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Guillaume Lambert: «Ça m’a fait beaucoup de peine!»

Guillaume Lambert nous a fait une sacrée frousse cet été avec son accident survenu en cours de représentation de La pièce qui tourne mal, qui l’a sérieusement blessé aux pieds.

De retour sur ses deux pieds

C’est hallucinant de réapprendre à marcher!

Nous étions ainsi d’autant plus heureux de retrouver l’acteur sur le tapis rouge du Gala des prix Gémeaux, dimanche dernier! Toujours sympathique, celui-ci a parlé de sa présence à l’événement comme de sa «re-Guigui-naissance». Guillaume se tenait à nouveau debout depuis peu lorsqu’il s’est joint à la fête animée par Véronique Cloutier.

«C’est hallucinant de réapprendre à marcher», a expliqué Guillaume. «Si on m’avait dit que j’allais réapprendre à marcher à 41 ans, j’aurais dit: Ben voyons donc!…»

«Mais tout va bien. C’est un été bizarre, mais c’est un été plein d’amour! L’été 2025, je vais m’en souvenir», a précisé le comédien, qui reprendra néanmoins son rôle dans la série Dumas et qui rejoindra aussi la troupe de La pièce qui tourne mal en tournée, un peu plus tard en cours d’année, quand il sera complètement rétabli.

Capture TVA

Hommage à René Homier-Roy

Ça m’avait beaucoup touché.

Guillaume Lambert a aussi rendu hommage à René Homier-Roy, dont on venait d’apprendre le décès au moment du tapis rouge des Gémeaux.

«Ça m’a fait beaucoup de peine! J’avais eu une entrevue extraordinaire avec lui, quand je tournais L’âge adulte, en direct du Sénégal. Ça m’avait beaucoup touché. J’avais trouvé que c’était un grand homme, d’une grande culture. C’est un géant de la culture, qui va assurément nous manquer!»

Rappelons que la triste nouvelle a été annoncée par la famille à Radio-Canada, où René Homier-Roy a œuvré pendant une grande partie de sa carrière. C’est à l’âge de 85 ans que s’est éteint l’un des animateurs les plus populaires et respectés de la télévision et de la radio québécoises.

Son décès a provoqué une vive émotion et une profonde peine dans le milieu artistique. Nombreux sont ceux qui ont eu la chance de côtoyer René Homier-Roy au fil de sa remarquable carrière et qui se souviennent aujourd’hui de son immense talent, de son humanité et de sa passion pour son métier.

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Guy A. Lepage dévoile les premiers invités de la saison de Tout le monde en parle

Guy A. Lepage s’apprête à entamer, ce dimanche, 21 septembre, la 22e saison de Tout le monde en parle, à ICI TÉLÉ. Sur le tapis rouge du récent Gala des prix Gémeaux, l’animateur nous a révélé l’identité de deux des premiers invités qui prendront place à sa table.

D’abord, le premier ministre François Legault, à l’orée de la dernière année de la CAQ au pouvoir et alors que son parti s’effondre de plus en plus dans les sondages, sera au nombre des convives. «C’est déjà décidé», a indiqué Guy A. Lepage.

Récent remaniement ministériel, scandale SAAQclic, pétard mouillé de Northvolt, dérive de Lion Électrique, crises en santé, en culture et en éducation : les sujets ne manqueront assurément pas. François Legault saura-t-il faire bonne figure pour tenter de séduire à nouveau les Québécois?

Aussi, à son immense bonheur, Guy A. Lepage accueillera le joueur de basket-ball Luguentz Dort, originaire de Montréal-Nord et champion de la National Basketball Association (NBA). En juin, le Thunder d’Oklahoma City, dont fait partie Luguentz Dort, a remporté le trophée Larry O’Brien aux finales de la NBA.

«À ma demande spéciale, comme ancien joueur de basket!», a joyeusement crâné Guy A.

«Et il a accepté avec plaisir! Il représente fièrement Montréal-Nord, fièrement la communauté haïtienne. Maintenant, les recruteurs de la NBA viennent à Montréal-Nord pour voir c’est qui, le prochain petit prodige. Et ça, c’est grâce à lui, et grâce à Chris Boucher et Bénnedict Mathurin», a enchaîné l’hôte de Tout le monde en parle, citant d’autres fiertés canadiennes et montréalaises au basket-ball.  

Et qu’en est-il de Victoria Mboko? Guy A. nous a confié que la joueuse de tennis, qui a ébloui le Québec en remportant le récent Omnium Banque Nationale, a été approchée par l’équipe de Tout le monde en parle.

«On attend la réponse!», a spécifié l’auteur et moitié masculine du duo vedette d’Un gars, une fille, qui vient de reprendre l’antenne à ICI TÉLÉ, le lundi, à 19 h 30 (avec les épisodes sortis sur ICI TOU.TV EXTRA en décembre 2024).

Une nouvelle saison de la comédie culte vient d’être tournée et aboutira elle aussi sur ICI TOU.TV EXTRA à la fin de l’année.

Nous vous en avons glissé mot le soir des Gémeaux : Guy A. Lepage était accompagné, à la remise de prix, par sa grande fille, Béatrice, que le public connaît bien sous le surnom de Bébéatrice, en raison du dessin animé du même nom inspiré de ses mots d’enfant.

Non, les gens ne la surnomment pas «Bébéatrice» dans la vie, a mentionné la jolie jeune femme à la diction impeccable, en précisant qu’elle trouve néanmoins «touchant» d’avoir été immortalisée dans un tel projet.

«Seulement papa me présente comme Bébéatrice…!»

Et Béatrice aimerait-elle un jour faire carrière dans le monde artistique ou dans les médias? On sait que sa maman, Mélanie Campeau, est notamment productrice d’Un gars, une fille.

«C’est sûr que oui! J’ai grandi en voyant mon papa à la télé. C’est sûr que ça me motive vraiment…»

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40e Gala des Gémeaux : Lisez les réactions des gagnants

Certes, bien des artistes vous le diront, «être en nomination, c’est déjà beaucoup».

Mais rares sont ceux et celles qui n’ont pas l’œil brillant en mettant la main sur la statuette!

Nous avons recueilli, à chaud en salle de presse, quelques réactions des lauréats et lauréates au 40e Gala des prix Gémeaux, qu’animait Véronique Cloutier, dimanche soir. Voici ce que ces artistes avaient à nous dire.

(Vous pouvez aussi voir ou revoir nos photos du tapis rouge ici, revoir les gagnants ici, et revivre de bons moments avec Guy A. Lepage, ici, et Ève-Marie Lortie, ici!)

Florence Longpré et Suzie Bouchard – Meilleur texte : série dramatique (Le temps des framboises II)

S.B : «On n’avait pas vraiment d’attentes. On est contentes, mais on ne pensait pas gagner! Moi, je n’avais scénarisé pour la télé quand Florence m’avait invitée à la rejoindre pour la saison 1. On a travaillé, on a fait de la recherche… C’est quand même vraiment spécial! Cinq ou six ans plus tard, de tenir ce Gémeaux, c’est vraiment cool

Florence Longpré

Sara Dufour – Prix Gémeaux du public / Découverte de l’année  (Zénith)

«Si la compétition était relevée? Tu dis! Je ne voulais pas me mettre d’attentes, parce que, justement, les autres personnes qui étaient à mes côtés, on s’entend qu’il y a beaucoup de public qui les suit, qui est derrière elles. Ce trophée représente pour moi la relation que j’ai avec le public. C’est une relation de donnant-donnant, de proximité. Je trouve ça magnifique!»

«Je pense que ce que les gens ont retenu, à Zénith… Véro m’avait fait remarquer, à la finale, que j’étais aux côtés de divas : Virginie Cummins, Rita Baga… Des personnes avec des voix puissantes. Moi, je ne me décris pas nécessairement de cette façon-là. Moi, je suis allée à Zénith pour avoir du plaisir, pour sortir de ma zone de confort, et je pense que ce qui est ressorti, c’est le plaisir que j’ai eu. Parce que je l’ai eu pour vrai, ce plaisir-là! Je ne m’attendais vraiment pas à gagner Zénith, ce n’est pas pour cette raison-là que j’ai accepté de participer. Et finalement, je suis là, en ce moment, avec un Gémeaux, c’est capoté!»

Sara Dufour / Crédit : Mario Beauregard

Pierre Hébert – Meilleure animation : jeu ou téléréalité (Les petits tannants)

«C’est mon premier Gémeaux pour Les petits tannants. C’est un projet qui est arrivé un peu en temps de pandémie, dans une période tellement morose, c’était décourageant! C’est une émission qui met de la bonne humeur, de la candeur, et je trouve qu’elle a sa place, le vendredi soir, pour les familles. C’est une tape dans le dos pour toute l’équipe; chaque fois que quelqu’un me dit qu’il écoute Les petits tannants en famille, il y a une équipe qui a travaillé six mois avant, à trouver les meilleurs jeunes, à construire les jeux, à s’assurer que tout fonctionne… Je suis content de le prendre pour l’équipe.»

«Quand on parle d’intéresser les jeunes à la télé, moi, je trouve important qu’on voie des enfants à la télé. Moi, je me rappelle quand je regardais Watatatow et Le club des 100 Watts après l’école, et je voyais des enfants, et j’avais envie d’être là. Aux enfants, moi, j’ai envie de dire : faites ce que vous aimez. C’est ça, le truc. Si tu finis par travailler en tant que jardinier ou à la télé, et c’est ce que tu aimes, c’est parfait. Suis ton cœur, et tu ne te tromperas pas»

Pierre Hébert / Crédit : Mario Beauregard

Charles-Aubey Houde – Meilleur premier rôle masculin : série dramatique (La collecte)

«Je suis plus qu’honoré! Les acteurs qui étaient en nomination avec moi – et j’ai la chance d’être ami avec la plupart d’entre eux –, je les idolâtre, je les trouve excellents. J’ai vu ce qu’ils ont fait pour être nommés, et je suis encore un peu sur le cul de gagner contre ces gars-là, parce qu’ils sont impressionnants!»

«La collecte représente un très beau souvenir, pour moi. C’était ma rencontre avec (le réalisateur) Podz, qui est, pour moi, un énorme directeur d’acteur. De pouvoir pousser un personnage aussi intéressant, aussi complexe, aussi sensible, que mon personnage de Kevin, ç’a été un grand plaisir. Ajoute la présence de Claude Legault sur le plateau, on riait du début à la fin de la journée. Le travail avec eux était facile à faire. C’était facile de se lever le matin!»

Charles-Aubey Houde / Crédit : Mario Beauregard

Robin-Joël Cool – Meilleur premier rôle masculin : comédie ou comédie dramatique

«De remporter un prix à côté de sa mère, qui est partie de Moncton, qui a 80 tours du soleil (80 ans)… Ces moments-là, qu’on passe avez nos mères, sont assez inespérés. Et qu’elle vive ça avec moi… L’année dernière, elle était toute seule dans son salon. Et cette année, je lui ai dit : « Ça n’a pas de bon sens, tu viens! On s’organise, on te pogne une robe, et tu viens! » J’étais vraiment fier. Et ç’a été une année marquante pour les Acadiens, avec les décès d’Antonine Maillet, de Viola Léger (en 2023), ç’a vraiment été des pionnières de la culture. C’est toujours le fun de suivre leurs traces.»

«Je ne savais même pas que c’était possible de gagner deux fois d’affilée! Et, pour moi, c’est plus pertinent de gagner un prix pour une deuxième saison que pour une première saison. La première saison n’a pas été écrite pour moi. Mais là, c’est le fruit d’une collaboration. François (Bellefeuille) savait qui j’étais, et c’est comme si une rencontre s’était faite. C’est un prix qui symbolise la collaboration, le travail d’équipe, et je suis vraiment un gars d’équipe. Je trouve ça le fun de reconnaître ça.»

«L’année dernière, mon discours avait un peu marqué l’imaginaire; je me demandais ce que j’allais dire, cette année! Je voulais parler des gens qui nous ont précédés, de la liberté… Mais j’étais fixé sur ma mère!»

Robin-Joël Cool / Crédit : Mario Beauregard

Chantal Lamarre – Prix Gémeaux du public / Collaborateur-trice émission hors fiction (Infoman)

(En larmes) : «Ça représente une sorte de persévérance tranquille. Pas d’acharnement, sans être vorace. C’est comme un cadeau que tu n’attends pas. Que ça soit donné comme ça, gratuitement, de la part du public… Je me sens comme Sally Field, qui avait lancé : « You Really Like Me »! C’est mon moment Sally Field. Ces affaires-là [l’appréciation du public, NDLR|, on les sent, mais on ne le sait pas tant que ça…»

«Ce que je dirais à un jeune qui veut commencer dans le métier? Je dirais : fais tout ce qu’on te demande! Montre-toi partout, saisis toutes les opportunités qui se présenteront à toi. Je ne dirais jamais à quelqu’un de laisser tomber son rêve. Vas-y, il va y avoir une place pour toi!»

Chantal Lamarre / Crédit : Mario Beauregard

Pascale Renaud-Hébert – Premier rôle féminin : série dramatique (Veille sur moi)

«Veille sur moi, c’était vraiment magique comme expérience pour moi. Ça, on dirait que ça clôt le tout d’une belle façon. Moi, quand j’ai fini mon BAC à l’UQÀM, j’ai décidé que je voulais aller en jeu. J’ai fait le Conservatoire, et après, je ne trouvais pas de travail comme comédienne. Alors, j’ai commencé à écrire. Au début de ma carrière, j’ai donc beaucoup écrit, mais il y a une partie de moi qui doutais que j’allais jouer un jour, qui n’y croyais pas.»

Pascale Renaud-Hébert / Crédit: Mario Beauregard

Geneviève Everell – Prix Gémeaux du public / Personnalité féminine de l’année

«C’est complètement fou! Ce prix confirme que je dois continuer de partager ma passion pour les sushis, mon quotidien avec mes enfants, la maladie… En espérant ne plus en avoir! Comme quoi, je pense que j’ai rassemblé une communauté, un public qui aime entendre ce que j’ai à dire. Ils me le confirment ce soir!»

«Je pense que les gens se reconnaissent en moi. Mon quotidien de maman, d’entrepreneure, de femme… Même la maladie, je n’en ai pas parlé pour avoir de la pitié; je l’ai fait parce que je ne pouvais pas, cacher quelque chose à qui que ce soit. J’avais juste envie de partager. J’aime ça, jaser; je jase quand ça va bien, et je jase quand ça va moins bien!»

Geneviève Everell / Crédit : Mario Beauregard

Éric Bruneau – Meilleure animation : documentaire ou affaires publiques (Le printemps le plus long)

«Je suis très, très heureux! Je le prends comme une tape dans le dos. C’est une douceur de la part de l’industrie. Je ne sais pas comment dire ça, mais je suis très heureux que les gens aient vu la qualité. C’était casse-gueule, comme projet, et je pense qu’on a trouvé une façon de ne pas se casser la gueule! Le documentaire a demandé deux ans de travail, un an et demi à développer, puis le tournage…»

Éric Bruneau / Crédit : Mario Beauregard

France Beaudoin

Prix Gémeaux du public / Émission coup de cœur de l’année (En direct de l’univers)

Prix Gémeaux du public / Émission coup de cœur des 40 dernières années (En direct de l’univers)

«Pour l’équipe, c’est un lien public, d’abord et avant tout. Durer, c’est déjà énorme; là, c’est un lien quand même privilégié, de sentir ce rassemblement-là. Ça représente la prise de risque… On a tellement l’impression qu’on peut essayer des affaires! Que les gens ne nous en voudront pas, qu’ils ne vont pas nous flusher, qu’ils vont tout comprendre… Et quand on regarde les 40 dernières années, la possibilité de durer, c’est extraordinaire. C’est vraiment rare! Nous, on ne prend rien pour acquis. Nous, on y va show par show, on ne se contente pas et on essaie d’aller au bout. On est très conscients qu’on peut être déplogués dans pas long…»

France Beaudoin / Crédit : Mario Beauregard

Dominic Anctil, Pascal Barriault, Sarah Dunlavey, Olivier Gaudet-Savard, Simon Lacroix, Marie-Hélène Lapierre, Simon Laroche, Louis-Philippe Rivard – Meilleur texte : humour (Kamikazes!)

P.B : «Avec Kamikazes!, Je pense qu’on a travaillé quelque chose avec les auteurs, dans le ton, qui est proche de l’humour britannique, un peu plus pince-sans-rire, avec de l’absurdité, du caustique. Les comédiens jouent les situations d’une façon souvent vraie. En sketch, au Québec, sans dire qu’on n’avait jamais vu ça, on l’avait peut-être moins vu. C’est peut-être ce qui a attiré le regard de l’Académie!»

(NDLR : L’équipe de Kamikazes! a aussi reçu les trophées de la Meilleure émission spéciale ou série : humour, de la Meilleure interprétation : humour, de la Meilleure réalisation : humour, et de la Meilleure direction photographique : toutes catégories hors fiction).

L’équipe d’auteurs de la série à sketchs Kamikazes! / Crédit : Mario Beauregard

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Véronique Cloutier répond à une question persistante

Chantez, dansez, La Fureur sera de retour pour un soir seulement le samedi 29 novembre, à 19 h, à ICI TÉLÉ, en version de 90 minutes!

Le succès ayant été manifeste lors des précédentes éditions spéciales de 2019 (pour le 20e anniversaire), 2020 et 2024 (alors que 1 200 000 téléspectateurs étaient au rendez-vous au début décembre), il aurait été franchement dommage de ne pas récidiver encore en 2025.

Pourquoi pas toute l’année?

Et pourquoi ne pas ramener La Fureur toute l’année durant à ICI TÉLÉ, compte tenu de sa popularité apparemment intacte?

Véronique Cloutier se fait très souvent poser la question. Voici ce qu’elle nous a répondu à ce sujet.

«La Fureur a connu de très, très grosses années, et ça s’est ancré dans la nostalgie des gens. Pour moi, c’est un truc événementiel. On le fait une fois par année, ou une fois aux deux ans, et c’est ce qui fait que les gens viennent le voir en très grand nombre», explique-t-elle en entrevue.

Véro poursuit en soutenant que, à son avis, une Fureur hebdomadaire ne serait «plus vraiment faisable» à la période actuelle, nouveaux modes de consommation de la culture obligent.

«Le succès de La Fureur repose sur des chansons que tout le monde peut chanter ensemble. Maintenant, depuis 10 ou 15 ans, la façon de consommer de la musique a tellement changé! Il n’y a plus beaucoup d’artistes qu’on appelle vraiment mainstream, qui jouent à la radio commerciale, sur toutes les chaînes, et dont tout le monde peut chanter les paroles. Je pense qu’il n’y en a plus beaucoup, de ça. Et, à La Fureur, si on ne peut pas chanter les succès de l’heure tout le monde ensemble, on dirait que ça ne marche pas… Quand on ramène l’émission, on reste quand même toujours dans le concept de la nostalgie, parce que ce sont de vieilles chansons que les gens peuvent chanter ensemble.»

Aux yeux de Véro, dont la notoriété a vraiment explosé grâce à La Fureur à la fin des années 1990, le concept demeure «un petit bijou qu’on ressort juste pour les occasions spéciales».

Et qui sait si les cotes d’écoute seraient aussi généreuses qu’elles le sont actuellement, si le jeu était en ondes chaque semaine en saison régulière?

En hebdomadaire, ça ne rassemblerait pas un million (…)

«Je mets ma main dans le feu qu’en hebdomadaire, ça ne rassemblerait pas un million ou un million et demi de personnes!», siffle Véro.

En ce qui a trait aux membres des équipes de ce nouveau tour de chant de La Fureur à venir en novembre, on peut seulement spécifier, pour l’instant, qu’Élyse Marquis sera la capitaine du clan féminin, et Alex Perron, le meneur des troupes masculines.

Les autres concurrents et concurrentes seront annoncés prochainement.

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Voici à quoi s’attendre des Gémeaux, selon Véro!

Véronique Cloutier a cédé l’animation du Gala des prix Gémeaux à Pierre-Yves Lord en 2023 et 2024, mais l’animatrice est emballée de reprendre la barre de la célébration de notre télé pour une dixième année, elle qui avait précédemment piloté les Gémeaux de 2008 à 2011, en 2015, puis de 2019 à 2022.

La voilà presque sur le point de battre le record de Normand Brathwaite, qui, lui, avait été aux commandes de la remise de prix 13 fois, en 1988, puis, consécutivement, de 1991 à 2002!

«Je suis très excitée», nous confie Véro en entrevue. «Je trouve que c’est une bonne formule, de le faire quelques années, de prendre une pause, puis de revenir plus tard. Ça nous permet de nous ressourcer, de renouveler nos idées, de vivre autre chose. Je suis super motivée et stimulée!»

Celle que les adeptes des Fantastiques, à Rouge, surnomment la «Reine Mère», mènera donc de main de maître, comme à son habitude, le 40e Gala des prix Gémeaux, ce dimanche, 14 septembre, à 20 h, à ICI TÉLÉ. Les préparatifs de l’événement, nous dit Véro, avaient commencé aussi tôt qu’au mois de mai dernier, alors qu’elle-même et son équipe n’avaient même pas encore commencé les répétitions du spectacle Zénith.

Et qui de mieux qu’elle, sans conteste la plus grande vedette du petit écran québécois des 40 dernières années, pour orchestrer une aussi importante édition-anniversaire? Connaissant l’amour de Véronique Cloutier pour les grands happenings de variétés et son talent pour l’humour et les parodies, on devine qu’il y aura sûrement du glamour, des paillettes et peut-être quelques sketchs en cours de soirée.

De la nostalgie, aussi, comme nous ont permis d’en déduire les publications des dernières semaines des comptes des Prix Gémeaux sur les réseaux sociaux. Allez y jeter un œil; des extraits d’archives d’anciens galas, mettant à l’honneur, entre autres, de jeunes Guylaine Tremblay, Luc Picard, Bernard Fortin, Marina Orsini et Roy Dupuis, Julie Snyder, Roch Voisine, Marc Labrèche, Dominique Michel, Denise Filiatrault et même Céline Dion ont circulé, au grand bonheur des internautes.

«Il y a plein de clins d’œil et de parodies à faire! On va essayer d’en mettre un petit peu, c’est sûr», sourit Véro. «Le ton va être humoristique. C’est la tendance que j’ai prise il y a quelques années déjà. Dans le numéro d’ouverture, on va mettre plein d’affaires!»

La fête devra également être rythmée, car pas moins de six trophées décernés par le public seront remis en direct à la télévision, soit cinq de plus qu’à l’accoutumée. Un ajout auquel Véronique Cloutier tenait mordicus. Depuis l’abolition du Gala Artis de TVA – où seuls les téléspectateurs décidaient des gagnants –, en 2022, celle-ci militait activement pour une plus grande parole du «vrai monde» aux Gémeaux, aux côtés de celle des membres de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, qui décident de la plupart des lauréats.

«Il me semble que ça va dresser un portrait plus juste de notre industrie», hasarde Véro. «Parce que l’Académie, le milieu, nos pairs, voient dans les productions des qualités que le public ne voit pas, et vice-versa. C’est leur job, à eux, et c’est normal qu’ils récompensent autre chose. Mais le public est aussi attaché à ses visages, à ses vedettes. C’est plus juste, pour moi, qu’on voie tout ça. Que des séries comme Corbeaux et Société distincte soient nommées, mais qu’on remette également un prix à une actrice que le monde adore, et qui n’est pas nommée. C’est une soirée qui célèbre notre télé, et on la fait pour que les gens la regardent, alors… Intéressons-les du mieux qu’on peut!»

Les finalistes à ces six prix du public ont été dévoilés tout récemment. Dans la catégorie Émission coup de cœur des 40 dernières années, on répertorie Dans une galaxie près de chez vous, District 31, En direct de l’univers, La petite vie et 19-2. Du côté de l’Émission coup de cœur de l’année, Alertes, Dumas, En direct de l’univers, Indéfendable et STAT croiseront le fer. À titre de Personnalité féminine de l’année, les jeux se feront entre France Beaudoin, Janette Bertrand, Véronique Cloutier, Geneviève Everell et Florence Longpré. Chez leurs vis-à-vis masculins, comme Personnalité masculine de l’année, qui de Antoine Bertrand, Éric Bruneau, Boucar Diouf, Gildor Roy ou Lou-Pascal Tremblay raflera la couronne? Dans le créneau de la Découverte de l’année, Sara Dufour (Zénith), Marie-Lyne Joncas (Dumas), Marthe Laverdière (Planter avec Marthe), Anglesh Major (STAT) et Pascale Renaud-Hébert (Veille sur moi) concourent pour la récompense. Finalement, Alexandre Aussant (Mona de Grenoble) pour Bonsoir Bonsoir, Alexandre Barrette pour Tout le monde en parle, Chantal Lamarre pour Infoman, Alex Perron pour C’est juste de la TV et Antoine Vézina pour Le maître du jeu sont en lice pour le Gémeaux du Collaborateur-trice de l’année, émission hors-fiction. On peut encore voter pour la catégorie de l’Émission coup de cœur de l’année jusqu’au dimanche 14 septembre, à 21 h.

Véronique Cloutier accompagnée de Nicolas Ouellet, animateur du Gala du documentaire et des métiers (vendredi 12 septembre) et du Gala d’ouverture des prix Gémeaux (dimanche 14 septembre, 14 h 30) / Crédit : Mario Beauregard

Ainsi, même si des producteurs, comme Fabienne Larouche et sa boîte Aetios (qui manufacturent STAT, Dumas et, autrefois, District 31, entre autres), boudent les Gémeaux, certaines de leurs émissions et de leurs têtes d’affiche pourraient quand même prendre part au gala.

Par ailleurs, qui dit animation de gala, dit souvent imprévus et surprises… bonnes ou mauvaises. Véronique Cloutier en sait quelque chose, elle a qui a dû gérer un décor qui commençait à prendre feu en raison d’un projecteur défectueux en 2019, ou encore la montée inopinée sur scène de Guillaume Lemay-Thivierge pour un discours improvisé et décousu, en 2022, et qui, en 2009, avait animé, enceinte jusqu’aux yeux de sa petite Raphaëlle qui allait naître moins d’un mois plus tard. Des situations qu’elle a, chaque fois, gérées avec professionnalisme et sang froid

«Moi, j’embrasse toute l’expérience!», rigole Véro. «Je suis dans l’accueil! Et un gala, c’est ça. C’est drôle, c’est touchant, c’est malaisant, parfois il y a un petit scandale, parfois ça ne se passe pas comme prévu, le feu pogne dans le plafond, ou il y a un comédien qui monte sur la scène. Et moi, c’est ma job de naviguer à travers tout ça. J’accueille tout! Il n’y en a pas, de problème! (rires)»

Cette année, les discours de remerciements seront peut-être revendicateurs ou émotifs. D’abord à cause de la position actuelle précaire de l’industrie de la télévision d’ici (il en a été beaucoup question au lancement de TVA). Puis, douce ironie que Véronique a d’ailleurs soulevée elle-même lors du dévoilement des nominations aux Gémeaux: c’est la série Sorcières, abruptement débranchée par TVA après deux saisons, qui domine la course aux statuettes, avec 16 nominations. Y aura-t-il quelques flèches envoyées au micro?

Véronique Cloutier, vieille routière des coulisses de la télé, arrive pour sa part à demeurer philosophe devant les soubresauts de celles-ci.

«Je comprends la réalité de l’industrie, les restrictions budgétaires, les annonceurs… On est à la merci de tellement de choses. On est dans une époque difficile pour notre milieu, même si elle est très faste, parce qu’il y a beaucoup de bonnes productions. Je comprends ça. Ce qui ne nous empêche pas d’avoir beaucoup de compassion pour les collègues qui sont débranchés. Mais, des décisions doivent se prendre… Ça ne fait pas toujours notre affaire, ce n’est pas nouveau, et ça va continuer d’arriver. Mais c’est plate…»

Enfin, sur une note plus joyeuse, qu’est-ce que la grande consommatrice de télé qu’est Véro a dévoré à la télé québécoise, dans la dernière année? Un indice: beaucoup de téléréalités…

«J’ai eu un gros printemps! (rires) Big Brother Célébrités, enchaîné avec Les Traîtres, Les Chefs!, Survivor Québec, MasterChef Québec, Star Académie… Ça ne finit plus, ça n’a pas de bon sens! J’aime vraiment ça! Et je suis une grande fan de Veille sur moi. Ç’a été une série très marquante pour moi dans la dernière année, j’ai beaucoup pleuré en regardant ça…», conclut cette grande amie de Pascale Renaud-Hébert, autrice et covedette de Veille sur moi, avec Guylaine Tremblay, qui, elle, n’a pas caché sa déception de ne pas avoir été sélectionnée aux Gémeaux pour sa prestation.

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Katherine Levac et Guy Nadon… dans un conte de Noël

C’est l’une des nouveautés les plus intrigantes de la nouvelle saison de Crave: dans Le calendrier de l’avent, Catherine Fidiadis (alias Catherine F. d’Occupation Double Mexique) se mettra en quête de l’âme sœur sur fond de sapin, de musique de Noël et de canne de bonbon.

Nous vous en parlions ici, mais davantage de détails sur Le calendrier de l’avent ont filtré lors du lancement de programmation 2025 – 2026 de Crave et Noovo, la semaine dernière.

Amalgame de téléréalité et de conte de Noël sucré, Le calendrier de l’avent s’étalera sur 24 jours, et donc, à l’écran, en 24 épisodes de 15 minutes. Chaque jour de décembre, Catherine Fidiadis rencontrera un nouvel homme «séduisant et célibataire», indique la production, désireux de gagner le cœur de la belle et de se faire inviter dans sa famille à Noël.

Bell Média lançait d’ailleurs l’appel, en juillet, aux prétendants intéressés, à s’inscrire pour se prêter au jeu du Calendrier de l’avent. À l’heure qu’il est, le recrutement est déjà complété et les 24 candidats ont tous été choisis, semble-t-il.

Catherine F, une courtière immobilière et mère de famille, sera accompagnée, dans sa grande aventure romantique, par une «fée des étoiles» bien spéciale: Katherine Levac. Celle-ci, dans son propre rôle, guidera son amie Catherine de ses commentaires drôles et épicés à travers ses rancards amoureux.

Et ce n’est nul autre que le grand comédien Guy Nadon qui assurera la narration des péripéties de notre héroïne esseulée… ce qui laisse présager un ton un peu déjanté et très rigolo!

Katherine Levac et Catherine Fidiadis lors du lancement de programmation 2025 – 2026 de Noovo et Crave / Crédit: Mario Beauregard

Questionnée sur le sujet, Katherine Levac nous a précisé en entrevue que Le calendrier de l’avent aura «littéralement» tout d’une comédie romantique à l’américaine.

«C’est une téléréalité, mais on est vraiment dans l’ambiance de Noël. Je joue presque un personnage, mais la ligne est mince. Catherine, c’est une vraie fille qui cherche l’amour, et qui a, chaque jour, des activités, des dates, en mode film de Noël qu’on écoute chaque année, avec Lindsay Lohan… Et moi, je l’aide, dans ma petite maison de pain d’épice. Il y a beaucoup de fiction et beaucoup de magie, là-dedans», explique celle qui sera par ailleurs de la distribution du Bye Bye 2025, et qui se dit absolument fanatique de tout ce qui touche le temps des Fêtes.

«C’est rare que je dis non à une affaire de Noël», siffle Katherine, qui, en revanche, ne regarde pas Occupation double et n’a donc pas suivi le cheminement de Catherine F. à OD Mexique.

«Elle a des enfants, elle est dans les valeurs de famille, de Noël. Ça fitte avec elle. Je pense que c’est une bonne candidate pour ce concept-là. J’ai vu les 24 prétendants et il n’y en a pas deux pareils. Ils sont de tous les âges et de tous les milieux.»

Les tournages du Calendrier de l’avent n’ont pas encore commencé, mais on sait déjà que l’émission, produite par Sphère Média, aboutira sur Crave le 1er décembre.

À titre de porte-parole de Crave, Katherine Levac soutient être très impressionnée par la programmation de la plateforme dévoilée il y a quelques jours.

«Ça paraît que les productions font confiance à de nouveaux visages, de nouveaux auteurs, qui abordent des sujets qu’on n’abordait pas il y a cinq ans. J’ai vraiment hâte d’écouter la télé», a applaudi la comédienne d’Inspirez expirez, dont la deuxième saison est sortie sur Crave il y a quelques semaines.

Allez-vous plonger dans l’univers de ce projet féerique?

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Un nouveau projet étonnant pour Marie-Thérèse Fortin

En plus de ne pas manquer de boulot comme comédienne, Marie-Thérèse Fortin – qui nous parlait ici de son récent changement de look –  a le bonheur de se frotter actuellement à un autre très beau défi.

Elle signe la mise en scène du nouveau spectacle de Michel Rivard, intitulé Après on va où? que ce dernier présentera au Théâtre d’Aujourd’hui, à Montréal, puis à Québec et partout en province ensuite, à compter d’avril 2026.

C’est d’abord par l’entremise d’Ève Déziel, la conjointe de Michel Rivard, que Marie-Thérèse Fortin a fait la connaissance du chanteur, qu’elle ne connaissait jusque-là pas intimement. Les plus âgés se souviendront qu’Ève Déziel signait les textes du Village de Nathalie et de Sur la rue Tabaga, deux émissions adorées des tout-petits dans les années 1980 et 1990, où Marie-Thérèse Fortin incarnait Mlle Bric-à-Brac et Mlle Débarbouillette.

Lors de l’enregistrement de l’émission spéciale Chère Clémence, dédiée à Clémence DesRochers, les deux femmes se sont retrouvées, et Ève Déziel a demandé à Marie-Thérèse Fortin des idées de noms pour la mise en scène du prochain spectacle de Michel Rivard.

«En bonne fille que je suis, je lui ai donné trois noms de gars», ironise Marie-Thérèse Fortin en entrevue.

Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque Michel Rivard l’a recontactée pour lui proposer, à elle, d’orchestrer sa mise en scène.

Michel Rivard / Crédit : Mario Beauregard

«Il m’a dit qu’il avait envie de travailler avec une femme, qu’il avait vu les affaires que j’ai faites, que ça lui tentait de travailler avec moi… C’est une belle rencontre! C’est beau, ce qu’il prépare, c’est très émouvant», dépeint Marie-Thérèse Fortin, en indiquant qu’Après on va où? est en quelque sorte un deuxième volet de L’origine de mes espèces, le théâtre musical autobiographique que l’auteur-compositeur-interprète avait présenté en 2019.

Cet automne, on retrouvera Marie-Thérèse Fortin dans la fiction Dérive, sur Crave, avec Jean-Philippe Perras, Benoît Gouin, Sophie Cadieux et Macha Grenon. Elle y incarnera la maman possessive d’un pianiste vedette qui accapare un peu son garçon à force de trop vouloir une grande carrière pour lui. Nous vous en parlons ici. Vous pouvez aussi voir ici nos photos du lancement de programmation 2025-2026 de Crave et Noovo, et jeter un oeil aux séries que nous attendons avec impatience dans la prochaine année.

Puis, on peut présumer que son personnage de Marthe Desrosiers, la mère du tourmenté David Fraser (Maxim Gaudette), un meurtrier repenti qui travaille fort à rebâtir sa vie après sa sortie de prison, sera de la deuxième saison de Mea Culpa, à ICI TÉLÉ, en janvier prochain (voyez nos photos du lancement de programmation 2025-2026 de la chaîne ici). Elle-même ne sait pas encore officiellement si l’autrice Chantal Cadieux ramènera son personnage dans l’intrigue, mais Marie-Thérèse Fortin espère vivement que oui.

«Peut-être, peut-être…», laisse planer Marie-Thérèse en souriant. «C’est un beau personnage, complexe. C’est une mère qui n’arrive pas à lâcher prise, de ce garçon qu’elle n’a pas vu pendant 25 ans. Et qui reste son garçon, malgré le geste épouvantable qu’il a commis. Elle se sent responsable de lui et de ce qu’il a fait, mais surtout, elle croit qu’il mérite d’avoir une nouvelle vie, maintenant qu’il a purgé sa peine. C’est sur la justice réparatrice, un sujet délicat, épineux, que je trouve que Chantal (Cadieux) a tellement bien abordé!»

Puis, dans la prochaine année, Marie-Thérèse partira en tournée avec la pièce Fanny, de Rébecca Déraspe, qui s’arrêtera notamment à Québec en décembre et à La Licorne, à Montréal, en avril prochain.

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Quoi de neuf à TVA et sur illico+ cette année?

C’est la saison des lancements de programmation télé! Qu’est-ce qu’on regarde du côté de TVA et de la plateforme illico+, cette année? Voici un aperçu!

Toujours plus de Chanteurs masqués et de MasterChef Québec

Si vous aimez Chanteurs masqués et MasterChef Québec, vous serez servis cet automne, puisque toutes deux ont été allongées.

Pour une cinquième saison, Chanteurs masqués (dimanche, 19 h, dès le 14 septembre) durera maintenant 90 minutes plutôt que 60. Sébastien Benoît demeure à l’animation, et les juges-enquêteurs Sam Breton, Mélissa Bédard, Anouk Meunier et Stéphane Rousseau sont toujours en poste. On nous laisse miroiter qu’un ancien «chanteur masqué» se prêtera de nouveau à l’expérience (qui, qui?), que Sylvain Cossette se produira en duo avec une mascotte (un peu comme Marie-Eve Janvier avec le Cygne, alias Gabrielle Destroismaisons, l’an dernier), et une sorcière – à la voix très semblable à celle de Véronic DiCaire, hum, hum… – insufflera une ambiance d’Halloween dans le studio. «Pensez à une grande voix du Québec, il y a de bonnes chances que cette personne vienne faire un tour sur le plateau», a signalé Sébastien Benoit. Aussi, un mystérieux personnage campé dans la voûte fera peut-être damner les troupes…

Anouk Meunier et Stéphane Rousseau / Crédit : Mario Beauregard

Puis, MasterChef Québec (3e saison, dimanche, 20 h 30, et lundi au mercredi, 19 h 30, dès le 7 septembre) gagne une édition de 60 minutes le dimanche. Les meilleurs cuistots du Québec s’échineront à nouveau aux fourneaux pour remporter le grand prix de 50 000 $, d’après les commentaires des juges Stefano Faita et Martin Picard. Au premier épisode, les candidats concourront pour mettre la main sur l’épinglette d’immunité. Parmi les juges invités cette année, on compte Chuck Hughes, Marina Orsini, Andy Allen (ancien participant et juge de MasterChef Australie) et Marc-André Grondin.

Le jeudi, dans la case de 19 h 30, MasterChef Québec cédera sa plage à J.E.

Enfin, après le triomphe de la petite Zoé au printemps dernier, y aura-t-il une deuxième saison de MasterChef Junior Québec? Ce n’est pas décidé encore…

Charles Lafortune (producteur), et Stefano Faita et Martin Picard (juges) de MasterChef Québec / Crédit : Mario Beauregard

Encore plus piquant!

Une deuxième saison de Hot Ones Québec fera son arrivée sur illico+ le 9 octobre et s’annonce particulièrement piquante sur l’échelle de Scoville, avec des invités comme Anne-Marie Losique, Olivier Primeau, Marthe Laverdière, Alicia Moffet, Mona de Grenoble, Martin Matte, Claude Legault, Mégan Brouillard, le joueur de basket ball Lugentz Dort et Charlotte LeBon qui «savoureront» des ailes de poulet brûlantes. N’ayez crainte, l’animateur Marc-André Grondin continuera lui aussi de s’imposer le supplice, avec les mêmes sauces que ses convives. Côté digestion, ça se passe comment, pour lui? «J’ai du plaisir à faire l’émission, j’ai moins de plaisir quand je rentre chez nous…», a admis Marc-André.

Le retour de vos séries préférées

Côté fictions adorées du public, dans la quotidienne Indéfendable (lundi au jeudi, 19 h, dès le 8 septembre), Léo (Sébastien Delorme) devra vivre avec les conséquences de sa maladresse de la finale du printemps dernier, quand il a foncé en voiture sur Dylan Blondin (Patrice Godin) et que ce dernier y a laissé sa peau. Fera-t-il de la prison? Mélodie (Naïla Louidort), elle, avec son haut potentiel intellectuel, sera promue de stagiaire à avocate et pourra exploiter toutes ses connaissances.

Naïla Louidort et Sébastien Delorme, de Indéfendable / Crédit : Mario Beauregard

En ce qui a trait aux Armes (lundi, 20 h, dès le 8 septembre), les comédiens nous révélaient ici quelques bribes des soubresauts qui attendent leurs personnages, fortement inspirés de l’actualité internationale.

TVA envoie la série annuelle Alertes (mardi, 20 h, dès le 9 septembre) au front contre la nouvelle mouture d’une heure de STAT, à ICI TÉLÉ. 3 grandes enquêtes occuperont l’Escouade Cerbère dans le prochain droit d’Alertes : une jeune femme d’une vingtaine d’années qui disparaît subitement dans un stationnement de supermarché sans le moindre indice, une fillette au langage incompréhensible trouvée dans un parc, et l’enlèvement d’un bébé, sur une moto, sous les yeux de son père.

Charles Lafortune interviewant Vincent-Guillaume Otis, François Papineau et Frédéric Millaire-Zouvi, des Armes / Crédit : Mario Beauregard

Vous les avez peut-être déjà regardées via illico+, mais Société distincte (lundi, 21 h, dès le 8 septembre), avec Maude Guérin et Antoine Pilon, et Mr Big (mercredi 20 h, dès le 10 septembre), avec François Arnaud, font le saut à la télé traditionnelle. Après avoir bénéficié d’une première fenêtre sur la chaîne addikTV à l’automne 2023, la deuxième saison du thriller d’espionnage Classé secret (mardi, 21 h, dès le 16 septembre), avec Mélissa Désormeaux-Poulin, déménage également à TVA pour la rentrée.

Enfin, il faudra patienter jusqu’en janvier pour découvrir l’univers déjà intrigant d’Indomptables, où deux familles rivales d’un petit village ont des comptes à régler, sur fond de musique country. Benoît Gouin, Geneviève Rochette, Marianne Fortier, Marilou Morin, Stéphane Demers, Catherine Paquin-Béchard et Félix-Antoine Duval, entre autres, y prêteront vie.

Benoît Gouin et Stéphane Demers, de la série Indomptables / Crédit : Mario Beauregard

D’autres valeurs sûres…

Bien sûr, d’autres valeurs sûres de TVA repartent ces jours-ci pour un nouveau tour de piste : La poule aux œufs d’or (33e saison, dimanche, 18 h 30), Le tricheur (15e saison, du lundi au vendredi, 18 h 30, dès le 1er septembre, et ça sera la dernière année de Guy Jodoin à l’animation), Ça finit bien la semaine, toujours avec Julie Bélanger et Jean-Michel Anctil(16e saison, vendredi, 19 h, dès le 12 septembre), et Salut Bonjour (en semaine, dès 6 h 30) sont du nombre.

Et n’oublions pas l’incontournable La Voix, qui reprendra du service à l’hiver pour une 11e saison, avec l’hôte Charles Lafortune et Roxane Bruneau, Corneille, Mario Pelchat et France D’Amour dans les fauteuils rouges des coachs. Toutes les étapes de la compétition, incluant les «directs», seront préenregistrées, comme en 2024, restrictions budgétaires obligent.

À surveiller sur illico+

Pour les amateurs de fictions à dévorer en rafale, d’humour et de documentaires,  illico+ annonce quelques belles surprises pour l’année 2025-2026.

Du lot, Ravages, avec Caroline Dhavernas, vient d’y prendre l’affiche. Il s’agit d’un thriller environnemental, où une avocate ambitieuse se retrouve au centre d’une affaire liant meurtre sordide et achat d’une mine sur la Côte Nord, avec des ramifications jusqu’en Amérique latine. Benoît Brière, Pierre Verville, Sophie Prégent et Robin Aubert sont également de la distribution.

Une minisérie de six épisodes, dérivée d’Alertes, reposant sur le personnage de Guillaume Pelletier (Danny Gilmore), simplement intitulée Alertes : Pelletier, sera dévoilée le 4 décembre.

Caroline Dhavernas et Benoît Brière, de la série Ravages / Crédit : Mario Beauregard

Le 22 janvier 2026, place au deuxième chapitre de Détective Surprenant, avec Patrick Hivon, sous-titré Le Baron de l’archipel.

De nouveaux Grands Bien-Cuits (Patrice L’Écuyer et Gildor Roy, en novembre et décembre), le docu-réalité sur Mélissa Bédard, Mélissa, plein les bras (déjà en ligne), ainsi que les documentaires Le prince charmant n’existe pas (sur Serge Rivard, un millionnaire qui séduisait les femmes pour les arnaquer), L’affaire du juge Delisle et Crime désorganisé (sur la délinquance juvénile) sont prévus le 25 septembre, 30 octobre et 27 novembre.

Les vedettes de la programmation 2025-2026 de TVA / Crédit : Mario Beauregard

Sur les chaînes spécialisées

 Il y a aussi quelques trucs pas piqués des vers à considérer sur les chaînes spécialisées. Du lot : Patrick Groulx pilote Chantier rescapé (jeudi, 21 h, depuis le 14 août) sur CASA, et Stéphane Fallu espionnera des maisons dans Les voyeurs du soir (jeudi, 21 h, dès le 6 novembre). Sur Évasion, Chasse à l’homme : marécage (vendredi, 21 h, dès le 24 octobre) présentera l’expert survivaliste Mathieu Hébert qui transmettra ses connaissances en survie à huit candidats dans les marécages du Manitoba, tandis que Guillaume Lambert et Geneviève Néron ont déjà recommencé à arpenter le monde dans Avec ou sans cash (vendredi, 21 h, depuis le 15 août).

Sur Témoin, la deuxième saison du Parloir, avec Félix Séguin et Annie-Soleil Proteau, débutera le jeudi 16 octobre, à 21 h. D’autres contenus true crime attendront également les fervents du genre, comme Road Trip Fatal, avec Victoria Charlton (vendredi, 21 h, dès le 17 octobre).

Quant à la nouvelle tribune d’entrevues tête-à-tête qu’on promet «choc» de Sophie Durocher, Dans le blanc des yeux, elle prendra l’antenne le vendredi 12 septembre, à 20 h.

Peu de nouveautés… et un cri du cœur

En vérité, vous le remarquez, il y a très peu de nouveautés à TVA cet automne, et un discours enflammé de Pierre Karl Péladeau en a laissé entendre les raisons lors de l’événement de lancement de la chaîne, mardi dernier. C’est tout simple, et on s’y attendait un peu : en raison des difficultés financières de Groupe TVA – et de toutes les télévisions privées, comme Noovo également –, on aura droit à un régime minceur jusque dans nos écrans.

Pierre Karl Péladeau pendant son discours au lancement de programmation 2025 de TVA / Crédit : Mario Beauregard

Dans son laïus parsemé ici et là d’ironie, le président de Québecor, propriétaire de Groupe TVA, y est allé de plusieurs constats et revendications.

«Le taux d’abonnement à la télévision continue de chuter au profit d’un taux d’abonnement toujours croissant aux services de visionnement en ligne étrangers. Les revenus publicitaires de la télévision conventionnelle continuent leur déclin et affichent une baisse de près de 40 % au Canada depuis 2011. Les géants du Web, plus précisément Meta (Facebook et Instagram), Google/YouTube, Microsoft et TikTok, accaparent maintenant 92 % des revenus de publicité en ligne au Canada, de l’argent qui était attribué auparavant aux médias traditionnels. Les conséquences qui en résultent sont désastreuses pour la télé privée, considérant que ces revenus sont sa principale source de financement. En chiffres absolus, pour TVA et ses chaînes spécialisées, cela représente une perte de 34,9 M$ de revenus publicitaires en télévision seulement, au cours des trois dernières années», a notamment déclaré Pierre Karl Péladeau.

Celui-ci a argué que, même si les chaînes de Groupe TVA demeurent les plus regardées au Québec, avec des parts de marché de 42 % et quelque 5,7 millions de téléspectateurs rejoints en semaine, «réalistement, TVA ne pourra pas continuer à naviguer à moyen terme dans un univers aussi précarisé». L’homme d’affaires a aussi dénoncé les investissements publicitaires du gouvernement fédéral dans des entreprises numériques américaines et chinoises (META et TikTok), certaines réglementations du CRTC (auxquelles ne sont pas soumises les géants du Web), ainsi que les revenus publicitaires et les contributions du Fonds des médias du Canada dont jouit le diffuseur public, Radio-Canada, malgré son financement gouvernemental.

Monsieur Péladeau en appelle donc à un soutien accru des gouvernements, des réformes fiscales, une révision du mandat de la SRC/CBC (Radio-Canada) et plaide pour des allègements au CRTC. Il a en outre rappelé les moyens déployés par Québecor, depuis deux ans, pour tenter de stopper l’hémorragie : abolition de 700 postes, optimisation de son parc immobilier (tous les effectifs des entités média du groupe sont maintenant réunis à la même adresse, au 4545 Frontenac, à Montréal), diminution des budgets alloués à la production originale, et réévaluation de la grille de programmation.

Voilà qui explique le triste sort réservé à la série Sorcières, débranchée abruptement au printemps dernier après seulement deux saisons…

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Marie-Thérèse Fortin: «J’ai décidé de franchir le pas…»

Plusieurs magnifiques actrices étaient au rendez-vous lors du récent dévoilement de programmation 2025-2026 de Noovo et Crave (voyez nos photos ici), mais l’une d’elles a particulièrement fait tourner les têtes avec sa chevelure au naturel et son sourire toujours bienveillant : Marie-Thérèse Fortin.

Non, il n’y a pas que les hommes qui peuvent assumer leur âge à la caméra, et l’actrice de 66 ans, qu’on avait toujours connue les cheveux foncés, démontre avec panache et simplicité qu’une tête poivre et sel sied parfaitement bien aux deux sexes. Producteurs de cinéma et de télévision, tenez-le-vous pour dit!

«J’ai décidé de franchir le pas», a avancé Marie-Thérèse en entrevue avec nous, lorsque nous lui avons signalé combien elle est magnifique avec son nouveau look.

Marie-Thérèse Fortin lors du lancement de programmation 2025 – 2026 de Noovo et Crave / Crédit : Mario Beauregard

Ce n’est pas spécifiquement pour son rôle dans la série Dérive (dont Jean-Philippe Perras nous parlait ici) que la comédienne, qu’on retrouvera aussi en cours de prochaine année dans la deuxième saison de Mea Culpa, à ICI TÉLÉ, a cessé de teindre sa tignasse. Or, la proposition n’a pas du tout déplu au réalisateur Patrice Sauvé.

«Quand j’ai rencontré Patrice, j’avais déjà pris la décision, mais c’était très rudimentaire, il n’y avait pas encore grand-chose. Je lui ai dit que je pensais me laisser aller à ma couleur naturelle. Et il a dit qu’il aimait ça… S’il m’avait dit qu’il me préférait noire, je serais revenue au noir, mais il était d’accord. Alors, j’ai procédé!», a expliqué la dame.

Dans Dérive, Marie-Thérèse Fortin personnifie Madeleine, la maman couveuse du pianiste prodige Daniel Major (Jean-Philippe Perras), une femme de pouvoir, directrice d’un musée, dont le fils unique constitue le grand projet de sa vie. Ayant décelé très tôt un talent pour la musique chez son garçon, Madeleine a tout mis en œuvre pour lui permettre de développer ses capacités, en lui payant les meilleurs professeurs et en devenant son agente, par exemple.

«Un peu étouffante, qui commet des erreurs de jugement par trop d’amour», a indiqué Marie-Thérèse en riant, au sujet de son personnage.

Une partie de l’équipe de la série Dérive, à voir en novembre sur Crave / Crédit : Mario Beauregard

Et comment Madeleine réagira-t-elle lorsque son fils perdra quelque peu les pédales en raison de terreurs nocturnes, qui l’amèneront à déterrer des traumatismes enfouis de son passé?

«Pas très bien! Elle s’inquiète énormément. Elle ne comprend pas, elle cherche à savoir. Elle veut lui éviter ça. C’est toujours pareil, quand nos enfants vivent des choses… Elle est prête à tout pour l’aider, parce qu’elle croit en son talent, ses capacités, son intelligence. Mais lui a sa vie propre et veut prendre ses décisions pour lui-même…»

«Ce qui est beau, de Madeleine, c’est comme si sa vie était une création. Elle construit, elle crée quelque chose. Et elle veut que ce qui arrive corresponde à ses désirs profonds. Elle a très haute idée d’elle-même et de son fils. Elle va tout faire pour le mettre en valeur. Mais elle a sa face cachée, aussi… Et Daniel doit apprendre à marcher par lui-même», illustre l’artiste, qui vante l’écriture fine de Dérive, que signe l’autrice Julie Hivon, et ce personnage de matriarche au style pas si souvent vu à la télé.

Marie-Thérèse Fortin, qui a joué les mères des tonnes de fois à la télévision (dans Mea Culpa, Les moments parfaits, Virage, Boomerang, Mémoires vives et Le monde de Charlotte, pour ne nommer que ces titres), et qui est elle-même maman de Samuel, 31 ans, et d’Emma, 28 ans, estime ne pas ressembler à Madeleine dans sa propre dynamique familiale.

Marie-Thérèse Fortin sur le plateau de la série Dérive / Crédit : Mario Beauregard

«Je suis très fière d’eux», a ajouté Marie-Thérèse. «Ils sont très engagés, altruistes. Ils se débrouillent pour que les gens dans le besoin aient de l’aide. Ils m’impressionnent, là-dessus.»

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Vives critiques adressées à OD: Julie Snyder répond

L’influenceuse Maude Michaud n’a pas mâché ses mots envers l’équipe d’Occupation double, sur les réseaux sociaux, le week-end dernier, comme on vous le décrivait ici.

L’adepte avouée de longue date de la téléréalité amoureuse a fait des vagues avec ses commentaires, reprochant à la production la superficialité qui se dégage selon elle des portraits des participants récemment dévoilés. De l’avis de Maude Michaud, OD s’éloigne de plus en plus de sa «mission» de «parler d’amour», et encourage la perpétuation de clichés abondamment véhiculés dans la société (l’homme «chasseur», la femme «passive», «l’amour transformé en compétition»).

«Les femmes, elles, se placent surtout en position de charme, comme si leur valeur passait d’abord et avant tout par le fait d’être le rêve de tous les hommes. Et dès qu’une fille semble assumer son caractère ou son franc-parler, on sent que c’est présenté comme un défaut à corriger. L’une d’entre elles dit même: Je dois apprendre à fermer ma bouche», a-t-elle continué dans son message, avant de conclure, plus loin, avec une flèche acerbe:

«Aux clowns qui réalisent et produisent OD Chypre, merci d’arriver au 21e siècle. Cette ère où on fait des pieds et des mains pour en finir avec tout ce que vous venez de remettre sur la table,»

Un point de vue que partage l’organisme communautaire Sexplique, qui a également dénoncé, dans un article du journal Le Soleil, lundi, les «stéréotypes dépassés» mis, selon plusieurs, de l’avant dans ces premières images d’OD 2025.

Epic fail, OD.J'ai très longtemps écouté OD. J'adorais le tea. Les potins. Mais surtout les histoires d'amour. Le fait…

Posted by Maude Michaud on Sunday, August 24, 2025

Invitée à répondre aux critiques de Maude Michaud, lundi, lors du lancement de programmation de Radio-Canada (où elle était présente à titre de productrice de la série Le gouffre lumineux, inspirée de l’histoire d’Anick Lemay, qui a surmonté un cancer du sein), Julie Snyder n’a offert qu’une réplique succincte.

«Je respecte les opinions des gens sur les réseaux sociaux», a simplement avancé la femme d’affaires.

Mais encore, Julie Snyder estime-t-elle qu’Occupation double entérine une certaine superficialité?

«Nous, on produit OD comme on produit des documentaires comme T’as juste à porter plainte, de Léa Clermont-Dion. Comme on répond à différents publics, différents besoins du public, avec différents diffuseurs», a renchéri la principale intéressée.

Bell Média, diffuseur d’OD (dont la prochaine saison, la 19e, débutant le 7 septembre se déroulera à Chypre, île de la Méditerranée) par le biais de ses plateformes Noovo, Noovo.ca et Crave, semble néanmoins apprécier les contenus audacieux, clinquants et même sexy, comme Vie$ de rêve, Luc le milliardaire? et OD : tentations au soleil, une tangente que semble emprunter Occupation double également.

Questionnée à ce sujet, Julie Snyder a refusé de commenter les décisions de Bell Média, soutenant ne «pas [être] porte-parole» de l’entreprise.

«Moi, je vis bien avec les opinions de tout le monde. Chez Productions J, on travaille selon les commandes qu’on reçoit, pour différents publics et différents diffuseurs», a réitéré Julie.

La capitaine du jeu Chaque seconde compte (qui reviendra pour une deuxième année le mercredi 10 septembre, à 20 h, à Noovo) est-elle fière du casting, des candidats du nouveau chapitre d’Occupation double?

«Je suis… Je ne veux pas commenter là-dessus.»

Enfin, serait-on en droit de se demander si on a fait le tour du concept d’Occupation double? En ondes depuis 2003, d’abord à TVA pendant 10 ans, puis à Noovo depuis 2017, la formule est-elle usée, si elle doit tabler surtout sur les apparences pour se démarquer? On se souvient qu’une affaire d’intimidation avait ébranlé la production en 2022, poussant même certains commanditaires à se désister de l’aventure.

Qu’en pense Julie Snyder? Celle-ci rappelle qu’OD, dont l’idée originale émane de sa propre boîte de production, Productions J, a battu un record de longévité à l’écran pour une téléréalité canadienne. Or, pour la démone de L’enfer c’est nous autres, il y a plus grave à considérer : les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), aussi appelés géants du Web.

«Occupation double est une alternative aux GAFAM, parce que les jeunes sont complètement sur les GAFAM. OD, c’est une émission créée par des gens d’ici, produite par des gens d’ici, pour des gens d’ici. Alors que les jeunes, sinon, se tournent de façon extrêmement inquiétante et majoritaire vers les GAFAM. Je suis donc fière qu’OD soit une émission créée ici, qui fait travailler des gens d’ici», a insisté la maman de Thomas, 20 ans, et Romy, bientôt 17 ans, dont la progéniture est «très sensibilisée à la culture québécoise», mais aussi, comme tous les jeunes de son âge, attirée par les gros canons d’ailleurs.

«C’est de ça dont on devrait s’inquiéter le plus. On doit s’inquiéter de beaucoup de choses, dans notre société, mais à un moment donné, il faut que les jeunes regardent autre chose que ce que les GAFAM ont à offrir…»