Lors d’une entrevue avec l’animateur conservateur Mark Levin, Donald Trump a multiplié les louanges envers Benjamin Netanyahu avant de s’auto-proclamer un «héros de guerre».
“He’s a war hero, because we work together. He’s a war hero,” President Trump said of the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, for ordering his country’s forces to bombard Iran. “I guess I am too,” Trump added.
Ces propos ont suscité la consternation de nombreux observateurs.
Trump n’a pas ménagé ses compliments à l’égard de Netanyahu, le qualifiant d’«homme bon» et saluant notamment son rôle dans le bombardement des sites nucléaires iraniens.
Getty Images
Mais ses propos concernant le président israélien ont rapidement pris une tournure étrange, voire inconfortable, selon un article du New York Times.
En évoquant les bombardements israéliens contre les sites nucléaires iraniens, Trump a présenté Netanyahu comme «un héros de guerre», soulignant que ces opérations avaient été menées conjointement: «parce que nous travaillons ensemble».
Getty Images
Dans la foulée, il est allé jusqu’à se qualifier lui-même de «héros de guerre»!
«C’est un héros de guerre […] Je suppose que je le suis aussi», conclut le président américain.
Le président américain Donald Trump, aujourd’hui âgé de 79 ans, a récemment admit craindre de ne pas être en bonne voie pour entrer au paradis, lâchant la phrase:
«J’entends dire que je ne suis pas en bonne voie».
Trump Says He Wants to 'Try and Get to Heaven if Possible': 'I'm Hearing I'm Not Doing Well' https://t.co/bUYsiwjS2j
C’est en direct lors d’une entrevue télévisée que Trump a livré cette réflexion inhabituelle sur son sort spirituel.
Getty Images
Sur le plateau de l’émission Fox & Friends, il a choisi de formuler cette confession surprenante alors qu’il évoquait ses efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Trump a soudainement relié son ambition géopolitique à une justification personnelle: améliorer ses chances d’accéder au paradis.
Getty Images
«Je veux essayer d’aller au paradis, si possible. J’entends dire que je ne suis pas bien parti. Je suis vraiment tout en bas de l’échelle. Mais si je peux aller au paradis, ce sera en partie pour cela».
Getty Images
Avec une telle déclaration, Donald Trump illustre la constante que toute initiative de sa part, y compris diplomatique, reste conditionnée à ce qu’il peut en tirer pour lui-même.
Condamnée pour trafic sexuel de mineures et reconnue coupable d’avoir facilité les abus de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell a bénéficié d’un transfert très controversé sous l’administration Trump. Maxwell a été déplacée d’une prison en Floride vers un camp carcéral au Texas à très basse sécurité.
"The Trump administration made interviewing Jeffrey Epstein’s accomplice, Ghislaine Maxwell, a key part of its efforts to climb out from beneath its Epstein files problems," writes Aaron Blake. | Analysis
Ce type d’établissement accueille principalement des femmes non violentes, souvent condamnées pour fraudes ou délits financiers et, parmi elles, la célèbre Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos, y purge également sa peine.
Getty Images
Ce transfert soudain de prison survient quelques jours après que Ghislaine Maxwell, son avocat et le Procureur général adjoint Todd Blanche, avocat personnel de Donald Trump dans ses récents déboires judiciaires et présenté comme un ami de l’avocat de Maxwell dans un podcast, ont tenu deux réunions à huis clos, dont très peu de détails ont été rendus publics.
Cette décision de transférer Ghislaine Maxwell dans un camp de prison surnommé le «Club Fed», alors qu’elle purge une peine de 20 ans pour trafic sexuel de mineures, suscite l’indignation.
Getty Images
Décrite par certaines victimes comme plus cruelle qu’Epstein lui-même, Maxwell a été déplacée sans que les victimes ou leurs familles n’en soient informées, ce qui alimente encore davantage la colère.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a fait part de son intention de charger l’armée de préparer un plan pour occuper l’ensemble de la bande de Gaza, marquant un tournant décisif dans l’offensive contre le Hamas et dans l’escalade de la crise humanitaire en cours.
Israeli Prime Minister Netanyahu is signaling that he plans to expand Israel’s military operations in Gaza with plans to occupy all of the strip, potentially complicating negotiations for the release of hostages.
Des responsables du bureau de Netanyahou ont récemment affirmé que le Premier ministre avait décidé d’occuper l’ensemble de la bande de Gaza, estimant que c’est, selon Israël, la seule manière de garantir la libération des otages.
Getty Images
Cette annonce survient alors que Gaza est déjà dévastée par des mois de bombardements, une crise humanitaire sans précédent s’aggrave, avec des centaines de milliers de civils déplacés, une infrastructure détruite, et un accès à l’aide de plus en plus restreint.
Sur la scène internationale, le soutien à Netanyahou s’affaiblit, et plusieurs alliés traditionnels appellent à la retenue, à une solution politique durable, tout en critiquant les lourdes restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire.
Getty Images
En signe de pression accrue, plusieurs pays, dont la France, le Canada et le Royaume-Uni, menacent désormais de reconnaître officiellement l’État palestinien dans une démarche diplomatique visant à intensifier la pression sur Israël.
Getty Images
Plusieurs pays incluant le Canada ont également pris part à une opération militaire visant à larguer par avion de l’aide alimentaire destinée aux civils touchés par ce conflit.
Présents au Comic-Con de San Diego, les créateurs de South Park, Matt Stone et Trey Parker, n’ont pas manqué de répondre à la colère de Trump, outré par sa caricature dans le premier épisode de la saison 27 diffusé cette semaine.
The first episode of South Park’s 27th season aired on Wednesday night and heavily skewered President Donald Trump’s use of lawsuits to silence his opponents.
Via des déclarations officielles de la Maison-Blanche et de son porte-parole, Donald Trump s’est montré furieux face à l’épisode explosif de South Park et à la manière dont il y est dépeint, affirmant que la série «n’est plus d’actualité depuis plus de 20 ans».
CaptureSouthParkStudios
South Park, dont les droits de diffusion viennent d’être acquis pour 1,5 milliard de dollars par Paramount+, plateforme récemment fusionnée avec CBS et impliquée dans une poursuite de 16 millions de dollars intentée par Donald Trump en lien avec une entrevue de Kamala Harris diffusée sur 60 Minutes, s’est retrouvée dans la ligne de mire de la Maison-Blanche de Trump.
Interrogés lors du Comic-Con au sujet de la réaction du président à l’épisode où on le voit au lit avec Satan et où il apprend qu’il figure sur «la liste d’Epstein» et dans laquelle Trump poursuit la ville de South Park et Jésus, Matt Stone et Trey Parker ont simplement répondu avec humour: «Nous sommes terriblement désolés.»
Getty Images
L’épisode tourne également en dérision l’accord conclu entre CBS, Paramount et Trump, tout en faisant référence au congédiement de Stephen Colbert avec cette réplique: «Vous avez vu ce qui est arrivé à CBS? Vous voulez vraiment finir comme Colbert?»
Selon Forbes, l’acquisition de South Park par Paramount, estimée à 1,5 milliard de dollars selon plusieurs sources, prévoit la production de 50 nouveaux épisodes sur une période de cinq ans, tandis que l’intégralité de la série South Park sera disponible en streaming sur Paramount+.
Après plusieurs jours de turbulences liées à la controverse autour de l’annonce surprise de la fermeture des dossiers sur Jeffrey Epstein par l’Attorney General Pam Bondi, une décision qui a suscité de vives réactions, y compris au sein même de la base électorale de Donald Trump, Bondi a tenté de reprendre le contrôle de la situation.
Federal prosecutors are asking to meet with Ghislane Maxwell, an associate of Epstein, to ask what she knows about the alleged sex trafficker.
Alors que les spéculations se multiplient sur le nombre de fois où le nom du président apparaît dans les dossiers criminels de Jeffrey Epstein, pédocriminel accusé et ancien proche de Donald Trump, Pam Bondi est passée à l’offensive.
Getty Images
Bondi a annoncé avoir mandaté son procureur général adjoint, Todd Blanche, également avocat de Trump dans le procès du dossier liée à Stormy Daniels, pour se rendre en prison et rencontrer la co-conspiratrice d’Epstein, Ghislaine Maxwell.
«Si Ghislaine Maxwell a des informations sur quelqu’un qui a commis des crimes contre des victimes, le FBI et le DOJ entendront ce qu’elle a à dire», a déclaré Todd Blanche sur les réseaux sociaux.
Getty Images
Cette sortie suscite de vives critiques, plusieurs soulignant un conflit d’intérêts majeur: alors qu’avant sa nomination au poste de procureur général adjoint, Blanche était l’avocat personnel de Donald Trump, alors même que certains estiment que Maxwell pourrait détenir des informations potentiellement incriminantes à son sujet dans cette affaire.
Depuis la mort de Jeffrey Epstein en prison en 2019, Ghislaine Maxwell a été reconnue coupable dans cette affaire en 2021 et condamnée à 20 ans de détention.
Getty Images
Alors que la controverse enfle, des rumeurs circulent selon lesquelles Donald Trump aurait envisagé, durant son premier mandat ou souhaiterait à nouveau, lui accorder une grâce présidentielle, d’autant que, lors de son procès, il a reconnu bien connaître Maxwell et lui avoir souhaité publiquement le meilleur:
«Je lui souhaite sincèrement bonne chance. Je l’ai rencontrée à de nombreuses reprises au fil des ans…».
L’ancien président a réagi par l’intermédiaire de son porte-parole aux accusations lancées par Donald Trump et son administration, qui vont jusqu’à l’accuser de «trahison».
The U.S. intelligence community in 2017 said Russia had interfered in the 2016 U.S. election and sought to hurt Clinton while trying to help Trump.
Obama a d’ailleurs qualifié cette attaque de «une tentative maladroite pour détourner l’attention», alors que Trump se retrouve englué dans le scandale Epstein.
Getty Images
Trump accuse Obama, en s’appuyant sur un rapport publié par Tulsi Gabbard et le Bureau du Directeur du Renseignement national, d’avoir dissimulé et manipulé des informations clés indiquant qu’il n’existait «aucun signe de menace russe visant à manipuler directement le décompte des votes lors de l’élection de 2016».
Dans sa réponse, Obama qualifie ces «accusations étranges» et ces «allégations scandaleuses» de ridicules, en soulignant que même le secrétaire d’État de Trump, Marco Rubio, figurait parmi les élus républicains ayant cosigné en 2020 un rapport conjoint du comité du renseignement du Sénat concluant que la Russie avait tenté d’aider la campagne de Trump en 2016.
Getty Images
Alors que le président Donald Trump cherche désespérément à se défaire du scandale incessant lié à la gestion du dossier Epstein, une affaire qui entache son administration de manière sans précédent, il a profité d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, en présence du président des Philippines, pour lancer de nouvelles accusations.
Devant les journalistes, Trump a déclaré qu’«il est temps de poursuivre les gens», affirmant que Barack Obama était coupable de trahison.
Getty Images
Donald Trump a ajouté, à propos de Barack Obama et Hillary Clinton: «Ils ont essayé de voler l’élection».
Alors que Donald Trump nie avoir été proche du financier déchu et pédocriminel condamné Jeffrey Epstein, il se retrouve mêlé à un scandale impliquant des documents classifiés et des liens avec Epstein.
Exclusive: Photos from Trump's 1993 wedding and video footage from 1999 Victoria's Secret fashion show shed light on Trump-Epstein relationship.More details: cnn.it/3IAhEtl
Un nouvel élément de la relation énigmatique entre Epstein et Trump refait surface, alors que CNN révèle des vidéos et des photos exclusives les montrant ensemble à plusieurs événements, notamment au deuxième mariage de Trump.
captureCNN
Cette découverte jette une lumière supplémentaire sur les liens troublants entre les deux hommes, au moment même où l’administration cherche à clore le dossier d’un individu impliqué dans certaines des plus grandes conspirations de la dernière décennie, y compris parmi les partisans de Donald Trump.
Parmi les photos rendues publiques, on aperçoit Epstein à son arrivée à la cérémonie de mariage de Donald Trump et Marla Maples, tenue au Plaza Hotel en 1993. Une autre image de l’événement, mettant en vedette la star de la radio Howard Stern, montre Epstein en arrière-plan.
CaptureCNN
Une autre photo capture Donald Trump en pleine discussion avec Epstein, en présence de deux de ses enfants, Eric et Ivanka, lors de l’inauguration du Harley Davidson Cafe à New York en 1993.
CNN a également diffusé une vidéo datant de 1999 montrant Trump et Epstein assistant à un événement Victoria’s Secret. Deux ans plus tôt, selon CNN, ils assistent ensemble à un autre défilé de la même marque, celui-là plus médiatisé et déjà connu du public, s’ajoutant à la série de photos existantes où l’on voit Trump et Epstein en compagnie de Ghislaine Maxwell et de Melania Trump, que Trump épousera en 2005.
CaptureCNN
Alors que Trump affirme aujourd’hui ne pas avoir été proche d’Epstein, ces nouvelles révélations donnent du poids à ses propres déclarations de 2002, où il disait connaître Epstein «depuis 15 ans» «for 15 years» et le qualifiait de «type formidable» «a terrific guy».
Getty Images
Cette contradiction alimente de nombreuses spéculations sur ce qu’il chercherait à dissimuler concernant la nature réelle de leur relation passée.
Elon Musk a annoncé sur X que sa société xAI développait «Baby Grok», une application d’intelligence artificielle spécialement conçue pour offrir du contenu adapté aux enfants.
We’re going to make Baby Grok @xAI, an app dedicated to kid-friendly content
Cette annonce survient dans un contexte déjà explosif, marqué par une controverse majeure autour de Grok, l’intelligence artificielle développée par xAI et intégrée à la plateforme X.
Getty Images
À la suite d’une mise à jour imposée par Elon Musk, qui estimait que l’IA était «trop woke» et trop influencée par des sources progressistes, Grok a commencé à générer des réponses dans lesquelles il faisait l’éloge d’Adolf Hitler, se surnommait lui-même «MechaHitler», reprenait des slogans antisémites, et identifiait certains noms de famille juifs notamment «Steinberg» comme appartenant à une «élite haineuse envers les Blancs».
Ces réponses de Grok, mises en ligne début juillet puis rapidement supprimées par X à la suite d’un tollé public, ont coïncidé avec l’annonce inattendue du départ de la PDG de la plateforme.
Getty Images
Alors que la course à la domination de l’intelligence artificielle s’intensifie entre les géants comme OpenAI, Google et désormais X, ces entreprises cherchent également à conquérir le marché des jeunes enfants en développant des versions adaptées de leurs AI conversationnels.
Cette récente dérive de Grok soulève de sérieuses inquiétudes quant aux contenus potentiellement accessibles aux jeunes utilisateurs de Baby Grok, la version conçue pour les enfants.
Getty Images
Elon Musk a fourni peu d’informations sur cette application notamment sur une éventuelle date de lancement.
Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025, et la nomination de ses proches alliés à des postes clés, notamment au sein du DOJ et du FBI, son administration aurait chargé le FBI de revoir l’intégralité du dossier Jeffrey Epstein afin d’y signaler toute mention du président.
FBI personnel were told to flag Epstein files mentioning Trump, Senate Democrat says www.nbcnews.com/politics/con…
Le sénateur démocrate de l’Illinois, Richard Durbin, a adressé des lettres au département de la Justice et au FBI, notamment à Pam Bondi, Kash Patel et Dan Bongino.
Getty Images
Durbin y demande qui a donné l’ordre, en mars dernier, de mobiliser 1000 agents du FBI en mission spéciale pour passer en revue tous les dossiers de l’agence liés à Jeffrey Epstein, et d’identifier tout document mentionnant le nom de Donald Trump, ancien proche d’Epstein.
Le sénateur semble s’interroger sur les véritables motivations derrière cette vaste opération du FBI, ordonnée par l’administration Trump, dont peu de détails ont été rendus publics.
Getty Images
Il demande notamment: «Qui a pris la décision de réaffecter des centaines de membres du personnel du bureau extérieur de New York à cet examen en mars des dossiers liés à Epstein?»
Ainsi que: «Pourquoi a-t-on demandé au personnel de signaler les documents dans lesquels le président Trump était mentionné?»
Durbin, chef démocrates au sein de la commission judiciaire du Sénat, qui supervise le département de la Justice et le FBI, a fixé un délai au 1er août pour obtenir une réponse complète de leur part. Les deux agences ont confirmé avoir bien reçu la demande du sénateur.
Getty Images
Rappelons qu’environ 1 000 agents aient été mobilisés pour examiner plus de 100 000 documents.
Le sénateur s’interroge d’ailleurs explicitement: «Qu’est-il arrivé aux documents mentionnant le président Trump une fois qu’ils ont été signalés?»