«(…) quelqu’un m’envoie une portion de l’émission de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, qui parlent d’un cas, d’une jeune femme qui a une maladie orpheline et qui se retrouve en prison, donc se posent des questions sur la place des personnes qui ont un handicap lourd ou une condition difficile à «gérer», et dans l’émission, je vais essayer de ne pas pleurer, ils proposent l’euthanasie (…)», dénonce Guylaine.
Guylaine mentionne par ailleurs avoir contacté la station et a partagé la réponse du vice-président, qui précise que l’intention des animateurs n’était nullement de blesser, mais plutôt de mettre en lumière une situation troublante et dramatique. Il affirme également que les animateurs ont été rencontrés afin de discuter de la plainte.
Après que celle qui s’implique activement dans la Fondation Véro & Louis ait vivement dénoncé leurs propos, Christine Morency est montée au front à son tour, partageant sa colère et son indignation face à la situation.
«Je suis restée silencieuse face à ce qui s’est dit au 98,5 concernant les personnes en situation d’handicap lourd. Même si ce sont des propos qui touchent directement des gens que j’aime profondément. J’attendais les excuses, les explications. Je pouvais pas croire que des gens intelligents et réfléchis pouvaient tenir de tels propos. Je m’attendais à ce qu’on prenne responsabilité, qu’on se répande en excuses. Rien de tout ça n’est arrivé. Plutôt que des excuses sincères et bien senties, avec un profond regret d’avoir tenu des propos blessants et inquiétants, on a plutôt cherché à se justifier, à se défendre», lance-t-elle avec indignation.

«Pas vous mentir… Ça me met en tab*rnak. Je me suis demandé comment l’expliquer, ce sentiment intense qui m’habite. Je me suis demandé ce qui faisait si peur dans les propos qui ont été tenus par ces deux animateurs.trices Puis la fédération québécoise de l’autisme a publié une lettre. Qui dit tout. Je vous invite à la lire. Attentivement. Je sais que ces stories ne sont pas drôles, mais des fois, ça prend ça pour réajuster un tir qui vise des personnes qu’on aime et qui ont le DROIT à la dignité», ajoute l’humoriste, avant de partager un texte de la Fédération québécoise de l’autisme qui affirme que la vie humaine n’est pas une opinion.

Plusieurs soutiennent que des animateurs ont déjà perdu leur emploi pour bien moins que la prise de position des deux animateurs du 98.5.
Qu’en sera-t-il de leur avenir? À suivre…