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Une segmentation plus moderne du marché des joueurs

Beaucoup plus scientifique que la plupart des tests que vous rencontrerez sur Facebook, le site Newzoo, qui s’auto-proclame chef de file en analytique et études de marché dans le secteur du divertissement et des technologies, a publié fin avril une nouvelle typologie qui segmente les gamers en 8 personas.

Peter Warman, le CEO de Newzoo, en explique la raison: «au cours des 10 dernières années, le marché du jeu vidéo a changé de manière drastique et pourtant, tout le monde utilise encore une segmentation qui date du début de la décennie». Son équipe d’experts a donc concocté une typologie de joueurs plus fidèle à l’ère actuelle, avec l’apparition de plusieurs joueurs-types absents jusqu’ici de plusieurs documents d’entreprises. L’étude porte une attention particulière aux habitudes de jeu, aux habitudes de visionnement et aux possessions d’objets vidéoludiques des répondants.

Sommairement, voici un aperçu des 8 personas de la nouvelle génération d’enthousiasmes du divertissement vidéoludique que donne Newzoo (attention, il s’agit d’un mélange d’interprétation et de traduction libre de l’anglais). Le pourcentage indique la proportion mesurée au sein de la population.

La segmentation des gamers, selon Newzoo (2019):

13% – Le gamer ultime : Le gaming est dans votre ADN. Peu de choses vous passionnent davantage. La plupart de vos économies, de vos temps libre et de vos discussions y sont consacré.

9% – Le mordu de périphériques (hardware enthousiast) : Vous désirez une expérience optimisée et vous surveillez toujours vos FPS. Votre ordinateur a probablement des néons de toute sorte de couleurs ou votre meuble de télévision met en valeur chacune de vos consoles.

9% – L’enthousiaste en tout genre : Vous jouez un peu à tout et vous vous documentez sur les jeux auxquels vous ne pouvez pas jouer, notamment en regardant des influenceurs ou des streamers en ligne.

4% – Le joueur conventionnel : Le temps que vous avez à investir, vous le prenez pour jouer vous-mêmes sur vos propres installations. Vous ne prenez que de temps en temps le pouls de la communauté en ligne.

19% – Le « cloud gamer » (le joueur de niches?) : Vous jouez surtout aux grands canons de l’industrie, à un type de jeu très spécifique, à un ensemble de jeux freemium (free-to-play) ou de jeux vidéo distribués en tant que service (ex : League of Legends) ou encore à une liste hétéroclite de jeux achetés en rabais.

27% – Le joueur qui passe le temps (time filler) : Vous jouez seulement quand vous avez du temps en trop ou dans des occasions entre amis. Seul, vous jouez surtout à des jeux sur mobile.

13% – Le joueur popcorn : Même si jouer n’est pas votre passe-temps favori, vous apprécier regarder une bonne partie ou socialiser autour.

6% – Le joueur d’estrade (backseat viewer) : Vous avez peut-être joué dans le passé, mais c’est en regardant un match intense d’esport que vous retrouvez désormais votre plaisir.

Grâce à ces nouvelles nuances, il est manifeste que la dichotomie entre «hardcore» et «casual» utilisée à outrance dans les dernières années est devenue fort désuète pour comprendre l’industrie.

Ce maigre 4% enregistré dans la catégorie du joueur conventionnel démontre aussi que les habitudes ont bel et bien évoluées. Votre tante a certainement un profil de joueur beaucoup plus complexe que vous ne l’imaginez et elle représente une clientèle plus qu’intéressante pour bon nombre de compagnies.

À quel persona correspondez-vous le plus?

Si jamais vous n’êtes pas certain dans quelle catégorie vous logez, vous pouvez connaître la réponse en répondant à un quiz simplifié sur le site officiel de Newzoo, en cliquant sur ce lien (anglais seulement). Cela vous permettra d’autre part à vous comparer avec le reste de la démographie.

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Camps Sport+: Jouez et bougez cet été avec l’Académie Esports de Montréal

L’Académie Esports de Montréal continuent ses camps de jour et présente les Camps Sport+ qui incluent une dose un peu plus élevée d’activités physiques.

Les Camps Sport+ arrivent cet été

Conçus pour les jeunes de 12 à 17 ans, les Camps Sport+ se dérouleront au collège Champlain de Saint Lambert dès cet été du lundi au vendredi de 9h à 16h. Ce programme est différent des autres camps de jour puisqu’il propose 2h45 d’activité physique par jour ainsi que 2h de jeux vidéo (League of Legends) et 45 minutes de formations théoriques sur la cyberdépendance par exemple.

Comme toujours avec l’Académie, les jeunes sont encadrés par des formateurs agréés, membres de la Fédération Québécoise de sports électroniques et fans de jeux vidéo également. De plus, une promotion est présentement en cours et vous pouvez bénéficier d’une réduction de 100$ par personne et par semaine.

On est ravi de notre côté de voir que de plus en plus d’options s’offrent aux jeunes pour pratiquer les jeux vidéo de manière saine et équilibrée.

Longtemps diabolisé et accusé de causer les pires maux, ce loisir semble peu à peu obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

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Jeu du Lundi : « Terraforming Mars »

Cette semaine je vous présente le jeu est sûrement revenu le plus souvent sur ma table depuis au moins les trois dernières année. Et j’ai nommé l’incontournable : Terraforming Mars!

Et donc, qu’est-ce que c’est que ce jeu?

Nous sommes dans le FUTUR-FUTur-futur… *effet d’écho spatial*.

Des méga-corporations ont reçu le mandat de rendre la planète Mars habitable. À la tête d’une de ces corporations, vous aidez l’humanité à s’installer dans son nouveau foyer en terraformant la planète : océans, oxygène et hausse de la température moyenne. L’objectif est d’être la corporation qui aura le plus contribué pour ainsi se voir attribuer une concession particulière sur la planète (ou quelque chose du genre) mais surtout pour pouvoir dire que vous êtes le/la meilleure!

Plus concrètement, chaque joueur reçoit, au début de la partie, une corporation et une dizaine de cartes, appelées brevets. Ceux-ci représentent des projets qui pourront être développés pour augmenter la production des différentes ressources du jeu (méga-crédits, acier, titane, etc.), pour construire des villes, faire pousser des forêts et ultimement terraformer la planète.

À chaque tour, les joueurs reçoivent de nouveaux brevets qu’ils peuvent acquérir. Puis, à tour de rôle, les joueurs peuvent effectuer des actions jusqu’à ce que tous « se couchent » (i.e.: n’aient plus d’actions à faire). Parmi les actions possibles, il y a évidemment jouer une carte, mais aussi activer les effets de certains cartes jouées précédemment, dépenser des ressources de chaleur pour faire monter la température, etc. Il est aussi possible de valider des objectifs (par exemple, avoir posé trois villes) ou financer des récompenses (par exemple, le joueur qui produit le plus de méga-crédits) qui donneront des points supplémentaires à la fin de la partie. Finalement, chaque joueur récoltent des ressources en fonction des valeurs de production marquées sur leurs plateaux individuels.

La partie prend fin lorsque les critères sont atteints : une température moyenne de 8°C, un air composé à 14% d’oxygène et les 9 tuiles océans posées sur la planète. Puis, les joueurs font un décompte final qui prend en compte les points récoltés durant la partie, mais aussi en fonction des tuiles forêt jouées, des villes placées, des objectifs et récompenses marquées.

Pour les intéressés, plusieurs extensions sont déjà disponibles. Hellas & Elysium ajoute deux plateaux de jeu alternatifs. De son côté, Venus Next ajoute la terraformation de la deuxième planète du système solaire. Prelude ajoute des bonus de départ pour mieux orienter ses stratégies. Finalement, Colonies permet de coloniser différentes lunes pour y extraire des ressources supplémentaires. Ont aussi été annoncé l’extension Turmoil (via une campagne de sociofinancement) qui amène une mécanique de parlement martien ainsi qu’une version Legacy qui, par contre, ne sera pas disponible avant 2020, voire 2021.

À essayer si :

  • Vous fantasmez sur la colonisation spatiale et autres projets d’Elon Musk.
  • Faire des combos de cartes, enchainer des effets et maximiser vos options est une de vos passions secrètes.
  • Vous aimez avoir une sensation de redécouvrir le jeu à chaque partie.

À éviter si :

  • Vous êtes du genre très picky sur la qualité du matériel.
  • Être assis trois heures sur la même chaises est une torture pour vous.
  • Vous n’aimez pas lire plein de cartes avec plein d’effets différents.
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« State of Play » : plus court, mais droit au but

Le State of Play vient de se terminer et nous en sommes encore tout retournés. Retour sur les annonces de cette diffusion bien meilleure que la précédente.

Après une édition fin mars axée sur la réalité virtuelle, Sony a diffusé un nouveau State of Play qui s’achève à peine à l’heure où nous rédigeons ces lignes. Très court, on en a appris plus sur certains jeux très attendus dont le fameux Final Fantasy VII Remake.

Monster Hunter World – Iceborne

Le prochain contenu de Monster Hunter World arrivera le 6 septembre. Il prend place dans un pays enneigé. On nous promet de nouveaux monstres et des combats toujours aussi impressionnants.

Riverbond

Dungeon Crawler de Cococucumber, Riverbond mise sur le multijoueur et les références. En effet, certains des personnages viennent tout droit d’autres jeux comme le Kid de Bastion ou encore le protagoniste de Guacamelee.

Predator Hunting Grounds

Inattendu, ce jeu de tir en ligne multijoueur et asymétrique de Sony Worldwide Studios et Illfonic paraitra en 2020. Sorte de Left 4 Dead où l’on devine que l’on pourra jouer le monstre lui-même, Predator va devoir en montrer plus pour que l’on puisse se faire une idée.

MediEvil

L’autre remake très attendu des joueurs de la première PlayStation arrive en automne. Que les joueurs se rassurent, Sir Fortesque arrivera bien cette année et plus précisément le 25 octobre grâce aux développeurs d’Other Ocean Emeryville qui ont réalisé un sacré ravalement de façade.

Away The Survival Series

Dans ce titre, nous incarnons un rongeur, sorte d’écureuil volant. Le but, comme le sous-titre l’indique est donc de survivre. Éviter les prédateurs, chasser, et planer seront autant d’action qui permettront d’explorer ce monde à la hauteur de l’animal. Intéressant à première vue.

Days of Play

Nouvelle édition limitée Days of Play pour la PlayStation 4. Une console toute métallisée arrive prochainement.

Final Fantasy VII Remake

Enfin! Il aura fallu attendre le State of Play pour en savoir plus. C’était court mais on en saura plus au mois de juin soit à l’E3 durant la diffusion de Square Enix, comme convenu. Cette bande-annonce, en anglais, nous montre à quel point le jeu est tout de même avancé. De plus, on remarque à quel point il a changé. Les combats ont l’air d’être en temps réel comme dans le XV. Puis, tout a l’air doublé. On ne sait pas encore si ce sont les mêmes acteurs que dans le film (Advent Children) mais on voudrait le croire. En tout cas, c’est un plaisir de revoir tant les protagonistes que les antagonistes et monstres de ce jeu d’exception.

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Un premier pas vers une législation contre les « loot boxes »?

Depuis l’armure équestre introduite par Bethesda dans The Elder Scrolls IV: Oblivion, les microtransactions sont devenues monnaie courante au sein de notre industrie. Au point de la dénaturer, à mon humble avis.

Le sénateur américain Josh Hawley a annoncé un nouveau projet de loi qui viserait à bannir les « loot boxes » ainsi que tout contenu « pay-to-win » dans les jeux vidéo. L’idée serait de protéger les enfants contre ces pratiques prédatrices et sévir en particulier contre « les développeurs qui permettent, consciemment, aux joueurs mineurs de dépenser pour des microtransactions ».

Le projet de loi en question s’intitule « The Protecting Children from Abusive Games Act » et devra d’abord être soumis au Sénat américain avant d’être entériné. Par voie de communiqué, l’équipe menée par le sénateur Josh Hawley a pris en exemple Candy Crush, reconnu pour ses nombreux contenus payants.

« Lorsqu’un jeu est conçu pour des enfants, les développeurs ne devraient pas être en mesure de monétiser la dépendance. Et lorsque les enfants jouent à des jeux conçus pour les adultes, ils devraient être protégés de microtransactions compulsives. Les développeurs de jeux vidéo qui exploitent consciemment les enfants devraient faire face à des conséquences juridiques », a déclaré Josh Hawley par voie de communiqué.

Loin d’une partie gagnée d’avance

Si un tel projet de loi en réjouira plus d’un, la vérité est telle que sa mise en application est loin d’être assurée. Déjà, l’Entertainment Software Association (ESA) exerce son pouvoir de lobbying dans les coulisses et a fait savoir que « de nombreux pays, y compris l’Irlande, l’Allemagne, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont déterminé que les loot boxes ne sont pas une forme de jeu de hasard ».

Cette donnée ignore cependant des pays comme la Belgique, qui après enquête a tranché que les microtransactions comprises dans les jeux FIFA 18Overwatch et Counter-Strike: Global Offensive étaient à ce point considérées des jeux de hasard qu’elles se soumettaient à ses lois en la matière. Par conséquent, de nombreux éditeurs ont modifié leurs pratiques pour échapper aux possibles répercussions légales.

Il faut également se questionner sur le projet de loi en soi. Sans vouloir trop verser dans le pessimisme, je me questionne quant aux intentions plutôt nobles d’un sénateur républicain, parti reconnu pour laisser le marché se régler de par lui-même. Sans savoir ce que le projet de loi contient dans son intégralité, il est difficile de se prononcer sur le bien-fondé d’une telle intervention.

Toutefois, le simple fait que les gouvernements du monde entier étudient la question entourant les « loot boxes » et les microtransactions est un pas dans la bonne direction à mon avis. Certains diront que le gouvernement ne devrait pas se mêler des affaires du secteur privé, mais dans les faits, il y a des entreprises qui s’enrichissent à coups de milliards sur le dos de gens qui n’ont pas suffisamment de contrôle. Et qu’en dise l’ESA, lorsque des jeux complets sont articulés autour de telles pratiques, nous nous retrouvons avec un problème de société et peu de leviers de changement.

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« Cuphead » ne perd pas de son charme

Disponible depuis peu sur Nintendo Switch, Cuphead ne perd pas de son charme et gagne en intérêt grâce à la fonction portable de la console. Y jouer où on veut, quand on veut, ça n’a pas de prix.

Après des années de retard, le jeu de Studio MDHR finit enfin par pointer le bout de ses fins pixels en 2017 sur Xbox One et PC. Le style d’animation « Rubber hose » en vogue durant les années 30, et popularisé par les studios Walt Disney entre autres, est toujours aussi charmant. Le passage sur Nintendo Switch permet d’y jouer à n’importe quel moment. Si le contenu ne change pas on retrouve avec plaisir les combats de boss épiques qui ont fait son succès lors de sa sortie initiale.

Par ailleurs, les néophytes apprécieront un mode facile qui permet de se familiariser avec les contrôles tout en se frottant aux véritables débiteurs. En effet, le but du jeu est de collecter les dettes pour le Diable en personne afin que nos protagonistes puissent garder leurs âmes. Cependant, pour récupérer les dûs, il faut absolument jouer en mode normal. Une petite subtilité qui permet néanmoins de profiter des vrais combats tels qu’ils ont été pensés par les développeurs.

L’autre nouveauté pour Nintendo Switch est l’arrivée des succès. Mais, alors que l’on aurait pu croire qu’il faudrait se connecter aux serveurs du Xbox Live pour en profiter, il n’en est rien. Ces derniers sont en effet disponibles dans le menu principal, à la manière des trophées de Star Ocean 3 Till The End of Time sur PS2. Dès lors, on se demande pourquoi les développeurs n’en inclut pas avec tous les jeux. Sans être un chasseur aux trésors acharné, cette fonctionnalité est toujours appréciable et brille par son absence sur la console de Nintendo.

À deux c’est mieux

Cette version Nintendo Switch profite aussi de la présence de base des deux Joy-Con qui permettent de partager une partie avec un ami n’importe quand et n’importe où. Cuphead est donc un achat assuré pour les amateurs de défis mais aussi les autres qui profiteront d’un mode plus simple pour s’entrainer avant de se frotter aux vrais boss.

Les plus

  • Les graphismes qui nous font retomber en enfance
  • Les combats épiques
  • La possibilité de jouer à deux quand et où on veut
  • Enfin des succès

Les moins

  • La difficulté sur la fin

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UNO règle un vieux débat !

Le fabricant de UNO, le meilleur jeu de cartes du monde (soyons honnêtes), répond enfin clairement à une question que l’on se pose tous: peut-on additionner les +2 et/ou +4?

Finies les règles maisons pour UNO

Après des amitiés brisées, des couples qui ont volé en éclat et des familles déchirées, Mattel, les détenteurs de la licence UNO, prend enfin ses responsabilités. C’est via le compte Twitter officiel que l’on a appris la règle, la vérité irréfutable: il est interdit d’additionner les +2 et/ou +4.

Vous savez lorsque votre tour arrive mais que votre prédécesseur sort un +2 ou un +4 bien senti, et que l’on en possède un nous-même, la légende urbaine veut que l’on puisse poser cette carte dans un baroud d’honneur pénalisant notre successeur de 6 à 8 cartes!

Cette recette maison retourne donc à sa place, à la poubelle!

Et qu’elle y reste! #RespectonsLesRègles

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Jeu du Lundi : « Gloomhaven »

C’est lundi et, on le sait tous, le lundi personne n’a envie de travailler. On recherche le moindre prétexte pour procrastiner. C’est donc avec grand plaisir que je vous annonce vouloir vous aider dans votre quête de tout-faire-sauf-du-travail.

Tous les lundis, je vous donne le droit de décrocher quelques minutes en vous présentant un jeu de société. Qu’il soit récent ou sorti il y a 50 ans, le jeu sera tout le temps un coup de coeur personnel.

Je dois avouer que j’ai hésité avant de vous le présenter. C’est le numéro 1 sur BGG (pour ceux qui ne connaissent pas, c’est, en bref, dire que le jeu est le numéro de la plus grosse communauté de joueurs). J’ai hésité parce que bien que j’aime le jeu (j’y joue tous les lundis), je sais qu’il n’est pas parfait et qu’il nécessite un énorme investissement de la part des joueurs.

Et donc, qu’est-ce que c’est que ce jeu?

Gloomhaven est souvent présenté comme un jeu de rôle sur table. Non, ce n’en est pas un même si tout plein d’éléments pourraient le laisser penser. Malgré tout, c’est une bonne alternative pour tous les rôlistes qui n’ont plus le temps d’organiser des parties. En effet, à la manière d’un jeu de rôle très typique à la Donjons et Dragons, chaque joueur contrôle un aventurier avec ses pouvoirs et capacités spécifiques. Autre point commun, au fur et à mesure des parties, les joueurs débloquent des scénarios liés entre eux formant ainsi une trame narrative.

Plus concrètement, une séance de Gloomhaven se décompose en deux grandes portions qui s’alternent. La première se déroule dans la ville de Gloomhaven où les joueurs peuvent acheter des équipements, faire des dons au temple, faire des rencontres en ville, etc. La deuxième est une exploration de donjon assez classique. En somme, les héros ont un objectif à accomplir pour compléter le scénario : plus souvent qu’autrement de tuer tous les monstres sur la planche de jeu.

Pour y arriver, les joueurs utilisent une main de cartes limitées (entre 8 et 12 selon les personnages). Chaque carte est divisée en deux actions avec une valeur d’initiative entre les deux. Simultanément, tous les joueurs doivent choisir secrètement deux cartes puis les révèlent. Les différentes figurines sur le plateau vont agir selon l’initiative en ordre croissant. À leur tour, les joueurs doivent . Quant à eux, les monstres agissent selon des cartes pigées aléatoirement. Il est à noter que le jeu a environ une 50aine de monstres et que chacun d’eux a un paquet de cartes spécifique, ce qui rend chacun d’entre eux différent par ses habilités et attaques.

Une fois la mission accomplie, les joueurs gagnent évidemment de l’or, de l’expérience mais aussi de la réputation, de la prospérité et des nouveaux scénarios. Progressivement, les joueurs vont donc débloquer des éléments de jeux. Et l’un des éléments les plus intéressants à mon humble avis est le fait de pouvoir débloquer des nouveaux personnages. Au début de la campagne, seuls 6 personnages sont accessibles mais c’est près d’une 10aine qui sont à débloquer au fil des parties. Comme les personnages ne sont identifiés que par un symbole, il y a beaucoup de spéculation à faire sur leurs pouvoirs. Et, une fois débloqués, il y a beaucoup de plaisir à découvrir leur fonctionnement unique et leurs synergie avec ceux des autres joueurs.

Pour ceux qui trouvent qu’il n’y a pas assez de contenu de le jeu, une série de scénarios en solo est disponible en plus de l’arrivée, vers la fin du mois de mai, d’une extension (Forgotten Circles) offrant, entre autres, de nouveaux scénarios, monstres et items. Aussi, dans le même univers, il existe un jeu de gestion de ressources titré Founders of Gloomhaven. Et pour ceux qui veulent y jouer en français, la traduction du jeu de base devrait être disponible au Québec en novembre.

À essayer si :

  • Donjon & Dragon, Heroquest, Descent et autres du genre sont dans vos tops jeux.
  • Vous avez des amis assez fiables pour se rassembler sur une base régulière et jouer au même jeu.
  • Vous avez envie d’un jeu d’aventure où il n’y aucun dé.

À éviter si :

  • Votre table de jeu manque de place avec un
  • Vous prévoyez vous déplacer souvent avec le jeu, parce que la boite pèse 9 kg.
  • Vous n’êtes pas prêts à investir dans un système de rangement du matériel pour gagner sur le temps de mise en place.
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« Assassin’s Creed Ragnarok » serait-il le prochain jeu d’Ubisoft Montréal?

Une nouvelle rumeur circule sur la toile comme quoi Ubisoft compterait transporter sa série Assassin’s Creed dans un univers nordique. Le jeu, qui serait intitulé Assassin’s Creed Ragnarok, pourrait voir le jour dès 2020 sur les consoles actuelles ainsi que les consoles de prochaine génération (cross gen).

Selon des informations partagées par l’infâme site 4Chan (à prendre avec des pincettes donc), le protagoniste serait un allié de Ragnar Lodbrok, roi légendaire de Suède. À ses côtés, vous feriez tout en votre pouvoir pour former la Grande Armée viking.

Assassin’s Creed Ragnarok proposerait une carte divisée en plusieurs royaumes, lesquels comprendraient le Danemark, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Norvège et la Suède. Chaque royaume serait à son tour divisé en différentes régions pouvant accueillir des colonies. Toujours d’après la source, lesdites colonies seraient liées à un système économique aux multiples répercussions sur le gameplay.

Introduites dans Assassin’s Creed Odyssey, les batailles de conquête à grand déploiement seraient elles aussi de retour. Comme dans le jeu à thématique olympienne, ces conquêtes serviront surtout à affaiblir des colonies rivales et à faire progresser le scénario principal.

Assassin’s Creed Ragnarok serait développé en grande partie par Ubisoft Montréal. Ashraf Ismail se chargerait de la direction créative du jeu, lui qui a travaillé sur les jeux Assassin’s Creed IV Black Flag et Assassin’s Creed Origins. De son côté, Darby McDevvit assurerait le rôle de directeur narratif.

Voici d’autres informations à la volée de ce supposé leak concernant le prochain projet majeur d’Ubisoft Montréal :

  • Retour du mode coopératif
  • Les mécaniques RPG seront de retour, tout comme l’aigle
  • Les combats navals seront de retour également, mais à plus petite échelle pour se concentrer sur l’aspect exploration du jeu
  • À ce sujet, les points d’interrogation ont été retirés de la carte du monde. Le système serait inspiré de The Legend of Zelda: Breath of the Wild et encouragerait la découverte de meilleur butin.
  • Les développeurs porteraient une attention toute particulière aux différentes façons de jouer et aux armures utilisées
  • Le protagoniste aurait l’habileté de changer d’habit à la volée, ce qui affecterait comment les « shérifs » vous perçoivent dans les différents royaumes.
  • Il y aura des éléments surnaturels. Par exemple, un DLC en préparation miserait sur l’arbre de vie mythique Yggdrasil pour traverser les 9 royaumes. De plus, la mythologie viking est riche en divinités et créatures de légende!

Compte tenu de la source, cette rumeur est difficile à vérifier. Toutefois, avec le salon E3 dans environ un mois, il ne serait pas surprenant d’en apprendre plus sur ce que nous prépare Ubisoft Montréal.

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« Final Fantasy XII The Zodiac Age » pour Switch et Xbox : peu d’améliorations

Final Fantasy XII The Zodiac Age est enfin disponible sur Nintendo Switch (version testée) et Xbox One. Avec un bonus non négligeable.

Oui, Final Fantasy XII est le plus raté de la série à notre avis (à mon avis) mais il faut reconnaitre que Square Enix s’efforce de le corriger à chaque version. Nous ne reviendrons pas sur les avantages de la version The Zodiac Age ou l’historique qui a permis d’en arriver là. Tout est très détaillé dans notre critique de la version PS4 de 2017.

Intéressons-nous plutôt à cette version pour Nintendo Switch et Xbox One. En effet, elle amène une amélioration, pourtant réclamée par les fans et qui aurait pu faire l’objet d’un patch. Peu après la première mission consistant à éliminer un certain monstre dans le désert, on peut rencontrer le mog Mont-Blanc à Rabanastre. Cette rencontre va au-delà du cameo du personnage introduit dans Final Fantasy Tactics Advance. Ici, il peut nous aider à changer de Job. Square Enix a enfin décidé d’inclure cette possibilité ou plutôt daigné faire quelques efforts. On est ravi de pouvoir en profiter mais, à nouveau, un patch aurait fait l’affaire. D’autant plus que l’on peut rencontrer le mog à n’importe quel moment du jeu après la première quête.

Au delà de ça, le titre de l’éditeur japonais reste scrupuleusement identique à la version 2017. Point d’utilisation anecdotique de l’écran tactile de la Nintendo Switch en mode portable comme pour Final Fantasy X|X-2 HD Remastered. Les personnages sont toujours aussi plats tout comme le scénario. Le système de jeu est moins bancal grâce à toutes les améliorations. Le doublage japonais est toujours disponible à l’image des musiques réorchestrées. On s’en contentera à défaut d’avoir Final Fantasy VIII.