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Les jeux violents mènent-ils vers les armes à feu ?

Est-ce que les jeux violents se traduisent en des comportements tout aussi inadéquats dans la « vraie » vie par ceux et celles qui en font usage?

Cette question a fait l’objet de nombreuses études au cours des dernières années, sans toutefois donner une réponse claire. Pour chaque étude qui diabolise l’industrie, une autre vante les bienfaits des jeux vidéo au quotidien.

Celle dont il est question aujourd’hui penche plutôt vers le premier camp. L’Université d’État de l’Ohio s’est intéressée au lien entre les jeux caractérisés comme violents et un attrait envers les armes à feu ainsi que la propension à l’agressivité en général.

Pour cette étude, l’échantillonnage était de 220 enfants* âgés de 8 à 12 ans. Ces derniers ont été exposés à trois versions différentes du populaire jeu de construction Minecraft : une dépourvue de toute forme de violence, une avec des combats à l’épée et une dernière avec la présence d’une arme à feu.

Les enfants étaient invités à jouer ou visionner 20 minutes pour ensuite se diriger dans une pièce où se trouvaient des jouets et un meuble de rangement dans lequel deux réels pistolets étaient cachés, bien entendu déchargés.

* 22 enfants ont été exclu des données, car ils n’ont pas trouvé les pistolets dans le meuble.

Constatations et limites

Selon l’étude, des 76 enfants qui ont joué à la version de Minecraft caractérisée par la présence d’une arme à feu, plus de la moitié (61,8 %) ont joué avec les pistolets cachés dans le meuble. Des 74 enfants qui ont testé la version de Minecraft avec des combats à l’épée, 42 (56,8 %) ont manipulé les armes à feu. Enfin, seulement 31 des 70 enfants (44,3 %) qui ont joué à la version sans violence ont manipulé les armes à feu.

L’étude a aussi révélé que les enfants exposés à de la violence étaient plus enclins à se viser avec les armes ou viser leurs amis, puis appuyer sur la détente. Un comportement reflété aussi parmi les enfants qui avouèrent se tourner vers des médias violents hors du contexte de cette expérience.

À la seule lecture de ces informations, il serait facile de conclure « oui » à la question posée par l’étude, soit « est-ce que l’exposition à des jeux vidéo violents pousse les enfants à s’adonner à des comportements dangereux en présence d’armes à feu réelles ». Il y a cependant quelques limites à prendre en considération.

Tout d’abord, l’essai clinique a été réalisé dans un laboratoire, ce qui pourrait fausser certaines données. Même si l’expérience tentait d’imiter au mieux un environnement réel, le fait est qu’elle a eu lieu dans un laboratoire. Selon les observateurs, le lien serait encore plus fort dans un contexte réel, ce qui limiterait les inhibitions par rapport à un contexte artificiel. Une donnée qui ne peut être confirmée ou infirmée pour le moment.

Une autre limite est la tranche d’âge choisie par les observateurs. D’un point de vue du développement chez l’enfant, 8 à 12 ans est un spectre très large avec énormément de nuances psychologiques.

Enfin, et c’est peut-être ici que l’étude dévoile sa plus grande faiblesse, le choix du jeu Minecraft n’était peut-être pas idéal. Pour des raisons éthiques, les chercheurs n’ont pas voulu exposer les jeunes à des jeux plus violents, malgré le fait que le tiers des jeux favoris auprès des participants (31 %) sont cotés T pour adolescents et qu’un autre tiers (30 %) des jeux favoris sont cotés M pour mature.

Pensez-vous que ce lien entre les jeux violents et un attrait envers les armes à feu est probant? Je vous invite à lire l’étude complète (en anglais) et ses conclusions pour vous faire une meilleure idée.

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E3 2019: Les annonces Pré-E3

CALL OF DUTY : MODERN WARFARE

12 ans après le jeu original et 3 ans après le remaster, voilà qu’Activision nous annonce le reboot du jeu Call of Duty : Modern Warfare. Toujours développé par le studio Infinity Ward, le jeu sera plus ancré dans la réalité d’aujourd’hui et la trame narrative sera plus sombre que le jeu original. Ça sera aussi l’occasion de retrouver le Capitaine Price, un des personnages favoris des fans de la franchise. Voici quelques détails supplémentaires sur le jeu :

  • Contrairement à Black Ops IIII, il y aura bel et bien un mode solo à Modern Warfare, en plus d’un mode multijoueur et d’un mode coop.
  • Fini le Season Pass ! Le jeu recevra du contenu gratuit à la place.
  • Le jeu supportera le cross-play entre différentes consoles ! Mais on ne sait toujours pas les consoles concernées?
  • Le jeu roule sur un tout nouveau moteur de jeu qui permettra des graphismes ultra-réalistes.
  • Il n’y aura pas de mode Zombies
  • Les joueurs PS4 pourront avoir les futurs contenus téléchargeables une semaine à avance.
  • Le jeu est prévu pour le 25 octobre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.

GHOST RECON : BREAKPOINT

Suite du jeu Ghost Recon : Wildland sorti en 2017, Breakpoint se déroulera cette fois-ci sur l’île d’Auroa, qui est sous l’emprise d’un groupe qui se fait appeler les Wolfes. Le commandant de ce groupe de renégats, le colonel Cole D. Walker est incarné par l’acteur Jon Bernthal (The Punisher). On a pu voir le colonel Walker, un ancien Ghost, dans le contenu téléchargeable gratuit « Opération Oracle » pour Ghost Recon : Wildlands. Voici quelques détails supplémentaires sur le jeu :

  • Le jeu peut être joué en solo ou avec des amis (4 joueurs maximum).
  • Il y aura du nouveau contenu proposé aux joueurs tous les 4 mois après la sortie du jeu.
  • Il y aura un mode multijoueur PvP.
  • Une connexion internet en tout temps est exigée, même si vous décidez de jouer en solo au jeu?
  • Le jeu sera disponible sur le Epic Games Store et sur la boutique Uplay, mais pas sur Steam.
  • Le jeu sortira le 4 octobre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.

MARVEL’S AVENGERS

Ça fait plus de 2 ans qu’on n’a pas eus de nouvelles du jeu Avengers proposé par Square Enix, Crystal Dynamics et Eidos Montréal. Il semblerait que l’attente soit terminée ! Les studios en effet annoncés qu’on pourra en apprendre plus sur le jeu lors de la présentation Square Enix du 10 juin à 21h00 (heure de Montréal). Mais déjà quelques détails ont futés. On nous promet « une véritable expérience de jeu Avengers : une aventure épique qui combine la narration cinématographique avec des éléments du jeu en solo et du jeu en coopération. » Déjà certains médias n’hésitent pas à comparer le jeu à un Destiny, avec une trame narrative pouvant être joué autant en solo qu’en multijoueur. (Source : Evan Filarca)

XBOX GAME PASS SUR PC

Connaissant un certain succès sur Xbox One, Microsoft a annoncé la venue du service Xbox Game Pass sur PC ! Le service sera adapté au marché PC et bien qu’il porte le même nom que le service sur Xbox One, les 2 seront complètement séparés. À sa sortie, le service devrait contenir plus de 100 jeux PC de 75 partenaires comme SEGA, Bethesda, Devolver Digital, Deep Silver, etc. Si vous décidez d’acheter le jeu via le service, il sera possible d’avoir un rabais de 20% lors de l’achat via le Windows Store. Évidemment, comme sur Xbox One, toutes les futures exclusivités Microsoft seront disponibles sur le service dès le jour de leur sortie. Plus d’information lors de la conférence Xbox durant l’E3.

DARKSIDERS : GENESIS ?

La franchise Darksiders est en bonne santé apparemment ! Avec la possible annonce d’une version Nintendo Switch du jeu Darksiders II et des bonnes ventes du 3e opus, THQ Nordic nous aguiche en annonçant la présentation d’un nouveau jeu Darksiders lors d’une présentation à l’E3. On en sait peu présentement, mais on nous promet un jeu Darksiders « qui va amener la franchise dans une toute nouvelle direction ». À suivre?(Source : Geoff Keighley)

GHOSTBUSTERS : THE VIDEO GAME REMASTERED

« Who you gonna call ? ». Le studio Saber Interactive et l’éditeur Mad Dogs Game vont nous replonger dans l’univers S.O.S Fantômes avec l’annonce de Ghostbusters : The Video Game Remastered. Considéré comme le vrai 3e opus de la franchise Ghostbusters, le jeu avait reçu de bonnes critiques lors de sa sortie il y a 10 ans, surtout grâce à l’ambiance du jeu très similaire aux films des années 80. Les voix de Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis et Ernie Hudson seront toujours présents dans cette version rematricée. Le jeu sortira en 2019 sur PC (via le Epic Games Store), PS4, Xbox One et Nintendo Switch !

OUTRIDERS (SQUARE ENIX)

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Les plus grosses rumeurs du E3 2019

THE WITCHER 3 BIENTÔT SUR NINTENDO SWITCH ?

Après des mois de rumeurs, va-t-on enfin confirmer l’existence de la version Nintendo Switch du populaire jeu The Witcher 3 : Wild Hunt ? Une nouvelle preuve (à prendre avec des pincettes) vient renforcer l’idée que le jeu sera bel et bien annoncé durant l’E3. En effet, un utilisateur du site ResetEra a partagé des informations provenant de plusieurs sites marchands chinois. La version « Game of the Year » du jeu sortirait sur la console hybride de Nintendo en septembre selon les rumeurs. Si c’est le cas, ça serait tout un tour de force de faire fonctionner ce jeu sur la Nintendo Switch, développé à la base pour PC, PS4 et Xbox One.

LE RETOUR DE DESTROY ALL HUMANS ?

La franchise a complètement disparu depuis la sortie de Destroy All Humans!: Path of the Furon en 2008. S’apprête-t-elle à faire un retour ? Lors d’une séance de questions / réponses sur un forum, un employé de THQ Nordiq (le propriétaire de la franchise) a téléchargé une image de la liste des jeux que la compagnie va présenter durant l’E3. Dans cette liste, on peut y retrouver un certain Darksiders : Genesis et Destroy All Humans ! Est-ce une version rematricée du premier opus ou un reboot de la franchise ? Bref on va sûrement en apprendre plus durant l’E3? (Source: Eurogamer)

FABLE IV ANNONCÉ VIA UNE ERREUR ?

Récemment, un utilisateur Reddit a trouvé sur la plateforme de streaming Mixer (qui appartient à Microsoft) la fiche d’un nouveau jeu, Fable IV ! Il faut prendre cette preuve avec un grain de sel, mais ça vient faire grossir la rumeur que la franchise Fable prépare un retour. En effet, le site Eurogamer nous dévoilait début 2018 qu’ils avaient de bonnes raisons de croire que le prochain opus de Fable était en développement chez le studio Playground Games (la série Forza). Avec l’arrivée prochaine de la nouvelle génération de console Xbox, serait-ce le moment de dévoiler au grand jour le prochain Fable ?

WATCH DOGS 3, LE JEU VEDETTE DE LA CONFÉRENCE UBISOFT ?

Tout nous laisse croire à un possible annonce de Watch Dogs 3 durant la conférence E3 d’Ubisoft. Premièrement, il y a la mise à jour étrange sortie plusieurs mois après la sortie du jeu qui changeait la fin du jeu en y rajoutant une conversation téléphonique. Le nom du fichier d’enregistrement est des coordonnées d’un restaurant à Londres. Deuxièmement, le journaliste de Kotaku Jason Schreier a aussi confirmé qu’il croit que le prochain Watch Dogs se déroulera à Londres. Pour terminer, la bande-annonce pour la conférence d’Ubisoft dévoiler cette semaine nous montre un Yves Guillemot affirmant qu’on peut s’attendre à une ou deux surprises.

UBISOFT PASS

Microsoft le fait avec son Xbox Game Pass. EA le fait avec son EA Access. Ubisoft est-il le prochain à se lancer dans la course ? Un utilisateur de ResetEra a remarqué quelque chose de nouveau dans la boutique d’Ubisoft, un profil pour un Ubisoft Pass Premium dans la section « abonnement » de la boutique. Serait-ce un service de jeu vidéo à la demande ? Le profil a rapidement été supprimé par Ubisoft par la suite? On va peut-être en apprendre plus durant la conférence Ubisoft de l’E3.

THE LAST OF US PART II REPOUSSÉ ?

Avec l’exclusivité de Playstation Death Stranding qui sort le 8 novembre 2019, que va-t-il arrivé de The Last of Us 2 ? D’après le réputé journaliste Jason Schreier et de ses sources proches du dossier, le jeu a été repoussé à début 2020, probablement février. Il faudra donc attendre encore un peu plus pour connaître la suite des aventures d’Ellie et Joel?

BALDUR’S GATE 3

Il n’y a pas eu de nouveau jeu de la franchise Baldur’s Gate depuis belle lurette ! Il y a eu les versions rematrisées de Baldur’s Gate et Baldur’s Gate II en 2012 et 2013 et puis plus rien. Ça pourrait vite changer. Larian Studios nous aguiche cette semaine avec cette image nous laissant croire que le studio travaille sur Baldur’s Gate III. Pour plus de détail, n’hésitez pas à lire l’article sur cette annonce.

UNE NOUVELLE VERSION DE LA NINTENDO SWITCH ?

En début d’année, le Wall Street Journal affirmait que 2 nouvelles versions de la Nintendo Switch devraient faire son apparition d’ici la fin de l’année. Une version bas de gamme qui se vendrait moins cher et une version haut de gamme avec un prix de détail plus cher que la Nintendo Switch actuelle. Depuis, le site Eurogamer et Bloomberg ont aussi affirmé via leurs sources proches de Nintendo qu’au moins un nouveau modèle de Switch ferait son apparition en 2019.

Dans la même optique que la famille de console 3DS, la Nintendo Switch la moins chère serait similaire à la 2DS, des fonctionnalités réduites avec un design plus durable afin d’aller chercher une clientèle plus jeune. La Nintendo Switch plus chère serait similaire à la New 3DS, un peu plus de rapidité et de fonctionnalité que la version de base.

Afin de faire taire les rumeurs, Nintendo a affirmé qu’il n’y aura pas de nouveau matériel (hardware) présenté durant l’E3. Qui dit vrai ?

LE RETOUR DES SIMPSONS ?

Serait-ce enfin le retour des Simpsons sur nos consoles ? Disons que les rumeurs vont bon train depuis qu’on a appris qu’il y aura une présentation « The Simpsons » lors de l’E3. Rappelons qu’il n’avait pas eu de jeu basé sur la franchise depuis la sortie du jeu The Simpsons Game en 2007 ! Les producteurs et les scénaristes de la célèbre série seront en compagnie de Geoff Keighley pour une petite discussion amicale. On en apprendra plus durant la présentation qui se déroulera le 11 juin à 21h, heure de l’Est.

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Vers un possible « Baldur’s Gate III » chez Larian Studios

Il y a des nouvelles comme celle-ci qui semblent sortir de nulle part. Larian Studios, responsable de Divinity Original Sin et sa suite serait présentement en préparation d’un troisième épisode de la mythique série Baldur’s Gate. Pour remettre en perspective, l’extension du second épisode Throne of Bhaal qui clôturait la saga est sorti il y a 18 ans de cela.

Cela dit, un Baldur’s Gate III, sous-titré The Black Hound était bel et bien prévu après la sortie de l’extension et même annoncé en 2002. Mais entre le rachat d’Interplay par Infogrames, des procès en tout genre et la mauvaise santé financière de l’éditeur, le projet est annulé en 2003. Puis, en 2012, Trent Oster, PDG de Beamdog (Baldur’s Gate Enhanced Edition) laissait planer le doute, disant que si un hypothétique troisième volet se réalisait, il serait bien différent du Black Hound originel.

Il y avait bien une mention de l’existence d’un tel projet par l’ancien responsable d’Interplay (qui avait développé les premiers épisodes de Baldur’s Gate via leur division Black Isle) mais nous n’avions aucune nouvelle depuis octobre 2018.

Tout commence avec un teaser sur le site de Larian d’une image d’un trois en chiffre romain. Évidemment, le premier réflexe est de penser à un troisième épisode de Divinity: Original Sin.

Seulement voilà: un internaute s’est rendu compte que plusieurs mentions d’un Baldur’s Gate III étaient dissimulées dans la description de la vidéo teasing de la page.

Enfin, Brian Fargo, encore lui, viendrait de définitivement vendre la mèche avec un tweet publié récemment.

On ne peut guère imaginer meilleur mariage entre un studio qui a fait ses preuves en matière de jeu de rôle et l’illustre série qui a bercé les joueurs PC. On se demande toutefois comment ce troisième épisode va s’insérer dans la saga tant l’extension de Baldur’s Gate II concluait superbement l’arc narratif de l’enfant de Bhaal ne nécessitant aucune suite (même si elle était prévue).

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Des soldes d’été qui commencent maintenant!

Le moment que l’on attendait tous est arrivée, les soldes d’été GOG.com ont commencé. C’est plus de 2000 offres qui vous tendent les bras. Et même un jeu gratuit à vie. Comment refuser?

Soldes d’été GOG.com, une sélection gargantuesque

Gabe Newell n’a qu’à bien se tenir! GOG.com vient de dégainer ses soldes d’été. Et ça se bouscule au portillon. Non seulement de nombreux titres existants sont en rabais comme Diablo (-10%), The Witcher 3: Wild Hunt GOTY (-70%) ou encore Frostpunk (-40%), mais vous avez également la possibilité de récupérer, sans frais, Obduction! Oui le jeu de 2016 de Cyan (les créateurs de Myst et Riven) est disponible gratuitement à vie pendant une durée limitée. Laissez-vous tenter par ces grands espaces et ce mystère.

Mais ce n’est pas tout car la plateforme de notre partenaire intègre de nouveaux jeux pile à temps pour ces soldes monstrueux comme Bioshock Infinite Complete Edition (-75%) qui est disponible sans DRM aucun. Sans oublier les collections de jeux, ces sélections opérées par des experts, comme Die Auslanders qui comprend 5 jeux classiques X-Com. Et vous savez à quel point on aime cette série.

Aussi, nous avons prévus quelques clés à faire tirer (une centaine). Pour participer, nous demandons simplement de vous abonner à notre infolettre: https://mailchi.mp/54b59ec5ca29/jeuxdi et à vous inscrire à GOG.com via ce lien: https://www.gog.com/?pp=fc8ad27cd229c21db517531fed553d0790aa2c59

Bref il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Bon jeu!

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Iron Maiden : une poursuite contre les créateurs d’« Ion Maiden »

Le groupe de heavy métal Iron Maiden estime que le jeu Ion Maiden empiète sur sa marque de commerce. C’est ce que nous apprenons dans une nouvelle poursuite visant l’éditeur 3D Realms, reconnu notamment pour son travail avec la série mythique Duke Nukem.

Selon le document déposé en justice, 3D Realms a fait preuve de contrefaçon de marque « flagrante » avec le choix du titre Ion Maiden, qui pourrait selon le plaignant « semer la confusion parmi les consommateurs ». Un cas qui nous rappelle les déboires juridiques entre la publication satyrique Le Journal de Mourréal et Québécor qui ont fait manchette la semaine dernière.

« Le nom Ion Maiden utilisé par le défendeur est pratiquement identique à la marque de commerce Iron Maiden, tant au niveau de l’apparence, de la sonorité et de la tenure commerciale en général. Le défendeur utilise également le nom Ion Maiden pour vendre de la marchandise, y compris des t-shirts et des tapis de souris », est-il indiqué dans la poursuite.

Toujours aux yeux de la société de portefeuille derrière le groupe Iron Maiden, 3D Realms a ainsi enfreint les règles sur les marques de commerce en plus de s’adonner à de la concurrence déloyale, entre autres.

Pour ces raisons, le montant de la poursuite s’élève à 2 millions de dollars américains. Mais ce n’est pas tout : Iron Maiden demande aussi à 3D Realms de ne plus utiliser le site Web www.ionmaiden.com et de cesser toute vendre de produits portant la marque qui fait l’objet de ce litige.

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Comment Ludia s’est appropriée la licence « Donjons & Dragons »

Lors de notre visite du studio montréalais, nous avons pu découvrir en avant première leur jeu basé sur le célèbre jeu de rôle sur table et plus précisément Warriors of Waterdeep.

Dégainez votre mobile, la meilleure arme pour Warriors of Waterdeep

Ludia, connu pour ses jeux mobiles de qualité basés sur des licences existantes comme Jurassic World ou How to Train Your Dragon, s’est associé à Wizards of the Coast pour développer un projet tiré de la licence Donjons & Dragons. Nous avons pu rencontrer et interroger une partie des développeurs. Tous passionnés par la franchise, ils nous expliquent comment la production s’est déroulée.

Comme son nom l’indique Warriors of Waterdeep prend place dans la cité-état de Waterdeep qui compte désormais 2 millions d’habitants au dernier recensement. C’est la ville la plus importante du nord des Royaumes Oubliés. Pas étonnant que les développeurs aient choisi ce vaste terrain de jeu pour leur production mobile.

Mais attendez un peu, ne serait-ce pas Ludia qui a demandé de pouvoir utiliser la licence? « En effet, nous répondent en ch?ur les producteurs Romain Godart et Suzanne Tee, nous avons contacté de notre propre chef Wizards of the Coast pour leur faire part de notre volonté de concevoir un jeu mobile dans l’univers de Donjons & Dragons. » Alors que d’habitude il s’agit plutôt de l’inverse, Ludia étant contacté par des ayants-droits comme pour Jurassic World Alive ou encore les jeux télévisés Fremantle (le Juste Prix par exemple), pour D&D c’est le studio qui a pris les devants. On imagine également que cette demande ne vient pas de nulle part, ce que les développeurs nous confirment facilement: « À Ludia, nous avons de nombreux fans du jeu de rôle sur table original. Nous organisons même des parties officielles ou non qui permettent à ceux qui le souhaitent de partir à l’aventure avec un maître de jeu. » Hmm, tout s’explique.

Accessibilité

Dès lors, on se demande, très justement, comment retranscrire un jeu de rôle papier, en quelque sorte un jeu de plateau, en jeu vidéo. Les expériences sont passablement différentes. L’original propose de se rassembler entre amis (ou non) autour d’une table et de partir à l’aventure à partir d’une feuille de papier et de l’imaginaire collectif accompagné par la narration d’un maitre de jeu. L’autre propose des graphismes toujours plus beaux et aboutis, tout en fournissant des mécaniques de jeu très différentes. À ceci, Daniel Bérubé, concepteur de jeu en chef, nous répond de la manière suivante: « Notre but a toujours été d’en faire un jeu mobile. C’est notre expertise et de la même façon, cela nous fournit un cadre de de travail plus restreint que de simplement imaginer un jeu. C’est pourquoi nous avons fait le choix de l’accessibilité. »

En effet, celles et ceux d’entre vous qui ont pu l’essayer ont sûrement remarqué que les déplacements dans les donjons sont automatisés. Bien évidemment, il y a une raison derrière ce choix: « Comme pour nos autres jeux, nous voulions rendre Warriors of Waterdeep accessible à tous. Aussi bien pour des joueurs exigeants prêts à y investir une certaine quantité de minutes ou d’heures par session que pour celle ou celui qui souhaite disputer quelques combats le temps de quelques stations de métro par exemple. » Avouons que cette justification est tout à fait compréhensible et on imagine que les joueurs qu’ils soient fans de D&D depuis les débuts (comme Daniel lui-même) ou fraichement introduits à cet univers les en remercient.

Une relation privilégiée

L’équipe de Warriors of Waterdeep a bénéficié d’une certaine liberté de création. En effet, dans une adaptation de film, les ayants-droits sont plus fébriles à l’idée de voir leur licence modifiée d’une quelconque façon. Dans le cas de celle citée plus haut, il faut que les dinosaures aient exactement la même apparence que dans le film. Gare à celle ou celui qui ferait une corne de plus à un tricératops! Pour leur adaptation du jeu de rôle, la relation était tout autre. Mieux, l’un des concepteurs de jeu de l’équipe faisait office de lien entre Ludia et Wizards of the Coast!

Ce n’est pas banal et c’est à Stephen Wark qu’incombait cette tâche: « Je suis concepteur de jeu sur Warriors of Waterdeep mais mon rôle est également de faire un suivi avec les détenteurs de la licence à Washington. » Il ajoute: « Nous avons très vite compris que copier et coller le contenu des livres de jeu de rôle ne serait pas viable. De plus, nous sommes toutes et tous des créatifs et nous avons eu la chance que Wizards of the Coast ait été réceptifs à ce sujet. » Mais concrètement, ça s’explique comment: « Nous avons par exemple proposé de nouveaux héros en plus de ceux déjà disponibles dans l’original. Aussi, nous proposons un pan d’histoire original. Nous nous sommes dit que ces changements plairaient aux fans et pour l’instant cela semble être le cas. »

Vous savez donc comment un jeu de cette envergure est fait. Warriors of Waterdeep est disponible dès maintenant sur iOS et Android tout à fait gratuitement avec micro-transactions pour celles et ceux qui souhaitent accélérer leur progression.

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« Pokémon Sleep », une nouvelle application

Que diriez-vous de transformer vos nuits de sommeil en temps de jeu? C’est l’idée derrière l’application Pokemon Sleep annoncée par The Pokemon Company et Niantic.

Celle-ci fera appel au nouvel accessoire Pokemon Go Plus + qui se branchera à votre téléphone Android ou iPhone. Pour rappel, la première version de ce bracelet permettait aux dresseurs d’attraper des Pokemon et de récupérer les objets d’un PokeStop par la seule pression d’un bouton.

L’application Pokemon Sleep « utilisera un accéléromètre intégré afin de suivre le temps de sommeil d’un utilisateur et d’envoyer cette information à son téléphone intelligent par Bluetooth », peut-on lire de source officielle. Mis à part ces détails, nous n’en savons pas plus sur le gameplay derrière cette nouvelle application mystérieuse. The Pokemon Company s’attend à frapper un grand coup après le succès planétaire de Pokemon GO lancé en 2016.

Pokemon Sleep sera distribué sur Android et iOS en 2020.

Une nouvelle façon de transférer ses Pokémon

Toujours sur son compte Twitter, The Pokemon Company a également annoncé Pokemon Home, une méthode simplifiée pour transférer ses créatures grâce à la technologie par serveur infonuagique (cloud).

Ainsi, les joueurs seront en mesure de rassembler tous leurs Pokemon sous un même toit, qu’ils aient été capturés sur consoles ou mobile. Une autre fonctionnalité prévue de Pokemon Home est l’échange de Pokemon entre amis partout dans le monde. Le service sera compatible avec Pokemon Bank, Pokemon: Let’s Go, Pikachu!, Pokemon: Let’s Go, Eevee!, Pokemon GO ainsi que les jeux à venir Pokemon Sword et Pokemon Shield.

Pokemon Home ouvrira ses portes début 2020 sur Android, iOS et Switch.

Un nouveau jeu : Pokemon Masters!

The Pokemon Company a profité de cette journée pour lever le voile sur un autre projet intitulé Pokemon Masters, nouveau jeu mobile créé en collaboration avec DeNa. Il sera question de faire équipe et d’affronter une pléiade de dresseurs Pokemon issus de toutes les générations.

Le gameplay s’annonce plutôt original avec des combats en 3 contre 3, un changement intéressant par rapport à la formule classique. Les développeurs visent une expérience facile d’approche parfaite pour le format mobile. De plus amples détails seront révélés dès le mois de juin.

Detective Pikachu mènera une nouvelle enquête sur Switch!

Fort du succès au box-office de Detective Pikachu qui a battu tous les records pour une adaptation de jeu vidéo au grand écran, Nintendo et The Pokemon Company vont en remettre avec un nouveau jeu vidéo sur Switch.

Avis aux intéressés, il ne sera pas question d’une version améliorée du jeu paru sur 3DS en 2016, mais bien d’une aventure originale avec le Pokemon le plus électrisant. Les développeurs promettent une conclusion aux événements qui s’étaient conclus sur un énorme suspense alors…

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La « Contra Anniversary Collection » dévoile son contenu

Malgré ce que l’on pourrait croire, Konami est bel et bien en vie. L’éditeur a enregistré son année la plus lucrative à vie pour l’exercice fiscal qui se terminait en mars 2019. Pas mal pour une société qui ne fait plus vraiment dans les jeux vidéo traditionnels (à quelques exceptions près) au profit des machines pachinko.

Les amateurs de la série Contra n’ont rien eu de nouveau à se mettre sous la dent depuis longtemps et ce ne sera pas près de changer. Ils pourront toutefois revenir en arrière avec la Contra Anniversary Collection prévue cet été sur PC, PlayStation 4, Switch et Xbox One.

Au programme, 10 jeux Contra dans un seul ensemble pour souligner les 50 ans de Konami, du tout premier titre sur arcade aux nombreuses versions NES, SNES, Super Famicom et Genesis. Voici la liste complète des jeux compris dans cette édition anniversaire :

  • Contra (arcade) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Super Contra (arcade) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Super C (NES) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Contra III: The Alien Wars (SNES) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Contra: Hard Corps (Sega Genesis) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Contra (NES)
  • Contra (Famicom)
  • Operation C (Game Boy) avec la version japonaise par le biais d’une mise à jour gratuite
  • Probotector (Sega Mega Drive)
  • Super Probotector: Alien Rebels (SNES)

À noter que cette liste ne couvre pas l’entièreté de la série Contra puisque plusieurs jeux sont absents, notamment les titres parus sur PlayStation (Contra: Legacy of War, C The Contra Adventure, Contra: Shattered Soldier et Neo Contra).

La collection se limite donc aux consoles plus anciennes peut-être justement pour laisser une place à un « volume 2 » plus tard qui s’attarderait aux Contra modernes, aussi peu nombreux soient-ils.

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Le « trouble du jeu vidéo » reconnu par l’OMS

L’information ne vous aura pas échappé, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) vient d’officiellement ajouter le trouble du jeu vidéo à sa longue liste de Classification internationale des maladies. Mais sommes-nous vraiment malade.

Définition du trouble du jeu vidéo

Commençons par rappeler la définition du trouble du jeu vidéo: « Comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérisent par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prend le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables. »

On reprend notre souffle et on explique, on vulgarise. Très simplement, ce trouble stipule que si on joue à des jeux vidéo (ou des jeux numériques bien qu’il soit difficile de faire la différence honnêtement) de manière intensive en négligeant des activités quotidiennes comme manger et dormir par exemple et que l’on répète cette pratique ou qu’on l’augmente malgré les dangers, on est malade.

Pour une explication complète de l’OMS c’est par ici: https://www.who.int/features/qa/gaming-disorder/fr/

Recevable? Difficilement?

Dans l’absolu cette définition est recevable mais elle pose problème dès lors que l’on s’intéresse à l’aspect intensif, cette fameuse perte de contrôle de la définition. À quel moment perd-on le contrôle? Qui est apte à le diagnostiquer avec précision? Déjà que le jeu vidéo demeure incompris, on ne va pas être aidé avec ça. Puis, quels sont ces autres centres d’intérêt que l’on peut négliger? Parler à des gens? On peut le faire via des MMO. Formation? Éducation? L’une des meilleures façons d’apprendre restent les Serious Game, les vrais, pas des simulations en 3D rachitique avec des choix de dialogues qui offrent un ersatz de jeu. Voyager? Jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas encore aller dans l’espace pour 30 à 70$. J’ai pourtant visité d’innombrables galaxies et on peut même le faire en réalité virtuelle désormais.

Au delà de l’industrie qui s’insurge, à raison, de cette définition, d’éminents scientifiques trouvaient déjà que cette définition posait problème lors de sa publication l’an passé. En effet, qu’est-ce qui prouve que c’est bien le jeu vidéo qui est la cause des troubles cliniques chez des patients atteint de ce fameux trouble du jeu vidéo. Il faudra clairement établir un lien de cause à effet encore trop flou aujourd’hui. Les scientifiques redoutent également un abus de diagnostics de troubles du jeu vidéo comme le souligne Radio-Canada.

Le burn-out pas une maladie, mais la pratique hors de contrôle du jeu vidéo, oui

Par ailleurs, l’OMS en a profité pour ajouter également à sa Classification internationale des maladies mise à jour, le burn-out, cet épuisement professionnel contracté par de nombreux travailleurs. Mais, comme le rapporte TVA Nouvelles, il ne convient pas de considérer ce trouble comme une maladie malgré sa présence sur la fameuse liste. Un porte-parole de la très respectée organisation s’est en effet précipité pour préciser que « le burn-out n’est pas conceptualisé comme une condition médicale mais plutôt comme un phénomène lié au travail. » Première chose.

La seconde est que l’industrie fait très bien l’autruche. L’Association canadienne du logiciel de divertissement (ALD) critique l’inclusion du trouble du jeu vidéo, ou encore le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisir (SELL) en France et l’Interactive Software Federation of Europe (ISFE) pour le continent, pour leur part, le regrettent. Ces dénonciations seraient d’avantage crédibles si les travailleuses et travailleurs de l’industrie n’étaient pas autant sujet à l’épuisement professionnel. En cause, un phénomène qui touche toute l’industrie.

Allez je vais vous donner une autre définition qui vous le fera peut-être deviner: « Comportement lié à la pratique du développement des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérisent par une perte de contrôle sur le développement, une priorité accrue accordée au développement, au point que celui-ci prend le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du développement en dépit de répercussions dommageables. » Alors, vous avez deviné? Je veux bien entendu parler du crunch. Ces fameuses périodes de développement de dernière minute pour corriger certains bogues ou rajouter certaines caractéristiques dans un jeu vidéo quasiment terminé. Cette définition s’applique à merveille à un trouble bien plus pernicieux, vous ne trouvez pas?

Prochaine étape, le crunch vivement déconseillé voire interdit?

On est d’accord, la pratique du jeu vidéo est une chose et son développement en est une autre. Mais ne serait-il pas judicieux de traiter le problème à la source? Je veux dire par là que les développeurs ne montrent pas l’exemple aux joueurs en pratiquant le crunch à outrance et en le portant comme un badge d’honneur tel un scout en recherche de validation. On s’entend que de plus en plus de studios, d’équipes et de collectifs rejettent cette pratique, qui pourrait être corrigée, d’après les dires de certains, par une meilleure organisation du projet.

Quoi qu’il en soit, l’OMS devrait peut-être se pencher sur ce problème plutôt que d’accabler encore une fois la pratique du jeu. Entre nous, les causes d’un plongeon tête la première dans un jeu sont souvent externes. Regardons par exemple la vie de la personne et ce qui l’a poussée à se jeter corps et âme dans le logiciel. Car il y a toujours, toujours, une cause.