Tous les domaines ont été touchés par la pandémie actuelle. Que personne ne vienne me dire qu’il n’a rien eu à changer dans sa façon de travailler, du tout. Et chaque domaine a été touché à sa façon. Aujourd’hui, je voulais parler du cas particulier des friperies et boutiques d’échange comme le Shwap Club.
Parce qu’avec la pandémie actuelle, on peut avoir peur de magasiner dans ces endroits et de contracter le virus maudit. Pour une visite sécuritaire, j’ai quelques petits conseils pour vous!
Lavez tous vos vêtements juste avant de les donner
En lavant ses vêtements et en les mettant directement dans un sac avec les mains propres, vous réduisez les risques qu’ils transportent des virus (dont la COVID-19). En effet, on ne sait pas trop combien de temps la COVID reste sur les tissus, donc il est préférable de ne pas prendre de chance pour protéger tout le monde.
Je touche, je prends
Ok, pas à ce point-là, mais essayez de ne pas flatter tous les vêtements simplement pour le plaisir. Attardez-vous uniquement aux pièces qui vous attirent et, comme je dis souvent à mes 3-5 ans (je suis éducatrice), regardez avec les yeux (vous pouvez même mettre vos mains sur votre tête si ça peut aider… hihihi)!
Priorisez un essayage à la maison
Idéalement, choisissez des items dont le « fit » n’est pas trop compliqué; disons, une robe lousse sera plus facile à choisir qu’une paire de jeans 100% coton.
Pour les essayages, les cabines sont parfois fermées pendant la pandémie et de toute façon, c’est préférable de tout essayer à la maison, après avoir mis le tout en quarantaine plusieurs jours (il semblerait que le congélateur ne fait que préserver le virus, alors gardez plutôt vos vêtements dans un sac).
S’ils ne font pas, plusieurs friperies offrent la possibilité d’échanger, et c’est aussi le principe du Shwap Club alors c’est certain que vous pourrez les retourner à cet endroit dans les semaines suivantes.
« Magasinez » en ligne
Beaucoup de friperies ont créé des plateformes en ligne pour permettre de réduire l’achalandage en boutique et ainsi favoriser la distanciation physique. Il y a même désormais le Shwap-en-ligne pour vous permettre de shwapper du creux de votre sofa. Profitez-en!
Nettoyez vos achats en arrivant chez vous
Si vous êtes certaines du « fit », vous serez peut-être tentée d’ajouter vos trouvailles à votre garde-robe immédiatement, de les essayer ou peut-être serez-vous un peu trop lazy pour faire une brassée sur-le-champ, mais c’est exactement ce qu’il faut faire. Soyez forte, lavez vos vêtements immédiatement en arrivant chez vous!
Le seul conseil que j’ai envie de donner, c’est de continuer à favoriser les achats locaux et les vêtements usagés. Il est important de ne pas reléguer notre conscience environnementale au deuxième plan et on ne veut surtout pas que ce type de commerce meure à petit feu parce qu’on a peur! En suivant ces quelques conseils, vous pourrez magasiner en toute sécurité (et faire de belles économies)!
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours canalisé mes émotions à travers l’art, principalement avec l’écriture et le dessin. Quand j’ai atteint certains points plus bas dans ma vie, je me suis parfois laissé des messages, rangés à des places que j’allais finir par oublier, en me disant qu’un jour j’allais être rendue ailleurs et que je retomberais dessus. Bien souvent, ça fonctionne. Je retrouve une note dans un appareil électronique désuet ou dans un objet que je n’utilise pas souvent et je me souviens automatiquement de comment je me sentais en l’écrivant, comme si à l’époque je voulais m’adresser à Jany-du-futur et lui faire réaliser qu’on a survécu à une épreuve pas le fun, mais qu’on finit toujours par remonter la pente.
Ça a été le cas lors de ma première vraie rupture, qui avait été pas mal intense comme seules les premières fois peuvent l’être. Je suis retombée sur la note que je m’étais laissée, quelques années plus tard, amoureuse plus que jamais de l’homme que j’allais épouser. J’ai souri, en relisant les quelques mots sur l’écran de mon vieux cellulaire. Ça disait que je n’allais pas bien, mais que ça irait mieux, un jour. Turns out, j’avais 100% raison pis je trouvais ça beau de voir que, même lorsque j’étais complètement à terre, j’avais confiance que ma vie allait finir par être douce à nouveau.
On pose souvent la question « où te vois-tu dans 5 ans? », mais moi j’aimerais ça des fois me souvenir d’où j’étais il y a 5 ans. Pas juste physiquement, mais dans ma tête aussi. Encore mieux, j’aimerais aussi savoir où était ma mère, à mon âge. Ce qu’elle vivait et à quoi elle pensait. De quoi était composé son quotidien et qu’est-ce qui la faisait le plus vibrer.
Je n’ai jamais été du genre à tenir un journal intime. J’aimerais ça, mais chaque fois que je start un « Cher journal », je trouve ça lame. Je n’ai pas envie de romancer ma vie, mais j’aimerais ça me laisser des traces d’aujourd’hui, pour que demain, je puisse me souvenir avec précision. Parce qu’on s’entend : le temps passe vite-pas-vite. On a parfois l’impression que les semaines s’éternisent ou que les jours filent à une vitesse folle, mais ce qui nous reste de tout ce temps à vivre dans le banal est très limité. Je n’arriverais pas à me souvenir de ce que j’ai mangé à un moment donné il y a deux semaines – ni de comment je me sentais, pour être franche.
Pourtant, plus tard, je suis certaine que j’aurai envie de partager des bribes de mon quotidien avec la nouvelle jeunesse. De leur dire comment c’était dans mon temps et d’arriver à relate avec leur réalité parce que moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça.
Dernièrement, en magasinant, je suis tombée sur un journal différent. Il est assez volumineux, mais se répartit sur cinq ans, à raison d’une ligne par jour. J’ai trouvé le concept vraiment formidable, parce qu’il ne permet que d’y consigner l’essentiel, un concentré de la personne que je suis présentement. Une phrase par jour, c’est assez pour se souvenir, sans tomber dans les figures de style pour expliquer les moindres détails de ma journée ou de devoir m’adresser à un objet inanimé pour justifier mon discours.
Je vais commencer très bientôt à noircir les pages que, j’en suis sûre, je relirai plus tard en me rappelant de ma vie actuelle, parfois avec un sourire, d’autres fois avec un petit pincement au cœur. Qui sait, peut-être même que mes futurs enfants découvriront une version de moi révolue, à travers ces pages, dans un avenir proche-pas-si-proche, mais qui leur permettront de mieux saisir la personne que j’étais et qui est à l’origine de celle que je serai alors.
Note: Je me suis procuré le journal ici, même si j’aurais très bien pu faire l’exercice dans n’importe quel cahier. C’est aussi une super idée-cadeau, qui apporte un grand bien-être!
Si vous suivez Élisabeth Rioux sur ses plateformes, que vous êtes moindrement présent.e sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine ou que vous écoutez LCN ou la radio, vous connaissez probablement déjà plusieurs détails de l’histoire que j’aborderai ici. Pour les autres, ce qu’il faut savoir, c’est qu’Élisabeth Rioux a dénoncé la violence dont elle aurait été victime de la part de son ex-conjoint et père de son enfant, Bryan McCormick, via ses stories Instagram. Elle avait précédemment annoncé leur rupture sur cette plateforme en précisant qu’elle et lui n’avaient plus de contact, mais en précisant à de nombreuses reprises qu’elle ne voulait pas en dire davantage pour protéger sa fille, notamment.
Puis, suite à une « blague » d’infidélité partagée par son ex sur ce même réseau social, elle a tenu à remettre les pendules à l’heure en mentionnant d’abord qu’elle ne lui avait jamais été infidèle, avouant dans la même phrase que la raison de leur rupture était plutôt la violence de son ex. Elle a suivi le tout avec la publication d’une photo de son cou et de son menton sur lesquels on voyait de nombreux bleus qu’elle attribuait alors à la violence subie par son ex, pendant que ce dernier niait le tout sur son propre compte Instagram. L’histoire continue et des personnes proches d’Élisabeth ont partagé ce qu’elles savent de la situation… puis les médias traditionnels se sont emparés de l’histoire.
Mardi, Geneviève Petterson a consacré sa chronique sur LCN à cette affaire, ou plutôt, elle a choisi d’éviter l’enjeu pertinent de la violence conjugale pour détourner le tout vers le concept d’ «extimité»; le fait de partager publiquement des aspects de la vie qui relèvent habituellement du domaine privé. Elle et l’animatrice Julie Marcoux ont alors tenu des propos qui, en plus de ridiculiser Élisabeth Rioux, semblaient vouloir discréditer sa dénonciation.
« Elisabeth Rioux, c’est un phénomène […] elle a 1,7 million d’abonnés sur Instagram, 250 000 abonnés sur sa chaîne YouTube et c’est vraiment une personne qui est devenue populaire avec sa chaîne de maillots et, j’ai envie de dire, ses fesses, puisqu’on les voit à l’écran », a notamment dit Geneviève Petterson en introduction de sa chronique. Elle a aussi ajouté avoir « eu un malaise » en voyant qu’Élisabeth avait précédemment partagé une vidéo de son accouchement. Pour sa part, l’animatrice Julie Marcoux a complètement diminué la situation en disant que « le quotidien [d’Élisabeth Rioux] devient de plus en plus troublant ces jours-ci ».
Mais en quoi la nature des contenus partagés sur les réseaux sociaux est pertinente lorsqu’il est question d’une dénonciation de violence conjugale? En couvrant la situation ainsi via LCN, Julie Marcoux et Geneviève Petterson ont laissé entendre que cette dénonciation n’était qu’un des nombreux aspects de la vie privée d’Élisabeth Rioux qui sont partagés via Instagram, diminuant du même coup l’importance de cette dénonciation et du sujet de la violence conjugale qui fait de très nombreuses victimes chaque année au Québec.
La photographe, féministe et activiste Julie Artacho apporte un point essentiel: tout le discours dans les médias traditionnels concernant la récente dénonciation d’Élisabeth Rioux semble motivé par un mépris à l’égard des réseaux sociaux et de toutes les personnes qui ont réussi à s’y faire une place ou même à les utiliser pour en faire carrière et monter un véritable empire.
C’est le cas d’Élisabeth Rioux, qui est influenceure, mais aussi entrepreneure et qui est derrière les collections de sous-vêtements et de maillots de bain Hoaka. Toutefois, à LCN, la seule mention de ses entreprises est faite pour rappeler qu’elle « montre ses fesses » sur Instagram. En quoi est-ce pertinent de mentionner la nature de ses photos puis de suivre avec la diffusion d’un vidéo de son accouchement lorsqu’il devrait être question de la violence conjugale qu’elle a dénoncée? Je me le demande encore. Et je ne suis pas la seule.
Comment, en tant qu’humain, en tant que journalistes, peut-on détourner le discours ainsi d’un sujet extrêmement important (la violence conjugale) vers un sujet absolument impertinent (juger la façon dont une femme utilise les réseaux sociaux)? Dans quel monde est-ce que ces journalistes ont l’impression de faire leur part pour l’humanité, pour le gros bon sens, pour la sensibilisation aux violences que vivent les femmes? Comment ne voient-elles pas qu’elles participent au problème?
Dans ses stories sur Instagram, la militante Alice Paquet aborde pour sa part la notion de misogynie internalisée pour expliquer le comportement des deux journalistes qui semblent avoir tenté par tous les moyens de ridiculiser Élisabeth Rioux et de délégitimer sa dénonciation. En vivant dans une société patriarcale, bien malgré nous, nous intériorisons des croyances et des comportements qui font violence aux femmes, même en étant une femme. De la même manière que les hommes intériorisent des comportements de masculinité toxique (les « vrais » hommes ne pleurent pas et n’ont pas d’émotions, ils doivent être forts, impassibles, ils ne peuvent pas être vulnérables ou aimer les activités « de filles » et lorsqu’ils le font, ils s’attirent des commentaires désagréables, des reproches ou des moqueries), les femmes intériorisent des comportements qui les poussent à juger et à shamer les autres femmes.
C’est en effet exactement ce qu’a fait Geneviève Petterson dans son discours à LCN. Par la suite, en voyant les nombreuses réactions à sa chronique, la chroniqueuse a réagi via ses stories Instagram en s’excusant: « Je suis vraiment catastrophée de voir ce qui se passe, car je suis féministe […] Vraiment mes excuses à Elisabeth Rioux parce que mon intention c’était vraiment tout le contraire de vouloir shamer une victime de violence conjugale. » Julie Marcoux a aussi partagé des excuses sur Instagram. Petterson a ajouté que ses propos ont été mal compris, parce que la chronique a été écourtée, et qu’elle continue d’aborder la situation dans son émission de radio, qu’elle nous invite à écouter.
Dans l’émission en question, l’intervention de Myriam Day Asselin, coordonnatrice expertise et innovation chez Tel-jeunes/LigneParents est pertinente, mais Geneviève Petterson reproche encore à Élisabeth Rioux un manque de « pudeur » dans ses publications. Dans sa chronique radio à l’émission de Dutrizac, elle traîne encore la même conversation impertinente en parsemant le tout de remarques de bodyshaming à l’égard d’Élisabeth en plus de rire du nom de sa fille. Pour les excuses sincères, on repassera?
C’est d’ailleurs ce que la principale intéressée, Élisabeth Rioux, a mentionné dans ses stories en écoutant la chronique.
Crédit:Élisabeth Rioux / Instagram
Dans toute cette histoire, c’est absolument révoltant de penser qu’alors qu’une femme prend son courage à deux mains pour dénoncer la violence dont elle aurait été victime, son témoignage est accueilli par des personnes – ici des personnes avec une tribune importante – qui préfèrent le détourner pour juger ses comportements et ses décisions et s’en moquer ouvertement et gratuitement.
Combien de fois faudra-t-il répéter que les comportements des femmes ne sont pas la cause des violences qu’elles subissent? Les violences sont causées par les agresseurs; seulement les agresseurs, et personne d’autre!
On souhaite sincèrement à Élisabeth Rioux d’obtenir l’aide et le soutien dont elle a besoin et que sa dénonciation sera prise au sérieux par les personnes qui peuvent vraiment faire une différence.
En planifiant notre mariage, ma douce et moi, on s’est rendu compte qu’on se heurtait souvent aux traditions et à la phrase: « d’habitude, ça se fait comme ça ». On a écouté les histoires de nos grands-parents, de nos parents, ainsi que d’amis de la famille, et tous les mariages se ressemblaient. Quand on demandait pourquoi les choses avaient été faites ainsi, personne ne pouvait répondre et on trouvait ça curieux… On manquait de récits qui pouvaient s’adapter à nous et à nos besoins, et même internet n’y pouvait rien. On a donc revu tous les aspects du mariage, et on a fait le ménage. Plusieurs traditions ont été tassées, d’autres simplement modifiées, mais l’important c’est que maintenant, ça nous ressemble. Voici donc les quelques traditions qu’on a adaptées!
La question qu’on a entendue le plus souvent est: « est-ce que vous allez toutes les deux porter une robe? ». Et la réponse est oui. Beaucoup de gens ont l’image d’un couple de femmes comprenant une personne plus masculine et une autre plus féminine, ils s’attendaient donc à une fille en robe et l’autre en habit. On s’est posé la question aussi et l’important, c’est que chacune porte quelque chose qu’elle aime et qui est confortable (dans la mesure du possible).
La deuxième question qui est revenue fréquemment est: « qui sera au bout de l’allée lors de la cérémonie? ». En fait, aucune de nous deux! On va toutes les deux se rendre jusqu’à l’allée accompagnées de nos papas et on fera le reste du chemin ensemble. On voulait une entrée égalitaire et de cette façon, on a toutes les deux notre moment en même temps. En plus, on ne voulait pas que quelqu’un nous « donne » en mariage, alors se donne nous-mêmes l’une à l’autre.
Maintenant que les questions fréquentes ont été abordées, parlons cortège! La plupart du temps, le cortège est mixte et les invités d’honneur (appelons-les comme ça) sont placés de chaque côté des mariés durant la cérémonie. C’est un concept qui a fait ses preuves, mais quelque chose n’allait pas. C’est alors qu’on a décidé d’avoir un cortège commun qui est entièrement composé de filles. Je pense que c’est notre fibre féministe qui s’est prononcée… Notons aussi qu’elles iront s’asseoir après avoir joué leurs rôles dans la cérémonie pour qu’elles n’attendent pas debout comme des poteaux pendant longtemps (on trouvait ça long pour elles). On aura donc la chance de passer la journée avec nos meilleures amies et de vivre un moment spécial avec elles, et ça, ça n’a pas de prix!
Comme dernier point, j’aimerais qu’on parle des traditions rattachées à la réception. Je parle, par exemple, du lancé du bouquet, du lancé de la jarretière, ou encore du moment ou les marié.e.s coupent le gâteau. Dans notre cas, on a décidé d’éliminer tout ça. Les deux premiers nous rendent mal à l’aise et on n’est pas des grandes fans de gâteau… On garde par contre les discours et on met par la suite le focus sur la portion party de la soirée. Au final, c’est une question de goût et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, seulement la vôtre.
L’important, c’est que votre mariage vous ressemble et que vous profitiez au maximum de cette journée unique qui a pour but de célébrer votre amour. Vous pouvez suivre les traditions, les réinventer ou ne pas en tenir compte du tout, et ce, que vous soyez dans une relation hétérosexuelle ou homosexuelle. Vous ne devriez pas planifier en fonction des autres ou même de la société, mais bien en fonction de vous et de ce que vous voulez faire de cette journée.
Récemment, je parcourais mes sites favoris lors d’une séance de magasinage en ligne, et je suis tombée sur plusieurs beaux morceaux Disney. J’insiste sur le mot beau, même si ça varie pour chacun.e, parce que souvent ce que je trouve est trop enfantin ou ne me servirait que de pyjama. J’ai donc décidé de partager avec vous ces vêtements qui ont une touche vintage, que vous voudrez porter hors de la maison et qui vous ramèneront assurément en enfance.
Ce chandail des Aristochats nous ramène définitivement dans le temps! En plus, H&M offre un vaste échantillon de tailles pour plusieurs produits de sa ligne Disney.
Parmi mes nombreuses réflexions, ma vie relationnelle est toujours sujette à des questionnements, des déconstructions et redéfinitions. J’ai longtemps réfléchi à ce que je faisais pour toujours tomber sur le même genre de personnes. Dernièrement, j’ai eu une épiphanie sur un vilain défaut que je possède, qui a sûrement eu de gros impacts sur mes patterns relationnels : mon orgueil mal placé.
Il m’est arrivé de me plaindre à propos des (pardon la vulgarité) f*ckboys qui sont passés dans ma vie dans les dernières années. Ceux qui m’ont fait sentir spéciale, puis déçue quand je me suis rendu compte que je n’étais qu’une parmi d’autres. Je parlais (me plaignais) à qui voulait bien l’entendre des intentions malhonnêtes, des déceptions toujours plus frustrantes, de cette game superficielle qui suinte la vie de célibat. On m’a alors répondu « Girl YOU invented the game! »
La révélation. Ma foi, cette personne avait raison, c’était le retour du boomerang, le karma qui s’occupait de moi. Alors que je me victimisais comme si j’étais la sainteté incarnée, mon entourage m’a rapidement relevé mon hypocrisie. J’ai réalisé que j’ai moi-même été une f*ckgirl, (comprendre ici la personne qui ne sait jamais vraiment ce qu’elle veut, celle qui donne juste assez pour garder l’attention d’une autre personne, mais qui n’est jamais intéressée à rien de plus).
C’est que pendant plusieurs années, je n’ai jamais voulu m’engager avec qui que ce soit. Le temps a passé et j’ai eu envie de bâtir quelque chose de sincère, j’étais maintenant prête; « Mettez-vous en file que je choisisse »! Le coup sur l’orgueil, quand je me suis rendu compte que ça ne fonctionnait pas comme ça. Que de jouer la désintéressée, eh bien, ça n’attire personne qui veut du sérieux, au contraire.
L’orgueil et la peur viennent définitivement ensemble. Je voulais tout recevoir avant de donner un tout petit peu. Par orgueil, parce que de sentir le moindre désintérêt de la part de quelqu’un me mettait en colère, m’humiliait même. Par crainte, parce qu’avec le recul je me rends compte que ce besoin de recevoir était une manière d’être certaine que mon intérêt soit réciproque avant de montrer un tant soit peu de vulnérabilité.
Les mixed signals faisaient partie intégrante de la manière dont j’exprimais mes émotions. Ils me permettaient de ne jamais avoir à trop assumer ce que je voulais et comment je me sentais, parce que ça renvoyait la responsabilité à l’autre personne d’essayer de me comprendre. C’était en effet beaucoup plus facile que de faire l’effort de reconnaître et exprimer clairement mes besoins, désirs et insécurités.
Il s’avère que la fameuse game était le fun à jouer jusqu’à ce que je commence à la perdre. Peut-être aussi qu’à force de jouer avec des tricheurs, j’ai fini par ne plus comprendre quelles étaient les règles. Il est là aussi le problème; de voir le tout comme une game, ça implique qu’il y a un perdant et un gagnant. Exprimer la volonté de bâtir quelque chose d’authentique avec quelqu’un, je voyais ça comme prendre le risque de perdre, m’effrayer et effrayer l’autre inutilement. Je voulais être la fille « pas compliquée », qui n’a jamais besoin de rien ni de personne. La vérité c’est que quand tu n’as besoin de personne, bien souvent, personne n’a besoin de toi non plus.
Je commence à réaliser que cette tant convoitée simplicité est overrated, les relations sont complexes parce qu’elles sont riches, intimes et significatives. J’apprends donc à ne plus créer de stratégies, à être cohérente entre mes valeurs, mes paroles et mes actions, à m’ouvrir, même au risque de me blesser. Ce n’est pas facile, j’ai encore l’orgueil dans le tapis, mais l’idée est là. Un sage m’a dit que de se montrer vulnérable est le vrai signe de courage, alors j’essaie d’être courageuse. Ça doit être ça la maturité émotionnelle.
L‘inquiétante étrangeté est un concept théorisé par mon adoré Sigmund Freud, qui se veut la définition du sentiment qui nous assaille lorsque l’ordinaire prend soudainement une tournure inquiétante, sans raison logique. Vous savez, quand vous empruntez un chemin un peu « trop tranquille », ou encore, quand la réalité ressemble soudainement un peu trop à un déjà-vu ou même, lorsqu’elle rappelle un rêve dont les contours n’étaient pas tout à fait clairs… C’est ce sentiment tout à fait unique qui émerge, celui qui nous fait douter de nos sens, de la portée de notre logique et notre intelligence. L’inquiétante étrangeté, lorsqu’elle est mise en scène dans des œuvres littéraires ou cinématographiques, peut prendre des proportions qui sont juste complètement intolérables pour les nerfs!
Pour cette ultime nuit d’octobre, celle où les ombres prennent vie et où tout ce qui sort de l’ordinaire nous fait frissonner, voici des suggestions cinéma qui vous glaceront assurément le sang!
Héréditaire, VF de Hereditary (2018)
Une matriarche décède. La vie familiale en prend un coup. C’est sûrement le meilleur film d’horreur des dernières années, à mon humble avis. Une histoire finement tissée dont le fil conducteur est précisément ce sentiment intolérable que quelque chose ne tourne pas rond. Le fil s’étire doucement, lentement, jusqu’à ce que…
Velvet Buzzsaw (2019)
J’ai trop aimé! Si vous aimez bien le milieu de l’art contemporain, c’est un must, car en plus d’en être un amusant satyre du milieu, le film crée un délicieux malaise à travers d’étranges œuvres d’art qui semblent ne pas être aussi « intactes » qu’elles ne paraissent.
Le Rituel, VF de The Ritual (2017)
Des amis partent en randonnée en Suède pour retisser des liens un peu éprouvés suite au décès tragique d’un membre de leur groupe. Tout semble normal malgré une intrigue psychologiquement prenante, mais l’étrange prend rapidement la place, nous menant vers un inimaginable cauchemar aux allures sataniques.
Event Horizon, le Vaisseau de l’Au-delà, VF de Event Horizon (1997)
Peu de gens connaissent ce petit bijou qui mêle science-fiction et horreur… On nous présente d’abord un récit classique de vaisseau spatial perdu dans l’espace, où une équipe tente de comprendre ce qui est arrivé à son bord. Le film nous mène bien loin des intrigues extra-terrestres, et emprunte plutôt une formule étonnante qui mêle le spatial et le biblique! Je n’ai pas pu dormir seule après ça.
Mother!
Excellent huis clos porté par Jennifer Lawrence, mère en devenir qui voit sa maison soudainement envahie par des connaissances de son mari… Pur cauchemar. Vraiment, âmes sensibles s’abstenir.
…et beaucoup de films de M. Night Shyamalan!
L’inquiétante étrangeté est l’ingrédient principal de plusieurs de ses films. En effet, d’une œuvre à l’autre, le quotidien des personnages – celui qu’on reconnaît et avec lequel nous sommes familiers – est pris d’assaut par l’incompréhensible et l’inexplicable. Le réalisateur et scénariste nous tient plus dans le suspense que dans l’horreur, mais certaines oeuvres offrent leur lot de sueurs froides, comme Le Sixième Sens ou La visite!
Et vous, quel film vous a donné les pires frousses?
De nombreux articles et études le démontrent, la santé mentale des Québécois.es est en chute libre depuis le début de la pandémie (46% des jeunes adultes montréalais ont indiqué avoir des symptômes compatibles à de l’anxiété généralisée ou la dépression majeure). Heureusement, certaines entreprises qui ont à cœur ce sujet lancent des initiatives en vue de promouvoir l’importance de la santé mentale.
C’est notamment le cas d’Émilie-Rose Couture, la fondatrice de la marque de prêt-à-porter Mimz. Émilie-Rose lance un appel à sa clientèle afin de leur rappeler qu’il est important de prendre soin de notre santé mentale autant qu’on le peut. Sous la forme d’un concours, l’initiative de l’entrepreneure invite ses abonné.e.s à sortir prendre l’air et faire un peu d’activité physique. « Je crois assurément que de rester enfermé à l’intérieur, devant un écran tous les jours, ça joue sur le moral. Ce qui me fait du bien et me change les idées, c’est d’aller marcher ou faire une activité à l’extérieur. Je me suis dit qu’avec un concours, il y aurait un incitatif pour faire sortir les jeunes et que ça ne peut que leur faire du bien », mentionne Émilie-Rose.
Pour participer, il suffit d’immortaliser votre promenade soit sous la forme d’un selfie ou d’une photo de paysage et d’identifier le mot-clic #promenadeavecmimz ainsi que le compte Instagram de Mimz (@mimz.ca). Le concours est ouvert aux résidents du Québec et les hommes comme les femmes peuvent y participer! Vous avez jusqu’au 6 novembre à 23h59 pour publier votre ou vos photos.
L’Halloween est à nos portes et, que vous aimiez vous déguiser ou pas, il n’y aura pas de party cette année… Ça ne veut cependant pas dire qu’on ne peut pas célébrer en mangeant des friandises et en s’habillant de façon spéciale au bureau comme à la maison. C’est pour ça que je vous présente le « DisneyBound »! Ce concept veut simplement dire qu’à l’Halloween, ou n’importe quel autre jour, vous pouvez représenter votre personnage Disney favori en portant des morceaux que vous avez déjà chez vous. C’est une façon amusante et économique d’afficher vos couleurs, que vous soyez fan de Star Wars ou des Studio Ghibli !
Pour créer votre propre « DisneyBound », vous n’avez simplement qu’à choisir votre personnage Disney préféré et analyser comment il ou elle est habillé.e. Vous pouvez bien sûr vous inspirer de personnages fictifs ou réels qui appartiennent à d’autres univers, il n’y a pas de limites. Vous devez ensuite voir si vous possédez des vêtements de même couleur ou motif que ce que le personnage porte. Par exemple, si vous souhaitez vous transformer en Ariel pour une journée, il vous faudra un haut violet et un bas bleu/vert. Plus vous ajoutez de détails, plus les autres pourront comprendre votre concept.
Voici quelques exemples, tirés directement du compte Instagram de DisneyBound (le créateur original de l’idée), afin de vous inspirer et de mieux illustrer l’idée :
Cette façon de vous « déguiser » vous permet d’afficher vos couleurs de façon subtile dans votre vie de tous les jours. Vous pouvez aussi le faire avec des amis pour un concept plus élaboré!
Si vous n’avez pas tout ce qu’il faut à la maison pour vous transformer en votre personnage favori, je vous conseille de visiter la friperie la plus proche pour vous équiper à petits prix. Sur ce, je vous souhaite un bon « DisneyBound » et une joyeuse Halloween!
Au Québec, on le sait très bien, dès que l’hiver se pointe le bout du nez, on perd notre beau bronzage de l’été pour laisser place à un teint terne… Grâce à Ton Petit Look, j’ai récemment eu la chance d’assister à un atelier virtuel présenté par Aveeno dans lequel était dévoilé quels seront les produits essentiels à utiliser afin de contrer les teintes ternes cet hiver. J’ai aussi reçu des produits à tester de la gamme Aveeno Positively Radiant et je vous explique comment les utiliser dans votre routine pour avoir un teint lumineux cet hiver!
Un petit mot sur Aveeno
Aveeno propose depuis plus de 65 ans des produits inspirés par la nature. La compagnie croit que la beauté passe par l’équilibre et offre ainsi des produits qui nourrissent et équilibrent la peau de la tête aux pieds.
Les collections qui furent présentées (Positively Radiant et MAXGLOW) ciblent toutes les deux les 5 facteurs de radiance soit : teint, texture, peau terne, irrégularités et taches brunes. Les ingrédients clés sont le soja qui possède des vertus correctrices ainsi que le kiwi qui offre une hydratation de longue durée.
Ce que j’aime des produits Aveeno? Ils sont agréables à utiliser, abordables et facilement accessibles!
La routine beauté pour un teint lumineux
Première étape : le nettoyage
La première étape pour teint radieux est une peau propre! Pour ce faire, on utilisera le nettoyant Aveeno Positively Radiant matin et soir. La maquilleuse Virginie Vandelac, animatrice de l’atelier, mentionne qu’il faut faire mousser le produit avec de l’eau et qu’il faut masser longuement le visage pour bien déloger le maquillage, le sébum et les impuretés. Un seul nettoyage est suffisant si vous portez un maquillage léger tandis que 2 nettoyages consécutifs peuvent être nécessaires si vous portez des produits de maquillage longue tenue.
Crédit:Aveeno.ca
Deuxième étape : l’exfoliation physique
À faire deux à trois fois par semaine, l’exfoliation physique élimine les petites peaux mortes à la surface de l’épiderme pour révéler un teint plus lumineux. Pensez à exfolier votre cou puisqu’il est la continuation de votre visage! Autre truc mentionné par Virginie: il est avantageux d’exfolier sa peau juste avant de se faire un masque hydratant pour maximiser la pénétration des ingrédients!
Troisième étape : le sérum
Le prochain produit à utiliser pour obtenir un teint radieux cet hiver est sans aucun doute un sérum hydratant! J’ai adoré la texture légère du Sérum + Base Aveeno Positively Radiant MAXGLOW. Tous les types de peau peuvent profiter des bienfaits d’un sérum, mais ce seront les peaux déshydratées qui adoreront le plus son effet.
Dans le cas de la formule bi-phasée de ce produit, on l’agitera 2-3 secondes avant d’en verser quelques gouttes dans ses mains pour ensuite les presser doucement sur le visage. Pour les matins où votre peau a besoin d’un petit coup de pouce, vous pouvez vous servir de ce produit en guise de base lumineuse sous votre maquillage!
Crédit:Aveeno.ca
Quatrième étape : les gouttes d’hydratation
Un gros wow pour ce produit absolument génial d’Aveeno! Les Gouttes Infusion Positively Radiant MAXGLOW sont un produit versatile qui laisse un magnifique fini hydraté à la peau.
Utilisez-les en guise de deuxième sérum pour une hydratation boostée! Combinez-les à parts égales avec votre hydratant quotidien pour un 2-en-1 puissant! Mélangez-les à votre fond de teint pour un look lumineux! Servez-vous-en comme sérum de massage avec votre pierre de gua sha!
Crédit:Aveeno.ca
Cinquième étape : l’hydratant
La dernière étape, mais non la moindre, est l’hydratant! L’hydratant quotidien ou crème de jour (appelez-la comme vous voulez) est une étape très importante dans sa routine beauté puisqu’elle scelle tous les soins qu’on vient d’appliquer. J’ai un faible pour le Soin Quotidien Voile Hydratant Avec FPS 30 d’Aveeno puisque la formule est hydratante ET elle contient une protection contre le soleil! Quoi de mieux que d’avoir un teint radieux tout en étant protégé des rayons UVA et UVB?
Crédit:Aveeno.ca
Alors voilà, vous avez en main toutes les étapes pour avoir un magnifique teint radieux cet hiver!
Quels sont vos essentiels beauté pour un teint radieux?
Nous ne sommes pas payées pour parler d’Aveeno, mais comme mentionné précédemment, Myriam a reçu gratuitement des produits à essayer et elle les a beaucoup aimés.