Donald Trump a de nouveau menacé sur Truth Social de retirer leurs licences de diffusion à ABC et NBC.
President Trump lashed out on social media late Sunday against ABC and NBC, putting the nation's top broadcast regulator once more at the center of his culture wars. From @davidfolkenflik.bsky.social
Il a affirmé que la FCC devrait leur retirer leurs autorisations d’opérer, car, selon lui, ces chaînes publient «97% de mauvaises histoires» à son sujet.
Getty Images
Sur Truth Social, Trump a commencé sa publication en affirmant que, malgré «une très grande popularité» et le fait que plusieurs décriraient sa présidence comme étant «parmi les huit meilleurs mois de l’histoire présidentielle», il reçoit un traitement injuste.
Selon lui, deux des «pires et plus biaisés réseaux de l’histoire» ne lui offriraient que des reportages défavorables.
Getty Images
Trump poursuit son message en affirmant que, «selon beaucoup», la FCC devrait révoquer les licences d’ABC et de NBC. Il ajoute qu’il serait «totalement en faveur» de cette mesure, car ces chaînes représenteraient, selon lui, «une véritable menace pour notre démocratie».
La commission de surveillance républicaine de la Chambre a assigné à comparaître la succession de de Jeffrey Epstein afin d’obtenir certains documents, ainsi que le désormais célèbre «livre d’anniversaire» préparé par Ghislaine Maxwell pour le 50e anniversaire d’Epstein.
The House Oversight Committee has deepened its probe into the federal government’s investigation of the late, disgraced financier Jeffrey Epstein, issuing a subpoena to his estate for an array of documents.
Selon un article du Wall Street Journal paru il y a quelques semaines, ce livre contiendrait notamment un message mystérieux de Trump.
Getty Images
D’après CNN, une lettre du président républicain James Comer adressée à la succession d’Epstein indique que, selon plusieurs rapports, celle-ci détiendrait le fameux «livre d’anniversaire».
Ce livre, préparé par Ghislaine Maxwell pour l’anniversaire d’Epstein en janvier 2003, contiendrait des messages de plusieurs de ses proches. Parmi eux figurerait celui du président Donald Trump, accompagné d’un dessin représentant une femme nue.
Getty Images
Le comité recherche, entre autres, dans cette assignation des documents tels que le testament d’Epstein, ses dossiers financiers et les accords de confidentialité qu’il a signés.
Il demande aussi tout document ou registre pouvant raisonnablement être interprété comme une liste potentielle de clients impliqués dans des relations sexuelles, des actes sexuels ou du trafic sexuel.
Getty Images
Cette demande du comité survient après que l’administration Trump a transmis les dossiers Epstein, mais plusieurs membres d’un comité bipartite, désireux de rendre ces dossiers publics, affirment qu’ils ne contiennent pour l’essentiel que des documents déjà disponibles et ne représenteraient qu’environ 1% de ce que détient réellement le gouvernement.
Une partie de ce comité, ainsi que plusieurs observateurs, accusent l’administration de cacher des informations, d’autant qu’on a appris il y a quelques semaines qu’une campagne d’occultation et de traçage du nom de Trump avait été menée par le FBI il y a quelques mois.
Getty Images
La commission républicaine de surveillance de la Chambre paraît résolue à faire toute la lumière sur l’affaire Epstein, malgré les tentatives de blocage de l’administration Trump. Avec cette nouvelle assignation, elle fixe d’ailleurs au patrimoine d’Epstein la date limite du 8 septembre pour remettre tous les documents.
Dans le Bureau ovale, Donald Trump a défendu son recours à la Garde nationale à Washington D.C. ainsi que sa menace d’envoyer des troupes fédérales à Chicago.
BREAKING | Trump says he is not a dictator but insists many people think the US could use one
Interrogé sur les accusations d’une possible dérive autoritaire de sa part, Trump a affirmé qu’il n’était «pas un dictateur».
Getty Images
Il a toutefois ajouté que «beaucoup de gens» pourraient préférer vivre sous un régime autoritaire.
Trump a indiqué que certains le qualifient de dictateur, tandis que d’autres manifesteraient, selon lui, une certaine fascination pour ce mode de gouvernance: «Beaucoup de gens disent: peut-être aimerions-nous un dictateur».
Getty Images
Le président a finalement souligné que, selon lui, cela ne le concerne tout simplement pas: «Je n’aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doté de beaucoup de bon sens et d’intelligence».
Microsoft a annoncé un investissement majeur de plus de 4 milliards de dollars, sous forme de services d’intelligence artificielle et de crédits de cloud computing, afin de soutenir l’éducation à grande échelle dans le domaine de l’IA.
Microsoft plans to give more than $4 billion in cash and technology services to train millions of people to use A.I., amid an intensifying Silicon Valley crusade to embed chatbots into classrooms.
Selon le New York Times, le président de l’entreprise, Brad Smith, a précisé que ces ressources seront destinées aux écoles, aux collèges communautaires, aux instituts techniques et aux organismes à but non lucratif.
Getty Images
L’objectif, explique-t-il, est de «s’assurer que les élèves de chaque école du pays aient accès à une éducation en IA».
Avec cette initiative, Microsoft ambitionne d’intégrer son chatbot d’IA, Copilot, dans les salles de classe.
Getty Images
L’entreprise a aussi annoncé un nouveau programme de formation, la Microsoft Elevate Academy, visant à offrir une éducation et des compétences en IA à grande échelle.
Microsoft a aussi annoncé son soutien à une nouvelle initiative de Code.org, appelée «Hour of A.I.». Cette annonce arrive alors que de grandes entreprises tech s’éloignent peu à peu de l’apprentissage du code classique, puisque les outils d’IA peuvent maintenant créer du code automatiquement.
Getty Images
Selon le New York Times, Microsoft n’a pas précisé comment les fonds investis seraient répartis.
Selon le Washington Post et CNN, après avoir déjà déployé des troupes dans les rues de Washington D.C., Trump se prépare depuis plusieurs semaines à mettre à exécution sa menace d’envahir Chicago dès le mois de septembre.
The Trump administration has been planning for weeks to send the National Guard to Chicago, two officials told CNN, as President Trump looks to expand his anti-crime agenda and crackdown on immigration in major cities across the United States. https://cnn.it/45yvNjJ
À la demande de Trump, le Pentagone a préparé un plan de déploiement militaire à Chicago, prévoyant la mobilisation de la Garde nationale ainsi que de troupes militaires dans la ville.
Getty Images
Trump justifie cette intervention militaire par la nécessité, selon lui, de combattre la criminalité, l’itinérance et l’immigration illégale qui gangrèneraient Chicago, des problèmes qu’il affirme retrouver dans la plupart des grandes villes… dirigées par les démocrates.
Le gouverneur de l’Illinois, J.B. Pritzker, et le maire de Chicago, Brandon Johnson, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une «tentative autoritaire» de Trump et de son administration, affirmant que ni la ville ni l’État n’ont demandé une telle intervention fédérale.
Getty Images
Ils rappellent que des déploiements similaires ont déjà eu lieu récemment à Los Angeles et à Washington D.C., et insistent sur le caractère illégal et infondé de cette décision.
Ils soulignent que la criminalité à Chicago est en baisse, avec une diminution des homicides et des fusillades, ce qui invalide l’idée d’une crise nécessitant une telle intervention.
Getty Images
Ces chiffres ne semblent toutefois pas affaiblir la détermination de Trump, dont la décision d’envoyer des troupes fédérales dans des villes démocrates est jugée par de nombreux opposants non pas comme une mesure sécuritaire, mais comme une dérive autoritaire.
D’autant qu’il menace désormais d’appliquer la même stratégie à Baltimore et à New York…
Selon Wired, des milliers d’enfants migrants auraient été inscrits dans une base de données ADN criminelle du FBI en vertu d’une politique instaurée en 2020, lors du premier mandat de l’administration Trump.
NEW: The US government has added the DNA of approximately 133,000 migrant children and teens to a criminal database, which critics say could mean police treat them like suspects “indefinitely.”
Selon les données les plus récentes du premier trimestre 2025, une nette hausse des prélèvements d’ADN a été constatée, portant à plus de 1,5 million le nombre de migrants dont l’ADN aurait été collecté par les services de Customs and Border Protection (CBP) depuis le lancement du programme.
Getty Images
Parmi eux, des enfants migrants, parfois âgés d’à peine 4 ans, ont également été concernés, avec plus de 133 000 prélèvements d’ADN recensés, selon les estimations rapportées par Wired.
Ces données ont été intégrées à la base permanente CODIS (Combined DNA Index System), habituellement utilisée dans le cadre d’enquêtes criminelles pour comparer des échantillons d’ADN prélevés sur des scènes de crime ou provenant de personnes condamnées pour des infractions graves.
Getty Images
Selon Wired, sur plus de 133 000 jeunes migrants de moins de 21 ans, 230 étaient des enfants de moins de 13 ans, certains à peine âgés de 4 ans, et plus de 30 000 étaient âgés de 14 à 17 ans, tous ajoutés de façon permanente à la base de données ADN criminelle.
Surnommé le «Godfather of AI», Geoffrey Hinton a réitéré ses inquiétudes concernant l’approche des «tech bros» dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Geoffrey Hinton, the computer scientist known as a “Godfather of AI,” says the technology he helped create is getting increasingly scary — and not enough people are taking the risks of artificial intelligence seriously. https://cnb.cx/4lqNqHj
Après avoir déjà averti qu’il existait entre 10% et 20% de chances que l’IA provoque l’extinction de l’humanité, il estime que les entreprises d’IA adoptent une mauvaise stratégie, alimentée par une compétition féroce autour de cette technologie.
Selon Hinton, l’avenir de l’IA devient «de plus en plus effrayant».
Getty Images
Lors d’une récente conférence à Las Vegas, Hinton a déclaré que les géants du secteur adoptaient une approche inappropriée pour freiner à la fois le désir et le développement des capacités de l’IA à «rester en vie», mais aussi son ambition «d’obtenir davantage de contrôle», face au manque de préparation des humains à son égard.
Rappelons qu’un récent épisode troublant est survenu lors de tests menés par la société Anthropic sur son modèle d’IA Claude Opus 4. Dans un scénario fictif, celui-ci a adopté un comportement préoccupant en menaçant un ingénieur de révéler sa liaison extraconjugale afin d’éviter sa désactivation.
Getty Images
Ce type de réaction est apparu dans près de 85% des essais, impliquant non seulement du chantage, mais aussi d’autres actions inquiétantes, telles que la tentative tenté de transférer clandestinement ses propres données, de verrouiller des utilisateurs, ou encore de contacter les autorités ou la presse.
Après l’accord historique de 2023 obligeant Fox News à verser 787 millions de dollars à Dominion Voting Systems pour avoir diffusé de fausses informations sur l’élection présidentielle de 2020, un nouveau dossier judiciaire similaire vient de se conclure.
The multimillion-dollar settlement came as President Donald Trump continued to make false claims about voting machine fraud.
Cette fois, le réseau de télévision conservateur Newsmax est contraint de payer une somme élevée, car il est également accusé d’avoir intentionnellement propagé de fausses affirmations concernant les machines de vote de Dominion durant la même élection.
Getty Images
Newsmax a accepté de verser 67 millions de dollars à Dominion Voting Systems, en plusieurs paiements sur trois ans, soit bien moins que les 1,6 milliard réclamés lors de la plainte initiale en 2021.
Newsmax a expliqué avoir accepté un règlement en affirmant qu’il n’aurait pas obtenu un procès équitable, tout en continuant de nier que ses reportages aient été diffamatoires.
Getty Images
Rappelons qu’en septembre 2024, la chaîne avait déjà conclu un accord similaire avec Smartmatic pour un montant de 40 millions de dollars.
Il convient également de rappeler que trois proches alliés de Trump ont été poursuivis en diffamation par Dominion Voting Systems: Rudy Giuliani, dont la procédure est suspendue en raison de sa faillite et dont aucune date de procès n’a été fixée, Sidney Powell, qui a conclu un accord à l’amiable en juin 2024 pour un montant confidentiel.
Getty Images
Mike Lindell, condamné en juin 2025 à verser 2,3 millions de dollars.
Alors que la France a lancé une enquête criminelle visant X, le réseau social du milliardaire Elon Musk, ce dernier dénonce un complot politique par l’intermédiaire des comptes officiels de la plateforme.
French authorities have launched a politically-motivated criminal investigation into X over the alleged manipulation of its algorithm and alleged “fraudulent data extraction.” X categorically denies these allegations.
This investigation, instigated by French politician Eric…
— Global Government Affairs (@GlobalAffairs) July 21, 2025
Le compte Global Government Affairs, géré par X, affirme que la procédure est entièrement motivée par des raisons politiques et rejette la demande d’accès à l’algorithme de la plateforme.
Getty Images
L’application de Musk affirme dans sa déclaration qu’une telle demande menace les «droits à la vie privée et à la liberté d’expression» de ses utilisateurs.
De leur côté, les autorités françaises justifient leur enquête par des soupçons de manipulation de l’algorithme de X à des fins d’«ingérence étrangère», en violation présumée de la loi française.
Getty Images
Les procureurs ont ouvert l’enquête afin de déterminer si X avait enfreint la loi en modifiant ses algorithmes et en collectant frauduleusement des données auprès de ses utilisateurs français.
X accuse les experts français impliqués dans l’enquête d’avoir, par le passé, mené des campagnes incitant les utilisateurs à quitter la plateforme, telles que «HelloQuitteX» ou «Escape X».
Getty Images
La société d’Elon Musk affirme que cela soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’impartialité, l’équité et les motivations politiques de la procédure.
Le journal rapportait que Trump et ses alliés auraient tenté de bloquer la publication des détails d’une prétendue carte d’anniversaire envoyée à Jeffrey Epstein pour ses 50 ans, dans laquelle Trump aurait inscrit un message énigmatique accompagné d’un dessin au feutre représentant une femme nue.
Getty Images
Dans sa plainte, Trump accuse Rupert Murdoch, le Wall Street Journal, Dow Jones, News Corp et deux journalistes de diffamation pour avoir publié un article qu’il qualifie de «totalement faux», l’accusant d’avoir envoyé une carte d’anniversaire à caractère obscène à Jeffrey Epstein.
Trump y dénonce aussi une volonté délibérée de nuire à sa réputation politique.
Getty Images
Suite à la publication de l’article du Wall Street Journal, le président a affirmé sur Truth Social qu’il avait personnellement averti Rupert Murdoch que l’histoire était, à son avis, entièrement fabriquée: «J’ai dit à Rupert Murdoch que c’était une arnaque, qu’il ne devait pas publier cette fausse histoire. Mais il l’a fait, et maintenant je vais le poursuivre en justice, ainsi que son journal de troisième ordre.»
Getty Images
Tandis que Rupert Murdoch garde le silence depuis le dépôt officiel de la plainte par Donald Trump, un porte-parole de Dow Jones a réagi en déclarant: «Nous avons pleinement confiance dans la rigueur et l’exactitude de nos reportages, et nous nous défendrons vigoureusement contre toute action en justice.»