Alors que le monde des arts et de la culture en a pris un sale coup durant le confinement, le public semble impatient face à l’idée de pouvoir enfin assister à nouveau à un concert.
Pour le plus grand plaisir de tous les mélomanes et musiciens de l’organisation, l’Orchestre symphonique de Montréal jouera pour la première fois depuis le «déconfinement de la culture» le 5 août 2020, lors d’un concert bénéfice en extérieur devant un vaste public.
Stationné à deux mètres de distance les uns des autres, le coût pour chaque véhicule variera selon le forfait choisi:
Première classe (500 $ par voiture),
Classe Affaire (250 $ par voiture),
ou Classe économique (100 $ par voiture).
Malgré que des installations sonores seront mises en place afin d’avoir une expérience musicale optimale, la performance sera diffusée sur émetteur radio FM, puisqu’il se peut que des avions passent au moment de l’événement.
Jacques Lacombe sera le chef d’orchestre de L’envolée classique, alors que la soprano Hélène Guillemette et le baryton Jean-François Lapointe seront les solistes invités. Les spectateurs pourront s’attendre à des extraits des opéras La flûte enchantée et Don Giovanni de Mozart, Le tombeau de Couperin de Ravel et la 5e Symphonie de Beethoven, indique La Presse.
Alex Nevsky a partagé un témoignage très touchant ce vendredi avant-midi sur instagram.
Le chanteur explique avoir reçu un courriel de la part d’une ex il y a quelques jours.
« Je découvre que mon comportement lui a fait extrêmement mal, et qu’elle en porte encore les blessures. Je découvre comment, par ce que je croyais être de l’amour, j’ai fait et je fais encore parfois du chantage émotionnel, comment j’ai des attentes irréalistes face à la sexualité dans un couple.Je découvre à 34 ans comment certains de mes comportements sont abusifs. »
Alex Nevsky précise également qu’il avait tendance à se voir « du côté des gentils » et qu’il réalise aujourd’hui faire « partie de la gang de ceux qui doivent changer. Qui doivent s’éduquer. »
Au-delà de cette relation qu’il ne nomme pas, le musicien prend « l’entière responsabilité pour toutes les fois où une femme s’est sentie insuffisante ou obligée d’avoir des rapports intimes » avec lui. « Je m’avoue enfin que j’ai un comportement toxique », ajoute-t-il.
Outre ses propres comportements abusifs, Alex Nevsky avoue également s’être fermé les yeux sur ceux de gens de son entourage : « Je ferai tout en mon pouvoir pour être un allié, pour ne plus jamais défendre par mon silence ou par mon inaction des agresseurs et des violeurs. » Il indique avoir mis fin à sa relation de travail avec l’un d’eux il y a deux mois. « J’étais au courant de l’histoire […], puis j’ai cru la version de l’agresseur », précise-t-il en indiquant le regretter « amèrement ».
« J’ai aussi, dans mon entourage, une autre personne visée par des allégations », ajoute-t-il en admettant avoir là aussi fermé les yeux sur les histoires des victimes, à qui il s’excuse également. Sans nommer le nom de cet « ami », Alex Nevsky écrit qu’il ne cautionnera plus jamais ce genre de comportements par son silence.
Reconnaissant que ces réalisations viennent « peut-être un peu tard », Alex Nevsky conclut son message en indiquant avoir beaucoup à apprendre, en s’excusant à celles qu’il a pu « blesser ou offenser » et en indiquant croire les victimes.
Après s’être installée un petit moment à l’Arsenal Art Contemporain à Montréal à l’hiver dernier, l’exposition Imagine Van Goghs’établira très bientôt au Centre des congrès de Québec, au grand bonheur des citoyens de la capitale provinciale.
En effet, c’est grâce à un communiqué de presse envoyé plus tôt ce matin que nous apprenions la bonne nouvelle. À compter du 18 juillet 2020, les fans du célèbre peintre tourmenté et amateurs d’art pourront s’immiscer dans ce fabuleux univers impressionniste le temps d’une visite.
Propulsée par Paul Dupont-Hébert et l’équipe Tandem, l’expérience immersive vous fera naviguer au coeur du monde et des oeuvres de Van Gogh, grâce à de multiples projections ? tant sur les murs que sur les planchers et plafonds.
Vous pourrez y admirez les oeuvres du peintre néerlandais jusqu’au 13 septembre 2020, et vous procurer vos billets en prévente dès demain (8 juillet) et seront disponibles au grand public à compter de jeudi (9 juillet).
Bien évidemment, des mesures exceptionnelles seront mises en place afin de préserver la santé et la sécurité de tous, grâce à un plan de sécurité sanitaire élaboré et approuvé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Ainsi, l’exposition bénéficiera, entre autres, d’une superficie bonifiée de 3 fois la taille initiale.
Réalisée par Annabelle Mauger et Julien Baron, l’exposition sera donc un espace sécuritaire pour les quelque 50 visiteurs qu’elle pourra accueillir à pleine capacité.
Depuis plusieurs jours maintenant sur le web, au Québec, des accusations concernant des actes d’agressions verbales, physiques, psychologiques et sexuelles, sur des personnes mineures et majeures, ont été partagées par plusieurs victimes sur Facebook et Instagram.
Puisque plusieurs de ces accusations mentionnaient certains amis du célèbre YouTubeur québécois Jemcee, celui-ci a pris le temps de livrer un témoignage touchant hier soir, sur sa page instagram.
«Ça fait 5 jours que je ne sors pas de chez moi et que je réfléchis sur ce qu’il faut que je fasse, sur comment je dois agir. Je veux m’excuser si ça l’a pris un certain temps avant de reparler, car j’avais besoin de réfléchir. Ça fait 5 jours que je parle à des victimes, du mieux de mes capacités, et j’essaye de m’éduquer. Je veux m’excuser aux victimes. C’est vous autres qui êtes importantes là-dedans. Vous êtes fortes et je vous back à 100% dans vos démarches. J’ai lu des trucs atroces, et je suis avec vous à 2 000 000 %».
«Avec un recul, je me sens comme une grosse marde de pas m’être rendu compte des comportements toxiques des boys autour de moi. Je me rends compte que j’ai été présent dans certaines situations qui méritaient d’être dénoncées. Mais au moment des faits, je n’étais pas éduqué ni outillé comme il aurait fallu. Je m’engage à m’éduquer et à être plus méfiant dans l’avenir.»
Son témoignage, très touchant, continue ainsi. On vous invite d’ailleurs à le regarder au complet. Il termine sa vidéo en se dissociant complètement de ses anciens amis et encourage les victimes à parler et à aller chercher des ressources qu’il ajoute dans le texte de sa vidéo.
Voici les ressources :
CALACS, centre d’aide et de lute contre les agressions a caractère sexuel : 1877-717-5252
Centre pour les victimes d’agressions sexuelles 24/7 : 1888-933-9007
Clinique juridique qui offre de l’aide légal gratuitement aux victimes d’agressions sexuelles @juripop.qc
NDLR: Pour des raisons légales et judiciaires, nous ne diffuserons aucun non des présumés agresseurs et agressés.
Dans une publication partagée hier sur son compte Facebook, la propriétaire du Maestro S.V.P., un restaurant bien connu des Montréalais pour sa cuisine haut de gamme et ses plats gourmands issus des produits de la mer, nous faisait part de son mécontentement et sa peine face à la réouverture post-confinement de son institution.
I am so sad today, and I will be tomorrow. There is so much disrespect regarding COVID-19 in Montreal. Across the…
« Je suis tellement triste aujourd’hui, et je le serai demain. Il y a tellement un manque de respect envers COVID-19 à Montréal. En face de mon restaurant, je vois des files d’attente au bar sans distanciation sociale et personne ne porte de masque, et ce, presque tous les jours. La nuit dernière a dû être l’une des pires nuits de mes 28 ans d’histoire en tant que propriétaire du Maestro S.V.P.
Alors qu’il y avait des clients aimables et compatissants, plusieurs autres me traitaient comme une domestique. Un groupe d’environ cinq personnes a jeté des boissons ramenées du dépanneur partout sur mon étage, le laissant rouge, collant et couvert de canettes vides de boisson énergisante Monster, de Coke et de Crush à l’orange. Ils ont laissé tomber de la nourriture partout, tandis qu’un autre groupe assis à une table (distanciée) à proximité faisait jouer des vidéos sur leurs téléphones portables avec le son au maximum, alors qu’ils hurlaient et riaient comme s’ils étaient les seuls au restaurant.
Les deux groupes se levaient, se déplaçaient dans le restaurant et entraient et sortaient par la porte d’entrée et les grandes fenêtres qui s’ouvrent sur la terrasse, montrant un manque total de conscience de son entourage.
Une table de deux personnes qui est venue plus tôt a demandé si le dessert était « on the house » lorsque je leur ai offert le menu, et n’a laissé presque rien comme pourboire sur une facture de 196 $. Quand je leur ai demandé si le service était convenable et que je les ai interrogés sur le manque de pourboire, ils ont répondu en se décrivant comme des « travailleurs au salaire minimum », qui ne pouvaient pas se permettre un pourboire. Ils m’ont alors dit qu’ils écriraient une « mauvaise critique » pour Maestro. L’une des tables des groupes susmentionnés a laissé 0,00 $ comme pourboire sur une facture de 494 $, disant qu’ils « avaient dépensé suffisamment ». Un autre client a choisi de s’asseoir sur la terrasse, mais a changé d’avis peu de temps après. Malheureusement, nous avions atteint notre limite de demi-capacité [imposée par les nouvelles règles sanitaires gouvernementales] à ce moment-là, alors j’ai expliqué que ce n’était pas possible. Sa réponse a été de me donner le doigt d’honneur avec sa main à quelques centimètres de mon visage. Quatre hommes ivres ont exigé que j’arrange ma terrasse d’une manière qui ne respecte pas les règles de distanciation sociale. Quand j’ai refusé, ils ont menacé de « faire une critique d’une étoile ».
Je suis profondément attristée par tout ce que j’ai décrit et ces expériences m’ont encouragée à réfléchir sur ma propre histoire: mon restaurant a survécu à Montréal – une ville avec certains des meilleurs – pendant 28 ans. Bien que je n’aie jamais vu mon statut de femme comme quelque chose qui a entravé mon succès, la réalité est qu’à cause de cela, et d’autres facteurs qui composent mon identité, j’ai commencé dans une position désavantageuse sur de nombreux fronts. Pourtant, je me suis montré à la hauteur à chaque fois et à cause de cela, j’ai survécu.
À 59 ans, je travaille toujours le plancher; je prends toujours de jeunes employés sous mon aile et les mets au défi de faire face à leurs faiblesses tandis que je souligne leurs forces. Je me lève toujours le matin pour m’asseoir à mon bureau, avant même de manger, pour commencer la première tâche de la journée qui contribuera à la capacité du Maestro à apporter de la joie aux gens à travers l’atmosphère, la communauté et surtout, des fruits de mer incroyables.
Aux clients et amis qui m’ont soutenu tout au long de cette période, merci beaucoup. Vous m’avez rappelé que le monde est beaucoup moins effrayant lorsque nous y sommes ensemble; « il y a de la force dans les chiffres », comme dit le proverbe.
À ceux qui m’ont méprisée et manqué de respect, honte à vous. Au nom de tous ceux qui travaillent dur pour traverser cette pandémie en toute sécurité et en paix, réveillez-vous et faites mieux. » Écrit Ilene Polansky.
Suite à la lecture de ce témoignage poignant d’une vétérane de l’industrie, on ne peut éviter de prendre un moment d’introspection à savoir si la façon dont nous traitons nos serveurs lors de nos récentes sorties est adéquate.
Malgré que le «déconfinement progressif» soit entamé depuis plusieurs semaines déjà, la pandémie de la COVID-19 est toujours bel et bien présente parmi nous et l’ombre d’une 2e vague plane constamment au-dessus de nos têtes. Que nous soyons pressés de sortir et excités à l’idée de pouvoir enfin apprécier un repas au restaurant, il est primordial de garder à l’esprit que les temps sont encore incertains et que cette réouverture peut être anxiogène pour plusieurs.
Contre toute attente, le détaillant de savons et de produits pour le corps et le visage, qui est très prisé sur la rue Saint-Denis, ne s’ajoute finalement pas à la longue liste des institutions qui fermeront à cause de la pandémie de la COVID-19.
Pour l’instant, on ne sait pas encore quand la boutique ouvrira officiellement ses portes, mais c’est pour bientôt selon leur publication Facebook du 3 juillet.
Ce revirement de situation est pour le moins inhabituel et inattendu, mais on est bien heureux que le commerce reste ouvert.
«Lushies de Montréal: Nous sommes de retour! Nous avions le coeur brisé de vous dire au revoir quand nous avons appris que la boutique fermait ses portes, mais nous sommes excité/e de vous annoncer que le Lush St-Denis ouvrira ses portes bientôt! Rester à l’affût pour plus de détails! Nous sommes reconnaissant/es d’avoir l’opportunité de faire encore partie de la communauté et nous avons hâte de revoir vos visages (masqués) bientôt.»
En effet, sous une de leur publication Instagram, on pouvait lire que:
«En collaboration avec la Ville de Montre?al, nous [le parc Jean-Drapeau] annonc?ons le de?but du processus d’ouverture de: la plage Jean-Dore?, du Complexe aquatique et du Bassin olympique! ??Les employe?s du parc Jean-Drapeau s’activent pour tout mettre en place dans les prochaines semaines: restez a? l’affu?t de nos me?dias sociaux pour suivre l’e?volution de l’e?che?ancier et les mesures mises en place pour que vous puissiez vous rafrai?chir en toute se?curite? au Parc cet e?te?!»