Deux grandes dames, deux grandes actrices comiques, Pierrette Robitaille et Véronique Le Flaguais, étaient réunies sur le plateau du film Menteuse, alors que le tournage était sur ses derniers instants, sur la Rive-Sud de Montréal.
Suite de Menteur, qui avait fait sonner les caisses à l’été 2019 avec des recettes de plus de 6 millions de dollars au box-office, Menteuse ramène le personnage de Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), conjointe de Phil (Antoine Bertrand). On se souvient que Phil était le frère jumeau de Simon, alias Louis-José Houde, interprète du rôle-titre de Menteur.
Or, Louis-José Houde n’est pas de l’aventure cette fois, et c’est maintenant Virginie qui fait tourner son entourage en bourrique avec ses mensonges répétés, qui finissent encore une fois par devenir réalité. Et plusieurs fois plutôt qu’une!
Roi incontesté de la comédie au cinéma québécois, le réalisateur et coproducteur Émile Gaudreault (De père en flic, Le sens de l’humour, Nuit de noces), aussi à l’origine de Menteur, cosigne encore une fois le scénario de ce dérivé avec Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary.
Véronique Le Flaguais, elle, incarnait déjà la maman de Simon et Phil dans Menteur, tandis que Pierrette Robitaille joint l’univers en tant que mère de Virginie. Rémy Girard se glisse dans la peau du père de la jeune femme, et la nouvelle sensation Monika Pilon (remarquée dans Le Bonheur et les pièces Revue et corrigée et Bachelor) devient sa sœur. Une distribution étoilée les entoure, notamment composée de Catherine Chabot, Luc Senay, Didier Lucien (tous trois rescapés du premier volet), Karl Walcott, Pascale Desrochers, Martin Drainville et Lamia Benhacine.
Mesdames Le Flaguais et Robitaille ont accordé quelques entrevues en tandem, jeudi, alors que les médias étaient invités dans le décor de Menteuse. Toutes deux ne tarissaient pas d’éloges envers le projet et son créateur, Émile Gaudreault.
«J’aime beaucoup travailler avec lui. Émile est toujours en processus de création. S’il a une idée en tournant une scène, il ne s’arrête pas à ce qu’il a écrit; il va essayer autre chose. C’est bien, parce qu’en comédie, c’est parfois sur le moment qu’on trouve des gags», a expliqué Véronique Le Flaguais.
«J’adore Émile! Je trouve que c’est un gars extrêmement positif, toujours encourageant. Il nous fait redire nos textes, nos phrases, plusieurs fois d’affilée, il faut que ça soit exact, et il nous aime à chaque fois! C’est un amoureux des acteurs. Dans ce film-là, je pense qu’on va vraiment entrer dans sa tête; ce gars-là est complètement sauté!», a renchéri en riant Pierrette Robitaille, qui a jadis joué les mots de Gaudreault dans Nuit de noces, Mambo Italiano, Idole instantanée et Le sens de l’humour, et qui semblait fière comme une mère en parlant de «son» réalisateur.
Les deux femmes ont vanté la grande justesse du texte de Menteuse.
«Il y a beaucoup d’émotions de toutes sortes. Cette fois, c’est une menteuse. C’est une femme qui raconte les mensonges. Et c’est très intéressant, parce que, sa motivation, c’est le bonheur des autres. Elle ne s’inquiète pas du sien. Et, moi, je trouve que c’est vraiment représentatif de la femme! Pour qu’un gars ait écrit ça, je pense qu’il est très sensible aux femmes! Ça va plus loin que la comédie comme telle», a observé Pierrette Robitaille.
Pour l’instant, tant Véronique LeFlaguais que Pierrette Robitaille, toutes deux mi-septuagénaires, n’ont pas d’autres engagements à l’agenda pour le reste de l’été.
«Des vacances!», a lancé Véronique Le Flaguais.
«On essaie de voir venir la vie», a enchaîné Pierrette Robitaille.
Questionnée à savoir si elle profite encore davantage de la vie depuis le décès de son conjoint, Michel Côté, survenu le 29 mai 2023, Véronique Le Flaguais a vivement opiné. «Ah, oui, oui, oui, définitivement!»
Seulement, Pierrette Robitaille, pour sa part, ne prononce pas encore le mot «retraite».
«Il y a quand même des propositions qu’on ne peut pas refuser. Il y a des fois où on se tire « la tête la première », et on est bien contentes! Il n’y a pas de retraite spécifique…»
«Ça prend des vieux!», a conclu dans un grand sourire Véronique Le Flaguais.
Existe-t-il fumet plus réconfortant que celui d’une tarte chaude fraîchement sortie du four? Peut-être pas!
Dans la comédie musicale Waitress, dont le coup d’envoi officiel vient d’être donné avec une première montréalaise hyper courue, mercredi soir, la pâtisserie fait office de planche de salut vers un monde meilleur pour une cuisinière au morne quotidien. Et le résultat est moelleux comme une pâte feuilletée badigeonnée de guimauve!
C’est une production – entamée par Juste pour rire, puis reprise par ComediHa! dans la foulée des déboires qu’on connaît – particulièrement feel good qu’a mitonnée le metteur en scène associé Joël Legendre, en suivant au pied de la lettre le canevas de la création originale de Waitress, déployée pour la première fois sur Broadway en 2015 d’après le film du même titre de 2007.
Le texte a été adapté en français bien de chez nous – et les chansons, traduites dans la langue de Molière également –, mais pour le reste, des costumes aux déplacements jusqu’à, bien sûr, la trame narrative, notre Waitress montréalaise (et première mouture en français dans le monde) respecte les contours établis par la metteure en scène d’origine Diane Paulus, sur les musiques de Sara Bareilles. Abbey O’Brien, metteure en scène déléguée, a travaillé de pair avec Joël Legendre pendant tout le processus de conception.
Triste destin… fariné
Dans Waitress, la vie n’est pas rose pour Jenna (Marie-Eve Janvier, parfaite dans ce rôle de femme intelligente, peu flamboyante, mais déterminée sous ses dehors bonasses), modeste travailleuse d’un bled perdu des États-Unis, malheureuse avec un conjoint rustre et possessif. Résignée à son triste sort, Jenna apprend qu’elle est enceinte, et accueille la nouvelle avec l’enthousiasme normalement réservé à un diagnostic d’ITS.
Heureusement, au diner où elle travaille, le Joe’s Pie, sa complicité avec deux de ses collègues féminines agit comme un baume sur sa misère. Dawn (Julie Ringuette), attachante célibataire, et la délurée Becky (survoltée Sharon James) l’entourent de toute leur amitié et la soutiennent dans son malheur.
Aussi, la douce Jenna concocte avec talent des tartes divines qui font le plaisir de toute sa municipalité. «Sucre, farine, beurre», entend-on d’ailleurs scander tout au long de la pièce, comme un mantra que Jenna se répète pour tenir bon.
Quand on lui fait miroiter la possibilité d’un concours de fabrication de tartes (à Springfield, la ville des Simpson!) pouvant lui rapporter un grand prix de 20 000$, Jenna entrevoit la perspective d’un avenir plus étincelant. Un flirt avec son charmant gynécologue lui redonnera également un début de sourire. Mais changer de vie ne se fait pas en criant Splenda…
Beau et sage
De Waitress émanent tendresse, douceur, espoir, courage, solidarité féminine et une touche d’humour adroitement glissé ici et là. Rien de grivois, de choquant, de flyé ou d’irrévérencieux, ici. Ni de grandiose ou de démesuré. Waitress cuisine sobrement du bon sentiment, de la sororité, dans un environnement sage de bleu poudre aux tabliers blancs.
L’histoire, moins mièvre qu’il n’y paraît sur papier, ne s’étire ni ne s’étiole inutilement, qualité à signaler dans une comédie musicale (même si ça demeure tout de même long, 2 h 30 avec entracte). Le joli décor, essentiellement concentré dans le Joe’s Pie et son plancher carreauté typique d’un diner américain, se transforme en quelques mouvements de structures, faisant disparaître et réapparaître les six musiciens en bout de plateforme, au gré des tableaux. Tout l’aspect visuel de Waitress est d’envergure et n’a pas l’air de pacotille.
Le trio d’interprètes principales est solide, même si aucune prestation ne se démarque de façon très notable. Vocalement très en forme, Marie-Ève Janvier réjouit en fin de parcours avec la complainte Cachée au fond de moi, sans que le moment ne soit renversant. Les acteurs masculins tirent bien leur épingle du jeu autour de ce noyau féminin très fort: François Léveillée en Joe, vieux bougon sage protecteur de Jenna, est attendrissant; Jean-François Beaupré en Earl, partenaire immature de l’héroïne, est juste assez pitoyable et détestable, et Jonathan Caron, en Ogie, soupirant de Dawn, fait mouche dans un numéro de séduction très rigolo, peut-être l’une des meilleures vignettes de l’enchaînement.
Waitress ne fait pas nécessairement lever le party dans une salle. D’abord, parce que ce n’est pas l’objectif, et aussi parce que sa trame sonore n’a pas la notoriété d’une Let the Sunshine In (Hair) ou d’une Mamma Mia! de la franchise du même nom, toutes deux revisitées à Montréal dans les dernières années. Les mélodies pimpantes aux titres parfois étranges une fois traduits, comme Le négatif, Club Bédaine, Dès la première bouchée ou Je t’aime comme une table (?!) chantant le bonheur de popoter, les ingrédients d’une recette savoureuse, la détresse d’un destin difficile ou l’espérance d’un monde meilleur, ne hanteront l’esprit de personne au sortir de la salle.
Tout cela étant dit, Waitress goûte bon la tarte aux pommes de grand-mère un soir d’hiver. Pas étonnant que 40 000 billets se soient envolés avant le lancement officiel des représentations. Le ton est rassembleur, le message, positif, et on en sort le sourire aux lèvres… et l’estomac gargouillant!
Waitress tient l’affiche de l’Espace St-Denis, à Montréal, jusqu’au 28 juillet, et se transportera à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, du 10 au 31 août. Pour plus d’informations, on consulte waitresslacomediemusicale.com.
L’été de Marie-Claude Barrette et Mario Dumont se déroulera sous le signe de la simplicité. Séjour au chalet, pêche et baignade occuperont les journées du couple, qui a surtout la tête à l’arrivée de son premier petit-enfant, prévue d’ici quatre ou cinq semaines.
L’animateur de LCN – qui reprendra son poste à l’automne, mais qui souhaite surtout profiter de ses vacances pour l’instant! – a expliqué que le poupon sera un garçon, ce que sa conjointe avait déjà annoncé dans un épisode de son balado Ouvre ton jeu. Il s’agira du premier enfant d’Angela, la fille aînée des trois enfants du clan Dumont-Barrette.
Pour l’instant, le petit trésor ne porte pas encore de prénom, ses parents préférant attendre de lui voir le minois avant de le baptiser.
«C’est le premier petit-enfant de tous les bords! Pour nous, et aussi dans la famille de Nicolas [leur gendre]. Nous sommes tous de nouveaux grands-parents, et c’est la folie!»
«On est quand même fébriles par rapport à ça! C’est une nouvelle étape vraiment excitante», a renchéri Marie-Claude Barrette, heureuse que sa fille ait élu domicile près de chez eux et de pouvoir ainsi s’impliquer aisément. «Elle ne sera jamais loin, je pense!»
Est-ce que papi Mario et mamie Marie-Claude ont l’intention de beaucoup gâter le chérubin?
«Non! Pas du tout! On ne s’en occupera pas du tout! Surtout la grand-mère…», a répondu l’ex-politicien, avec dans les yeux un éclair taquin laissant deviner qu’il en sera tout autrement…
«En fait, c’est déjà commencé… et il n’est même pas encore né!», a ajouté le communicateur.
Mais les artistes québécois, eux, étaient au rendez-vous au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, impatients de visionner ce film troublant, de l’amour plein le cœur pour l’idole native de Charlemagne, encore considérée comme l’une des leurs malgré son statut de star planétaire.
Hollywood PQ a profité de l’occasion pour demander à plusieurs personnalités d’ici ce qu’elles aimeraient dire à Céline Dion, alors que celle-ci traverse des moments difficiles. Voici leurs réponses. Rappelons que le documentaire Je suis : Céline Dion (I Am : Celine Dion) est disponible dès maintenant sur la plateforme Prime Video.
Geneviève Borne a bien sûr interviewé Céline Dion «plusieurs fois» à l’époque où elle animait à MusiquePlus. «À chaque album, à chaque vidéoclip… Je suis aussi allée à New York avec un caméraman lors de l’enregistrement de l’album The Colour of My Love», s’est-elle remémoré, avant d’y aller d’un mot d’encouragement pour la chanteuse.
«Céline doit le sentir, mais le Québec est derrière elle. Ses fans québécois sont derrière elle. Avec ce documentaire, elle a ouvert les portes de sa maison, de son intimité. Elle a fait preuve de beaucoup de transparence et d’honnêteté. Moi, ça me touche de savoir que ce qu’elle aime le plus faire, dans la vie [chanter], elle ne peut pas le faire, en ce moment. Je trouve ça assez bouleversant!»
«Ne reviens pas trop vite, Céline! Tu n’as plus rien à prouver. J’ai regardé toutes les entrevues qu’elle a faites, et je me demandais : pourquoi cet empressement à vouloir revenir? Elle ne pourra jamais battre ses propres records! Faire attention à sa santé, il n’y a pas de prix pour ça. Il y a une façon de faire ce métier en ne brisant pas sa santé», a dépeint Josélito, en indiquant qu’il prodiguerait le même conseil à son nouveau poulain, l’illusionniste Luc Langevin.
«Céline a duré 17 ans de trop. Elle a fait 17 ans sur l’usure de son corps et de sa voix. J’ai déjà été malade, et je sais ce que c’est…»
La chroniqueuse et humoriste Catherine Ethier, qui n’est pas particulièrement adepte ni de Céline Dion, ni du faste des tapis rouges et autres festivités mondaines, était présente à la première de Je suis : Céline Dion à titre d’accompagnatrice de son ami Guillaume Lambert, qui, lui, est un amoureux de Céline.
«Je l’aime beaucoup, mais je ne connais pas tout de sa carrière, même si je sais qu’en ce moment, c’est plus difficile. Moi, je lui dirais : prends ton temps, Céline! Elle m’écouterait vraiment, c’est sûr… (rires) Mais je sens qu’elle a beaucoup de pression pour son retour, et elle mérite une pause. Et c’est correct, si elle décide de rester au soleil pour la vie! Elle est fatiguée, laissons-la tranquille. C’est ce que je lui dirais!», a exprimé Catherine Ethier, qui juge dommage qu’une artiste puisse en arriver à hypothéquer sa santé au nom de son art.
«On l’a dressée comme un petit chien de cirque. Je ne doute pas que sa vie, c’est la scène, sa vie, c’est la musique; elle a été entraînée à un très jeune âge à faire ça. Je trouve ça dommage, et j’espère que, là, elle a le temps de vivre. C’est une vie dont moi, je ne voudrais jamais, et je trouve ça triste. Il y a sûrement beaucoup de rêves qu’elle n’a pas pu réaliser, au niveau personnel, peut-être. Ça me fait beaucoup de peine pour elle, parce qu’elle a l’air d’une très bonne personne!»
«Merci! Merci Céline! Bravo! Et chapeau, Céline! C’est sûr que Céline possède plein de chapeaux, et si elle entend le mot « chapeau » de Guillaume Lambert, elle va faire: Enfin! (rires)»
Mario Dumont a tenu à simplement souhaiter «bon courage» à Céline Dion:
«C’est un drôle de feeling, ce soir. Tout le monde est heureux et content d’être là, mais… C’est le même sentiment que quand on allait voir les documentaires de Paul Arcand. La qualité du produit était là, ça rassemblait du beau et bon monde, mais ce qu’on voyait à l’écran était dur, terrible. Il y a un peu de ça, dans ce que Céline vit. Mes émotions sont partagées! Ses efforts de réhabilitation sont un exemple de courage, mais… Ouf! Elle part de loin!»
Les documentaires de Paul Arcand auxquels Mario Dumont fait référence sont Les voleurs d’enfance (2005), Québec sur ordonnance (2007) et Dérapages (2012). Le morning man le plus célébré de la province nous a aussi offert, en 2022, la série documentaire Les collectionneurs d’enfants, traitant de la cyberpédophilie, disponible sur la plateforme Vrai.
Marie-Claude Barrette, qui avait interviewé Céline Dion dans un riche tête-à-tête à la suite du décès de René Angélil, en 2016, aimerait, de son côté, adresser un généreux «merci» à la maman de René-Charles, Nelson et Eddy.
«Merci, même si elle ne va pas bien! Merci d’accepter. D’être encore inspirante dans sa vulnérabilité. Plusieurs auraient été en retrait, auraient refusé d’en parler. Elle l’a avoué, qu’elle a menti longtemps. Mais en acceptant de se montrer vulnérable, je pense qu’elle va délier des gens qui souffrent en silence. En le partageant, on va tous pouvoir vivre quelque chose ensemble, et se supporter ensemble. Merci d’être ce qu’elle est, de toujours demeurer aussi authentique. C’est un cadeau que Céline nous fait. Je suis extrêmement triste pour elle de savoir qu’elle souffre autant, mais encore là, elle est là pour son public, et ça, ça n’a pas de prix!»
Admirateur inconditionnel de Céline Dion, Félix-Antoine Tremblay a laissé parler sa passion de petit garçon lorsque nous avons sondé son opinion sur le tumulte que traverse son interprète préférée.
«Chère Céline, je t’aime beaucoup, je vais t’aimer toujours, et si tu as envie qu’on prenne un café pour jaser, je suis disponible! Si tu veux venir à ma fête, je t’invite!», a lancé, presque candidement, l’hôte de La gang du matin à Montréal au 107,3 Rouge, aux côtés de Benoit Gagnon et Josiane Aubuchon. Félix-Antoine s’apprête aussi à enregistrer la quatrième saison de Des idées de grandeur dans ma cour, à Canal Vie.
Note pour Céline: l’anniversaire de Félix-Antoine est le 12 octobre. L’invitation est lancée!
«Céline, pourquoi t’es pas à Montréal à soir?», a renchéri Mathieu Dufour de son habituel ton enthousiaste.
«Je sais qu’elle est à New York, je suis un peu déçu… J’aurais aimé la voir! Sans farces, je lui dirais que je l’aime, que je lui souhaite le mieux et que j’ai hâte de la revoir sur scène!», a complété l’humoriste, qui suggère à tous ses amis dans la colonie artistique d’être à l’écoute d’eux-mêmes.
«Éventuellement, mais ce n’est pas prévu encore. Il n’y a pas de date. Mais, c’est sûr que ça va arriver un jour!»
Bryan Audet a rigolé qu’il a l’impression de dormir avec Céline Dion toutes les nuits! C’est vrai que sa conjointe, Véronique Claveau, imite la diva comme personne… «Ma blonde est la meilleure pour la personnifier», s’est esclaffé le collaborateur de C’est juste de la TV (où il sera de retour à l’automne), avant d’enchaîner, plus sérieusement:
«Je suis content qu’enfin, elle nous dise que ce n’était pas normal. Content qu’enfin, Céline puisse assumer le fait qu’elle est humaine, que ce rythme-là était inhumain. Ça a mené à un syndrome effroyable, qui a affecté sa qualité de vie. Je suis content qu’elle s’offre ça.»
Rappelons que le visionnement de presse de Je suis: Céline Dion à Montréal a été perturbé par un incident qui s’est heureusement bien terminé.
Le visionnement de presse du documentaire Je suis : Céline Dion(I Am : Celine Dion), tenu au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, à Montréal, lundi soir, a été brusquement interrompu, quelques minutes avant la fin, en raison du malaise d’une spectatrice.
La scène s’est avérée quelque peu troublante pour les gens sur place. À l’écran, une Céline Dion souffrante, le visage tordu de douleur, gémissant bruyamment, couchée sur la table d’un spécialiste traitant ses douleurs, faisait peine à regarder. Une image insoutenable, exposant de manière brutale la misère avec laquelle «notre» Céline doit composer depuis des années en raison de sa maladie, le syndrome de la personne raide. Jamais le public n’avait vu la diva de Charlemagne aussi fragile, vulnérable, impuissante. Comme un oisillon blessé.
C’est précisément à ce moment que se sont élevées des voix dans l’assistance réclamant de l’aide. Des demandes qui se sont amplifiées et réitérées pendant quelques secondes.
«Y’a-t-il un médecin dans la salle?», a-t-on entendu répéter à plusieurs reprises, alors que la stupéfaction gagnait le Théâtre Maisonneuve.
La projection a rapidement été stoppée et les lumières, rallumées. Des secours sont intervenus pour libérer de son siège la femme incommodée et la sortir de la salle.
Questionnée à ce sujet par Hollywood PQ après l’événement, l’équipe québécoise de communications de Prime Video (où sortira le documentaire Je suis : Céline Dion le 25 juin), Roy & Turner Communications, a affirmé ne pas connaître la nature exacte du malaise de la dame, qui n’était apparemment pas l’une des nombreuses personnalités publiques invitées au rendez-vous de presse.
On nous a indiqué que celle-ci serait partie en ambulance, mais qu’elle était tout à fait consciente au moment de quitter les lieux, accompagnée de la personne qui prenait place à ses côtés pendant le visionnement.
«Elle parlait, elle était correcte. Elle est partie par précaution», ont indiqué les attachés de presse de Roy & Turner Communications.
On a souvent salué l’apport de Rock et Belles Oreilles à l’humour québécois, mais sur trampoline, entre une jonglerie et une contorsion, à l’intérieur d’une roue Cyr ou en suspension sur un trapèze volant, l’expérience n’avait encore jamais été tentée!
Guy A. Lepage, Yves P. Pelletier, André Ducharme et Bruno Landry sont eux-mêmes très curieux d’admirer l’œuvre que leur concocte le Cirque du Soleil dans le spectacle The Cirque, qui rendra hommage à leur œuvre comique et musicale à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières, du 17 juillet au 17 août prochain. Lesquels de leurs saynètes mémorables et de leurs personnages incontournables seront parodiés, sur quelles chansons et dans quelles acrobaties?
Les quatre gaillards étaient réunis, jeudi, leur symbolique manteau jaune au dos, pour enchaîner les entrevues avec les journalistes, à quelques semaines du début des représentations de The Cirque (après The Disque, The Tounes, The Sketchs, The Coffret, The Archives, etc).
Hollywood PQ s’est entretenu avec la sympathique bande, un éclat de rire n’attendant évidemment pas l’autre. Compte-rendu.
HollywoodPQ: «Les gars, comment avez-vous réagi lorsqu’on vous a proposé de revisiter l’univers de Rock et Belles Oreilles dans un spectacle du Cirque du Soleil?»
Guy A. Lepage: «C’est rare qu’on a tous des réactions aussi enthousiastes…»
André Ducharme: «Et identiques! Sans bémol!»
G.A.L: «Il y a toujours un empêcheur de « tourner carré », dans notre groupe. Et ce n’est jamais le même! Et, là, on était tous contents.»
HPQ: Pourquoi?
Yves P. Pelletier: «Moi, j’ai eu une réaction un peu juvénile, du genre: Wow! Du cirque! Il va y avoir des numéros de cirque! Ce sont des spectacles à grand déploiement. C’est prestigieux, je trouve, de penser que nos conneries qu’on a faites dans les années 1980 vont devenir des numéros grandioses. J’ai hâte de voir ça!»
G.A.L: «Il y aura des pirouettes et des cacahuètes…»
Y.P.P: «Ils vont trouver des 25 cents derrière nos oreilles!»
G.A.L: «C’est impressionnant, le Cirque du Soleil. Ils ont fait des spectacles à Las Vegas en hommage, par exemple, à Michael Jackson. Oups, mauvais exemple! (rires) Mais aussi aux Beatles, à Elvis… Ici, au Québec, il y a eu Beau Dommage, les Cowboys (Fringants), Guy Lafleur…»
A.D: «On entre dans une belle famille…»
Bruno Landry: «Avec un soin particulier accordé à la bande sonore. On vient justement d’entendre un extrait de ce qui a été fait pour le show. Ils ont adapté des chansons de RBO, et c’est déjà le fun.»
A.D: «On ne peut plus dire qu’on est au courant de rien, on en a entendu 30 secondes! Mais, pour le reste, on n’est vraiment au courant de rien!»
HPQ: «La musique occupe une grande place dans l’œuvre de RBO. À l’origine, votre émission à CIBL en était une dédiée à la musique, avant que n’embarquent vos sketchs comiques. Vos chansons seront beaucoup mises de l’avant dans le spectacle. Êtes-vous heureux qu’on trouve encore un prétexte pour célébrer votre legs musical, au-delà des blagues?
G.A.L: «Elles vieillissent bien, nos chansons! Des fois, tu te promènes en auto, et à la radio commence Bonjour la police, Arrête de boire, Feu sauvage [de l’amour]… Ça sonne super bien! On ne change pas de poste…»
B.L: «À chaque année, on entend C’est Nono Noël dans le temps des fêtes!»
G.A.L: «Qui est quand même l’une des très bonnes tounes de Noël que j’ai entendues!»
Y.P.P: «Dès nos débuts, on a eu le privilège de travailler avec des compositrices et des compositeurs exceptionnels. Patrick Bourgeois, on ne savait pas qu’il allait devenir une icône de la pop québécoise! Patrice Dubuc, Gaëtan Essiambre, Marie Bernard… Pagliaro!»
G.A.L: «On a été chanceux, les gens avaient envie de travailler avec nous, pour des raisons qui nous échappent encore!»
A.D: «Il y a la musique, et il y a les univers. C’est ce que j’ai hâte de voir arriver avec le Cirque. On a créé des univers. On a donc hâte de voir ce qu’ils vont faire avec Stromgol, la famille Slomeau ou Jack Travis. Peut-être qu’ils ne feront rien, non plus! On ne sait pas, ils ne peuvent pas tout faire. Mais quels seront les mix? Quel personnage ou quel univers va servir à quel genre de numéro? On ne le sait pas…»
Y.P.P.: «Il y a un côté bande dessinée dans RBO qui, je pense, colle bien avec l’univers du Cirque. Nos pochettes de disques sont jaunes, roses, vertes…Le metteur en scène [Jean-Guy Legault] a dit que son thème, c’était le risque. Donc, ils voulaient un côté humoristique, et ils seront peut-être un peu ironiques, aussi, par rapport à nous, et par rapport aux années 1980 et 1990. Le Cirque du Soleil pose un regard sur les années 1980 et 1990. Il y aura trois scènes différentes, et il y aura des numéros d’acrobaties risqués. Je ne suis pas acrobate, mais ç’a l’air qu’il va y avoir des affaires hot!»
G.A.L: «Il y aura des saltos arrières et des vrilles!»
HPQ: «Êtes-vous des adeptes de cirque en général?»
G.A.L: «J’ai vu beaucoup de spectacles de cirque dans ma vie. Par goût personnel, et aussi parce que j’ai des enfants sur plusieurs générations. On finissait toujours par se ramasser au cirque à un certain moment! C’est un bel univers.»
A.D: «Je suis un gros fan de cirque, et un gros fan du Cirque du Soleil. Des spectacles du Cirque du Soleil, j’ai voyagé pour en voir.»
Y.P.P: «Moi, j’ai des tensions au niveau du trapèze. C’est ma relation avec le cirque… (rires) Sérieusement, ce que je trouve le fun, c’est que, quand j’étais jeune, avant que le Cirque du Soleil existe, il y avait les Échassiers de Baie-Saint-Paul, des amuseurs de rue un peu bohèmes, de la génération qui nous précédait. Ils ont fondé un cirque qui est devenu une institution internationale [le Cirque du Soleil]. Je trouve ça beau que nos chemins se rejoignent au moment où on a 60 ans.»
B.L: «Moi, j’ai des amis qui sont musiciens à Vegas, dont un qui jouait du saxophone en g-string dans un show qui n’existe plus, qui s’appelle Zumanity. Je le niaisais toujours! Quand je lui parle, je lui demande s’il a encore son g-string pour jouer du saxophone. J’ai vu tous les shows possibles et imaginables du Cirque du Soleil, même celui d’Elvis qui n’a pas duré très longtemps.»
HPQ: «Vous êtes bons joueurs avec les taquineries, mais êtes-vous critiques, exigeants, quand on vous rend hommage?»
G.A.L: «Il ne faut pas bouder son plaisir. C’est comme si tu m’apportais un gâteau à mon anniversaire, et que je te disais qu’il est laid, ton gâteau, qu’il y a trop de rose dessus. Moi, je trouve que, quand quelqu’un t’offre quelque chose, tu le prends. Moi, je ne vais pas là en étant anxieux; j’ai juste hâte d’y être.»
B.L: «À cheval donné, on ne regarde pas la bride!»
Y.P.P: «Quand ils nous ont rendu hommage à Juste pour rire dans les années 2000 [en 2009], c’était le même contexte. On ne savait pas du tout ce qui allait se passer sur la scène. Et moi, j’ai eu tellement de fun! Justement, le plaisir, c’est d’avoir des surprises. Simple Plan était venu chanter I Want to Pogne. Ils avaient recréé notre sketch des années 1980, La villa des petits vieux, avec Yvon Deschamps, Dominique Michel, Jean Lapointe, des icônes…»
HPQ: «La culture québécoise verse beaucoup dans la nostalgie, en ce moment. Seulement cet été, un balado sur l’œuvre de Beau Dommage vient de sortir, le film Nos Belles-Sœurs prendra bientôt l’affiche, des pièces de théâtre sur Moi et l’autre et La Poune (Rose Ouellette) s’apprêtent à prendre la route, et le Cirque du Soleil vous rend hommage, entre autres. Est-ce trop, à votre avis?»
B.L: «Je dirais qu’il ne faut pas sombrer dans la nostalgie. Ce qui est intéressant, c’est de voir si on peut actualiser ce qu’on a fait, pour faire un show qui est pertinent aujourd’hui.»
A.D: «En même temps, c’est important d’avoir de la mémoire. Beau Dommage en est un bon exemple, et ils n’en abusent pas. Ça faisait longtemps qu’on ne les avait pas vus. C’est bien qu’on se rappelle, qu’il s’agisse de n’importe qui, de n’importe quelle émission de télé. Il faut se rappeler c’était qui, Jean-Pierre Ferland.»
Y.P.P: «On est dans un monde en mutation, et la culture québécoise, c’est justifié de la valoriser, sans trop vénérer ce qui vient du passé. Pour lui permettre de survivre. [Yves P. Pelletier enchaîne en chantant les paroles du refrain de Survivre ensemble, pièce popularisée par Marie-Denise Pelletier].»
G.A.L: «Comme disait le poète, tout ce qui monte retombera. Ah, non, c’est notre chanson, ça! [la chanson-thème de Rock et Belles Oreilles]»
HPQ: «Y a-t-il eu des tentatives d’hommages à RBO qui ont été ratées, au fil des ans?»
G.A.L: «Pas tant. Ce n’est pas arrivé souvent. C’est pour ça qu’on est encore enthousiastes comme des jeunes garçons en pleine puberté!»
HPQ: «Vous-mêmes, vous vous êtes souvent réunis, pour des anniversaires de RBO, pour des projets sporadiques. Vous le faites toujours avec plaisir?»
B.L: «On fête même nos chiffres impairs!»
Y.P.P: «Le dernier anniversaire, on s’était dit qu’on ne faisait rien [pour leurs 40 ans, en 2021]. À un moment donné, la pandémie arrive. On se retrouve chacun chez nous. Moi, je cherchais des affaires drôles à regarder, et c’est là qu’est né le projet de la série sur Crave [RBO – The Archives], avec nos vieilles émissions de TQS. Finalement, on a célébré notre anniversaire par la force des choses, mais on avait l’intention d’être discrets.»
A.D: «La pandémie a créé le besoin!»
HPQ: «Aimez-vous regarder vos vieux sketchs?»
B.L: «Oui, parce que moi, il y a des sketchs dont je n’avais aucun souvenir! Il y a des sketchs que j’ai écrits, dans lesquels j’ai joué, et dont je ne me rappelle pas du tout.»
A.D: «À un moment donné, quand on a sorti nos coffrets DVD, on a fait un tri. On avait fait une sélection; ça, c’était les sketchs qu’on laissait aux gens pour qu’ils puissent les regarder. Les autres n’ont pas vraiment resservi. Nous-mêmes, on les a oubliés. C’était dans une voûte… et, dans certains cas, c’est une bonne idée que ça soit dans une voûte (rires).»
Y.P.P: «Il y en a plusieurs qui étaient beaucoup trop longs…»
G.A.L: «Supposons que tu es un auteur-compositeur, et que tu sors un disque de 12 chansons aux deux ou trois ans, au bout de ta vie, tu as fait 70 ou 80 chansons, qui ont toutes été entendues, appréciées. Nous, on a écrit des milliers de sketchs. Ceux qu’on a oubliés, parfois, c’est pour des bonnes raisons; ou alors, c’est parce qu’on a fait une affaire le mercredi, et le jeudi, il faut en faire une autre. On a produit, pendant 14 ans, des milliers de sketchs. Ça devient une routine. Puis, les gens nous arrêtent dans la rue, et ce sont eux qui décident lesquels de nos sketchs et de nos personnages deviennent leurs préférés. Nous, si on faisait chacun une liste de nos sketchs préférés, ça ne serait probablement pas les mêmes, et il y en aurait sûrement plusieurs plus « champ gauche », dont la plupart des gens ne se souviennent pas, mais que nous, on a eu du fun à faire. Mais ce n’est pas nous qui décidons de ce qui est drôle ou pas, quelles sont les bonnes ou moins bonnes chansons.»
B.L: «Mon personnage préféré était Éric Émoglobul, un réalisateur français. Personne ne m’en parle jamais!»
A.D: «Même nous, on ne lui en parle plus!»
HPQ: «Est-ce que votre public se renouvelle encore? Y a-t-il des jeunes qui découvrent RBO, encore aujourd’hui?»
Y.P.P: «Moi, je vois beaucoup de jeunes dans les salons du livre. Parfois, ça vient de leurs parents, de leurs grands-parents ou de leurs arrière-grands-parents. Je leur demande comment ils connaissent ça, ils me répondent qu’ils ont regardé les DVD, et qu’ils vont voir sur YouTube quand il y a une parodie d’émission de télé diffusée avant leur naissance! Des fois, aussi, ce que j’ai remarqué, c’est que les jeunes aiment plus certaines affaires que d’autres. Ils ont accès à tout le patrimoine! S’ils aiment surtout la famille Slomeau, ils regardent les sketchs de la famille Slomeau!»
A.D: «Les DVD ont eu un gros rôle à jouer, là-dessus. Quand les DVD sont sortis, une nouvelle génération a embarqué. Et les DVD sont encore là. Des fois, un kid de 12 ans peut les regarder chez sa grand-mère. Et on vient d’en attraper un autre!»
Où est-ce qu’on pourra voir, cet été, Mathieu Dufour s’épivarder sur la musique de Shania Twain, une foule (qu’on espère) en délire battre du pied en harmonie sur Une autre chambre d’hôtel (chantée par son interprète original, Gildor Roy!) et Yoan livrer l’une de ses pièces sous l’effet de l’hélium?
En entrevue, l’instigateur du projet paraît complètement exalté. Et son enthousiasme s’avère contagieux!
«Moi, je suis un habitué du Festival Western de St-Tite, explique Pascal Morrissette. Ce n’est pas un plaisir coupable; c’est un plaisir, tout simplement. La danse en ligne, je l’ai en moi. J’ai dansé dans les arénas de St-Tite!»
N’empêche, de là à transformer la Place des Festivals en immense saloon, il y avait là un pas (de continental) que Morrissette n’avait pas encore pensé franchir. Voilà pourquoi il a rejeté du revers de la main l’idée de sa gérante, qui, il y a tout juste un mois, lui proposait de concocter une grand-messe comique sous la thématique country.
La perspective ne disait rien à l’animateur de la chaîne radio WKND 99,5, jusqu’à ce que cette même gérante revienne à la charge quelques jours plus tard, en lui parlant d’un appel d’offres de ComediHa!, qui concoctait à la hâte un nouveau festival d’humour à Montréal pour occuper la place laissée vacante par l’annulation imprévue du festival Juste pour rire. Là, Morrissette a vu le potentiel.
«Le concept nous est venu assez rapidement. On veut vivre un trip country, on veut rire… mais moins loin que St-Tite! D’où le titre de l’événement!»
Sortez bottes et chapeaux!
Il y aura donc, tel qu’énoncé plus haut, un «mariage» Mathieu Dufour – Shania Twain («Ce n’est pas Shania Twain qui va chanter Poulet cru!», blague Pascal Morrissette en référant au tube de Math Duff).
Gildor Roy sera bien de la partie pour célébrer les 30 ans de sa ritournelle Une autre chambre d’hôtel, à l’inoubliable refrain. Et c’est lors de ce segment que l’organisateur invite Montréalais et Québécois à revêtir bottes et chapeaux de circonstance pour battre un record québécois de danse en ligne! Une chorégraphie sera dévoilée quelque temps avant le jour J, sur les réseaux sociaux, pour que les gens (qu’on espère très nombreux) puissent s’exercer avant le grand moment. Un concours de yodel aura également lieu.
«Cette idée-là, je la trouve folle!», s’emballe Pascal, à qui on doit aussi l’éclair inusité de demander à Yoan, très apprécié dans la communauté country, d’incarner un morceau de son répertoire «en puffant de l’hélium». «Juste pour voir comment ça sonne, Yoan, aigu! Il a accepté…»
Mitsou (Bye Bye mon cowboy, ça vous dit quelque chose?) et Laurence Nerbonne, qui se sont commises en duo sur le nouvel hymne country rap Cowgirl (décrit par Mitsou sur son site Web comme un «irrésistible western spaghetti musical»), notamment, représenteront la gent féminine chez les invités.
D’autres surprises sont à prévoir au cours de ce happening «très musical», «très, très festif», indique Pascal Morrissette. De nouveaux convives country s’ajouteront d’ici le 26 juillet. Il y aura des pots-pourris de classiques américains ou québécois. De Willie Lamothe à Guylaine Tanguay, en passant, bien sûr, par le Texas Hold’Em de Beyoncé! Le tout, dans une ambiance «humour et country» qui ne sera apparemment pas celle du festival Lasso, qui devrait rejoindre un autre public.
«On va se faire plaisir!»
De l’aide des mamans
C’est donc dire que le couple composé de Pascal Morrissette et Julie Ringuette sera très accaparé pendant la saison chaude; lui par la mise sur pied de Moins loin que St-Tite, elle par la comédie musicale Waitress, autre production de ComediHa!, dans laquelle elle tient un rôle important auprès de Marie-Eve Janvier.
Qui donc s’occupera de leurs deux fillettes de 3 et 5 ans pendant ce tourbillon professionnel?, demande-t-on à la blague au jeune papa, qui sera de surcroît le nouveau coanimateur d’Anick Dumontet à Roue de fortune, à TVA, qui nous emmènera cette année dans les coulisses des grands festivals du Québec.
«On fait un appel d’offres pour le gardiennage!», rigole-t-il, avant d’enchaîner, plus sérieusement :
«On a nos mères qui nous sauvent la vie, en ce moment. C’est un casse-tête, mais je vais emmener la famille en tournée pour Roue de fortune, et Julie va pouvoir se concentrer sur Waitress.»
Pour l’instant, Pascal Morrissette met sur la glace le rassemblement pour les jeunes Juste pour ados, qu’il a mitonné pendant cinq ans (de 2016 à 2019, puis en 2022) dans le cadre de Juste pour rire.
«C’est un rêve qu’on a encore, de ramener un événement jeunesse à grand déploiement. On s’en parle régulièrement. Ça reviendra assurément un jour!», promet-il néanmoins.
Chose certaine, l’éternel enthousiaste qu’est Pascal Morrissette ne se lassera jamais d’initier des projets et de voir grand avec ses fantasmes artistiques plus flyés les uns que les autres.
«C’est ce qui m’excite et me stimule le plus, de créer. J’ai une équipe incroyable avec moi. Ma gérante, Marie-Eve Lapierre, travaille aussi avec Mathieu Dufour. Ce sont des pétés, c’est du monde qui fonce, et ça donne des projets comme Juste pour ados, comme la Journée du steamé de Mathieu Dufour, comme Moins loin que St-Tite.»
Pour tout savoir sur l’événement Moins loin que St-Tite, on consulte la page de l’événement!
La saison télévisuelle qui s’achève aura été marquée, entre autres, par la résurrection de La petite vie. Déposés sur ICI TOU.TV EXTRA en octobre 2023, puis relayés à ICI TÉLÉ en février et mars dernier, les six épisodes ont constitué un beau clin d’œil pour les adeptes de l’émission, une mise à jour sur le sort de la bien-aimée famille Paré et, bien sûr, une occasion de revoir le trop rare Serge Thériault.
Les comédiens l’ont beaucoup répété depuis un an, le bonheur de se retrouver dans les costumes des excentriques personnages imaginés par Claude Meunier dans les années 1990 était immense. La complicité unissant les Marc Messier, Diane Lavallée, Marc Labrèche, Josée Deschênes, Bernard Fortin et compagnie, ne s’était apparemment pas usée d’un iota malgré le passage des années.
C’est le cas de Josée Deschênes. En entrevue avec la comédienne, toujours souriante et élégante, mardi, sur le plateau de la comédie Double jeu, attendue sur Crave en 2025, nous lui avons demandé de tracer son petit bilan du retour de La petite vie et des réactions du public devant l’évolution de sa Lison devenue influenceuse.
Soulignant d’abord que «les fans sont bien contents», Josée Deschênes a enchaîné en abondant dans le même sens que Claude Meunier, en avouant sa petite déception d’avoir vu l’engouement général un peu étiolé par le mode de présentation choisi par Radio-Canada.
«La nouvelle façon d’écouter, maintenant, dilue énormément le buzz autour d’une série. Il n’y a plus l’événement le soir même, où tout le monde écoute à la même heure, en même temps, comme c’était le cas pour La petite vie il y a 30 ans», explique-t-elle, avant d’ajouter:
«Ça a été dilué. Il y a eu un buzz quand c’est sorti sur ICI TOU.TV, et un buzz à la télé, mais pas LE gros buzz qu’il aurait pu y avoir, si ça avait été diffusé comme avant.»
«Mais, c’est ainsi avec les nouvelles plateformes. C’est la nouvelle réalité. Les gens qui aiment La petite vie ont aimé ça, et nous, on a eu du fun. On était super contents de se retrouver!», a terminé la comédienne d’un ton conciliant.
Les cinq saisons de La petite vie, incluant la récente campée 30 ans plus tard, sont en ligne sur ICI TOU.TV EXTRA.
Beaucoup de boulot
Josée Deschênes s’estime très choyée par les temps qui courent: elle croule sous les beaux projets. Actuellement en tournage pour Double jeu, elle s’apprête à enregistrer, aussi cet été, une nouvelle fiction dont les détails seront éventuellement annoncés. Elle a même été forcée de refuser deux autres contrats, ce qui avait aussi été le cas l’an dernier.
«J’ai vraiment des belles affaires! Depuis que j’ai fait Audrey est revenue, quelque chose s’est enclenché. Mon casting a changé. J’ai vieilli et, tout à coup, je reçois beaucoup de belles propositions», a-t-elle lancé à Hollywood PQ.
La comédie dramatique Audrey est revenue, écrite par Florence Longpré et Guillaume Lambert, est débarquée sur Club illico à l’automne 2021. Entre la fin de L’Auberge du chien noir, au printemps 2017 (une série qui l’a occupée pendant 15 ans), et Audrey est revenue, Josée Deschênes a fait beaucoup de théâtre et de séries web, joué dans Le Phoenix avec sa bonne amie Guylaine Tremblay et tenu des rôles sporadiques dans plusieurs émissions.
«Je n’ai jamais arrêté de travailler», indique l’artiste, qui passe allègrement du drame aux rôles plus légers. Dans Double jeu, une comédie policière, elle personnifie une commandante qui engage deux comédiens (interprétés par Radid Badouri et Mehdi Bousaidan) qu’elle envoie infiltrer le milieu du crime organisé à titre d’agents doubles.
À 62 ans, la dame pense avoir atteint en quelque sorte un âge idéal pour explorer différentes zones.
«Des fois, il y a une affaire de casting. On est parfois trop jeune pour être vieille, ou trop vieille pour être jeune! À un certain âge, j’aurais été trop jeune pour jouer la mère de Florence Longpré, et trop vieille pour incarner une mère de 25 ans. Il y a aussi une sélection naturelle qui se fait avec les années…»
Josée Deschênes s’émerveille par ailleurs de la visibilité que peut lui apporter, par exemple, une simple chronique à Je viens vers toi, le talk-show de son complice Marc Labrèche, à Noovo.
«C’est fou, combien ç’a un rayonnement plus grand qu’on pense! Des fois, tu travailles comme une folle pour un rôle pendant des mois; puis, tu passes à Je viens vers toi, un seul soir, et tu en entends parler pendant des semaines!»
N’empêche, Josée Deschênes choisit soigneusement ses engagements.
«Je ne peux pas être partout, et je ne veux pas être partout, non plus! Quand les gens me disent qu’ils me voient partout, ça me fait peur! Je ne veux pas que les gens soient tannés… J’essaie de faire des choses qui m’appellent et que j’ai du fun à faire.»
«Lorsque les personnes meurent, on glorifie la chose, et de leur vivant, on peine à les reconnaître…»
Ces paroles tristement vraies sont de Claude Dubois, rencontré lundi à la cérémonie de remise d’insignes de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, à l’Édifice Wilder, à Montréal. L’auteur-compositeur-interprète de 77 ans y a reçu le titre de Compagnon des arts et des lettres du Québec, voyant ainsi salué son «apport exceptionnel à l’essor et à la réputation d’excellence des arts et des lettres du Québec ici et à l’étranger», a souligné le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ).
Un honneur que Claude Dubois apprécie. Parce que, cette célébration des arts et des lettres, soutient-il, plébiscite probablement les innombrables mots qu’il a écrits dans sa carrière, au-delà de la simple appellation de «chanteur» qu’on lui accole d’emblée.
«Ce sont les textes de chansons, la composition de la musique et, évidemment, l’interprétation…»
Donc, les lauriers, les distinctions, les récompenses, elles sont encore importantes pour un immortel comme Dubois, qui a quand même vu passer quelques saisons? Il s’agit là de moments précieux, certes, concède-t-il. Mais…
«Ça ne l’a jamais vraiment été! Je ne suis pas monsieur distinctions et prix. À part des Félix, évidemment; ça, j’en ai assez pour faire une allée de bowling! Mais, sinon, je ne donne pas beaucoup là-dedans…», rétorque-t-il.
«Ça fait un peu d’onguent sur le bobo. Je ne suis pas très blessé par ça. Moi, je suis surtout concerné par le public. C’est lui qui décide. On aura beau inventer toutes les décorations de la planète, ça ne remplacera jamais le public. Et même si les médailles existent, c’est pour rejoindre le public aussi, de la part du gouvernement. Il ne faut pas s’y tromper…», oppose-t-il du même souffle.
C’est là que point la réflexion sur son pote Ferland, sincère complice au parcours écho au sien, laisse-t-il entendre.
«Un inconditionnel», dit-il.
Doit-on rappeler que Claude Dubois a ému toute l’assistance de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, et les autres devant leur téléviseur, le 1er juin dernier, en incarnant une fois de plus, avec toute son âme, son légendaire joyau Si Dieu existe. Serait-ce l’éclat de lumière qu’on devrait retenir du départ tellement pleuré de notre Petit Roi? Et de ceux, avant lui, de Michel Côté, de Jean Lapointe, de Renée Martel… et de tant d’autres.
De s’incliner devant nos géants de leur vivant, avant qu’il ne soit trop tard?
«Jean-Pierre n’a jamais été jeté de tous bords, tous côtés, dans les grands éloges, mais il a vécu sa vie. Il a été ce qu’il était. Je l’ai trouvé très bien. C’était un grand ami.»
«Jean-Pierre» a rencontré le public, maintient Claude Dubois. Comme lui. En tournée, notamment, depuis des années. Actuellement avec le spectacle Solide en liberté, où il revisite certains morceaux des trois centaines de son répertoire en 47 albums. Une communion valant toutes les statuettes scintillantes. Il le réitérera sans se fatiguer en dix minutes d’entretien.
«Comme artistes, je le répéterai toujours, on a besoin d’un résultat valable de la part des gens qui nous écoutent… pour nous, les arts et les lettres, c’est là qu’elles sont: à travers le public. Qui remplit les salles et nous fait faire des spectacles, qu’on pousse au maximum…»
«Mon juge, en ce qui me concerne, c’est le public. C’est mon seul boss, comme on dirait en bon Québécois!»
Sinon, la santé est bonne, assure l’icône:
«Comme dirait l’autre, quand on ne parle pas de ses bobos, c’est que ça va bien!»
La famille aussi, semble-t-il, alors que sa progéniture est maintenant âgée de 16 et 13 ans, mais ne monte apparemment plus sur scène avec lui comme il y a quelques années.
Sur le plan créatif, «évidemment» qu’il écrit encore!
En vue d’offrir un nouvel album?
«Je n’y tiens pas beaucoup…», conclut Claude Dubois.
Le possessif Keven qui a trompé sa fragile conjointe Stéphanie (avec la meilleure amie de celle-ci) et qui l’a dénigrée dans des messages textes, Gino qui a réglé face à la caméra ses traumatismes d’enfance légués par une tante violente, Guillaume qui a travaillé devant tout le Québec des soucis d’anxiété et de consommation…
Les problèmes des couples de Si on s’aimait encore étaient lourds, cette année.
Trop lourds?
L’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin était d’ailleurs tellement émue des progrès réalisés par Stéphanie et Keven, qu’on l’a même sentie sur le point de verser une larme dans l’épisode final de la saison, diffusé jeudi soir à TVA.
Hollywood PQ a posé la question à Louise Sigouin, en entrevue, à savoir si cette deuxième année de Si on s’aimait encore (après quatre éditions de Si on s’aimait dédiées aux célibataires cherchant l’âme sœur) était trop sombre, d’autant plus que l’émission est présentée à heure de grande écoute, en début de soirée.
Cette dernière ne semble pas nécessairement de cet avis. Du moins, la dame apporte des nuances.
«Je n’ai pas cette impression-là, probablement à cause de ma réalité au quotidien. Au début, c’est intense, c’est très prenant de voir l’ampleur de la souffrance d’un couple ou d’un individu. Mais, chacune des semaines de diffusion nous confirmait le travail qui était en branle», explique-t-elle.
«Je dis toujours la même chose: on ne peut pas rester insensible au courage que chacune des personnes démontre dans son cheminement. Au début de la saison, on se demande ce qui se passe; puis, quand on regarde derrière, comment ils en sont arrivés là, ce qui les a menés dans cette situation, ça nous permet de comprendre et de faire notre propre bilan sur nos réalités», ajoute la spécialiste.
Sans jugement
Il faut dire que Louise Sigouin accompagne des couples non seulement à la télévision, mais aussi dans le reste de ses activités professionnelles, loin des projecteurs. Elle a donc entendu toutes sortes de problématiques au fil des ans. Et son premier rôle consiste, bien sûr, à ne pas porter de jugements sur les gens, leurs agissements et leurs sentiments. Jamais elle ne condamnera, par exemple, un Keven, dont les comportements envers son amoureuse peuvent sembler de prime abord incompréhensibles.
«Je ne peux pas juger, sinon, je ne pourrai pas les aider. Moi, je vois la souffrance derrière le comportement. Je ne vois jamais l’horreur du comportement, sinon, je ne pourrais pas les accompagner. Je garde à l’esprit que c’est la partie saine de l’individu qui vient s’asseoir devant moi pour me faire part de ses comportements sombres, destructeurs, dysfonctionnels, qui me demande de l’accompagner. Et je pense que c’est la lunette que le téléspectateur finit par avoir, au fil des semaines, pour comprendre ce qui est arrivé», insiste Louise Sigouin.
«Le téléspectateur compose avec sa propre réalité, ses souffrances et son vécu. Vous n’avez pas idée à quel point les gens m’ont écrit, depuis le début de la diffusion, pour me remercier de mettre en ondes des sujets aussi importants. Parce que, tout à coup, ils se sentent moins seuls. Parce qu’on ne parle souvent pas de ça. C’est pour cette raison que je trouve honorable le cheminement des participants. Ils ont osé briser des tabous, briser le silence autour de thématiques qui font réagir et qui suscitent toutes sortes de réactions intérieurement», termine la vedette de Si on s’aimait et Si on s’aimait encore.