Paul St-Pierre Plamondon auprès notamment de sa conjointe, Alexandra Tremblay
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a pris part à la grande célébration des Prix Gémeaux tout récemment, en compagnie de sa conjointe, Alexandra Tremblay.
Nous avons profité de l’occasion pour demander au politicien quel a été son coup de cœur télévisuel québécois dans la dernière année, parmi les séries en nomination.
Paul St-Pierre Plamondon n’a pas hésité une seconde avant de lancer qu’il a craqué pour La candidate, plus récent opus de l’excellente autrice Isabelle Langlois.
La prestation tout en nuances de Catherine Chabot dans le rôle-titre, celui d’une mère monoparentale et technicienne en pose d’ongles, passée du jour au lendemain de «candidate poteau» lors d’une élection à élue de son comté, sans bagage ni expérience pertinente, a valu à l’actrice le Gémeaux du Meilleur premier rôle féminin dans une comédie ou comédie dramatique la semaine dernière.
«Le fait qu’il n’y ait pas de deuxième saison, on trouve ça difficile, parce qu’on avait vraiment du plaisir [à la regarder]», a expliqué Monsieur St-Pierre Plamondon, en parlant de sa compagne et lui, avant d’ajouter qu’il reconnaissait des bribes de sa réalité dans le portrait de la politique dépeint dans La candidate.
Catherine Chabot exhibant fièrement le trophée Gémeaux reçu pour sa prestation dans La candidate / Crédit : Serge Cloutier
«On est dedans, on fait ça de notre vie, et c’était juste. C’était quand même réaliste. Et, en même temps, c’était juste assez exagéré pour que l’émission soit bonne! C’est un coup de cœur pour lequel on espère qu’il y aura un jour une suite… peut-être tournée dans l’Assemblée nationale elle-même!»
«Dans le courage du personnage principal, il y avait la nécessité de faire cette job-là dans une société, de départager ceux qui disent vrai, de ceux qui ne sont pas là pour les bonnes raisons», a enchaîné l’homme public, au sujet de la Alix Mongeau au bon cœur, maladroite mais bien intentionnée, personnifiée par Catherine Chabot.
Encore la Pat’Patrouille?
Parlant télévision québécoise, on se souvient que Paul St-Pierre Plamondon avait réclamé, en septembre 2022, davantage d’émissions jeunesse originales sur nos ondes et moins de répliques de la célébrissime Pat’Patrouille, qui tablent sur la passion des jeunes enfants pour les superhéros.
Le papa de Laurette (6 ans), Maurice (4 ans) et Henri (un an et deux mois) – qui n’ont un accès que très, très restreint aux écrans, compte tenu de leur jeune âge, ont assuré leurs fiers parents –, a-t-il perçu une différence depuis son appel? Certes, le gouvernement Legault a octroyé à Télé-Québec, en 2023, une enveloppe de 101 millions de dollars étalés sur cinq ans pour revitaliser son contenu destiné aux petits téléspectateurs, mais Paul St-Pierre Plamondon soutient ne pas encore voir de changement de façon tangible.
«Le gouvernement, suite à notre intervention, a bel et bien trouvé des fonds pour qu’on développe des émissions jeunesse au Québec. Ça, c’est une avancée. Mais on n’a pas encore vu la différence le matin. Je le saurais, parce que je le vois, le samedi et le dimanche! Ce sont toujours des trains qui parlent et des Pat’Patrouille», a ironisé Paul St-Pierre Plamondon en fin d’entrevue avec notre journaliste, sous les rires de son amoureuse.
«Mais, ça va évoluer dans la bonne direction. Et si ce n’est pas le cas, on espère pouvoir s’en charger nous-mêmes en 2026», a complété le député de Camille-Laurin.
Une scène de So Long, Marianne avec Alex Wolff et Thea Sofie Loch Næss dans les rôles-titres
En français, la série s’intitule À Marianne de Leonard. Le titre en anglais est davantage romantique, musical, à l’image des mots envoûtants de Leonard Cohen: So Long, Marianne.
Débarquant sur Crave à compter de ce vendredi, 27 septembre, cette ambitieuse coproduction Canada – Norvège – Grèce raconte l’histoire du chanteur montréalais devenu légende, mais surtout l’entrecroisement de son destin avec celui de sa Marianne Ihlen, celle de la chanson, oui. Cet amour aussi fou que pur, un peu malsain, comprend-on rapidement à demi-ton, et inconstant. Leonard et Marianne se sont aimés, puis laissés, ont fondé des familles ailleurs, puis se sont re-aimés, toute leur vie, jusqu’à leur trépas, survenu à quelques mois d’intervalle en 2016 (juillet pour elle, novembre pour lui).
Déjà, les balbutiements de leur histoire sont compliqués. Quand le jeune et – très! – tourmenté Leonard Cohen (interprété par un très ressemblant Alex Wolff, vu notamment dans Oppenheimer et Jumanji : Bienvenue dans la jungle), aperçoit pour la première fois la belle Marianne (Thea Sofie Loch Næss) dans son gîte de l’île d’Hydra, en Grèce, l’échange de quelques mots est courtois, sans plus. Le coup de cœur se développera plus longuement, plus tard, petit à petit. Dans les deux premières heures de So Long, Marianne, la jeune dame en découd avec un conjoint infidèle, à tendances violentes, l’arrogant Axel (Jonas Strand Gravli), jeune écrivain émergent controversé, qui ne peut même s’empêcher de se retourner au passage des infirmières alors que sa compagne vient d’accoucher. Qui de surcroît ne cesse de reprocher à sa dulcinée son manque d’ambition. Marianne tombera quand même enceinte de ce détestable personnage. La tempête n’ira qu’en s’accentuant.
Anna Torv dans une scène de So Long, Marianne / Courtoisie Crave
À Hydra, où Leonard Cohen se réfugie pour calmer – sans succès – ses angoisses, des peintres et des auteurs bambochent joyeusement. Une femme plus âgée, Charmian (Anna Torv) le prendra sous son aile dans tous les sens du terme, au vu et au su de son mari, George Johnston (Noah Taylor).
Il faut être un tantinet visionnaire, aux deux premiers épisodes de So Long, Marianne, pour anticiper la grandiose carrière que connaîtra le héros de l’histoire, alors éternel nomade parce qu’heureux nulle part, pourtant renforcé dans ses convictions de devoir de création par un professeur, Irving Layton (Peter Stormare). Celui-ci décèle rapidement que la poésie de son protégé aura le pouvoir de panser les abymes de l’âme humaine («There Is a Crack in Everything, That’s How The Light Gets In»… ça vous rappelle quelque chose?) Sa Marianne lui insufflera une certaine confiance en lui. L’essentiel de la série se concentrera dans les années 1960; on n’a donc pas droit ici à un biopic total et complet sur l’existence entière de Cohen, mais surtout aux fondements de son grand amour avec Marianne… et tous les excès qui viennent avec.
Alex Wolff, alias Leonard Cohen, dans une scène de So Long, Marianne / Courtoisie Crave
Leonard Cohen a beau être né à Montréal, dans Westmount, et bien qu’une partie des tournages ait été campée ici (ainsi qu’à Hydra, Athènes et Oslo, dans certains endroits réellement fréquentés par l’icône), So Long, Marianne ne sent pas beaucoup la Belle Province. On s’y promènera, à l’écran, de Montréal à l’Europe, en passant par New York. Qui plus est, son rythme langoureux, suave, presque pompeux, comme si on avait voulu que l’entièreté des huit épisodes respire la même dégaine vaporeuse que son protagoniste principal, exaspérera peut-être les plus impatients.
Cela dit, la trame de l’évolution de la relation entre Leonard et Marianne intrigue, et tout l’aspect visuel de So Long, Marianne est splendide: les paysages de la Grèce et de la Norvège ont de quoi faire rêver en cette fin septembre pluvieuse!
Bell Média s’enorgueillit vivement de ce projet coûteux, déjà assuré de rayonner à l’étranger (parce que vendu au Royaume-Uni, en Allemagne, en Grèce, en Belgique, en Suède, au Danemark, en Finlande, en Islande et à Chypre), dont le budget s’élève au-dessus des cagnottes moyennes des fictions québécoises habituelles, mais en-dessous des productions canadiennes anglaises. Comme Québecor avec La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé (Club illico, 2022), Bell Média mise sur cette nouvelle offrande pour aller chercher un public plus large, et ne cache pas son intention de développer d’autres partenariats avec d’autres pays. La collaboration est apparemment très fluide avec la Scandinavie pour les questions de contenu, a laissé savoir Sophie Parizeau, directrice générale Fictions, chez Bell Média.
Leonard Cohen (Alex Wolff) et Marianne Ihlen (Thea Sofie Loch Næss) ont connu une histoire d’amour torturée, mais profonde / Courtoisie Crave
Marianne Ihlen étant native de la Norvège, la mouture diffusée là-bas, et surtout son premier épisode, seront différents de ceux d’ici, et plus axés sur cette dernière. D’ailleurs, c’est beaucoup la famille Ihlen qui a fourni les archives nécessaires (comme de la correspondance entre les amoureux) aux auteurs Øystein Karlsen et Jo Nesbø, qui ont bien sûr dû réinterpréter certains faits pour les besoins du récit.
Tout a été tourné en anglais. Sur Crave, trois versions de So Long, Marianne seront disponibles : en anglais avec ou sans sous-titres, et doublée en français (avec les voix d’Alexandre Bacon et de Rachel Graton dans les rôles-titres).
Les acteurs québécois Macha Grenon (Masha Cohen, la mère de Leonard, devenue veuve jeune, qui reconnait la fibre artistique de son garçon, mais le pousse à aller travailler à l’usine de son oncle pour lui assurer une stabilité), Éric Bruneau (Robert Hershorn, un ami de Cohen), Kim Lévesque-Lizotte (une femme inspirée de Monique Mercure, qui avait croisé le chemin du couple à Montréal), Robin Lhoumeau (un dealer) et Patrick Watson (dans le rôle d’un chanteur, qui a aussi fignolé la musique de l’émission) apparaissent dans des rôles secondaires et ont prêté leur propre voix pour la surimpression française.
Les deux premiers épisodes d’À Marianne de Leonard (So Long, Marianne) seront disponibles sur Crave ce vendredi, 27 septembre.
Les six suivants y seront déposés à raison d’un par semaine.
L’année 2024 est saillante pour la grande Diane Dufresne. Elle y célébrera ses 80 ans, le 30 septembre. Elle y a aussi commémoré, il y a quelques jours, à la mi-août, les 40 ans de son grandiose spectacle Magie rose, au Stade olympique.
Point d’orgue de ces symboliques anniversaires, l’installation biographique Aujourd’hui, hier et pour toujours, inaugurée mardi à Arsenal Art Contemporain, dans Griffintown, à Montréal, constitue l’exposition d’une vie pour la chanteuse et ses admirateurs, une cerise délicieuse sur le gâteau d’une carrière déjà ô combien goûteux.
Une statue de Diane Dufresne qui était exposée au Musée Grévin, récupérée pour l’occasion / Crédit : Serge Cloutier
Sur 15 000 pieds carrés, Aujourd’hui, hier et pour toujours exhibe œuvres d’art, costumes, photos, vidéos, notes manuscrites (d’une élégante main d’écriture), articles de journaux et magazines et autres archives et artefacts témoignant du riche parcours de la diva la plus extravagante du Québec.
Un carrousel tournoyant ses robes les plus flyées designées par des créateurs de renom comme Michel Robidas ou Marie Saint-Pierre (une trentaine de tenues sont en fait dispersées tout au long du trajet), un long vidéoclip immersif à 180 degrés ressuscitant quelques-uns de ses moments de scène iconiques, un étalage de ses disques, une salle consacrée à ses sculptures, sa statue du défunt Musée Grévin, une voiture Bentley offerte par Yvon Deschamps et, ici et là, des mises en scène représentatives de l’univers Dufresne, balançoire en forme de cercueil fleuri ou mannequin au piano et ses ballons : l’artiste multidisciplinaires n’aurait pu espérer plus magnifique album-souvenir pour graver son héritage dans le temps.
Diane Dufresne n’était toutefois pas très attendrie de se replonger ainsi dans le temps devant les journalistes, mardi. La dame a plutôt rappelé à plusieurs reprises que son émotion, à elle, c’est le public qui la lui crée.
«Ça m’émeut toujours de voir le public. Je suis émue, quand le public est ému…»
Quelques affiches marquantes de la carrière de Diane Dufresne / Crédit : Serge Cloutier
«C’est comme quand on a été en amour. Quand ce n’est plus là, qu’est-ce que ça nous fait? On ne peut pas toujours rester là-dessus. Ça appartient au public. Les robes, tout ça, ça ne m’appartient pas; ça appartient au public», a complété Diane Dufresne, qualifiant le projet de «grande dose d’amour».
Cette reine de notre show-business n’a pas non plus manqué de fréquemment souligner l’apport de son conjoint, Richard Langevin, idéateur, commissaire et directeur artistique de l’exposition. Ce beau rendez-vous à l’Arsenal, a expliqué ce dernier, arrive aujourd’hui après 27 ans de voiturage de housses, de boîtes et d’archives, dont certaines ont échappé à un violent incendie dans leur appartement en 1994. C’était dans le quartier Petite-Bourgogne ou Griffintown, le couple n’en est plus trop certain. Diane Dufresne, elle, s’étonne que les mites n’aient pas grignoté ces joyaux de son passé. Madame Dufresne a rencontré Monsieur Langevin à 50 ans, il y a donc 30 ans, et depuis, l’amoureux n’a jamais vidé son bureau des trésors de sa muse plus géante que nature.
De son œuvre en général, que devrait-on – et plus particulièrement les jeunes femmes – retenir?, a demandé Hollywood PQ à Diane Dufresne en fin de conférence de presse.
Un carrousel de robes de scène de Diane Dufresne / Crédit : Serge Cloutier
«Il faut faire bien attention aux bons défauts qu’on a. Moi, je criais trop fort. J’avais le caractère que j’avais. Je disais ce que je pensais. J’étais aussi très timide. Mais la timidité emmenait ailleurs…»
«Et j’écrivais. Ce qui est important, c’est de toujours créer. Il faut être en état de créativité, pas de performance. J’ai toujours voulu toucher les tabous. Il faut être une bonne personne et ne pas oublier son âme», a avancé l’auteure-compositrice, qui doit lancer un nouvel album le 11 octobre.
Le producteur de l’exposition, Paul Dupont-Hébert, de la maison de production Tandem, qui met sur pied ce genre de concept immersif depuis cinq ans (jusqu’ici consacrés à des artistes visuels comme Van Gogh, Monet, Dali ou Picasso) aspirait depuis longtemps à en façonner un autour d’une vedette locale. Le choix de Diane Dufresne, dont le legs éclaté touche à sensiblement tous les créneaux, s’est imposé d’emblée pour cette première tentative.
L’une des mises en scène de l’exposition Aujourd’hui, hier et pour toujours / Crédit : Serge Cloutier
«C’est l’exposition d’une vie, d’une époque, d’un pays. On a beaucoup de grands, mais on n’a pas beaucoup de grandes, malheureusement. Les femmes sont rares. Diane Dufresne est notre plus grande diva. Diane Dufresne, c’est la folie, son amitié avec les arts, les designers, son amitié avec l’extravagance et la folie, avec l’audace… Elle ose tout le temps, surprend, va toujours plus loin. Elle n’a pas peur et brasse les cages tout le temps», a souligné Paul Dupont-Hébert, qui espère vivement organiser d’autres expositions du genre sur d’autres personnalités québécoises éventuellement.
Hâtez-vous de profiter de l’événement: Aujourd’hui, hier et pour toujours, l’exposition immersive sur Diane Dufresne, n’est en place à Arsenal Art Contemporain que jusqu’au 13 octobre. Elle pourrait toutefois être prolongée si le succès est au rendez-vous.
Marie-Chantal Perron lors du lancement de son livre L'autre moi
L’imagination débordante de Marie-Chantal Perron se sublime bien sûr dans son métier d’actrice, mais également dans la création au sens large: en plus de coudre des vêtements pour elle et son entourage – elle a même déjà eu sa propre ligne, Dandine, de 2005 à 2017 – , l’artiste possède une plume vivante et sympathique, dont elle a usé dans trois bouquins signés de sa main.
Copine et Copine, un roman graphique qu’elle a coconçu avec ses collègues Tammy Verge et Kim Nunès, est sorti en 2019 et a été finaliste un an plus tard au Prix littéraire du Gouverneur général. En 2022, elle rappliquait avec un ouvrage plus costaud, Les douze mois de Marie, une autofiction (inspirée de faits réels, mais pas totalement calquée), dans laquelle le personnage central, son alter ego, devait apprivoiser avec douleur la perte de l’enfant de son conjoint au moment de la rupture avec celui-ci.
Marie-Chantal Perron en séance de dédicace / Crédit : Serge Cloutier
Et la voilà qui lance aujourd’hui L’autre moi, son troisième livre, une «fiction totale», dit-elle, donc une histoire purement fantasmée, qui aborde elle aussi le thème du deuil, d’une autre façon. Par le biais du lien unissant des jumelles aux personnalités très différentes, l’une écrivaine, tourmentée et excessive, l’autre propriétaire d’une galerie d’art, rationnelle et réconfortante.
«J’avais le goût de parler de relations toxiques à travers une famille dysfonctionnelle… et son chat», a raconté Marie-Chantal Perron, en entrevue avec notre journaliste.
«Le déséquilibre familial fait qu’il y a toujours une sœur qui doit s’occuper de l’autre, mais l’autre la nourrit. C’est toute la complexité des relations familiales, qui ne sont pas toujours évidentes, mais qui perdurent à travers les années parce que ce sont des liens de sang…»
Mais encore… Quel est le rôle du félin dans cette chronique familiale contemporaine? Il faudra lire L’autre moi pour le savoir!
«Depuis que je suis jeune, j’ai toujours aimé le côté du réalisme magique dans la littérature. De savoir qu’il y a des fantômes et des esprits dans une maison, par exemple. L’arrivée d’un chat dans l’histoire me permettait d’aller là-dedans», s’est bornée à répondre l’autrice, qui n’a pas de sœur et qui n’a jamais vécu de situation semblable.
L’autre moi plonge directement ses lecteurs au cœur de l’intrigue, sans fioritures inutiles, dans un chapitre intitulé «L’innommable»: un téléphone sonne, une mauvaise nouvelle, un taxi en direction du CHUM. Jade vit des heures d’angoisse terrifiante.
Qu’est-il arrivé à Mia?
Sauts dans le temps et synchronicités se succèdent au gré des 183 pages au ton très accessible.
Anick Lemay et Shirley Théroux au lancement du livre L’autre moi, de Marie-Chantal Perron / Crédit : Serge Cloutier
C’est au début de la trentaine que Marie-Chantal Perron, maintenant âgée de 57 ans, a entendu l’appel de son clavier d’ordinateur. Ses premières tentatives d’écriture se sont soldées par un demi-échec: elle passait plus de temps à inventer des détails aux vêtements que ses personnages de designers fignolaient, qu’à faire vivre lesdits personnages! Des tonnes de pièces d’habits cousus et une adorable belle-fille plus tard (avec laquelle la relation a été enrichissante au point de lui inspirer ses deux premiers livres), l’autrice en elle a repris ses droits, au grand bonheur des souris de bibliothèque. N’était-ce pas d’ailleurs la Mademoiselle C qu’elle incarnait dans les films du même nom qui prônait l’amour de la lecture…?
«J’écris beaucoup le matin, puis je me force à aller m’entraîner, sinon le temps passe sans que je m’en rende compte! J’écris tous les jours», a dépeint Marie-Chantal, qui partage désormais son temps entre Montréal et la Gaspésie.
«C’est vraiment inspirant, de travailler là. J’ai écrit une grosse partie du roman en Gaspésie…»
Une belle tranche de la colonie artistique s’était déplacée mardi, à la Buvette Faisan, dans le Quartier des Spectacles, à Montréal, pour célébrer avec Marie-Chantal la publication de ses nouveaux écrits, la féliciter d’un bon mot et d’un câlin et, bien sûr, s’en procurer un précieux exemplaire.
Les amis de Marie-Chantal Perron étaient nombreux à s’être déplacés pour célébrer avec elle la sortie de son nouveau roman, le mardi 17 septembre, à la Buvette Faisan / Crédit : Serge Cloutier
D’affirmer que la comédienne est adorée de ses pairs serait d’ailleurs un euphémisme: d’Anick Lemay à Mireille Deyglun, en passant par Bianca Gervais, Céline Bonnier, Shirley Théroux, Ingrid Falaise, Mylène St-Sauveur, Louise Portal, Brigitte Lafleur, Dominique Pétin, Chantal Fontaine, Marie-Ève Perron et d’autres encore, les personnalités qui tenaient à festoyer avec Marie-Chantal étaient très nombreuses.
Le roman L’autre moi, de Marie-Chantal Perron, publié aux Éditions Robert Laffont, est déjà en vente depuis quelques jours. On peut aussi voir la comédienne dans la troisième et dernière saison de Cerebrum, disponible sur ICI TOU.TV EXTRA.
Rappelons que Marie-Chantal a remporté dimanche un trophée Gémeaux pour sa prestation dans la série Alertes.
Quelle avait été l’une des plus grosses controverses du Gala Métrostar (l’ancêtre du désormais défunt Gala Artis!) en 2002?
Une blague raciste, homophobe ou misogyne? Le fait que Chantal Fontaine n’avait, pour une énième fois, remporté aucun trophée pour son travail colossal dans la quotidienne Virginie? La relation entre Julie Snyder (justement animatrice de ces Métrostars 2002!) et Pierre Karl Péladeau, qui commençait tout juste à s’officialiser publiquement (ça fait TRÈS longtemps, il va sans dire…)?
Pas du tout. L’un des sujets qui avait le plus défrayé les manchettes, avant et après la célébration, était celui de Marc Labrèche qui avait annoncé à l’avance son intention de ne pas participer à la fête du petit écran.
Grinçante coïncidence: celui-ci avait remporté, ce même soir, la convoitée statuette de la Personnalité masculine de l’année, un titre évidemment octroyé par vote du public. Du côté féminin, Sophie Lorain et Véronique Cloutier avaient été sacrées gagnantes ex aequo et s’étaient partagé le glorieux titre. On se souvient des années fastes de Fortier et La Fureur…!
Alors animateur du populaire talk-show de fin de soirée Le grand blond avec un show sournois, à TVA, Labrèche s’était ensuite expliqué maladroitement à son émission le lendemain du gala, avouant ne pas raffoler de ce type de mondanités, et préférer le contact direct avec le public. Il faut dire qu’à l’époque, les enfants du comédien, son fils Orian et sa fille Léane, laquelle a fini par suivre ses traces devant la caméra, étaient beaucoup plus jeunes, et Marc Labrèche était alors beaucoup plus protecteur de sa vie privée (on sait que son épouse Fabienne était décédée en 2005). Ce dernier avait ensuite passé quelques années à éviter les galas télévisés et leurs courus tapis rouges.
Or, 22 ans plus tard, ce «boycott» semble avoir pris fin en douce. Depuis quand exactement? On ne saurait trop l’affirmer, mais chose certaine, Marc Labrèche a pleinement joué le jeu du «champagne, showbiz» dimanche, lors du 39e Gala des Prix Gémeaux. Il est monté sur scène remercier ses pairs pour son trophée de la Meilleure animation : Magazine culturel, entrevue ou talk-show pour Je viens vers toi, y a été d’un slam de son cru sur scène, a chaleureusement encensé sa productrice, France Beaudoin (pour Pamplemousse Média), et est même passé en salle de presse saluer les journalistes par la suite.
Marc Labrèche lors du lancement de programmation d’automne 2024 de Noovo / Crédit : Serge Cloutier
Nous avons donc demandé au principal intéressé la raison de son «retour» – très apprécié, il va sans dire! – dans les remises de prix. (En gardant toutefois en tête que ledit «retour» n’est pas nécessairement spécifiquement récent non plus…)
«Il y a deux raisons. La première, c’est que c’était plus long d’expliquer pourquoi je n’étais pas là, que de venir!», a répondu Marc Labrèche en éclatant de rire, avant d’ajouter, plus sérieusement:
«Et, deuxièmement, c’est que ça ne concerne pas que moi. Ça concerne surtout mon équipe. J’y vais dans l’esprit que c’est pour toute l’équipe. Ça me donne l’occasion de dire un officiel merci aux gens qui travaillent sur le show et de dire combien j’apprécie, à la fois ce qu’ils sont, et leur travail. Ç’a pris un sens qui va bien au-delà de ma petite personne, à moi. Et, encore une fois: c’est beaucoup moins long de venir, que d’expliquer pendant deux ans pourquoi je n’étais pas là! (rires)»
Marc Labrèche soutient avoir encore beaucoup de bonheur à mener la rigolote table ronde de Je viens vers toi, presque deux ans après le baptême de son passage à Noovo. Le rendez-vous vient d’ailleurs de reprendre du service le lundi et mardi, à 21 h, avec de nouveaux chakras (collaborateurs), parmi lesquels comptent notamment Jean-Luc Mongrain, Patrice Michaud, Jean-Thomas Jobin, et les humoristes Maude Landry et David Beaucage.
«J’ai du plaisir à le faire. C’était comme ça chaque fois que j’ai eu le bonheur de travailler sur des projets. Je pense que cette émission rejoint les gens d’une façon qui leur fait plaisir, qui leur fait du bien. Le timing était bon pour que ça arrive en ondes!»
Nous nous sommes glissés sur le tapis rouge et dans la salle de presse du 39e Gala des Prix Gémeaux, dimanche soir, pour vous rapporter quelques nouvelles de vos vedettes préférées, ainsi que les réactions des personnalités gagnantes de la soirée…
Frédéric Pierre au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Frédéric Pierre, qui a remporté la statuette du Meilleur premier rôle masculin : série dramatique annuelle pour sa prestation dans Alertes, nous a glissé quelques mots sur la deuxième saison de sa comédie Lakay Nou, à venir à ICI TÉLÉ plus tard dans l’année (la première est toujours disponible sur ICI TOU.TV EXTRA).
«Ça sera une saison sous la thématique du prix à payer, des conséquences à nos actions. C’est bien beau vouloir rêver et s’émanciper, mais il y a un prix à payer!»
Est-ce que l’acteur, auteur et producteur aimerait voir Lakay Nou durer plusieurs années, comme Discussions avec mes parents, par exemple?
«Bien sûr! Il y a toute une logistique d’écriture à mettre en place… Mais, oui, ça se ferait!»
Émile Proulx-Cloutier au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Paul Ducharme / Courtoisie Académie canadienne du cinéma et de la télévision
En attendant le tournage, au printemps prochain, de la troisième saison d’Avant le crash – fiction pour laquelle il était en nomination –, Émile Proulx-Cloutier s’apprête à embrasser une expérience qui l’emballe énormément : des spectacles symphoniques à Montréal (Maison symphonique, 22 novembre et 7 décembre, avec l’Orchestre de l’Agora) et à Québec (Grand Théâtre, 7 février 2025, avec l’Orchestre symphonique de Québec) avec les chansons de son répertoire. «On sera une soixantaine de personnes sur scène, avec des versions décuplées, extra larges, des chansons! J’en frissonne pendant que j’en parle. J’ai très, très, très hâte!» Émile compte piger dans le matériel de ses trois albums (Ma main au feu (2024), Marée haute (2017) et Aimer les monstres (2013)) pour la conception de ce concert spécial. La tournée solo dérivée du disque Ma main au feu, elle, démarrera en janvier.
De son personnage de François dans Avant le crash, qu’on a vu verser dans ses derniers retranchements l’an dernier, Émile Proulx-Cloutier a dit ceci : «Avant le crash réveille le monde sur les ravages que peut causer notre système [capitaliste, NDLR] à l’intérieur des gens. Dans le cas de mon personnage, d’être souffrant et de mettre ça sur le dos des autres, sans demander d’aide, ce n’est pas un acte de courage, au contraire. C’est le fun, jouer du monde toxique!»
Rosalie Vaillancourt et la productriceJulie Snyder ont célébré la victoire de Complètement Lycée au Gala des Gémeaux dimanche / Crédit: Serge Cloutier
Rosalie Vaillancourt, instigatrice de l’idée folle qu’est Complètement Lycée, est montée sur scène dimanche pour recevoir le Gémeaux de la Meilleure comédie. L’humoriste poursuit la tournée de son deuxième one woman show, MILF, et se prépare à aller animer le troisième chapitre de Sortez-moi d’ici! au Panama avec Guy Jodoin. Quel genre d’accompagnatrice compte-t-elle être pour les participants?
«Je ne sais pas si je vais être over méchante ou super empathique! Je pense que je vais décider là-bas…»
Éric Bruneau et Kim Lévesque-Lizotte au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Éric Bruneau, fier représentant de la bande d’Avant le crash avec sa conjointe Kim Lévesque-Lizotte et ses collègues, tient un rôle très loin de son casting habituel dans le nouveau film d’André Forcier, Ababouiné(dont nous vous parlons ici). Il y interprète un jeune curé ambitieux, sans scrupules, carrément méchant. Et il s’en fait paraît-il beaucoup parler!
«Plus que je pensais! Mais je trouve ça beau. Le box-office fonctionne bien. Les gens vont voir le film. On a eu un super été de cinéma. C’est génial!»
Guy A.Lepage et Sylvie Léonard, accompagnés de leur partenaire respectif, au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Qui seront les premiers invités de la première édition de la 21e saison de Tout le monde en parle, dimanche prochain? Guy A. Lepage n’en savait toujours rien dimanche soir!
«On a notre première réunion demain», a-t-il glissé.
Debbie Lynch-White au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Debbie Lynch-White, qui était finaliste au gala de dimanche après-midi pour son rôle dans la série jeunesse Le pacte, a défilé seule sur le tapis rouge. L’actrice nous a dit ne pas être amoureuse en ce moment.
«Je suis en solo ce soir, avec mon agent que je rejoins», s’est-elle contentée d’affirmer, avec le sourire.
Professionnellement, Debbie enregistrera bientôt de nouveaux épisodes du Pacte, pour Télé-Québec, et poursuit les représentations de Surveillée et punie, au Théâtre Prospero, où Safia Nolin et elle envoient un cri du cœur contre la violence subie par cette dernière sur les réseaux sociaux.
Jean-Philippe Dion et son conjoint au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Paul Ducharme / Courtoisie Académie canadienne du cinéma et de la télévision
Jean-Philippe Dion, dont la boîte Productions Déferlantes vient de lancer, entre autres, la quatrième saison de Chanteurs masqués (voyez la première vedette démasquée ici!) et la nouvelle téléréalité Ma mère, ton père (lisez nos impressions ici!), planche aussi sur le prochain opus de Star Académie(on vous en parle ici) et sur un rendez-vous (à mi-chemin entre variétés et documentaire) très spécial sur Lara Fabian, dont le canevas fait apparemment déjà jaser. Dans L’effet Lara, cinq artistes québécois (Christian Bégin, Nathalie Simard, Alex Nevsky, Mélissa Bédard et Ève Côté) bénéficieront d’une classe de maître et de sessions de perfectionnement vocal dans le magnifique décor de la Sicile, en Italie. Les tournages des six épisodes d’une heure sont complétés et le résultat sera en ondes à TVA quelque part en 2025.
«Ça va être exceptionnel. C’est comme si Lara ouvrait son école de chant, sans tout le côté pédagogique. On explore l’Italie et on apprend qui on est, pour mieux interpréter; il y a des profs qui arrivent avec des méthodes jamais vues à la télévision, et qui ont complètement déstabilisé les invités», nous a raconté Jean-Philippe, en précisant que, oui, Christian Bégin est chanteur à ses heures : l’animateur de Curieux Bégin avait fait une tournée de spectacles en hommage à Frank Sinatra en 1999!
«C’est un format qu’on a inventé et que j’aimerais voir voyager un jour. Personne n’a vu ça dans le monde. J’ai déjà reçu des échos des Français qui analysaient des extraits dévoilés sur les réseaux sociaux», a ajouté Jean-Philippe au sujet de L’effet Lara.
Anne-Marie Withenshaw accompagnée de l’équipe de production de C’est juste de la TV / Crédit : Paul Ducharme / Courtoisie Académie canadienne du cinéma et de la télévision
En plus de piloter pour une neuvième année C’est juste de la TV, Anne-Marie Withenshaw mène d’autres projets de front. Elle commencera samedi prochain le tournage d’une série documentaire sur la proche aidance, une réalité qu’elle a traversée avec ses parents pendant deux ans et demi. Les cinq épisodes de 30 minutes sont destinés à ICI TOU.TV EXTRA. À voir en février.
Aussi, elle lèvera très, très bientôt – elle compte les heures! – le voile sur un nouvel engagement, cette fois dans le domaine culinaire et n’ayant rien à voir avec la sphère artistique et la télévision.
«J’ai très, très hâte! Ça fait plus d’un an que je travaille là-dessus. Ça porte mon nom. C’est une grosse expérience d’entrepreneuriat. J’ai vraiment hâte de le présenter au public!»
Il ne s’agit toutefois pas de l’ouverture d’un restaurant, jure Anne-Marie.
«Doux Jésus, non! Mais je prends une petite tangente culinaire…», a indiqué cette grande amie du chef Chuck Hughes.
Sinon, aussi étonnant que cela puisse paraître, C’est juste de la TV, qui entamait vendredi dernier sa 18e saison à ICI ARTV, a gagné son tout premier Gémeaux dimanche, celui du Meilleur magazine culturel. L’émission n’en avait jamais remporté avant!
«C’est notre 18e année, on est majeurs. Quand on est ado, on a le droit de boire de l’alcool, et nous, on a eu le droit de gagner un Gémeaux! Ça faisait 16 fois qu’on était nommés…»
Côté famille, les filles d’Anne-Marie, Emma-Rose, 11 ans, et Chloé, 6 ans, ont l’habitude de suivre maman dans ses sorties, mais n’étaient pas de la fête dimanche. Anne-Marie décèle déjà un début de fibre artistique chez son aînée…
«Elle a fait des petits rôles de figuration. Pas parce que je l’ai poussée vers ça, mais quand je faisais des pubs et qu’on me demandait d’avoir un enfant avec moi, j’en avais déjà une! (rires) Des fois, on l’appelle; elle a fait de la figuration dans la version anglaise de Plan B et quelques publicités. Elle aime beaucoup ça. Elle est dans l’harmonie et la troupe de théâtre de son école. Je sens qu’elle s’en va vers ça. Moi, mes parents ont toujours voulu que j’attende mes 18 ans pour vraiment m’engager du côté professionnel et je pense que c’était un conseil sain. Je préfère ne pas lui mettre de pression, mais je sais qu’elle a des aspirations artistiques.»
Chloée Deblois / Crédit : Serge Cloutier
Chloée Deblois n’en revient quant à elle pas encore de la chance qu’elle a d’avoir pu animer l’émission spéciale MusiquePlus en rappel au début du mois, sur les plateformes de Bell Média (Noovo, Noovo.ca et Crave). Ce rendez-vous unique visant à faire revivre les belles années de MusiquePlus à la génération Z qui ne les a pas connues, est toujours accessible pour visionnement sur Crave.
«C’était mon rêve et ç’a dépassé mes attentes! C’était fou raide! J’ai tellement eu de fun! J’ai capoté! Je veux le refaire dès que possible! (rires)»
Cet automne, Chloée Deblois coanimera pour une troisième année la Soirée Mammouth, le gala des jeunes téléspectateurs de Télé-Québec. «Il va y avoir des sketchs et encore plus de perfos musicales cette année! Il y aura aussi des nouveaux dans l’équipe», a-t-elle laissé miroiter. Le concept Mammouth se décline aussi en capsules virtuelles hebdomadaires, qu’on peut regarder au www.mammouth.telequebec.tv.
Lennikim lors du dévoilement des nominations des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Le jeune acteur et chanteur Lennikim était en nomination dans la catégorie Meilleur premier rôle masculin : série dramatique, pour son rôle de Zav, un adolescent en processus de transition de genre, dans la série FEM, d’Unis TV. Lennikim s’est incliné devant Pier-Luc Funk (Plan B 4) mais il n’en est pas moins très fier du travail accompli sur FEM, qui connaîtra d’ailleurs éventuellement une deuxième saison.
A-t-il reçu beaucoup de commentaires de la part de jeunes trans après la diffusion de l’émission?
«La série parle de transidentité, et oui, j’ai eu des retours. On a eu des consultants trans sur le show. On l’a fait avec le plus d’amour et de bienveillance possible, ç’a été vraiment réfléchi et fait avec beaucoup de respect. J’ai reçu des commentaires super positifs. Trans ou pas, je crois que ç’a parlé à beaucoup de monde.»
Lennikim lancera par ailleurs un nouveau EP au début de l’année 2025.
Catherine Chabot au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Catherine Chabot a eu beaucoup de peine de voir l’aventure de La candidate se terminer après une seule saison, mais la soirée de dimanche, où elle a enlevé les honneurs dans le créneau du Meilleur premier rôle féminin : comédie, pour cette même production, bouclait la boucle de belle façon.
«La candidate, ç’a été quelque chose d’unique et de particulier. Isabelle Langlois [l’auteure, NDLR] frappe fort à chaque fois. En tant que comédiens, on rêve tous de jouer dans ses séries. Je voudrais dédier ce trophée à toutes les mères monoparentales qui en arrachent et qui font tout, toutes seules; ce sont des guerrières, des héroïnes. Elles ne le savent pas, mais elles ont toutes la puissance que ça prend pour être premières ministres! Elles ont des ressources insoupçonnées à l’intérieur», s’est émue la comédienne, elle-même maman d’une puce de 3 ans et demi, mais pas monoparentale, et qu’on retrouvera bientôt dans L’académie des ratons – Qui a poussé Mélodie? à l’hiver à Télé-Québec, et Dernière seconde, un suspense de Club illico où elle personnifie une sergente et technicienne en explosifs, qui vient d’entrer en tournage.
Paul Ahmarani au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Producteur d’Alertes, qui a été sacrée Meilleure série dramatique annuelle pour une deuxième année, Charles Lafortune a notamment festoyé avec Paul Ahmarani, qui a aussi été récompensé pour son rôle dans cette série. Vous l’ignoriez peut-être, mais les deux hommes ont étudié ensemble au Conservatoire d’art dramatique, de 1990 à 1993.
«On a passé à peu près 80 heures par semaine ensemble pendant 3 ans, et Charles dormait chez moi deux fois par semaine, au moins! C’était complètement une autre vie», a signalé Paul Ahmarani. Suzanne Clément, vedette de STAT, était l’une de leurs camarades de classe à l’époque.
«Maintenant on contrôle tout, sauf le Japon!», a blagué Charles Lafortune, dont la maison de production Pixcom annoncera bientôt une nouvelle série, qui sera réalisée par Adam Kosh (L’empereur, Une autre histoire).
L’équipe d’Alertes, gagnante de la Meilleure série annuelle au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge CloutierJean-René Dufort au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Jean-René Dufort (gagnant Meilleure animation : humour pour Infoman, spéciale de fin d’année) est ébahi de célébrer cet automne les 25 ans d’Infoman. Il raconte éprouver le même plaisir qu’au début à taquiner nos élus.
«Je nous vois comme des préposés aux bénéficiaires pour l’actualité, moi, Chantal (Lamarre) et MC Gilles : on l’accompagne jusqu’à la fin du monde, jusqu’à ce que la planète explose! (rires) Pour l’instant, j’ai encore du plaisir. Je suis attaché à mon monde et à ce que je fais. On a tellement de liberté; Radio-Canada nous laisse faire ce qu’on veut! Si je décide de faire un quiz la semaine prochaine, ça va être une demi-heure de quiz. Comment veux-tu être tanné de ça? Être tanné d’être complètement libre?»
Le plus loufoque de nos journalistes s’émoustille par ailleurs vivement à la perspective d’élections fédérales qui pourraient se pointer le bout du nez plus tôt que prévu.
«J’ai oublié, dans mes remerciements : je voulais demander des élections! (rires) Je voulais faire tomber le gouvernement. Mais pas avant Noël! Je l’ai dit à Jagmeet Singh (chef du NPD, NDLR) : moi, l’idéal, ce serait le mois d’avril…!», a badiné Jean-René, souriant comme un gamin.
Pier-Luc Funk au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Ce septième Gémeaux en carrière pour Pier-Luc Funk (il en avait reçu pour Mémoires vives et la Soirée Mammouth, notamment, dans le passé), celui du Meilleur premier rôle masculin : Série dramatique pour le quatrième volet de Plan B, revêt une signification particulière pour lui.
«C’est l’un des projets les plus importants, à date, dans ma vie. L’un de ceux dans lesquels je me suis le plus donné. C’était une partition exceptionnelle. D’être là 100 % des jours de tournage, dans 100 % des scènes, ça donne un sentiment de devoir accompli quand cette série reçoit des hommages. Cette équipe n’a jamais, à aucun moment, baissé un doigt.»
Marilyn Castonguay au Gala des Gémeaux 2024 / Crédit : Serge Cloutier
Notre Huguette Delisle nationale, Marilyn Castonguay, a beau avoir marqué les esprits avec C’est comme ça que je t’aime, elle acceptait dimanche son tout premier Gémeaux (Meilleur premier rôle féminin : série dramatique) pour cette tragi-comédie hors du commun, qui vient de se terminer après trois ans (la troisième saison est actuellement en ondes le mercredi soir à ICI TÉLÉ).
«Tout au long de la saison trois, on savait qu’on était en deuil à chaque fois, parce qu’on savait que c’était notre dernière fois. Ç’a été très particulier. J’ai toujours eu l’impression d’évoluer avec ce personnage, pour arriver à la troisième saison sur mon X avec Huguette. On était très groundés. Je l’accepte pour l’équipe.»
L’animatrice Marie-Josée Gauvin et les juges Anne Dorval, Rachid Badouri, Marie-Mai et Serge Denoncourt en ont déjà long à raconter en anecdotes survenues lors des tournages de Quel talent!, adaptation québécoise de l’ultraconnu format Got Talent, que Noovo diffuse depuis lundi dernier. Du dégoût au frisson d’émotion, l’équipe a déjà tout ressenti!
Et les enregistrements ne sont même pas terminés…!
Par exemple, nous raconte l’animatrice Marie-Josée Gauvin, les jeunes danseurs hip-hop de la troupe Stardust, qui se sont exécutés lundi, en ouverture de la toute première émission, dans leurs costumes de personnes âgées (avec toute une mise en scène, postures courbées, cannes et déambulateurs!) étaient particulièrement… investis.
«Ils ne sont jamais sortis de leurs personnages! Je n’ai jamais réussi à connaître leurs vrais noms», glisse Marie-Josée Gauvin, qui a pourtant interviewé la bande avant et après sa prestation et l’a côtoyée dans les coulisses du Monument-National, où est enregistré le spectacle.
La troupe de danse hip-hop Stardust a brillé en ouverture de Quel talent!, lundi dernier / Crédit : Courtoisie Bell Média
Aussi, vous croyez avoir tout vu avec l’air scandalisé d’Anne Dorval devant cet homme de Saint-Rémi, en Montérégie, qui «entonnait» I Will Always Love You de Whitney Houston à l’aide de poulets en caoutchouc? Eh bien, ce n’était que la pointe de l’iceberg!
«C’était d’une laideur et d’une vulgarité…! Je les voyais et je pensais juste à des grosses poupées gonflables. Ça me dégoûtait! J’étais vraiment dégoûtée! Ils en ont coupé beaucoup [d’images au montage, NDLR]. Je trouvais ça vraiment mauvais, de mauvais goût!», nous explique Anne Dorval, qui s’est aussi ouvertement questionnée sur une autre pratique déployée cette semaine à Quel talent!, comme nous vous le racontons ici.
Serge Denoncourt, un vrai taquin!
Par ailleurs, cette dernière ne prend pas du tout ombrage des taquineries très fréquentes de son collègue Serge Denoncourt à son égard. Comme lorsque celui-ci a mentionné au gentil Monsieur Lucien de 83 ans, au premier épisode, qu’Anne était à la recherche d’un amoureux. Il faut savoir qu’Anne Dorval et Serge Denoncourt n’en sont pas à «leur premier barbecue» ensemble; ils ont collaboré au théâtre à trois reprises dans le passé… notamment, ironiquement, dans la pièce Oreste – The Reality Show à L’Espace Go, en 2004!
«Serge, je le connais depuis longtemps. C’est un ami! Quand on vieillit, il ne perd jamais un moment à nous rappeler qu’on est vieilles et indésirables. Ça c’est son humour… (rires) Des fois, c’est un petit peu lassant. Il faut lui dire… Mais c’est amical, quand même!», badine Anne Dorval, qui y allait ici de ce petit coup de gueule particulièrement pertinent.
Un lutteur s’est exécuté à Quel talent! au premier épisode, le lundi 10 septembre / Crédit : Courtoisie Bell Média
Et le fameux Golden Buzzer, qui marque, dans l’univers Got Talent / Quel talent!, l’appréciation suprême devant une prestation? Marie-Mai en a déjà fait pétarader un lundi, devant la touchante acrobatie aérienne d’un couple de gymnastes, dont la femme était enceinte de huit mois. La chanteuse et animatrice de Big Brother Célébrités en a été remuée jusqu’aux larmes. Note importante, toutefois : le moment n’a pas eu lieu à la première journée de tournage; Marie-Mai n’a donc pas usé de son Golden Buzzer trop rapidement!
«Quand on a vu cette performance, on n’avait rien vu de similaire jusque-là», dépeint Marie-Mai. «La complicité entre ces deux personnes, leur relation, les mouvements, le niveau de risque d’une performance comme ça… La femme, enceinte, n’était pas attachée! Je trouvais qu’il y avait un tout. J’aime les gens qui font ça par passion, par amour. C’était le facteur frisson!»
Dans un autre registre, plus sentimental celui-là, on souffle même qu’un petit coup de cœur réciproque se serait produit entre Lou Corbeil, un jeune batteur de 9 ou 10 ans au bagout apparemment irrésistible qui a tenté sa chance au concours, et Joséphine, la fille du même âge de Marie-Josée Gauvin, qui assistait à l’enregistrement. Comme quoi même Cupidon pourrait faire aller ses aptitudes à Quel talent!…
Peut-être l’une des plus jeunes candidates à la première saison de Quel talent!… / Crédit : Courtoisie Bell Média
Parmi la centaine de tableaux à surveiller à Quel talent! cette année (où se produiront plus de 250 artistes de 7 à 87 ans!), il parait qu’on apercevra un groupe de plus de 50 personnes, et même des gens détenant un record Guinness. Chanteurs, magiciens, acrobates, humoristes et vedettes à quatre pattes (comme on en a vu mardi) : la scène du Monument-National en a vu de toutes les couleurs!
Après l’étape des auditions présentement en cours, la saison de Quel talent! se poursuivra avec les réévaluations, les quarts de finale, les demi-finales, puis la grande finale, qui sera présentée en direct… et lors de laquelle le public aura le dernier mot pour l’octroi du grand prix de 100 000 $ au talent le plus méritant!
Quel talent! est diffusée du lundi au jeudi, à 19 h 30, à Noovo. L’émission dure 60 minutes le lundi et 30 minutes les jours suivants.
La direction de Noovo tergiversait à confirmer l’information lors de son traditionnel lancement de saison, à la fin août (voyez ou revoyez nos photos ici), mais c’est maintenant officiel: la comédie L’aréna connaîtra bel et bien une deuxième saison.
C’est ce qu’une porte-parole de la chaîne a indiqué dans un courriel envoyé à notre journaliste!
Les tournages sont d’ailleurs sur le point de commencer, nous a confié l’un des acteurs de la série.
Noovo n’est toutefois pas en mesure de préciser, pour l’instant, si les nouveaux épisodes de L’aréna seront diffusés à l’hiver ou l’automne 2025.
La première saison de L’aréna est toujours disponible pour visionnement sur Noovo.ca (jusqu’au 30 septembre) ou sur la plateforme Crave.
Mariana Mazza, Phil Roy, Valérie Blais, Benoit Brière, Éric Paulhus, Sophie Cadieux, Catherine St-Laurent, Irdens Exantus, Catherine Chabot, Marc Beaupré et Valérie Tellos, entre autres, se donnent la réplique dans L’aréna, un concept de sketchs campés dans les différents lieux d’un aréna (glace, estrades, casse-croûte, etc).
L’émission est produite par Groupe Entourage (Les Traîtres, Big Brother Célébrités, Brasserie chez P-A, Mets-y le paquet, etc).
Bien sûr qu’il n’y a pas d’âge pour roucouler, faire les yeux doux et tomber amoureux. Les téléréalités amoureuses, la plupart du temps – sauf exception comme L’amour est dans le pré ou Si on s’aimait, peut-être –, célèbrent les corps jeunes, minces et sculptés. Points bonus si ceux-ci nous badigeonnent du «si j’aurais» à bouche que veux-tu.
Voilà l’une des raisons pour lesquelles Ma mère, ton père, nouveau rendez-vous de dating de TVA, adaptation du format britannique My Mum, Your Dad, animé par Nathalie Simard, s’avère rafraîchissant. Les candidats et candidates à la recherche de l’âme sœur sont âgés de 40 à 60 ans, et ce sont leurs enfants adultes qui les conduisent dans l’immense et clinquante résidence où ils cohabiteront pendant quelques semaines en espérant vivre le coup de foudre.
Ces mêmes enfants adultes seront témoins des moindres faits et gestes de leurs géniteurs. Aussi gênant que ça puisse paraître, ils assisteront à leurs rendez-vous galants sur écran, comme s’il s’agissait d’un film. Et commenteront bien sûr à voix haute entre eux. Ultimement, les progénitures auront le mot final à prononcer sur le choix du ou de la dulciné(e) sélectionné(e) par leur parent. Car en épiant les rancards et en écoutant leurs confidences, fifille et fiston seront en mesure de dépister mensonges et mises en scène. Si papa prétend aimer les chiens pour plaire à une dame, et que ce n’est pas vrai, les héritiers seront là pour lever le drapeau rouge!
Les participants de Ma mère, ton père en compagnie de l’animatrice Nathalie Simard / Crédit: Courtoisie TVA / Capture d’écran
On a d’ailleurs l’impression d’avoir affaire à des bouts de choux débarquant à Walt Disney en entendant les cris hystériques des descendants s’installant au salon pour observer leurs parents en action. «Imagine si on en voit un frencher…!», lance l’une de ces accompagnatrices d’un ton surexcité.
Eh oui, la vie est ainsi faite, vous verrez peut-être les créateurs de vos jours échanger des fluides. Psychologues de la province, tenez-vous sur un pied d’alerte.
«5 pieds 11, on est good»
Cela dit, soyons francs, la diversité n’est pas particulièrement à l’honneur à Ma mère, ton père. Les participants sont moins jeunes qu’à Occupation double ou (la défunte?) Île de l’amour, mais ils sont blancs, minces, parfois retouchés et pas spécialement repoussants.
Et c’est en regardant Ma mère, ton père qu’on constate que la superficialité n’est pas l’apanage de l’immaturité et de l’inexpérience, que nenni!
«Va falloir que tu regardes autre chose que le physique. Il faut que tu entres dans la personnalité, dans les valeurs, dans les principes… À un moment donné, ça te prend une femme mature!» sermonne Maika à l’endroit de son papa Jonathan, 44 ans, en le conduisant vers la grande aventure.
Les enfants adultes des candidats de Ma mère, ton père / Crédit : Courtoisie TVA / Capture d’écran
«Si tu arrives et qu’il n’y en a pas un en haut de six pieds, faut que tu leur laisses une chance pareil», souligne pour sa part Xavier à sa mère Chantal (laquelle ne mentionne pas son âge!) en insistant sur le fait que, «5 pieds 11, on est good». Mais maman Chantal ne s’abaissera pas à fréquenter un homme de 5 pieds 10, qu’on se le tienne pour dit.
Comme quoi il y aura peut-être un match possible en vue entre Chantal et Jonathan, qui semblent partager les mêmes ambitions profondes.
Pauvre Alain!
Le premier épisode de Ma mère, ton père sera ainsi l’occasion pour les participants de s’adonner à un premier tête-à-tête, pour lequel les femmes devront choisir l’homme avec lequel elles désirent s’entretenir. Alors que le bon et propret Maurice sera le coup de cœur de deux femmes, le décontracté Alain sera mis de côté, choisi par aucune interlocutrice.
On en fera tout un fromage jusqu’à la fin de l’épisode, en multipliant les plans de caméra sur le regard de chien battu du pauvre Alain, qui affirme néanmoins accepter le tout avec philosophie. Sa fille Vivianne, elle, en versera des larmes sincères, craintive que le grand cœur de son papa ne soit écorché.
Alain, candidat « éconduit » du premier épisode de Ma mère, ton père / Crédit : Courtoisie TVA / Capture d’écran
N’empêche, le bon Alain ne semble pas en misère dans ses longueurs de piscine pendant que ses comparses draguent sur la pointe des pieds. Et parions que si Cupidon ne l’attaque pas dans le cadre de Ma mère, ton père, cet Alain pas désagréable à regarder aura son fan club après la diffusion de l’émission.
Le tombeur Maurice, qui aspire à «conjuguer l’avenir au pluriel et non au singulier», lui, fait grandement sensation auprès de la gent féminine. Son parler «comme une musique de Beethoven» envoûtera une Sandy nerveuse au point d’être incapable de finir ses phrases aux premiers contacts avec le bellâtre. Quant à Yanick et Chantal, ils se chanteront la pomme sur le thème de l’amour de l’eau. Chacun ses priorités. Puis, non, vous n’avez pas la berlue : la concurrente Isabelle arbore de grandes ressemblances avec Kamala Harris.
À l’animation de Ma mère, ton père, Nathalie Simard, dont le rôle consiste à faire les présentations et expliquer les activités et autres développements, est sympathique et empathique. Ce mandat lui va à merveille. Elle se présente à la fois comme la meilleure amie et la thérapeute de ses ouailles. «D’abord, je veux savoir comment tu te sens dans ton cœur?» susurrera-t-elle au désormais célèbre Alain pour épauler sa déconfiture.
Bref, on voudrait tous se confier à Nathalie Simard sur la fois où aucun de nos amis ne s’est pointé à notre fête d’anniversaire. On devrait peut-être aussi, accessoirement, organiser une collecte de fonds pour que le pauvre Alain ne se sente pas trop esseulé.
La sexualité… à 40 ans?!
Enfin, note amicale aux gens de TVA, qui concluent le communiqué de presse de Ma mère, ton père avec la phrase suivante, qui a laissé l’auteure de ces lignes – 40 ans et des poussières – un brin perplexe. Et un brin moqueuse… :
«Nul doute que Ma mère, ton père déclenchera des conversations animées dans les salons de la province, en abordant des thèmes actuels comme la sexualité après 40 ans, les relations toxiques, l’amour à distance, et bien plus encore!»
Comment dire… La sexualité «après 40 ans»? On vous le certifie, chère direction de TVA, il y a encore possibilité de connaître quelques belles années devant nous à 40 ans, sexuellement parlant! 40 ans, ça serait même le sommet de l’extase, aux dires de certains. Après 80 ou 90 ans, c’est peut-être autre chose (quoique…) Mais à 40 ans, et voire même à 50 et 60 ans, non, ce n’est pas nécessairement le monastère qui nous attend. Ça peut encore chauffer sous les draps!
Ma mère, ton père, le jeudi, à 20 h, à TVA, dès le 12 septembre.
La «vilaine» Karine Vanasse rouvrira les portes de SON manoir des Traîtres, à Noovo, en 2025, et déjà, l’hôtesse «froide et hautaine» laisse présager que ce nouveau séjour autour de sa table-pas-si-conviviale sera encore plus enlevant!
Or, à quelques mois du lancement de cette deuxième saison, la «vraie» Karine Vanasse, toujours affable et gentille quand elle n’est pas dans son personnage de meneuse de jeu de la téléréalité à suspense, avait beaucoup de fleurs à lancer au public des Traîtres, qu’elle a vivement regardé interagir sur les réseaux sociaux pendant la diffusion du premier volet, au printemps dernier.
«Ils ont fait de ce show-là, le leur!», a souligné la comédienne, large sourire aux lèvres, lorsque nous lui avons parlé de la popularité des Traîtres en entrevue. «Quand le public embarque et adopte une émission, qu’il a envie de la comprendre, c’est là qu’on voit [l’engouement].»
«Je trouvais qu’ils étaient respectueux dans leurs commentaires. Moi, je n’ai pas tendance à lire les commentaires, mais à un moment donné, on m’a conseillé d’aller les lire, parce que le monde embarquait d’une belle façon. Je suis vraiment fière d’eux! Je trouve qu’ils ont été un public incroyable!»
L’affiche officielle de la version québécoise des Traîtres / Courtoisie Noovo
De l’administrateur de la page Facebook Les Traîtres (The Traitors version québécoise), Olivier Drouin, un adepte inconditionnel du format des Traîtres (et de toutes ses versions à travers le monde), qui s’investit pleinement à alimenter et modérer les discussions sur la plateforme, Karine Vanasse salue son dévouement.
«On dirait qu’il est engagé par nous autres!», a-t-elle rigolé, en précisant que, non, Olivier Drouin n’est pas membre de la production des Traîtres (qui est l’œuvre de la boîte Groupe Entourage, laquelle concocte également Big Brother Célébrités et la mouture canadienne anglaise des Traîtres, The Traitors Canada).
«Je trouve ça le fun que les gens aient embarqué dans la folie de cette proposition», a enchaîné Karine Vanasse.
«Ça nous permettait d’aller encore plus loin dans la deuxième saison. On sentait que le public comprenait ce qu’on faisait, alors on s’est dit: poussons-le! L’univers du manoir prendra encore plus d’ampleur, cette année, et sa personnalité sera encore plus claire!»
La comédienne d’Avant le crash sortait par ailleurs de son créneau habituel dans Les Traîtres, où elle adopte une attitude détachée, presque méprisante, dans ses tenues majestueuses, dignes d’une héritière fortunée ou de La Famille Addams.
Il fallait de l’audace!
«C’est le fun de sentir que tout le monde a accepté que j’aille m’amuser de ce côté-là! Ce n’était pas évident à accepter comme proposition, au début. Ce n’était pas la Karine qu’on connaît! Je suis vraiment reconnaissante. Les gens ont embarqué dans toutes les subtilités; oui, le divertissement, mais aussi toutes celles que le jeu met de l’avant. Je trouve les gens intelligents dans leur façon de regarder le show, je trouve ça beau!»
Noovo et Groupe Entourage nous ont confirmé que cette deuxième édition québécoise des Traîtres à venir a été enregistrée au mois de juillet, toujours au Manoir Rouville-Campbell, à Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie, comme l’an dernier. À suivre, donc…