Catégories
Hollywood PQ

Moi et l’autre: Comme dans le temps, pour le meilleur et pour le pire

La pièce Moi… et l’autre reprend en plusieurs points les codes d’un épisode de la comédie de Gilles Richer, mouture des années 1960 (et non celle des années 1990, alors que les deux héroïnes modernes traversaient des enjeux de femmes matures).

On retrouve ainsi la longue tignasse blonde de Denise, les cheveux courts foncés de Dominique («ma noire!»), les préoccupations frivoles inhérentes à la jeunesse du duo terrible… humour des années 60 inclus.

L’époque célébrée devient ainsi à la fois la grande force et le talon d’Achille de ce Moi… et l’autre revu et pas-si-corrigé. Celui-ci trouve ses victoires dans le plaisir de la nostalgie (le thème musical, les costumes, les manies des protagonistes…), son aspect visuel hyper soigné (on se promène entre l’appartement des filles, le bar, le hall du building…) et le jeu efficace des comédiennes, et ses faiblesses dans une trame narrative qui s’éparpille et des exagérations typiques d’un «vieux» théâtre d’été. Comme dans une émission des années 60!

Sandrine Bisson, Juliette Gosselin et Alexa-Jeanne Dubé dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier

Moi… et l’autre circa 2024 donne, à l’image de ses racines originales, dans le bon gros burlesque pas subtil pour deux sous, une surenchère qui finir par agacer, même si l’œuvre n’est absolument pas dénuée de qualités pour autant.

Des accents et des mimiques

L’histoire imaginée par l’autrice Kim Lévesque-Lizotte (qui s’est beaucoup nourrie des anciens épisodes de Moi… et l’autre pour en observer les ressorts comiques) serait probablement plus intéressante si elle n’était pas aussi dissimulée sous un amoncellement d’accents, de mimiques et de simagrées risquant de nous faire perdre bouts de dialogues ou carrément du récit entier.

Bien sûr qu’on s’attend à voir Dodo, alias Juliette Gosselin, multiplier les petits déhanchements et autres contorsions dignes d’une fillette, mais l’anglais de la Mrs Clark de Sandrine Bisson pourrait être un brin édulcoré (surtout au début de la pièce) et le ton grandiloquent du chanteur de charme Hébert Léotard (David Corriveau), moins criard.

Le propriétaire anglophone et sa sévère épouse récemment installés dans l’immeuble, confinant nos dames à la tranquillité («Utilisez l’escalier de secours!»), le concours de talents qui finit par perdre tout attrait à travers le reste, le soudain militantisme de Dodo au sein des Joyeux Patriotes (réplique du FLQ au féminin), l’amourette entre Denise et le chanteur étranger Hébert Léotard, dont Dodo se mettra en frais de démasquer les intentions peu louables, le tout sur fond d’Expo 67 :  les couches de lecture sont nombreuses dans le nouveau Moi… et l’autre, et difficile d’identifier laquelle est la plus pertinente à agripper jusqu’à la fin. L’entonnoir se rétrécit à mesure que les scènes avancent, mais il faut préalablement se farcir un généreux festival de pitreries et de cabotinage pour y arriver.

Henri Chassé et Marc St-Martin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier

C’est surtout individuellement que les divers tableaux trouvent leur intérêt, chacun portant sa surprise et son effet. Surtout que certains sont intercalés d’extraits vidéo de vox pop en noir et blanc réellement réalisés dans les années 1960, une excellente idée qui rehausse le propos.

Or, les adeptes de la première heure de Moi… et l’autre dégusteront probablement le produit comme un délicieux bonbon. Chapeau bas aux comédiennes principales, particulièrement à Alexa-Jeanne Dubé qui rend à merveille la désinvolture hautaine de Denise et son œil lubrique; son interprétation est très, très convaincante et, d’une voix juste assez grave, la jeune femme ne tend jamais vers la caricature. Le mandat de Juliette Gosselin s’avère davantage ingrat, devant tenir pendant près de deux heures la voix flûtée de Dodo et se rouler par terre au moindre retournement. L’artiste de 20 ans de métier s’en sort malgré tout franchement bien.

On ne dira jamais assez à quel point Marc St-Martin (alias le naïf concierge Gustave), vedette de Revue et corrigée… au Théâtre du Rideau Vert depuis plusieurs années (la «vraie» Denise Filiatrault doit en être fière, de celui-là), en impose en jeu comique. Joëlle Paré-Beaulieu (Johanne, tenancière de bar) et Sandrine Bisson (Mrs Clark et Francine la militante), naturellement drôles, complètent bien de leur propre eau au moulin. Et bravo pour la référence pas du tout discrète à Big Brother Célébrités…

Juliette Gosselin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier

Un filon payant

La tradition du théâtre d’été traverse en quelque sorte une crise existentielle depuis quelques années. L’ère des saynètes d’une heure trente ponctuées de claquage de portes, de joyeux quiproquos et de «Ciel mon mari!» est quelque peu révolue aux yeux d’un public de plus en plus éduqué, gavé aux canons américains des plateformes accessibles en un clic. En contrepartie, il est ancré dans l’imaginaire collectif que la saison chaude appelle à la facilité; c’est bien connu, tout doit être «léger», l’été, de la bouffe sur nos tables de patio jusqu’aux lectures qu’on traîne dans nos bagages pour la plage ou le chalet. Molière et Tchékhov passeraient peut-être moins bien dans un souper-spectacle en bermudas (quoique…).

En ce sens, l’initiative des Productions Martin Leclerc et de ComediHa!, qui s’associent depuis trois ans pour revisiter des classiques du répertoire populaire québécois (un autre est apparemment en préparation), n’est pas mauvaise et comporte son lot d’avantages. On sait les Québécois très attachés à leurs monuments culturels locaux, à plus forte raison la génération de spectateurs retraités qui remplissent essentiellement les théâtres d’été. De cette façon, le prétexte aux intrigues saugrenues est clair; la réinvention de Symphorien, démarrée en 2022 et dont la tournée tire à sa fin, fut particulièrement heureuse, et on ne s’y étonnait pas que l’échec des plaisanteries d’Éphrem soit l’un des clous du spectacle. Moi… et l’autre recrée un peu le même sentiment, mais il faudrait définitivement en amoindrir la clownerie.

Alexa-Jeanne Dubé, Marc St-Martin et Juliette Gosselin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier

À la première médiatique de Moi… et l’autre, jeudi, ce sont surtout les clins d’œil à la société actuelle qui ont fait s’esclaffer la salle du Vieux-Terrebonne : les cônes oranges, les voitures électriques, le toit du Stade olympique, le consentement, la grossophobie, l’expression «iel»… Comme quoi, Dodo et Denise peuvent causer en n’importe quelle année, on les aimera probablement toujours inconditionnellement.

La pièce Moi… et l’autre tient l’affiche du Théâtre du Vieux Terrebonne jusqu’au 3 août et partira en tournée par la suite. Pour plus d’informations, consultez le site Web moietlautre.comediha.com.

Catégories
Hollywood PQ Potins

À l’aube de ses 89 ans, Yvon Deschamps émet un souhait pour ses 90 ans

Pimpants comme des jeunes mariés, Yvon Deschamps et Judi Richards «sortent souvent», mais «pas souvent aux premières médiatiques», a blagué l’immortel humoriste, lorsque nous l’avons croisé… sur le tapis rouge de la première de la comédie musicale Waitress, mercredi dernier!

C’est que le couple fait généralement une exception pour la comédie musicale de l’été (jusqu’à l’an dernier présentée par Juste pour rire, et maintenant par ComediHa!), a précisé Judi Richards, grande adepte de ce type de spectacle.

Voyez ou revoyez les photos du tapis rouge de Waitress ici, et lisez ou relisez notre critique ici.

«J’aime tellement ça! Moi, je tripe sur les comédies musicales. Je trouve ça beau! Le chant, la danse… On est dans un autre monde! C’est loin du théâtre et des concerts…»

L’été qui s’amorce en sera un de vacances pour les deux artistes, après que Judi Richards eut participé au grand spectacle de la Fête nationale au Parc Maisonneuve, à Montréal, le 24 juin (revoyez nos photos ici).

«On va aller à la campagne, on va voir notre monde! Le canot, la famille, les petits-enfants…», a énuméré la chanteuse.

La Shop: C’est bien parti!

Avant de boucler les valises, Judi Richards a pris le temps d’aller assister à une répétition de la pièce Yvon Deschamps raconte La Shop, ce conte musical et humoristique multidisciplinaire (où se juxtaposeront théâtre, musique, danse, cirque et marionnette) revisitant les textes marquants de l’œuvre d’Yvon Deschamps, avec des personnages inspirés du gars de la shop de ses monologues, campé en 1942… et en 2042.

Nous vous en parlons ici.

Yvon Deschamps à la première de Waitress / Crédit : Serge Cloutier

Dans une mise en scène du chevronné Jean-François Blais (En direct de l’univers, Gala Artis, Gala des prix Gémeaux, La Voix, ComediHa!, etc), Yvon Deschamps raconte La Shop mettra en vedette David Savard, Sylvain Marcel, Stéphane Archambault et Elizabeth Duperré, et prendra l’affiche à l’automne, dans une tournée devant s’arrêter un peu partout au Québec.

Également rencontré à la première de Waitress, le comédien Sylvain Marcel racontait à Hollywood PQ que Judi Richards était effectivement passée observer les troupes lors d’une séance de travail, et que le stress avait légèrement monté d’un cran en coulisses ce jour-là!

Heureusement, le verdict de la dame a été très favorable.

«Ça s’annonce très bien», a confirmé Judi Richards, qui se dit déjà impressionnée par la portion acrobatique de cette intrigante fresque.

«La mise en scène est tellement intéressante! Je me suis dit: Wow! Il va y avoir de beaux moments là-dedans… J’ai vu seulement une journée de répétitions, et j’ai très hâte.»

Yvon Deschamps, lui, ne cherchera pas à voir Yvon Deschamps raconte La Shop en pièces détachées avant le lancement officiel (voilà une rare première où on risque bien de le croiser!).

«Je ne veux même pas savoir. Je leur ai laissé carte blanche. Je ne leur ai même pas dit quels textes prendre», a précisé le patriarche des humoristes québécois, qui a néanmoins collaboré à l’écriture du collage de saynètes.

Un cœur en forme

Enfin, en ce qui a trait à sa santé, Yvon Deschamps, qui célébrera ses 89 ans le 31 juillet, a paru surpris lorsque Hollywood PQ lui a demandé comment il se porte.

«Très bien!», a-t-il répondu, sur le ton de l’affirmation qui va de soi.

«Il va avoir 89 ans dans quelques semaines, a complété sa conjointe. Il n’a rien de majeur. Il a toute sa tête. On est allés checker son cœur récemment. Le cœur est bon! Le docteur a dit: Ce n’est pas ça qui va vous emporter! Parce que son cœur est bon…»

À l’évocation de ses 90 ans qui approchent, nous avons questionné Yvon Deschamps à savoir s’il pourrait y avoir, l’an prochain, une célébration à la télévision, pour que le public puisse souligner avec lui ce cap important. Une émission spéciale d’En direct de l’univers qui pourrait lui être dédiée, par exemple?

«Bien oui!», a spontanément lancé le grand homme, en rappelant en deux mots que son amie Dominique Michel a eu droit à cet honneur à l’automne 2022.

«Comme Dodo… passe le mot!», a-t-il ajouté, à l’endroit de l’auteure de ces lignes.

Message transmis, Monsieur Deschamps.

France Beaudoin et Radio-Canada, à vous de jouer!

Catégories
Hollywood PQ Potins

Voici pourquoi Sylvain Cossette et Andrée Watters se font discrets

La première de la comédie musicale Waitress a attiré tout le gratin artistique québécois, comme le veut la tradition pour cet événement annuel estival qui lançait autrefois les festivités de Juste pour rire (maintenant ComediHa!).

Du lot de vedettes présentes, nous avons remarqué la présence de Sylvain Cossette et Andrée Watters, qui mesurent soigneusement leurs apparitions dans les soirées mondaines du genre. Les amoureux nous ont en effet confirmé qu’ils n’avaient pas foulé de tapis rouge depuis la dernière représentation de la tournée Sylvain Cossette Live (amorcée en 2022, étalée sur 120 dates et saluée de 60 000 billets vendus, et que le chanteur considère comme l’un de ses plus grands succès en carrière), en décembre dernier. Cossette y reprenait des tubes populaires des années 1970 et 1980, deux de ses décennies musicales chouchous.

«On demeure en Mauricie, maintenant, alors on choisit nos moments. Mais Marie-Eve (Janvier, tête d’affiche de Waitress), est une amie, et nous, on est des fans de comédies musicales, on essaie de toutes les voir. On est contents de pouvoir être là, et on profite de Montréal!», nous a expliqué Andrée Watters.

Doit-on d’ailleurs rappeler que Sylvain et Andrée ont fait connaissance alors qu’ils se donnaient la réplique dans la comédie musicale Dracula, en 2006?

«Dès qu’on a un peu de temps, on monte à New York pour voir des shows, et on veut aussi aller en voir à Chicago éventuellement», a renchéri Sylvain Cossette.

Une pause salutaire

En apposant le point final au chapitre Sylvain Cossette Live, le tandem, qui travaille ensemble à temps plein – Andrée ne regrette pas d’avoir délaissé scène et micro pour bosser avec son homme et gérer la poutine administrative de ses affaires –, avait prévu s’offrir un an et demi de pause. Voilà que six mois se sont déjà écoulés depuis les Fêtes.

Mais, Sylvain Cossette promet de nous revenir incessamment. Son nouveau projet sera annoncé à l’automne, a-t-il laissé planer. Déjà, celui-ci vient de dévoiler une nouvelle chanson, intitulée Je te dirai tout. Pourrait-on parier sur un nouvel album de matériel original? Inutile d’insister, nous n’en saurons pas plus pour l’instant.

Sylvain Cossette et Andrée Watters, lors de la remise de la plaque soulignant la vente de 50 000 billets pour la tournée Sylvain Cossette Live, au Casino de Montréal, en janvier 2023 / Crédit : Serge Cloutier

En cette ère où les personnalités publiques jouent souvent d’omniprésence, notamment sur les réseaux sociaux, pour conserver leur place sous le soleil du show-business, n’est-il pas risqué pour un artiste de s’absenter, même momentanément, au risque de se faire oublier?

La question fait sourire Sylvain Cossette.

«Pas à mon âge!», a-t-il décrété, lui qui célébrait ses 61 ans le 8 mai.

«Il faut laisser le marché respirer. Tu fais des spectacles, tu laisses la place à d’autres, puis tu reviens… On trouve que c’est une belle manière de travailler», a ajouté sa partenaire.

«Je trouve que ça fait du bien. Même pour soi; à un moment donné, on se voit beaucoup à la télé, un peu partout. C’est bien de s’effacer. Quand je reviens, les gens sont contents de me revoir!», a enchaîné Sylvain Cossette.

Catégories
Hollywood PQ Potins

Le comédien Benoît Dagenais est décédé

Le comédien Benoît Dagenais, connu entre autres pour ses rôles dans Watatatow, La galère, Les Bougon et plusieurs autres séries, films et pièces de théâtre, est décédé le 27 juin dernier, a annoncé mardi l’Agence Eugénie Gaillard, qui s’occupait de sa carrière.

Monsieur Dagenais, qui fut aussi professeur (dès 1993), puis directeur (de 2012 à 2023) du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, dont il fut diplômé en 1977, était âgé de 71 ans.

«C’est avec une profonde tristesse que nous vous informons du décès du comédien et ancien directeur du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Benoît Dagenais. Toutes nos pensées sont avec la famille et les proches de Benoît», a mentionné l’Agence Eugénie Gaillard, en spécifiant que l’artiste est parti «subitement».

Né le 10 avril 1953, capable d’incarner autant des rôles comiques que dramatiques, Benoît Dagenais a joué dans plus de 80 productions sur les planches (La Mégère apprivoisée, Le Malade Imaginaire, etc), notamment à l’Espace Libre, l’Espace Go, au Théâtre d’Aujourd’hui et au Théâtre de Quat’Sous.

Le comédien Benoît Dagenais / Crédit : Courtoisie Agence Eugénie Gaillard

À la télévision, l’acteur a figuré au générique de Montréal PQ, Watatatow, Fortier, Musée Eden, Les Bougon, Les Lavigueur : la vraie histoire, La galère, Rock et Rolland, Toute la vérité et 30 vies, ainsi que plusieurs fictions jeunesse.

Au cinéma, il a été dirigé par Pierre Falardeau dans Le party et 15 février 1839. On l’a aussi vu dans Jack Paradise, Nouvelle-France, Idole instantanée, La Neuvaine et Pays.

Benoît Dagenais laisse dans le deuil sa conjointe Anne-Marie Provencher, leur fille, Ève Provencher-Dagenais, de même que plusieurs membres de leur famille. Une célébration de la vie de Monsieur Dagenais se tiendra ultérieurement, mais la famille remercie le public de respecter son intimité dans cette dure épreuve.

Catégories
Hollywood PQ

Une carrière en anglais pour Véronique Claveau?

Avec la pièce musicale Titanique, qui tiendra l’affiche du Centre Segal – centre des arts de la scène anglophone à Montréal – à l’automne, Véronique Claveau jouera pour la première fois en anglais, en incarnant nulle autre que Céline Dion. Serait-ce le début d’une carrière parallèle dans la langue de Shakespeare pour la chanteuse et imitatrice?

«Peut-être éventuellement, mais je n’aime pas voir trop loin», a expliqué la principale intéressée à Hollywood PQ, à la première du documentaire Je suis : Céline Dion, lundi dernier.

«Je le vois surtout comme un projet pour lequel je dois travailler fort. Ensuite, je vais voir où tout ça va m’emmener. J’y vais vraiment étape par étape; c’est beaucoup d’apprentissage», a ajouté Véronique Claveau, en insistant sur le fait qu’il lui faudra être en excellente forme physique pour assurer le rôle de Céline le temps de huit représentations par semaine.

«C’est beaucoup de préparation mentale et physique. J’ai tout l’été pour me déposer ça dans le corps! Quand le metteur en scène américain va arriver, à la fin septembre, on aura trois semaines de répétitions intensives, puis on va partir le show

Titanique est une production new-yorkaise présentée off Broadway dans la Grosse Pomme, dont elle sortira pour la première fois pour s’installer à Montréal et Toronto en 2024 – 2025. Produite par Eva Price, figure bien connue de l’univers de Broadway, mise en scène par Tye Blue, la fresque musicale comique fantasme de nouveaux destins à Jack et Rose, légendaires protagonistes du film Titanic. Et c’est à travers la (fausse) voix de Céline Dion – alias, ici, Véronique Claveau – que l’histoire d’amour se redessine, chansons emblématiques à l’appui (My Heart Will Go On, All By Myself, To Love You More, etc). Le site Web du Centre Segal est catégorique: il faut beaucoup aimer les airs de Céline pour apprécier Titanique, de même que l’humour grivois et provocateur!

Véronique Claveau n’anticipe pas les autres contrats en anglais qui pourraient se présenter à elle par la suite, se contentant d’apprécier les opportunités une à la fois.

«Ça sera peut-être le seul. Je n’ai pas d’ambition de travailler en anglais. Mais cette opportunité est arrivée dans ma vie, et le fait que ça soit Céline Dion m’a convaincue d’embarquer là-dedans… parce que je connais quand même bien la personne!», a conclu la maman de Léon, six ans, et Agathe, quatre ans, qui a pastiché Céline Dion à plusieurs reprises, dans des saynètes du Bye Bye, dans la rétrospective annuelle Revue et corrigée, au Théâtre du Rideau Vert, ou à l’émission À la semaine prochaine, à ICI Première.

Titanique sera à l’honneur au Centre Segal du 27 octobre au 24 novembre.

Catégories
Hollywood PQ Potins

Après le décès de Michel Côté, Véronique Le Flaguais profite de la vie

Deux grandes dames, deux grandes actrices comiques, Pierrette Robitaille et Véronique Le Flaguais, étaient réunies sur le plateau du film Menteuse, alors que le tournage était sur ses derniers instants, sur la Rive-Sud de Montréal.

Suite de Menteur, qui avait fait sonner les caisses à l’été 2019 avec des recettes de plus de 6 millions de dollars au box-office, Menteuse ramène le personnage de Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), conjointe de Phil (Antoine Bertrand). On se souvient que Phil était le frère jumeau de Simon, alias Louis-José Houde, interprète du rôle-titre de Menteur.

Or, Louis-José Houde n’est pas de l’aventure cette fois, et c’est maintenant Virginie qui fait tourner son entourage en bourrique avec ses mensonges répétés, qui finissent encore une fois par devenir réalité. Et plusieurs fois plutôt qu’une!

Roi incontesté de la comédie au cinéma québécois, le réalisateur et coproducteur Émile Gaudreault (De père en flic, Le sens de l’humour, Nuit de noces), aussi à l’origine de Menteur, cosigne encore une fois le scénario de ce dérivé avec Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary.

Véronique Le Flaguais, elle, incarnait déjà la maman de Simon et Phil dans Menteur, tandis que Pierrette Robitaille joint l’univers en tant que mère de Virginie. Rémy Girard se glisse dans la peau du père de la jeune femme, et la nouvelle sensation Monika Pilon (remarquée dans Le Bonheur et les pièces Revue et corrigée et Bachelor) devient sa sœur. Une distribution étoilée les entoure, notamment composée de Catherine Chabot, Luc Senay, Didier Lucien (tous trois rescapés du premier volet), Karl Walcott, Pascale Desrochers, Martin Drainville et Lamia Benhacine.

Mesdames Le Flaguais et Robitaille ont accordé quelques entrevues en tandem, jeudi, alors que les médias étaient invités dans le décor de Menteuse. Toutes deux ne tarissaient pas d’éloges envers le projet et son créateur, Émile Gaudreault.

«J’aime beaucoup travailler avec lui. Émile est toujours en processus de création. S’il a une idée en tournant une scène, il ne s’arrête pas à ce qu’il a écrit; il va essayer autre chose. C’est bien, parce qu’en comédie, c’est parfois sur le moment qu’on trouve des gags», a expliqué Véronique Le Flaguais.

«J’adore Émile! Je trouve que c’est un gars extrêmement positif, toujours encourageant. Il nous fait redire nos textes, nos phrases, plusieurs fois d’affilée, il faut que ça soit exact, et il nous aime à chaque fois! C’est un amoureux des acteurs. Dans ce film-là, je pense qu’on va vraiment entrer dans sa tête; ce gars-là est complètement sauté!», a renchéri en riant Pierrette Robitaille, qui a jadis joué les mots de Gaudreault dans Nuit de noces, Mambo Italiano, Idole instantanée et Le sens de l’humour, et qui semblait fière comme une mère en parlant de «son» réalisateur.

Les deux femmes ont vanté la grande justesse du texte de Menteuse.

«Il y a beaucoup d’émotions de toutes sortes. Cette fois, c’est une menteuse. C’est une femme qui raconte les mensonges. Et c’est très intéressant, parce que, sa motivation, c’est le bonheur des autres. Elle ne s’inquiète pas du sien. Et, moi, je trouve que c’est vraiment représentatif de la femme! Pour qu’un gars ait écrit ça, je pense qu’il est très sensible aux femmes! Ça va plus loin que la comédie comme telle», a observé Pierrette Robitaille.

Pour l’instant, tant Véronique LeFlaguais que Pierrette Robitaille, toutes deux mi-septuagénaires, n’ont pas d’autres engagements à l’agenda pour le reste de l’été.

«Des vacances!», a lancé Véronique Le Flaguais.

«On essaie de voir venir la vie», a enchaîné Pierrette Robitaille.

Questionnée à savoir si elle profite encore davantage de la vie depuis le décès de son conjoint, Michel Côté, survenu le 29 mai 2023, Véronique Le Flaguais a vivement opiné. «Ah, oui, oui, oui, définitivement!»

Seulement, Pierrette Robitaille, pour sa part, ne prononce pas encore le mot «retraite».

«Il y a quand même des propositions qu’on ne peut pas refuser. Il y a des fois où on se tire « la tête la première », et on est bien contentes! Il n’y a pas de retraite spécifique…»

«Ça prend des vieux!», a conclu dans un grand sourire Véronique Le Flaguais.

Catégories
Hollywood PQ Potins

Waitress: Aussi moelleux qu’une tarte bien chaude

Existe-t-il fumet plus réconfortant que celui d’une tarte chaude fraîchement sortie du four? Peut-être pas!

Dans la comédie musicale Waitress, dont le coup d’envoi officiel vient d’être donné avec une première montréalaise hyper courue, mercredi soir, la pâtisserie fait office de planche de salut vers un monde meilleur pour une cuisinière au morne quotidien. Et le résultat est moelleux comme une pâte feuilletée badigeonnée de guimauve!

C’est une production – entamée par Juste pour rire, puis reprise par ComediHa! dans la foulée des déboires qu’on connaît – particulièrement feel good qu’a mitonnée le metteur en scène associé Joël Legendre, en suivant au pied de la lettre le canevas de la création originale de Waitress, déployée pour la première fois sur Broadway en 2015 d’après le film du même titre de 2007.

Julie Ringuette, Marie-Eve Janvier et Sharon James dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier

Le texte a été adapté en français bien de chez nous – et les chansons, traduites dans la langue de Molière également –, mais pour le reste, des costumes aux déplacements jusqu’à, bien sûr, la trame narrative, notre Waitress montréalaise (et première mouture en français dans le monde) respecte les contours établis par la metteure en scène d’origine Diane Paulus, sur les musiques de Sara Bareilles. Abbey O’Brien, metteure en scène déléguée, a travaillé de pair avec Joël Legendre pendant tout le processus de conception.

Triste destin… fariné

Dans Waitress, la vie n’est pas rose pour Jenna (Marie-Eve Janvier, parfaite dans ce rôle de femme intelligente, peu flamboyante, mais déterminée sous ses dehors bonasses), modeste travailleuse d’un bled perdu des États-Unis, malheureuse avec un conjoint rustre et possessif. Résignée à son triste sort, Jenna apprend qu’elle est enceinte, et accueille la nouvelle avec l’enthousiasme normalement réservé à un diagnostic d’ITS.

Heureusement, au diner où elle travaille, le Joe’s Pie, sa complicité avec deux de ses collègues féminines agit comme un baume sur sa misère. Dawn (Julie Ringuette), attachante célibataire, et la délurée Becky (survoltée Sharon James) l’entourent de toute leur amitié et la soutiennent dans son malheur.

Aussi, la douce Jenna concocte avec talent des tartes divines qui font le plaisir de toute sa municipalité. «Sucre, farine, beurre», entend-on d’ailleurs scander tout au long de la pièce, comme un mantra que Jenna se répète pour tenir bon.

Quand on lui fait miroiter la possibilité d’un concours de fabrication de tartes (à Springfield, la ville des Simpson!) pouvant lui rapporter un grand prix de 20 000$, Jenna entrevoit la perspective d’un avenir plus étincelant. Un flirt avec son charmant gynécologue lui redonnera également un début de sourire. Mais changer de vie ne se fait pas en criant Splenda…

Marie-Eve Janvier et Jean-François Beaupré dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier

Beau et sage

De Waitress émanent tendresse, douceur, espoir, courage, solidarité féminine et une touche d’humour adroitement glissé ici et là. Rien de grivois, de choquant, de flyé ou d’irrévérencieux, ici. Ni de grandiose ou de démesuré. Waitress cuisine sobrement du bon sentiment, de la sororité, dans un environnement sage de bleu poudre aux tabliers blancs.

L’histoire, moins mièvre qu’il n’y paraît sur papier, ne s’étire ni ne s’étiole inutilement, qualité à signaler dans une comédie musicale (même si ça demeure tout de même long, 2 h 30 avec entracte). Le joli décor, essentiellement concentré dans le Joe’s Pie et son plancher carreauté typique d’un diner américain, se transforme en quelques mouvements de structures, faisant disparaître et réapparaître les six musiciens en bout de plateforme, au gré des tableaux. Tout l’aspect visuel de Waitress est d’envergure et n’a pas l’air de pacotille.

Le trio d’interprètes principales est solide, même si aucune prestation ne se démarque de façon très notable. Vocalement très en forme, Marie-Ève Janvier réjouit en fin de parcours avec la complainte Cachée au fond de moi, sans que le moment ne soit renversant. Les acteurs masculins tirent bien leur épingle du jeu autour de ce noyau féminin très fort: François Léveillée en Joe, vieux bougon sage protecteur de Jenna, est attendrissant; Jean-François Beaupré en Earl, partenaire immature de l’héroïne, est juste assez pitoyable et détestable, et Jonathan Caron, en Ogie, soupirant de Dawn, fait mouche dans un numéro de séduction très rigolo, peut-être l’une des meilleures vignettes de l’enchaînement.

Julie Ringuette dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier

Waitress ne fait pas nécessairement lever le party dans une salle. D’abord, parce que ce n’est pas l’objectif, et aussi parce que sa trame sonore n’a pas la notoriété d’une Let the Sunshine In (Hair) ou d’une Mamma Mia! de la franchise du même nom, toutes deux revisitées à Montréal dans les dernières années. Les mélodies pimpantes aux titres parfois étranges une fois traduits, comme Le négatif, Club Bédaine, Dès la première bouchée ou Je t’aime comme une table (?!) chantant le bonheur de popoter, les ingrédients d’une recette savoureuse, la détresse d’un destin difficile ou l’espérance d’un monde meilleur, ne hanteront l’esprit de personne au sortir de la salle.

Tout cela étant dit, Waitress goûte bon la tarte aux pommes de grand-mère un soir d’hiver. Pas étonnant que 40 000 billets se soient envolés avant le lancement officiel des représentations. Le ton est rassembleur, le message, positif, et on en sort le sourire aux lèvres… et l’estomac gargouillant!

Waitress tient l’affiche de l’Espace St-Denis, à Montréal, jusqu’au 28 juillet, et se transportera à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, du 10 au 31 août. Pour plus d’informations, on consulte waitresslacomediemusicale.com.

Catégories
Hollywood PQ TPL Moms

Marie-Claude Barrette et Mario Dumont impatients d’être grands-parents!

L’été de Marie-Claude Barrette et Mario Dumont se déroulera sous le signe de la simplicité. Séjour au chalet, pêche et baignade occuperont les journées du couple, qui a surtout la tête à l’arrivée de son premier petit-enfant, prévue d’ici quatre ou cinq semaines.

Mario Dumont avait le sourire large du futur grand-papa déjà comblé sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion, lundi dernier.

L’animateur de LCN – qui reprendra son poste à l’automne, mais qui souhaite surtout profiter de ses vacances pour l’instant! – a expliqué que le poupon sera un garçon, ce que sa conjointe avait déjà annoncé dans un épisode de son balado Ouvre ton jeu. Il s’agira du premier enfant d’Angela, la fille aînée des trois enfants du clan Dumont-Barrette.

Pour l’instant, le petit trésor ne porte pas encore de prénom, ses parents préférant attendre de lui voir le minois avant de le baptiser.

«C’est le premier petit-enfant de tous les bords! Pour nous, et aussi dans la famille de Nicolas [leur gendre]. Nous sommes tous de nouveaux grands-parents, et c’est la folie!»

«On est quand même fébriles par rapport à ça! C’est une nouvelle étape vraiment excitante», a renchéri Marie-Claude Barrette, heureuse que sa fille ait élu domicile près de chez eux et de pouvoir ainsi s’impliquer aisément. «Elle ne sera jamais loin, je pense!»

Est-ce que papi Mario et mamie Marie-Claude ont l’intention de beaucoup gâter le chérubin?

«Non! Pas du tout! On ne s’en occupera pas du tout! Surtout la grand-mère…», a répondu l’ex-politicien, avec dans les yeux un éclair taquin laissant deviner qu’il en sera tout autrement…

«En fait, c’est déjà commencé… et il n’est même pas encore né!», a ajouté le communicateur.

Catégories
Hollywood PQ Potins

Les artistes québécois envoient des mots d’amour à Céline Dion

Céline Dion n’était pas à Montréal, le 17 juin, soir de première du documentaire Je suis : Céline Dion (I Am : Celine Dion) survolant sa vie, sa carrière et son combat des dernières années contre la maladie. La vedette vivait plutôt le même événement simultanément, au Alice Tully Hall, à New York (voyez des photos ici).

Mais les artistes québécois, eux, étaient au rendez-vous au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, impatients de visionner ce film troublant, de l’amour plein le cœur pour l’idole native de Charlemagne, encore considérée comme l’une des leurs malgré son statut de star planétaire.

Hollywood PQ a profité de l’occasion pour demander à plusieurs personnalités d’ici ce qu’elles aimeraient dire à Céline Dion, alors que celle-ci traverse des moments difficiles. Voici leurs réponses. Rappelons que le documentaire Je suis : Céline Dion (I Am : Celine Dion) est disponible dès maintenant sur la plateforme Prime Video.

Geneviève Borne sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

Geneviève Borne a bien sûr interviewé Céline Dion «plusieurs fois» à l’époque où elle animait à MusiquePlus. «À chaque album, à chaque vidéoclip… Je suis aussi allée à New York avec un caméraman lors de l’enregistrement de l’album The Colour of My Love», s’est-elle remémoré, avant d’y aller d’un mot d’encouragement pour la chanteuse.

«Céline doit le sentir, mais le Québec est derrière elle. Ses fans québécois sont derrière elle. Avec ce documentaire, elle a ouvert les portes de sa maison, de son intimité. Elle a fait preuve de beaucoup de transparence et d’honnêteté. Moi, ça me touche de savoir que ce qu’elle aime le plus faire, dans la vie [chanter], elle ne peut pas le faire, en ce moment. Je trouve ça assez bouleversant!»

Josélito Michaud et sa conjointe Véronique Béliveau, et Luc Langevin et son amoureuse Esther L. Béland, sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

Josélito Michaud, qui vient de renouer avec le métier d’impresario, pense d’abord au bien-être de Céline Dion. Son message est sans équivoque :

«Ne reviens pas trop vite, Céline! Tu n’as plus rien à prouver. J’ai regardé toutes les entrevues qu’elle a faites, et je me demandais : pourquoi cet empressement à vouloir revenir? Elle ne pourra jamais battre ses propres records! Faire attention à sa santé, il n’y a pas de prix pour ça. Il y a une façon de faire ce métier en ne brisant pas sa santé», a dépeint Josélito, en indiquant qu’il prodiguerait le même conseil à son nouveau poulain, l’illusionniste Luc Langevin.

«Céline a duré 17 ans de trop. Elle a fait 17 ans sur l’usure de son corps et de sa voix. J’ai déjà été malade, et je sais ce que c’est…»

Catherine Ethier et Guillaume Lambert sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

La chroniqueuse et humoriste Catherine Ethier, qui n’est pas particulièrement adepte ni de Céline Dion, ni du faste des tapis rouges et autres festivités mondaines, était présente à la première de Je suis : Céline Dion à titre d’accompagnatrice de son ami Guillaume Lambert, qui, lui, est un amoureux de Céline.

«Je l’aime beaucoup, mais je ne connais pas tout de sa carrière, même si je sais qu’en ce moment, c’est plus difficile. Moi, je lui dirais : prends ton temps, Céline! Elle m’écouterait vraiment, c’est sûr… (rires) Mais je sens qu’elle a beaucoup de pression pour son retour, et elle mérite une pause. Et c’est correct, si elle décide de rester au soleil pour la vie! Elle est fatiguée, laissons-la tranquille. C’est ce que je lui dirais!», a exprimé Catherine Ethier, qui juge dommage qu’une artiste puisse en arriver à hypothéquer sa santé au nom de son art.

«On l’a dressée comme un petit chien de cirque. Je ne doute pas que sa vie, c’est la scène, sa vie, c’est la musique; elle a été entraînée à un très jeune âge à faire ça. Je trouve ça dommage, et j’espère que, là, elle a le temps de vivre. C’est une vie dont moi, je ne voudrais jamais, et je trouve ça triste. Il y a sûrement beaucoup de rêves qu’elle n’a pas pu réaliser, au niveau personnel, peut-être. Ça me fait beaucoup de peine pour elle, parce qu’elle a l’air d’une très bonne personne!»

Guillaume Lambert, qui tournera une partie de l’été dans la nouvelle série Dumas, de Luc Dionne, s’est pour sa part montré concis et rigolo:

«Merci! Merci Céline! Bravo! Et chapeau, Céline! C’est sûr que Céline possède plein de chapeaux, et si elle entend le mot « chapeau » de Guillaume Lambert, elle va faire: Enfin! (rires)»

Mario Dumont et Marie-Claude Barrette sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

Mario Dumont a tenu à simplement souhaiter «bon courage» à Céline Dion:

«C’est un drôle de feeling, ce soir. Tout le monde est heureux et content d’être là, mais… C’est le même sentiment que quand on allait voir les documentaires de Paul Arcand. La qualité du produit était là, ça rassemblait du beau et bon monde, mais ce qu’on voyait à l’écran était dur, terrible. Il y a un peu de ça, dans ce que Céline vit. Mes émotions sont partagées! Ses efforts de réhabilitation sont un exemple de courage, mais… Ouf! Elle part de loin!»

Les documentaires de Paul Arcand auxquels Mario Dumont fait référence sont Les voleurs d’enfance (2005), Québec sur ordonnance (2007) et Dérapages (2012). Le morning man le plus célébré de la province nous a aussi offert, en 2022, la série documentaire Les collectionneurs d’enfants, traitant de la cyberpédophilie, disponible sur la plateforme Vrai.

Marie-Claude Barrette, qui avait interviewé Céline Dion dans un riche tête-à-tête à la suite du décès de René Angélil, en 2016, aimerait, de son côté, adresser un généreux «merci» à la maman de René-Charles, Nelson et Eddy.

«Merci, même si elle ne va pas bien! Merci d’accepter. D’être encore inspirante dans sa vulnérabilité. Plusieurs auraient été en retrait, auraient refusé d’en parler. Elle l’a avoué, qu’elle a menti longtemps. Mais en acceptant de se montrer vulnérable, je pense qu’elle va délier des gens qui souffrent en silence. En le partageant, on va tous pouvoir vivre quelque chose ensemble, et se supporter ensemble. Merci d’être ce qu’elle est, de toujours demeurer aussi authentique. C’est un cadeau que Céline nous fait. Je suis extrêmement triste pour elle de savoir qu’elle souffre autant, mais encore là, elle est là pour son public, et ça, ça n’a pas de prix!»

Félix-Antoine Tremblay et son ami, l’attaché de presse Charles Lemay, sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

Admirateur inconditionnel de Céline Dion, Félix-Antoine Tremblay a laissé parler sa passion de petit garçon lorsque nous avons sondé son opinion sur le tumulte que traverse son interprète préférée.

«Chère Céline, je t’aime beaucoup, je vais t’aimer toujours, et si tu as envie qu’on prenne un café pour jaser, je suis disponible! Si tu veux venir à ma fête, je t’invite!», a lancé, presque candidement, l’hôte de La gang du matin à Montréal au 107,3 Rouge, aux côtés de Benoit Gagnon et Josiane Aubuchon. Félix-Antoine s’apprête aussi à enregistrer la quatrième saison de Des idées de grandeur dans ma cour, à Canal Vie.

Note pour Céline: l’anniversaire de Félix-Antoine est le 12 octobre. L’invitation est lancée!

Mathieu Dufour / Crédit : Serge Cloutier

«Céline, pourquoi t’es pas à Montréal à soir?», a renchéri Mathieu Dufour de son habituel ton enthousiaste.

«Je sais qu’elle est à New York, je suis un peu déçu… J’aurais aimé la voir! Sans farces, je lui dirais que je l’aime, que je lui souhaite le mieux et que j’ai hâte de la revoir sur scène!», a complété l’humoriste, qui suggère à tous ses amis dans la colonie artistique d’être à l’écoute d’eux-mêmes.

«C’est important de prendre des vacances. Il faut s’écouter, mon Dieu!», a argué celui qui pilote cet été l’émission de radio portant son nom, Mathieu Dufour : le retour, à Rythme 105,7, auprès de Marjorie Vallée. Quant à son projet de s’exiler aux États-Unis pour quelques mois, pour y jeter les bases d’une carrière là-bas, Math Duff a tempéré les rumeurs qui se sont récemment emballées:

«Éventuellement, mais ce n’est pas prévu encore. Il n’y a pas de date. Mais, c’est sûr que ça va arriver un jour!»

Véronique Claveau et Bryan Audet sur le tapis rouge de la première du documentaire Je suis : Céline Dion / Crédit : Serge Cloutier

Bryan Audet a rigolé qu’il a l’impression de dormir avec Céline Dion toutes les nuits! C’est vrai que sa conjointe, Véronique Claveau, imite la diva comme personne… «Ma blonde est la meilleure pour la personnifier», s’est esclaffé le collaborateur de C’est juste de la TV (où il sera de retour à l’automne), avant d’enchaîner, plus sérieusement:

«Je suis content qu’enfin, elle nous dise que ce n’était pas normal. Content qu’enfin, Céline puisse assumer le fait qu’elle est humaine, que ce rythme-là était inhumain. Ça a mené à un syndrome effroyable, qui a affecté sa qualité de vie. Je suis content qu’elle s’offre ça.»

Rappelons que le visionnement de presse de Je suis: Céline Dion à Montréal a été perturbé par un incident qui s’est heureusement bien terminé.

Nous vous racontons ici.

Catégories
Hollywood PQ Potins

Malaise d’une spectatrice: Le visionnement de presse de Céline Dion interrompu à Montréal

Le visionnement de presse du documentaire Je suis : Céline Dion (I Am : Celine Dion), tenu au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, à Montréal, lundi soir, a été brusquement interrompu, quelques minutes avant la fin, en raison du malaise d’une spectatrice.

La scène s’est avérée quelque peu troublante pour les gens sur place. À l’écran, une Céline Dion souffrante, le visage tordu de douleur, gémissant bruyamment, couchée sur la table d’un spécialiste traitant ses douleurs, faisait peine à regarder. Une image insoutenable, exposant de manière brutale la misère avec laquelle «notre» Céline doit composer depuis des années en raison de sa maladie, le syndrome de la personne raide. Jamais le public n’avait vu la diva de Charlemagne aussi fragile, vulnérable, impuissante. Comme un oisillon blessé.

C’est précisément à ce moment que se sont élevées des voix dans l’assistance réclamant de l’aide. Des demandes qui se sont amplifiées et réitérées pendant quelques secondes.

«Y’a-t-il un médecin dans la salle?», a-t-on entendu répéter à plusieurs reprises, alors que la stupéfaction gagnait le Théâtre Maisonneuve.

La projection a rapidement été stoppée et les lumières, rallumées. Des secours sont intervenus pour libérer de son siège la femme incommodée et la sortir de la salle.

Questionnée à ce sujet par Hollywood PQ après l’événement, l’équipe québécoise de communications de Prime Video (où sortira le documentaire Je suis : Céline Dion le 25 juin), Roy & Turner Communications, a affirmé ne pas connaître la nature exacte du malaise de la dame, qui n’était apparemment pas l’une des nombreuses personnalités publiques invitées au rendez-vous de presse.

On nous a indiqué que celle-ci serait partie en ambulance, mais qu’elle était tout à fait consciente au moment de quitter les lieux, accompagnée de la personne qui prenait place à ses côtés pendant le visionnement.

«Elle parlait, elle était correcte. Elle est partie par précaution», ont indiqué les attachés de presse de Roy & Turner Communications.