C’est sur TikTok que la créatrice de contenu a en fait partagé trois vidéos dans lesquelles elle fait un retour sur les résultats de son évolution, qui démontre qu’elle est… douée (HPI).
«(…) Je pensais que c’était une bonne idée de faire parler une professionnelle à la place de moi, m’adresser à vous. C’était certain que j’allais finir par vous le dire, par vous en parler, pour la seule et unique raison que je vous partage tout et que ça fait des années que je vous parle de mes struggles avec la santé mentale, que j’ai l’impression que j’ai quelque chose qui… mon cerveau a un petit f*ck quelque part et que je ne sais pas c’est quoi (…)», lance-t-elle avant de montrer des extraits d’anciennes vidéos d’elle étant plus jeune, dans lesquels elle se questionne sur sa santé mentale.
«(…) Je me suis dit que je voulais que le message passe de la meilleure façon possible. Ce n’était pas la bonne façon. (…)», avoue Lysandre, qui affirme qu’elle le passera donc d’une autre façon.
«(…) Je comprends que le Québec est frileux avec tout ce qui est de parler de capacités ou d’acquis ou de chose que les gens ont. Si tu as de l’argent, parle s’en pas. Si tu es beau, ne dis pas que tu le sais. Si tu as un bon cerveau, surtout n’en parle pas (…)», affirme-t-elle, en expliquant que son message était passé comme si elle se vantait de la douance alors qu’elle dit que ce n’est pas le cas.
Lysandre explique ensuite qu’elle est mal à l’aise avec le fait de parler de ce qu’elle a et de faire un écart entre elle et les autres. De plus, elle affirme qu’elle a construit sa vie en essayant d’être comme tout le monde.
Dans cette vidéo, elle tente une approche différente afin d’aborder le sujet, en faisant un retour en arrière jusqu’à sa tendre enfance.
«(…) J’étais une petite fille très hyperactive (…) mes parents se sont fait conseiller, par des professeurs, de me mettre sur le Ritalin alors que j’étais au primaire. Je finissais tous mes travaux la première journée de la semaine et, après ça, ils me donnaient des trucs pour ne pas que je dérange les autres élèves. (…) J’étais tout le temps très fière de lever ma main et dire que je savais des choses (…)», se remémore Lysandre, qui explique qu’elle a finalement compris que ça ne plaisait pas et qu’elle avait ensuite caché cet aspect d’elle.
Elle explique que son frère est extrêmement brillant et que, toute son enfance, la lumière était mise sur son intelligence à lui et que, vu la réussite de celui-ci, elle s’était dit qu’elle se concentrerait sur sa créativité et ses relations sociales.
«(…) malgré cette facilité, je me suis toujours sentie à l’écart. J’ai été beaucoup (…) intimidée parce que j’étais f*cking gossante; une mademoiselle–je-sais-tout qui a de l’énergie (…) ça ne passe pas dans une école primaire ou secondaire (…)», explique Lysandre, qui raconte qu’à son école, il y avait seulement 26 élèves et que les 25 lui tapaient sur la tête.
«(…) Ma meilleure amie, c’était une fille qui avait une déficience intellectuelle (rires) je ne ris pas parce qu’elle a une déficience, je ris parce que c’est quand même drôle que les deux personnes finalement qui sont mises à l’écart (…) j’ai juste de la peine pour la petite fille que j’étais qui avait juste besoin de se faire valoriser et de se faire valider dans ce qu’elle était (…)», lance-t-elle, disant qu’elle s’imagine quels impacts ça lui aurait fait de savoir, à ce moment, que son cerveau allait super bien.
«(…) La fille que j’ai été n’a clairement pas toujours plu. Mon besoin d’attention extrême aussi qui est là depuis l’enfance et que des fois j’allais jusqu’à l’avoir de façon négative (…)», continue-t-elle.
Elle a ensuite donné l’exemple d’une situation qui s’est produite il y a quelques années où une professeure de son secondaire avait commenté, sous un article, que Lysandre avait toujours eu besoin d’attention.
«(…) Tu étais ma prof, de savoir que ma petite Lysandre de secondaire deux, qui se cherche, qui veut juste faire du mieux qu’elle peut avec les connaissances qu’elle a et de savoir que sa prof… ARK, ta cr*ss de job c’est d’être là pour tes élèves, peu importe comment ils sont (…) va chier!», s’adresse à elle, Lysandre, visiblement en colère.
Dans une deuxième vidéo sur le sujet, la créatrice de contenu explique sa démarche et le processus qu’elle a fait pour avoir l’évaluation qui a mené au diagnostic et la saga de la douance.
Elle exprime que ce résultat de douance ne la fait pas mieux se sentir puisqu’elle se sent plus intelligente, mais bien parce que son sentiment de différence est maintenant expliqué.
«(…) Ça me fait du bien d’entendre ça, pas parce que je me sens plus brillante qu’une autre, non, parce que je suis capable de faire: *st* il y a de quoi pour vrai (…) il y a quelque chose que je ne savais pas que, maintenant je sais, qui va m’aider à être plus douce avec moi», lance-t-elle.
Celle qui exprime savoir qu’elle n’a pas toujours raison ira d’ailleurs de l’avant dans ses démarches pour aller mieux, puisqu’elle affirme avoir pris un rendez-vous de neurofeedback, une évaluation qui lui permettra de connaître les lacunes de son cerveau pour ensuite les corriger.
Affirmant qu’elle avait les sous pour se permettre de l’essayer, Lysandre a aussi révélé que son évaluation neuropsychologique lui avait coûté 2380$.
«(…) Parlant de sous, mon évaluation neuropsychologique, ça a été 2380$, si je me souviens bien, pour les deux séances de trois heures et l’évaluation (…)», dévoile-t-elle, en spécifiant qu’elle est courant que ce n’est pas tout le monde qui peut se le permettre.
Dans sa troisième vidéo, la star du web explique alors qu’elle a laissé dans le montage que son QI est à 130, parce que la douance est à partir de 130.
«(…) Je ne voulais surtout pas que vous vous imaginiez que mon QI est à 145 (…)», lance-t-elle, en expliquant que, pour elle, il était important de faire comprendre qu’elle passe, mais sur la ligne.
Lysandre conclut en mentionnant qu’elle continuera ses recherches sur la douance et sur sa santé mentale.
Comprenez-vous mieux sa démarche?