Auteur : Ton petit look

Tout comme 591 999 autres personnes (en moyenne), j’écoute Occupation Double. Je ne pourrais même pas vous dire ce qui m’attire dans cette émission, mais j’aime bien l’écouter. Je suis une célibataire endurcie qui a toujours 1001 histoires de coeur et de dates et j’aime parfois me comparer aux candidats. Sauf que je ne suis pas une candidate d’OD.

Les hommes que je fréquente n’ont pas de Top 1 et de Top 2 et ils ne me fréquentent pas dans l’objectif ultime de trouver l’amour. Ils ont une vie en dehors de tout ça; ils ne sont pas dans leur salon à attendre que Jay leur propose une date avec moi.

Aussi, il arrive que mes dates décident que, finalement, ce n’est pas un bon moment pour se caser alors que je n’ai pas encore vu de candidat d’OD cesser d’aller à des dates sous prétexte qu’ils n’en sont pas à un bon stade de leur vie.

Et s’ils veulent cesser nos fréquentations, il est parfois plus difficile de couper les ponts qu’à OD parce qu’il ne suffit pas de mettre ma face dans une enveloppe rouge pour que je disparaisse.

Alors, voilà que je déprime un peu dans ma jungle qu’est la vraie vie à fréquenter de vraies personnes avec de vraies réalités et un vrai quotidien. Ce sont des gens qui jonglent avec le métro-boulot-dodo et qui ont autre chose à faire que me dater et partir en voyage avec moi. Ce sont des gens qui choisissent entre moi et un million d’autres personnes rencontrées dans la rue et, surtout, ce n’est pas écrit dans mon front que je cherche à me caser.

Finalement, OD, un peu comme toutes les émissions; c’est fait pour nous faire rêver que nous aussi, on va finalement rencontrer l’amour dans la maison #2 ou dans la maison #3 (Ou pourquoi pas les deux!) et gagner un condo, une voiture et un abonnement au gym.

Parce que c’est ça, la vraie vie, après tout! Non?

Salut! Je m’appelle Kanica, je suis sexologue et bienvenue sur Le Sofa Sexologique, là où je réponds à vos questions en ce qui a trait à la sexualité ainsi qu’au bien-être relationnel et à la santé mentale.

Je commence une collaboration excitante avec Ton Petit Look et je me ferai un plaisir de démystifier la sexologie pour vous montrer comment tout le monde peut bénéficier de ce domaine passionnant, sur plusieurs aspects et à plusieurs niveaux.

Plongeons dans le vif du sujet en répondant aux questions que j’entends fréquemment.

« Les sexologues font de la thérapie de couple, c’est ça? »

Oui, mais pas seulement. C’est souvent ce qui vient en tête chez les gens quand on imagine la profession de sexologues, pourtant ce n’est qu’une partie de ce que les sexologues au Québec font. Outre la pratique privée, nous sommes toutes des éducatrices à la sexualité, aptes à animer des ateliers, des formations et des conférences devant des groupes de n’importe quel âge, sur des thèmes variés comme la prévention des agressions sexuelles, la promotion des relations égalitaires, la communication entre partenaires, la sexualité suite à la ménopause, le développement d’une image corporelle saine, et j’en passe.

De plus, certaines sexologues vont se concentrer en recherche, planification et conception de programmes pédagogiques pour des instituts, au sein de ministères, des organismes communautaires, des commissions scolaires, etc.

Donc les sexologues travaillent en pratique privée, oui, mais pas toutes. En passant, en thérapie de couple, la sexologue n’est pas là pour « prendre le bord de quelqu’un », mais pour améliorer la situation de l’entité qu’est le couple.

« Quelles sont les histoires les plus sordides que tu as entendues? »

Dans l’imaginaire collectif, les motifs de consultation seraient dignes d’une série télévisée, quand en réalité, les « histoires » qu’on entend sont, désolée de vous l’apprendre, beaucoup moins surprenantes que vous pourriez le croire.

Il faut comprendre que les médias sont friands d’un type de sexualité : la sexualité-sensationnaliste, ce qui explique pourquoi on imagine les sexologues comme étant des bibliothèques remplies de faits divers de nature sexuelle. Nous ne prodiguons pas de sex tips comme dans les magazines.

Les gens peuvent consulter pour des difficultés relationnelles, affectives et sexuelles, comme par exemple suite à une rupture, un avortement ou lorsqu’ils font face à des questionnements en tout genre.

De plus, les sexologues sont assujetties à un code de déontologie qui met l’accent sur la confidentialité, alors ce qui se dit dans le bureau de consultation, reste dans le bureau de consultation. Sorry!

« Est-ce que c’est normal si je … »

La normalité est tout un concept à examiner quand nous parlons de sexualité.  En sachant que la sexualité englobe cinq dimensions  (biologique, psychoaffective, relationnelle, socioculturelle et morale) (1), ce qui est considéré comme normal, donc dans « la norme », est à discuter et à analyser.

Gayle Rubin, une professeure d’anthropologie et d’études féministes de l’Université de Michigan, a dénoncé l’idée en 1984 selon laquelle il existerait une hiérarchie sexuelle: elle s’est positionnée contre l’idée d’une « bonne » sexualité qui serait dans un cadre hétérosexuel, marié, monogame, pour la reproduction, à la maison, seulement avec les corps, entre des partenaires de même génération et « vanilla sex » et d’une « mauvaise » sexualité qui serait dans un cadre homosexuel, hors mariage, avec plusieurs partenaires, sans lendemain, avec des objets, sado-maso et transgénérationnel (2).

Les moeurs sexuelles ont bien sûr évolué, mais les vestiges de ces idées dépassées se font encore sentir. C’est pourquoi les sexologues travaillent avec la prémisse qu’une sexualité doit avant tout être une expérience positive, sécuritaire et consentie.

J’ai beaucoup d’autres choses à partager avec vous, mais ça sera tout pour l’instant! J’espère vous transmettre la curiosité par rapport à ce domaine méconnu du grand public, qui pourtant, a comme sujet d’étude le bien-être de toutes.

Pour une prochaine chronique, j’ai hâte de savoir ce qui vous intéresse, et n’hésitez pas à m’en faire part sur ma page Facebook Le Sofa Sexologique.

À bientôt!

(suite…)

J’ai annoncé ma grossesse avec tout le bonheur du monde… Et comme PREMIÈRES réactions, mon chum et moi on a reçu, de certaines personnes, des commentaires du genre :

« J’en ai manqué un bout?! »

« Avec qui? »

« Ayoye! Toute une nouvelle ça. »

« Vous essayiez déjà? »

« Est-ce que c’est une surprise? »

« Bah voyons, IMPOSSIBLE! On va se dire les vraies affaires; c’est un accident, j’imagine? »

« Vous allez l’appeler "Oups"!? »

« T’avais pas eu un cancer au col de l’utérus toi, j’pensais que t’étais infertile! »

« Faut croire que c’était maintenant où jamais dans ton cas… »

Ahhhh Ok…Je comprends! Parce que ça ne fait pas 10 ans que je suis avec mon chum, que je ne suis pas mariée, qu’il habite dans ma maison comme locataire, qu’on n’a pas encore fait le tour du monde ensemble… Je n’ai pas le droit de concevoir et il faudrait que je prénomme mon bébé « OUPS »???

Ayoye! Et là, je sens le besoin soudain de me justifier, car leur réaction me met mal à l’aise: « Bah écoute, j’ai 34 ans, ça fait 1 an qu’on est ensemble, on s’aime full, ça va merveilleusement bien, on veut des enfants, on veut une famille et je viens juste d’arrêter la pilule; ça pogné tout de suite et mes cellules cancéreuses, c’est du passé. »

Mais en fait, je regrette… Je n’aurais jamais dû me justifier! Même si je me suis sentie blessée…

On n’a pas tous le même parcours de vie. On parle de s’ouvrir l’esprit. On aurait pu me demander si j’étais heureuse, comment je me sentais ou juste me dire « FÉLICITATIONS! »

Avant d’avoir un chum, j’me faisais dire : « À 33 ans, pour moi tu pourras pas avoir d’enfants! » et maintenant que j’ai trouvé mon homme, le bon pour moi, on sous-entend que c’est étrange que je tombe enceinte AUSSI rapidement… Car je n’avais pas présenté mon « nouveau » chum à toute la planète Facebook…Voyons dont!

Au pire… De quoi on se mêle? Si vous n’êtes qu’une connaissance ou collègue, gardez-vous une petite gêne. Je n’ai pas à endurer vos commentaires remplis de rigidité et de stéréotypes poches. Parce que vous autres, vous croyez avoir gagné un billet destination bonheur éternel parce que vous êtes en couple depuis 15 ans et mariés depuis l’âge de 24 ans? J’vois pas la corrélation…

En plus, mon histoire d’amour  #PasConteDeFées selon les standards, je suis convaincue qu’elle est belle, douce et merveilleuse, autant sinon plus que bien d’autres « qui suivent les règles et les étapes de la vie d’adulte ». #ChacunSonHistoire

Et vous, femmes enceintes qui n’ont pas suivi les standards de contes de fées; avez-vous reçu des commentaires hyper désagréables, comme ceux que j’ai reçus?

Vous est-il déjà arrivé d’acheter une crème pour la peau et de découvrir à l’endos de celle-ci une liste incompréhensible interminable d’ingrédients? C’est tout à fait normal. On retrouve sur le marché un nombre incalculable de cosmétiques en tous genres, ayant des caractéristiques toujours plus « technologiques » les unes que les autres. En bout de ligne, on ne sait plus trop ce qu’on met sur notre visage.

C’est pourquoi je vous ai préparé une petite liste de 5 produits naturels qui ont fait leurs preuves et dont la seule composante, c’est le nom du produit. Force est de constater que la nature fait bien les choses, pareil.

1- L’huile d’argan

Utilisée depuis des milliers d’années par les Marocaines, cette huile aux mille vertus convient à tous les types de peau. En fait, je vous la conseille spécialement si vous avez une peau mixte ou à tendance acnéique puisqu’elle est cicatrisante et très hydratante (oméga-3, en antioxydants, vitamines A et E), mais n’engorgera pas les pores de votre peau. Au revoir boutons et cicatrices d’acné. Appliquez-la au coucher en vous offrant un petit massage facial afin de faire pénétrer l’huile et détendre vos traits. Le lendemain, vous pourrez affirmer en toute honnêteté « I woke-up like this ».

Crédit: Huile d’argan bio / Avril Supermarché

2- L’eau de rose

Il n’y a rien que l’eau de rose ne sait pas faire. Hydratante, anti-âge et antibactérienne, vous avez tout intérêt à ajouter à votre routine beauté ce soin digne d’une princesse. Elle s’applique matin et soir, avant vos crèmes – sur un visage propre – et vous pouvez en remettre au courant de la journée pour hydrater votre peau et parfaire votre maquillage. Ce geste peut vous paraitre superflu, mais ça marche. Faites le test! Vous remarquerez au bout de quelques jours votre teint plus clair, votre peau plus souple et vos imperfections diminuées.

Crédit: Eau de rose Lotus Aroma / Jean Coutu

3- Le miel

Les bienfaits du miel ne sont plus à vanter. Purifiant et régénérant, on l’utilise dans plusieurs cosmétiques et même dans certains hôpitaux suite à des interventions chirurgicales. Ses composantes (minéraux, oligo-éléments, vitamines et acides aminés) interviennent entre autres dans le processus de cicatrisation des plaies.

Pour un effet bonne mine quasi instantané, appliquez-le en masque pour une durée de 20 à 30 minutes. Idéal à utiliser lorsque vous avez un petit breakout ou quand vous sentez que votre petite face a besoin d’un boost. Important: assurez-vous de vous procurer un miel 100% naturel.

Crédit: Miel Abitémis / Site officiel de Miel Abitémis

4- L’huile de Tea Tree

L’huile d’arbre à thé ? en français – est l’alliée des peaux acnéiques. Ses actions antifongiques et anti-inflammatoires permettent d’assécher le bouton et d’ainsi réduire sa taille visiblement et rapidement. Vous constaterez, simplement par l’odeur, que c’est un produit vraiment puissant. C’est pourquoi il est conseillé de l’utiliser localement; directement sur la zone que vous souhaitez traiter.

Si vous voulez l’appliquer sur l’ensemble du visage, assurez-vous qu’elle soit diluée dans une crème ou de l’huile sinon, le feu risque de prendre. Huhu!

Crédit: Huile de Tea Tree Holista / Jean Coutu

5- L’eau d’hamamélis

L’eau d’hamamélis est habituellement utilisée comme un tonique qui permet de rééquilibrer la peau ? normale ou grasse – en éliminant l’excès de sébum et en libérant la peau en profondeur de ses impuretés. Vous pouvez l’utiliser sur les zones à problème matin et soir ou sur tout le visage; cependant, veillez à l’utiliser avec parcimonie puisqu’elle peut être très asséchante et ce n’est jamais l’effet recherché.

C’est une étape qui est un peu extra, mais elle peut s’avérer très utile quand votre épiderme vit dans moments difficiles genre, durant les changements de saison!

Crédit: Eau d’hamamélis Thayers / Amazon.ca

Vous connaissez maintenant plein d’alternatives naturelles, efficaces et abordables pour une peau en meilleure santé. Enjoy votre nouvelle routine de soins!

Après avoir binge-watché la saison 3 de This Is Us, j’ai décidé de faire une petite pause des écrans. Sauf que je suis tombée sur une émission à la radio parlant de Sélection contre-nature (Unnatural selection), une série documentaire mise en ligne récemment sur Netflix.

Crédit: Unnatural Selection – Netflix/ IMDb

Ce qui a piqué ma curiosité et m’a poussée à reporter de quelques jours ma bonne résolution, c’est d’apprendre l’existence de biohackers. Et en particulier, de découvrir que des gens se livraient à des expériences de manipulations génétiques dans leur garage (NO PA-NIC! Quoique…).

Bon, il s’avère que la série ne parle pas que de ces gens dans leur garage. Elle présente en fait quelques-unes des utilisations possibles de CRISPR, une sorte de ciseaux qui permet de remplacer n’importe quelle séquence d’un génome.

Alors, il y a tous ces espoirs qu’engendre CRISPR pour soigner les maladies génétiques. J’ai été très émue par les larmes de joie de ce petit garçon malvoyant apprenant qu’il allait pouvoir bénéficier d’un traitement susceptible d’améliorer sa vision. J’ai aussi froncé les sourcils en apprenant les coûts démesurés associés à ces traitements. D’autant que j’ai compris de cette série qu’il est possible pour un particulier de se procurer CRISPR à un prix accessible.

Il y a aussi la possibilité d’éradiquer la malaria en modifiant génétiquement les moustiques transmettant la maladie, ou encore de mettre fin à la prolifération des rats dans certaines zones. Sauf que l’idée de modifier le génome d’animaux, puis de les relâcher dans la nature sans connaître les conséquences de ces modifications sur le très long terme suscite des débats. Pour faire simple : Jurassic Park, ça vous dit quelque chose?!

Et puis, on dérive vers plus inquiétant, je trouve: il y a ces cliniques qui offrent la possibilité à des parents de choisir la couleur des yeux de leur bébé. Ou encore, ces biohackers qui se lancent dans des expériences sur des animaux, sur eux-mêmes en invoquant le droit de disposer librement de leur ADN ou sur d’autres humain.e.s en entretenant leurs espoirs et en sous-estimant les risques associés…

Plus que de me fournir des réponses, cette série m’a amenée à me poser des questions. Elle a nuancé et fait évoluer ma position concernant les modifications génétiques.

Crédit: Unnatural Selection – Netflix/IMDb

Que pensez-vous des modifications génétiques?