Valérie Roberts, tout juste sortie de l’aventure Big Brother, nous a accordé un moment pour discuter de son expérience. Nous en avons également profité pour revenir sur une situation qui a suscité bien des réactions.
En effet, pendant son absence, Marie-Ève Janvier, en ondes à RythmFM, s’était élevée contre une pression sociale que de nombreuses mamans connaissent: celle de devoir mettre leur carrière de côté pour se consacrer pleinement à leur rôle de mère.
Elle avait notamment pris Valérie Roberts comme exemple, soulignant que celle-ci avait reçu de nombreuses critiques pour avoir «délaissé» sa fille afin de participer à Big Brother.
Nous avons donc saisi l’occasion pour demander à la principale intéressée ce qu’elle pense de cette situation.
«Premièrement, je suis tout à fait d’accord avec elle, ça ne regarde absolument personne ce que je fais avec ma vie, mon horaire et ma fille», a-t-elle affirmé dans un premier temps.
«(…) Mon chum aurait fait Big Brother, on n’aurait pas demandé: Ah bien là, comment ça va se passer avec Val et le bébé? On dirait que c’est vraiment fâchant, mais ça démontre encore une fois où on en est dans la société actuellement. Je pense que c’est un portrait fidèle de la pression qui est mise sur la femme, sur la mère. Je pense qu’on a des réflexions à avoir pour l’égalité de la femme (…) la vérité c’est que ça ne regarde personne, mais mon chum était bien content que je m’en aille et qu’il passe plus de temps avec ma fille (…)», nous confie-t-elle, en expliquant que lorsqu’elle est à la maison, sa fille lui accorde beaucoup d’attention, ce qui faisait de son absence une occasion idéale pour que le papa et la petite partagent de précieux moments ensemble.
«(…) Mon chum a trouvé ça vraiment difficile d’être séparé, de ne pas avoir de contact, d’avoir une surcharge de tâches (…)», ajoute Valérie, soutenant qu’elle trouve décevant qu’on considère encore, dans notre société, qu’il est dérangeant qu’une femme travaille, alors que cette même perception est moins présente pour les hommes.
Elle souligne également que, dans ce cas précis, il est question de personnes travaillant dans le milieu du divertissement, mais qu’il n’est pas rare de voir des parents partir travailler dans le nord du Québec sans que leurs choix soient jugés de la même manière.
«Je ne suis pas allée au spa pendant 30 jours, je suis allée travailler à Big Brother pendant 30 jours», conclut-elle.
Merci à Valérie pour sa réponse franche et honnête, qui pourra peut-être encourager certaines mamans à assumer pleinement leurs véritables désirs et à poursuivre leurs objectifs avec confiance.