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Trump exige une enquête sur la santé mentale de Joe Biden qui riposte malgré son cancer

Depuis la Maison-Blanche, Donald Trump a réclamé l’ouverture d’une enquête visant les actions de l’administration Biden et de l’ancien président, portant sur l’état cognitif de son prédécesseur joe Biden lorsqu’il était encore en fonction.

President Donald Trump signed a memorandum that calls on Attorney General Pamela Bondi and the White House counsel to review presidential actions signed by former President Joe Biden.

CNN (@cnn.com) 2025-06-05T01:32:43.022Z

Selon Trump, des signes évidents de déclin mental auraient rendu Joe Biden inapte à exercer ses fonctions présidentielles, une réalité que son administration aurait volontairement cachée.

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Trump va jusqu’à affirmer que tous les documents signés officiellement durant ce mandat l’auraient été par des membres de l’entourage de Biden à l’aide du le stylo automatique «autopen» présidentiel, sans le consentement réel de l’ancien président.

Cette offensive survient alors que l’ancien président Biden lutte contre un cancer agressif de la prostate, diagnostiqué il y a quelques semaines,au même moment où un livre particulièrement accablant à son sujet faisait l’objet d’une large promotion sur CNN, dont l’un des coauteurs n’est autre que le présentateur vedette Jake Tapper.

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Mais loin de se laisser intimider par Trump et ses détracteurs, Joe Biden a fermement répliqué, qualifiant l’attaque de «ridicule et mensongère».

Avec sa réponse, Biden entend faire passer un message sans équivoque:

«Soyons clairs: j’ai pris les décisions pendant ma présidence.»

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«J’ai pris les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations», a déclaré l’ancien président dans un communiqué officiel.

Selon CNN, dans sa note officielle, le président Trump demande que l’enquête s’intéresse à toute tentative, organisée ou non, visant à cacher au public des informations sur la santé mentale et physique de Joe Biden.

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Il souhaite aussi que soient examinés d’éventuels accords entre ses anciens collaborateurs pour faire passer, de manière coordonnée et mensongère, certaines vidéos montrant ses difficultés cognitives comme étant truquées.

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Trump croit que Biden pourrait avoir été remplacé par des clones ou des robots

Une récente publication nocturne, initialement postée sur Truth Social par un compte obscur puis reprise sans aucun contexte par le président des États-Unis, a rapidement attiré l’attention.

Trump repost on Truth Social: “There is no #JoeBiden – executed in 2020. #Biden clones doubles & robotic engineered soulless mindless entities are what you see. >#Democrats dont know the difference.”

Aaron Rupar (@atrupar.com) 2025-06-01T03:00:43.836Z

Dans ce message publié sur Truth Social et relayé par Donald Trump, il est affirmé que Joe Biden serait mort depuis 2020 après avoir été «exécuté».

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Le message avance, de manière aussi troublante qu’invraisemblable, que la personne ayant occupé la présidence de 2020 à 2024 n’était en réalité qu’une «doublure», un «clone» ou une «entité robotique».

Cette publication, tout droit sortie des théories complotistes liées à QAnon, a d’abord été diffusée par un compte ne comptant qu’environ 5 000 abonnés, avant d’être relayée à grande échelle par le président lui-même.

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Elle affirme que «Il n’y a pas de #JoeBiden – exécuté en 2020» «There is no #JoeBiden – executed in 2020» et s’inscrit dans une série de théories du complot visant à discréditer la légitimité de Joe Biden depuis sa victoire contre Donald Trump et son arrivée à la Maison-Blanche.

La publication repartagée par le président se poursuit avec le hashtag «#Biden clones doublures et des entités robotisées sans âme et sans esprit, c’est ce que vous voyez», tentant ainsi de justifier la présence publique quotidienne de Joe Biden durant les quatre années suivant la défaite électorale de Donald Trump.

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Même si Trump entretient depuis son premier mandat des liens étroits avec le mouvement QAnon, connu pour enchaîner les théories les plus farfelues, il demeure toujours aussi troublant qu’un ancien président relaie encore aujourd’hui ce genre de propos sur les réseaux sociaux.

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Newsom vs Trump: «Finissons-en»

Face à une situation de plus en plus tendue à Los Angeles, marquée par l’escalade des manifestations, Donald Trump a enflammé la crise par une série de publications sur son réseau social, ordonnant unilatéralement, et sans l’accord de la Californie, le déploiement de la Garde nationale, tout en menaçant d’y envoyer les Marines.

California Gov. Newsom has pushed back against threats of arrest by Trump administration officials, remaining defiant as he oversees clashes between law enforcement agents and protesters in response to immigration raids across L.A.

NBC News (@nbcnews.com) 2025-06-09T08:18:12Z

En réponse, le gouverneur Gavin Newsom, lors d’un entretien avec MSNBC et NBC News, a directement accusé Trump d’avoir fabriqué cette crise et l’a défié ainsi que son Border Czar, qui menaçait de l’arrêter en cas d’obstruction aux raids de l’ICE, en lançant: «Arrêtez-moi. Allons-y».

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Sur Truth Social, Trump a multiplié les attaques contre le gouverneur, le qualifiant de «Gavin Newscum» et l’accusant d’être incompétent, incapable de faire son travail. Il a également exigé qu’il présente des excuses aux résidents de Los Angeles pour les émeutes en cours, dans des critiques qui visaient aussi la mairesse de la ville.

Selon NBC News, Donald Trump a renforcé les déclarations de son Border Csar, Tom Homan, qui affirmait durant le week-end qu’il n’hésiterait pas à faire arrêter toute personne s’opposant aux opérations de l’ICE, un message qui visait aussi le gouverneur de Californie et la mairesse de Los Angeles.

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En réponse, Gavin Newsom a répliqué «Finissons-en» dans une entrevue, ajoutant: «C’est un dur. Pourquoi ne le fait-il pas? Il sait où me trouver», visant directement Tom Homan.

Il a par ailleurs traité le président de «menteur de sang-froid», démentant catégoriquement les affirmations selon lesquelles les manifestations auraient été abordées lors d’un appel téléphonique de 20 minutes entre Trump et lui le vendredi précédent, déclarant: «Cette question n’a jamais été soulevée».

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Le lendemain des déclarations du gouverneur, interrogé par un journaliste sur les propos de Gavin Newsom qui suggérait que le «Border Czar» devrait l’arrêter, Donald Trump a répondu: «Je le ferais si j’étais Tom».

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Trump prend d’assaut Los Angeles

Confronté à des manifestations contre ICE et sa politique anti-immigration, Donald Trump a durci sa rhétorique agressive à l’encontre des manifestants, de la mairesse de Los Angeles et du gouverneur de Californie, Gavin Newsom.

Protests have intensified in Los Angeles following President Donald Trump's order to deploy the National Guard.Authorities and demonstrators have clashed in the Los Angeles area, with unrest beginning last week after dozens of people were detained by federal immigration agents. cnn.it/4kZYcUB

CNN (@cnn.com) 2025-06-09T02:33:10.529Z

Durant la fin de semaine, Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale sans l’accord du gouverneur, en désignant les manifestants comme des «insurrectionnistes payés».

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Dans un revirement sans précédent, Trump a même exprimé le souhait que des membres de la marine de l’armée américaine soient envoyées à Los Angeles contre les manifestants, plaçant 500 marines en état d’alerte.

Rappelons que les manifestations ont éclaté en réaction à une série de raids coordonnés menés par ICE à Los Angeles, perçus comme particulièrement agressifs. Des regroupements de manifestants se sont rapidement formés dans les quartiers ciblés par ces opérations, notamment à Compton.

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Les manifestations anti-ICE ont rapidement été qualifiées par Donald Trump de «émeutes de migrants» «Migrant riots», affirmant que Los Angeles aurait été «envahie et occupée par des étrangers illégaux et des criminels».

Sur Truth Social, il a déclaré que les manifestants n’étaient pas de simples protestataires, mais des fauteurs de troubles et des «insurrectionnistes payés», appelant à leur arrestation immédiate.

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La tension a atteint son paroxysme lorsqu’une partie des manifestants a provoqué des affrontements violents avec les forces de l’ordre, accompagnés d’actes de vandalisme, de feux d’artifice et d’incendies de véhicules.

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La situation s’est légèrement apaisée au cours de la journée de lundi, selon les autorités locales, avant de reprendre de plus belle. Pour le gouverneur Gavin Newsom, les actions de Donald Trump ne font qu’attiser les flammes d’une situation déjà extrêmement fragile.

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Trump sur Musk: «Il a un problème»

Interrogé par ABC News et CNN, Trump tente visiblement de réduire leur rupture à la soudaine instabilité du milliardaire, affirmant même qu’il ne pense plus du tout à lui, et ce, malgré l’humiliation infligée lorsque Musk l’a publiquement accusé de figurer dans les Epstein Files.

President Donald Trump told CNN this morning that he is “not even thinking about” billionaire Elon Musk and won’t be speaking to him in the near future.“I’m not even thinking about Elon. He’s got a problem. The poor guy’s got a problem,” Trump said. Read more: cnn.it/4kU0BjJ

CNN (@cnn.com) 2025-06-06T12:42:15.582Z

Au lendemain de leur accrochage public sur leurs réseaux sociaux respectifs, Trump affirme qu’il ne pense déjà plus à Musk et que, même si ce dernier cherche, selon lui, à le contacter, lui n’a guère envie de lui parler.

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Lorsqu’un journaliste d’ABC News lui a demandé s’il avait un appel prévu avec Elon Musk dans les prochaines heures, Trump a répliqué en qualifiant le milliardaire d’homme ayant tout simplement «perdu la tête».

«Tu parles de l’homme qui a perdu la tête?», aurait répliqué Trump au journaliste avant d’affirmer que non, il n’était pas du tout intérressé a lui parler avant de changer de sujet.

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Du côté de CNN, la journaliste Dana Bash, qui a rencontré le président plusieurs heures après les événements explosifs, a rapporté que celui-ci ne pensait plus du tout à Musk et l’a même décrit comme quelqu’un ayant un problème…

«Le pauvre gars a un problème», aurait lancé Trump.

Pour l’instant, Trump semble mieux s’en sortir que Musk, dont la fortune personnelle, ainsi que celle de ses entreprises, a fondu de plusieurs milliards de dollars en temps réel pendant leur querelle publique.

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Pendant ce temps, les journalistes ayant réussi à obtenir des déclarations de Trump ont visiblement pris soin d’éviter toute question sur les accusations lancées par Musk, qui avait notamment suggéré que le président figurait dans les Epstein Files, une présence qui, selon lui, expliquerait la non-divulgation de certains documents classifiés par les proches alliés de Trump, rien de moins…

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Trump affirme que Musk souffre du «TDS»

Donald Trump a brisé le silence face aux vives critiques d’Elon Musk à l’égard de son «Big beautiful bill», se disant «très déçu» et affirmant qu’il aurait préféré que Musk s’en prenne à lui plutôt qu’à son projet de loi: «Je préfère qu’il me critique plutôt que le projet de loi.»

BREAKING: President Trump says he's 'very disappointed' in Elon Musk's attacks on the GOP spending bill, suggests he's bitter about losing the electric vehicle mandate."I've helped Elon a lot."

NBC News (@nbcnews.com) 2025-06-05T16:32:18.652Z

Donald Trump semble visiblement surpris par la réaction du milliardaire, affirmant que sa révolte ne s’explique que par la présence dans le projet de loi des mesures sur les véhicules électriques (EV mandates), qui offraient des crédits d’impôt favorables à Tesla.

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Il ajoute qu’Elon Musk savait depuis longtemps que ces dispositions faisaient partie du texte: «Elon le savait depuis le début.»

Alors que, selon NBC News, le président affirme avoir «toujours aimé Elon» et avoir entretenu une «excellente relation» avec lui, le fait que Musk ait qualifié son projet de loi d’«abomination dégoûtante» semble avoir été la goutte de trop et que Musk souffrirait peut-être, à son tour, «d’une forme de Trump Derangement Syndrome»… ou TDS.

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Trump laisse désormais entendre que leur amitié est probablement compromise, déclarant: «Je ne sais pas si nous aurons encore [une excellente relation].»

Elon Musk de son côté a aussitôt commenté sur X les récents propos de Trump a son endroit en disant simplement: «Peu importe.»

Le milliardaire a tenu à clore le sujet en réaffirmant sa propre lecture de la situation, laissant entendre que la relation entre les deux hommes est bel et bien brisée: «Dans toute l’histoire de la civilisation, il n’y a jamais eu de loi à la fois grande et belle. Tout le monde le sait! Soit vous avez un projet de loi volumineux et laid, soit un texte concis et élégant.»

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Musk, qui a investi des millions de dollars dans l’élection de 2024 pour soutenir Donald Trump, a poursuivi ses commentaires avec un second message…

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…affirmant que «sans lui», les démocrates auraient le contrôle de la Chambre et que Trump aurait tout simplement perdu l’élection.

«Trump aurait perdu l’élection», affirme Musk.

Difficile de dire si cette joute verbale en restera là…

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…alors que Trump semble prendre les critiques de Musk comme une attaque directe contre son mandat, tandis que Musk revendique ouvertement son rôle décisif dans la victoire républicaine.

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Elon Musk: «Tuez le BILL»

Quelques jours seulement après avoir quitté ses fonctions dans des circonstances nébuleuses, arborant un œil au beurre noir que plusieurs attribuent à une altercation ayant précipité son départ de la Maison-Blanche, Elon Musk s’est insurgé contre l’administration Trump.

https://twitter.com/elonmusk/status/1930338434415243739

Dans un revirement inattendu, il a lancé une offensive contre le «Big Beautiful Bill», affirmant qu’il ne pouvait plus rester silencieux face à ce qu’il qualifie de «projet de loi du Congrès, massif, scandaleux, bourré de dépenses superflues».

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Pour mobiliser l’opinion publique, Musk exhorte désormais les Américains à «tuer le projet de loi», en partageant l’affiche du film Kill Bill de Quentin Tarantino comme symbole de sa croisade.

Dans une autre publication, le milliardaire dit aux Américains: «Appelez votre sénateur, appelez votre député, mettre l’Amérique en faillite, c’est inacceptable! ARRÊTEZ le projet de loi».

https://twitter.com/elonmusk/status/1930336497208832059?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet%7Ctwtr%5Etrue

Selon le Wall Street Journal, Donald Trump commencerait à perdre patience face à Elon Musk, qui utilise sa plateforme et ses 200 millions d’abonnés pour attaquer frontalement le projet de loi présidentiel, malgré leur alliance récente.

Le journal rapporte que Trump est frustré par l’influence croissante de Musk sur certains élus républicains comme Marjorie Taylor Greene (Géorgie), Scott Perry (Pennsylvanie) et Mike Flood (Nebraska), qui regrettent désormais d’avoir soutenu le projet et s’y opposent publiquement.

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Tandis que les représentants de Donald Trump ont adopté un ton mesuré en public face aux attaques virulentes d’Elon Musk contre le «Big Beautiful Bill», affirmant que le président connaissait déjà les positions du milliardaire, la sortie de Musk risque de provoquer des tensions internes au sein de l’administration.

En annonçant son intention de cibler tous les élus ayant soutenu le projet de loi lors des élections de mi-mandat de 2026, affirmant: « En novembre de l’année prochaine, on renverra tous les politiciens qui ont trahi le peuple américain», Elon Musk met clairement à l’épreuve l’unité républicaine autour du texte.

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Reste à voir si son appel à tuer le bill finira par ébranler certains élus du parti ou s’il restera sans véritable effet politique!

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Elon Musk promet des représailles en 2026

Elon Musk en a surpris plus d’un, y compris sans doute plusieurs membres de la Maison-Blanche, en explosant sur X contre un pilier de l’agenda politique de Trump, et ce, quelques jours à peine après avoir quitté officiellement ses fonctions au sein de DOGE dans l’administration.

JUST IN: Elon Musk blasted President Trump's domestic agenda bill, calling it a "disgusting abomination." The White House shrugged off the criticism. cnn.it/43ZnY5F

CNN (@cnn.com) 2025-06-03T18:27:53.196Z

Il s’en est violemment pris au gigantesque projet de loi de Trump et ses alliés, des propos qui n’ont évidemment pas manqué de faire réagir.

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«Je ne peux plus le supporter», a déclaré Elon Musk sur X pour justifier sa violente charge contre le projet de loi de Trump, accusant les membres du Congrès qui l’ont soutenu de précipiter le pays vers la faillite:

«Le Congrès met l’Amérique en faillite.»

Le milliardaire a d’ailleurs menacé tous les élus qui ont soutenu le projet de loi lors des élections de mi-mandat de 2026:

« En novembre de l’année prochaine, on renverra tous les politiciens qui ont trahi le peuple américain.»

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Rappelons que le projet de loi républicain soutenant l’agenda de Trump, adopté par la Chambre, ajouterait 2400 milliards de dollars à la dette sur dix ans.

Un contraste frappant avec les coupes budgétaires drastiques mises en place chez DOGE sous la direction d’Elon Musk, ce qui a d’ailleurs provoqué sa colère sur son propre réseau social, où il a fustigé les élus ayant voté en faveur de l’agenda Trump:

« Honte à ceux qui ont voté pour: vous savez que vous avez mal agi. Vous le savez.»

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Le divorce entre Elon Musk et l’administration Trump prend une tournure houleuse. Lors de sa dernière apparition publique à la Maison-Blanche, arborant un œil au beurre noir, Musk a alimenté les spéculations.

Il garderait de fortes rancunes envers certains membres de l’équipe, comme Peter Navarro qu’il a traité de «moron», mais aussi contre des décisions politiques qui ont nui à ses entreprises, exclusion de XaI d’un contrat de l’administration Trump avec OpenAI, fin du crédit d’impôt pour les voitures électriques.

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Le «Gros et magnifique projet de loi» aurait été la goutte de trop.

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Zelensky revient sur sa spectaculaire attaque aux drones en territoire russe

Quelques jours après la spectaculaire victoire de l’Ukraine dans l’opération militaire baptisée Operation Spiderweb, qui visait des avions militaires russes sur des bases réparties à travers tout le territoire russe, le président ukrainien est revenu sur les origines de l’offensive.

⚡️ Ukraine wouldn't launch Operation Spiderweb if Russia agreed to ceasefire, Zelensky says.President Volodymyr Zelensky said that roughly half of the 41 Russian planes targeted in the attack on June 1 will be impossible to repair.

The Kyiv Independent (@kyivindependent.com) 2025-06-04T12:56:04.422Z

Dans une entrevue accordée à des journalistes à la suite de l’attaque, et relayée par le Kyiv Independent, il a affirmé que cette opération, planifiée depuis plus d’un an, n’aurait tout simplement pas eu lieu si Vladimir Poutine avait accepté un cessez-le-feu lors des différents pourparlers de paix.

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L’attaque surprise lancée par l’Ukraine le 1er juin dernier, menée à l’aide de drones audacieusement dissimulés à l’intérieur de toitures de cabines pouvant s’ouvrir à distance, puis livrés à bord de camions stationnés près de leurs cibles à travers la Russie, a pris le monde entier de court.

Même Donald Trump, le président des États-Unis, n’avait pas été informé de cette opération planifiée en secret depuis plus d’un an par les forces armées ukrainiennes, tandis que Zelensky affirmait que l’attaque était évitable selon lui: «S’il y avait eu un cessez-le-feu, l’opération aurait-elle eu lieu? Non.»

CaptureKievIndependent

Selon les Forces armées ukrainiennes, la Russie aurait perdu 41 avions militaires, dont des Tu-95 et des Tu-22M3, des bombardiers clés pour le lancement de missiles de croisière à longue portée utilisés contre l’Ukraine, lors de l’Opération Spiderweb.

Les dégâts infligés à la Russie sont estimés à plus de 7 milliards de dollars, une perte majeure et, selon plusieurs experts, en grande partie irremplaçable, les bombardiers détruits faisant partie des appareils stratégiques les plus rares et les plus coûteux de l’arsenal russe.

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Après plusieurs jours de silence, Donald Trump a déclaré sur Truth Social qu’il avait eu un échange de plus d’une heure avec le président russe. Selon lui, ils ont discuté de l’attaque menée par l’Ukraine contre les avions stationnés sur les bases russes, ainsi que des multiples frappes menées des deux côtés.

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Trump a affirmé que Poutine avait promis de réagir à ces attaques, tout en résumant leur échange ainsi: «C’était une bonne conversation, mais pas une conversation qui mènera à une paix immédiate.»

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Musk a profité du voyage de Trump pour mousser ses entreprises

Alors que Donald Trump effectuait une tournée au Moyen-Orient marquée par des accords colossaux, dont un contrat de 142 milliards de dollars avec l’Arabie saoudite pour des armements et un engagement de 1 400 milliards sur dix ans avec les Émirats pour des infrastructures en IA, le Qatar lui offrait en parallèle un jet privé ultra-luxueux d’une valeur de 400 millions de dollars, suscitant la controverse.

Elon Musk tried to derail a major artificial intelligence infrastructure deal in the Middle East after learning that his startup, xAI, would be excluded from the initiative, CNBC has confirmed.

CNBC (@cnbc.com) 2025-05-29T21:00:15Z

Plus discret, Elon Musk accompagnait le président dans l’ombre, profitant de l’occasion pour nouer ses propres alliances et tenter de décrocher des accords stratégiques pour ses entreprises comme Starlink, Tesla, xAI et X.

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Avant le retour de Donald Trump à la présidence en 2025, les relations entre Elon Musk et le Moyen-Orient étaient plutôt tendues. Même si des fonds saoudiens avaient investi dans Tesla et X, des frictions persistaient, notamment à cause de l’affaire Khashoggi, des désaccords sur la liberté d’expression et des critiques de Musk envers certains régimes de la région.

Depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche, les relations de Musk avec le Golfe se sont renforcées. En avril 2025, juste avant la tournée au Moyen-Orient, xAI a racheté X dans un accord de 33 milliards de dollars, soutenu financièrement par Kingdom Holding d’Arabie saoudite et le Qatar Investment Authority.

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Bien que sa présence aux côtés de Donald Trump lors de la tournée au Moyen-Orient n’ait jamais été officiellement annoncée, Elon Musk a activement œuvré en coulisses pour faire avancer ses propres intérêts commerciaux et tenter de court-circuiter ceux de ses concurrents.

Selon le Wall Street Journal, Elon Musk a tenté d’intervenir dans un accord de 500 milliards de dollars entre OpenAI et la société émiratie G42, destiné à bâtir des centres de données en IA à Abou Dhabi. Il aurait fait pression pour inclure xAI, sans succès, un revers majeur pour le milliardaire.

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Dans un tournant plus positif pour Elon Musk durant son déplacement aux côtés de Trump, son service Internet par satellite Starlink aurait obtenu l’autorisation d’opérer en Arabie saoudite, renforçant ainsi sa position stratégique au sein du marché technologique du Golfe.

Musk a mis à profit ce voyage pour participer au Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad, où il a annoncé son ambition de déployer les robotaxis de Tesla en Arabie saoudite et y a dévoilé les robots humanoïdes Optimus.

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En s’associant discrètement à la tournée de Donald Trump au Moyen-Orient, Elon Musk a su exploiter un contexte diplomatique favorable pour faire progresser ses intérêts. Malgré quelques revers, il a obtenu des résultats tangibles, comme le feu vert pour Starlink en Arabie saoudite et une exposition renforcée pour Tesla.