Auteur : Ton petit look

L’année 2020 a été, comment dire… intense?! Pour commencer la nouvelle année avec des bonnes vibes, je vous rapporte ici mes 10 affirmations préférées à se répéter en boucle. 

Psst! Pour ceux et celles qui s’initient à ce concept, une affirmation est une phrase positive qu’on se répète plusieurs fois par jour. C’est le concept de l’autosuggestion afin que nos pensées deviennent réalité.

Volet succès :

• Je trouve facilement des solutions aux défis et aux obstacles et je les dépasse rapidement.
• Chaque jour, j’ai de plus en plus de succès.
• Je n’attire que les meilleures opportunités et les personnes positives dans ma vie.

Volet bonheur : 

• Je me réveille chaque matin en me sentant heureux et enthousiaste à l’égard de ma vie.
• Je regarde le monde autour de moi et je ne peux m’empêcher de sourire et de ressentir de la joie.
• Je m’accepte pleinement et je sais que je suis digne des meilleures choses dans la vie.
• Toute la négativité et le stress s’évaporent de mon corps et de mon esprit.

Volet santé :

• Je dors profondément et paisiblement, et je me réveille reposé.e et plein.e d’énergie.
• Tous les organes de mon corps fonctionnent parfaitement.
• Mon corps guérit, et je me sens de mieux en mieux chaque jour.

Après avoir choisi les affirmations positives qui vous parlent le plus, il faudra faire un plan afin de les intégrer au quotidien dans votre vie. Vous pouvez utiliser une application comme Canva pour créer un fond d’écran pour votre téléphone ou ordinateur avec vos affirmations préférées. Vous pouvez les écrire avec de jolis marqueurs sur du papier de scrapbooking et les accrocher sur le mur de votre chambre (c’est ce que je fais!). Vous pouvez également répéter vos affirmations pendant votre séance de méditation matinale ou bien en vous endormant le soir. Peu importe la technique que vous choisissez, l’important c’est de les voir ou se les dire plusieurs fois par jour!

« Ce que tu penses, tu le deviens. Ce que tu ressens, tu l’attires. Ce que tu imagines, tu le crées. » – Bouddha

Partagez avec nos vos affirmations positives pour passer une belle année!

Disclaimer: Évidemment, les affirmations ne sont pas magiques. Elles ne peuvent pas guérir la dépression ou les problèmes de santé mentale. Elles ne peuvent pas non plus régler les inégalités sociales ou la discrimination. Elles doivent être utilisées comme des outils pour nous motiver et nous faire du bien, pas pour nous faire culpabiliser ou nous faire oublier tous les facteurs extérieurs qui peuvent influencer notre réussite.

2020 à été une année de défis pour certain.e.s et de renouveau pour d’autres, mais une chose est sûre, elle nous a tou.te.s fait réfléchir. Chaque année qui passe nous change un peu et suit notre évolution en tant qu’humains complexes qui ont des des forces et des faiblesses, des ambitions et des peurs… Mais celle-ci a chamboulé plusieurs vies en touchant à leur gagne-pain, à leur couple, à leurs familles et ami.e.s, à leurs loisirs et j’en passe. Je me trouve donc devant mon ordinateur à penser à ce que j’ai appris sur moi, sur les autres et sur la vie durant les 12 derniers mois et du haut de mes 26 ans, voici les quelques leçons que j’ai pu tirer.

1. On ne sait jamais de quoi demain sera fait

La vie peut bouger et changer très rapidement, une semaine peut être grise et la suivante ensoleillée par une bonne nouvelle. J’étais en recherche d’emploi depuis 6 mois et je pensais qu’il n’y avait plus d’espoir, et pourtant 5 jours plus tard, j’avais passé 3 entrevues et je signais mon contrat. C’est dur, mais l’avenir est fait de possibilités bien souvent insoupçonnées.

2. On a tendance à privilégier la famille en vieillissant

J’ai remarqué qu’en vieillissant, et c’est la même chose pour ma moitié, j’ai un plus grand besoin de passer du temps en famille. C’est peut-être parce que j’ai plus conscience du temps qui passe, mais j’ai envie de profiter de leur présence au maximum. Cette observation s’applique à ma famille de sang comme à la famille que j’ai choisie.

3. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de bien choisir sa moitié

Le confinement nous a fait comprendre, si ce n’était pas déjà le cas, qu’il est important de choisir soigneusement sa moitié. La vie est courte, mais c’est long des petits bouts et c’est dans ces moments-là qu’avoir la bonne personne pour nous fait toute la différence.

4. Il faut se donner le droit d’aimer ce que l’on aime

J’avais tendance à juger mes propres goûts et à m’empêcher de faire ce que j’aime parce que ça ne correspond pas à l’opinion populaire. Toutefois, je suis beaucoup plus heureuse maintenant que je prends du temps pour jouer à la Switch et que je me laisse le droit de porter des chandails de grand-mère.

5. Aimer son travail, c’est plus important qu’on pense

On passe beaucoup trop d’années de notre vie à travailler pour ne pas prendre le temps de choisir un emploi qu’on aime vraiment. Je n’avais jamais vraiment compris cette phrase avant mes 26 ans, il y a donc un problème dans le système. On pousse tellement le fait de s’accomplir dans un emploi qui rapporte qu’on oublie qu’on travaillera probablement dans le même domaine pendant 30 ans. C’est long 30 ans, alors n’ayez pas peur de vous poser la question et de modifier votre plan de carrière s’il le faut.

6. On sous-estime le quotidien

Être heureux.se au quotidien a bien plus de valeur qu’un grand bonheur une fois de temps en temps. C’est beau de vouloir voyager et de faire des projets, mais la deuxième chose la plus importante que le confinement m’a apprise, c’est que ça vaut la peine de mettre du temps sur le quotidien. C’est simple de rendre la vie de tous les jours un peu plus magique avec de petites attentions, des activités maison avec ma douce et des sorties dans le quartier, le reste c’est juste du glaçage sur le gâteau.

7. Les petits gestes pour soi au quotidien, ça paye à long terme

Sur la même note, si vous avez une relation conflictuelle avec votre santé mentale, la clé se trouve souvent dans les petits gestes du quotidien (même si ça ne remplace évidemment pas une thérapie et la médication si vous en avez besoin). C’est bien beau d’avoir une routine « self care », mais réalistement, c’est rare que j’ai envie de passer des heures sur ma personne. Par contre, allumer une chandelle, mettre de la musique d’ambiance et me faire un bon café, sont toutes des petites choses qui me font du bien et qui ne prennent qu’une minute.

8. Ça vaut la peine d’investir dans ce qu’on aime

En tant que jeune adulte qui est devenue autonome il n’y a pas si longtemps, je suis parfois craintive lorsque vient le temps d’investir un bon montant d’argent. Pourtant, bien s’équiper quand on aime quelque chose et qu’on l’utilise tous les jours, ça vaut vraiment la peine. Par exemple, je trouvais le prix de la Switch élevé avant le l’acheter pré-confinement, mais j’ai eu beaucoup de temps pour jouer depuis, alors c’était un bon investissement. C’est la même chose pour ma machine Nespresso; un bon café maison tous les jours, ça n’a pas de prix (ou presque).

9. Il ne faut pas s’empêcher de faire des projets lorsque le temps s’arrête

Le confinement m’a donné l’impression que le temps s’est arrêté pendant un instant et qu’il reprend désormais son cours tranquillement. On ne peut pas vraiment se promener et il semble difficile d’accomplir quoi que ce soit, mais se donner le droit de rêver et même de planifier pour l’avenir, ça motive et ça rassure à la fois (mention soleil à mon « vision board »).

10. Pourquoi s’empêcher de dire aux gens qu’on les aime?

Avant de quitter un membre de ma famille ou un.e ami.e, que ce soit au téléphone ou en vrai, je lui dis que je l’aime. Ce n’était pas un automatisme pour moi, mais c’est tellement important. Dire aux gens qu’on les aime, ça fait du bien et on ne sait jamais quand on pourra leur dire à nouveau, alors pourquoi attendre?

Quelles leçons avez-vous tirées de 2020?

Enfin l’année désastreuse qu’a été 2020 tire à sa fin! Il est donc temps d’aller de l’avant et de réfléchir à nos bonnes résolutions pour la nouvelle année. Alors qu’on peut parfois être trop enthousiaste avec nos résolutions de début d’année, il est important de différencier le fait d’avoir des objectifs constructifs  et le fait d’avoir une wish list trop ambitieuse qui mènera inévitablement à la déception ou à de l’autoflagellation mentale. Voici donc quelques idées de résolutions réalistes, édition 2021/pandémie-friendly à adopter.

1- Diminuer le temps d’écran

Alors que plusieurs d’entre nous ont adopté la formule télétravail, le temps devant l’ordinateur, la tablette et le téléphone s’accumule plutôt rapidement. Ajoutons à cela la cessation de nombreux loisirs actifs et des activités sociales en zones rouges, l’ennui est devenu rapidement comblé avec encore plus de temps d’écran. Les méfaits de la surconsommation d’écran étant connus, fini le divertissement facile, rapide et vide continuellement en 2021! Pensez à des loisirs qu’on a toujours eu envie de faire (la lecture, la peinture, le macramé, etc.), toutes les idées sont bonnes!

2- Bouger plus!

Plutôt que de se donner comme résolution de perdre X livres cette année (ce qui n’est pas synonyme d’une meilleure santé de toute façon), on peut se donner un objectif plus réaliste qu’on peut intégrer dans notre routine quotidienne aisément comme « je vais sortir deux arrêts d’autobus plus tôt et marcher la différence ». Somme toute, le but est d’être moins sédentaire que l’année dernière, sans se préoccuper de notre poids, puisqu’il n’a rien à voir avec notre état de santé.

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3- Pratiquer la gratitude

OK ça sonne quétaine, rapidement comme ça, mais pratiquer régulièrement la gratitude permet d’améliorer la santé mentale, en agissant sur le stress et le bien-être. On peut s’entraîner à ressentir la gratitude en se posant des questions telles que « Quelles sont les choses positives qui me sont arrivées aujourd’hui? » ou « Quels sont les éléments de ma vie qui me font ressentir reconnaissant.e? ». Que vous ayez de la gratitude pour le passant qui a ramassé votre carte OPUS ou pour l’amour inconditionnel de votre famille, il faut juste prendre le temps de se le dire.

4- Faire preuve de curiosité

Y a-t-il un sujet qui vous a toujours intéressé.e? Un livre que vous avez procrastiné à entamer? Profitez de vos temps libres pour apprendre des nouvelles choses et vous cultiver l’esprit (plutôt que de passer des heures à errer d’un vidéo de chat comique à un autre!). Encore une fois, c’est de voir comment l’intégrer à sa routine, comme par exemple, en se donner pour objectif de lire 30 minutes avant de se coucher ou écouter un podcast informatif en faisant la vaisselle.

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5- Redonner aux autres

2021 peut être une bonne année pour perfectionner son selfcare ou tout simplement le care pour les autres. Quelle petite attention pourrait faire plaisir à mes proches? Est-ce que je peux dire quelque chose de positif à un collègue? Est-ce qu’il y a une cause que j’aimerais aider? En gros, malgré l’isolement de la pandémie, rien ne nous empêche de semer le bonheur autour de nous… à distance, bien sûr!

EXTRA : Éviter de faire mourir nos plantes

Cette année, je me suis résolue : je ne vais plus accidentellement faire agoniser mes plantes d’intérieur. Le soleil, l’eau, l’engrais, le type de terre… Les erreurs fatales sont multiples, mais évitables! Que ce soit en investissant dans des plantes faciles d’entretien ou en appliquant des guides de survie de plante, faisons de 2021 l’année la plus verte (pour notre salon).

Au final, la nouvelle année sert souvent de prétexte pour adopter de nouvelles habitudes de vie. Cela dit, rien ne vous empêche de commencer demain ou même tout de suite!

Et vous, quelles sont vos résolutions cette année?

Cette année plus que jamais, j’ai saisi l’importance de prendre soin de soi. 2020 a un peu eu l’air d’un avion en train de crasher par moments, il est donc important de ne pas oublier la première consigne de sécurité quand ça arrive : on doit s’assurer de bien installer le masque d’oxygène sur son visage avant d’aider les personnes à côté de soi. C’est un peu la même chose avec le selfcare : il faut prendre du temps pour soi pour être en mesure d’être présent.e pour les gens qui nous sont chers.

C’est pourquoi je vous propose ces 10 idées d’activités qui font du bien, question de vous inspirer pour votre prochain moment détente!

1- Créer, tout simplement.

Personnellement, il n’y a pas grand-chose qui me fait sentir plus paisible que lorsque je crée. Ça peut être aussi simple que de dessiner des mandalas ou d’écrire un court texte. Le fait de mettre toute notre attention à contribution de quelque chose qui prend forme sous nos yeux à un effet tellement satisfaisant et le sentiment de terminer concrètement un projet apporte un grand sentiment d’accomplissement.

Ça peut être aussi un super moment pour essayer quelque chose de nouveau, comme la fabrication de chandelles ou de bombes de bain! En plus, ça fait des cadeaux extra à offrir à nos proches, tout au long de l’année, question de partager le selfcare.

2- Réécouter une série qui vous a marqué.e, notamment dans votre jeunesse ou votre adolescence

Souvent, je perds tellement de temps à chercher un nouveau contenu digne d’y accorder mon temps que je finis soit bredouille, soit un peu sur ma faim. Il y a très peu de séries qui ont réussi à me captiver au fil des dernières années, peut-être parce qu’elles sont rendues tellement nombreuses ou parce que je les écoute à un rythme quasi-inquiétant. Je ne sais pas ce qui provoque ça, mais j’accroche moins aux intrigues qu’auparavant. C’est pourquoi opter pour une valeur sûre fonctionne à tous coups, notamment grâce à la fibre de nostalgie que ça réactive. Je me suis procuré l’intégrale de One Tree Hill, mais il y a tellement d’options en streaming comme Gilmore Girls, Dawson’s Creek, Friends, The Office ou Gossip Girl… Ce ne sont pas les choix qui manquent!

Ce qui peut être encore mieux, c’est d’écouter une série qui vous a marqué.e avec quelqu’un qui la découvre pour une première fois. Ça s’applique aussi pour des films, évidemment. (Point bonus pour les films d’animation qui ont marqué votre enfance et dont vous vous souvenez encore de toutes les paroles de chansons, malgré les années qui ont passé).

3- Cuisiner de manière intuitive (ou suivre une recette décadente)

La nourriture demeure selon moi la meilleure source de bien-être. C’est tellement satisfaisant de mélanger les saveurs et de concocter un plat on point. Seul.e ou en famille, improviser en cuisine permet de laisser aller notre créativité, de passer des épices et/ou condiments (achetés trop souvent en gros paquets pour effectuer UNE recette et qui sont boudés par la suite) ou encore de se procurer un nouvel ingrédient et de tenter de l’incorporer à sa cuisine. Ça peut donner des résultats désastreux, comme ça peut être complètement magique.

Moins d’humeur pour inventer un nouveau classique culinaire? Retrouvez les vidéos de recettes qui sont bien trop tentantes (sur lesquelles on dirait qu’on tombe uniquement à des heures pas possibles) ou faites une recherche rapide pour trouver un plat qui vous fait saliver seulement par sa description. (Eh oui, dans une journée de selfcare, le dessert peut devenir un plat principal.)

4- Improviser un spa à la maison

L’article pourrait porter uniquement sur ce point, puisqu’un spa à la maison, c’est génial. Bain moussant, facial, masque, exfoliation, massage, chandelle à l’eucalyptus, gommage, manucure, pédicure, traitement hydratant pour les cheveux… name it! C’est le temps d’utiliser vos échantillons et produits achetés, mais si peu utilisés parce qu’ils demandent un temps de pose plus long que votre douche elle-même.

Pas de produits sous la main? Il existe une panoplie de recettes de masque pour le visage à faire à partir d’ingrédients qu’on retrouve dans la cuisine, comme des fruits, de l’avoine ou des blancs d’œuf. #MerciLesInternets

5- Partir à la recherche d’un nouveau roman (et ultimement le lire)

Je pense que je pourrais passer une soirée complète dans une librairie, à fureter dans les étagères à la recherche d’un livre qui me parle. La recherche contribue définitivement de manière positive à l’expérience, que ce soit en ligne ou en boutique. Lorsque je trouve LE roman qui capte mon attention, il n’y a aucune sensation qui puisse remplacer le bonheur de se glisser sous un tas de couvertures, avec une tasse de thé bien chaud et un nombre indécent de coussins, pour m’enfuir dans un nouvel univers choisi avec soin.

6- Faire une bucket list de choses qui vous passionnent

Je crois que faire des listes, à la base, a un aspect de selfcare. Matérialiser les choses qui se bousculent dans notre tête apporte un sentiment de clarté réconfortant, qui contribue grandement à la détente.

Au-delà des listes pour libérer son esprit, créer des bucket lists sur différents thèmes peut être un exercice très relaxant. Par exemple, dresser la liste des pays qu’on souhaiterait visiter, des restaurants où on souhaite manger, des souhaits les plus fous qu’on désire réaliser ou des classiques du cinéma à écouter, peut se transformer en une discussion vraiment profonde avec la personne avec qui vous souhaitez les réaliser ou encore vous offrir des objectifs personnels inspirants à atteindre.

7- S’offrir un makeover (ou se mettre sur son 31 sans occasion particulière)

J’aime varier mon maquillage au fil des saisons, mais souvent, je me ramasse avec un style que j’applique presque chaque jour, sans me poser de questions. C’est plaisant, une fois de temps en temps, de faire des tests pour changer ma manière de maquiller. Parfois, ça donne des résultats out of this world, à d’autres moments, ça me fait juste bien rire, mais chaque fois, je trouve ça plaisant de redécouvrir mon visage et mettre de l’avant ses attributs.

Sinon, simplement se mettre sur son 31 donne un pas pire boost à l’égo. Je sors pas mal moins depuis mars dernier, alors troquer mon grand t-shirt slack avec un chignon approximatif pour de vrais vêtements chics et une coiffure voulue, ça fait du bien, même pour un souper tranquille à la maison.

8- Fermer son cellulaire et passer une journée sans écran

Je ne sais pas c’est quand la dernière fois que je me suis permis de passer une journée complète sans écran, mais je sais que ça fait un bien fou. Ça permet de renouer avec la vraie vie et de perdre tellement moins de temps! Pas de réseaux sociaux, pas de courriels, pas de Netflix, rien! Les écrans sont souvent un moyen rapide de combler le temps libre, mais se donner la peine de renouer avec le papier (que ce soit en lisant un livre ou en créant quelque chose), d’aller explorer dehors, d’apprécier l’absence de bruit, de jouer à des jeux de société… Il y a tant de choses à faire en dehors du World Wide Web.

9- Repenser vos espaces personnels

Parfois, il suffit de quelques petits changements pour avoir un grand impact sur vos espaces personnels. J’ai passé plus de temps chez moi en 2020 qu’à tout autre moment de ma vie, alors varier quelques accessoires ou optimiser un espace pour le rendre fonctionnel aide vraiment à agrémenter le quotidien. Aussi, épurer nos espaces en se débarrassant d’éléments encombrants qui ne sont pas vraiment utiles ou vecteurs de joie (allô Marie Kondo!) permet de se sentir tellement mieux par la suite. Souvent, je retombe sur des choses que j’avais complètement oubliées et qui me rappellent des souvenirs du passé!

10- Prendre le temps de contacter des personnes qui vous tiennent à cœur

Ce dernier point vit très bien sans explication. Le temps des Fêtes, qu’on soit réunis ou qu’on s’aime à distance, est le meilleur moment pour rappeler aux personnes importantes qu’elles jouent un rôle essentiel dans notre vie.

Et vous, quelles sont vos activités de selfcare favorites?

(CHRONIQUE)

Il y a quelques mois, après ma pause de dating, j’ai décidé de recommencer sur une note différente. J’avais toujours abordé mes relations de manière X et je les aborde maintenant de manière Y. En entrant en relation avec des gens complètement différents et en vivant des situations complètement différentes.

À la fin de l’été, j’ai rencontré un homme. Il était beau, il était fin, il était attentionné et doux. Le courant passait super bien entre nous, mais mieux encore, c’était la relation avec la plus belle communication que j’avais vécue jusqu’à date.

Jamais dans mon ancienne vie je n’aurais osé aborder un homme de ce tempérament et pourtant, je vivais une de mes plus belles relations à vie.

Je suis partie deux mois dans une autre région. Nous avons vécu la distance avec beaucoup de facilité, comme tout le reste. C’était sain, simple, facile. Moi qui ai un ressort à la place des fesses, j’avais très peu de relations jusqu’à présent qui avaient survécu à ce ressort. Celle-ci a survécu. On se faisait des appels vidéo, on s’envoyait des messages … Je n’ai jamais senti la distance entre nous, sauf quand j’aurais aimé me coller contre lui le soir en m’endormant.

Au bout de quelques mois de fréquentation, je me suis mise à avoir des doutes. Et en même temps, j’étais en train de tomber amoureuse… une drôle de polarité, disons…

J’ai eu des doutes, non pas sur l’homme, mais sur la compatibilité de nos modes de pensées. On pensait aux antipodes. Et ça clashait souvent dans nos discussions, même si ça se faisait dans le respect.

Trois mois après avoir commencé à le fréquenter, je lui ai demandé « On essaie combien de temps comme ça, pour voir si ça clash pas trop? ». La vérité, c’est que je déchantais. Parce que je n’étais plus capable d’imaginer un avenir avec lui.

C’était triste. La fin s’est déroulée sous le même signe que tout le reste : simple, polie, sereine. Ma plus belle rupture à vie! Ça fait deux mois qu’on a arrêté de se voir et j’ai encore un petit pincement au cœur; j’aurais aimé que ça fonctionne. J’aurais aimé que la chimie soit suffisante. Mais parfois, ça ne suffit pas…

Depuis que notre Premier ministre a annoncé, au début du mois de décembre, que les rassemblements étaient tous annulés à Noël en zones rouges, je rage en silence. Je rage en silence, aujourd’hui ici par écrit, mais peut-être pas pour les raisons que vous pensez.

Personnellement, dans ma bulle de nouvelle maman d’un bébé de 9 mois qui me surprend parfois avec des réveils nocturnes et ne s’endort plus aussi facilement n’importe où qu’avant, je suis plutôt soulagée. Soulagée de ne pas la promener d’un bord et de l’autre pour une nuit ou deux, la coucher chez mononc’, la réveiller pour la mettre dans l’auto et la rendormir à l’hôtel. Soulagée de ne pas veiller jusqu’aux petites heures du matin pour profiter du party et me relever quand même à 6h pour accueillir une p’tite patate heureuse de commencer sa journée. Soulagée, honnêtement, de ne pas me préoccuper de l’immense dette de sommeil et de l’irritabilité qui seraient inévitablement apparues au lendemain des Fêtes avec nos plans habituels de famille et amis. Soulagée que nous soyons tous dans la même situation; un Noël sur pause. Ça aurait été vraiment génial, mais bon, on se reprendra l’an prochain, c’est tout! Pas question de mettre en danger nos parents ou de tricher, non?!

Sauf que voilà ce qui me fait rager. Nous ne sommes pas tous dans la même situation. Nous ne prévoyons pas tous un Noël sur pause.

Je sais, nous savons tous, que des personnes dans nos entourages, famille ou amis, prévoient se rassembler. Peut-être est-ce vous, qui me lisez.  Alors que ce Noël pourrait en être un de solidarité les uns pour les autres, pour le personnel de la santé, pour les personnes plus vulnérables, pour le principe de la vie en société, certains ont décidé d’en faire autrement.

Je m’en explique mal les raisons. Ils en ont peut-être vraiment besoin. Ils ne croient peut-être pas à la réalité de cette pandémie. Ils se pensent peut-être au-dessus des règles de la santé publique. Je ne sais pas. J’ai de la difficulté à demeurer rationnelle dans mes réflexions, parce que je suis tellement soufflée et stupéfaite et enragée de ce que je vois seulement comme de l’égoïsme sans bornes. Je suis sidérée de tant d’insouciance, de prendre en toute connaissance de cause des risques pour soi et les autres. Et comme la vie est bien injuste, je sais très bien que ce sera sans conséquence pour nombre d’entre eux.

Depuis le début de toute cette histoire de COVID-19, certaines personnes agissent comme si les règles ne les concernaient pas et cela a des impacts sur nous tous: les cas se multiplient et les règles se resserrent. Ce sont les « bons citoyens », ceux qui tentent de respecter les règles et s’isolent, se coupent de leur famille et restreignent leurs activités, qui en paient les conséquences. Et le terme « bons citoyens » est entre guillemets parce qu’on se fait aussi traiter de moutons. Sans commentaires.

Je conçois que ce soit dur de renoncer à nos traditions de Noël (on pourrait en débattre pour plusieurs raisons) et je conçois que ce soit très difficile de ne voir personne: moi aussi, j’ai pleuré une shot lorsque tout nous a été retiré. J’ai pleuré une shot aux 28 jours d’octobre, puis à ceux de novembre, puis à l’annonce que cela s’étirerait au moins jusqu’au 11 janvier. Moi aussi, j’en ai assez de voir défiler les jours où je ne vois personne, où je me sens seule. Je conçois qu’on considère que le virus n’est pas si imposant lorsqu’on est jeune et en santé, qu’on a tous déjà eu une grippe…!

Oui, je conçois tout ça. Et on voit en masse d’affrontements entourant ce délicat sujet sur les réseaux sociaux, qui ne font définitivement pas ressortir le plus beau des humains par les temps qui courent. Mais non, ça n’excuse pas pour moi le nombrilisme sans fin que représentent les soirées secrètes qui s’organisent présentement aux quatre coins de la province.

Nous sommes tous dans ce bateau, mais certains ont décidé de faire comme s’ils étaient les seuls maîtres à bord et ça me poignarde. Je pensais que nous étions moins individualistes. Et je m’inclus dans cette affirmation.

J’ose espérer que ceux qui prévoient des Fêtes en famille et entre amis auront au moins la décence de ne rien mettre sur les réseaux sociaux. Pas besoin de verser dans l’arrogance et de s’assumer autant que ça, merci. Ce n’est pas être hypocrite, rendu là, c’est d’avoir de la décence.

Je suis en paix avec l’idée de passer Noël seule chez moi avec ma petite famille, mais enragée à l’idée de le faire pendant que d’autres iront se partager les microbes tout en nous assurant un début de 2021 plein de nouveaux cas de COVID qui nous pénaliseront encore, surtout considérant que plusieurs d’entre eux seront « épargnés » ou asymptomatiques et s’en sortiront avec encore moins de scrupules.

Soyons solidaires, me semble que ça ne serait pas si difficile, non? C’est pas ça, la magie de Noël?!

Pour conclure plus calmement: j’ai observé que lorsque je fais sortir la vapeur avec toute la colère nécessaire, je me sens beaucoup mieux. Ce texte est clairement une thérapie (et idéalement une campagne de sensibilisation), j’espère seulement ne pas vous avoir donné la rage!

Passez de joyeuses Fêtes!

L’année 2020 a été difficile à bien des niveaux, c’est pourquoi nous avons été plusieurs à se mettre en quête de bonnes nouvelles quotidiennes. Sur Instagram, un compte que j’aime beaucoup est @goodnews_movement, car cela me permet de découvrir plein de bonnes nouvelles qui se passent partout dans le monde.

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Ça réchauffe vraiment le cœur de lire ces nouvelles!

C’est probablement avec l’idée de faire du bien aux gens qu’Amélie Glenn a conçu et animé la série documentaire Qu’est-ce qui va bien aujourd’hui? Cette série explore différents thèmes et présente des initiatives positives portées par des gens extraordinaires.

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L’objectif de la série est d’inspirer les téléspectateurs à réfléchir, voire à agir sur certaines questions sociales, comme l’environnement et l’égalité des sexes. Qu’est-ce qui va bien aujourd’hui? a un regard positif et encourageant sur les différentes situations présentées.

Les capsules sont d’une durée de 90 secondes afin de nous permettre de découvrir rapidement de beaux projets et nous donner envie d’en savoir plus.

Il est possible d’écouter les épisodes juste ici.

Êtes-vous prêt.e à faire le plein de bonnes nouvelles?!