Un fait est quelque peu passé sous le radar dans le lot d’informations communiquées dans la foulée du dévoilement des nominations au prochain Gala des prix Gémeaux (apprenez tout ici). Un changement important sera en effet apporté dans la présentation de l’événement célébrant nos émissions et séries préférées, le 15 septembre.
Contrairement aux années dernières, le Gala d’ouverture des Gémeaux, où sont remis une flopée de trophées saluant les métiers de l’ombre du petit écran (réalisation, textes, recherche et autres, en plus des rôles de soutien dans certaines catégories d’émissions) ne sera pas diffusé à la télévision.
Il aura bel et bien lieu, le 15 septembre, à 15 h, quelques heures avant le grand Gala piloté par Pierre-Yves Lord en soirée (qui, lui, sera bien relayé à la télé à compter de 20 h, à ICI TÉLÉ et sur ICI TOU.TV), mais ne pourra pas être vu par le public à la maison.
Jusqu’à l’an dernier, ICI ARTV retransmettait en direct cette remise de statuettes (auparavant baptisée l’Avant-première des Gémeaux) qui défile généralement à vitesse grand V, mais qui met néanmoins en lumière des visages autrement peu reconnus du milieu de la télé.
La conférence de presse de dévoilement des nominations des prix Gémeaux 2024, le mercredi 3 juillet, au Marché Bonsecours, à Montréal / Crédit : Serge Cloutier
Le Gala de l’industrie, premier de la série de rendez-vous mondains associés aux festivités annuelles des Gémeaux, se tiendra pour sa part le vendredi 13 septembre, à 19 h. Lui non plus ne pourra être capté nulle part ailleurs que sur place. En 2022 et 2023, le Gala de l’industrie (autrefois appelé la Soirée des artisans et du documentaire) avait été retransmis sur le Web, sur le site de Radio-Canada et la page Facebook des prix Gémeaux, pour les téléspectateurs curieux d’y assister. Le Gala de l’industrie avait également eu lieu le jeudi plutôt que le vendredi.
Nous avons posé la question à Radio-Canada à savoir pourquoi les Galas de l’industrie et d’ouverture des Gémeaux 2024 ne seront pas diffusés à la télé cette année. Ces décisions ont été prises pour des questions budgétaires, nous a-t-on répondu.
«Le gala d’ouverture ne sera pas présenté cette année sur ICI ARTV. C’est une décision difficile qui avait été prise en début d’année découlant des compressions», a indiqué Julie Racine, porte-parole de la chaîne.
Nicolas Ouellet sera l’hôte du Gala de l’industrie et du Gala d’ouverture des 39es prix Gémeaux, auxquels participeront les finalistes nommés et leurs accompagnateurs.
La famille Dion s’était montrée discrète à la suite de la sortie du documentaire Je suis: Céline Dion (I Am: Celine Dion) sur Prime Video, le 25 juin dernier.
Mais, Claudette Dion, sœur de l’illustre chanteuse, ne s’est pas fait prier pour donner son opinion, jeudi, alors qu’elle assistait à la première de la pièce Moi… et l’autre, au Théâtre du Vieux-Terrebonne.
Qu’a donc pensé Claudette du film de la réalisatrice Irene Taylor, qui a déjà bouleversé à peu près tous ceux et celles qui l’ont vu?
«J’ai braillé en tabarna*!», a sans détour lancé l’aînée de Céline, avec sa franchise habituelle, lorsque questionnée par Hollywood PQ.
«J’ai trouvé ça atroce. Façon de parler! Nous, on savait qu’elle faisait un tournage [pour le documentaire], mais on ne savait pas jusqu’où elle irait…»
«Mais, je suis contente. Contente que Céline se soit ouverte aux gens et qu’on l’ait vraiment vue. Qu’on ait vu que ce n’est pas une laryngite, ni une otite, comme elle disait. Je suis contente que, maintenant, les gens savent pourquoi elle se soigne, pourquoi elle veut revenir, et comprennent mieux cette maudite maladie-là, qu’on ne connaît pas [le syndrome de la personne raide, NDLR]…», a continué Claudette.
Claudette Dion l’a raconté à quelques reprises, elle conserve un souvenir horrifié d’un épisode vécu auprès de sa petite sœur dans les dernières années, alors qu’elle avait aidé celle-ci à enfiler ses bottes. Céline avait alors «la jambe toute tordue», s’est remémoré Claudette, qui dit craindre fortement que le mal qui ronge Céline ne s’arrête pas aux membres externes de son corps.
«Les cordes vocales, c’est un muscle. Le cœur aussi. Moi, c’est ça qui m’énerve: les muscles d’un bras tordu, ce n’est pas grave, et une jambe tordue, ça va revenir; mais les cordes vocales, le cœur… Le cœur, c’est un muscle! Céline vit de l’atrophie musculaire; des crampes secouent ses muscles. Est-ce que ça va aller jusqu’au cœur? J’ose espérer que non!», a détaillé Claudette Dion, l’air apeuré et inquiet.
En ce qui concerne les doses exorbitantes de diazépam (Valium) que consommait Céline pour contrôler sa douleur et attendrir ses muscles, et qui ont beaucoup fait jaser dans la foulée de la promotion du documentaire, Claudette Dion n’avait pas de commentaire à formuler. Qui lui a prescrit pareille quantité de médicaments? Son médecin traitant, s’est contenté de répondre Claudette.
«Pour l’apaiser, la relaxer, pour qu’elle puisse dormir. Est-ce que c’était trop fort? Je ne sais pas. Je ne suis pas en mesure d’analyser les décisions d’un médecin, je ne suis pas infirmière. Mais, Céline a toujours été bien entourée… et elle ne voulait pas démontrer à René (Angélil) qu’elle était souffrante. Pour ne pas l’inquiéter, elle a gardé ça pour elle. C’est de l’amour en tabarouette, ça!»
«Je ne sais pas!», a avoué Claudette Dion, qui souhaite néanmoins à sa frangine de pouvoir remonter sur scène le plus rapidement possible.
«Je sais que c’est son plus grand bonheur!»
Pour l’instant, les admirateurs québécois de Céline et du Canadien de Montréal ont eu le bonheur de voir l’idole annoncer une bonne nouvelle pour l’équipe lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), le 28 juin dernier. Revivez le moment ici.
Quant à Claudette Dion, elle est toujours très occupée avec la Fondation Maman Dion, qui prépare déjà fébrilement la rentrée scolaire 2024 en envoyant des cartes cadeaux à des familles défavorisées pour l’achat de matériel de classe. Le lundi 8 juillet, elle sera en spectacle au Théâtre Lionel-Groulx lors de l’événement Avant de m’assagir, au profit de la Maison de soins palliatifs Adhémar-Dion. Une pléiade d’artistes (Alain Choquette, France D’Amour, Jeanick Fournier, Judi Richards, Laurent Paquin, Marc Hervieux, Paul Piché, QW4RTZ et Maude Cyr-Deschênes, gagnante de la récente édition de La Voix) l’entourera.
Claudette Dion fait aussi partie, avec Natalie Choquette et Rita Tabbakh, du collectif Il était une voix… Piaf, qui rend hommage au répertoire d’Édith Piaf, un engagement qui lui a permis de se rendre à Paris pour rencontrer Charles Dumont, compositeur de plusieurs grands succès de Piaf, comme Non, je ne regrette rien et Mon Dieu. Monsieur Dumont assure la narration liant les différents numéros d’Il était une voix… Piaf. La tournée se poursuivra à l’automne et au début de 2025.
La pièce Moi… et l’autre reprend en plusieurs points les codes d’un épisode de la comédie de Gilles Richer, mouture des années 1960 (et non celle des années 1990, alors que les deux héroïnes modernes traversaient des enjeux de femmes matures).
On retrouve ainsi la longue tignasse blonde de Denise, les cheveux courts foncés de Dominique («ma noire!»), les préoccupations frivoles inhérentes à la jeunesse du duo terrible… humour des années 60 inclus.
L’époque célébrée devient ainsi à la fois la grande force et le talon d’Achille de ce Moi… et l’autre revu et pas-si-corrigé. Celui-ci trouve ses victoires dans le plaisir de la nostalgie (le thème musical, les costumes, les manies des protagonistes…), son aspect visuel hyper soigné (on se promène entre l’appartement des filles, le bar, le hall du building…) et le jeu efficace des comédiennes, et ses faiblesses dans une trame narrative qui s’éparpille et des exagérations typiques d’un «vieux» théâtre d’été. Comme dans une émission des années 60!
Sandrine Bisson, Juliette Gosselin et Alexa-Jeanne Dubé dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier
Moi… et l’autre circa 2024 donne, à l’image de ses racines originales, dans le bon gros burlesque pas subtil pour deux sous, une surenchère qui finir par agacer, même si l’œuvre n’est absolument pas dénuée de qualités pour autant.
Des accents et des mimiques
L’histoire imaginée par l’autrice Kim Lévesque-Lizotte (qui s’est beaucoup nourrie des anciens épisodes de Moi… et l’autre pour en observer les ressorts comiques) serait probablement plus intéressante si elle n’était pas aussi dissimulée sous un amoncellement d’accents, de mimiques et de simagrées risquant de nous faire perdre bouts de dialogues ou carrément du récit entier.
Bien sûr qu’on s’attend à voir Dodo, alias Juliette Gosselin, multiplier les petits déhanchements et autres contorsions dignes d’une fillette, mais l’anglais de la Mrs Clark de Sandrine Bisson pourrait être un brin édulcoré (surtout au début de la pièce) et le ton grandiloquent du chanteur de charme Hébert Léotard (David Corriveau), moins criard.
Le propriétaire anglophone et sa sévère épouse récemment installés dans l’immeuble, confinant nos dames à la tranquillité («Utilisez l’escalier de secours!»), le concours de talents qui finit par perdre tout attrait à travers le reste, le soudain militantisme de Dodo au sein des Joyeux Patriotes (réplique du FLQ au féminin), l’amourette entre Denise et le chanteur étranger Hébert Léotard, dont Dodo se mettra en frais de démasquer les intentions peu louables, le tout sur fond d’Expo 67 : les couches de lecture sont nombreuses dans le nouveau Moi… et l’autre, et difficile d’identifier laquelle est la plus pertinente à agripper jusqu’à la fin. L’entonnoir se rétrécit à mesure que les scènes avancent, mais il faut préalablement se farcir un généreux festival de pitreries et de cabotinage pour y arriver.
Henri Chassé et Marc St-Martin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier
C’est surtout individuellement que les divers tableaux trouvent leur intérêt, chacun portant sa surprise et son effet. Surtout que certains sont intercalés d’extraits vidéo de vox pop en noir et blanc réellement réalisés dans les années 1960, une excellente idée qui rehausse le propos.
Or, les adeptes de la première heure de Moi… et l’autre dégusteront probablement le produit comme un délicieux bonbon. Chapeau bas aux comédiennes principales, particulièrement à Alexa-Jeanne Dubé qui rend à merveille la désinvolture hautaine de Denise et son œil lubrique; son interprétation est très, très convaincante et, d’une voix juste assez grave, la jeune femme ne tend jamais vers la caricature. Le mandat de Juliette Gosselin s’avère davantage ingrat, devant tenir pendant près de deux heures la voix flûtée de Dodo et se rouler par terre au moindre retournement. L’artiste de 20 ans de métier s’en sort malgré tout franchement bien.
On ne dira jamais assez à quel point Marc St-Martin (alias le naïf concierge Gustave), vedette de Revue et corrigée… au Théâtre du Rideau Vert depuis plusieurs années (la «vraie» Denise Filiatrault doit en être fière, de celui-là), en impose en jeu comique. Joëlle Paré-Beaulieu (Johanne, tenancière de bar) et Sandrine Bisson (Mrs Clark et Francine la militante), naturellement drôles, complètent bien de leur propre eau au moulin. Et bravo pour la référence pas du tout discrète à Big Brother Célébrités…
Juliette Gosselin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier
Un filon payant
La tradition du théâtre d’été traverse en quelque sorte une crise existentielle depuis quelques années. L’ère des saynètes d’une heure trente ponctuées de claquage de portes, de joyeux quiproquos et de «Ciel mon mari!» est quelque peu révolue aux yeux d’un public de plus en plus éduqué, gavé aux canons américains des plateformes accessibles en un clic. En contrepartie, il est ancré dans l’imaginaire collectif que la saison chaude appelle à la facilité; c’est bien connu, tout doit être «léger», l’été, de la bouffe sur nos tables de patio jusqu’aux lectures qu’on traîne dans nos bagages pour la plage ou le chalet. Molière et Tchékhov passeraient peut-être moins bien dans un souper-spectacle en bermudas (quoique…).
En ce sens, l’initiative des Productions Martin Leclerc et de ComediHa!, qui s’associent depuis trois ans pour revisiter des classiques du répertoire populaire québécois (un autre est apparemment en préparation), n’est pas mauvaise et comporte son lot d’avantages. On sait les Québécois très attachés à leurs monuments culturels locaux, à plus forte raison la génération de spectateurs retraités qui remplissent essentiellement les théâtres d’été. De cette façon, le prétexte aux intrigues saugrenues est clair; la réinvention de Symphorien, démarrée en 2022 et dont la tournée tire à sa fin, fut particulièrement heureuse, et on ne s’y étonnait pas que l’échec des plaisanteries d’Éphrem soit l’un des clous du spectacle. Moi… et l’autre recrée un peu le même sentiment, mais il faudrait définitivement en amoindrir la clownerie.
Alexa-Jeanne Dubé, Marc St-Martin et Juliette Gosselin dans une scène de Moi… et l’autre / Crédit : Serge Cloutier
À la première médiatique de Moi… et l’autre, jeudi, ce sont surtout les clins d’œil à la société actuelle qui ont fait s’esclaffer la salle du Vieux-Terrebonne : les cônes oranges, les voitures électriques, le toit du Stade olympique, le consentement, la grossophobie, l’expression «iel»… Comme quoi, Dodo et Denise peuvent causer en n’importe quelle année, on les aimera probablement toujours inconditionnellement.
La pièce Moi… et l’autre tient l’affiche du Théâtre du Vieux Terrebonne jusqu’au 3 août et partira en tournée par la suite. Pour plus d’informations, consultez le site Web moietlautre.comediha.com.
Pimpants comme des jeunes mariés, Yvon Deschamps et Judi Richards «sortent souvent», mais «pas souvent aux premières médiatiques», a blagué l’immortel humoriste, lorsque nous l’avons croisé… sur le tapis rouge de la première de la comédie musicale Waitress, mercredi dernier!
C’est que le couple fait généralement une exception pour la comédie musicale de l’été (jusqu’à l’an dernier présentée par Juste pour rire, et maintenant par ComediHa!), a précisé Judi Richards, grande adepte de ce type de spectacle.
«J’aime tellement ça! Moi, je tripe sur les comédies musicales. Je trouve ça beau! Le chant, la danse… On est dans un autre monde! C’est loin du théâtre et des concerts…»
L’été qui s’amorce en sera un de vacances pour les deux artistes, après que Judi Richards eut participé au grand spectacle de la Fête nationale au Parc Maisonneuve, à Montréal, le 24 juin (revoyez nos photos ici).
«On va aller à la campagne, on va voir notre monde! Le canot, la famille, les petits-enfants…», a énuméré la chanteuse.
La Shop: C’est bien parti!
Avant de boucler les valises, Judi Richards a pris le temps d’aller assister à une répétition de la pièce Yvon Deschamps raconte La Shop, ce conte musical et humoristique multidisciplinaire (où se juxtaposeront théâtre, musique, danse, cirque et marionnette) revisitant les textes marquants de l’œuvre d’Yvon Deschamps, avec des personnages inspirés du gars de la shop de ses monologues, campé en 1942… et en 2042.
Yvon Deschamps à la première de Waitress / Crédit : Serge Cloutier
Dans une mise en scène du chevronné Jean-François Blais (En direct de l’univers, Gala Artis, Gala des prix Gémeaux, La Voix, ComediHa!, etc), Yvon Deschamps raconte La Shop mettra en vedette David Savard, Sylvain Marcel, Stéphane Archambault et Elizabeth Duperré, et prendra l’affiche à l’automne, dans une tournée devant s’arrêter un peu partout au Québec.
Également rencontré à la première de Waitress, le comédien Sylvain Marcel racontait à Hollywood PQ que Judi Richards était effectivement passée observer les troupes lors d’une séance de travail, et que le stress avait légèrement monté d’un cran en coulisses ce jour-là!
Heureusement, le verdict de la dame a été très favorable.
«Ça s’annonce très bien», a confirmé Judi Richards, qui se dit déjà impressionnée par la portion acrobatique de cette intrigante fresque.
«La mise en scène est tellement intéressante! Je me suis dit: Wow! Il va y avoir de beaux moments là-dedans… J’ai vu seulement une journée de répétitions, et j’ai très hâte.»
Yvon Deschamps, lui, ne cherchera pas à voir Yvon Deschamps raconte La Shop en pièces détachées avant le lancement officiel (voilà une rare première où on risque bien de le croiser!).
«Je ne veux même pas savoir. Je leur ai laissé carte blanche. Je ne leur ai même pas dit quels textes prendre», a précisé le patriarche des humoristes québécois, qui a néanmoins collaboré à l’écriture du collage de saynètes.
Un cœur en forme
Enfin, en ce qui a trait à sa santé, Yvon Deschamps, qui célébrera ses 89 ans le 31 juillet, a paru surpris lorsque Hollywood PQ lui a demandé comment il se porte.
«Très bien!», a-t-il répondu, sur le ton de l’affirmation qui va de soi.
«Il va avoir 89 ans dans quelques semaines, a complété sa conjointe. Il n’a rien de majeur. Il a toute sa tête. On est allés checker son cœur récemment. Le cœur est bon! Le docteur a dit: Ce n’est pas ça qui va vous emporter! Parce que son cœur est bon…»
À l’évocation de ses 90 ans qui approchent, nous avons questionné Yvon Deschamps à savoir s’il pourrait y avoir, l’an prochain, une célébration à la télévision, pour que le public puisse souligner avec lui ce cap important. Une émission spéciale d’En direct de l’univers qui pourrait lui être dédiée, par exemple?
«Bien oui!», a spontanément lancé le grand homme, en rappelant en deux mots que son amie Dominique Michel a eu droit à cet honneur à l’automne 2022.
«Comme Dodo… passe le mot!», a-t-il ajouté, à l’endroit de l’auteure de ces lignes.
«On demeure en Mauricie, maintenant, alors on choisit nos moments. Mais Marie-Eve (Janvier, tête d’affiche de Waitress), est une amie, et nous, on est des fans de comédies musicales, on essaie de toutes les voir. On est contents de pouvoir être là, et on profite de Montréal!», nous a expliqué Andrée Watters.
Doit-on d’ailleurs rappeler que Sylvain et Andrée ont fait connaissance alors qu’ils se donnaient la réplique dans la comédie musicale Dracula, en 2006?
«Dès qu’on a un peu de temps, on monte à New York pour voir des shows, et on veut aussi aller en voir à Chicago éventuellement», a renchéri Sylvain Cossette.
Une pause salutaire
En apposant le point final au chapitre Sylvain Cossette Live, le tandem, qui travaille ensemble à temps plein – Andrée ne regrette pas d’avoir délaissé scène et micro pour bosser avec son homme et gérer la poutine administrative de ses affaires –, avait prévu s’offrir un an et demi de pause. Voilà que six mois se sont déjà écoulés depuis les Fêtes.
Mais, Sylvain Cossette promet de nous revenir incessamment. Son nouveau projet sera annoncé à l’automne, a-t-il laissé planer. Déjà, celui-ci vient de dévoiler une nouvelle chanson, intitulée Je te dirai tout. Pourrait-on parier sur un nouvel album de matériel original? Inutile d’insister, nous n’en saurons pas plus pour l’instant.
Sylvain Cossette et Andrée Watters, lors de la remise de la plaque soulignant la vente de 50 000 billets pour la tournée Sylvain Cossette Live, au Casino de Montréal, en janvier 2023 / Crédit : Serge Cloutier
En cette ère où les personnalités publiques jouent souvent d’omniprésence, notamment sur les réseaux sociaux, pour conserver leur place sous le soleil du show-business, n’est-il pas risqué pour un artiste de s’absenter, même momentanément, au risque de se faire oublier?
La question fait sourire Sylvain Cossette.
«Pas à mon âge!», a-t-il décrété, lui qui célébrait ses 61 ans le 8 mai.
«Il faut laisser le marché respirer. Tu fais des spectacles, tu laisses la place à d’autres, puis tu reviens… On trouve que c’est une belle manière de travailler», a ajouté sa partenaire.
«Je trouve que ça fait du bien. Même pour soi; à un moment donné, on se voit beaucoup à la télé, un peu partout. C’est bien de s’effacer. Quand je reviens, les gens sont contents de me revoir!», a enchaîné Sylvain Cossette.
Le comédien Benoît Dagenais, connu entre autres pour ses rôles dans Watatatow, La galère, Les Bougon et plusieurs autres séries, films et pièces de théâtre, est décédé le 27 juin dernier, a annoncé mardi l’Agence Eugénie Gaillard, qui s’occupait de sa carrière.
Monsieur Dagenais, qui fut aussi professeur (dès 1993), puis directeur (de 2012 à 2023) du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, dont il fut diplômé en 1977, était âgé de 71 ans.
«C’est avec une profonde tristesse que nous vous informons du décès du comédien et ancien directeur du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Benoît Dagenais. Toutes nos pensées sont avec la famille et les proches de Benoît», a mentionné l’Agence Eugénie Gaillard, en spécifiant que l’artiste est parti «subitement».
Né le 10 avril 1953, capable d’incarner autant des rôles comiques que dramatiques, Benoît Dagenais a joué dans plus de 80 productions sur les planches (La Mégère apprivoisée, Le Malade Imaginaire, etc), notamment à l’Espace Libre, l’Espace Go, au Théâtre d’Aujourd’hui et au Théâtre de Quat’Sous.
À la télévision, l’acteur a figuré au générique de Montréal PQ, Watatatow, Fortier, Musée Eden, Les Bougon, Les Lavigueur : la vraie histoire, La galère, Rock et Rolland, Toute la vérité et 30 vies, ainsi que plusieurs fictions jeunesse.
Au cinéma, il a été dirigé par Pierre Falardeau dans Le party et 15 février 1839. On l’a aussi vu dans Jack Paradise, Nouvelle-France, Idole instantanée, La Neuvaine et Pays.
Benoît Dagenais laisse dans le deuil sa conjointe Anne-Marie Provencher, leur fille, Ève Provencher-Dagenais, de même que plusieurs membres de leur famille. Une célébration de la vie de Monsieur Dagenais se tiendra ultérieurement, mais la famille remercie le public de respecter son intimité dans cette dure épreuve.
Avec la pièce musicale Titanique, qui tiendra l’affiche du Centre Segal – centre des arts de la scène anglophone à Montréal – à l’automne, Véronique Claveau jouera pour la première fois en anglais, en incarnant nulle autre que Céline Dion. Serait-ce le début d’une carrière parallèle dans la langue de Shakespeare pour la chanteuse et imitatrice?
«Je le vois surtout comme un projet pour lequel je dois travailler fort. Ensuite, je vais voir où tout ça va m’emmener. J’y vais vraiment étape par étape; c’est beaucoup d’apprentissage», a ajouté Véronique Claveau, en insistant sur le fait qu’il lui faudra être en excellente forme physique pour assurer le rôle de Céline le temps de huit représentations par semaine.
«C’est beaucoup de préparation mentale et physique. J’ai tout l’été pour me déposer ça dans le corps! Quand le metteur en scène américain va arriver, à la fin septembre, on aura trois semaines de répétitions intensives, puis on va partir le show!»
Titanique est une production new-yorkaise présentée off Broadway dans la Grosse Pomme, dont elle sortira pour la première fois pour s’installer à Montréal et Toronto en 2024 – 2025. Produite par Eva Price, figure bien connue de l’univers de Broadway, mise en scène par Tye Blue, la fresque musicale comique fantasme de nouveaux destins à Jack et Rose, légendaires protagonistes du film Titanic. Et c’est à travers la (fausse) voix de Céline Dion – alias, ici, Véronique Claveau – que l’histoire d’amour se redessine, chansons emblématiques à l’appui (My Heart Will Go On, All By Myself, To Love You More, etc). Le site Web du Centre Segal est catégorique: il faut beaucoup aimer les airs de Céline pour apprécier Titanique, de même que l’humour grivois et provocateur!
Véronique Claveau n’anticipe pas les autres contrats en anglais qui pourraient se présenter à elle par la suite, se contentant d’apprécier les opportunités une à la fois.
«Ça sera peut-être le seul. Je n’ai pas d’ambition de travailler en anglais. Mais cette opportunité est arrivée dans ma vie, et le fait que ça soit Céline Dion m’a convaincue d’embarquer là-dedans… parce que je connais quand même bien la personne!», a conclu la maman de Léon, six ans, et Agathe, quatre ans, qui a pastiché Céline Dion à plusieurs reprises, dans des saynètes du Bye Bye, dans la rétrospective annuelle Revue et corrigée, au Théâtre du Rideau Vert, ou à l’émission À la semaineprochaine, à ICI Première.
Titanique sera à l’honneur au Centre Segal du 27 octobre au 24 novembre.
Deux grandes dames, deux grandes actrices comiques, Pierrette Robitaille et Véronique Le Flaguais, étaient réunies sur le plateau du film Menteuse, alors que le tournage était sur ses derniers instants, sur la Rive-Sud de Montréal.
Suite de Menteur, qui avait fait sonner les caisses à l’été 2019 avec des recettes de plus de 6 millions de dollars au box-office, Menteuse ramène le personnage de Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), conjointe de Phil (Antoine Bertrand). On se souvient que Phil était le frère jumeau de Simon, alias Louis-José Houde, interprète du rôle-titre de Menteur.
Or, Louis-José Houde n’est pas de l’aventure cette fois, et c’est maintenant Virginie qui fait tourner son entourage en bourrique avec ses mensonges répétés, qui finissent encore une fois par devenir réalité. Et plusieurs fois plutôt qu’une!
Roi incontesté de la comédie au cinéma québécois, le réalisateur et coproducteur Émile Gaudreault (De père en flic, Le sens de l’humour, Nuit de noces), aussi à l’origine de Menteur, cosigne encore une fois le scénario de ce dérivé avec Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary.
Véronique Le Flaguais, elle, incarnait déjà la maman de Simon et Phil dans Menteur, tandis que Pierrette Robitaille joint l’univers en tant que mère de Virginie. Rémy Girard se glisse dans la peau du père de la jeune femme, et la nouvelle sensation Monika Pilon (remarquée dans Le Bonheur et les pièces Revue et corrigée et Bachelor) devient sa sœur. Une distribution étoilée les entoure, notamment composée de Catherine Chabot, Luc Senay, Didier Lucien (tous trois rescapés du premier volet), Karl Walcott, Pascale Desrochers, Martin Drainville et Lamia Benhacine.
Mesdames Le Flaguais et Robitaille ont accordé quelques entrevues en tandem, jeudi, alors que les médias étaient invités dans le décor de Menteuse. Toutes deux ne tarissaient pas d’éloges envers le projet et son créateur, Émile Gaudreault.
«J’aime beaucoup travailler avec lui. Émile est toujours en processus de création. S’il a une idée en tournant une scène, il ne s’arrête pas à ce qu’il a écrit; il va essayer autre chose. C’est bien, parce qu’en comédie, c’est parfois sur le moment qu’on trouve des gags», a expliqué Véronique Le Flaguais.
«J’adore Émile! Je trouve que c’est un gars extrêmement positif, toujours encourageant. Il nous fait redire nos textes, nos phrases, plusieurs fois d’affilée, il faut que ça soit exact, et il nous aime à chaque fois! C’est un amoureux des acteurs. Dans ce film-là, je pense qu’on va vraiment entrer dans sa tête; ce gars-là est complètement sauté!», a renchéri en riant Pierrette Robitaille, qui a jadis joué les mots de Gaudreault dans Nuit de noces, Mambo Italiano, Idole instantanée et Le sens de l’humour, et qui semblait fière comme une mère en parlant de «son» réalisateur.
Les deux femmes ont vanté la grande justesse du texte de Menteuse.
«Il y a beaucoup d’émotions de toutes sortes. Cette fois, c’est une menteuse. C’est une femme qui raconte les mensonges. Et c’est très intéressant, parce que, sa motivation, c’est le bonheur des autres. Elle ne s’inquiète pas du sien. Et, moi, je trouve que c’est vraiment représentatif de la femme! Pour qu’un gars ait écrit ça, je pense qu’il est très sensible aux femmes! Ça va plus loin que la comédie comme telle», a observé Pierrette Robitaille.
Pour l’instant, tant Véronique LeFlaguais que Pierrette Robitaille, toutes deux mi-septuagénaires, n’ont pas d’autres engagements à l’agenda pour le reste de l’été.
«Des vacances!», a lancé Véronique Le Flaguais.
«On essaie de voir venir la vie», a enchaîné Pierrette Robitaille.
Questionnée à savoir si elle profite encore davantage de la vie depuis le décès de son conjoint, Michel Côté, survenu le 29 mai 2023, Véronique Le Flaguais a vivement opiné. «Ah, oui, oui, oui, définitivement!»
Seulement, Pierrette Robitaille, pour sa part, ne prononce pas encore le mot «retraite».
«Il y a quand même des propositions qu’on ne peut pas refuser. Il y a des fois où on se tire « la tête la première », et on est bien contentes! Il n’y a pas de retraite spécifique…»
«Ça prend des vieux!», a conclu dans un grand sourire Véronique Le Flaguais.
Existe-t-il fumet plus réconfortant que celui d’une tarte chaude fraîchement sortie du four? Peut-être pas!
Dans la comédie musicale Waitress, dont le coup d’envoi officiel vient d’être donné avec une première montréalaise hyper courue, mercredi soir, la pâtisserie fait office de planche de salut vers un monde meilleur pour une cuisinière au morne quotidien. Et le résultat est moelleux comme une pâte feuilletée badigeonnée de guimauve!
C’est une production – entamée par Juste pour rire, puis reprise par ComediHa! dans la foulée des déboires qu’on connaît – particulièrement feel good qu’a mitonnée le metteur en scène associé Joël Legendre, en suivant au pied de la lettre le canevas de la création originale de Waitress, déployée pour la première fois sur Broadway en 2015 d’après le film du même titre de 2007.
Julie Ringuette, Marie-Eve Janvier et Sharon James dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier
Le texte a été adapté en français bien de chez nous – et les chansons, traduites dans la langue de Molière également –, mais pour le reste, des costumes aux déplacements jusqu’à, bien sûr, la trame narrative, notre Waitress montréalaise (et première mouture en français dans le monde) respecte les contours établis par la metteure en scène d’origine Diane Paulus, sur les musiques de Sara Bareilles. Abbey O’Brien, metteure en scène déléguée, a travaillé de pair avec Joël Legendre pendant tout le processus de conception.
Triste destin… fariné
Dans Waitress, la vie n’est pas rose pour Jenna (Marie-Eve Janvier, parfaite dans ce rôle de femme intelligente, peu flamboyante, mais déterminée sous ses dehors bonasses), modeste travailleuse d’un bled perdu des États-Unis, malheureuse avec un conjoint rustre et possessif. Résignée à son triste sort, Jenna apprend qu’elle est enceinte, et accueille la nouvelle avec l’enthousiasme normalement réservé à un diagnostic d’ITS.
Heureusement, au diner où elle travaille, le Joe’s Pie, sa complicité avec deux de ses collègues féminines agit comme un baume sur sa misère. Dawn (Julie Ringuette), attachante célibataire, et la délurée Becky (survoltée Sharon James) l’entourent de toute leur amitié et la soutiennent dans son malheur.
Aussi, la douce Jenna concocte avec talent des tartes divines qui font le plaisir de toute sa municipalité. «Sucre, farine, beurre», entend-on d’ailleurs scander tout au long de la pièce, comme un mantra que Jenna se répète pour tenir bon.
Quand on lui fait miroiter la possibilité d’un concours de fabrication de tartes (à Springfield, la ville des Simpson!) pouvant lui rapporter un grand prix de 20 000$, Jenna entrevoit la perspective d’un avenir plus étincelant. Un flirt avec son charmant gynécologue lui redonnera également un début de sourire. Mais changer de vie ne se fait pas en criant Splenda…
Marie-Eve Janvier et Jean-François Beaupré dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier
Beau et sage
De Waitress émanent tendresse, douceur, espoir, courage, solidarité féminine et une touche d’humour adroitement glissé ici et là. Rien de grivois, de choquant, de flyé ou d’irrévérencieux, ici. Ni de grandiose ou de démesuré. Waitress cuisine sobrement du bon sentiment, de la sororité, dans un environnement sage de bleu poudre aux tabliers blancs.
L’histoire, moins mièvre qu’il n’y paraît sur papier, ne s’étire ni ne s’étiole inutilement, qualité à signaler dans une comédie musicale (même si ça demeure tout de même long, 2 h 30 avec entracte). Le joli décor, essentiellement concentré dans le Joe’s Pie et son plancher carreauté typique d’un diner américain, se transforme en quelques mouvements de structures, faisant disparaître et réapparaître les six musiciens en bout de plateforme, au gré des tableaux. Tout l’aspect visuel de Waitress est d’envergure et n’a pas l’air de pacotille.
Le trio d’interprètes principales est solide, même si aucune prestation ne se démarque de façon très notable. Vocalement très en forme, Marie-Ève Janvier réjouit en fin de parcours avec la complainte Cachée au fond de moi, sans que le moment ne soit renversant. Les acteurs masculins tirent bien leur épingle du jeu autour de ce noyau féminin très fort: François Léveillée en Joe, vieux bougon sage protecteur de Jenna, est attendrissant; Jean-François Beaupré en Earl, partenaire immature de l’héroïne, est juste assez pitoyable et détestable, et Jonathan Caron, en Ogie, soupirant de Dawn, fait mouche dans un numéro de séduction très rigolo, peut-être l’une des meilleures vignettes de l’enchaînement.
Julie Ringuette dans une scène de la comédie musicale Waitress / Crédit : Serge Cloutier
Waitress ne fait pas nécessairement lever le party dans une salle. D’abord, parce que ce n’est pas l’objectif, et aussi parce que sa trame sonore n’a pas la notoriété d’une Let the Sunshine In (Hair) ou d’une Mamma Mia! de la franchise du même nom, toutes deux revisitées à Montréal dans les dernières années. Les mélodies pimpantes aux titres parfois étranges une fois traduits, comme Le négatif, Club Bédaine, Dès la première bouchée ou Je t’aime comme une table (?!) chantant le bonheur de popoter, les ingrédients d’une recette savoureuse, la détresse d’un destin difficile ou l’espérance d’un monde meilleur, ne hanteront l’esprit de personne au sortir de la salle.
Tout cela étant dit, Waitress goûte bon la tarte aux pommes de grand-mère un soir d’hiver. Pas étonnant que 40 000 billets se soient envolés avant le lancement officiel des représentations. Le ton est rassembleur, le message, positif, et on en sort le sourire aux lèvres… et l’estomac gargouillant!
Waitress tient l’affiche de l’Espace St-Denis, à Montréal, jusqu’au 28 juillet, et se transportera à la Salle Albert-Rousseau, à Québec, du 10 au 31 août. Pour plus d’informations, on consulte waitresslacomediemusicale.com.
L’été de Marie-Claude Barrette et Mario Dumont se déroulera sous le signe de la simplicité. Séjour au chalet, pêche et baignade occuperont les journées du couple, qui a surtout la tête à l’arrivée de son premier petit-enfant, prévue d’ici quatre ou cinq semaines.
L’animateur de LCN – qui reprendra son poste à l’automne, mais qui souhaite surtout profiter de ses vacances pour l’instant! – a expliqué que le poupon sera un garçon, ce que sa conjointe avait déjà annoncé dans un épisode de son balado Ouvre ton jeu. Il s’agira du premier enfant d’Angela, la fille aînée des trois enfants du clan Dumont-Barrette.
Pour l’instant, le petit trésor ne porte pas encore de prénom, ses parents préférant attendre de lui voir le minois avant de le baptiser.
«C’est le premier petit-enfant de tous les bords! Pour nous, et aussi dans la famille de Nicolas [leur gendre]. Nous sommes tous de nouveaux grands-parents, et c’est la folie!»
«On est quand même fébriles par rapport à ça! C’est une nouvelle étape vraiment excitante», a renchéri Marie-Claude Barrette, heureuse que sa fille ait élu domicile près de chez eux et de pouvoir ainsi s’impliquer aisément. «Elle ne sera jamais loin, je pense!»
Est-ce que papi Mario et mamie Marie-Claude ont l’intention de beaucoup gâter le chérubin?
«Non! Pas du tout! On ne s’en occupera pas du tout! Surtout la grand-mère…», a répondu l’ex-politicien, avec dans les yeux un éclair taquin laissant deviner qu’il en sera tout autrement…
«En fait, c’est déjà commencé… et il n’est même pas encore né!», a ajouté le communicateur.