Anne-Élisabeth Bossé et Suzie Bouchard, amies et co-stars de la nouvelle série Gâtées pourries, étaient de passage au podcast Datestable. Fidèles au concept du balado, elles se sont livrées sur plusieurs sujets liés à la vie amoureuse.
C’est après que l’animatrice a demandé ce qu’elles recherchaient dans un couple et chez un partenaire, qu’Anne-Élisabeth s’est ouverte sur le sujet.
Elle a d’abord affirmé qu’elle souhaitait quelqu’un avec un bon sens de l’humour, une personne drôle, avant d’approfondir sa réflexion.
«(…) Moi, j’étais vraiment tannée du chaud-froid. Je voulais quelqu’un qui fasse chaud, chaud, chaud, pas chaud-froid, chaud-froid. Je n’en pouvais plus (…)», lance-t-elle, affirmant qu’elle désire avant tout une relation stable, où les émotions sont équilibrées et où elle sait à quoi s’en tenir.
«(…) Ça me tuait (…) j’ai tellement donné d’amour à des gens qui étaient à convaincre et je trouvais d’une violence parfois leur négligence par rapport à l’intimité qu’on avait eue et le retrait après ça me… ça m’a tellement abîmée (…)», témoigne-t-elle, ajoutant que ce type de relation lui avait fait tellement mal que, même si elle n’y retrouvait pas l’adrénaline recherchée, elle préférait malgré tout la stabilité.
«(…) Même si je pouvais avoir l’âme d’une polyamoureuse, j’ai l’insécurité affective d’une personne monogame (…)», A-t-elle lancé, les faisant toutes éclater de rire.

Amenant le sujet vers les relations modernes, les filles ont ensuite échangé sur leur perception du couple ouvert dans une conversation honnête et sans filtre.
«(…) je n’aime pas entendre parler des ex tellement ça vient me chercher (…) je me gère là, mais je n’aime pas bien ça savoir que je n’ai pas été la seule (…)», s’ouvrant avec sincérité, Anne-Élisabeth, qui confie que c’est son côté narcissique qui l’empêche d’imaginer que son partenaire ait aimé avant elle, même si elle reconnaît que cette pensée est irrationnelle.
«(…) Je me le souhaiterais, à quelque part, d’être capable d’être là-dedans dans… mais… arghh… (…)», poursuit-elle, en ajoutant que cela raviverait certaines blessures en elle.

De plus, elle affirme bien se connaître et que, si elle en arrive à avoir des relations intimes avec quelqu’un, c’est qu’elle éprouve déjà un réel intérêt pour cette personne.
«(…) Si je suis rendu à coucher avec quelqu’un, c’est parce que j’ai déjà de l’intérêt, je suis mêlée. C’est rare que je couche pour la couchette (…)», explique la comédienne, qui se le faisait croire, mais qui admet qu’en réalité, elle voudrait sûrement revoir la personne par la suite. Elle ajoute que chaque histoire d’un soir qu’elle a vécue s’est accompagnée de petites peines d’amour.
Un peu plus tard, elles sont donc venues à la conclusion qu’il est difficile de compartimenter les sentiments et que, bien que l’on puisse parfois vouloir se convaincre du contraire, le sexe est influent et constitue un sujet bien plus vaste et nuancé que ce que l’on prétend.
Il semblerait donc qu’Anne-Élisabeth ne soit pas, pour le moment, ouverte à être en relation ouverte, tout en respectant et sans juger ceux qui choisissent ce mode de vie.

Et vous, seriez-vous à l’aise avec ce type de relation?