Le plan de paix proposé par l’administration Trump s’est rapidement effondré, l’Ukraine l’ayant fermement rejeté en raison de son orientation ouvertement favorable à la Russie, notamment en entérinant le contrôle russe sur les territoires occupés depuis trois ans, en reconnaissant l’annexion de la Crimée et en interdisant toute future adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
LATEST: President Trump slams Ukrainian President Zelenskyy, claiming a peace deal was “very close” but placed blame on the Ukrainian president for potentially derailing negotiations.
Cette initiative, présentée par les États-Unis, illustre une fois de plus l’alignement problématique de la politique étrangère de Trump avec les intérêts du Kremlin, au détriment de l’Ukraine.
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Zelensky a d’ailleurs été très clair quant à la position de l’Ukraine sur son intégrité territoriale:
«L’Ukraine ne reconnaîtra pas légalement l’occupation de la Crimée».
Zelensky a ensuite ajouté: «Il n’y a rien à discuter à ce sujet».
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Cette déclaration a visiblement irrité Donald Trump, qui a cité Zelensky dans un message publié sur Truth Social, l’accusant de ne plus avoir «aucune carte en main» et affirmant que la Crimée «a été perdue il y a des années».
L’administration Trump, par la voix du vice-président JD Vance et du secrétaire d’État Marco Rubio, a d’ailleurs menacé de se retirer des négociations de paix si l’Ukraine persistait à rejeter sa proposition.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que l’Ukraine n’engagerait des négociations de paix avec la Russie qu’après l’établissement d’un cessez-le-feu complet.
Le secrétaire américain à la Santé RFK Jr. a essuyé de vives critiques de la part des gens vivant sous le spectre de l’autisme, des divers défenseurs des droits et d’organisations spécialisées après ses récentes déclarations sur l’autisme.
The National Institutes of Health is amassing private medical records from a number of federal and commercial databases to give to Health and Human Services Secretary Robert F. Kennedy Jr.'s new effort to study autism, the NIH's top official said Monday.
Ayant récemment promis de découvrir d’ici l’automne la cause de l’autisme grâce à une recherche approfondie, RFK Jr. prévoit de déployer une série de mesures, parmi lesquelles figure un registre sur l’autisme vivement contesté.
Selon RFK Jr., ce registre national de l’autisme viserait à recueillir des données médicales privées issues de multiples sources, telles que les dossiers d’assurance, les informations pharmaceutiques, les données provenant de montres connectées et les analyses génétiques des personnes présentant un trouble du spectre de l’autisme.
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RFK Jr. a confié la supervision du registre national de l’autisme au Dr Jay Bhattacharya, directeur des NIH, connu pour ses positions controversées durant la pandémie de COVID-19.
Ce dernier serait actuellement en discussion avec plusieurs agences, dont les Centers for Medicare and Medicaid Services, afin de collecter des données personnelles sensibles.
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Le registre de RFK Jr. est vivement critiqué pour son caractère intrusif et stigmatisant. Les défenseurs des droits et experts dénoncent la collecte massive de données privées sans garanties suffisantes, craignant une surveillance ciblée des personnes autistes et une instrumentalisation politique ou idéologique de ces informations sensibles.
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Lors d’une récente conférence de presse en tant que secrétaire américain à la Santé, RFK Jr. a provoqué une vive controverse en déclarant que l’autisme «détruit les familles» et en le qualifiant de «maladie évitable».
Ces propos ont été vivement critiqués par des groupes de défense et des experts, qui les jugent stigmatisants et scientifiquement infondés.
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RFK Jr. a poursuivi en affirmant que les enfants autistes, selon lui: «ne paieront jamais d’impôts, n’écriront jamais de poème, ne joueront jamais au baseball» et que «beaucoup d’entre eux ne sortiront jamais à un rendez-vous amoureux».
Harvard a intenté une action en justice contre l’administration Trump, quelques jours après l’annonce par le gouvernement fédéral du gel de 2,2 milliards de dollars de subventions qui lui étaient destinées.
NEW: Harvard University has sued the Trump administration, claiming its freezing of $2.2 billion in grants and demands for greater control over the university violated the First Amendment and other federal laws and regulations. nbcnews.to/3S42NbK
Cette action en justice intervient après que l’administration Trump a décidé de geler les financements fédéraux, en réaction au refus de l’université de se soumettre à une série d’exigences. Selon Harvard, ces mesures, présentées comme des réformes contre l’antisémitisme sur les campus, constitueraient en réalité un abus de pouvoir déguisé.
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Dans sa plainte, Harvard accuse l’administration Trump de masquer, sous couvert de préoccupations liées à l’antisémitisme, une volonté d’accroître son emprise sur l’université, allant ainsi au-delà des limites de son autorité gouvernementale sur un établissement privé.
Elle affirme par ailleurs que le gouvernement ne parvient pas à établir de lien logique entre ces préoccupations et le gel des projets de recherche.
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Elle reproche ainsi au gouvernement de nuire gravement à la recherche dans des domaines cruciaux tels que la médecine, la science et la technologie, des secteurs que l’université juge essentiels pour sauver des vies, assurer la sécurité nationale et préserver le leadership mondial des États-Unis.
Rappelons que parmi les exigences adressées par l’administration Trump à l’université figuraient la suppression des programmes de diversité, équité et inclusion (DEI), l’instauration d’une sélection basée uniquement sur le mérite, des restrictions visant les étudiants internationaux, l’interdiction des groupes pro-palestiniens, une collaboration accrue avec les services d’immigration, ainsi que l’interdiction du port du masque lors des manifestations sur le campus.
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Harvard a ensuite annoncé son refus de se plier à cette série d’exigences formulées par l’administration Trump. En réponse, Donald Trump a immédiatement répliqué en gelant plus de 2 milliards de dollars de financements fédéraux et de contrats destinés à l’université, menaçant également de lui retirer son statut d’exonération fiscale.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, déjà au cœur d’une controverse pour avoir divulgué des informations sensibles et classifiées sur une attaque militaire imminente au Yémen dans un groupe Signal réunissant plusieurs membres de l’administration Trump, dont le vice-président JD Vance, ainsi qu’un journaliste de The Atlantic ajouté par erreur, fait à nouveau scandale.
At the annual White House Easter Egg Roll on Monday, Defense Secretary Pete Hegseth lashed out at reporters over coverage of him sharing war plans in a second Signal chat that included members of his family and his personal lawyer. Read more: nyti.ms/3GiswuB
De nouvelles révélations du New York Times indiquent qu’il aurait partagé les mêmes informations dans un second groupe Signal, cette fois composé de son épouse, de membres de sa famille, de son avocat et de ses assistants personnels.
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Ces messages, que Pete Hegseth aurait d’abord reçus du général Michael Erik Kurilla, commandant du U.S. Central Command, par l’intermédiaire d’un système sécurisé du gouvernement américain, contenaient des informations précises sur les frappes menées en mars contre les rebelles houthis, au Yémen.
Selon NBC News, le secrétaire à la Défense aurait finalement transmis ces informations depuis son téléphone personnel à deux groupes de discussion sur Signal, et non un seul comme initialement rapporté, et ce malgré l’avertissement clair d’un de ses assistants qui lui avait déconseillé de partager des données classifiées via un système de communication non sécurisé.
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L’ancien animateur de Fox & Friends Weekend a nié avoir partagé des informations classifiées dans ces groupes de discussion, tout en reconnaissant l’existence d’un second groupe Signal.
Il a rejeté les accusations au départs, affirmant que les médias relayent de vieilles informations fournies, selon lui, par d’anciens employés mécontents.
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Hegseth, avec le soutien de Donald Trump, continue pour l’instant de résister à la controverse, malgré les appels à sa démission.
Parmi eux, le représentant républicain Don Bacon, qui a qualifié l’existence de ce second groupe Signal de «totalement inacceptable».
Alors que Trump s’apprête à signer une série de décrets pour promouvoir le mariage et la natalité, il s’appuie sur des propositions issues du Project 2025, un plan dont il s’était publiquement distancé en campagne, mais qui guide désormais l’ensemble de ses politiques.
The Trump administration is assessing ways to persuade women in the U.S. to have more children, as a movement grows on the right to reverse declining birthrates and push conservative family values. Some pitched ideas include cash baby bonuses and menstrual cycle classes. nyti.ms/4jh3UAR
Trump, suivant le projet 2025, entend faire de la lutte contre le déclin démographique une priorité, en valorisant des principes familiaux conservateurs et en affirmant sa volonté de «restaurer la famille comme cœur de la vie américaine».
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Mais, parmi les mesures que Trump envisage de mettre en place prochainement, l’une se démarque particulièrement: elle semble inspirée d’un programme instauré par Hitler dans les années 1930 pour stimuler la natalité.
Dans l’objectif de provoquer un «baby-boom», Donald Trump envisagerait ainsi une série de mesures qualifiées de pro-natalistes.
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Parmi elles: un bonus de 5 000 dollars destiné à chaque mère mariée après l’accouchement, manière de promouvoir à la fois les naissances et le mariage, ainsi que des bourses d’études et des programmes éducatifs sur le cycle menstruel.
Trump aurait également reçu un projet de décret présidentiel soumis par l’activiste pro-nataliste Simone Collins, proposant la création d’une Médaille nationale de la maternité destinée aux femmes ayant donné naissance à six enfants ou plus.
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Plusieurs observateurs soulignent que ce type de récompense rappelle fortement un programme mis en place par Hitler dans l’Allemagne nazie des années 1930.
Selon une plainte déposée par l’organisation Whistleblower Aid, Daniel Berulis, un informaticien anciennement en poste au sein de l’agence gouvernementale américaine National Labor Relations Board (NLRB), a récemment tiré la sonnette d’alarme au sujet d’une potentielle faille de sécurité grave impliquant le Department of Government Efficiency (DOGE), dirigé par Elon Musk et son équipe.
EXCLUSIVE: A whistleblower tells Congress and NPR that DOGE may have taken sensitive labor data and hid its tracks. "None of that … information should ever leave the agency," said a former NLRB official.
Berulis affirme qu’il aurait observé des choses inquiétantes en mars 2025, alors que des membres de l’équipe DOGE ont obtenu un accès très étendu aux systèmes internes du NLRB, leur permettant de consulter, copier et modifier des données sensibles.
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D’après le lanceur d’alerte, les données concernées incluaient des dossiers relatifs à des affaires syndicales en cours, des témoignages confidentiels, des informations personnelles sur des salariés ainsi que des éléments sensibles concernant des propriétaires d’entreprises.
Selon l’informaticien, il aurait aussitôt observé des activités inhabituelles sur le réseau informatique du NLRB, notamment une augmentation significative du volume de données sortantes, estimée, selon lui, à environ 10 gigaoctets.
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Au même moment, Berulis a aussi remarqué que les protocoles de journalisation, indispensables pour surveiller les activités des utilisateurs, avaient été modifiés. D’après lui, ces altérations ont considérablement compliqué la traçabilité des opérations effectuées sur le système.
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L’informaticien rapporte que peu après l’accès de l’équipe DOGE aux systèmes, des tentatives de connexion suspectes en provenance d’une adresse IP russe ont été observées.
L’une d’elles utilisait un compte récemment créé par le DOGE, avec un nom d’utilisateur et un mot de passe corrects, ce qui laisse penser à une compromission potentielle. Bien que ces connexions aient été bloquées grâce aux restrictions géographiques en place, elles ont vivement préoccupé le lanceur d’alerte.
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Le lanceur d’alerte a déclaré dans une entrevue à CNN qu’il avait reçu une note menaçante accompagnée de photos prises par drone le montrant chez lui, peu après avoir tenté d’alerter les autorités.
Il ajoute que ses supérieurs lui auraient ordonné d’abandonner son enquête et de ne pas transmettre ses inquiétudes aux agences de sécurité nationale, tandis que le NLRB rejette l’ensemble de ses accusations.
Lors de la récente visite du président du Salvador, Nayib Bukele, à la Maison-Blanche, Donald Trump a affirmé, dans une discussion filmée par l’équipe de Bukele et diffusée en direct sur X, qu’en plus des immigrants illégaux, il envisageait de lui envoyer aussi des criminels… américains.
President Trump suggests that certain "homegrown" criminals, who are U.S. citizens, should be deported to El Salvador. nbcnews.to/42GumOB
Cette conversation, captée peu avant l’entrée des journalistes dans le Bureau ovale, montre Donald Trump adresser notamment quelques flatteries au président du Salvador, lui lançant: «Ils t’aiment, ils aiment ce que tu fais».
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Trump ajoute ensuite à voix basse: «Les criminels américains sont les prochains».
Trump, estimant visiblement que les méga-prisons existantes au Salvador ne sont pas suffisamment grandes, a ensuite affirmé à Bukele qu’il faudrait en construire au moins «cinq endroits de plus».
Ce à quoi Bukele a répondu: «Ouais, on a de la place», une réplique qui aurait provoqué des rires dans le Bureau ovale.
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Les propos de Donald Trump soulèvent de sérieuses inquiétudes, alors qu’il est au cœur d’une controverse pour avoir refusé de faciliter le rapatriement d’un homme envoyé dans l’une de ses méga-prisons, en dépit d’une décision de la Cour suprême.
Déporté par erreur et sans procédure légale par son administration, qui parle de sa déportation comme une simple «erreur administrative» Kilmar Abrego Garcia est désormais présenté par l’administration Trump comme un être dangereux, des affirmations largement contestées et non vérifiés par des preuves solides.
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Rappelons que Kilmar Abrego Garcia, âgé de 29 ans, est entré illégalement aux États-Unis à l’âge de 16 ans, fuyant la violence liée aux gangs au Salvador, et vit dans le pays depuis 2011. En 2019, un tribunal américain lui a accordé une ordonnance de protection lui permettant de rester sur le territoire, et il n’a jamais été inculpé ni reconnu coupable d’aucune infraction. La Cour suprême des États-Unis a ordonné à l’administration Trump de faciliter son retour.
Au moment de son arrestation par ICE, Kilmar Abrego Garcia vivait dans le Maryland avec son épouse et leurs trois enfants: leur fils biologique, aux prises avec un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que deux enfants issus d’une précédente relation de sa conjointe.
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Tandis que l’administration Trump cherche à le présenter comme un criminel en invoquant une ordonnance de protection datant de 2021, son épouse affirme que, même si aucun mariage n’est parfait, Kilmar a toujours été «un compagnon et un père aimant», et que son expulsion n’est en rien justifiée.
La manière dont l’administration a traité le cas de Garcia soulève de sérieuses inquiétudes quant au respect de la procédure légale pour toute personne qui serait envoyée dans ces cinq méga-prisons, en particulier si elle est désignée comme criminelle selon les critères flous de Donald Trump.
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Ce dernier menace régulièrement ses opposants politiques, ainsi que les journalistes et les médias critiques à son égard, affirmant que certains devraient «aller en prison» simplement pour s’être opposés à son gouvernement.
Donald Trump suggère fréquemment que ses opposants politiques ou les médias qui lui sont défavorables sont des criminels.
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Le slogan «Lock her up», lancé contre Hillary Clinton, est devenu emblématique de sa campagne de 2016 et a marqué le début d’une rhétorique qui assimile l’opposition politique à une menace pénale.
Il qualifie régulièrement Joe Biden de «chef d’une organisation criminelle» et accuse les membres du comité du 6 janvier d’avoir manipulé ou supprimé des preuves, déclarant: «Ce qu’ils ont fait est criminel. Ils devraient aller en prison».
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Le procureur général Merrick Garland est, selon lui, «corrompu» et devrait «rendre des comptes», tandis qu’il affirme que le procureur spécial Jack Smith «devrait être arrêté». Les juges impliqués dans ses procès, comme le juge Engoron, sont eux aussi qualifiés de «corrompus».
Côté médias, Trump traite CNN, MSNBC ou le New York Times de «criminels», allant jusqu’à dire que certains journalistes «devraient aller en prison» pour avoir refusé de révéler leurs sources.
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Cette criminalisation systématique de toute opposition ou critique soulève de profondes inquiétudes.
Surtout que Trump a maintenant déclaré ouvertement étudier l’idée d’envoyer des citoyens américains en prison au Salvador.
Celui qui déclarait récemment au CPAC qu’il «vit juste le mème», Elon Musk, ridiculise une fois de plus les résultats qu’il promet depuis des mois.
Elon Musk now admits his Department of Government Efficiency will produce only 15% of the savings it promised. But even that estimate is inflated with errors and guesswork. www.nytimes.com/2025/04/13/u…
Il a récemment admis avoir encore réduit de façon significative les économies qu’il promettait aux Américains.
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Cela, malgré des coupes brutales sans égard à l’appareil gouvernemental et malgré une première révision à la baisse de moitié annoncée quelques semaines plus tôt.
À l’origine, il promettait rien de moins que 2 000 milliards d’économies grâce aux coupes de DOGE!
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Cette promesse a été réduite de moitié une première fois, puis une seconde fois, au point qu’il ne reste plus que 150 milliards d’économies sur la table dans un contexte où le budget fédéral approche les 7 000 milliards de dollars.
Selon le New York Times, à peine 15% des économies annoncées par Musk seraient réellement réalisables.
Le reste reposerait sur des chiffres gonflés et des approximations: toujours selon le journal, Musk inclurait des montants exagérés, prévoirait des dépenses futures incertaines et comptabiliserait des fonds qui ne seraient engagés que lors du prochain exercice budgétaire.
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Rappelons que plusieurs des économies avancées par DOGE se sont avérées fausses ou fortement exagérées.
Certaines «fraudes découvertes» l’avaient déjà été sous l’administration précédente, et des erreurs flagrantes ont été relevées, comme un contrat de 8 millions présenté à tort comme une économie… de 8 milliards.
Des experts pointent un sérieux manque de rigueur et de transparence.
Dans une lettre ouverte publiée sur son site web et adressée à Mark Carney, candidat du Parti libéral et actuel premier ministre du Canada, le musicien Neil Young ne tarit pas d’éloges à son égard, le présentant comme la personne idéale pour diriger un pays confronté à des menaces existentielles.
Il en profite aussi pour critiquer au passage le président des États-Unis.
Thank you, Neil, for your support. Keep on Rockin’ in the Free World. tinyurl.com/yzmj52yj
Dans sa lettre, Neil Young évoque avec émotion son enfance au Canada: né à Toronto, il a grandi en Ontario, surmonté la polio, découvert la guitare, avant de devenir musicien.
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Il se dit reconnaissant d’avoir eu le privilège d’une tribune lui permettant de mettre en lumière des causes importantes, de défendre la justice et de «dire la vérité au pouvoir».
Young affirme que le Canada est aujourd’hui confronté à une menace pour sa propre existence venant de ceux que l’on croyait être des alliés, mais qui convoitent nos ressources, nos terres, nos pêches, notre eau, notre Arctique et peut-être même nos âmes.
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Il ajoute: «Je sais que le président américain aurait besoin d’une âme.»
Le musicien poursuit en affirmant que pour faire face à ce type de menace, il faut bien plus que du simple «bravado». Il insiste sur l’importance d’avoir de l’intelligence, une solide compréhension de l’économie, ainsi que la capacité de reconnaître et de saisir les occasions avec des stratégies fortes et réfléchies afin d’apporter un nouveau niveau de prospérité et de sécurité aux Canadiens.
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Le musicien affirme croire fermement que Mark Carney est celui qui a les capacités nécessaires pour relever ce défi et guider le pays à travers cette situation.
Selon lui, Carney est l’homme qu’il faut pour bâtir un Canada plus fort, plus intelligent et plus résilient, tout en préservant nos valeurs fondamentales de compassion, d’équité et de générosité et Young est convaincu que Carney a les compétences pour y parvenir.
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Young conclut en reconnaissant que le défi qui attend le prochain premier ministre dans les années à venir sera immense, mais affirme qu’il soutient Carney jusqu’au bout.
L’alliance entre Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez semble porter ses fruits: cette dernière aurait presque doublé ses récoltes des trois derniers mois, établissant un record de financement trimestriel avec près de 10 millions de dollars amassés.
I cannot convey enough how grateful I am to the millions of you all supporting us with your time, resources, and energy.Your support has allowed us to rally people together at record scale to organize their communities.All with an average donation of $21.THANK YOU & Pa’lante 🙏🏽♥️
Alors qu’AOC est au cœur de la tournée «Fighting Oligarchy» aux côtés de son collègue démocrate Bernie Sanders, un événement qui attire des milliers de personnes à travers plusieurs États, sa popularité semble atteindre un sommet.
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Cela se reflète dans ses résultats de financement, alors que plus de la moitié de ses donateurs seraient de nouveaux contributeurs, selon les données qu’elle a partagées sur les réseaux sociaux.
En repartageant avec fierté sur les réseaux sociaux les données publiées par son directeur de campagne et conseiller principal Olivier Hidalgo-Wohlleben, AOC s’est dite reconnaissante et a souligné que les contributions de 266 000 donateurs avaient été faites avec un don moyen de 21$.
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Hidalgo-Wohlleben a confirmé sur les réseaux sociaux qu’AOC venait de connaître son «meilleur quart depuis toujours», ayant levé plus de 9,5 millions de dollars.
Certains avancent qu’AOC pourrait se préparer à défier Chuck Schumer lors des primaires de 2028. Le chef de la minorité au Sénat est vivement critiqué pour son inaction, jugée responsable d’avoir permis l’adoption du budget de l’administration Trump, marqué par des coupes majeures dans tous les secteurs de l’État, dont l’aide aux vétérans, la santé publique, l’éducation, l’IRS et la sécurité sociale.
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AOC et Bernie Sanders attirent des foules massives à travers les États-Unis, tant dans les États bleus que rouges, témoignant d’un fort appui populaire.
Ils ont parlé devant plus de 36000 personnes à Los Angeles en Californie, près de 34 000 à Denver au Colorado, 20000 à Salt Lake City en Utah et à plus de 12000 personnes à Nampa en Idaho.
20,000 in ruby red Utah on their feet, in community, and ready to organize for a better world.A better world is possible.
Leur message, qui dénonce l’influence démesurée des ultra-riches sur la politique américaine et appelle à une mobilisation populaire pour défendre la démocratie, insiste sur une idée forte: le pouvoir appartient au peuple, pas aux milliardaires.
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Une déclaration qui trouve un large écho auprès des électeurs.