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Sophie Nélisse nous fait quelques confidences sur sa carrière!

De la belle visite qui se fait rare au Québec par les temps qui courent est «rentrée à la maison» il y a quelques jours: en vedette dans la nouvelle série L’indétectable, de Radio-Canada, Sophie Nélisse a pris le temps d’enchaîner les entrevues avec les médias québécois pour mousser la promotion de ce projet, entre une escale aux États-Unis et une autre en Italie. Nous en avons profité pour prendre des nouvelles de l’actrice québécoise et pour la questionner sur sa carrière américaine.

Dans L’indétectable, Sophie Nélisse incarne Stéphanie, une jeune femme prête à tout – et même à tenter des moyens illégaux – pour tirer d’embarras sa mère politicienne accusée d’avoir tenu des propos racistes dans un taxi. La dame jure avoir été victime d’un deepfake (hypertrucage numérique généré par l’intelligence artificielle, ou autre entourloupette technologique) dans la vidéo, devenue virale, qui la met en scène.

Les trois premiers épisodes de L’indétectable seront disponibles sur ICI TOU.TV EXTRA ce jeudi, 20 mars, et les trois suivants y seront déposés le jeudi 27 mars (date de l’anniversaire de 25 ans de Sophie Nélisse!).

Hollywood PQ: Sophie, d’abord, dis-nous un mot au sujet de L’indétectable. Qu’est-ce qui t’a intéressée dans cette série?

Sophie Nélisse: «C’est une histoire qui me semblait très contemporaine et importante à raconter. Tout ce qui touche l’intelligence artificielle, les deepfakes, c’est un fléau qui est de plus en plus prédominant. C’est important que les gens soient à l’affût et au courant de ce qui se passe, pour qu’on soit tous un peu plus alertes quand on consomme ce genre de contenus. Pour devenir conscients qu’on en consomme, en fait. J’aimais l’aspect un peu éducatif. C’est aussi très divertissant. On est au bout de notre chaise tout le long. Il y a deux histoires en parallèle, qui s’entrelacent. C’est très bien écrit, avec beaucoup de nuances.»

HPQ: As-tu développé une belle relation avec les autres acteurs de la série (Lynda Johnson, Pierre Curzi, Eve Lemieux, Kevin Houle, Pierre-Paul Alain, etc)?

S.N: «Oh oui! Avec tout le monde. C’est tellement une équipe formidable, gentille, généreuse… Lynda était comme une deuxième maman pour moi, sur le plateau. Elle-même a deux jeunes filles [ainsi qu’un garçon, tous en fin d’adolescence, NDLR]. C’était le fun, parce que j’avais des scènes avec tout le monde. Je suis le personnage qui se promène le plus; j’avais des scènes chez EFEK [la firme technologique que son personnage infiltre pour subtiliser des renseignements, NDLR], qui étaient complètement différentes des scènes en famille à la maison.»

HPQ: À quoi a ressemblé ton horaire professionnel dans la dernière année?

S.N: «On a tourné la troisième saison de Yellowjackets, qui est maintenant disponible sur Crave. Ç’a pris une grande partie de mon année, parce qu’on a tourné ça pendant six mois. Ensuite, j’ai directement fait L’indétectable à mon retour, qui a exigé un autre deux mois, en novembre et décembre. Ç’a rempli mon année!»

HPQ: Et quels sont tes projets pour 2025?

S.N: «Dans les prochaines semaines, je tourne un film américain en Italie, jusqu’en mai. Je ne sais pas si j’ai le droit d’en parler pour l’instant! (Sourire) Ensuite, je suis rattachée à quelques petits projets plus indépendants. Puis, j’irai travailler sur la quatrième saison de Yellowjackets; on n’a pas encore de confirmation, mais on risque d’en avoir! Reste à voir quand ça va commencer.»

HPQ: La plupart de tes engagements sont désormais du côté américain. As-tu un pied-à-terre pour habiter là-bas pendant tes séjours?

S.N: «Non, non. Je n’ai qu’un pied-à-terre à Montréal. Je fais des allers et retours là-bas. Surtout que les tournages n’ont pas toujours lieu aux États-Unis. Mon prochain tournage est à Rome, Yellowjackets est tournée à Vancouver.»

HPQ: Maintenant que tu fais carrière ailleurs, qu’est-ce qui te séduit dans le choix d’un projet au Québec?

S.N: «Les collaborateurs, généralement. J’adore tourner au Québec! C’est plus une question de disponibilité, si je suis à Montréal ou pas. Montréal garde une place très privilégiée dans mon cœur. D’être capable de tourner ici, de retravailler avec des gens avec qui j’avais déjà travaillé, de retrouver les équipes de Montréal, c’est comme retrouver une famille! Ça dépend de mon temps, de qui fait partie du projet, si c’est un réalisateur avec qui j’avais envie de travailler depuis longtemps, qui sont les autres acteurs…»

HPQ: Avec les réseaux sociaux, c’est d’autant plus facile de demeurer en contact avec le public québécois…

S.N: «Je pense que c’est pour ça que j’ai encore mon pied-à-terre ici. Le Québec, c’est d’où je suis, c’est ma famille. Il n’y a rien qui se compare au fait de tourner ici. Ça me fait vraiment plaisir de pouvoir revenir quand j’ai du temps. Avec les réseaux sociaux, j’ai la chance de continuer de faire des entrevues, des émissions de télé, d’être encore amie avec des réalisateurs et des acteurs d’ici…»

HPQ: À quoi ressemble ton mode de vie quand tu es en tournage dans des productions américaines?

S.N: «Honnêtement… C’est ce que j’aime le plus de ma job : il n’y a pas de structure! Il n’y a pas d’heures. J’ai été partie pendant un mois et je suis revenue avant-hier : j’ai fait New York, Los Angeles, Montréal, Los Angeles, Paris, Montréal… Ç’a été instable. Mais, après, je peux être six mois installée à Vancouver, sans quitter Vancouver. Chaque mois est différent! Mais c’est ce que j’aime.»

HPQ: As-tu l’impression que le fait d’avoir une carrière américaine et une crédibilité à Hollywood influence le genre de rôle qu’on t’offre maintenant ici, au Québec? Te propose-t-on des personnages plus matures?

S.N: «Hum… Je ne sais pas, c’est une bonne question. Je n’avais pas fait de série à Montréal depuis un moment. En fait, j’avais fait Aller simple : Survivre l’an dernier [à Noovo, écrite par les mêmes auteurs que L’indétectable, Annie Piérard, Bernard Dansereau et Étienne Piérard-Dansereau, NDLR]. C’est sûr que le fait d’avoir fait Yellowjackets m’a fait une belle transition vers l’âge adulte. À Montréal, je tournais beaucoup de rôles un peu plus jeunes; je trouve que j’ai aujourd’hui des rôles un peu plus matures, un peu plus sérieux, qui sont amusants. Mais j’aimerais beaucoup faire de la comédie! Si quelqu’un m’entend, j’aimerais vraiment faire de la comédie!»

HPQ: Et les rôles que tu obtiens aux États-Unis te plaisent?

S.N: «Oh oui! Oui, oui! Je pense qu’il s’agit de bien choisir, de ne pas trop vouloir me lier à un genre spécifique, de ne pas nécessairement trop faire d’horreur, d’être capable d’être versatile et de faire des rôles qui sont très différents les uns des autres.»

HPQ: Est-ce que le star système américain est exigeant? Difficile psychologiquement? As-tu l’impression que tu dois constamment guetter ton image?

S.N: «Je pense que chaque emploi vient avec ses difficultés. Ce n’est effectivement pas toujours aussi facile ou glorifiant qu’on se l’imagine. Ça vient avec ses challenges, certainement. Comme tout emploi…»

HPQ: Tu es devenue actrice à un très jeune âge. Est-ce que c’était un rêve pour toi, à tes débuts, de percer du côté anglophone? Ou c’est simplement arrivé «par la bande»?

S.N: «Oh non, c’est arrivé par la bande. Vraiment par hasard. Ce n’était même pas un rêve d’être actrice. Je suis tombée là-dedans de manière très aléatoire. C’est le film Monsieur Lazhar [sorti au cinéma en 2011, NDLR] qui m’a donné la chance d’auditionner pour La voleuse de livres [son premier film américain, du réalisateur Brian Percival, tourné en 2013, NDLR]. C’est ce qui a fait en sorte que j’ai percé. Après La voleuse de livres, il y a eu La fabuleuse Gilly Hopkins [où Sophie a joué avec Kathy Bates et Glenn Close, notamment, NDLR].»

HPQ: Et comment Monsieur Lazhar était arrivé dans ton parcours?

S.N: «J’avais auditionné, tout simplement. J’étais dans une agence, parce que je faisais des publicités pour avoir de la monnaie pour payer mes cours de gymnastique, parce que j’étais athlète, à l’époque. Et j’ai eu l’audition pour Monsieur Lazhar

HPQ: As-tu l’occasion de regarder beaucoup la télévision québécoise?

S.N: «Honnêtement, je n’ai pas le temps d’écouter rien! Je n’ai même pas encore eu le temps d’écouter la nouvelle saison de Yellowjackets, et c’est sorti il y a déjà plus d’un mois. The White Lotus est aussi sur ma liste. Je n’ai pas eu le temps de rien écouter dans les derniers mois!»

HPQ: As-tu un mot à dire, en terminant, sur la troisième saison de Yellowjackets?

S.N: «Je pense que c’est notre meilleure à date. Tout le monde semble vraiment content. C’est une saison vraiment le fun, parce que les filles sont rendues tellement loin dans leur mental, tellement loin de la réalité… Elles sont tellement rendues déconnectées et désabusées de leurs circonstances, on dirait, qu’elles sont prêtes à faire des actes encore plus horrifiants qu’on peut se l’imaginer. Ça devient encore plus dark, encore plus gore, mais presque le fun

(Psiiit! En ce qui concerne sa vie amoureuse, Sophie Nélisse semblait toujours vivre le parfait bonheur en début d’année… Plus de détails ici!)

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Sondages, Trump et nouveau grand-père: Une période complètement folle pour Mario Dumont

Mario Dumont, de son propre aveu, ne «sort plus souvent», mais il avait fait une exception pour accompagner sa tendre moitié, Marie-Claude Barrette, à la première récente du nouveau spectacle d’Anthony Kavanagh (voyez nos photos du tapis rouge ici et lisez notre critique ici!), à l’Olympia de Montréal.

Il faut dire que la nouvelle vie de morning man de l’ex-politicien requiert de lui beaucoup de discipline, avec un cadran qui ordonne un réveil aux alentours de 4 h du matin. Mario Dumont avait pourtant longtemps – et à quelques reprises – refusé d’endosser cette fonction très exigeante. Mais, pour QUB radio, «les astres se sont alignés», dit-il.

Or, la nouvelle routine de Mario Dumont, qui est, depuis l’automne, en ondes tous les jours à QUB radio, au 99,5 (de 6 h à 9 h), à LCN (de 10 h à 12 h) et à TVA (de 11 h à 12 h), se passe «vraiment, vraiment, très, très bien», aux dires du principal intéressé. Celui-ci soutient avoir beaucoup de plaisir avec son équipe «en ondes et hors d’ondes». Même la traditionnelle petite chute d’énergie qui survient aux environs du mois de novembre, que tous les animateurs du matin connaissent bien, l’a semble-t-il épargné, nous a confié Mario Dumont en entrevue.

Et comment ce dernier réagit-il aux sondages d’écoute de la radio montréalaise, qui plaçaient encore QUB radio bonne dernière dans les résultats de la firme Numeris, en début de mois? Selon le quotidien La Presse, QUB radio récoltait cet hiver 2,1 % des parts de marché, contre 18,2 % pour le 98,5 et ICI PREMIÈRE, qui se tiennent actuellement au coude-à-coude. Même Pierre Karl Péladeau, propriétaire de QUB radio, est un fidèle auditeur du 98,5, comme en témoigne l’anecdote que nous vous rapportions ici…

«C’est une croissance impressionnante, si on regarde depuis le mois d’août», a relativisé Mario Dumont, en faisant référence au moment où QUB radio a fait le saut sur la bande FM, après six ans en format numérique.

«Il n’y a pas un mois qui n’est pas nettement en haut du précédent. Ça s’en va dans une seule direction. Souvent, quand les sondages sont diffusés dans les médias, on regarde l’ensemble; mais la croissance des heures de contenu de QUB, de jour, est quand même assez rapide. Si on considère qu’on partait de zéro à l’automne, qu’il n’y avait jamais eu de radio parlée au 99,5, ça s’installe assez rapidement. Il faut garder à l’esprit qu’une quotidienne, c’est sur des années que ça s’installe…»

L’environnement médiatique actuel, lui, a-t-il la patience d’attendre «des années» pour voir une émission décoller réellement, que ce soit à la radio ou à la télévision?

«On va le savoir! (rires) Moi, je l’ai, la patience…»

Mario Dumont et sa conjointe Marie-Claude Barrette / Crédit : Serge Cloutier

Du sang-froid et du sens de l’adaptation, il en faut également à Mario Dumont pour composer avec le rythme complètement fou qu’impose l’actualité depuis l’entrée en poste du président des États-Unis, Donald Trump, dont les sautes d’humeur monopolisent toute l’attention médiatique.

«C’est complètement fou», a estimé le chroniqueur. «Je sais que la population le vit de façon très anxiogène. Mais – c’est con à dire –, pour les cotes d’écoute en information, c’est un phénomène!»

Est-ce que la situation de guerre tarifaire créée par Trump depuis janvier se compare, pour les journalistes qui doivent en rendre compte, à celle de la pandémie de COVID-19, au début 2020?

«Il y a une différence majeure : c’est qu’en ce moment, les gens travaillent. Pendant la COVID, les chiffres étaient plus gros, mais les gens étaient à la maison. Il y a des journées où la conférence de presse de François Legault, à 13 h, faisait des cotes d’écoute de trois millions, comparables au Bye Bye! Mais au niveau de l’intensité, du fait que ça bouge d’heure en heure, il y a quelque chose qui se ressemble. Les gens sont curieux, soucieux d’anticiper ce qui s’en vient, ils veulent savoir ce qui se passe.»

De Donald Trump, Mario Dumont affirme qu’il est «un narcissique grave».

«Pour moi, il n’y a pas de doute. C’est un gars de show-business, qui veut attirer l’attention pour qu’on ne parle que de lui. Et ça marche : on est coincés là-dedans, on ne parle que de lui. Mais il menace nos emplois, nos entreprises, notre pays!»

Est-ce que les médias devraient alors cesser de jouer le jeu Trump et lui accorder moins d’intérêt?

Donald Trump (Photo by Andrew Harnik/Getty Images)

«Sais-tu quoi? Les matins où on se dit ça, les matins où on part en se disant qu’on va équilibrer, qu’on va parler de Trump, mais aussi d’autres choses, à 9 h, il met sur son réseau social, Truth Social, un message renversant, qui menace quelqu’un, qui pourrait créer une guerre… Et on est rembarqués malgré nous dans l’ampleur de ce qu’il dit.»

Heureusement, malgré ces temps d’incertitude, dans leur vie privée, Mario Dumont et Marie-Claude Barrette ont accueilli en 2024 un extraordinaire rayon de soleil: leur premier petit-enfant, un garçonnet prénommé Henri, dont ils sont complètement fous.

«Il a huit mois. Il commence à se traîner à quatre pattes. C’est merveilleux! On a des photos plein nos cellulaires», s’est attendri le fier grand-papa.

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«On s’est servi de mon nom»: Marie-Claude Barrette sur le sentier de la guerre

À pareille date l’an dernier, Marie-Claude Barrette annonçait partir en croisade contre Facebook et son propriétaire, le géant numérique Meta.

En déposant une demande d’action collective contre la multinationale américaine, l’animatrice souhaitait ainsi prendre la parole au nom de toutes les victimes de fausses publicités et de fausses nouvelles circulant sur les plateformes de Meta: les cibles (comme elle et de nombreuses autres personnalités publiques) d’usurpation d’identité, mais aussi celles ayant été piégées par ces faux contenus, et qui ont eu le malheur d’y laisser de l’argent, séduites par des promesses de produits miraculeux inexistants ou autres chimères frauduleuses.

La démarche de Marie-Claude Barrette sera racontée dans le documentaire Marie contre Goliath, qu’ICI TÉLÉ diffusera le lundi 31 mars, à 20 h (nous vous en parlions d’ailleurs ici). L’émission sera assortie d’une série balado en quatre épisodes, intitulée Marie contre Goliath : le combat de Marie-Claude Barrette, qui sera disponible le même jour sur Radio-Canada OHdio.

Pour Marie-Claude Barrette, ce recours collectif et les projets télé qui en découlent sont un «projet de vie super important». Il y a déjà plusieurs années que des vedettes québécoises (notamment Maripier Morin, Guy A. Lepage, Michel Charette et plusieurs autres, de même que Véronique Cloutier et Ève-Marie Lortie, qui ont justement été interviewées dans Marie contre Goliath) dénoncent ce fléau de pièges à clics qui empruntent illégalement leur visage.

Dans le cas de Marie-Claude Barrette, son identité avait été utilisée sur Facebook pour vendre de la cryptomonnaie, en septembre 2023.

«On s’est servi de mon nom, on a usurpé mon identité pour frauder des gens et, dans ces victimes, il y a des gens qui en arrachent», a martelé l’artiste lorsqu’on l’a rencontrée sur le tapis rouge de la première du nouveau spectacle d’Anthony Kavanagh, dont vous pouvez lire notre critique ici.

Marie-Claude Barrette en compagnie de son conjoint Mario Dumont / Crédit : Serge Cloutier

«C’est un problème de santé publique, de sécurité publique. Et je suis tannée de savoir qu’il y a juste 10% des gens qui dénoncent parce qu’ils ont honte. J’ai voulu mettre fin à la honte. Dans le documentaire, j’ai un docteur en neuropsychologie qui explique à quel point ce genre de fraude peut venir jouer dans le cerveau et qu’on peut tous être victimes de ça. Si on ne dénonce pas, les policiers ont moins d’informations et moins de ressources. Et nos gouvernements actuels ne nous protègent pas, au Canada», a encore déploré Marie-Claude.

Pour l’instant, Marie-Claude Barrette affirme ne pas avoir encore eu gain de cause contre Meta. Lorsque nous l’avons croisée, celle-ci venait justement d’avoir une rencontre avec quatre juges dans la foulée de ce recours collectif, lequel, espère-t-elle, donnera espoir aux gens touchés financièrement d’être remboursés, «du moins en partie». Et qui, le souhaite-t-elle aussi, empêchera les personnalités connues d’être exploitées à leur insu «pour f*urrer du monde», lance Marie-Claude, sans gêne.

«On est toujours là-dedans. Dans le documentaire, Véronique Cloutier me serre la main et me dit: On s’en va à la guerre…!»

Or, y a-t-il réellement de l’espoir pour les victimes québécoises (alias David), face à un mastodonte mondial de la trempe de Meta (alias Goliath)? Qu’importe : pour Marie-Claude Barrette, cette lutte constitue un véritable «cheval de bataille».

«Il y a de l’espoir si les gouvernements nous appuient! Moi, je n’ai rien à perdre, là-dedans…»

Par ailleurs, Marie-Claude Barrette enregistrera, le 3 avril prochain, au Cabaret Lion d’Or, devant public, le 100e épisode de son populaire balado Ouvre ton jeu. Elle recevra alors une invitée d’un important prestige, la grande Janette Bertrand, qui aura alors tout juste franchi le cap vénérable des 100 ans. Marie-Claude Barrette espère faire de ce rendez-vous spécial un véritable happening médiatique.

Quant à sa série documentaire sur Canal Vie, Telle mère, telle fille (plus de détails ici), elle est prévue pour l’automne 2025, nous confirme Bell Média.  

«J’ai tellement hâte! J’ai vu les épisodes, c’est écoeurant! Ça va faire brailler le monde!», a lancé une Marie-Claude Barrette enthousiaste, au sujet de Telle mère, telle fille.

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Le savoureux «Bon jus» d’Arnaud Soly

Le 7 avril 2020, Arnaud Soly devait vivre le stress de la première médiatique de son déjà très attendu premier one man show, intitulé Stand up (désormais trouvable sur Crave).

Seulement, remémorez-vous où vous étiez, à pareille date, il y a cinq ans. La planète quasi tout entière composait surtout avec la tension d’un coronavirus sournois qui allait finalement nous confiner à domicile pour un bon moment.

Ne lui faisons pas l’honneur de le nommer encore!

Arnaud Soly, lui, s’était tourné vers les réseaux sociaux pour se garder le muscle comique actif et entretenir le lien avec ses fans. Avec un grand, très grand succès.

La tournée Stand up n’a pas souffert du report de représentations et de l’annulation de la grand-messe glamour que constitue le coutumier lancement montréalais avec avalanche de critiques et communiqué de presse au ton triomphal émis le lendemain.

Soly a finalement écoulé plus de 70 000 billets de ce premier spectacle, et semble bien parti pour réitérer la réussite avec Bon jus, son nouvel effort qu’il dévoilait devant collègues et amis à l’Espace St-Denis, mercredi. Car Bon jus avait déjà trouvé 25 000 preneurs avant Noël. L’homme a du même coup confirmé qu’effectivement, le glam, très peu pour lui: aucun tapis rouge ne précédait sa prestation, mercredi, même si les invités de prestige ne manquaient pas.

Arnaud Soly à la première de son deuxième spectacle, Bon jus, à l’Espace St-Denis, le 12 mars 2025 / Crédit : Najim Chaoui

Or, cette fois, critiques il y aura. Sûrement très positives, devine-t-on.

Parce qu’Arnaud Soly est bien plus que «le gars de la flûte dans le nez» et «le gars qui s’est fait péter dans la face par Christine Morency» (des souvenirs qu’il rappelle lui-même en cours de route).

L’artiste ne réinvente absolument rien. Même que ç’avait été mentionné lors du passage de l’humoriste à Tout le monde en parle, récemment: le style Arnaud Soly, sur scène, est beaucoup moins burlesque que ses capsules virtuelles le laissent entendre. Arnaud Soly donne dans le monologue traditionnel et dans le sujet très accessible.

Même qu’on s’étonne à quelques reprises de l’entendre soulever des clichés et lieux communs déjà bien défrichés. Mais la vedette de l’heure est en pleine possession de ses moyens. Un texte finement ciselé et actuel (avec de petites touches de «niaiseux» typiquement Soly), des observations pertinentes qui trouvent écho chez un public clairement «vendu» d’avance, une énergie communicative, la recette Soly est simple et concluante.

Bon jus se veut davantage léger qu’engagé; le principal intéressé verbalise d’ailleurs clairement qu’il se tient loin de toute polémique.

Et on lui pardonnera certaines thématiques éculées, parce qu’Arnaud Soly les amène bien et intelligemment.

Le fil conducteur de Bon jus n’a sans doute pas été difficile à trouver: Soly puise dans sa réalité de jeune papa de deux fillettes pour ensuite, plus largement, ouvrir sur ses horizons de mi-trentenaire aux préoccupations terre-à-terre.

Il passe par l’éducation des enfants pour se rendre aux codes de la cour d’école, à son amour du gangsta rap, à une visite à la cabane à sucre avec des amis français et à la violence des réseaux sociaux. Mais, toujours, il revient à la famille, que ça soit en rebondissant sur la sexualité dans son couple ou sur sa vasectomie.

Arnaud Soly à la première de son deuxième spectacle, Bon jus, à l’Espace St-Denis, le 12 mars 2025 / Crédit : Najim Chaoui

Un excellent running gag, explicatif du titre Bon jus et lui aussi lié au statut de chef de clan d’Arnaud Soly, revient souvent – et efficacement, et fièrement! – dans l’enchaînement et offre le point culminant à ces 80 minutes drôlement bien tassées, sans la moindre longueur ou blague inutile.

Arnaud Soly maîtrise admirablement bien l’art du rythme, comme celui du mouvement spontané placé juste au bon moment pour causer la surprise et appuyer un effet, et du crowdwork (dialogue avec le public) bien dosé.

On a particulièrement aimé, de Bon jus, le regard lucide sur les travers de la vie des parents, comme ce besoin de surveillance constante des mioches, jour et nuit, syndrome de mort subite du nourrisson oblige, cette savante analyse d’éléments de contes pour tout-petits (Les trois petits cochons pour expliquer la crise du logement, Blanche Neige pour illustrer le consentement), l’analogie entre le jeu du Roi de la montagne et les fortunés de la société, la lecture de certains commentaires déplacés publiés sous la première photo du nouveau-né d’Arnaud et sa conjointe…

En 2023, au Gala les Olivier, Arnaud Soly, avec sa comparse Virginie Fortin, avait offert un percutant et controversé numéro raillant les humoristes des années 1990 qui «jouaient au St-Denis 300 fois par an». Ironiquement, c’est lui aussi au St-Denis (passé de «Théâtre» à «Espace» depuis) qu’Arnaud Soly inaugurait son nouveau matériel, mercredi (pantalons de cuir et blagues racistes en moins).

Arnaud Soly à la première de son deuxième spectacle, Bon jus, à l’Espace St-Denis, le 12 mars 2025 / Crédit : Najim Chaoui

Et, à l’instar d’autres talents de son âge –  comme Simon Gouache, par exemple – , Arnaud Soly s’impose désormais comme l’un des chefs de file de la nouvelle garde d’humoristes de stand up d’ici. Ceux-ci n’imitent plus d’accents comme les Mat et Pat de jadis, mais savent tourner les aléas de la vie à leur avantage pour partager un bon moment de détente.

Et un peu (ou pas) de Bon jus

Arnaud Soly présentera Bon jus en tournée partout au Québec dans la prochaine année.

Consultez arnaudsoly.com pour toutes les dates.

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«Happy»: Tout le monde y passe avec Anthony Kavanagh

Il en est apparu «d’autres, plus jeunes, plus fous, pour faire danser les boogaloos», comme l’entonnait un certain Charlebois dans l’une de ses célèbres chansons, au cours des 35 années de carrière d’Anthony Kavanagh.

Mais, côté énergie, Kavanagh leur fait la barbe, aux Mégan Brouillard et autres Billy Tellier, qui ne se souviennent probablement même pas du talk-show Et Anthony!, que l’homme pilotait en 1993, à 23 ans, devenant ainsi l’un des plus jeunes animateurs de la télé québécoise.

L’humoriste larguait tout récemment à l’Olympia de Montréal la première de son dixième one-man-show au titre évocateur de Happy. Et il avait probablement essoufflé une importante partie de son parterre avant 20 h 35, tant il avait, en une quinzaine de minutes, gigoté, sautillé, pastiché voix et accents et même défilé sa biographie, allant de l’obtention de son permis de conduire et l’apprivoisement de sa sexualité (en de multiples étapes), jusqu’à ses premières parties des concerts de Céline Dion, sa percée anglophone et française, son éveil culturel à Paris et son animation des NRJ Music Awards…

Une vraie bombe, ce Kavanagh, pas calmé pour cinq sous depuis le tournant du millénaire et encore franchement naturellement drôle malgré le passage des années. Et «pas barré», non plus.

Dans son habit de gentleman blanc, de son débit effréné, le verbomoteur entremêle anecdotes et leçons de vie tirées de son expérience récente de coaching en PNL (programmation neurolinguistique). La prémisse «Pour être heureux…» entame ainsi beaucoup de segments de Happy, dans lesquels Anthony Kavanagh distille conseils mieux-être (être bien avec soi-même, cesser de se comparer aux autres, éliminer les personnes toxiques de notre vie, etc) sous forme de mimiques et de pitreries.

Des coachs de vie comme Anthony Kavanagh, on en prendrait plein nos fils d’actualités Facebook.

Anthony Kavanagh à la première de son spectacle Happy à l’Olympia de Montréal, le 11 mars 2025 / Crédit : Serge Cloutier

La voix hors champ qui détaille les instructions de la salle en lever de rideau, c’est la sienne, sortant de son haut-parleur interne. Elle nous prévient très clairement que l’assistance devra faire usage de son deuxième degré tout au long de la soirée.

«Mesdames et messieurs, avant de commencer, je dois faire les consignes de sécurité», nous avise le commandant de bord sur Happy Airlines. «Veuillez mettre votre cellulaire en mode avion et votre sens de l’humour, en mode moins con…»

De fait, il y a, dans Happy, de l’immaturité, du racisme, de l’homophobie, du sexisme, de la grossophobie, de la «vraie lâcheté», de l’autodérision, des blagues de micropénis, des taquineries aux spectateurs et des vannes anti-vérificateurs d’impôts.

Oui, il va jusque-là!

Il y a aussi beaucoup de bienveillance, d’intelligence et de nuances. On ne peut plus rien dire? Minute, papillon. Avec Anthony Kavanagh, ce n’est pas compliqué, tout le monde y passe, y compris lui-même, de mille et une façons.

Y compris Boucar Diouf.

Y compris la Grande Faucheuse, que Kavanagh dédramatise délicieusement.

Y compris ses enfants.

Y compris le «p’tit Jérémy».

Y compris la Sainte-Flanelle.

Y compris Justin Trudeau.

Et même quand il s’amuse de sujets déjà généreusement explorés comme la famille, l’usure du couple, l’intuition et le verbe féminins et la passivité masculine, il le fait avec un tel aplomb que ça sonne neuf. Kavanagh n’a pas 25 ans, il ne bernera personne, mais son regard et, surtout, sa livraison sont simplement uniques.

Anthony Kavanagh à la première de son spectacle Happy à l’Olympia de Montréal, le 11 mars 2025 / Crédit : Serge Cloutier

D’autant qu’il ne fait pas que parler, Anthony Kavanah, il délire et il déconne abondamment aussi, toujours, tout du long. Il ramène sa célébrissime gestuelle de marionnette, rappelant ainsi à notre souvenir sa bonne vieille parodie des Sentinelles de l’air (beau prétexte pour rire de François Legault). Ou se charge des effets sonores dans un pot-pourri de son cru (Born To Be Wild, YMCA, Cotton Eye Joe) en impliquant ses cheveux dans l’affaire.  

Il raconte, entre deux secousses de voix d’outre-tombe, avoir déjà fait un infarctus pulmonaire; même ses pauvres organes doivent être épuisés. On les comprend!  La touchante déclaration d’amour au public qui clôt Happy, elle, démontre bien comment Anthony Kavanagh, au-delà de son style bouffonesque, est profondément attaché à la scène et à son métier.

On vous laisse, il faut aller se coucher. Anthony Kavanagh, invétéré showman (son précédent spectacle s’intitulait d’ailleurs ainsi), nous a complètement lavés. Mais on ne tombera pas dans les bras de Morphée (peut-être un des seuls épargnés par Kavanagh…) sans vous conseiller chaudement Happy, cet antidote à l’extrême morosité ambiante actuelle. Tenez-le loin de tout Ritalin; Anthony Kavanagh fait peut-être partie de la solution.

Anthony Kavanagh présentera Happy en tournée dans la prochaine année et repassera notamment à l’Olympia de Montréal le 14 novembre 2025.

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Camille Felton: «Big Brother Célébrités, c’est tellement anxiogène!»

Valérie Roberts fut récemment l’une des premières personnalités – sinon, la première – à exprimer publiquement combien l’expérience Big Brother Célébrités peut être éprouvante pour le moral des joueurs, allant même jusqu’à parler de «choc post-traumatique».

Un constat que partage Camille Felton, participante de la toute première saison de la téléréalité de Noovo, à l’hiver 2021. Nous avons récemment rencontré la comédienne sur le tapis rouge de la première du film Pédalo, présentement à l’affiche au cinéma, et nous lui avons demandé si elle était d’accord avec les propos de Valérie Roberts, lesquels, de prime abord, pouvaient laisser entendre que l’animatrice de CKOI s’était simplement sentie blessée de son élimination rapide de Big Brother Célébrités.

Valerie Roberts, participante à Big Brother Célébrités 2025 / Photo courtoisie

Or, Camille Felton a beau s’être rendue dans le «top 4» de sa «cohorte», à la 12e semaine (sur les 13 que compte une saison du jeu au total), et avoir tenu bon pendant 85 jours dans la fameuse maison, elle donne entièrement raison à Valérie Roberts.

«C’est vraiment dur», a confirmé Camille. «C’est une aventure folle, c’est un jeu, mais ça laisse des traces, c’est certain. C’est tellement anxiogène, Big Brother Célébrités, ça n’a pas d’allure!»

«Tu es toujours en train de spéculer, d’essayer de savoir quelle sera la prochaine épreuve… On se couchait le soir en réfléchissant aux stratégies possibles, à ce qui arriverait si telle personne remportait le veto, si telle affaire se produisait, si tel autre devenait patron», a imagé l’actrice pour appuyer ses dires.

«À la fin, j’étais rendue parano! Ça m’a pris deux mois à m’en remettre. C’est dur, quand même…»

Et pourquoi les concurrents tiennent-ils tant à demeurer dans la compétition de Big Brother Célébrités, quitte à s’infliger un réel supplice psychologique? Pour des raisons d’argent? Le chroniqueur télévision de La Presse, Hugo Dumas, rapportait encore lundi dernier dans un article que le cachet des colocataires de Big Brother Célébrités s’élevait à 6550 $ par semaine, «selon [ses] sources». Sans compter le grand prix à la fin de l’aventure, dont une partie du montant est allouée à une cause choisie par le candidat.

Ou alors est-ce par orgueil, par fierté, pour mousser une carrière ou par défi personnel?

«Pour moi, ce n’était pas l’argent», a répondu Camille à cette question. «C’était plus un défi personnel que je m’étais lancé. Lysandre Nadeau était ma plus grande alliée, et elle était partie à la moitié de la saison, avec Claude [Bégin]. Je me suis retrouvée le Groupe de 1 [ainsi qu’elle avait surnommé son «alliance», NDLR], toute seule. Et j’ai quand même été capable de me battre pendant six autres semaines dans la maison, de garder ma place! C’était le défi que je me donnais. Chaque fois que ça n’allait pas bien, je me répétais que mon pouvoir, c’était la communication, c’était de parler. Et, au final, ç’a porté fruit.»

Jean-Thomas Jobin, participant à Big Brother Célébrités 2021 et 2025 / Instagram Big Brother Célébrités

Camille Felton soutient toutefois conserver d’excellents souvenirs de son passage à Big Brother Célébrités.

«Il y a vraiment quelque chose qui se crée là-bas, une magie qui s’opère, des liens qui se tissent et qu’on ne peut jamais briser. Lysandre Nadeau, je la vois une fois par année, mais chaque fois qu’on se voit, c’est comme si on était des sœurs pour vrai. Et Jean-Thomas [Jobin] et moi, c’est comme si on était père et fille…»

La tête d’affiche de la série jeunesse La dérape suit d’ailleurs avec assiduité le présent affrontement «Champions vs Recrues» de Big Brother Célébrités, même si elle accusait quelques épisodes de retard lorsque nous l’avons croisée. Elle espère le meilleur pour «[son] chouchou Jean-Thom» et lui souhaite la victoire. L’édition 2025 de Big Brother Célébrités est d’ailleurs l’une des rares que Camille affirme avoir regardée en totalité.

«Ça me rend tout à l’envers», a-t-elle admis. «Cette année, puisque François [Lambert] et Jean-Thom étaient là, je me suis dit que je l’écouterais au complet. À la première élimination, quand Tammy [Verge] a écouté les témoignages de ses amis dans la maison après en être sortie, j’étais avec mon chum et je me suis mise à pleurer! Je me souvenais, quand, moi, ça m’était arrivé, de revoir ainsi mon monde… C’était ma famille!»

«Ça me fait revivre toute cette aventure, qui n’a pas de bon sens! Ça n’a juste pas de bon sens, Big Brother

Heureusement, Camille Felton planche sur d’autres beaux projets qui lui permettent de relâcher sa tension de téléspectatrice. Elle laisse planer «quelque chose de gros qui s’en vient bientôt» (série ou film? Impossible de savoir…) et vient de terminer le tournage de la série Anticosti, qui devrait être diffusée à Séries Plus l’automne prochain. Rose-Marie Perreault nous en parlait ici.

Camille et son acolyte Zoé Duval préparent également la sixième mouture du Festival Émergence de Montréal, qu’ils ont fondé et qui braque les projecteurs sur des courts métrages réalisés par des cinéastes de 30 ans et moins. Il est d’ailleurs toujours temps de s’inscrire (festival-emergence.com) en vue de la prochaine édition, qui se tiendra du 13 au 17 août.

Camille Felton et sa partenaire de jeu du film Pédalo, Catherine Proulx-Lemay / Crédit : Marc Courval

Puis, dans le film Pédalo, de Stéphane E. Roy, la jeune femme incarne l’une des moitiés des deux couples du film qui remettront leur train-train quotidien en question lors d’un voyage à Cuba.

Camille Felton était d’ailleurs splendide sur le tapis rouge de Pédalo, vêtue de sa robe de gala taillée sur mesure signée Live In Fame, une compagnie de design québécoise.

«Tourner ce film-là, c’était un rêve!», a-t-elle précisé. «On était à Cuba, au chaud. On était bien… Et j’ai rencontré des super personnes, dont Catherine Proulx-Lemay, avec qui je me suis vraiment liée d’amitié. Ç’a vraiment été un tournage exceptionnel!»

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Spraynet de Rita Baga: Les années 80 lui vont (relativement) bien

De toutes les personnalités ayant participé à Big Brother Célébrités, Rita Baga est certainement l’une de celles – sinon celle – ayant le plus profité du tremplin offert par la téléréalité de Noovo pour mousser une carrière.

La vitesse du décollage a été fulgurante. Moins de cinq ans après son séjour dans la clinquante maison de Big Brother, à l’hiver 2021, la drag queen la plus illustre du Québec (après Mado Lamotte, bien entendu) a commis un premier spectacle (Créature, plus de 75 000 spectateurs), un livre (Une paillette à la fois – Journal d’une reine), deux parfums (Solaire et Lunaire), et combien de chroniques (Bonsoir, Bonsoir, La semaine des 4 Julie), d’animations (Drag Race Belgique, Juste pour rire) et d’implications diverses (Qui sait chanter, La gang du matin).

Récemment, c’était une sauce piquante.

Oui, oui. Un condiment fruité et épicé (et rose!) brassé par La Pimenterie, baptisé Rose Flash, arborant le visage dessiné de Madame Baga sur sa bouteille, dévoilé à la fin janvier.

À quand les casse-têtes, la gamme de jouets sexuels ou la tournée Rita Baga on Ice dans les arénas de la province?

La production de Passe-Partout avait obtenu un succès fou, il y a une quarantaine d’années, en commercialisant de la vaisselle à l’effigie de Cannelle et Pruneau.

Avis aux intéressés.

L’imagination est sans limites.

Rita Baga à la première de son spectacle Spraynet, à l’Olympia de Montréal, le 26 février 2025

Plus sérieusement, Rita Baga, alias Jean-François Guevremont, sait jouer judicieusement avec son image médiatique. On ne lui tiendra pas rigueur de créer ses propres codes, de profiter du momentum autour de sa personne et même de tenter de se tailler une petite place à la table de Hot Ones Québec, pourquoi pas.

Cet hiver, c’est un nouveau spectacle qui occupe la diva désormais consacrée. Après Créature (automne 2021, devant un parterre masqué!), équilibré à la frontière de l’humour et de la chanson, Rita Baga rapplique avec une production essentiellement musicale axée sur les airs des années 1980, Spraynet.

Une idée originale, audacieuse? P-A Méthot nous a déjà organisé un party du genre au Centre Bell…

Mais cette fois, c’est à la sauce (pas si piquante) Rita Baga. Avec ses quatre musiciens, ses écrans projeteurs de vidéoclips et d’animations, ses éclairages dignes des grands amphithéâtres, sa perruque et ses tenues ô combien flamboyantes (il y a évidemment quelques changements de costumes en cours de soirée). Avec des medleys Prince ou à consonance rock, de Toto à Def Leppard en passant par Céliiiine.

Baga y saupoudre quelques pièces de son premier album, Flash, qui sera lancé vendredi, 28 février, comptant surtout des titres originaux, auquel ont collaboré Laurence Nerbonne et Claude Bégin. Notamment l’excellente Comme ça me chante, interprétée avec l’ensemble vocal Extravaganza. Un rythme soutenu et un très beau texte, une joyeuse ode à l’unicité.

Mercredi, c’était soir de première de Spraynet. L’Olympia de Montréal, davantage habitué à accueillir des humoristes de stand up et leur pied de micro, a mis du temps à comprendre que le plancher de l’endroit devait se transformer en piste de discothèque. Voyons, à quoi bon revisiter pour une énième fois les Sunglasses at Night (Corey Hart) et I’m Still Standing (Elton John) si ce n’est pour se trémousser comme si demain n’allait jamais se pointer?

«Commencez-vous à comprendre le concept du show?», s’est même enquis Rita après un petit pot-pourri de Danse avec moi (Martine St-Clair), Danser, Danser (Nanette Workman) et Danser pour danser (Martine Chevrier), au thème évocateur.

Et encore, il a fallu attendre Voyager sans toi de Mario Pelchat, arrivée environ en quart de parcours, pour que, timidement, quelques spectateurs se lèvent ici et là dans la salle pour se secouer le bonbon. La rupture de ton qui allait suivre avec I Will Always Love You s’avérerait brutale. Là, par contre, la participation du public fut totale, alors que s’est déclaré le festival du cellulaire levé.

Rita avait alors délaissé l’énorme crinoline dorée avec laquelle elle nous avait souhaité la bienvenue – avec laquelle s’asseoir semblait une épopée, «On sera confortable en 2026!», a-t-elle décrété –, pour revêtir un tutu de tulle pailletée non moins étincelant.

Rita Baga à la première de son spectacle Spraynet, à l’Olympia de Montréal, le 26 février 2025

Et l’excitation des gens fut aussi variable que la longueur de ses jupes.

Une Sweet Dreams (Eurythmics) et une Maniac (Michael Sambello) ont délié plusieurs jambes, mais, allez comprendre, l’ambiance est restée de glace sur I Wanna Dance With Somebody (Whitney Houston).

L’enthousiasme n’est résolument pas une science exacte.

Est-ce que Spraynet est un hommage parfait à la décennie 1980? Absolument pas. Il est plutôt disparate, s’épivardant dans les goûts de sa vedette, sans réelle cohésion ou fil conducteur, Mon mec à moi (Patricia Kaas) côtoyant Like The Way I Do (Melissa Ethredge). La voix de Rita a flanché à quelques reprises, mercredi; on a déjà entendu la souveraine plus en forme vocalement.

Outre un peu de bavardage avec l’assistance entre les morceaux, il n’y a pas de numéros parlés à proprement dit dans Spraynet. Le tout manque un peu de liant. Rita souhaite que les célibataires ne le soient plus au sortir de son happening, soit; cela reste néanmoins mince comme matière entre les tubes un million de fois entendus.

Rien pour bousiller l’affaire, mais disons que notre reine aurait quelques cuillerées de sauce à ingérer avant de songer à Vegas. Baga s’offre possiblement l’un des trips d’une vie en se prenant pour Madonna le temps d’une tournée; le nirvana serait d’autant plus atteint si le contenu s’avérait aussi riche que le contenant.

Puis, à ses prochains interlocuteurs: de grâce, soyez généreux. Si vous allez applaudir Spraynet, levez-vous, dansez et chantez! Après tout, le refrain de Sunglasses at Night, tout le monde le connaît…

Rita Baga présentera Spraynet en tournée partout au Québec dans la prochaine année.

Consultez son site Web (ritabaga.ca) pour connaître toutes les dates.

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«Gâtées pourries»: Comme si «Sex and the City» rencontrait «La Galère»…

Au premier abord, les filles de Gâtées pourries ressemblent à ce qui pourrait naître d’un croisement entre Sex and the City et La Galère, les Cosmo, le glamour et les enfants en moins, la répartie encore plus vive en plus.

Parce que Kim (Anne-Élisabeth Bossé), Frédérique (Pascale Renaud-Hébert) et Justine (Suzie Bouchard) n’ont pas exactement encore les moyens de se payer des fringues hors de prix. Kim travaille dans un magazine féminin branché, mais se fait imposer un tournant professionnel pas tout à fait désiré. Justine déteste son boulot d’avocate, mais, aussi rationnelle que peureuse, tergiverse à tout plaquer.

Elles n’ont pas non plus la maturité nécessaire pour éduquer des mioches. Tout au plus, Frédérique, de longue date en couple avec Ludo (Nicolas Ouellet, conjoint de Pascale Renaud-Hébert dans la vie), se questionne vivement à savoir si le moment est venu de se reproduire ou pas. Elle pense d’ailleurs être enceinte dans l’un des épisodes, et gare à quiconque osera obstiner son instinct maternel naissant.

Anne-Élisabeth Bossé et Pascale Renaud-Hébert dans une scène de Gâtées pourries / Crédit Eve B. Lavoie – Courtoisie Bell Média

Kim et Frédérique ont déjà dû aller chercher Justine et son flair amoureux déficient à Ogunquit parce qu’elle avait «mal lu les signes» chez un potentiel soupirant, Kim se confie sur sa dépendance aux hommes à une enfant de cinq ans, le trio se présente aux funérailles d’une ancienne collègue de camp de vacances en l’appelant toujours par son surnom de camp (Gargouille), Frédérique prend presque une dame âgée en otage au détour d’une randonnée sur le mont Royal, Justine fait dodo dans un lit de fusée et Kim et Justine se disputent le rôle principal de Baboune dans une adaptation libre de Babine, de Fred Pellerin, que Frédérique mitonne pour ses élèves de maternelle. Qui sont tous super intelligents… sauf la petite Sarah Langlois, qui, elle, devra «baisser ses attentes toute sa vie», dixit sa professeure.

Alors, vous comprendrez que le testament et les placements, pour nos belles «gâtées pourries», ça sera pour un autre tantôt.

Vous comprendrez aussi qu’elles sont diablement attachantes, drôles et pétillantes dans leurs excès et leurs questionnements existentiels trop intenses, ces trois demoiselles qu’on devine parties pour un aller simple de plusieurs saisons sur Crave si le public répond présent, ce dont on ne doute aucunement. Pour l’instant, on se contentera d’un premier volet de 10 épisodes de 30 minutes, qui défileront beaucoup trop rapidement.

Gâtées pourries sent très fort la série québécoise culte, comme l’a justement été La Galère. Les trois personnages représentent à merveille quantité de filles de leur génération (mi-trentaine), anxieuses, plus ou moins branchées dans plusieurs sphères de leur existence, dont la carrière stagne autant que la vie amoureuse, mais pleines d’humour, de cœur et solidaires les unes des autres. Des filles intelligentes qui savent se remettre en question (parfois trop)… mais aussi enfoncées dans certains patterns, qu’elles savent heureusement déceler.

Les répliques comiques, inattendues, hilarantes, se succèdent à vitesse grand V. C’est parfois tiré par les cheveux, mais assez réaliste pour qu’on y croie.

Suzie Bouchard et Anne-Élisabeth Bossé dans une scène de Gâtées pourries / Crédit Eve B. Lavoie – Courtoisie Bell Média

On ne s’étonne pas d’apprendre que Pascale Renaud-Hébert, Anne-Élisabeth Bossé et Suzie Bouchard, trois des artistes les plus en vue et acclamées de l’heure, inséparables copines dans la vie, ont elles-mêmes eu l’idée de ce projet rassembleur, dont elles signent les textes avec une finesse rare en comédie. Faut dire que la plume, Pascale (Veille sur moi, In Memoriam, M’entends-tu?) et Suzie (Le temps des framboises, L’œil du cyclone, Bellefleur) connaissent.

La dynamique de leurs alter ego à l’écran épouse la réelle complicité des actrices, révélée dans une ligue d’improvisation pendant leurs années d’études. À savoir si les comédiennes ressemblent réellement à leurs personnages : oui… mais non. Si les défauts existent, ils ont évidemment été grossis.

Et elles sont vaillantes, nos Gâtées pourries : les 10 épisodes ont été tournés en 28 jours, merci, bonsoir. Les images ont été filmées à Montréal et dans les environs, notamment à Greenfield Park, l’automne dernier. Les demi-heures peuvent très bien se déguster dans le désordre, chacune d’elles reposant sur une intrigue bouclée.

Anne-Élisabeth Bossé et Pascale Renaud-Hébert dans une scène de Gâtées pourries / Courtoisie Bell Média

Un détail, en terminant: portez attention au joli générique d’ouverture de Gâtées pourries, une superbe animation narrée d’une petite comptine dont les paroles, évoquant les caprices de nos grandes adulescentes, changent à chaque épisode. Une idée savoureuse du réalisateur François St-Amant (qui avait aussi réalisé Entre deux draps). La voix est celle de la chanteuse Gaële… et la chanson pourrait éventuellement être lancée sur les plateformes et à la radio!

À suivre…

Les quatre premiers épisodes de Gâtées pourries, une production de KOTV, seront disponibles sur la plateforme Crave le 5 mars.

Les six suivants y seront déposés à raison d’un par semaine.

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Maxim Martin: Un «Bon chien»… qui ne donne pas la papatte!

Assagi, Maxim Martin?

Le mot n’est pas exagéré.

La mi-cinquantaine bien assumée, l’ex-vilain garnement prend du Concerta, consulte pour son apnée du sommeil, médite (!), fait des marathons et des ironmans, mange bien, ne consomme plus, apprécie la sensation de la crème sur son corps et l’odeur de l’aloès (!!), prend des cours de Pilates, cueille des framboises (!!!)…

(Oui, on parle de Maxim Martin… Continuez de lire.)

Une prière, avec ça? Pourquoi pas. Après tout, lui-même avoue croire en Dieu.

«Mais pas le dude avec une barbe en gougounes», s’empresse-t-il de nuancer.

De toute façon, observe-t-il, le Tout-Puissant est certainement passé aux Crocs, depuis le temps…

Bref, notre homme a trouvé une forme de – ou une relative – paix intérieure. Au point, crâne-t-il, d’être un peu devenu exactement le type de personnage qui lui tapait sur les nerfs à 25 ans.

Maxim Martin à la première de son sixième spectacle, Bon chien, au MTELUS, à Montréal, le 13 février 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Beaucoup grâce à son beau toutou Aura, son chien d’assistance, qui apaise son anxiété et son TDAH récemment diagnostiqué, et qui ne se gêne pas pour passer saluer les spectateurs lorsque son maître y consent.

On voit rapidement le lien avec le titre de son sixième one man show, Bon chien, que Maxim Martin «cassait» devant collègues et journalistes au MTELUS, à Montréal, jeudi soir. Un lieu rare pour un spectacle d’humour, qui colle néanmoins tellement bien au style Maxim Martin. À deux pas des Foufs…

Le parterre était rempli, et bruyant, jeudi.

Un projet que le bouillant humoriste produit lui-même, s’il vous plaît.

Tout cela dit, même s’il apprend à modérer son excessivité, non, le Bon chien qu’est devenu Maxim Martin ne donne pas nécessairement la papatte. Le gars de party, le gars souvent «en tab*rnak» est toujours là, derrière l’aloès et les framboises. Sa vie a beau être désormais rangée, son récit sent fort l’apprentissage à la dure.

«Qui aurait cru qu’Éric Lapointe et moi, on vivrait plus longtemps qu’Herby Moreau

Celle-là arrive rapidement, en orée de monologue.

Maxim Martin à la première de son sixième spectacle, Bon chien, au MTELUS, à Montréal, le 13 février 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Et vlan! Notre bon vieux Max nous balance au visage, en un gag presque trop bien ciblé, qu’il a cheminé, certes…

Mais qu’il reste – fièrement – Maxim Martin.

Le public réagit évidemment vivement.

«Savez-vous qui l’aurait trouvée très drôle? Julien Poulin…»

C’est sur cette fine poutre que se déploiera ensuite Bon chien, à cheval entre les enseignements acquis avec le sourire en coin depuis 55 ans, et l’adulescence tenace qui ne semble jamais vraiment tarie chez Maxim Martin.

Bon chien est le résultat d’un savant combiné d’authenticité et de maturité. Ça s’entend dans le souvenir d’un nom spontané qui interrompt une séance de porn et dans cette leçon d’humilité que confère le fait de sortir ramasser le «cadeau» fumant d’un animal. Dans le conseil coupe-faim qu’il offre à un jeune toxicomane ou dans son mépris des patrouilleurs à vélo. Puis, l’âge et ses bobos ont leurs désavantages, mais ils lui apportent aussi la sagesse de s’empêcher de tomber amoureux de sa voisine de palier. Beaucoup trop risqué.

Oui, il y a du sexe. Oui, il y a de la vulgarité, en crescendo à mesure que le texte avance. Ça reste très cru. Femmes, prenez note de ses préférences en matière d’épilation du pubis ou de ses positions (sans mauvais jeu de mots) face au couple ouvert. Hommes, accusez réception du fait que la fermeté de son postérieur…

Bon, on n’ira pas plus loin, allez l’applaudir, vous comprendrez.

Il y a surtout, dans Bon chien, un gaillard de 55 ans qui ose se montrer tel qu’il est, «souvent en conflit» et capable d’identifier ses traumas, sans jouer au petit blanc-bec plus blanc que blanc.

Maxim Martin à la première de son sixième spectacle, Bon chien, au MTELUS, à Montréal, le 13 février 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Et les bonnes phrases ne manquent pas. Le temps passe, mais Maxim Martin sait encore puncher.

Pas besoin de s’exhiber une couille au vent!

Son nouvel opus est résolument très solide, beaucoup plus que son précédent, Fuckoff (2019), dans lequel l’artiste s’égarait un peu. Bon chien est basé sur un fil conducteur précis, limpide, consistant.

Pas très long, tout au plus quelques grenailles de plus que 60 minutes.

Le contenu reflète où en est le bonhomme dans sa vie.

Maxim Martin a précisé jeudi que cette première médiatique du 13 février se tenait 36 ans jour pour jour après sa toute première expérience de scène, le 13 février 1989. Il faudrait, pour le plaisir, réécouter l’un à la suite de l’autre les six one man show de sa carrière.

Seulement depuis Enfin (2015), dans lequel il «confessait» en quelque sorte son passé rock and roll et se gargarisait un peu de sa sérénité retrouvée, le chemin est palpable; Maxim Martin a visiblement connu d’autres claques sur la gueule depuis, mais s’en est probablement sorti encore mieux outillé que lors de ses précédentes chutes.

C’est, du moins, ce que laisse entendre Bon chien.

Maxim Martin à la première de son sixième spectacle, Bon chien, au MTELUS, à Montréal, le 13 février 2025 / Crédit : Serge Cloutier

Mais, Bon chien laisse également deviner que sa vedette n’arrêtera sans doute jamais de grogner.

Ne donnera pas davantage la papatte à sa prochaine tournée, non.

Et tant mieux. Namaste, tab*rnak.

Maxim Martin présentera Bon chien en tournée tout le reste de l’année.

Toutes les dates sont sur son site web (maximmartin.com).

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Ludivine Reding et STAT: «On s’ennuie de Virginie et Patrick!»

Les (très fidèles) téléspectateurs de STAT devront, dès l’automne prochain, se sevrer de leur dose quotidienne de leur feuilleton médical préféré, puisque celui-ci changera de format : au lieu d’être présentée quatre fois par semaine, en durée de 30 minutes, la série de Marie-Andrée Labbé sera relayée hebdomadairement, à coups de 60 minutes, toujours à ICI TÉLÉ.

Une habile façon pour l’autrice de continuer de faire évoluer ses personnages et son univers en évitant la redite. Une autre quotidienne, écrite par Nadine Bismuth (Indéfendable, Un lien familial, Projet innocence, En thérapie), secondée par Luc Dionne, prendra la place de STAT du lundi au jeudi, à 19 h.

La nouvelle de ce changement avait été annoncée aux comédiens de STAT en avant-midi, le jeudi 9 janvier dernier, de la bouche du producteur Michel Trudeau, d’Aetios, qui s’était rendu sur le plateau de tournage pour informer l’équipe, pendant qu’à Radio-Canada, la productrice Fabienne Larouche, la direction d’ICI TÉLÉ  et Marie-Andrée Labbé expliquaient la décision aux journalistes, en conférence de presse.

Apparemment, les troupes de STAT n’avaient pas du tout vu venir cette nouvelle orientation!

«C’était surprenant pour tout le monde!», a raconté Ludivine Reding, interprète de l’infirmière Sophia St-Jean, lorsque Hollywood PQ l’a interviewée à la première du spectacle Kicker la ruche, de l’humoriste Billy Tellier.

«On ne s’y attendait pas, surtout que c’est vraiment rare que ça arrive. C’est une chance pour nous de continuer et de réinventer la formule. J’ai hâte de voir ce que ça va donner!»

«On va sûrement avoir plus de temps [pour tourner]… Je vois les côtés positifs! Au début, ç’a été surprenant, mais au final, on est contents!», a ajouté Ludivine.

En affirmant «On va sûrement avoir plus de temps…», l’actrice laisse-t-elle supposer que «on» inclut la personne qui parle? Autrement dit, Ludivine sait-elle déjà si son personnage de Sophia sera de retour dans la mouture revampée de STAT? Celle-ci s’est empressée de nuancer ses paroles:

«Je ne le sais pas!», a-t-elle spécifié vivement.

«La saison actuelle n’est même pas encore complètement écrite… Tout peut arriver! J’espère revenir, en tout cas!»

D’ici là, les collègues de travail de Ludivine Reding et elle-même encaissent encore le choc du départ de leurs camarades Patrick Labbé et Virginie Ranger-Beauregard, dont les protagonistes Philippe Dupéré et Delphine Martin sont décédés tragiquement dans les premiers épisodes de 2025. Ludivine soutient d’ailleurs se faire beaucoup parler de cet inattendu revirement par le public!

«Les gens ont été choqués! En même temps, ça fait de la bonne télé… Ça en a surpris plus d’un, et même nous, quand on a lu les textes!»

«C’est sûr qu’on s’ennuie de Virginie et Patrick… On était comme une famille depuis le début», a enchaîné la jeune femme, ajoutant du même souffle que sa Sophia sera très présente dans les épisodes à venir de STAT.

«Je tourne vraiment beaucoup depuis le retour des Fêtes. Il se passe quelque chose avec mon personnage, quelque chose de super intéressant à jouer, qui est beaucoup d’actualité!»

Sinon, Ludivine Reding passe en ce moment du temps à rénover sa maison avec son amoureux… et elle développe en secret un projet de série bien à elle! Une affaire à suivre…?