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Sexe et confidences avec Mona de Grenoble

Il y a les gentilles drag queens qui lisent des contes aux bambins dans les bibliothèques. Et à l’opposé, il y a Mona de Grenoble, la drag qui ne fait «pas un show de drag!!!» (c’est elle qui le dit), qui sacre aux deux mots et qui se brandit le troufion aux quinze premières minutes de son spectacle De la poudre aux yeux (elle garde sa robe, soyez rassurés), dont la première avait lieu à l’Olympia de Montréal, mardi soir.

À l’inverse de ce que plusieurs journalistes ont écrit dans les dernières semaines, non, De la poudre aux yeux ne s’adresse pas aux 7 à 77 ans, à moins que vous ayez envie de passer la nuit suivante à expliquer quantité de choses de la vie à vos progénitures. Soyez avisés.

Mona-le-pastiche-de-matante-saoule (ça tombe bien, les partys de Noël s’en viennent), l’autoproclamée «version trash de Sol et Gobelet», avait donc installé ses quartiers dans le Village gai, mardi. On se serait crus dans le kitsch exagéré d’une parodie de tapis rouge d’Occupation double ou dans le boudoir d’une richarde outremontaise d’une autre époque dépourvue de goût, avec marches de podium veloutées (elle qui déteste les escaliers), petits palmiers de plastique, luminaire en forme de couronne et statue de mâle viril (aux «talents» insoupçonnés) quelques pas plus loin.

La souveraine exhibait son plus beau look démodé des années 1960, crinière rouge bombée, hautes bottes blanches, courte tunique rose tachetée de noir. Prête à lever son verre (ou 12 verres, c’est selon), à crier ses quatre vérités à qui veut les entendre et à pourfendre les clichés du genre de ceux qui «reviennent transformés» d’un voyage ou de ces femmes qui se prétendent «un peu sorcières».

Pas de première partie à De la poudre aux yeux. Il n’y a, bien sûr, que Mona de Grenoble dans l’univers de Mona de Grenoble.

Mona de Grenoble se montre très grivoise dans son spectacle De la poudre aux yeux / Crédit : Serge Cloutier

Peu à dire… mais!

Soyons francs, Mona de Grenoble est diablement divertissante comme personnage, mais elle n’a pas grand-chose à dire sur scène. Sa prestation prend d’ailleurs un peu de temps à décoller, notre hôtesse étirant le temps en jasant avec son parterre et en répétant que, non, elle n’est pas une «vraie» drag queen («J’ai l’uniforme, mais je ne fais pas la job qui vient avec!»).

Il est beaucoup question, pendant 90 minutes, de boisson et de sexe. Oui, oui. Ça vous étonne? Pas qu’on soit particulièrement prudes, mais si vous espériez découvrir la nature profonde de la gagnante de Big Brother Célébrités 2023, comprendre l’humain sous la perruque et derrière le maquillage, ou vous insurger du traitement de certains médias envers les drags, rebroussez chemin.

N’empêche, on apprend dans De la poudre aux yeux que les parents de Mona sont «fuckés» tellement ils sont ouverts (faut entendre ce qu’elle leur a balancé lors de son coming out, quand elle leur a présenté son premier copain), et qu’elle leur a fait croire, au début de sa carrière, qu’elle était éducatrice en garderie. Sa participation à l’émission 50 façons de tuer sa mère, à UnisTV, lui fournit aussi un bon fond de matière.

Pour le reste, disons que dame de Grenoble ne donne pas tellement dans l’introspection ou la dénonciation.

«J’ai une personnalité qui est un peu party», annonce l’intéressée, son inséparable verre de vin blanc à la main, avant de plonger dans le vif de son propos. Joli pléonasme.

Grosso modo, Mona – qui porte assez d’épaisseurs de bas-culottes, affirme-t-elle, pour «pogner une mycose du sac» –, parle des pronoms (il, elle, iel), d’identité de genre, compare les orientations sexuelles aux gammes de croustilles sur le marché, explique que son franc-parler lui vient de ses tantes et se moque de sa famille. Elle semble partager avec Richard Martineau une certaine aversion pour les wokes.

Et sa taloche à son amie Josée Boudreault est presque violente.

À celui qui lui a hurlé avec homophobie qu’elle était dégueulasse en baissant sa vitre de voiture, Mona concède qu’elle aurait peut-être dû s’abstenir de «ch*er entre deux chars» dans une commande à l’auto.

Ah, et le prépuce lui chauffe, ces temps-ci; elle s’est récemment trempée dans un «monsieur pas clair»…

Pas pour les chérubins, qu’on disait.

Mona de Grenoble, souveraine à la première de son spectacle De la poudre aux yeux / Crédit : Serge Cloutier

Seule dans son créneau

Or, le peu que Mona (alias Alexandre Aussant, son interprète) dit, elle l’exprime avec une telle grivoiserie et un tel aplomb qu’elle rencontrera toujours un public intéressé à l’écouter dans les salles du Québec. Quelques drag queens ont acquis le statut de vedette dans l’espace public ces dernières années, et toutes ont leur petit côté irrévérencieux, mais dans ce créneau aussi salace, cru et impertinent, Mona de Grenoble règne en impératrice. Et faudra s’y prendre tôt pour «l’acotter», en termes de blagues de c*l.

Son segment final sur «l’envahissement» du monde par les drags queens tombe à point, mais ne comptez pas sur Mona pour devenir la porte-parole de ses semblables. La coquine termine sa tirade format coq-à-l’âne en résumant avec force énergie toutes les raisons qui font d’elle un «vrai de vrai» gars.

Vous l’aurez compris, ça se passe beaucoup en bas de la ceinture.

Et Mona de Grenoble a déjà vendu les 25 000 billets qui prouvent que sa langue (entre autres excroissances de sa personne) bien pendue plait à un vaste public (de 18 ans et plus).

Mona de Grenoble présente son One Mona show en tournée partout au Québec. Consultez son site web (monadegrenoble.com) pour toutes les dates.

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Entretien avec Stardust, troupe gagnante à Quel talent!

Dès son premier numéro, le tout premier présenté au tout premier épisode de Quel talent! en septembre, il était facile de deviner que la troupe de danse Stardust avait de belles chances de progresser loin dans la compétition.

Serge Denoncourt s’était même exclamé, après la prestation des jeunes danseurs hip-hop alors déguisés en personnes âgées espiègles, que leur proposition aurait pu être un potentiel golden buzzer!

On ne se trompait pas: Stardust, dans toute son originalité, a traversé l’étape des auditions, puis celles des réévaluations (avec un numéro ramenant leurs personnages de vieillards, cette fois comme s’ils étaient millionnaires!), des quarts de finale (avec une émouvante danse sur le thème de l’enfance au son des Étoiles filantes, des Cowboys Fringants, et qui collait aux paroles), des demi-finales (avec un «hommage» grinçant à Serge Denoncourt, que celui-ci avait adoré!) et enfin de la finale, où Stardust nous a brillamment fait revivre son parcours à l’émission avec des bribes de chacun de ses tableaux précédents, toujours dans le style hip-hop commercial qui lui est propre.

Un extrait du numéro de réévaluation de la troupe Stardust, à Quel talent! / Crédit : Bertrand Exertier

Et le public a finalement élu Stardust gagnante de cette première saison de Quel talent!, au terme d’une soirée de finale plus que mouvementée. À eux les 100 000 $ de la victoire!

Quelques jours avant le jour J de la finale, nous avions eu la chance de s’entretenir avec Médric Filion, chorégraphe et metteur en scène de Stardust, et Thomas Lortie, qui a souvent été porte-parole du groupe à l’écran. C’est la répartie de Thomas qui avait tant amusé les juges au premier épisode, quand le garçon de 12 ans avait lancé, par exemple, que ses comparses et lui avaient rencontré leur ami Lucien – qui venait de les introduire sur scène – «au référendum de 1995»!

On a ainsi pu en apprendre davantage sur Stardust, qui a vu le jour à l’école de danse où œuvre Médric, l’École de danse St-Bruno de Laval, qui forme plusieurs troupes avec ses élèves. Stardust existe depuis environ cinq ans, avec des allées et venues au sein des membres, mais les jeunes artistes (de 11 à 14 ans) qui se sont exécutés à Quel talent! évoluent ensemble depuis deux ans.

Un extrait du numéro des quarts de finale de la troupe Stardust, à Quel talent! / Crédit : Bertrand Exertier

Du gros fun!

Médric Filion a commencé à danser quand il avait quatre ans et s’est outillé pour en faire une carrière. Il a suivi des formations à New York, au Broadway Dance Center, et cumule plus de 25 ans d’expérience, accumulée dans des concours, en contexte professionnel, au théâtre, etc. Il enseigne depuis l’âge de 16 ans, dirige aujourd’hui plusieurs troupes (même si Stardust l’a beaucoup occupé cet automne!), a déjà mitonné des chorégraphies pour des émissions comme Révolution et a lui-même dansé à En direct de l’univers et au Gala de l’ADISQ 2023.

Le créateur dit que ses jeunes protégés de Stardust sont toujours ouverts à matérialiser ses idées les plus folles, inspirées un peu par tout ce qui l’entoure.

Si vous vous posez la question: oui, Serge Denoncourt a déjà approché Médric Fillion pour possiblement collaborer avec lui dans le futur sur un projet ou un autre!

La troupe Stardust après son numéro aux quarts de finale de Quel talent!, auprès de l’animatrice Marie-Josée Gauvin / Crédit : Bertrand Exertier

Thomas Lortie, lui, fait partie d’une agence artistique et tourne aussi dans des publicités comme comédien. Il danse depuis l’âge de six ans et a notamment participé au ballet Casse-Noisette.

«J’aimerais ça, être dans le monde du show-business plus tard», a lancé le préadolescent. «J’aime imiter, jouer, j’aime rencontrer les gens et voir tout ce qu’il y a autour, les caméras… Quel talent! m’a donné envie d’explorer ce monde-là!»

Apprendre des chorégraphies comme celles vues à la télé peut prendre environ un mois aux petites étoiles de Stardust. Or, dans le cadre du concours de Noovo, il leur a fallu accélérer le rythme! Environ un mois séparait les tournages de chacun de leurs passages à Quel talent!, sauf entre les réévaluations et les quarts de finale, espacées seulement d’une semaine.

La troupe Stardust au moment de l’annonce de sa (fausse) victoire lors du tournage de la finale. Une « vraie » réaction a plus tard été filmée lorsqu’il a été confirmé que Stardust l’emportait vraiment / Crédit : Bertrand Exertier

«Quel talent! nous a permis de nous améliorer dans notre vitesse d’apprentissage. Maintenant, on apprend plus vite qu’avant. On a appris des chorégraphies en deux semaines», a précisé Thomas, qui avait dû entrecouper un voyage à Londres avec sa famille, l’été dernier, pour l’audition de Quel talent!

Les enregistrements qui ont eu lieu pendant l’été ont d’ailleurs causé quelques maux de tête à Médric, car ses huit jeunes collègues étaient tous en vacances avec leur famille!

Comment Médric et Stardust ont géré le stress inhérent à une aventure comme Quel talent!, avec un grand rayonnement médiatique et une importante récompense à la clé?

«Si les enfants étaient stressés, ça ne paraissait pas du tout. Je n’ai pas ce sentiment-là. C’est ma devise d’enseignement et de création, qu’on fait juste s’amuser. C’est important pour moi, malgré la pression. Gagner, c’est malade, mais je voulais surtout avoir une belle expérience pour nous rendre là. Et notre première chorégraphie est l’un des numéros de Quel talent! qui a été le plus vu», a expliqué Médric.

Le numéro final de la troupe Stardust à Quel talent! / Crédit : Bertrand Exertier

«On était de moins en moins stressés», a ajouté Thomas. «Même si on n’avait pas gagné les 100 000 $, de s’être rendus là, on a tellement eu une belle visibilité, pour nous, notre troupe, notre école de danse… En ce moment, on fait une entrevue avec une journaliste! C’est fou, ce que Quel talent! nous a apporté!»

D’autant plus que l’équipe était aux petits soins avec les concurrents, aux dires de Thomas.

«Marie-Josée [Gauvin] est vraiment, vraiment gentille! Elle vient nous voir, elle prend soin de nous, elle nous parle, elle apprend à nous connaître même hors caméra. Serge est vraiment gentil aussi… (rires), même s’il a l’air méchant et direct! Je serais super content de faire un projet, une comédie musicale, avec lui! Et Marie-Mai, Anne et Rachid sont très gentils aussi!»

Voyez ici l’éclatante réaction des danseurs de Stardust à l’annonce de leur triomphe sur les ondes de Noovo, jeudi soir!

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Cafouillage à Quel Talent!: La direction de Noovo réagit laconiquement

La finale du concours télévisé Quel Talent!, présentée sur les ondes de Noovo en direct du Monument-National, à Montréal, a presque viré à la foire, lundi soir, lorsqu’un problème technique est venu bousiller la période de votation en direct.

Le public était invité à élire son participant favori parmi les sept finalistes (les groupes C4pitals, Harmonix, Lil Afro Krew, Stardust, et les artistes solo Lil Zak, Nathan Loignon et Rick Duff) en utilisant la plateforme Noovo.ca… laquelle n’a pas résisté à la popularité de Quel Talent!

Le propriétaire de Noovo, Bell Média, n’avait pas anticipé une telle affluence de téléspectateurs en simultané sur son site, déduit-on, et le système de vote a ployé, «gelé» en raison d’un trop fort achalandage.

«Beau problème», serait-on en droit d’ironiser…

Reste à voir si ce trafic se reflétera dans les cotes d’écoute de l’émission!

Sur place, au Monument-National (car nous assistions à l’événement sur place et en direct), l’incertitude a régné pendant plusieurs minutes pendant l’attente d’un verdict. L’hésitation ne s’est pas complètement éteinte quand l’animatrice Marie-Josée Gauvin, très solide dans les circonstances, a annoncé que l’identité du ou des gagnant(s) serait finalement révélée ce jeudi, 14 novembre, et que la période de votation serait étirée jusqu’à mardi, 22 h, par souci d’équité envers tous les aspirants.

Alors que les spectateurs se levaient de leur siège dans un certain brouhaha une fois la diffusion télé terminée, la production, a-t-on compris par la suite, a profité de la présence de tous les candidats sur scène pour préenregistrer des réactions victorieuses avec chacun des groupes et artistes finalistes. Histoire, a-t-on cru comprendre, de limiter les déplacements pour les participants et de ne pas faire rater trop d’école aux jeunes d’âge scolaire dans la compétition. Ce qui, convenons-en, enlèvera un brin de spontanéité aux moments de «triomphe» qui seront présentés au petit écran jeudi.

Il nous a cependant été impossible d’en apprendre davantage: ni le diffuseur Noovo, ni le producteur Sphère Média n’a voulu commenter l’incident. Les journalistes présents ont cavalièrement été expulsés de la salle et été intimés de quitter les lieux sans explication supplémentaire.

Marie-Josée Gauvin et les juges Serge Denoncourt, Marie-Mai, Anne Dorval et Rachid Badouri, ne se sont pas non plus adressés aux médias, alors qu’ils devaient le faire si les circonstances avaient été «normales».

Une déclaration officielle laconique de Bell Média, également publiée sur les réseaux sociaux de Quel talent!, a été envoyée aux journalistes quelques minutes plus tard.

La voici :

«En raison d’une affluence exceptionnelle sur le site Noovo.ca lors du vote en direct de QUEL TALENT! des difficultés techniques ont été rencontrées. Afin de garantir l’équité envers tous les finalistes, la production et la firme Raymond Chabot Grant Thornton ont décidé de prolonger la votation jusqu’à mardi 22h00. Les résultats seront annoncés jeudi prochain à 19h30 sur Noovo lors de l’émission quotidienne.»

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Mélissa Désormeaux-Poulin: «C’est un fantasme de comédienne»

Mélissa Désormeaux-Poulin a interprété l’un des rôles les plus marquants – et cruels! – de sa carrière dans la troisième saison de Cerebrum, qui est débarquée sur ICI TOU.TV EXTRA l’été dernier, dans une période tranquille à la télé.

Cet ultime chapitre du thriller psychologique signé par l’auteur Richard Blaimert sera aussi diffusé à ICI TÉLÉ en janvier.

Il ne faut pas trop en révéler sur la nature du personnage de Mélissa dans ce volet de Cerebrum (peut-être le meilleur de la trilogie). En fait, on peut dire que la Jacqueline Laurent qu’elle personnifie, une criminaliste, est coupable d’une série de meurtres perpétrée sur des médecins ayant commis des fautes professionnelles. Des spécialistes que Jacqueline Laurent a déjà elle-même défendus devant la justice.

On peut le mentionner, parce que ce pot aux roses est rapidement dévoilé, au premier épisode.

Or, l’enquête se compliquera joyeusement. C’est que Jacqueline Laurent est une grande, grande séductrice… Et Mélissa Désormeaux-Poulin insuffle toute la grâce et le mystère essentiels à son aura énigmatique!

Mélissa Désormeaux-Poulin dans une scène de Cerebrum / Crédit : Courtoisie Radio-Canada

L’actrice nous a raconté s’être follement amusée à jouer ainsi les vilaines, les menteuses, les criminelles.

«Ç’a été un méchant défi à faire!», nous a dit Mélissa.

«J’ai tellement tripé! C’est un fantasme de comédienne! On rêve de jouer ce genre de fille-là! Chaque scène était un défi… J’ai capoté!», a ajouté cette dernière.

Les téléspectateurs retrouveront aussi Mélissa dans une autre fiction radio-canadienne en janvier 2025. Dans Mea Culpa, la nouvelle offrande de l’auteure Chantal Cadieux (Une autre histoire, Le monstre, Mémoires vives, Providence) présentement en tournage, elle se glisse dans la peau de Bérénice, une médiatrice spécialisée en justice réparatrice.

Encore là, il s’agit d’un type de rôle que Mélissa n’avait jamais endossé jusqu’ici.

«Je suis tellement contente de faire ça! Bérénice, mon personnage, a une vie extraordinaire. Elle est dans l’accueil universel. Je n’ai jamais vu une fille pareille! Bérénice est une personne tranquille, calme. Qui calme les gens, qui les accueille en tout temps. Ça ne m’est jamais arrivé d’incarner une fille aussi presque parfaite.»

Il faut savoir que, dans Mea Culpa, Bérénice, dans son métier, accompagne la démarche de gens victimes d’actes criminels, et de ceux qui les ont commis, pour favoriser un dialogue entre eux et mener à la réparation des torts causés. Elle veut aider les personnes blessées à tourner la page sur des épisodes troublants de leur passé, dans la sérénité. Et, dans sa vie privée aussi, Bérénice a vécu semblable drame: deux de ses amis ont été gravement blessés ou tués lors d’une agression dans une fête il y a 25 ans. Et elle espère entreprendre un chemin de médiation envers le coupable de la tragédie.

«Je n’avais jamais joué les textes de Chantal Cadieux», a joyeusement continué Mélissa.

«C’est une première fois pour moi, et c’est un grand bonheur. C’est un grand rôle de femme. Je me sens chanceuse…»

Un projet qui l’a changée

C’est à la première de pièce Incendies, au Théâtre Duceppe, le soir de l’Halloween, que nous avons rencontré Mélissa Désormeaux-Poulin, qui était accompagnée par sa fille, Léa, 18 ans, laquelle étudie en théâtre au Collège André-Grasset. Léa a récemment joué dans Indéfendable. Et sa maman a souligné sa majorité d’une très touchante façon, il y a quelques mois!

Incendies revêt une importance particulière pour Mélissa, puisqu’elle a joué dans le film de Denis Villeneuve (2010) tiré de la pièce de Wajdi Mouawad. Celle-ci est reprise aujourd’hui dans une nouvelle version et avec une distribution revampée, incluant notamment Dominique Pétin, Denis Bernard et Sabrina Bégin Tejeda, entre autres.

Une partie de l’équipe du film Incendies, dont le réalisateur Denis Villeneuve, et les comédiens Maxim Gaudette, Mélissa Désormeaux-Poulin, Rémy Girard et Abdelghafour Elaaziz / Crédit : Serge Cloutier

«Je pense qu’Incendies a changé ma carrière», a hasardé Mélissa.

«Le film a voyagé partout dans le monde. Après, on m’a confié plus de rôles. J’ai gagné de la confiance en moi. De voir la pièce, ce soir, me fait vraiment plaisir, parce que je vais pouvoir la regarder comme il se doit. Parce que, quand j’ai fait le film, je n’avais pas vu la pièce; quand je suis allée la voir, je venais d’arriver de Jordanie et je n’étais pas capable d’entrer dans l’histoire, parce que j’étais trop dans mon histoire. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, je pense que je vais être capable!»

Et devinez quelle pièce étudie Léa, la fille de Mélissa, à l’école….? Eh oui, Incendies!

Et devinez, aussi, qui est l’un des partenaires de jeu de Mélissa Désormeaux-Poulin dans la série Mea Culpa…?

Eh oui… Maxim Gaudette!

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Rose-Marie Perreault nous confirme l’identité de son amoureux

La comédienne Rose-Marie Perreault a causé la surprise en se pointant sur le tapis rouge de la première de la pièce Incendies, au Théâtre Duceppe… avec les cheveux bruns!

C’est pour un nouveau rôle dans la série Anticosti que celle qu’on a toujours connue blonde a changé de tête.

«Le tournage a commencé il y a deux semaines, et on tourne jusqu’au 5 décembre», nous a précisé Rose-Marie, mentionnant que des scènes d’Anticosti se tournent sur la Côte-Nord, à Saint-Michel-des-Saints, et que l’équipe de la fiction se déplacera à l’île d’Anticosti même un peu plus tard, en juin prochain.

«Je joue Justine, une fille de l’île d’Anticosti, une professeure de littérature qui retourne sur son île pour la parution de son roman, et qui va se retrouver à enquêter sur la mort d’un des habitants de l’île», a expliqué l’actrice au sujet de son personnage.

La chaîne Séries Plus, qui diffusera les six épisodes d’Anticosti à l’automne 2025, annonçait le 22 octobre dernier la distribution particulièrement étincelante du projet, qu’on décrit comme un «thriller boréal».

Olivier Gervais-Courchesne, Hélène Florent, Sylvie Moreau, Anick Lemay, Camille Felton, Frédéric Millaire-Zouvi, Rémi-Pierre Paquin et plusieurs autres y donneront la réplique à Rose-Marie Perreault, sous la direction des réalisateurs Guy Édoin (qui a eu l’idée originale de la série et la scénarise) et Dominic Goyer. L’intrigue se tissera notamment autour d’une lutte environnementale et d’une mort suspecte au pied d’une falaise.

Un amoureux aussi comédien

Qui plus est, nous avons aussi appris, sur le tapis rouge d’Incendies, l’identité de l’amoureux de Rose-Marie: il s’agit du comédien Joakim Robillard, qu’on a vu dans Mégantic, L’air d’aller, STAT et Indéfendable, entre autres, ainsi que dans les films Souterrain et Crépuscule pour un tueur.

L’acteur accompagnait sa douce au théâtre et on a seulement eu le temps de demander à Rose-Marie et à Joakim s’ils forment un couple, et tous deux ont acquiescé dans un rire gêné.

Rose-Marie Perreault, accompagnée notamment de son amoureux Joakim Robillard et de la comédienne Rose-Anne Déry, sur le tapis rouge de la pièce Incendies / Crédit : Serge Cloutier

Craignant d’arriver en retard pour le début de la pièce, le duo n’a pas pris le temps de spécifier depuis combien de temps il est amoureux, mais en jetant un œil rapide sur le compte Instagram de Rose-Marie, on constate que celle-ci avait publié des photos de l’élu de son cœur – en l’identifiant clairement comme tel – au cours de l’été qui vient de se terminer.

On peut par ailleurs voir Rose-Marie Perreault dans deux autres grandes séries cet automne, Doute raisonnable et Veille sur moi, dans laquelle elle incarne un rôle clé dans l’évolution de l’intrigue. Lisez ou relisez ici notre critique de Veille sur moi.

«J’ai vu beaucoup de belles réactions», a noté Rose-Marie à propos de l’œuvre signée Pascale Renaud-Hébert. Je pense que les gens sont touchés et que c’est une série qui fait du bien, en parlant d’un fait social important. Ce mélange de lumière et d’obscurité est nécessaire dans nos télés, je pense.»

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Défi ARFID relevé pour Guillaume Pineault!

Guillaume Pineault s’est imposé un important défi au mois d’octobre.

L’humoriste est touché par le trouble de l’alimentation évitante/restrictive/sélective (ARFID – Avoidant Restrictive Food Intake Disorder), qui suscite la crainte et le dégoût de certains aliments chez les personnes qui en sont atteintes. Guillaume Pineault a souvent évoqué, en entrevue ou en spectacle (souvenons-nous de son numéro sur le pain sandwich!), les «limites» de son alimentation, laquelle évite soigneusement certaines textures ou saveurs qui lui causent du fil à retordre.

Celui-ci a donc joué le jeu, à chaque jour du mois, de goûter un produit alimentaire qui, jusque-là, le rebutait. Surtout, dans son cas, des fruits ou des légumes.

Ainsi, quotidiennement, pendant tout le mois qui s’achève, sur son compte Instagram, les fans de Guillaume ont pu le voir ingérer céleri, raisin, kiwi ou cœur de palmier, par exemple, et jauger ses réactions spontanées.

Comment s’en est-il tiré? Interviewé par Hollywood PQ à quelques jours de la fin de son «parcours du combattant», le principal intéressé n’a pas caché avoir hâte que celui-ci se termine.

«J’ai choisi un mois long, de 31 jours. Avoir su, je l’aurais fait en février!», a rigolé l’artiste.

Cela dit, le projet n’a pas été vain, est-il ravi de constater.

«Je suis content! Je ne pensais jamais avoir autant de commentaires de parents, de médecins, de jeunes qui m’ont écrit. Je pensais vraiment le faire comme une joke au début, mais, en bout de ligne, c’est éducatif. J’essaie donc de rester respectueux, et de ne pas simplement dire qu’un aliment est dégueulasse. J’essaie d’être plus précis, pour les jeunes qui auraient le même problème et voudraient essayer de nouvelles choses», a expliqué Guillaume.

Que retiendra-t-il de son expérience? A-t-il éprouvé des coups de cœur envers certains aliments au point de les ajouter définitivement à sa routine alimentaire?

«Je ne pense pas refaire un défi comme ça. Mais il y a certains aliments que j’ai réalisé que j’aimais bien. D’autres que j’ai réessayés après les avoir détestés autrefois, et que j’ai finalement adorés, comme les raisins. Mais d’autres, comme les cœurs de palmier… C’est confirmé que je ne réessaierai jamais ça de ma vie! Je n’avais pas aimé ça à 20 ans, je n’aime toujours pas ça à 40!»

Guillaume Pineault affirme aussi avoir davantage apprivoisé les notions de montage vidéo avec son défi ARFID.

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Debbie Lynch-White: «Il y a une déception»

Les finalistes au prochain Gala Québec Cinéma ont été dévoilés le 8 octobre dernier.

Les films Vampire humaniste cherche suicidaire consentant (22 nominations), Simple comme Sylvain (14), 1995 (11) et Richelieu (10) dominent la course aux prix Iris, qui seront remis le 8 décembre. Animée par Phil Roy, cette 26e édition de la grande fête du septième art québécois sera diffusée en direct sur Noovo et Noovo.ca.

Un fait étonne lorsqu’on jette un œil à la liste des catégories. Malgré son incroyable succès au box-office, avec plus de 3,5 millions amassés aux guichets, et des critiques pour la plupart très enjouées, le long métrage Nos Belles-Sœurs reçoit six nominations (pour la plupart techniques, comme les effets visuels, les costumes, les maquillages, les coiffures ou la musique de Daniel Bélanger)… mais aucune mention pour ses actrices.

Geneviève Schmidt, Anne-Élisabeth Bossé, Guylaine Tremblay, Valérie Blais, Debbie Lynch-White, Ariane Moffatt, Véronic DiCaire, Pierrette Robitaille, Diane Lavallée, Véronique Le Flaguais… aucune prestation de ces grands talents dans Nos Belles-Soeurs n’a été remarquée par les jurys du Gala Québec Cinéma.

On a brièvement questionné Debbie Lynch-White à ce sujet sur le tapis rouge de la première de la pièce Incendies, la semaine dernière, au Théâtre Duceppe. La troupe de la mouture cinématographique des Belles-Sœurs est-elle désappointée de cette absence de reconnaissance?

«Il y a une déception, quand même. Je m’attendais à ce qu’il y en ait quelques-unes…», nous a avoué l’interprète de la «vieille fille» Des-Neiges Verrette dans le film réalisé par René Richard Cyr.

«Mais ce n’est pas nous qui choisissons. On est quand même toutes vraiment fières du travail qu’on a fait», a-t-elle rapidement ajouté.

D’autant plus que le public lui a beaucoup parlé – et lui parle encore! – des Belles-Sœurs, a avancé Debbie. Surtout que l’œuvre vient d’arriver sur la plateforme illico+.

«C’est vraiment un beau succès!»

Une scène du film Nos Belles-Soeurs / Crédit : Courtoisie TVA Films

Heureusement, l’engouement en salle pour Nos Belles-Sœurs, lui, est déjà salué: la production est en nomination pour le Prix Michel-Côté, décerné au film favori du public. Elle croise le fer avec 1995, Ru, Simple comme Sylvain et Testament, c’est-à-dire les autres titres québécois ayant généré le plus grand nombre d’entrées au cinéma entre le 1er septembre 2023 et le 31 août 2024. Les cinéphiles peuvent voter jusqu’au 8 décembre pour leur long métrage préféré (au quebeccinema.ca). Le résultat sera dévoilé pendant le gala du 8 décembre.

Quant à Debbie Lynch-White, elle a créé la surprise en apparaissant récemment dans une émission très populaire.

On vous en dit plus ici…

La comédienne fera aussi partie de la tournée du spectacle Chansons hivernales, de Pierre Lapointe, on la retrouve dans la pièce Safia Nolin: Surveillée et punie, qui sera à l’affiche à Ottawa la semaine prochaine, et elle tourne dans la série jeunesse Le pacte, de Télé-Québec.

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Le Cyclone de Noël: Cabotiner autour du vert sapin

L’idée de transposer la famille de L’œil du cyclone dans un film de Noël était brillante.

Les œuvres du genre sont rares au cinéma québécois (à l’exception, par exemple, de 23 décembre, Nez rouge ou Station Nord, du regretté Jean-Claude Lord), et d’orchestrer une telle histoire à partir de personnages que le public connaît et aime déjà, en l’occurrence ici Isabelle (Christine Beaulieu), sa marmaille (Emi Chicoine, Juliette Aubé, Joey Bélanger), sa sœur Éliane (Véronique Cloutier), sa mère Louise et son beau-père Michel (Danielle Proulx et Luc Senay), ainsi que son ex Jean-François (Patrick Hivon) et l’amoureuse de celui-ci, Mylène (Catherine Souffront Darbouze), était une valeur sûre.

Les Gagnon-Despatie évoluent dans nos téléviseurs depuis (bientôt) cinq saisons (la cinquième arrivera sur ICI TOU.TV EXTRA au début 2025, et la quatrième, déjà sur la plateforme, sera relayée à ICI TÉLÉ dès janvier). C’était, d’emblée, gage de réconfort et d’un succès minimal assuré.

Le cyclone de Noël
Une scène du Cyclone de Noël avec Emi Chicoine, Étienne Lou et Christine Beaulieu / Courtoisie Films Opale

Le producteur Louis Morissette, de KO24, nous expliquait d’ailleurs ici la genèse de la production, née en un temps record. Le cyclone de Noël démontre une fois de plus l’énorme capacité des créateurs québécois à accomplir des miracles avec deux bouts de ficelle, en mode ultrarapide. Et, à la grande joie de plusieurs, il ne faudra pas attendre une éternité avant de voir le résultat sur ICI TOU.TV EXTRA.

Facile et rassembleur

Cela dit, est-ce que le scénario de Dominic Anctil, Marie-Hélène Grégoire et Louis-Philippe Rivard, mis en images par le réalisateur Alain Chicoine (tous artisans de la série), est une réussite absolue? Une promesse de classique qu’il faudra à tout prix re-re-re-regarder chaque année en décembre en emballant les cadeaux et en popotant nos biscuits de pain d’épices?

Certes, Le cyclone de Noël passera et repassera à ICI TÉLÉ à tous les ans à l’approche des vacances des Fêtes, comme Maman, j’ai raté l’avion, Le sapin a des boules, Le lutin et les dessins animés d’Astérix à Ciné-Cadeau. Les inconditionnels de L’œil du cyclone – seront-ils aussi nombreux, dans 10 ans, que le sont encore les fidèles de La petite vie?– en feront peut-être leurs choux gras en cette période de l’année.

La famille du Cyclone de Noël / Courtoisie Films Opale

Mais est-ce un bijou de cinéma populaire audacieux, drôle à s’en taper les cuisses? Pas nécessairement. Tel que mentionné plus haut, les troupes n’ont pas bénéficié de délais très généreux pour mitonner leur opus de Noël.

Il finit par y avoir beaucoup de cabotinage dans cette trame où Isabelle, irrémédiablement attachée aux traditions du temps des Fêtes, souhaite empêcher ses proches d’aller voir ailleurs s’ils y sont le soir du réveillon. Dans le penthouse de Drake à New York ou à Fort Lauderdale, par exemple.

Oui, remettre le party à une autre date, c’est possible, mais ça ne sera pas pareil… Isabelle et Éliane feront donc équipe pour faire subtilement entendre raison aux leurs, à leur insu. En découleront – bien sûr – quantité de quiproquos. La supercherie, lorsque révélée, fera un peu de dégâts. Pas trop, bien sûr, on reste dans l’amour.

La durée du film est parfaite – 90 minutes, tout juste – et le récit ne s’éparpille pas de façon significative. Seulement, certaines scènes donnant dans le burlesque, voire le slapstick (humour très physique) – est-ce obligatoire dans un film de Noël? – gâchent un peu le portrait.

Des segments de karaoké impliquant Véronique Cloutier et Dominic Paquet s’étirent à en devenir agaçant.

Le gag est ici facile, gentil, très rassembleur.

Véronique Cloutier dans une scène du Cyclone de Noël / Courtoisie Films Opale

Et l’apparition surprise, à la fin, d’une célèbre chanteuse, fière représentante d’un show-business vivant actuellement ses derniers milles, ne fait pas nécessairement office de cerise sur le gâteau. D’autres caméos auraient pu surprendre et ravir bien davantage, et tous les âges.

Même Ti-Blanc Richard trouverait peut-être le choix surprenant, en 2024.

Or, ça sent vraiment le Noël québécois dans Le cyclone Noël. On parle de pain sandwich, de fort comme dans La guerre des tuques, de centres de tables fabriqués à la main. Non, il n’y a pas de jeune professionnelle esseulée qui retourne dans son patelin d’un bled perdu pour faire la paix avec les démons de son passé et qui rencontrera au passage l’homme de sa vie. On n’est pas dans The Holiday (Les vacances). On est dans un Noël ici, chez nous, avec nos coutumes. Ça fait du bien.

23 décembre, sorti il y a deux ans, empruntait davantage aux codes de la comédie romantique et du baiser sous le gui; Le cyclone de Noël patauge davantage dans les eaux de La course au jouet.

Verdict final: Le cyclone de Noël est un bon film de circonstance à voir avec les enfants. Un divertissement amusant, rigolo. Une jolie sortie au cinéma en perspective. Des personnages qui n’ont pas été dénaturés parce que sortis de leur cadre habituel de 30 minutes.

Mais il flotte quand même, à travers les effluves de sapin, de crème de menthe et de Ferrero Rocher, une odeur de manque. De manque de temps, de moyens. Peut-être d’idées. D’originalité. Et par moments de bon goût.

Joyeux Noël à tous! (Une quarantaine de jours à l’avance!)

Voyez ou revoyez ici nos photos du tapis rouge de la première du Cyclone de Noël, qui avait lieu lundi dernier au Théâtre Outremont!

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Antoine Desrochers revient sur les troublantes scènes de viol dans STAT

Des scènes difficiles attendaient les téléspectateurs de STAT, les jeudi 24 et lundi 28 octobre derniers.

Dans un segment brutal, mais très bien filmé et monté, le personnage de Rosalie (Marine Johnson), la fille de Philippe (Patrick Labbé), se faisait violer par son ex-amoureux, Francis (Antoine Desrochers), un jeune homme aux dangereuses tendances masculinistes, un mouvement hélas encore trop dans l’air du temps.

Tout l’entourage de Rosalie lui répétait de se méfier de Francis, que celui-ci pourrait devenir dangereux, mais la jeune femme refusait de dénoncer le harcèlement de son ancien petit ami. L’irréparable s’est alors produit, dans des images à glacer le sang. Les épisodes peuvent être rattrapés sur ICI TOU.TV, si vous les avez ratés.

En entrevue avec Hollywood PQ lors de la première de la pièce Incendies, au Théâtre Duceppe, Antoine Desrochers – résolument plus sympathique que le Francis qu’il incarne! – a raconté que ces tranches du scénario de STAT ont été captées dans la plus grande délicatesse.

«Ça s’est bien passé, dans le terrible cadre que sont ces scènes-là», nous a spécifié le comédien.

«J’ai eu la chance de tourner avec Marine [Johnson], qui est une amie. C’est sûr que ça aide. Ç’a été un travail d’équipe.»

Comme toujours lors de l’enregistrement de telles scènes de sexualité à la télévision et au cinéma, une personne en charge de la coordination d’intimité (veillant notamment au bien-être des acteurs impliqués) était présente sur le plateau de STAT.

«Dans ces scènes-là, il n’y a pas de place pour l’improvisation. Il faut que ça soit chorégraphié», a souligné Antoine.

«C’est 100 % une chorégraphie. Il y avait un cascadeur avec nous. J’étais content que le réalisateur prenne le temps. Même si c’est une série où tout va vite, on a pris le temps de faire cette scène-là. On ne peut pas botcher ça! C’est viscéral. Dangereux, même. Il y a des notions de combat d’impliquées. Et on espère que les gens vont voir à quel point c’est terrible…»

Antoine Desrochers entouré de ses amis Léa Roy, Noah Parker et Maxime Gibeault à la première de la pièce Incendies, au Théâtre Duceppe / Crédit : Serge Cloutier

Antoine Desrochers a par ailleurs répété à quelques reprises combien le réalisateur de ces moments de STAT, Jean-Marc Piché, a été à l’écoute avec Marine Johnson et lui.

«Son travail était impeccable. Il était vraiment là pour nous! Parce que, moi, je cherchais le chemin psychologique, en tant qu’acteur, pour motiver de tels gestes. Le réalisateur me disait: Ton personnage ne comprend pas qu’elle t’a dit non. Ce réalisateur-là a déjà travaillé dans des centres de femmes, et il disait que c’est malheureusement souvent ce qu’on entend. Que les hommes qui commettent ces terribles gestes, ils ne comprennent pas. Ils ne sont pas capables, ils n’entendent pas, ils ne connectent pas avec ce que la femme leur dit… »

Pour l’instant, Antoine Desrochers dit avoir encore quelques jours de tournage de prévus pour STAT, mais ignore si son Francis restera encore longtemps dans l’histoire. «STAT, ça s’écrit au fur et à mesure», a-t-il indiqué.

L’auteure Marie-Andrée Labbé utilisera-t-elle le personnage pour traiter encore davantage en profondeur de la notion de masculinisme dans sa quotidienne?

«J’espère que mon personnage ira en prison ou sera sérieusement pris en main par un psychologue! Parce qu’il ne faut pas laisser passer des actes comme celui-là…»

Antoine Desrochers dit n’avoir, pour l’heure, aucun autre projet à la télé et au cinéma. La série de science-fiction Société distincte (dont nous vous parlions ici), dans laquelle il a joué auprès de Maude Guérin, Antoine Pilon et Robert Naylor, est disponible sur la plateforme illico+ et fera le saut à l’écran traditionnel éventuellement.

Rappelons que STAT est en ondes à ICI TÉLÉ du lundi au jeudi, à 19 h.

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Une première sortie publique pour Roch Voisine et son amoureuse

Roch Voisine était en charmante compagnie au 46e Gala de l’ADISQ, dimanche soir.

Le chanteur a en effet foulé le tapis rouge au bras de Marie-Ève Racine, son amoureuse avec qui il est en couple depuis un an.

La dame ne travaille pas du tout dans le domaine artistique.

«Je suis comptable», nous a-t-elle confié.

«Ça amène un équilibre», a renchéri Roch Voisine en rigolant.

Impossible de savoir dans quelles circonstances se sont connus les tourtereaux.

«C’est une longue histoire! Ce n’est pas sur un plateau, ni dans des 5 à 7, parce que je n’en fais pas! C’est une longue histoire», a indiqué Roch, qui a toujours été reconnu comme étant plutôt discret au sujet de sa vie privée.

Roch Voisine vit également de fabuleux moments de musique actuellement, alors que sa tournée Hélène 35, dans laquelle il revisite les grands succès de son album Hélène –  lequel, vous l’aurez deviné, célèbre cette année ses 35 ans – vient d’être lancée à Montréal. Le 10 octobre dernier, un Roch Voisine de 61 ans a fait revivre les grands morceaux de son tout début de carrière (Hélène, Fille de pluie, Darling et combien d’autres), au grand plaisir d’une salle totalement comble.

Et au gala de dimanche, l’auteur-compositeur-interprète a également offert tout un numéro avec Isabelle Boulay, où les deux artistes se sont échangé leurs tubes immortels respectifs.

«Ça faisait justement 35 ans ce week-end-là, qu’on avait fait la première à Wilfrid-Pelletier. J’étais content que les gens soient venus en si grand nombre, qu’ils aient aimé ça autant. J’ai un band de feu, les musiciens sont vraiment bons. C’est un show qui est vraiment le fun à faire et qui passe super vite!», nous a raconté Roch.