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Le prochain Assassin’s Creed chez les Vikings?

Selon un autre de leur propre jeu, le prochain Assassin’s Creed se déroulerait chez les Vikings. Il possèderait même un nom de code, Kingdom.

Mythologie nordique et Vikings pour le nouvel Assassin’s Creed?

Les joueurs plus attentifs de The Division 2 auront sûrement remarqué des posters ici et là. Ce n’est pas nouveau ni exceptionnel. Cependant, l’un d’eux que l’on peut trouver dans différents musées in-game, dépeint un guerrier viking avec une pomme d’Eden dans la main droite et une lance pointée vers le ciel dans la main gauche. De plus, l’image est intitulée Valhalla, en référence au paradis des guerriers nordiques.

Quand on sait à quel point cet artefact est important dans la saga, il ne fait aucun doute que c’est bien plus qu’un easter egg ici. Par ailleurs, Kotaku a confirmé qu’Ubisoft travaille bien sur une nouveau volet au nom de code Kingdom. Ce ne serait donc pas l’éventuel Rome qui aurait permis de terminer une trilogie antique avec l’Égypte et la Grèce. Réponse dans quelques mois, probablement à l’E3.

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Critique de « Baba Is You »

Le bijou Baba Is You nous vient tout droit de Finlande. On le doit à Arvi Teikari, aussi connu sous le nom de Hempuli dans la sphère du jeu indépendant.

La simplicité du concept de Baba is You

La plupart des jeux vidéo, voire des jeux en règle générale, ont des règles strictes dont on ne peut dévier. Pour Baba Is You, les règles sont le jeu. D’une simplicité déconcertante, le concept de Baba is You nous encourage tout simplement à jouer avec les règles du jeu afin de résoudre chaque énigme. Créé en Game Jam sur le thème « Not There » (pas là), Baba Is You est un vrai bijou prêt à faire travailler votre matière grise.

À la manière de Super Mario World, on évolue sur une carte du monde de Baba Is You découpée en sous-mondes, puis en niveaux. Jusque là rien de différent. Mais chaque niveau est une énigme à résoudre. Certaines ont d’ailleurs plusieurs solutions. Mais plutôt que de simplement utiliser les objets présents à l’écran, il va falloir jouer avec les règles elle-même. En effet, vous remarquerez des énoncés de trois blocs disposés çà et là dans le niveau, parfois inaccessibles. La plus importante est Baba Is You, Baba étant une sorte de mouton blanc. Mais vous pouvez avoir également Wall is Stop ou Rock is Push. Il suffit de pousser l’un de ces blocs pour que l’énoncé ne soit plus valide. D’un coup on ne peut plus interagir avec le rocher ou on peut traverser les murs. Simple comme bonjour mais bien entendu les niveaux sont de plus en plus difficiles.

Parfois, on résoudra l’énigme en deux temps, trois mouvements. D’autres fois il faudra se creuser la cervelle pendant de longue minutes et expérimenter de différentes façons avant de trouver la solution. Heureusement, si l’on se bloque, il suffit d’appuyer sur la gâchette gauche pour recommencer.

Un style visuel adéquat

Les graphismes enfantins ne plairont pas à tous mais ils sont suffisamment anodins pour ne pas nous distraire de notre but, l’énigme. Nous sommes de notre côté charmé, d’autant plus que les différentes représentations sont parfaitement trouvées. Le roc est un roc, les méduses ressemblent à des méduses. Bref, on ne peut se tromper.

Disponible sur Nintendo Switch (version testée fournie par le développeur), PC, MacOS et Linux depuis le 13 mars, vous auriez tort de passer à côté de ce jeu indépendant qui force le respect.

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Joueuses de l’ombre : Maryssa Bouchard

S’étant donné comme mission de mettre de l’avant l’équité, l’inclusion et la représentativité dans l’industrie vidéoludique, Jeux.ca vous présente une mini-série de portraits de travailleuses de talent oeuvrant au sein de l’équipe d’Ubisoft Saguenay.

Cette semaine, nous poursuivons la série Joueuses de l’ombre avec Maryssa Bouchard, une programmeuse UI travaillant actuellement sur des projets confidentiels chez Ubisoft Saguenay!

Peux-tu te présenter en quelques courtes lignes, d’où tu viens et ton background professionnel/éducation en JV? 

J’ai toujours été intéressée par le domaine informatique, ma mère travaille dans ce domaine et elle m’a transmise sa passion pour les technologies. Après un an de Cégep dans un programme préuniversitaire qui ne m’intéressait pas, j’ai envisagé une technique en informatique. J’avais quelques préjugés envers cette profession, je n’étais pas certaine de vouloir travailler dans un bureau toute ma vie sans avoir d’interactions sociales. Alors, après une semaine, j’ai changé de programme. J’ai continué mon Cégep en sciences humaines profil gestion, je m’achetais du temps. J’ai commencé mon baccalauréat en administration, mais je n’étais pas certaine de mon choix de carrière, j’avais encore l’informatique en tête. Un jour, j’ai lu la description de cours du programme d’informatique de gestion, à mes yeux c’était la combinaison des deux domaines dont j’avais besoin. Après mon baccalauréat, j’ai commencé à travailler dans une entreprise spécialisée en gestion de la maintenance. Je travaillais, entre autres, à personnaliser l’application mobile que nous fournissions à nos clients afin de leur permettre de faire la maintenance de leurs actifs de façon efficace. Puis, il y a eu l’annonce du studio Ubisoft Saguenay. J’en ai parlé à des amis qui travaillaient déjà là-bas et qui m’ont vanté Ubisoft comme compagnie où on se sent bien et valorisés. J’ai postulé et à mon grand bonheur, on m’a appelé quelque temps plus tard pour me dire que j’étais engagée.

Ton premier souvenir de jeux vidéo?

Le premier jeu auquel j’ai joué et sur lequel j’ai vraiment accroché était Harry Potter à l’école des sorciers sur PC. J’avais lu le premier roman et me retrouver dans cet univers que j’adorais déjà m’avait fait capoter!

Ton style de jeu préféré?

J’aime beaucoup les jeux de simulation. Je peux commencer et arrêter mes parties quand je le souhaite et ça me plait. 

Quand est-ce que tu as su que c’était dans ce domaine que tu voulais faire carrière?

Je n’ai pas vraiment de moment précis pour ce qui est de l’informatique, c’était un domaine qui m’intéressait depuis longtemps. Pour ce qui est des jeux vidéo, j’avais pris le temps de regarder le programme offert par l’UQAC, je voulais rester au Saguenay, mais les opportunités étaient peu nombreuses à l’époque. Je me souviens que deux de mes amis d’école ont été engagés chez Ubisoft Montréal, ils m’ont parlé de leur milieu de travail et d’à quel point ils étaient bien. Je m’étais promis que si j’avais la chance de postuler dans une compagnie comme celle-ci en région, je n’hésiterais pas. Un mois plus tard, Ubisoft Saguenay était annoncé?

À quels types d’obstacles t’es-tu frottée dans ce milieu qui est, on le sait malheureusement, très male-oriented?

J’ai eu des commentaires déplacés du style « On sait bien toi t’es une fille, tu pourras avoir le poste que tu veux »!  Je pense que c’est de la jalousie. Je suis certaine que les postes que j’ai obtenus je les méritais et je les mériterai. Ce ne sera pas une question de sexe, mais de compétences. 

Comment Ubisoft fait-elle pour se positionner comme une industrie favorisant l’inclusion dans le milieu du jeu vidéo?

Dès mon arrivée, j’ai senti la volonté de mes collègues de m’inclure à l’équipe. Même si je n’avais pas d’expérience en jeu vidéo, j’étais encouragée à exprimer mes idées sans gêne. Cela m’a aidé à développer rapidement des liens de confiance avec les membres de mon équipe.  

Aurais-tu un conseil à donner à des jeunes filles désireuses d’?uvrer dans ce domaine?

Je dirais de foncer, c’est la clé. J’ai hésité pendant mon parcours, finalement mes inquiétudes n’avaient pas lieu d’être. Même lorsque j’ai postulé chez Ubisoft, des personnes me disaient que c’était un milieu difficile pour la conciliation travail-famille et que les heures supplémentaires sont souvent nécessaires. En un an et demi, ça ne m’est toujours pas arrivé, si je suis resté plus longtemps au travail c’était parce que je ne voulais pas quitter le vendredi sans avoir terminé ma tâche en cours. C’était pour moi et non parce qu’on me l’avait demandé.