Les girafes, dont la population est en déclin préoccupant, pourraient bientôt être inscrites sur la liste des espèces menacées.
En effet, le Service américain de la pêche et de la faune a récemment proposé de les ajouter à la Loi sur les espèces en danger, ce qui marquerait la première fois que la girafe bénéficierait d’une protection formelle en vertu de cette législation.
La population mondiale de girafes est en déclin important depuis 1985, et trois sous-espèces en particulier, à savoir les girafes de Kordofan, du Noubien et d’Afrique de l’Ouest, seraient spécifiquement visées par cette protection.
Leurs populations ont diminué d’environ 77%, passant de plus de 25 000 à moins de 6 000 individus.
Ce déclin est principalement attribué à la perte d’habitat, provoquée par plusieurs facteurs tels que la sécheresse, l’urbanisation, le braconnage et le commerce illégal.
Une partie de la législation envisagée par le Service américain de la pêche et de la faune viserait d’ailleurs ce dernier point, avec une réglementation obligeant à obtenir un permis pour importer des parties du corps de girafes aux États-Unis, afin de lutter contre la chasse illégale et le commerce.
Le Service américain de la pêche et de la faune prévoit de finaliser la proposition en 2025 et recueillera les commentaires du public jusqu’au 19 février 2025.
Matt Gaetz, le choix controversé de Donald Trump pour le poste de procureur général, qui était dans l’eau chaude avec un rapport qui devait sortir concernant des allégations graves, entre autres, de relations intimes avec une mineure, a annoncé qu’il retire sa candidature pour le poste de procureur général.
Dans un tweet, Gaetz a confirmé sa décision de retirer sa candidature, expliquant qu’il était devenu «injustement» une distraction pour le travail de transition du futur gouvernement de Donald Trump.
Rappelons que deux jours avant la publication d’un rapport dévastateur du Comité de l’éthique de la Chambre des représentants concernant une enquête du FBI sur la traite des êtres humains impliquant Gaetz, et après avoir été désigné par Donald Trump comme son choix pour le poste de procureur général, Matt Gaetz avait démissionné de son poste de représentant d’un district de Floride.
Cette démission a immédiatement empêché la publication du rapport, dont le contenu ne sera finalement pas rendu public, à la suite d’un vote majoritaire en faveur de son maintien sous scellés.
Cette décision n’a pas apaisé l’indignation ni les critiques concernant la nomination d’une personne faisant face à de telles allégations graves à la tête de l’un des postes les plus importants, celui de procureur général des États-Unis.
Le New York Times avait en effet obtenu des documents concernant des paiements effectués par Gaetz via Venmo, totalisant près de 10 000 dollars, à deux jeunes femmes qui étaient mineures au moment des faits qui lui étaient reprochés.
Selon CNN, la décision de Gaetz de se retirer du poste de procureur général serait motivée par la crainte que des informations encore plus compromettantes ne fassent surface dans le rapport du comité de l’éthique de la Chambre, et qu’il pourrait y avoir des témoins, auparavant inconnus, qui auraient été interrogés par le comité.
Le milliardaire Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), qui était en conflit avec le Brésil depuis plusieurs mois à propos de la désinformation sur sa plateforme, a vu ce différend ravivé de façon inusitée ce week-end.
Lors d’un événement en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro, Janja Lula da Silva, la femme du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a pris la parole pour s’attaquer directement à Elon Musk, affirmant qu’il ne l’intimidait pas, en ajoutant un gros mot pour souligner son mépris.
Rosangela da Silva s’est directement adressée à Elon Musk alors qu’elle prenait la parole lors d’un événement pré-G20 consacré à la régulation des réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation.
Cette intervention inattendue ravive un conflit qui perdure depuis plusieurs mois entre le milliardaire et le Brésil, après que ce dernier ait récemment été contraint de suspendre temporairement toutes les activités de X dans le pays, en raison du refus de Musk de se conformer à la décision de la cour suprême de nommer un représentant légal pour sa société au Brésil.
Dans un moment inattendu, alors que Rosangela da Silva évoquait les moyens de réguler les réseaux sociaux, un bruit de navire s’est fait entendre. La première dame, sur le ton de la plaisanterie, a immédiatement réagi en lançant que c’était Elon Musk qui se manifestait, avant d’ajouter, sans détour: «**** ***, Elon Musk», en affirmant qu’elle n’avait pas peur de lui!
De son côté, Musk a réagi sur X en prédisant que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva allait perdre ses prochaines élections.
Rappelons que ce conflit avait débuté lorsque le Brésil avait insisté sur le fait que X et Elon Musk devaient respecter les lois locales concernant la désinformation en ligne. Musk avait refusé de se conformer aux ordres de la Cour suprême, qui lui demandaient de bloquer des comptes accusés de diffuser des «fausses informations» et des messages haineux.
Musk avait ensuite renvoyé ses représentants légaux du Brésil, se privant du même coup du droit d’opérer ses compagnies selon une loi du brésil, la cour suprême avait après plusieurs tentatives de faire coopérer Musk dû se voir dans l’obligation de faire fermer X dans tout le pays, et la menace allait aussi au service satellite Starlink de Musk, qui refusait d’obéir a la cour lui demandant de couper X de ses services internet.
Finalement, après plusieurs semaines, Musk avait changé d’avis et commencé à se conformer aux décisions de la Cour suprême.
En conséquence, le Brésil avait autorisé X à reprendre ses activités dans le pays en octobre dernier.
Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a confirmé, ce week-end, le tout premier cas de Clade I mpox, une forme grave de MPox, aux États-Unis, chez un patient de la Californie.
Des cas de MPox de Clade II circulent aux États-Unis depuis 2022, mais selon le CDC, il s’agit du premier cas de Clade I, la forme la plus sévère de la maladie, à avoir été détecté dans le pays.
La personne infectée est récemment revenue d’Afrique de l’Est, où un important foyer de MPox est en cours, et a été diagnostiquée avec la forme sévère du Clade I de la maladie.
Selon le CDC, le patient a été traité dans un établissement médical local et se rétablit maintenant en isolement à domicile.
Depuis 2022, l’épidémie de MPox suscite des préoccupations mondiales, avec des cas signalés dans plusieurs pays.
Selon l’OMS, depuis le début de la surveillance du MPox jusqu’au 31 juillet 2024, plus de 100 000 cas confirmés de MPox liés aux clades I et II MPox, dont plus de 200 décès, ont été rapportés par plus de 120 pays.
La République Démocratique du Congo, toujours considérée comme l’épicentre, ainsi que le Burundi et d’autres pays d’Afrique de l’Est, restent particulièrement touchés.
Cependant, le sous-type responsable de la majorité de la propagation actuelle du clade I, le Clade Ib, est relativement nouveau. La plupart des cas liés aux voyages rapportés concernent ce sous-type, qui est beaucoup moins mortel que le Clade I.
Le taux de mortalité du Clade Ib est inférieur à 1%, tandis que pour les cas précédents du Clade I, il se situait entre 3% et 11%.
Un incident récent, resté secret jusqu’à présent, suscite des inquiétudes concernant la sécurité de la famille royale.
Selon The Sun, des cambrioleurs masqués auraient réussi à pénétrer sur le domaine royal, percutant une barrière fermée avant de s’enfuir avec deux véhicules volés.
Selon The Sun, les voleurs auraient franchi une barrière de sécurité pour s’emparer d’un pickup Isuzu noir et d’un quad rouge lors d’une intrusion audacieuse sur les terres royales du château de Windsor.
Ils auraient réussi à pénétrer dans un bâtiment agricole situé sur des terres royales, à proximité du château de Windsor.
Bien que le roi Charles et la reine Camilla ne résidaient pas au château au moment du cambriolage, il est supposé que le prince William et sa famille étaient endormis à leur résidence d’Adelaide Cottage.
Cette dernière se trouve à quelques minutes de la barrière percutée par les voleurs lors de leur fuite, sur les terres du château de Windsor.
D’après des sources citées par The Sun, ce cambriolage pourrait avoir été minutieusement planifié.
Les malfaiteurs auraient effectué une surveillance prolongée du domaine avant de passer à l’action.
Cet incident, qui n’avait pas été révélé au public jusqu’à récemment, suscite de vives inquiétudes.
Il met en lumière une potentielle faille de sécurité majeure pour la famille royale, d’autant plus que le vol a eu lieu à l’intérieur de la zone sécurisée du domaine du château de Windsor.
Après une importante vague d’infections à E. coli, principalement causée par des oignons contaminés utilisés dans les restaurants McDonald’s de plusieurs États, une nouvelle épidémie a émergé.
Cette fois-ci, elle est liée à des carottes biologiques vendues dans 18 États aux États-Unis et au Canada.
Les carottes contaminées provenant de Grimmway Farms, désormais retirées de la vente, ont été commercialisées entre le 14 août et le 23 octobre.
Elles ont été vendues aux États-Unis sous les marques de Walmart, Target, Kroger, Publix, Trader Joe’s, Wegmans et Whole Foods, ainsi qu’au Canada sous les marques President’s Choice de Loblaw et Compliments de Sobeys.
Dans 18 États, 39 cas, dont 15 hospitalisations et 1 décès, seraient liés à cette contamination.
Les autorités mettent en garde contre le fait que certaines personnes pourraient encore posséder ces carottes chez elles et les incitent à être vigilantes.
Il est conseillé de jeter toutes les carottes biologiques achetées avec des dates de péremption allant du 11 septembre au 12 novembre.
InfoWars, l’empire médiatique de l’infâme théoricien du complot Alex Jones, mis aux enchères dans le cadre d’une procédure de faillite pour indemniser les familles des victimes de Sandy Hook harcelées par Jones à travers son réseau, a finalement été acquis, et les nouveaux propriétaires auraient immédiatement cessé ses opérations.
Tant les partisans que les détracteurs d’Alex Jones avaient exprimé leur intérêt pour l’achat d’InfoWars, mais c’est finalement le journal satirique The Onion qui a remporté l’enchère, à la surprise générale.
Bryce P. Tetraeder, PDG de Global Tetrahedron, la société mère de The Onion, a tenté d’apporter «des explications» dans un communiqué satirique publié le 14 novembre. Il a affirmé que l’acquisition d’InfoWars par Global Tetrahedron était une décision logique, étant donné leur expertise dans les fausses nouvelles humoristiques, contrairement à InfoWars qui s’est spécialisé dans les théories du complot ayant causé du tort à de nombreuses personnes, notamment aux familles des victimes de Sandy Hook.
Selon CNN, l’acquisition d’InfoWars par The Onion aurait d’ailleurs reçu le soutien des familles des victimes de Sandy Hook.
En 2022, les parents des victimes de la fusillade de Sandy Hook ont gagné un procès contre Alex Jones et InfoWars pour diffamation. Jones avait qualifié la tragédie de «canular», ce qui avait provoqué des années de harcèlement, menaces et intimidations envers les familles des victimes par ses partisans.
Les parents des victimes de Sandy Hook ont obtenu 1,5 milliard de dollars en compensation après avoir enduré des années de harcèlement alimenté par les mensonges d’Alex Jones.
Cette indemnisation a joué un rôle direct dans la vente aux enchères d’InfoWars.
Bryce P. Tetraeder conclut son communiqué avec l’humour satirique typique de The Onion, sans toutefois révéler quelle sera la direction future d’InfoWars.
Rappelons que la tragédie de Sandy Hook, survenue le 14 décembre 2012 dans une école primaire de Newtown, Connecticut, a coûté la vie à 20 enfants et 6 membres du personnel.
Les familles des victimes ont été accablées par un chagrin profond, exacerbé par des années de harcèlement alimenté par les fausses théories du complot d’Alex Jones diffusées sur InfoWars.
Le quotidien britannique The Guardian a annoncé qu’il cessait toutes ses publications sur X… sur X.
Une plateforme que le journal bien connu qualifie de toxique.
Le compte X de The Guardian a été archivé après l’annonce de son départ de la plateforme, anciennement Twitter. Le média a indiqué qu’il cessait de publier depuis ses comptes éditoriaux officiels, tout en précisant que les utilisateurs de X pouvaient toujours partager leurs articles.
Les raisons de cette décision sont nombreuses, comme l’explique The Guardian dans un article détaillant son choix. Le quotidien considère désormais que les inconvénients d’être sur X l’emportent sur les avantages, et que ses ressources seraient mieux investies pour promouvoir son journalisme ailleurs… rien de moins!
Dans une décision mûrement réfléchie, le quotidien affirme que X est une plateforme médiatique toxique qui a utilisé son influence pour façonner le discours politique, souvent en diffusant des contenus perturbants, des théories du complot d’extrême droite et du racisme, et ce, soutenus par son propriétaire, Elon Musk.
The Guardian affirme que bien que les réseaux sociaux soient un outil important pour les organisations de presse afin de rejoindre de nouveaux publics, X joue désormais un rôle limité dans la promotion de ses contenus, selon le quotidien.
Le quotidien se dit privilégié de pouvoir faire ce choix, puisque son modèle économique est directement soutenu par ses lecteurs.
The Guardian souligne qu’il évolue au sein d’un écosystème médiatique dominé par des milliardaires, où des acteurs malveillants diffusent des désinformations en ligne, soutenus par des avocats des puissants qui cherchent à empêcher la publication d’articles qu’ils veulent dissimuler… sans oublier les États autoritaires qui bafouent la liberté de la presse.
Ouf!
Pour soutenir The Guardian, ses lecteurs peuvent se rendre directement sur le site web du journal ou télécharger son application.
Donald Trump a nommé Elon Musk et Vivek Ramaswamy à la tête du Department of Government Efficiency afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, réduire les régulations excessives, supprimer les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales.
La nomination d’Elon Musk et de Vivek Ramaswamy, deux loyaux alliés de Trump, pour réformer la bureaucratie fédérale en mettant l’accent sur l’efficacité soulève des préoccupations parmi de nombreux experts, qui craignent des réductions significatives dans les effectifs et les services gouvernementaux.
Donald Trump a annoncé que ce département serait toutefois non officiel, précisant qu’il «ne sera pas une agence fédérale du gouvernement américain», mais qu’il fournirait des conseils et des orientations visant à mener une réforme structurelle du gouvernement.
À la suite de cette annonce, Elon Musk a rapidement utilisé son réseau social X pour préciser que toutes les décisions et actions de ce nouveau Department of Government Efficiency, seraient publiées sur X pour garantir une transparence maximale.
Elon Musk a déclaré que cela serait à la fois profondément tragique et particulièrement divertissant, précisant qu’il avait l’intention de se moquer des dépenses les plus absurdes financées par les impôts, avec un classement à l’appui.
Parmi les annonces concernant la composition de son cabinet, le choix de Donald Trump pour le poste de secrétaire à la Défense a surpris beaucoup de monde, puisque le président a nommé un animateur de Fox & Friends à cette fonction clé.
Pete Hegseth, ancien militaire et animateur de Fox & Friends Weekend depuis 2017, a été nommé par Donald Trump à l’un des postes les plus importants pour la défense des États-Unis.
À son entrée en fonction, Hegseth deviendra le principal conseiller du président en matière de défense nationale.
Il supervisera le Département de la Défense, coordonnera les stratégies militaires, gérera les forces armées et sera responsable de la sécurité nationale.
Il joue un rôle clé dans la défense américaine, mais sa nomination a suscité des interrogations. Bien qu’ancien membre de la Garde nationale du Minnesota, Hegseth ne possède pas d’expérience directe en gestion de la défense nationale ou en commandement militaire de haut niveau, des qualifications généralement requises pour ce poste.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump nomme une personne jugée sous-qualifiée à un poste aussi crucial. Mark Esper, nommé secrétaire à la Défense en 2019 par Trump, a été considéré par plusieurs comme l’un des moins qualifiés de l’histoire pour ce rôle en raison de son manque d’expérience militaire ou de leadership direct dans le domaine de la défense.