Auteur : Stephanie Gauthier

Caroline Kennedy, la fille de JFK, n’a pas mâché ses mots à l’égard de RFK Jr., publiant une lettre et une série de vidéos sur les réseaux sociaux pour exhorter les sénateurs à ne pas confirmer RFK Jr. comme prochain secrétaire du Département de la Santé et des Services sociaux.

La cousine de RFK Jr. affirme qu’elle se voit contrainte de sortir de son silence pour alerter sur les dangers que poserait sa nomination à ce poste, le qualifiant de «prédateur» et ajoutant qu’il «exploite le désespoir des parents d’enfants malades».

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Caroline Kennedy qualifie son cousin d’«hypocrite», affirmant que RFK Jr. aurait fait vacciner tous ses enfants tout en manipulant d’autres parents pour qu’ils ne vaccinent pas les leurs. Elle accuse ses théories conspirationnistes et ses demi-vérités sur les vaccins d’avoir coûté des vies et critique son enrichissement financier grâce à ses positions anti-vaccins.

Notamment en intentant un procès contre les fabricants de vaccins contre le VPH, prétendant qu’ils dissimulent des risques pour la santé, RFK Jr. accroît à la fois sa visibilité et ses ressources financières, selon Caroline Kennedy.

Sa cousine l’accuse dans ce dossier de «s’enrichir au détriment de l’accès à un vaccin capable de prévenir presque toutes les formes de cancer du col de l’utérus et qui a été administré en toute sécurité à des millions de garçons et de filles».

L’année dernière, RFK Jr. aurait perçu plus de 850 000$ grâce à un arrangement avec la compagnie Merck concernant le vaccin Gardasil.

Si l’on pensait que les histoires étranges de RFK Jr., comme celle où il aurait ramassé un ourson mort pour le laisser ensuite dans Central Park par plaisanterie, ou celle où il aurait transporté une carcasse de baleine sur le toit de sa voiture pendant des heures, créant une scène cauchemardesque mêlant odeurs nauséabondes et «jus de baleine» avec ses enfants à bord, étaient les plus insolites à son sujet, Caroline Kennedy en dévoile une encore plus troublante.

Elle affirme que son cousin aurait pris un plaisir malsain à montrer comment il mettait des poussins et des souriceaux dans un blender pour nourrir ses faucons, une scène qu’elle décrit comme un «pervers mélange de désespoir et de violence».

Caroline Kennedy affirme que son père, JFK, et son oncle Bobby, «qui ont donné leur vie au service public», ainsi que son oncle Teddy, «qui a consacré sa carrière au Sénat à améliorer le système de santé», seraient «écœurés» par les actions de RFK Jr.

Elle l’accuse d’avoir «exploité l’image de son père» pendant sa campagne électorale, pour ensuite s’abaisser à demander une place dans l’équipe de Donald Trump, tout en tirant parti des «tragédies publiques douloureuses de leur propre famille» à des fins de publicité.

Un des présentateurs phares à l’emploi de CNN depuis 2007, Jim Acosta, quitte la chaîne après avoir été relégué à un créneau beaucoup moins stratégique de la grille horaire, une décision que certains interprètent comme un effort pour apaiser les tensions avec le président ou répondre aux prétendues exigences de l’administration Trump envers CNN et les médias.

Jim Acosta leaving CNN after being pulled from network’s programming schedule

— New York Post (@nypost.com) 2025-01-28T03:33:13.032Z

Jim Accosta est certainement l’une des victimes majeures d’une réorganisation importante de CNN et de sa grille des programmes sous la direction de son PDG, Mark Thompson, afin de, selon les dirigeants de l’entreprise, s’adapter aux évolutions du paysage médiatique et de renforcer sa présence numérique.

Cette restructuration a apporté des changements significatifs pour plusieurs figures emblématiques de CNN, notamment Wolf Blitzer et Jake Tapper, mais pour Jim Acosta, elle a été perçue comme un revers majeur, l’entreprise l’ayant écarté des créneaux horaires stratégiques.

Parmi ces changements majeurs dans la programmation, l’émission The Lead with Jake Tapper, auparavant diffusée en semaine de 16 h à 18 h (ET), sera déplacée de 17 h à 19 h (ET) à partir de mars 2025, dans le cadre de cette réorganisation significative du réseau.

Le changement d’horaire de Wolf Blitzer, jusque-là à la tête de The Situation Room diffusée en semaine de 18 h à 19 h (ET), le place désormais dans une nouvelle plage matinale, de 10 h à 12 h (ET), où il co-animera avec Pamela Brown, remplaçant ainsi le créneau précédemment occupé par l’émission de Jim Acosta.

L’émission CNN Newsroom with Jim Acosta était diffusée en semaine de 10 h à 11 h (ET). Avec la restructuration annoncée, Jim Acosta s’est vu proposer une plage horaire de minuit à 2 h du matin, une décision qui réduit considérablement sa visibilité et représente un véritable coup dur pour le présentateur.

Certains perçoivent cette décision de CNN comme étant liée au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, Jim Acosta étant l’un des animateurs les plus critiques envers l’ancien et actuel président.

Cette hypothèse semble d’autant plus plausible si l’on se souvient de l’incident de novembre 2018, lors d’une conférence de presse au lendemain des élections de mi-mandat, où Acosta, alors correspondant de CNN à la Maison-Blanche, avait eu un échange houleux avec Trump, entraînant son bannissement temporaire de la Maison-Blanche.

Cela soulève la question: Trump a-t-il exercé une influence poussant CNN à se débarrasser de Jim Acosta?

Smart take on my interview with Burchett on Jan. 6. We can’t let the truth about that day be destroyed. newrepublic.com/article/1905…

— Jim Acosta (@jimacosta.bsky.social) 2025-01-23T11:45:44.071Z

Rappelons que Jim Acosta a rejoint CNN en 2007 en tant que correspondant politique national. Il s’est illustré en couvrant les campagnes présidentielles de Barack Obama en 2008 et 2012.

En 2018, il a été nommé correspondant principal à la Maison-Blanche, devenant une figure incontournable de CNN, notamment grâce à ses échanges souvent houleux avec Donald Trump durant son premier mandat présidentiel. Acosta a également rapporté des moments historiques majeurs, comme les élections de 2020 et les événements marquants du 6 janvier 2021.

Son départ laissera sans aucun doute un vide au sein de CNN, une entreprise qui, ces dernières années, semble avoir perdu ses repères et peine à définir clairement sa position.

Elon Musk, qui semble apprécier de s’immiscer dans les processus électoraux des différents pays, après avoir contribué à la victoire de Donald Trump aux États-Unis, s’est cette fois impliqué virtuellement lors du lancement de la campagne électorale de l’AfD (Alternative für Deutschland), le parti d’extrême droite allemand.

The chairman of Israel's official Holocaust memorial has accused Elon Musk of insulting the victims of Nazism and endangering Germany’s democratic future after the billionaire addressed a rally for Germany’s far-right party.

— NBC News (@nbcnews.com) 2025-01-26T22:07:01.854Z

Ses déclarations, faites à cette occasion, ont suscité de vives réactions de condamnation en Allemagne et à l’échelle internationale.

Devant une foule d’environ 4 500 partisans, Musk a tenu des propos fortement critiqués, alors qu’il a récemment été accusé d’avoir effectué un «salut nazi» lors de l’inauguration de Donald Trump.

Pendant son discours, Musk a notamment a vivement critiqué le multiculturalisme, affirmant que ca diluait la culture allemande et a invité les partisans d’extreme droite à «être fiers d’être Allemands», des propos rapidement dénoncés par plusieurs, notamment le chancelier allemand Olaf Scholz et aussi des membres de familles des victimes de l’Holocauste.

L’histoire allemande, profondément marquée par le nazisme et l’Holocauste, est un sujet sensible que les Allemands abordent avec une grande responsabilité, centrée sur la mémoire et la lutte contre les idéologies extrémistes.

Dans ce contexte, les interventions extérieures, même celles de personnalités influentes comme Elon Musk, peuvent être perçues comme une ingérence dans une question demeurant profondément interne.

Les critiques adressées à Musk dans ce contexte l’accusent d’exploiter les perceptions et l’ignorance face à la profondeur du contexte historique, minimisant ainsi la complexité des enjeux à des fins politiques divisives. Ses interventions sont perçues comme cherchant à exacerber les tensions.

De nombreux observateurs estiment que ces questions relèvent exclusivement de la responsabilité des Allemands, seuls à même de gérer leur passé et de façonner leur avenir sans influence extérieure. En d’autres termes, nombreux sont ceux, dans différents pays, qui pensent que Musk devrait se concentrer sur ses propres affaires plutôt que de s’immiscer dans les politiques des autres nations.

Cette ingérence récente de Musk suscite des interrogations, d’autant qu’il a récemment intensifié son implication dans divers enjeux politiques à travers le monde, alimentant les spéculations sur ses motivations.

Lors de sa première semaine au pouvoir, Donald Trump a annoncé la déclassification des dossiers concernant les assassinats de John F. Kennedy, Robert F. Kennedy et Martin Luther King Jr.

President Trump ordered the declassification of all records concerning the assassinations of former President John F. Kennedy, former Sen. Robert F. Kennedy and Rev. Martin Luther King Jr., issuing the release of the documents after some were left redacted following his first presidential term.

— Forbes (@forbes.com) 2025-01-24T15:20:41.808Z

Trump a déclaré que cette initiative, longtemps attendue, était dans l’intérêt du peuple américain ainsi que des familles des défunts.

Les assassinats de John F. Kennedy, Robert F. Kennedy et Martin Luther King Jr. sont entourés de nombreuses rumeurs et théories du complot.

Bien que Lee Harvey Oswald ait été officiellement désigné comme le coupable, certaines théories avancent que la CIA, la mafia, le complexe militaro-industriel ou même des gouvernements étrangers, tels que Cuba ou l’Union soviétique, pourraient être impliqués dans l’assassinat survenu le 22 novembre 1963 à Dallas.

D’autres suggèrent qu’il s’agirait d’un complot interne lié à des tensions politiques ou des désaccords concernant la guerre froide.

Robert F. Kennedy a été officiellement assassiné par Sirhan Sirhan le 5 juin 1968 à Los Angeles, Californie. Bien que Sirhan, un Palestinien opposé au soutien de Kennedy envers Israël, ait été inculpé, certaines théories suggèrent qu’il aurait été manipulé mentalement.

D’autres évoquent la présence d’un second tireur ou une conspiration visant à empêcher Kennedy de poursuivre les réformes initiées par son frère.

James Earl Ray a été condamné pour l’assassinat de Martin Luther King Jr., survenu le 4 avril 1968 à Memphis, Tennessee. Cependant, des théories pointent du doigt le gouvernement américain, en particulier le FBI, en raison des tensions raciales et des critiques de King envers la guerre du Vietnam.

Certains de ses proches, y compris sa famille, remettent en question la version officielle et demandent que toute la vérité soit révélée.

Ces rumeurs traduisent une méfiance envers les institutions et des préoccupations sociopolitiques de l’époque, qui restent pertinentes même 60 ans après ces événements tragiques.

Les réactions des familles des victimes à la déclassification des dossiers concernant les assassinats de John F. Kennedy, Robert F. Kennedy et Martin Luther King Jr. au fil des années varient, mais elles expriment généralement une attente de vérité et de justice.

Au fil des années, certains membres de la famille Kennedy ont exprimé des doutes persistants concernant les conclusions officielles des enquêtes. Robert F. Kennedy Jr., connu pour son soutien à diverses théories du complot, a notamment affirmé publiquement que des conspirations plus larges pourraient être impliquées dans l’assassinat de son père, Robert F. Kennedy, appelant à davantage de transparence pour faire toute la lumière sur ces événements.

La famille de Martin Luther King Jr., en particulier son fils Dexter King, a fréquemment exprimé des doutes sur la version officielle des faits. Ils ont appelé à une enquête approfondie, suggérant que James Earl Ray n’aurait pas agi seul, voire qu’il pourrait être innocent, et ont insisté sur la nécessité de révéler toute la vérité.

La publication complète de ces documents pourrait s’étendre sur une période allant jusqu’à 60 jours, avec plusieurs milliers de fichiers destinés à être mis à la disposition du public.

La déclassification de ces dossiers, essentiels dans l’histoire américaine, pourrait enfin apporter certaines réponses attendues par ces familles.

Netflix a récemment annoncé une hausse de ses tarifs mensuels dans plusieurs pays, dont les États-Unis et le Canada. Cette décision survient dans un contexte de forte expansion pour l’entreprise, qui a enregistré 19 millions de nouveaux abonnés au dernier trimestre.

Cette annonce a suscité de nombreuses réactions.

Netflix announces price increase for all three of its plans

— 9to5Mac (@9to5mac.com) 2025-01-21T21:39:36Z

Netflix justifie cette augmentation par sa volonté d’investir massivement dans la production de contenus diversifiés et de qualité, tout en tenant compte de la récente hausse significative du nombre d’abonnés.

Cela englobe des films, des séries, ainsi que des événements en direct, tels que des matchs de boxe ou de la NFL, qui impliquent des coûts significatifs pour l’acquisition des droits de diffusion.

Par ailleurs, la plateforme a connu une croissance rapide, dépassant les 300 millions d’abonnés dans le monde, dont 19 millions ajoutés au dernier trimestre. Cette expansion engendre une hausse des coûts opérationnels indispensables pour garantir un service performant et de qualité, selon Netflix.

L’annonce a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux.

Un utilisateur a exprimé son mécontentement sur la page Instagram de Netflix en déclarant:

«I have stood by Netflix from the beginning. One more price hike, I am done. I know I am just one person but I am pretty sure millions will feel the same. At this point the price of everything is too high, and so is Netflix.»

(«Je soutiens Netflix depuis le début. Encore une augmentation de prix et j’en ai marre. Je sais que je ne suis qu’une personne, mais je suis sûre que des millions de personnes ressentiront la même chose. À ce stade, le prix de tout est trop élevé, et Netflix aussi.»)

Certains ont profité de cette annonce, survenue quelques heures seulement après l’entrée en fonction de Trump, pour lui adresser une critique indirecte. En effet, alors qu’il avait promis une baisse du coût de la vie à ses partisans, qui l’ont élu sur cette base, des commentaires ironiques comme celui-ci ont rapidement émergé sur les réseaux sociaux:

«I was told prices of things would go down, starting yesterday»

(«On m’a dit que les prix des choses baisseraient à partir d’hier»)

De nombreux utilisateurs ont affirmé que ces récentes hausses de prix les avaient poussés à mettre fin à leur abonnement à la plateforme. Comme l’a exprimé l’un d’eux: «This is unbelievable, that’s why I canceled my Netflix subscription because it’s really expensive to pay it. It’s ridiculous.» («C’est incroyable, c’est pour ça que j’ai annulé mon abonnement Netflix parce que c’est vraiment cher à payer. C’est ridicule.»).

Voici les nouveaux prix pour les États-Unis et le Canada:

Les nouveaux tarifs Netflix pour les États-Unis et le Canada sont les suivants : Standard avec publicités à 7,99$ USD (11,44$ CAD); Standard sans publicités (HD) à 17,99$ USD (25,77$ CAD); et Premium sans publicités (4K) à 24,99$ USD (35,80$ CAD).

L’augmentation des tarifs s’applique immédiatement aux nouveaux abonnés et prendra effet lors du prochain cycle de facturation pour les abonnés existants.

Que pensez-vous de cette nouvelle augmentation des tarifs? La considérez-vous justifiée?

Quelques heures seulement après son investiture présidentielle, Donald Trump a officiellement annoncé la date de mise en application de sa menace d’imposer des tarifs de 25% à ses deux pays voisins et alliés, le Canada et le Mexique.

BREAKING: Trump plans to enact tariffs of as much as 25% on Mexico and Canada by Feb. 1, he says while signing a bevy of executive actions.

— Bloomberg (@bloomberg.com) 2025-01-21T01:06:42.185Z

Ces importantes mesures de représailles commerciales à l’encontre du Canada et du Mexique entreront en vigueur dès le 1er février prochain.

Le Canada a réagi avec fermeté à l’annonce du président Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes à partir du 1ᵉʳ février.

Ottawa a déclaré être prêt à prendre des mesures de représailles équivalentes si nécessaire et a promis de répondre de manière proportionnée à ces tarifs.

Le gouvernement mexicain, sous la présidence de Claudia Sheinbaum, a exhorté au calme face aux récents décrets de Donald Trump, dont la menace d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations mexicaines à partir du 1ᵉʳ février.

Elle a rappelé que de telles mesures avaient déjà été appliquées sous le précédent mandat de Trump et a réaffirmé l’engagement du Mexique à défendre sa souveraineté.

Les tarifs de 25% imposés par Trump, ainsi que les représailles qui pourraient en découler, risquent d’aggraver les tensions économiques entre les États-Unis et leurs principaux partenaires commerciaux, le Canada et le Mexique.

Ces mesures pourraient perturber les chaînes d’approvisionnement, augmenter les coûts pour les consommateurs et inciter à des représailles commerciales, impactant négativement les trois économies interconnectées.

Les chiffres des audiences télévisées de l’inauguration de Trump affichent une baisse significative comparées à celles de Biden atteignant près de 30% de moins que celles de l’ancien président démocrate reçues en 2021.

TV viewership for Trump’s inauguration was about 27% below that of Biden's in 2021 and 20% below his his first one in 2017, according to Nielsen data, which found the event averaged around 24.6 million viewers across 15 networks throughout the day.www.huffpost.com/entry/donald…

— HuffPost (@huffpost.com) 2025-01-22T01:47:56.072Z

Si vous n’avez pas entendu Trump se vanter des chiffres impressionnants de ses audiences télévisuelles pour son inauguration du 20 janvier dernier, il y a une raison évidente.

Les données récemment publiées révèlent que l’événement a été largement ignoré, enregistrant une baisse de 27% des téléspectateurs par rapport à l’inauguration de Joe Biden, qui avait eu lieu le 20 janvier 2021.

L’inauguration de Donald Trump, aussi le 20 janvier, a été suivie par plus de 24 millions de téléspectateurs aux États-Unis. En comparaison, l’inauguration de Joe Biden en 2021 avait attiré près de 34 millions de personnes devant leur écran.

Cette différence marquée de près de 10 millions de téléspectateurs représente une baisse significative de 27% pour Trump.

L’inauguration de Trump semble avoir suscité un moindre intérêt du public et attiré une attention médiatique réduite, malgré les efforts de communication déployés par son équipe. Cela pourrait refléter le climat politique actuel et le faible engouement de la population envers le nouveau président élu, en dehors de sa base de partisans dévoués.

En revanche, l’inauguration de Joe Biden, qui avait remporté l’élection face à Donald Trump dans un contexte de forte polarisation politique et après les événements marquants du 6 janvier 2021, avait suscité un vif intérêt en raison des circonstances exceptionnelles entourant son arrivée au pouvoir.

L’événement extérieur de la cérémonie d’inauguration 2025 a été annulé par Trump et son équipe en raison d’une vague de froid frappant la région de Washington.

Cette décision a laissé les partisans ayant fait le déplacement sans alternative, les obligeant à rentrer chez eux sans participer aux festivités prévues.

Une chose est claire: Trump suscite bien moins d’intérêt qu’à ses débuts spectaculaires en politique, lorsqu’il avait déjoué les pronostics en battant Hillary Clinton.

À l’époque, son inauguration avait attiré 30 millions de téléspectateurs, soit 6 millions de plus que pour son entrée en fonction officielle en 2025.

Rappelons qu’en 2009, la première inauguration de Barack Obama avait rassemblé 38 millions de téléspectateurs.

Obama avait établi un record sans précédent depuis le début des années 1980.

Les cryptomonnaies controversées $TRUMP et $MELANIA, lancées par Donald et Melania Trump quelques heures avant leur entrée officielle à la Maison-Blanche, ont rapidement atteint une valeur de plusieurs milliards de dollars dès leur lancement.

What are memecoins, and why did Donald Trump launch one?

— Bloomberg (@bloomberg.com) 2025-01-21T14:35:38.632Z

Cependant, elles ont subi une chute de plus de 50% quelques jours après cette ascension spectaculaire.

Le 17 janvier, trois jours avant le début de son mandat présidentiel, Donald Trump a lancé sa cryptomonnaie, le $TRUMP, sur la blockchain Solana.

Ce memecoin a rapidement atteint une capitalisation boursière de plus de 15 milliards de dollars en seulement quelques heures. Cependant, il a suscité une vive controverse, les critiques de Trump soulignant notamment les risques évidents de potentiels conflits d’intérêts.

Deux jours après le lancement du $TRUMP, l’épouse de Donald Trump a également introduit sa propre cryptomonnaie, le $MELANIA, qui a rapidement atteint une capitalisation de plus de 1,5 milliard de dollars en quelques heures.

Ce memecoin, lancé par Melania Trump, a par ailleurs engendré une forte volatilité sur le marché du memecoin de son époux, entraînant une baisse considérable de la valeur du $TRUMP.

Le lancement de ces cryptomonnaies par le président nouvellement investi, Donald Trump, et la première dame, Melania Trump, a déclenché une vive controverse.

De nombreux observateurs et critiques ont soulevé des préoccupations d’éthique et de transparence, en pointant notamment les risques et dilemmes liés à l’exploitation de leur notoriété politique à des fins financières. Cette initiative soulève également des questions sur la frontière entre leurs fonctions publiques et leurs intérêts privés.

Le lendemain de l’inauguration de Donald Trump, le retour du balancier s’est rapidement fait sentir: le $TRUMP a chuté à 37,85$, accusant une baisse d’environ 50% par rapport à son sommet de 75$ atteint deux jours plus tôt.

Cette dévaluation a fait reculer sa capitalisation à 7,56 milliards de dollars, contre plus de 15 milliards à son point culminant.

Le $MELANIA a connu un sort similaire, enregistrant une chute importante de près de 70% pour s’établir à 4,31$ le lendemain de l’inauguration.

Cette dégringolade a fait chuter sa capitalisation à moins de 900 millions de dollars, après avoir temporairement dépassé les 2 milliards quelques heures à peine après son lancement.

Avec ces memecoins, Trump a clairement montré qu’il n’entendait pas mettre en pause ses divers stratagèmes pour accumuler une fortune, notamment en lançant une série de produits destinés à être vendus à ses partisans.