C’est fini les saveurs dans les produits de vapotage. Le gouvernement du Québec vise ainsi à réduire l’attractivité de ces produits auprès des jeunes.
Ainsi, la nouvelle réglementation prévoit interdire la vente de produits de vapotage aromatisés à autre chose que la saveur de tabac. Elle prévoit aussi que la dose maximale de nicotine sera de 20 mg/ml.
Ensuite, la capacité des réservoirs et des capsules sera également restreinte à 2 ml, tandis que le volume des contenants de recharge de liquide ne pourra pas dépasser 30 ml.
L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Christian Dubé, et la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest.
Ce projet intervient à la suite des recommandations émises par un groupe spécial d’intervention sur le vapotage composé de nombreux experts en santé publique et de membres du gouvernement.
« Nous nous étions engagés à agir pour mieux encadrer le vapotage et c’est exactement ce que nous faisons aujourd’hui. Avec ce règlement, nous visons à réduire les effets néfastes et préoccupants du vapotage dans la population, et plus particulièrement chez les jeunes. La prévention est un des piliers de notre Plan santé et l’une des solutions pour diminuer la pression sur notre réseau de santé. L’encadrement du vapotage est une action concrète pour favoriser de saines habitudes de vie et améliorer la santé de la population. Il faut agir sur nos habitudes de vie afin de vivre plus vieux, mais surtout plus en santé », a déclaré Christian Dubé dans un communiqué.
« Ce qu’on souhaite pour nos jeunes, c’est qu’ils développent de saines habitudes de vie, plutôt que des dépendances aux substances nocives qui se trouvent à l’intérieur de ces produits. C’est notre responsabilité, comme gouvernement, de ne pas laisser sur les tablettes des produits qui nuisent directement à leur santé physique et mentale, et de mettre tout à leur disposition pour qu’à l’inverse, ils adoptent un mode de vie sain et actif. Je suis heureuse de constater que les changements annoncés aujourd’hui permettront de limiter les risques associés au vapotage et au tabagisme, de même que les effets pervers de ceux-ci sur l’avenir et le bien-être global de nos jeunes », a de son côté ajouté Isabelle Charest.
Rappelons que les jeunes sont de plus en plus nombreux à vapoter, avec cinq fois plus de jeunes en six ans, soit 21 % en 2019, contre 4 % en 2013.
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