La polarisation politique aux États-Unis a atteint un degré extrêmement dangereux, touchant aussi bien les démocrates que les républicains. Depuis l’entrée de Donald Trump en politique en 2017, une montée en flèche des menaces et attaques est manifeste.
The assassination of Charlie Kirk is apparently the latest in a string of terrifying acts of political violence in the U.S. “A society that resorts to violence to solve its problems starts to surrender its claim on being a society,” @dgraham.bsky.social writes.
Or, si Trump désigne les «radicaux de gauche» comme responsables, en citant l’assassinat de Charlie Kirk et la tentative d’attentat ratée contre lui, il passe sous silence les attaques visant des élus démocrates, dont la tentative d’enlèvement déjouée contre la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer ainsi que la mort de Melissa Hortman, élue démocrate du Minnesota, et de son mari.
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Plus encore, on ne peut ignorer l’écart entre l’avant et l’après-Trump: de 2016 à 2025, les chiffres de la police du Capitole (USCP) révèlent une augmentation spectaculaire des menaces et incidents visant les élus américains.
En 2016, on recensait environ 902 dossiers ouverts. Dès 2017, l’année de l’arrivée de Donald Trump à la présidence, ce chiffre bondit à 3 939, soit plus de quatre fois plus. La tendance s’accélère ensuite: 5 206 en 2018, 6 955 en 2019, puis un pic de 8 613 en 2020 en pleine campagne présidentielle.
Un record absolu
Le record absolu est atteint en 2021 avec 9 625 cas… du jamais vu! Après une légère baisse à 7 501 en 2022, le volume repart à la hausse en 2023 (8 008) et grimpe encore en 2024 à 9 474, quasiment au niveau record de 2021. Pour 2025, les chiffres complets ne sont pas encore publiés, mais les responsables de la sécurité du Congrès confirment que le rythme reste élevé.
En moins de dix ans, le nombre de menaces recensées a été multiplié par dix, signe d’une polarisation politique qui se transforme aujourd’hui en danger physique non seulement pour les élus, mais aussi pour des figures publiques polarisantes comme Charlie Kirk, personnalités médiatiques bâtissant leur notoriété sur des propos controversés et dont l’ascension s’est accélérée avec l’arrivée de Trump en politique.
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Entre 2017 et septembre 2025, de nombreux responsables politiques et figures publiques américaines ont été la cible de menaces, d’attentats ou de complots violents.
Steve Scalise, Barack Obama et Hillary Clinton
Dès 2017, les attaques se multiplient: d’abord avec les alertes à la bombe visant des centres communautaires juifs, orchestrées par Michael Ron David Kadar et Juan M. Thompson, puis avec la fusillade contre les membres républicains du Congrès lors d’un entraînement de baseball, où le républicain Steve Scalise fut grièvement blessé par James Hodgkinson, un opposant farouche à Trump issu de la gauche radicale.
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L’année suivante, l’escalade continue avec les colis piégés envoyés par Cesar Sayoc, un partisan de Trump, à des personnalités démocrates comme Barack Obama, Hillary Clinton et Joe Biden, ainsi qu’à CNN, ainsi qu’avec la tentative d’intimidation contre la sénatrice Susan Collins par une lettre poudreuse.
Un basculement inquiétant
En 2019, le cas Christopher Paul Hasson illustre un basculement inquiétant : officier de la Garde côtière fasciné par Anders Breivik, il préparait un attentat de masse contre des élus démocrates comme Nancy Pelosi, Chuck Schumer et Alexandria Ocasio-Cortez, ainsi que contre des journalistes de CNN et MSNBC, le tout motivé par le suprémacisme blanc.
Gretchen Whitmer, Mike Pence et Paul Pelosi et Nancy Pelosi
Les années suivantes confirment la gravité du phénomène: en 2020, un groupe d’extrême droite prépare l’enlèvement de la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, par hostilité aux mesures sanitaires liées au Covid.
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Lors de l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021, plusieurs élus américains ont été directement menacés par les partisans de Donald Trump qui tentaient d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden. Les émeutiers scandaient notamment des slogans appelant à «pendre Mike Pence», alors vice-président républicain, accusé d’avoir trahi Trump en validant le résultat électoral. Nancy Pelosi, alors présidente démocrate de la Chambre des représentants, figurait également parmi les cibles prioritaires, avec des intrus cherchant son bureau en criant son nom.
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En 2022, les agressions physiques se multiplient, avec la tentative d’attaque au cutter contre le républicain Lee Zeldin, les menaces armées visant la démocrate Pramila Jayapal et l’agression au marteau contre Paul Pelosi, mari de Nancy Pelosi, motivée par les thèses complotistes d’extrême droite.
Nikki Haley, Marjorie Taylor Greene, Jack Smith et Donald Trump
Les années 2023 et 2024 voient à la fois une vague de swattings, touchant des élus et juges de tous bords (Nikki Haley, Marjorie Taylor Greene, Shenna Bellows, Jack Smith, Tanya Chutkan, Arthur Engoron, Rick Scott, Michelle Wu, etc.), et des menaces graves contre Joe Biden.
C’est aussi en 2024 que surviennent deux tentatives d’assassinat contre Donald Trump: la première à Butler (Pennsylvanie), où un spectateur est tué et Trump blessé, et la seconde près de son club de golf en Floride, attribuée à Ryan Wesley Routh, toujours en procès.
Josh Shapiro, Melissa Hortman et Charlie Kirk
En 2025, les attaques se poursuivent avec l’incendie criminel contre la résidence officielle du gouverneur Josh Shapiro en Pennsylvanie, commis par Cody Allen Balmer, mêlant haine personnelle, motifs antisémites et référence au conflit Israël-Gaza.
Quelques semaines plus tard, le Minnesota est frappé par l’assassinat de Melissa Hortman, élue démocrate, et de son mari, tandis que le sénateur John Hoffman et son épouse sont grièvement blessés par un agresseur se faisant passer pour un policier.
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Puis, en septembre 2025, le militant conservateur Charlie Kirk est abattu lors d’un événement à l’Utah Valley University, un drame toujours en cours d’investigation.
Une tendance lourde
On voit que les menaces et violences politiques aux États-Unis ne sont plus des faits isolés mais une tendance lourde, en hausse continue depuis 2017. Elles touchent aussi bien les républicains que les démocrates, nourries par la polarisation extrême, les discours complotistes et l’usage de la haine comme arme politique.
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La réaction de Donald Trump après la mort de Charlie Kirk illustre parfaitement le dilemme: plutôt que d’appeler à l’apaisement, il désigne directement la gauche radicale comme responsable, renforçant l’idée d’un affrontement existentiel entre camps.
«De l’attaque contre ma vie à Butler, en Pennsylvanie, l’année dernière, qui a tué un mari et un père, aux attaques contre les agents de l’ICE, au meurtre brutal d’un cadre du secteur de la santé dans les rues de New York, à la fusillade du chef de la majorité à la Chambre des représentants, Steve Scalise, et de trois autres personnes, la violence politique de la gauche radicale a blessé trop d’innocents et a coûté trop de vies.»
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Cette lecture sélective de la part du président, qui néglige les attaques venant de la droite, risque d’alimenter encore plus le cycle de violence et fragilise davantage la démocratie américaine.
Une déclaration moqueuse, mais que certains jugent révélatrice de sa perception de ses partisans.
«Les gens intelligents ne m’aiment pas. Et ils n’aiment pas ce dont nous parlons.»
Une vidéo virale au Bedminster Golf Club
Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, on voit Donald Trump, micro à la main, s’adresser à un petit groupe de personnes rassemblées autour de lui.
Cette remarque, lancée sur un ton moqueur, provoque les rires du public présent. Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs commentateurs y voient une déclaration bien plus révélatrice.
La scène aurait été filmée le 13 septembre, dans son club de golf de Bedminster, au New Jersey, selon plusieurs sources.
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Alors que Trump abordait l’assassinat de Charlie Kirk, survenu quelques jours plus tôt, ainsi que du suspect, ce sont pourtant ces mots qui ont retenu l’attention.
Une sortie révélatrice?
Cette déclaration, visiblement formulée sur un ton moqueur, a déclenché des rires dans la salle.
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J’aime les gens peu éduqués.
Pourtant, certains observateurs y ont vu une remarque révélatrice, susceptible de refléter ce que Trump pense réellement de ses propres partisans, d’autant qu’il a par le passé exprimé des opinions ambivalentes sur l’éducation ou l’intelligence de son électorat, notamment en 2016, lorsqu’il avait déclaré: «J’aime les gens peu éduqués.»
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Ces derniers propos de Trump s’inscrivent dans une longue liste de sorties controversées, souvent calculées pour provoquer, semer la confusion ou polariser l’opinion.
Le président a menacé un journaliste d’ABC News qui l’interrogeait sur la liberté d’expression, laissant entendre qu’il pourrait demander à la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, de s’en prendre à lui.
The comments were the latest in a string of threats the president has made against the press in the last 24 hours.
À la suite de l’assassinat de Charlie Kirk, Pam Bondi a promis que le département de la Justice des États-Unis ciblerait les «discours haineux» attribué, selon Trump et ses alliés, à l’extrême gauche.
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«Beaucoup de vos alliés affirment que les discours haineux relève de la liberté d’expression»
Ces déclarations de Bondi ont provoqué un tollé, plusieurs craignant qu’elles ne menacent la liberté d’expression. C’est dans ce contexte que Donald Trump a menacé un journaliste qui l’interrogeait sur ces inquiétudes, partagées jusque dans son propre camp politique.
Interpellé sur la liberté d’expression depuis la pelouse de la Maison-Blanche, Trump a menacé Jonathan Karl, chef correspondant à Washington pour ABC News.
«Beaucoup de vos alliés affirment que les discours haineux relèvent de la liberté d’expression», a lancé le journaliste d’ABC News à Trump, reprenant les critiques adressées à l’administration sur ce point et rappelant les propos de Charlie Kirk lui-même, selon lesquels même les discours de haine doivent être protégés «par le Premier Amendement».
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«Le discours de haine n’existe pas légalement en Amérique. Il y a des propos laids. Il y a des propos grossiers. Il y a des propos malveillants. Et tous sont protégés par le Premier Amendement. Gardons l’Amérique libre.» – Charlie Kirk
Évoquant Pam Bondi, Trump a répondu au journaliste:
«Elle s’en prendrait probablement à des gens comme toi, parce que tu me traites si injustement. C’est de la haine. Tu as beaucoup de haine dans le cœur.»
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Se vantant qu’ABC lui avait versé «16 millions de dollars», Trump a ajouté:
«Alors peut-être qu’ils devront s’en prendre à toi.»
Protégés par le Premier Amendement
En 2024, Charlie Kirk avait déclaré dans une publication sur X:
«Le discours de haine n’existe pas légalement en Amérique. Il y a des propos laids. Il y a des propos grossiers. Il y a des propos malveillants. Et tous sont protégés par le Premier Amendement. Gardons l’Amérique libre.»
Rappelons que, lors d’un récent podcast, Pam Bondi avait déclaré que ministère de la Justice «vous ciblera et s’en prendra à vous, si vous vous en prenez à quiconque avec un discours haineux.»
Ces propos ont aussitôt suscité des critiques de divers horizons, y compris chez certains républicains MAGA, inquiets d’un possible recul de la liberté d’expression.
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Bondi a ensuite du précisé, à Axios, que le DOJ ne poursuivrait ni n’enquêterait sur de simples propos haineux, sauf s’ils constituaient une incitation illégale à la violence.
Attorney General Pam Bondi tells Axios her office is not prosecuting or investigating anyone for alleged hate speech.
Alors que Donald Trump quittait la Maison-Blanche pour une visite d’État au Royaume-Uni, une interaction tendue avec le journaliste John Lyons de l’ABC a attiré l’attention, marquant une fois de plus sa relation conflictuelle avec les médias.
Trump lashed out at a reporter who asked him whether it was “appropriate” that the president is enriching himself while in office.
Peu avant de monter à bord de Marine One pour son voyage officiel vers le Royaume-Uni, Donald Trump a été interpellé par des journalistes dans l’allée de la Maison-Blanche.
«Silence»
-Donald Trump
Depuis son retour à la présidence
Parmi eux se trouvait John Lyons, chef du bureau Amériques de l’Australian Broadcasting Corporation (ABC), qui préparait un reportage pour l’émission Four Corners. Lyons a posé une question à Trump concernant l’évolution de sa richesse depuis qu’il est revenu à la présidence en janvier 2025.
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«Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis.»
La réponse de Trump a été rapide et incisive. Le ton est monté lorsqu’il a accusé le journaliste de nuire aux relations entre les États-Unis et l’Australie. Trump a affirmé que la question était malvenue et a prévenu que cela pourrait avoir des répercussions diplomatiques, notamment dans le contexte de la visite à venir entre lui et le Premier ministre australien Anthony Albanese.
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Puis, dans un geste brusque, il a lancé «silence» au journaliste, lui ordonnant de se taire, avant de poursuivre vers son hélicoptère pour le départ.
Le rôle d’un journaliste
John Lyons, chef du bureau Amériques de l’ABC, a défendu sa démarche après l’échange tendu.
Il a expliqué: «Si notre rôle en tant que journalistes est de demander des comptes aux puissants, alors il devrait être parfaitement acceptable de poser des questions légitimes, poliment, au président des États-Unis.»
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Il a ajouté: «Pour moi, c’était une chose tout à fait normale de poser des questions que je ne considère pas comme provocatrices. Je pense qu’elles sont justes, basées sur des recherches. Elles n’ont pas été posées de manière agressive.»
Du côté australien, cette scène a suscité des réactions de soutien à la presse. Plusieurs responsables politiques et médias ont dénoncé l’attitude de Trump comme une tentative d’intimidation, voire une atteinte à la liberté de la presse.
La liberté d’expression
Rappelons que Donald Trump est dans l’eau chaude alors que la suspension de Jimmy Kimmel par ABC provoque une vive indignation. Le talk-show a été retiré de l’antenne après des propos de l’animateur critiquant la gestion par l’administration Trump de l’assassinat de l’activiste de droite Charlie Kirk. La décision a immédiatement été interprétée comme une atteinte à la liberté d’expression, alimentée par les attaques publiques du président et les pressions du président de la FCC, Brendan Carr.
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Dans le paysage médiatique, la réaction a été immédiate. Stephen Colbert, Jon Stewart et Seth Meyers ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une censure directe, soulignant que sanctionner un animateur pour ses critiques gouvernementales crée un précédent dangereux. Plusieurs élus démocrates, mais aussi certains républicains, ont exprimé leurs inquiétudes, estimant que l’État ne devrait pas peser sur la programmation des chaînes de télévision.
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Au-delà du cas Kimmel, l’affaire ravive le débat sur la relation fragile entre pouvoir exécutif et médias aux États-Unis. Combinée aux injonctions de Trump demandant aux journalistes de rester «silencieux», elle est perçue par beaucoup comme une tentative de réduire au silence les voix dissidentes, une démarche qui, selon eux, met en péril le principe constitutionnel de la liberté de la presse.
In @nytopinion.nytimes.comThe silencing of Jimmy Kimmel, following an explicit threat by Brendan Carr, the head of ABC’s regulator, the F.C.C., “is the mask of ‘free speech’ coming off for good,” Michael Hirschorn writes.
Une présentation des capacités de ses nouvelles lunettes «intelligentes» est rapidement virée au cauchemar pour le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, lors de la conférence Meta Connect ayant lieu le 17 septembre dernier.
Meta spent billions on AI-powered smart glasses so that its CEO could be humiliated onstage not once, but twice, by the tech's dismal failures.
Le PDG de Meta a vécu un moment embarrassant lors de la conférence annuelle Meta Connect.
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Alors qu’il présentait les nouvelles lunettes «intelligentes» «smart» assistées par intelligence artificielle, la démonstration a tourné au cauchemar.
«Je pense qu’à l’avenir, si vous n’avez pas de lunettes dotées d’IA, ou un moyen d’interagir avec l’IA, je pense que vous serez probablement également désavantagé sur le plan cognitif par rapport aux autres.»
Un moment embarrassant
L’appareil, censé guider un chef invité dans la préparation d’une sauce «d’inspiration coréenne», a multiplié les erreurs, donnant des instructions incohérentes. Le cuisinier a dû répéter plusieurs fois ses questions, sans succès.
Zuckerberg a ensuite tenté de montrer un appel vidéo via les lunettes et un bracelet neural, mais la connexion a échoué, l’obligeant à des gestes maladroits sur scène.
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Pour expliquer ces déboires, Meta a évoqué une mauvaise connexion Wi-Fi. Zuckerberg a tenté de détendre l’atmosphère en plaisantant, tandis que le CTO Andrew Bosworth a promis de vérifier l’origine des problèmes.
Cet incident, largement moqué sur les réseaux sociaux, souligne les défis persistants de Meta dans sa course à l’IA et met en lumière la fragilité de technologies encore loin d’être infaillibles.
Un désavantage cognitif important?
Mark Zuckerberg a récemment déclaré, selon CNN, que les personnes qui ne porteront pas de lunettes intelligentes intégrant l’intelligence artificielle pourraient, dans un avenir proche, se retrouver en situation de «désavantage cognitif important»: «Je pense qu’à l’avenir, si vous n’avez pas de lunettes dotées d’IA, ou un moyen d’interagir avec l’IA, je pense que vous serez probablement également désavantagé sur le plan cognitif par rapport aux autres.»
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Selon lui, ces appareils deviendront la passerelle idéale entre le monde physique et le numérique, capables de voir, d’entendre et de raisonner aux côtés de leur utilisateur.
La démonstration aux nombreuses ratés techniques offre Un contraste saisissant entre la promesse d’un futur «indispensable» et la réalité encore fragile de la technologie, qui place Meta dans une position inconfortable.
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Zuckerberg travaille sur ses lunettes connectées depuis la fin des années 2017, avec un premier modèle lancé en 2021 et une ambition affichée depuis plus de 7 ans d’en faire l’appareil incontournable de l’IA.
Mais si Zuckerberg voulait prouver que les lunettes «intelligentes» seront bientôt indispensables… pour l’instant, elles lui ont surtout prouvé qu’elles pouvaient le mettre dans l’embarras.
Meta CEO Mark Zuckerberg has told analysts that people without smart glasses may one day be at a "significant cognitive disadvantage" compared to those who do use the tech: https://cnn.it/47L2Y5a
Dans la foulée de l’annonce choc de la mise à l’arrêt du talk-show de Jimmy Kimmel, Donald Trump s’est précipité sur Truth Social pour s’extasier de la nouvelle.
The late-night host’s show is suddenly off the air after years of complaints.
Trump ne voit pas dans l’annulation de Jimmy Kimmel une conséquence de ses attaques contre Charlie Kirk, mais une victoire personnelle pour faire taire un adversaire, qu’il a mise en scène dans un véritable «tour d’honneur» sur Truth Social.
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«Excellente nouvelle pour l’Amérique», a lancé Donald Trump en ouverture de son message, avant d’ajouter:
«L’émission de Jimmy Kimmel, en difficulté d’audience, est ANNULÉE.»
Colbert avait ouvert la voie avant Kimmel
Trump enchaîne en affirmant que «Kimmel n’a AUCUN talent, et des audiences pires que celles de Colbert, si c’est possible», une pique lancée en référence à l’annulation du talk-show de Stephen Colbert quelques semaines plus tôt, qu’il avait déjà célébrée sur Truth Social.
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«J’adore le licenciement de Colbert. Son talent était encore inférieur à son audience. J’ai entendu dire que Jimmy Kimmel serait le suivant. Il a encore moins de talent que Colbert!»
Jimmy Kimmel a vu son émission Jimmy Kimmel Live! suspendue indéfiniment par ABC le 17 septembre dernier. Cette décision fait suite à des propos controversés qu’il a tenus lors de ses monologues concernant la mort de l’activiste conservateur Charlie Kirk. Il avait notamment accusé certains membres du mouvement MAGA de profiter politiquement de cet assassinat, affirmations rejetées par les autorités comme inexactes.
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Les médias sous pression
Selon diverses sources médiatiques, ABC s’est retrouvé sous pression, plusieurs de ses affiliés, notamment Nexstar, ayant refusé de programmer l’émission, estimant que les déclarations étaient «offensantes et insensibles». Brendan Carr, président de la FCC, a de surcroît menacé le réseau de sanctions en cas d’inaction.
«Les commentaires de M. Kimmel sur la mort de M. Kirk sont offensants et insensibles à un moment critique de notre discours politique national», a déclaré Andrew Alford, président de la division Broadcasting de Nexstar.
«Il ne reste plus que Jimmy et Seth, deux ratés, sur Fake News NBC. Leurs audiences sont également exécrables. Allez, NBC!»
Ses prochaines cibles
En plus de se réjouir de la nouvelle sur Truth Social, Trump a désigné Seth Meyers et Jimmy Fallon comme ses prochaines cibles, montrant ainsi que les propos jugés offensants de Kimmel n’étaient pas la véritable raison de cette annulation.
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«Il ne reste plus que Jimmy et Seth, deux ratés, sur Fake News NBC. Leurs audiences sont également exécrables. Allez, NBC!», a écrit Trump, exigeant que ces animateurs subissent le même sort que Colbert et Kimmel.
«Punir un artiste pour ses opinions est incompatible avec une démocratie libre.»
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De nombreuses personnalités ont exprimé leur indignation suite à la suspension indéfinie de Jimmy Kimmel Live! par ABC.
Dangereux pour la liberté d’expression
L’ancien président Barack Obama a dénoncé une dérive inquiétante:
«Ce type de coercition gouvernementale est précisément ce que le Premier Amendement vise à empêcher.»
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L’acteur Ben Stiller a vivement réagi:
«C’est injuste et dangereux pour notre liberté d’expression.»
L’actrice Sophia Bush a ajouté sur X:
«La liberté d’expression est menacée.»
Enfin, Rosie O’Donnell, dont la guerre avec l’ancien président est bien documentée, a exprimé son indignation:
«C’est de la censure.»
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Le SAG-AFTRA (syndicat des acteurs) a publié un communiqué:
«Punir un artiste pour ses opinions est incompatible avec une démocratie libre.»
Disney's ABC is taking Jimmy Kimmel's late-night talk show off the air indefinitely amid a controversy over his recent comments about Charlie Kirk's suspected killer.Read more: https://cnn.it/46HBPyT
Si la famille royale lui a déroulé le tapis rouge sous toutes ses formes, c’est pourtant sa réaction face à sa rencontre avec la princesse Kate Middleton, qui l’accueillait aux côtés du prince William, qui a retenu toute l’attention.
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«Tu es belle, si belle»
Une seconde visite d’État historique
Accompagné de son épouse Melania, lors d’une rare sortie publique, Donald Trump effectue une visite d’État historique de deux jours.
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Cette invitation, remise en personne par le premier ministre britannique au nom du roi, avait été qualifiée de «vraiment spéciale, jamais vue» et «sans précédent».
Sitôt descendu de l’hélicoptère, Trump a salué le prince William puis complimenté Kate Middleton, des propos aussitôt qualifiés de maladroits, qui ont fait réagir massivement sur les réseaux sociaux.
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En lui serrant la main, Trump aurait lancé à la princesse de Galles:
«Tu es belle, si belle.»
Un rôle central
Lors de cette visite d’État historique, Kate Middleton a joué un rôle central aux côtés de la famille royale. Elle a accueilli Donald et Melania Trump à leur arrivée à Windsor, aux côtés du prince William, avant de participer à la procession en carrosse et aux cérémonies officielles.
Kate Middleton doit également partager un moment officiel avec Melania Trump dans le cadre de cette visite d’État.
Leur apparition conjointe est prévue à Frogmore Gardens, lors d’un événement avec les Scouts et le programme «Squirrels».
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Cette activité, inscrite au programme de la visite, mettra en avant l’éducation et l’engagement communautaire, et sera l’une des rares occasions où la princesse de Galles et la Première dame des États-Unis apparaîtront côte à côte dans un cadre public.
Un accueil en grande pompe
Après l’échange remarqué avec Kate Middleton, Donald Trump a été accueilli en grande pompe à Windsor par le roi Charles III et la reine Camilla, accompagnés du prince William.
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Une cérémonie solennelle a suivi: salut royal, inspection de la garde, puis un trajet en carrosse sur le domaine. Le président et la Première dame Melania ont participé à une exposition de la Royal Collection dans la Green Drawing Room, puis se sont rendus à la chapelle Saint-Georges pour déposer une gerbe sur la tombe de la reine Elizabeth II.
La première journée s’est terminée par un déjeuner officiel, des entretiens diplomatiques et un banquet d’État en soirée. Mais l’atmosphère est restée tendue en raison d’un autre fait marquant: le déploiement d’une immense banderole représentant Trump aux côtés d’Epstein près du château, ainsi que des projections d’images sur les murs mêmes de Windsor, rappelant leurs liens controversés.
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Ces actions spectaculaires ont conduit à l’arrestation de quatre personnes.
President Trump gushes over ‘so beautiful’ Kate Middleton in touching exchange during state visit with royals
Dans une Amérique secouée par l’assassinat de Charlie Kirk et traversée par une polarisation politique extrême, la députée républicaine Marjorie Taylor Greene a remis sur la table une idée incendiaire: un «divorce national».
MTG made it clear that she wants nothing to do with the left, but prays for them.
L’assassinat de Charlie Kirk, figure médiatique conservatrice, a provoqué un véritable séisme dans la politique américaine.
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Ce drame perpétré lors d’un rassemblement universitaire, a renforcé les divisions politiques déjà béantes entre républicains et démocrates.
Il n’y a plus rien à discuter avec la gauche… Pour être honnête, je veux un divorce national pacifique.
-Marjorie Taylor Greene
C’est dans ce climat de deuil et de colère, où la polarisation atteint un point critique, que la représentante républicaine controversée Marjorie Taylor Greene voit une seule issue: un divorce national.
En évoquant le cas de Charlie Kirk, elle a voulu démontrer que, selon elle, cette démarche est la seule solution envisageable.
En prônant une séparation entre États rouges et États bleus, Marjorie Taylor Greene réactive le spectre d’une fracture nationale.
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Ses propos, jugés provocateurs et dangereux par nombre d’élus, résonnent pourtant auprès d’une partie de la base conservatrice, galvanisée par un climat de tension inédit après l’assassinat de l’un de ses héros.
La députée reprend son idée
C’est dans ce contexte que Marjorie Taylor Greene, élue républicaine de Géorgie, a ravivé un concept qu’elle martèle depuis plusieurs années. Elle présente cette rupture comme la seule issue à une cohabitation devenue, selon elle, impossible entre États républicains et démocrates.
En 2023, Greene avait déjà écrit:
«Nous avons besoin d’un divorce national. Nous devons séparer les États républicains des États démocrates et réduire le gouvernement fédéral. Tous ceux à qui je parle le disent.»
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Ces propos trouvent aujourd’hui une résonance particulière dans l’émotion suscitée par la mort de Kirk et dans la colère d’une partie de la droite américaine.
«Ils ont assassiné notre gentil garçon qui leur parlait pacifiquement et débattait d’idées.»
Un divorce national pacifique?
Sans détour, elle a déclaré:
«Il n’y a plus rien à discuter avec la gauche… Pour être honnête, je veux un divorce national pacifique.»
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En évoquant le cas de Charlie Kirk, elle a voulu démontrer que, selon elle, cette démarche est la seule solution envisageable:
«Ils ont assassiné notre gentil garçon qui leur parlait pacifiquement et débattait d’idées.»
Les réactions politiques
Si Taylor Greene affirme que «Tout le monde à qui je parle dit ça», la réalité est différente: la plupart des responsables républicains refusent d’endosser l’idée d’un «divorce national».
Les rares appuis proviennent surtout d’influenceurs et de commentateurs conservateurs, sans véritable traduction institutionnelle.
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«Cette rhétorique est destructrice, erronée et, honnêtement, diabolique. Nous n’avons pas besoin de divorcer, nous avons besoin d’une thérapie de couple.»
Sa déclaration a néanmoins suscité une vague de critiques. Des républicains modérés comme Mitt Romney, Liz Cheney ou encore le gouverneur de l’Utah Spencer Cox, qui, dès 2023, avait fustigé la rhétorique «destructive» et dangereuse de Taylor Greene:
«Cette rhétorique est destructrice, erronée et, honnêtement, diabolique. Nous n’avons pas besoin de divorcer, nous avons besoin d’une thérapie de couple.»
Après l’assassinat de Charlie Kirk en Utah, le gouverneur Spencer Cox a renouvelé son appel à l’unité, invitant les Américains à emprunter une «autre voie» pour dépasser la haine politique, à trouver une «sortie de route» pour sortir de l’hostilité croissante, et a dénoncé le rôle toxique des réseaux sociaux, qu’il a qualifiés de «cancer de notre société».
Une autre solution
«Il nous faut trouver une autre solution. Nous devons trouver une issue à cette hostilité croissante», a déclaré Cox dans ses nombreuses interventions depuis l’assassinat de Kirk, en insistant également sur l’effet dévastateur des réseaux sociaux dans la diffusion de la haine:
«Les réseaux sociaux sont devenus, à bien des égards, un cancer pour notre société.»
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L’assassinat de Charlie Kirk accentue l’image d’une Amérique enfermée dans une guerre culturelle sans fin.
Dans ce climat où la droite radicalise son discours et où la gauche dénonce une instrumentalisation cynique, la proposition de Marjorie Taylor Greene d’un «divorce national» apparaît comme le prolongement extrême de ces fractures, nourrie par une atmosphère de deuil, de colère et de méfiance généralisée.
Utah Governor Spencer Cox calls on Americans to "choose a different path" amid political violence.
Donald Trump est arrivé au Royaume-Uni pour une deuxième visite exceptionnelle d’un chef d’État, accueilli avec tous les honneurs par le roi Charles et Camilla, aux côtés de son épouse, Melania.
Protesters in Britain projected images of President Trump and Jeffrey Epstein onto Windsor Castle on Tuesday night before the president arrived for a state visit. More protests are planned for Wednesday. Follow live updates on Trump's state visit: nyti.ms/3VTtyBH
Depuis son arrivée hier au Royaume-Uni, Donald Trump a reçu un accueil royal orchestré par Charles III et Camilla.
Trump accueilli en grande pompe par Charles III
À Windsor, une cérémonie solennelle l’a honoré: hymne national, salut officiel, inspection de la garde et escorte militaire.
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Le roi a partagé un carrosse avec Trump, tandis que Camilla accompagnait Melania. Après un déjeuner officiel, une exposition sur les liens américano-britanniques a été présentée. Enfin, Trump a déposé une gerbe sur la tombe d’Elizabeth II dans la chapelle Saint-George, scellant un accueil empreint de prestige et de symboles diplomatiques.
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Mais le spectre du scandale lié à sa relation passée avec Jeffrey Epstein l’a rattrapé jusqu’au château de Windsor, alors que des photos compromettantes de lui avec Epstein refaisaient surface un peu partout.
«Bienvenue au Royaume-Uni, Donald.»
Trump n’y échappe pas: partout dans la ville de Windsor, des boutiques de souvenirs aux terrains proches du château, jusque sur les images projetées directement sur ses murs, il est pris pour cible.
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Le collectif britannique «Everyone Hates Elon» s’est employé à tourner en dérision sa seconde visite officielle auprès de la royauté.
«Nous en avons assez de l’influence des États-Unis sur le Royaume-Uni, qu’il s’agisse de milliardaires comme Elon Musk ou de soutiens fortunés comme Donald Trump.»
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«Une relation spéciale»
Parmi les actions menées par le groupe figuraient des assiettes décoratives représentant Trump aux côtés d’Epstein, accompagnées de l’inscription «une relation spéciale», ainsi qu’un jouet pour chien à l’effigie du président américain vendu dans une boutique locale.
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Un camion équipé d’un écran géant diffusant une photo de Trump aux côtés d’Epstein, prise à Mar-a-Lago en 1997, a également circulé dans les rues de Windsor avec le message «Bienvenue au Royaume-Uni, Donald.»
Une immense affiche montrant Trump et Epstein a également été déployée sur un terrain proche du château de Windsor, tandis qu’une projection géante de leur photo illuminait les murs mêmes du château.
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L’influence des États-Unis
Un porte-parole du collectif «Everyone Hates Elon» a d’ailleurs commenté leurs actions, rapporté par The Daily Beast.
Il a déclaré:
«Nous en avons assez de l’influence des États-Unis sur le Royaume-Uni, qu’il s’agisse de milliardaires comme Elon Musk ou de soutiens fortunés comme Donald Trump.»
Les autorités ont arrêté quatre personnes après la projection de l’image gênante de Trump sur le château de Windsor.
Sa première visite à Windsor en 2018
Lors de sa première visite à Windsor en 2018, Donald Trump avait été reçu par la reine Elizabeth II dans le cadre d’une rencontre officielle très médiatisée.
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Après une cérémonie militaire et l’hymne national, il avait inspecté la garde d’honneur aux côtés de la souveraine. Mais la visite avait suscité de nombreuses critiques au Royaume-Uni: manifestations massives à Londres, ballons satiriques le caricaturant en «baby Trump» et polémiques sur son attitude jugée irrespectueuse envers la reine, notamment lorsqu’il avait marché devant elle. Cet épisode avait marqué une étape controversée dans les relations américano-britanniques.
Trump’s state visit to Britain was crashed by pictures of the president with friend Jeffrey Epstein.
Le vice-président JD Vance a pris les rênes d’une édition spéciale de The Charlie Kirk Show, en hommage à «son ami» assassiné quelques jours plus tôt lors d’un événement sur un campus universitaire de l’Utah.
JD Vance backs mass ‘doxing’ campaign to find and harass Charlie Kirk critics
Dans le podcast, JD Vance commence en promettant de faire la lumière sur la mort de Kirk, qu’il attribue à un «mouvement d’extrémisme de gauche incroyablement destructeur.»
«Appelez leur employeur»
Vance enchaîne ensuite en exhortant ses partisans, au nom de la «civilité», à dénoncer auprès des employeurs tous ceux qui ont célébré l’assassinat de Kirk, afin qu’ils puissent être congédiés.
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Le vice-président appelle chacun à agir: si quelqu’un voit une personne célébrer le meurtre de Charlie, il faut «Appeler leur employeur.»
«Nous ne croyons pas à la violence politique, mais nous croyons à la civilité, et il n’y a aucune civilité dans la célébration d’un assassinat politique.»
«Au nom de Charlie»
Lors de cette édition spéciale du podcast de Charlie Kirk, JD Vance avait plusieurs invités, parmi lesquels le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux Robert F. Kennedy Jr., la cheffe de cabinet de la Maison‑Blanche Susie Wiles, la secrétaire de presse Karoline Leavitt, ainsi que le chef adjoint de cabinet Stephen Miller.
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Ce dernier promet, «Au nom de Charlie», d’«identifier, perturber, démanteler et détruire ces réseaux», en faisant référence à deux organisations citées par JD Vance: les Open Society Foundations et la Ford Foundation, qu’il accuse d’avoir soutenu financièrement un article publié dans le magazine The Nation, intitulé «L’héritage de Charlie Kirk ne mérite pas qu’on le pleure».
Tout l’arsenal du gouvernement
Les deux fondations ont catégoriquement nié soutenir financièrement The Nation.
«J’ai demandé à Pam d’examiner cette question en termes de RICO, en portant des affaires RICO.»
Miller continue ses propos en garantissant que «toutes les ressources dont nous disposons au ministère de la Justice, à la Sécurité intérieure et à travers ce gouvernement» seront mobilisées pour cette offensive.
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Dans la foulée de l’assassinat de Charlie Kirk, Donald Trump et ses conseillers préparent une offensive contre les groupes de gauche radicale.
Trump a tout récemment annoncé, selon CNN, qu’il envisageait de désigner Antifa comme organisation terroriste nationale, affirmant avoir demandé à la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, d’examiner la possibilité de porter des accusations en vertu de la loi RICO:
«J’ai demandé à Pam d’examiner cette question en termes de RICO, en portant des affaires RICO.»
It wasn’t clear who or what exactly Trump would designate; Antifa is a loosely organized movement without a distinct leader, membership lists or structure.