt (on le sait, on y a mis les pieds!) compte un simulateur de golf, un simulateur de voiture, une table de billard, un tv wall, des chandails de hockey dédicacés, une réplique de la Coupe Stanley… et une quarantaine de voitures de luxe, essentiellement des Ferrari (bon, Poirier possède également une minivan… «pour le côté pratique», soutient-il). Valeur estimée du garage? Environ 80 millions… Luc Poirier avoue lui-même rembourser 300 000 $ d’intérêts par mois, uniquement pour la dette de ses bolides. «Les mois viennent vite, donc il faut que je crée de l’argent, que je crée du profit. À date, j’ai toujours réussi», indique Poirier dans Luc le milliardaire?

2- Dans sa petite enfance, ses parents ont ouvert une épicerie en Gaspésie. Ses parents ont divorcé quand il avait quatre ans et demi, et il en a alors été tellement affecté qu’il a cessé de parler. C’est pourquoi il a dû, par la suite, fréquenter des écoles spécialisées pour les jeunes malentendants.

Pierre-Yves McSween et Luc Poirier dans un extrait de Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

3-Il a grandi dans un HLM de Longueuil, avec sa mère, sur la Rive-Sud de Montréal. Or, à l’adolescence, Luc Poirier a rapidement commencé à brasser du business. À 15 ans et demi, il achetait sa première Porsche (au coût de 18 000 $, l’équivalent d’environ 44 000 $ aujourd’hui). Laquelle, stationnée dans la cour de son habitation à loyer modique, avait attiré les policiers au bout d’une heure… et incité le directeur de l’immeuble à aller voir la mère de Luc, car une telle voiture ne pouvait trôner au pied d’un HLM. Luc Poirier a alors dû déménager chez son père pour un certain temps!

4-C’est en lançant un serveur BBS (sorte d’ancêtre d’Internet, très lent), dont il facturait l’utilisation à la minute par jour, que Luc Poirier a généré ses premiers (généreux) revenus, qu’il chiffre à environ 100 000 $ par année. Son serveur est devenu le plus gros en Amérique du Nord. Aussi, à 14 ans, l’homme d’affaires en devenir a démarré un commerce de cartes de hockey. Il fréquentait les foires de collectionneurs et se procurait des cartes, recherchées au Québec, à rabais en Ontario. Ce fut là le tremplin pour le reste de sa carrière en affaires. À la même époque, il travaillait dans un Provi-Soir 44 heures par semaine, en plus de l’école, et du temps que lui exigeaient ses commerces de BBS et de cartes de hockey.

5-Devinez d’ailleurs où travaille Benjamin Poirier, le fils de Luc (en plus d’être lui aussi propriétaire d’immeubles à logements à 21 ans)? Dans un dépanneur Couche-Tard…

6-Preuve que nul n’est infaillible, peu importe l’épaisseur du portefeuille : Luc Poirier a commencé à perdre ses cheveux très jeune, au début de la vingtaine. C’est pourquoi il a reçu quelques greffes de cheveux. «Plusieurs interventions d’opérations, qu’ils ont pris les cheveux à l’arrière pour les mettre sur le dessus», explique-t-il dans Luc le milliardaire?

Luc Poirier dans un extrait de la série documentaire Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

7-À l’adolescence, Luc Poirier s’est fait expulser de trois écoles, parce qu’il commettait des mauvais coups assez graves… Il a ensuite abouti à l’École Gérard-Fillion, à Longueuil, où ça jouait plutôt dur. Poirier s’y est fait casser le nez, taxer, voler ses souliers… et devenait revenir chez lui à pied.

8-En revanche, sa Porsche lui amenait beaucoup de popularité auprès de la gent féminine! Luc Poirier se vante fièrement d’avoir «foxé» bien des cours avec des demoiselles dans sa voiture… dont le siège passager était usé à force d’en voir toutes les couleurs! «Il y a eu beaucoup d’activité sexuelle et amoureuse sur ce banc-là», concède Poirier. Celui-ci a ainsi été sacré garçon «le plus cruiseur» de l’école à son bal de finissants!

9-Dans la même veine, à 14 ou 15 ans, il organisait de mémorables partys dans les sous-sols d’églises, avec DJ, éclairages, sécurité…

10-Parmi les employés qui travaillent actuellement pour Luc Poirier (il n’en compte que quatre), deux jeunes ingénieurs gagnent 65 000 $ par année… mais peuvent investir à leur guise dans tous les projets de l’entrepreneur, un avantage non négligeable! Ils ont des cours de pilotage d’hélicoptère et de jet fournis, et ont accès à tous les joujoux du bureau de Luc Poirier… Sans surprise, leurs amis les envient beaucoup!

11-L’une des principales motivations de Luc Poirier pour sélectionner ses projets d’affaires? Grosso modo, «plus c’est compliqué, plus j’aime ça», scande-t-il dans Luc le milliardaire? Zonage interdit, sol contaminé, résistance de groupes communautaires : là où le commun des mortels ne perçoit qu’un tas d’emmerdes, Luc Poirier, lui, décèle les opportunités. La bureaucratie ne l’effraie pas!

L’un des nombreux bolides de la collection de Luc Poirier… / Courtoisie Bell Média

12-Il a commencé à collectionner les Ferrari en 2019 et fait partie d’un club très sélect de collectionneurs auquel peu de gens ont accès (il faut regarder le documentaire pour comprendre). Il possède une auto de chaque modèle de Ferrari depuis le début des années 1960, pour un total d’une quarantaine de bolides. «La plus grosse collection [de Ferrari] au Canada et l’une des plus grosses au monde», souligne-t-il dans Luc le milliardaire?

13-Il a stoppé ses études universitaires après un an pour ouvrir un magasin d’informatique, Services Info, à Longueuil, devenu le plus important magasin d’informatique indépendant au Québec. Il a ensuite ouvert d’autres succursales, puis un centre de distribution.

14-À l’époque où il tenait ses magasins, il a été victime de deux vols à main armée. Luc Poirier se souvient de la sensation du canon de revolver très froid sur son front. «Rate-moi pas, parce que moi, je ne te raterai pas!», a-t-il alors balancé au malfaiteur. Ce dernier a décampé sans demander son reste… les mains vides.

15-Luc Poirier estime qu’il possédait 1 million en valeurs nettes à 20 ans, âge auquel il a acheté sa première maison, suffisamment vaste pour qu’il loue des chambres aux membres de sa famille, recréant ainsi un esprit de commune chez lui. Il avait payé la baraque 155 000 $ en 1995, pour la revendre 375 000 $ cinq ou six ans plus tard. Une résidence qui a été l’hôte de nombreuses fêtes démesurées de 780 ou 800 personnes…

Pierre-Yves McSween et Luc Poirier dans un extrait de la série documentaire Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

16-Saviez-vous que Luc Poirier est à l’origine du concept du Bota Bota spa-sur-l’eau, dans le Vieux-Montréal? En mettant la main sur cet ancien bateau de croisière, Poirier espérait d’abord en faire une salle de spectacle ambulante sur l’eau. Il avait même approché Daniel Lamarre, ancien président-directeur-général du Cirque du Soleil, pour s’associer avec lui dans l’aventure, qui ne s’est finalement pas concrétisée. Luc Poirier a alors revampé son idée pour la muer en spa, convaincu que le tourisme du Vieux-Montréal entraînerait une clientèle naturelle. Il a fait appel au clan Émond, fondateur du spa BALNÉA, à Bromont, pour opérer l’endroit. Le partenariat 50 % – 50 % s’est conclu à l’amiable et sans animosité.

17-Lors d’une de ses journées d’entrevue avec Pierre-Yves McSween pour Luc le milliardaire?, Luc Poirier portait un manteau Hermès en cuir avec laine intérieure d’une valeur de… plus de 20 000 $.

18-Au Centre Bell, Luc Poirier a l’embarras des possibilités s’il souhaite passer une soirée de rêve devant une partie de hockey cruciale ou devant les spectacles des plus grandes stars américaines : il est propriétaire d’une loge (qui lui coûte autour de 400 000 $ par année et qu’il loue 8000 $ pour une soirée, pour 14 personnes, boisson incluse, mais bouffe non comprise), ainsi que de sièges stratégiquement situés dans la section VIP Air Canada avec vue spectaculaire sur l’action, et salon et bar privé, au coût de 600 $ du billet par événement. Choix difficile…

19-L’un des TOC (obsessions) de Luc Poirier, d’après sa douce, Isabelle Gauvin? Le ménage! Tout doit être bien rangé chez lui, et ses vêtements, soigneusement classés dans sa garde-robe.

20-Les restaurants préférés de Luc Poirier sont l’Europea, à Montréal et… le Pacini, pour son bar à pain, ses pâtes et ses pizzas. Au bar à pain du Pacini, Poirier craque pour le pain 9 grains et le beurre à l’ail, et il a sa technique bien à lui pour dorer le pain à la perfection. «J’adore les textures dans la nourriture», précise-t-il dans Luc le milliardaire?.

21-Luc Poirier joue au hockey et ses coéquipiers le trouvent «correct» sur la glace… même si son bâton vaut 400 $!

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Zénith, le spectacle: un beau gros party… à filmer avec votre cell!

Un boy band (pour le moins éclectique!) vêtu de vestons blancs (coucou, les Classels!), Rafaëlle Roy qui s’exalte sur du Beyoncé comme s’il n’y avait pas de lendemain, Frédérike Bédard se la jouant Tina Turner, Éléonore Lagacé s’appropriant Bohemian Rhapsody comme – sans mauvais jeu de mots – une queen, Wilfred LeBouthillier qui rocke Embarque ma belle, de Kaïn, façon presque heavy metal… et tout ce monde mené par une Véronique Cloutier en somptueux tailleurs noir ou blanc scintillant de mille feux, que n’auraient pas dédaignés un costumier de Saturday Night Fever.

Vous l’aurez compris, on parle de Zénith, le spectacle, qui s’annonce clairement comme l’un des happenings de l’été sur les planches du Québec. Un beau rendez-vous de variétés prétexte à simplement chanter, danser et faire la fête sur des airs que tout le monde connaît et peut fredonner, ou presque, de tous les styles et de toutes les époques.

Éléonore Lagacé, Frédérike Bédard et Lyxé à la première de Zénith, le spectacle / Crédit : Frame Montréal

«Ici, c’est votre party!», lance d’ailleurs Véro dans son mot de bienvenue, après un pot-pourri exhibant tour à tour les artistes chanteurs et danseurs, cinq musiciens et deux choristes, sur des titres tirant dans tous les sens, allant de Ain’t No Mountain High Enough et On leur a fait croire, à Don’t Stop Believin’, Holà Décadence et Des mots qui sonnent.

Imaginez : le public de Zénith, le spectacle est même encouragé, d’entrée de jeu, à allumer son cellulaire et à le brandir haut pour filmer ses segments préférés. De quoi frustrer les apôtres anti-technologie chez qui la lumière d’un écran dans l’obscurité crée le même effet qu’un bruit d’ongles sur tableau noir. En deuxième partie, un code QR permet même aux spectateurs de voter pour influencer une vignette karaoké.

Si, à la télé, Zénith repose sur une sympathique guerre de générations, en salle, on n’a conservé du concept que les numéros flamboyants (certains, vous l’aurez compris dans l’énumération du début, tirés de la mouture télévisée, d’autres montés expressément pour la tournée) et l’équipe créative (le metteur en scène et chorégraphe Sam Chouinard en tête, avec les danseurs déjà habitués de Zénith).

Barnev Valsaint, Frédérike Bédard, Éléonore Lagacé, Wilfred LeBouthillier et Manuel Tadros à la première de Zénith, le spectacle / Crédit : Frame Montréal

Les décors et les éclairages, magnifiques et mouvants au gré des tableaux, reviennent aussi souvent à une évocation du plateau de Zénith, avec leurs hautes colonnes lumineuses. Et le contenu du karaoké cité plus haut est décidé par l’assistance, comme le jeudi soir à ICI TÉLÉ. Mais il n’y a pas de compétition, pas de points, pas de classement et pas de règlements parfois confondants. Juste de la musique et du fun!

L’assemblage réunit une poignée de participants pigés parmi les trois saisons de l’émission et pouvant varier selon la représentation, avec des invités-surprises attendus chaque soir, eux aussi remarqués à Zénith.

La recette est efficace, si on en juge par le succès de la première montréalaise à l’Espace St-Denis, jeudi soir. On se serait vraiment crus devant les Backstreet Boys lorsque le quintette a fait lever la salle d’un bond au son des Jackson Five, des Bee Gees, des BB, de One Direction et de Backstreet’s Back! Il n’y avait plus personne d’assis dans le St-Denis!

Chacun repartira avec son moment coup de cœur d’un programme aussi diversifié. Qu’il s’agisse de Bryan Audet sur Thunderstruck d’AC/DC, Frédérike Bédard sur fond de fausse forêt sur Feeling Good de Michael Bublé et, plus tard, tout aussi langoureuse sur Somebody to Love, de Queen (visiblement aussi populaire à Zénith qu’à l’honneur dans We Will Rock You!), Éléonore Lagacé (qui prouve encore qu’elle a l’étoffe d’une redoutable bête de scène) sur Gimme Gimme Gimme, d’Abba, de Harry Styles, Barnev Valsaint – indissociable de Céline Dion! – sur I’m Alive…

Comme vous voyez, il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les âges dans Zénith, le spectacle. Jeudi, les invités-surprises étaient Rafaëlle Roy (qui a décidément cassé la baraque sur Crazy in love) et Christian Marc Gendron. Virginie Cummins, Guylaine Tanguay, Redgee, Renée Wilkin et Sara Dufour sont au nombre des personnalités du bassin de Zénith, le spectacle et pourraient y participer en cours de tournée.

Bryan Audet et Véronique Cloutier à la première de Zénith, le spectacle / Crédit : Frame Montréal

On décèle bien, ici et là, quelques fausses notes, quelques extraits un peu plus gueulards, quelques interprétations moins senties et… peut-être pas assez de titres en français. Mais dans l’ensemble, la vinaigrette Zénith prend très bien hors caméra. Si le concept télé perdure dans le temps, il pourrait en être de même du spectacle chaque année.

Pour connaître toutes les dates de tournée de Zénith, le spectacle, consultez le site Web officiel (zenithlespectacle.ca).

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Catherine Proulx-Lemay et Noémie Yelle donnent de leurs nouvelles après l’incendie de leur chalet

Ébranlées par l’incendie de leur chalet de Saint-Hippolyte, dans les Laurentides, Catherine Proulx-Lemay et Noémie Yelle ont quand même assisté à la première du film Deux femmes en or, à la Place des Arts.

Nous avons bien sûr pris des nouvelles des deux comédiennes, dont l’amitié tissée serré remonte à l’époque où elles partageaient l’écran dans District 31.

«On regarde vers l’avant et on reconstruit. On va user de notre patience et on va vivre ça ensemble», a glissé Noémie Yelle au sujet du drame qui vient de les secouer.

«On va se reconstruire un beau lieu qui nous ressemble», a ajouté Catherine Proulx-Lemay.

Noémie et Catherine étaient copropriétaires depuis 2020 du chalet qui appartenait autrefois à Catherine et son ex-conjoint et père de ses enfants, l’acteur David Savard. Lundi dernier, c’est Jean-François Taillon, l’amoureux de Catherine, connu comme auteur-compositeur-interprète, qui a raconté l’accident sur les réseaux sociaux. Heureusement, personne n’a été blessé dans ce «dragon» de feu qui a rasé leur havre de paix, comme l’a imagé Jean-François Taillon dans son message. Et l’endroit était bien assuré.

Qu’est-ce qu’un être humain se découvre comme ressources, quand frappe une telle tragédie?

«On ne s’imagine pas ce que c’est, que de vivre un tel choc, un tel drame», a dépeint Catherine Proulx-Lemay après une seconde de réflexion.

«Mais, en même temps, on a réalisé à quel point on est entourées. On a reçu un élan d’amour, de solidarité, de la part de gens qui ont connu notre chalet, qui sont allés, qui y ont eu plein de souvenirs, qui nous ont partagé que ce lieu-là avait été important pour eux aussi…»

Car il faut savoir que le chalet de Catherine et Noémie était comme une petite institution et revêtait une importance particulière pour plusieurs de leurs camarades de la colonie artistique.

«Plein d’amis comédiens sont allés créer dans notre chalet, écrire des chansons… Ce chalet-là avait une âme certaine. C’est vraiment un gros deuil, mais en même temps, on sait qu’on a envie de se recréer un lieu qui nous ressemble. On va reconstruire», a enchaîné Catherine Proulx-Lemay.

À première vue, c’est un bris électrique et non une négligence qui serait à l’origine de la catastrophe, a précisé cette dernière.

«On attend les résultats de l’enquête, mais à prime abord, ça serait un bris dans la boîte électrique, un court-circuit qui a dégénéré…»

Sur une note plus heureuse, Catherine Proulx Lemay jouera tout l’été dans la pièce Peut contenir des traces d’ego (À Eastman, Saint-Jérôme, puis en tournée) et vient de recommencer les tournages de la série Les Armes.

Noémie Yelle, quant à elle, vient de boucler les enregistrements d’une série dont elle ne peut pas encore parler, et demeure le visage de la campagne publicitaire de BMO. Elle tient également un rôle dans le film La dame blanche, de Maryanne Zéhil, qui rassemble aussi Sylvie Drapeau et Marina Orsini et doit sortir dans les prochains mois.

Le film Deux femmes en or, avec Laurence Leboeuf et Karine Gonthier-Hyndman, prendra l’affiche en salle le 30 mai.

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Remasterisé, d’André-Philippe Gagnon: Le réconfort du réchauffé

Usé, le nom d’André-Philippe Gagnon? La légende québécoise possède encore, à tout le moins, le pouvoir de remplir, presque à pleine capacité, un lundi soir, un Théâtre Maisonneuve fiévreux d’enthousiasme à son arrivée sur scène.

Manque de veine, toutefois, pour le fantaisiste de 62 ans au souffle de saxophoniste vibrant : en ce 26 mai, soir de première médiatique de son nouveau spectacle, Remasterisé, l’assistance avait davantage le goût d’applaudir que de rire. Il faut dire qu’on l’a déjà entendu, André-Philippe Gagnon, calquer le timbre vocal de l’un et de l’autre. En 2025, l’effet est moins spectaculaire.

Mais, des applaudissements, ça, on en a entendu beaucoup. Comme lorsque l’artiste a refait son iconique numéro de We Are The World, qui a créé sa renommée et dans lequel Gagnon reproduit chacune des voix de la célèbre chanson caritative : Lionel Richie, Bob Dylan, Michael Jackson, Tina Turner, Bruce Springsteen, etc.

Lundi dernier, un silence respectueux a accueilli cette portion, dans laquelle André-Philippe coordonne ses mouvements de lèvres avec ceux de ses vis-à-vis à l’écran derrière. Puis la foule a spontanément bondi pour offrir à André-Philippe une chaleureuse ovation debout, plus que méritée. Un magnifique moment. Ce segment We Are The World est un véritable bijou, qu’importe le temps qui passe. C’est même généreux de la part d’André-Philippe Gagnon de s’y retremper pour le faire connaître à d’autres générations et le raviver à la mémoire des plus âgés.

Généreux, mais, il faut aussi l’avouer… facile. Surfer sur ses propres classiques n’exige pas une quantité démesurée «d’huile de bras», pour peu qu’on ne soit pas lassé de se répéter.

André-Philippe Gagnon dans son spectacle Remasterisé / Crédit : Eve B. Lavoie

Ainsi, André-Philippe Gagnon, dans Remasterisé, reprend We Are The World. Il offre un pastiche de Stef Carse et du Achy Breaky Dance, comme au Bye Bye 1993. Sa prouesse de la Panthère rose au saxophone? Il ne peut bien sûr pas passer à côté et en distille encore un échantillon. Il ressort son Mick Jagger, son Michel Bergeron, son Louis Armstrong, son Jean-Marc Parent, son Barry White. En 2011, dans son spectacle André-Philippe Gagnon est un réseau social, le principal intéressé parodiait gentiment la voix d’un spectateur dans la salle; en 2025, il se réapproprie le principe. Cela dit, c’est encore très réussi.  

Vous l’aurez compris : Remasterisé, c’est le meilleur d’André-Philippe Gagnon, réchauffé. Le titre l’indique bien, d’ailleurs : l’action de «remasteriser» consiste à réenregistrer une œuvre à partir de son format original. Déjà que l’art de l’imitation est difficile à réinventer… Notre vieux routier, lui, assume de recycler son catalogue des 40 dernières années. Comme s’il admettait lui-même avoir déjà atteint le sommet, à quoi bon s’éreinter à viser plus haut…

Si les anciennes prouesses de Gagnon vous satisferaient jusqu’à l’infini et plus loin encore, courez-y. D’autant plus que le gaillard est tellement sympathique. Parfois, réchauffer ses plats préférés, c’est aussi réconfortant qu’une assiette fraîchement fumante.

Le filon que l’humoriste a sélectionné pour resurvoler son contenu d’hier est par ailleurs intéressant : André-Philippe défile Remasterisé à la manière d’une biographie, en racontant sa propre histoire de façon chronologique, en partant de sa naissance à Loretteville jusqu’à aujourd’hui, avec un touchant hommage à son frère qui, ironiquement, lui, a perdu sa voix dans de tristes circonstances. Et en insistant sur ses gloires personnelles, comme son passage au Tonight Show de Johnny Carson et son exécution de We Are The World devant Michel Drucker et Lionel Richie.

Les imitations tournent autour des grands axes du récit d’André-Philippe. Comme les dessins animés de son enfance… qui lui ont même permis de trouver le bon ton pour interpréter François Legault! Ou ses influences country. Il improvise un spectacle de la Fête nationale, prétexte à convoquer les Yvon Deschamps (très juste), Félix Leclerc, Jean-Pierre Ferland et d’autres, et même Bleu Jeans Bleu et Émile Bilodeau.

Ensuite, il imagine un gala des Victoires de la musique française où se succéderaient les Clerc, Renaud, Cabrel, Dassin, Lama et Brel, avec un décor et des éclairages changeant selon le contexte. Il revient sur un marquant souper chez Brian Mulroney avec Lady Di – avec la regrettée princesse représentée en statue derrière –, nous entraîne dans une virée à Las Vegas, avec un confondant Elvis Gratton (feu Julien Poulin) et Frank (Saint)-Sinatra…

André-Philippe Gagnon dans son spectacle Remasterisé / Crédit : Eve B. Lavoie

Le tout, saupoudré, ici et là, de clins d’œil à Pierre Elliott Trudeau, Men at Work, The Police, Marc Hervieux, Mike Ward et John Lennon, et clôturé d’un réjouissant tableau final, davantage endiablé que le reste (Born to Be Alive, Sweet Child O’Mine, I Wear My Sunglasses at Night, My Way).

Les reproductions ne sont pas toujours exactes, mais dans le registre du temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître, l’amuseur ratisse large.

Le meilleur de Remasterisé, à notre humble avis? Cette vignette sportive mettant en vedette un très ressemblant Martin St-Louis et sa «game dans la game» (quoi d’autre?). Sur sa lancée, André-Philippe Gagnon nous amène un Dave Morissette démesurément émotif devant Lane Hutson, qu’il voudrait «bercer» et emmener sur le Chemin de Compostelle.  On reconnaît là la griffe de l’auteur Stéphane Laporte, grand amoureux du CH et collaborateur aux textes de Remasterisé.

S’il ne joue pas d’originalité dans Remasterisé, André-Philippe Gagnon se démarque encore par son énergie, ne craignant nullement le pas de danse ici et là, et la complicité qu’il sait encore tisser avec son public.

Qui plus est, ce monstre sacré de chez nous se fait rare en son pays : il a présenté pendant plusieurs années André-Philippe Gagnon est un réseau social au Canada anglais, aux États-Unis et en Europe avant de revenir se tremper le gros orteil ici en 2021 avec Monsieur tout le monde, un one man show quelque peu éteint par les soubresauts de la pandémie.

Avec Remasterisé, André-Philippe Gagnon semble en route pour longtemps. Comme une vieille minoune qui en a vu d’autres, forte des milliers de kilomètres déjà parcourus et solidifiée par les années.

André-Philippe Gagnon présente Remasterisé en tournée partout au Québec. Consultez son site Web (andrephilippegagnon.com) pour connaître les dates.

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Laurence Leboeuf confirme être avec Martin Matte «depuis 4 ans» et se confie sur son rôle dans Deux femmes en or

En couple ou pas? Très discrets sur leur vie privée, Laurence Leboeuf et Martin Matte ont recommencé, depuis quelques mois, à s’afficher ensemble lors de sorties mondaines.

Histoire d’en avoir le cœur net – vous pouvez toujours compter sur Hollywood PQ pour aller au cœur des «vraies» affaires –, nous avons directement posé la question à Laurence sur le tapis rouge de la première du film Deux femmes en or, qui se tenait au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, jeudi soir.

Il faut d’abord savoir que la comédienne et l’humoriste n’ont jamais fait grand étalage de leur amour publiquement, mais les premières rumeurs les liant l’un à l’autre avaient couru en 2017. Dès lors, on savait que les deux artistes étaient amoureux, mais ceux-ci se tenaient loin des caméras lorsqu’ils étaient ensemble. Tout au plus, Martin Matte s’amusait à publier, sur les réseaux sociaux, pour taquiner les curieux, des photos mystérieuses de voyages ou de paysages où on ne voyait pointer que le dessus de la tête de sa douce, ou sur lesquelles il lui cachait le visage d’une main.

Aussi, les tourtereaux avaient évoqué leur relation en 2021, lorsque Laurence avait joué un rôle épisodique dans la comédie de son compagnon, Les beaux malaises, à TVA. La pandémie battait alors son plein et le fait d’être conjoints dans la vie facilitait le respect des mesures sanitaires en place sur les plateaux de tournage, car le personnage de Laurence avait des rapprochements physiques avec celui de Martin.

Puis, en mars 2024, après plusieurs semaines de spéculations qui grondaient, Martin Matte annonçait sa rupture amoureuse sur Facebook, sans mentionner le nom de Laurence dans son message. Il avait même raconté avoir eu du mal à composer avec la médiatisation de ce chapitre malheureux de sa vie, un aspect que plusieurs considèrent comme la «rançon de la gloire».

Or, coup de théâtre : en mai de la même année – donc, tout juste deux mois plus tard –, le comique mentionnait en entrevue avoir «une blonde». Puis, Martin et Laurence ont été aperçus ensemble à l’Omnium Banque Nationale, en août 2024, ainsi qu’à la conférence de presse des Beaux 4 h de la Fondation Martin-Matte, à la fin novembre, et au Sundance Film Festival, en janvier 2025, où Deux femmes en or a remporté le Prix spécial du jury.

Il n’en fallait pas plus pour relancer la toujours très sensible machine à rumeurs. Et voilà que Martin Matte s’est joint à Laurence Leboeuf à la première de Deux femmes en or, jeudi. Le tandem a salué ses nombreux amis et est toujours demeuré à proximité, démontrant une indéniable complicité qu’on n’associerait pas à un duo de cousins-cousines, disons.

Et Laurence nous l’a confirmé en entrevue: oui, Martin Matte et elle sont bel et bien de retour ensemble.

«Depuis… quatre ans», a hasardé Laurence en riant, faisant visiblement fi des manchettes qui ont tenu tout le Québec en haleine (tout le Québec, oui) dans la dernière année.

Donc, à quel moment et depuis combien de temps sont-ils «revenus» ensemble? Pourquoi, comment? Qui fait le lavage dans le couple? Lequel est dépendant, lequel est codépendant, selon les standards de Louise Sigouin?

Ça, nous ne l’avons pas su. Et les deux vedettes ont catégoriquement refusé de se faire photographier ensemble devant la toile réservée aux médias au tapis rouge de Deux femmes en or. Meilleure chance la prochaine fois!

Par ailleurs, partageant le haut de l’affiche de Deux femmes en or avec Karine Gonthier-Hyndman, Laurence Leboeuf a raconté être «tombée en amour» avec son personnage de Violette et avec le texte de la scénariste Catherine Léger. Laquelle avait, rappelons-le, revisité l’histoire mythique créée par le regretté Claude Fournier et Marie-José Raymond en pièce de théâtre en 2023, avant de la réadapter pour le grand écran, avec Chloé Robichaud à la réalisation.

«Mon personnage a un côté mélancolique, une solitude, un petit feu un peu éteint, qu’on verra se rallumer peu à peu. On sent qu’elle regarde la vie passer par la fenêtre, et qu’elle manque un peu son bateau, jusqu’à ce qu’elle rencontre sa voisine et que ça rallume une flamme, pour l’amitié et tout ce que ça signifie. Je suis tombée en amour avec le scénario!»

L’actrice juge que ce regard sur «des femmes qui se libèrent, qui s’émancipent» peut toucher tout le monde.

«À n’importe quel âge, on finit par ne plus être connecté à qui on est. On peut s’oublier dans de longues relations», a soutenu Laurence, qui avait déjà joué les mots de Catherine Léger dans le long métrage La petite reine (2014).

Enfin, les admirateurs de Laurence Leboeuf seront heureux de la retrouver, à l’automne, dans la troisième saison d’Avant le crash, où elle personnifiera la nouvelle copine de François (Émile Proulx-Cloutier).

Le film Deux femmes en or prendra l’affiche au cinéma le vendredi 30 mai.

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En feu: Silvi Tourigny, moins beige que Carole

Il y a Silvi Tourigny, rigolote, décontractée, un tantinet (gentiment) caustique. Et il y a Carole, son personnage-signature, presque davantage connu qu’elle-même, dont le style est publiquement éprouvé et qui déçoit rarement… Surtout les grands cyniques de ce monde.

Comment, dans son premier spectacle, En feu (lancé en première montréalaise à l’Olympia mercredi), l’humoriste pouvait-elle jongler entre sa propre personnalité et son alter ego? Comment exposer ses véritables couleurs personnelles tout en laissant un digne espace à Carole, nécessairement attendue par le public et assurée de créer son effet, en évitant d’être éclipsée par ce «rayon de soleil en jogging (…) porte-parole du col roulé» (dixit la voix hors champ de l’Olympia)?

Silvi Tourigny dans son personnage de Carole, à la première de son one woman show En feu, à l’Olympia de Montréal, le mercredi 21 mai 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Silvi Tourigny a eu l’idée lumineuse et très habile de confier la première partie d’En feu… à Carole. Pas de malaise, pas d’éléphant dans la pièce, pif paf, Carole la «spécialiste en tout genre» envoie promener le parterre de deux, trois verbes, fait entonner «Bonne fête face de c*l» à un spectateur, enjoint la foule d’hurler «Carole», «Ah oui» et «Encore», et la question est réglée.  

Et Silvi, la très féminine et assumée artiste de 42 ans, une fois entrée en scène, ouvre ensuite son monologue d’une quatre-vingtaine de minutes en expliquant combien le personnage de Carole lui est devenu lourd à porter, à un certain moment de sa carrière. Silvi était jalouse de Carole, au point de consulter une psychologue (AVEC Carole?!?) pour briser l’animosité.

La «sémillante» Carole reçoit donc la lumière méritée… et Silvi Tourigny aussi (et surtout).

Silvi Tourigny dans son spectacle En feu, à l’Olympia de Montréal, le mercredi 21 mai 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Pour le reste, comment elle s’en tire, Silvi, en solo et flanquée du sourire qui fait défaut à sa jumelle fictive?  Pas mal du tout. Il serait surprenant qu’En feu imprègne à jamais les annales de l’humour québécois, avec ses sujets triviaux déjà exploités par des confrères et consœurs. Pas de grande audace ici, entre un gag de «beachclub dans ‘pl*tte» à moto et un autre sur la grosseur des muffins du Costco.

Aucune controverse sérieuse ne devrait émaner de la tournée En feu de Silvi Tourigny. Vous l’aurez lu ici.

N’empêche, le charisme est là, et le style très rassembleur de miss Tourigny pourrait plaire un peu à tout le monde et son frère. En feu est une pure première carte de visite exposant plusieurs parcelles de la personne qu’est Silvi Tourigny, sans toutefois en révéler pour la peine. On saute beaucoup du coq à l’âne sans réellement s’attarder à un aspect tangible.

Silvi Tourigny dans son spectacle En feu, à l’Olympia de Montréal, le mercredi 21 mai 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Papa Lucien qui se fait appeler «ti-pit», le manque d’aisance de papa et maman (qui ont fait une offre d’achat sur une maison au Village Québécois d’Antan) avec la technologie, fiston qui rêve de vacciner des lézards (après avoir souhaité devenir détecteur de fumée) et qui a parfois de drôles d’habitudes, l’ex dur à cuire travailleur de la construction à la couille oubliée lors de sa vasectomie : le lieu commun est agréablement revisité façon Tourigny. On ne se tord pas automatiquement de rire, mais c’est vachement sympathique.

Manque de profondeur? Certainement. Mais la rouquine en est à son premier vrai barbecue. Laissons-lui la chance d’identifier ses forces. Certaines d’entre elles résident certainement dans sa belle folie, dans sa non crainte non feinte du ridicule, de plus en plus sollicitée au fil des numéros.

Parce qu’aux trois quarts d’En feu, le ton se mature et se pimente. On passe, dans une rupture de ton spectaculairement brutale, de la vasectomie et d’une ancienne vie en santé animale aux femmes qui se déhanchent de manière un peu trop sexy sur les pistes de danse. Ses démonstrations sur divers extraits musicaux (incluant le jingle de Barbies resto bar grill) sont délicieuses.

Silvi Tourigny dans son spectacle En feu, à l’Olympia de Montréal, le mercredi 21 mai 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Suit l’aversion de Silvi pour les «trains» (systématiquement initiés par des femmes, remarque-t-elle) dans les partys. Le récit apparemment vécu d’un éternuement en prodiguant une p*pe. De certaines tranches de sa vie sexuelle d’antan avec l’ancien amoureux, incluant une virée au club échangiste… et d’un exercice de pole dancing  plutôt bon enfant.

En moins de deux heures, Silvi Tourigny nous entraîne de l’univers «drabe» et beige de sa Carole à une grivoiserie amusante (pas très choquante). Sans contredit, Silvi Tourigny est beaucoup plus que l’interprète de Carole, et elle le prouve dans En feu.

Prochain défi? Asseoir totalement sa propre personnalité. On a compris que Silvi Tourigny peut être drôle sans col roulé ; faudra désormais cristalliser complètement son essence unique.

Silvi Tourigny présente En feu en tournée partout au Québec. Consultez son site Web (silvitourigny.ca) pour toutes les dates.

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Alex Perron: «J’aurais voulu voir la face du voleur»

Eh non, les costumes volés de La cage aux folles n’ont toujours pas été retrouvés.

On se souvient de l’affaire, qui avait fait grand bruit au début d’avril: le 27 mars dernier, plusieurs costumes du spectacle mettant en vedette Alex Perron, Marcel Leboeuf et Geneviève Brouillette, entre autres, ont été subtilisés à Verdun. Ils se trouvaient alors à l’intérieur d’un véhicule qui devait les amener au nettoyage, entre deux séries de représentations. La valeur du vol s’élèverait à 20 000 $, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias.

«On ne les retrouvera pas, c’est sûr», a abdiqué Alex Perron d’un air résigné, en entrevue avec Hollywood PQ.

«Ils vont être refaits encore une fois cet été. Heureusement, on a du temps, parce que les représentations vont recommencer seulement en septembre. Mais c’est sûr que c’est perdu.»

«J’aurais voulu voir la face du voleur quand il a pris ma gaine beige avec des faux seins, des fausses hanches et des fausses fesses! Peut-être qu’il la porte en ce moment», a ajouté Alex en éclatant de rire.

Outre La cage aux folles qui repartira en tournée et s’arrêtera à nouveau notamment à Montréal et Québec cet automne, figure à l’agenda d’Alex Perron la 19e saison de C’est juste de la TV qui commencera en septembre, avec le retour des panélistes habituels (Bryan Audet, Nathalie Petrowski et l’animatrice Anne-Marie Withenshaw). Lui en sera à sa cinquième année sur le plateau.

«J’adore ça! Ne serait-ce que pour avoir des réunions avec Nathalie Petrowski, ça vaut la peine!», a rigolé Alex au sujet de l’émission d’ICI ARTV.

Mais d’ici à ce qu’il reprenne ses commentaires sur nos émissions préférées, Alex Perron jouera tout l’été dans la pièce Mécanique Raymond, au Théâtre des Hirondelles de St-Mathieu-de-Beloeil, dans un texte et une mise en scène de Stéphan Allard, un collègue de La cage aux folles.

«Je suis en train de répéter. Qui l’eût cru: après un théâtre d’hiver, je me tape un théâtre d’été! C’est super le fun! C’est l’histoire d’un père de famille qui veut léguer son garage, et qui doit choisir entre ses trois enfants. J’incarne l’un des trois enfants… est-ce que c’est moi qui vais l’avoir? Il y a peu de chances! (rires) J’aime la comédie, j’aime le trip de gang. Les comédiens font de 3 à 4 personnages chacun. Le théâtre d’été, c’est du monde en vacances qui vient te voir; on joue du jeudi au samedi, et le reste, on est en congé. On ne peut pas demander plus que ça!», a avancé Alex Perron, que nous avons rencontré sur le tapis rouge de la première de la comédie musicale We Will Rock You.