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9 femmes trans inspirantes d’ici et d’ailleurs

En tant que collaboratrice trans, j’aimerais vous présenter 9 exemples de femmes trans inspirantes. Certaines d’entre elles ont défoncé les barrières pour accéder à certaines professions. D’autres militent pour une cause et viennent en aide aux gens. La plupart d’entre elles ont pris plusieurs fois la parole en public pour défendre les droits des personnes transgenres et contribuer à démystifier les préjugés.   

1. Julie Lemieux, mairesse de Très-Saint-Rédempteur

Crédit: Y’a du monde à messe/ Télé-Québec

Mon grand rêve fou, c’est d’être élue un jour comme députée de Québec solidaire. Mais à chaque élection, j’hésite toujours à me présenter pour le parti non seulement parce que je vais défendre des idées qui sont impopulaires auprès de la population (même si ce sont les miennes), mais aussi à cause des nombreuses barrières dû au fait d’être une femme trans en politique. Julie Lemieux m’inspire énormément, car elle est la première mairesse ouvertement transgenre élue au Canada.  

2. Dalia Tourki, éducatrice publique et responsable des dossiers trans au Centre de lutte contre l’oppression des genres

Crédit: Facebook de Dalia Tourki

Dalia milite pour l’égalité d’accès pour toutes les personnes trans aux soins de santé, au logement, à l’emploi et à la communauté. Son principal combat est de permettre aux personnes trans migrantes de changer leurs papiers d’identité. Pendant environ deux mois, elle a mené une poursuite contre la Procureure générale du Québec pour invalider 11 articles du Code civil qui discriminent plusieurs communautés trans. Elle m’inspire pour tout le travail qu’elle fait pour les droits des personnes trans et plus particulièrement celles qui n’ont pas la citoyenneté canadienne.  

3. Gabrielle Bouchard, présidente de la Fédération des femmes du Québec

Crédit: Facebook de Gabrielle Bouchard

Gabrielle a travaillé durant 7 ans au Centre contre l’oppression des genres avant d’être élue présidente de la Fédération des femmes du Québec en 2017. Elle s’est donné comme mission de défendre toutes les femmes dans toute la diversité de leurs expériences, en incluant les femmes les plus marginalisées et vivant plusieurs oppressions en même temps.C’est pour cette raison qu’elle m’inspire.   

4. Sophie Labelle, auteure de la bande dessinée Assignée garçon

Crédit: Facebook de Sophie Labelle

Sophie Labelle est l’auteure d’Assignée garçon, une bande dessinée dont le personnage principal est une jeune fille trans. Elle m’inspire, car elle contribue, à travers sa bande dessinée, à démystifier les préjugés à l’égard des personnes transgenres. 

5. Marie-Ève Baron, professeure au cégep et organisatrice de Fierté Montréal

Crédit: Marlène Camet

En plus d’être professeure au cégep, Marie-Ève s’implique au Gris Montréal et à Fierté Montréal. Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes, dont celui de Fierté Montréal. Elle m’inspire pour son attitude fonceuse et sa capacité à travailler sur plusieurs projets en même temps. 

6. Janet Mock, journaliste, écrivaine et animatrice de télévision

Source : Wikipédia

Janet Mock est l’auteure des best-sellers Redefining Realness  et Surpassing Certainty, qui décrivent son vécu et les obstacles qu’elle a surmontés en tant que femme transgenre. Elle est également animatrice de télévision et rédactrice chez Marie Claire. Il s’agit d’un de mes modèles en journalisme.   

7. Ivy Golob

Ivy is 9 years old from Michigan who’s advocate and bringing awareness for both LGBTQ+ community and Deaf community. Transcript: Hi, I’m Ivy! September is here now, which means what? Deaf Awareness Month!Look at me, I identify as Deaf as well as transgender. That’s who I am, every day. I love going to pride events, but it is exhausting because there is not enough access. They should be Deaf-friendly and have interpreters and more resources for our Deaf LGBTQ+ community. You and me need to break down those barriers, and make more connections. Ivy loves you! (Transcript credited by Chris Fondren) #ivyicorn #DeafAwarenessMonth #AslKids

Posted by Ivy’s Journey on Monday, September 9, 2019

Ivy est une jeune fille de 9 ans qui est à la fois transgenre et sourde. Elle m’inspire parce que malgré son handicap, elle a créé une page Facebook pour sensibiliser la population à la fois sur les enjeux des personnes trans et des personnes sourdes. 

8. Jazz Jennings, animatrice de télévision

Source : Wikipédia

Jazz est une adolescente trans qui a créé il y a plusieurs années l’émission I am Jazz qui parle de son quotidien. Elle m’inspire, car à travers son émission, elle permet de démystifier les préjugés à l’égard des personnes trans.  

9. Florence Ashley, chroniqueur.euse* et auxiliaire juridique à la Cour Suprême du Canada

Crédit: Zone-franche/ Télé-Québec

Avant de travailler à la Cour Suprême, Florence a publié plus d’une cinquantaine de chroniques dans différents médias et a été interviewée plus de 15 fois sur différentes plateformes (télévision, radio, web, presse écrite). Cette personne m’inspire parce qu’ille* est l’une des rares personnes transgenres québécoises à s’exprimer dans les médias.  

*Cette personne souhaite être décrite avec une appellation et un pronom neutre. Le pronom ille désigne une personne dont le genre est non-binaire.  

Qui sont les femmes qui vous inspirent? Faites-nous les découvrir dans les commentaires!

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6 séries à écouter en rafale dans une doudou

Avec l’arrivée du froid, notre nouveau meilleur ami est clairement le canapé! J’ai donc décidé de vous présenter quelques-unes de mes séries pref’ pour vous aider à passer le temps et vivre votre meilleure vie de cocooning, parce que même si c’est ben cute les couleurs d’automne, il fait froid et ça donne envie de s’emmitoufler dans une doudou.

Alors, voilà!

1. Younger

Crédit: Younger/ IMDb

Une mère de famille récemment divorcée s’offre un relooking pour paraître 20 ans de moins et décrocher le job de ses rêves dans l’édition à New York. Frais, drôle et actuel (et avec Hilary Duff en prime)!

2. The Bold Type

Crédit: The Bold Type/ IMDb

Ma série récente PRÉFÉRÉE! On suit la vie de 3 jeunes femmes qui travaillent pour un grand magazine féminin. L’histoire est inspirée de l’ex-rédactrice en chef de Cosmopolitan: Joanna Coles. Histoires d’amour, trahisons, dictats des réseaux sociaux et girl power rythment le show. On s’attache vite aux personnages qui sont tellement inspirantes et actuelles !

3. Gossip Girl

Crédit: Gossip Girl/ IMDb

LE grand classique dans le coeur de bien des filles et perso, je ne m’en lasserai jamais! C’est vraiment la série qui me change les idées et que je pourrais regarder en boucle pour toujours.

Pour ceux et celles qui ne l’ont jamais vu (vraiment??), RATTRAPEZ-VOUS!

4. Atypique

Crédit: Atypical/ IMDb

Cette série Netflix est vraiment à voir! Elle aborde avec réalisme le sujet de l’autisme. En écoutant les aventures de Sam, vous passerez du rire aux larmes en quelques secondes.

La saison 3 sort début novembre.

5. Casa de Papel

Vous avez forcément entendu parler de cette série, mais si vous ne l’avez pas encore écoutée,  vous ratez définitivement quelque chose! À dévorer sans plus tarder si vous êtes à la recherche d’actions et suspense. Vraiment à la hauteur de sa réputation.

6. FBI: Duo Très Spécial (VF de White Collar)

Crédit: White Collar/ IMDb

Basé sur l’association très inattendue d’un agent du FBI et d’un malfaiteur-gentleman qu’il pourchasse depuis des années. Chaque épisode est à propos d’une nouvelle enquête et vous allez vite devenir accro! En plus, l’acteur principal est le très canon Matt Bomer, ce qui est un beau petit boni.

Prêt.e à écouter ces séries en rafale ce weekend?

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La demeure de Sir-George-Étienne-Cartier: un véritable voyage dans le temps

Grâce à TPL, j’ai eu la chance en septembre dernier d’en visiter un endroit qui m’était jusqu’à présent inconnu et je suis tombée sous le charme! Je suis en fait allée au Lieu historique national de Sir-George-Étienne-Cartier, qui est situé en plein dans le Vieux-Montréal. Moi qui ai toujours rêvé de vivre dans un château, je me suis sentie traitée comme une princesse par l’équipe qui m’a maquillée, coiffée et vêtue selon l’époque victorienne afin que je vive l’expérience à fond!

Ce que j’ai surtout apprécié de ce musée, qui est en fait la demeure divisée en maison Est et maison Ouest de Sir-George-Étienne-Cartier, soit un des principaux artisans de la Confédération, c’est que bien qu’il soit petit, on ne s’ennuie pas du tout! En effet, beaucoup d’efforts ont été mis pour le rendre interactif. On y retrouve donc des jeux, des Photobooth, etc. Petits et grands y trouveront donc leur compte, à mon avis!

Bien sûr, il est aussi une merveille pour les yeux! On voit sur la photo ci-dessous que je suis dans l’une des pièces maîtresses, le salon, qui est somptueux avec son sofa de velours rouge vif. On m’y voit, champagne à la main, prête à accueillir mes convives! Pourquoi du champagne? Eh bien, le musée m’a confié qu’au 19e siècle, les approvisionnements en vins de toutes sortes faisaient partie du quotidien de la classe bourgeoise. C’était une de leur façon d’épater la galerie, comme on dit. Petit scoop: à la mort de Sir-George-Étienne-Cartier, on a dressé l’inventaire de son alcool à travers ses trois demeures et on y a trouvé 8 caisses de vin de Champagne et des caisses à n’en plus finir de vin!

Oh le petit coquin! Sachant qu’il n’était pas un grand buveur, il devait vraiment vouloir épater autrui!

D’ailleurs, sachez que le champagne sera bientôt à l’honneur au musée : l’exposition temporaire Champagne, charlotte et crinoline : Noël victorien chez les Cartier prendra place du 30 novembre au 29 décembre, tous les samedis et dimanches et, exceptionnellement, le 26 et le 27 décembre.

Bon, je sais que l’Halloween n’est pas encore passé et que je vous parle déjà de Noël, mais ça a tellement l’air tripant! Il y aura plein d’activités, dont une qui se nomme Pop! Champagne! durant laquelle vous pourrez découvrir l’univers de ce vin choyé de l’époque victorienne en en dégustant une bonne coupe! Qui a dit qu’on ne pouvait pas apprendre en s’amusant? Pour tous les détails c’est ici.

Sachez aussi qu’il y a deux activités permanentes en ce moment : Jeux de pouvoir et L’objet d’une vie. Vous pourrez donc vous mettre dans la peau d’un ou d’une politicienne et réfléchir en lien avec la Confédération au cours de la première exposition interactive, et admirer un objet en argent unique dans la seconde. Quel objet, me direz-vous? À vous de le découvrir…Bonne visite!

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7 trucs pour sortir d’une petite déprime saisonnière

Voici une liste des 7 éléments qui m’aident personnellement à gérer une petite déprime saisonnière (pas une dépression hein, juste une petite déprime) et que j’ai testés dans les dernières semaines – parce que ce qui peut m’être inutile peut bien être utile à quelqu’un d’autre, hein!

De toute façon, c’est toujours une bonne chose de trouver des moyens de prendre soin de soi, ou faire des activités qui peuvent nous aider à se sentir mieux.

Avertissement:

Si vous souffrez, que vous avez besoin d’aide, parlez-en à un médecin ou appelez une ressource comme Écoute Entraide au 1 844 294-2130.

Le selfcare n’est pas un remède miracle à une dépression. 

1. Bouger !

On le sait déjà, on préfère s’emmitoufler dans nos couvertures et rester à l’abri des températures changeantes d’octobre: l’exercice est un super moyen d’améliorer notre humeur et de prendre soin de soi à la fois. Je raconterais bien toute l’histoire des hormones et tout, mais on le sait déjà, on est juste trop concentrés à écouter Riverdale ou même Insatiable (je m’inclus là-dedans).

Mon truc? Je travaille de la maison (lire ici: je ne bouge vraiment pas beaucoup, à part pour faire le ménage ou quand je sors). Donc, à quelques moments dans la journée, je mets de la musique, je me lève de ma chaise, et je fais simplement bouger, danser! C’est même possible de le faire entre deux épisodes Netflix, pendant quelques minutes et ça change déjà notre énergie.

2. Faire le ménage d’automne

Un autre élément que j’ai testé: j’ai fait un gros ménage récemment. Premièrement pour trier les vêtements que, de toute évidence, je ne porterai plus pour quelques mois, mais aussi pour pouvoir faire le ménage dans les anciens papiers, les anciennes notes, les tiroirs qu’on a laissés devenir de plus en plus bordéliques pendant les dernières semaines.

Il y a plusieurs « méthodes » pour faire du tri, faire le ménage, ou pour « declutter », mais le plus important, je crois, est de le faire dans le plaisir et de le faire pour se sentir bien. Alors, c’est le temps de mettre de la musique et de faire le tour de son appartement pour faire le tri et changer un peu l’ambiance!

3. Luminothérapie, aromathérapie…

Encore plusieurs solutions qu’on retrouve sur Internet; une chose que je me suis assurée de ne PAS faire quand j’ai mangé « la claque », c’est de m’isoler, de ne pas sortir. J’ai l’habitude de sortir – personnellement, c’est souvent avec ma mère – et j’ai continué de sortir, même si je me sentais plus ou moins fatiguée, paresseuse, découragée.

Les suggestions qu’on retrouve souvent parle de lampe de luminothérapie ou même d’huiles essentielles pour l’aromathérapie… pas besoin de se compliquer la tête. Sortir simplement dehors, prendre l’air, aller cueillir des pommes ou même aller marcher au parc ou jusqu’au dépanneur – même si c’est pour aller chercher un snack pour continuer sa série Netflix pref’, mais c’est important de ne pas rester dans sa petite bulle sans prendre d’air ou aller profiter un peu de la lumière.

 

4. Prendre soin de son alimentation

J’ai travaillé ééééénormément sur mon alimentation au cours des derniers mois. Je ne suis vraiment pas ici pour faire un cours d’alimentation, mais c’est évident que ce qu’on met dans notre corps peut énormément changer comment notre cerveau se sent.

Bien sûr, se gâter est important, et manger pour le plaisir aussi! Il faut tout simplement trouver l’équilibre pour donner à notre corps l’énergie 

5. Bien s’entourer

Ça va de pair avec sortir, prendre l’air et s’exposer à la lumière, mais prendre le temps de s’entourer de proches, d’amis et de notre famille peut énormément changer notre humeur et notre niveau d’énergie.

On passe notre été à faire différentes choses, on profite de la chaleur, on s’amuse, on va à des BBQ… maintenant c’est le temps de profiter des bonheurs simples des belles forêts remplies de couleurs, de profiter des cafés entre amis ou de planifier des soupers en famille .

6. Changer sa routine un peu

Pour moi, chaque saison est un peu une routine différente: mes heures de sommeil, de repas, les sorties que je fais, mes heures de productivité pour le travail… et je trouve ça bien. J’adore avoir des « routines » qui se ressemblent assez de jour en jour pour créer du momentum, mais j’aime aussi beaucoup le changement pour sortir de ma zone de confort et changer mes horizons.

Les routines de tout le monde dépendent généralement de nos obligations. Faire de petits changements peut apporter des effets sur notre humeur facilement: nos heures de sommeil, essayer différentes sorties, de nouveaux restaurants, sortir dans un nouveau lieu ou même tenter une soirée par soi-même… Les options sont infinies, et ça permet aussi de tester notre zone de confort!

7. Faire un changement de décoration à la maison

Pour aller de pair avec le truc #2, faire un changement dans la décoration peut aussi permettre de se sentir à nouveau bien chez soi et de s’y créer une nouvelle ambiance.

Mon lieu préféré dans ma maison est ma chambre, parce que c’est aussi mon lieu pour me réfugier pour lire, méditer et faire des étirements de yoga. Alors, comme ce n’est pas encore fait, je vais de ce pas aller faire un petit ménage et changer un peu l’ambiance de ce petit coin de détente pour moi!

Bref, en quelques jours, j’ai déjà changé beaucoup de choses, et j’ai vu une différence dans mon humeur. Je vais essayer de continuer sur cette lancée.

Quel(s) truc(s) allez-vous essayer?

Psssiiit: Pour lire d’autres conseils sur l’automne, voici 5 petits trucs inusités pour mieux vivre l’arrivée de l’automne.

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Montréal, ça coûte cher. On déménage ?

Montréal, cristie que c’est pas économique. On dirait que mon matos sort dès qu’il entre. Pourquoi diable ai-je l’irrépressible envie de flauber sur mon île bien-aimée?

Un trop plein de bonheurs éphémères, peut-être?

Montréal, t’es ben à mode, mais t’es chère aussi. Quand c’est pas le nouveau resto Instagram offrant des vins nature (la bouteille la plus cheap à 60 $), c’est le nouveau coffee shop à 5-6 piasses le latté.

C’est de l’argent, t’sais

Don’t get me wrong, j’aime Montréal d’amour pour mille raisons. Malgré tout, je me sens facilement poche à ses yeux et j’ai souvent le FOMO. Pas assez cool, pas assez sorteuse, pas assez à mode.

Pour avoir l’impression de living the life, faut dépenser. 

SURTOUT, Montréal veut qu’on soit beaux. Je le réalise surtout depuis que je vis dans le sud de I’Italie à temps partiel pis que je me sacre pas mal plus de la manière dont je suis accoutrée. No joke, je me sens souvent out en ville et pourtant, messemble que je fais un minimum d’efforts vestimentaires.

Simplement, je sens que mes vêtements d’il y a un an ou deux ne sont plus cool pantoute (allô le fast fashion), qu’on m’a déjà trop vue avec et que, anyway, ils ne sont jamais assez de qualité. Fait des mois que je n’ai pas acheté de redingote, et contre toute attente, it feels great.

Est-ce que je pourrais faire des choix différents en ville?

Vous vous dites peut-être que c’est à moi de ne pas me mettre cette pression-là, de m’habiller comme je veux ou de choisir d’autres activités. Et c’est vrai, vous avez raison. Cela dit, c’est rough de ne pas entrer dans s’te moule-là. 

C’est difficile de se sentir continuellement party pooper parce qu’on est celle qui est toujours trop cheap pour toute. Ça fait que j’ai choisi la voie facile, celle de m’exiler dans un village et d’expérimenter une culture qui voit les choses un peu différemment à ce sujet. 

Les autres, ils en pensent quoi?

Cet article m’a été inspiré en partie par le très intéressant billet Travailler, ça coûte cher d’Elisabeth Massicolli sur Urbania. L’auteure a, elle aussi, toute sacré là, est partie vivre en Italie et se paie une couple de spritz par semaine grâce à ses contrats de rédaction. Elle fait également le constat que la vie professionnelle montréalaise s’accompagne d’énormément de dépenses. 

Ces questionnements sur la vie urbaine, les coûts, la pression sociale et le stress qu’engendre la gran’ ville ont également été traités dans la fort pertinente vidéo d’Urbania mettant en vedette plusieurs jeunes ayant troqué la métropole pour la région.

Son visionnement nous apprend que Montréal perd de plus en plus de joueurs au profit des régions : « l’an passé, 60 000 personnes ont quitté l’île, tandis que 36 000 s’y sont installées. » Ce chiffre augmenterait depuis 3 ans. 

Pourquoi? Notamment parce qu’on est brûlés et qu’on cherche de plus en plus une qualité de vie. De plus, le facteur financier prendrait une très grande place dans la décision (genre échanger un 4 ½ dans Rosemont pour une maison à Bromont). 

Naturellement, ce n’est pas parce qu’on vit en région qu’on a automatiquement une vie moins stressante. Cela dit, ça semble aider dans plusieurs cas.  

Et maintenant, on fait quoi?

Perso, la moitié du temps que je passe au Québec, je commence à considérer le transfert de Montréal en région. Je ne ferai probablement plus jamais autant d’argent qu’à Montréal, mais je ne dépenserai plus comme avant non plus. 

En prime, je crois sincèrement que je tendrai vers une vie plus simple, plus authentique et contemplative. Pis on dirait que je suis rendue là, dans vie. Parce que c’est quoi la limite avant qu’on pète au frette?

Faque, on déménage ?    

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5 teintes automnales de rouge à lèvres portées par les stars!

Quoi de mieux à l’automne que de porter fièrement ses couleurs… sur les lèvres! Laissez-vous inspirer par la nature pour recréer des looks beauté aussi vibrants que les feuilles des arbres. Il n’y a pas de doute possible: c’est LE moment de l’année idéal pour oser les teintes foncées pour un effet dramatique. Que vous feeliez plus femme fatale ou bedon rocker, voici 5 teintes de bourgogne à arborer fièrement (dans la galerie photo)… comme la star que vous êtes! Beyoncé n’aura plus qu’à aller se démaquiller!

Le rouge brique

Un rouge terreux qui rappelle les moues des supermodels des années 90 comme Cindy Crawford. Doux et neutre, c’est un bon début pour intégrer doucement les rouges foncés à votre trousse sans vouloir s’aventurer dans les teintes trop sombres.

Le rouge tan

Le rouge tan, vous l’aurez compris, c’est la couleur d’une belle paire de chaussures en cuir, d’une belle sacoche, un manteau… Une belle pièce en cuir quoi! Sobre, mais tellement élégante, cette teinte est un rouge qui tire un peu vers le orange. Vous pouvez la porter comme la couleur brique, en toute simplicité, avec peu ou presque pas de maquillage. Optez pour un look monochrome en utilisant des fards chauds, dans les tons de taupe, bruns et terracotta sur le reste du visage.

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Le rouge « tache de vin »

Celui-ci est un incontournable de la saison. Que vous ayez la peau claire ou matte, cette teinte qui sublime toutes les carnations, vous donnera l’air d’avoir bu un grand cru lors d’une soirée mondaine. Combinez-la à des tons froids comme le gris argenté pour une allure des plus sophistiquées. Cheers!

Les bordeaux profonds

Si vous choisissez d’y aller all in, les bordeaux foncés donnent un look femme fatale des années 20, mais peut également offrir un look un peu plus rock, c’est selon. Osez y aller dans le très foncé pour une moue presque vampirique, dramatique et sexy.

Le rouge pourpre

Avec des pigments de mauve, cette teinte est parfaite pour faire la fête! Elle donne un look un peu edgy tout en demeurant assez chic et féminine à la fois. Petit conseil, allez-y doucement avec les fards à joues et à paupières pour éviter d’avoir l’air de sortir tout droit des années 80.

Enfin, n’allez pas croire que le rouge à lèvres foncé est difficile à porter, au contraire. Il suffit d’oser!

Allez, soyez la version superstar de vous-même!

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Trucs à savoir pour vendre vos choses en ligne

Voilà quelques années que je vends des objets et du linge en passant par des sites d’annonces en ligne. J’ai même vendu mon auto et mes électros sur un site comparable à Kijiji lorsque j’ai quitté la France. Alors, avec le temps, j’ai appris quelques trucs sur les sites d’annonces en ligne et je vous les partage aujourd’hui. Histoire que vous sachiez à quoi vous attendre si l’envie vous prend de vendre vos trucs de cette façon!

1. Il faut bien présenter son offre

J’utilise des photos qui donnent une bonne idée de l’article que je veux vendre. Si c’est un article d’une marque intéressante, qu’il est neuf ou en parfait état, je le mentionne dans l’annonce, of course. Je précise aussi s’il faut venir le récupérer, puis si le prix est négociable pour réduire (un peu) les échanges inutiles.

Bon, pour être honnête, c’est un peu ma philosophie de vie et cela m’est d’un bon secours lorsque je publie une annonce. Ainsi, j’essaie de ne pas tirer de plan sur la comète en m’imaginant ce que je vais pouvoir faire avec l’argent récolté. Puis, je ne m’attends pas à conclure l’affaire en un seul échange de messages. Ce qui m’amène au point suivant…

 

3. Se munir de (beaucoup de) patience

Eh oui, ce n’est pas dit que mon offre rencontre tout de suite la demande espérée. Et puis aussi, il y a toutes sortes d’acheteur.se.s:  des gens efficaces, d’autres qui posent (vraiment) beaucoup de questions, d’autres qui hésitent, ou même certain.e.s qui essaient de convaincre une connaissance vivant dans mon quartier de passer récupérer l’article à leur place, etc. Bref, ça peut être long!

4. Être ouvert.e à ajuster son offre

Avec le temps, mon annonce est moins bien positionnée avant de s’autodétruire (en fait, elle sera désactivée, mais cela revient pas mal au même!). Alors parfois, je persiste en essayant d’ajuster une ou deux variables de mon offre: je revois le prix à la baisse (car soyons honnêtes, on va acheter sur ce type de sites pour faire de bonnes affaires, hein) ou je change les mots-clés du titre.

5. Faire preuve de prudence

Bien qu’en général, les gens soient bien intentionnés, je suis prudente concernant le mode de paiement (j’ai exigé un chèque de banque pour mon auto) et je ne communique jamais mes coordonnées bancaires. Je précise le lieu de rencontre seulement quand le deal est conclu. Aussi, je n’expédie jamais la marchandise à mes frais avant d’être payée (d’expérience, les arnaqueu.r.se.s peuvent se montrer insistant.e.s et persuasi.f.ve.s).

6. Se faire une raison

Et parfois, je me fais une raison: je ne vendrai pas. Ma conscience écologique m’empêche de jeter un article qui pourrait servir à une autre personne, alors je cherche un plan B. Il m’arrive de trouver preneur.euse dans mon entourage (for free) ou bien souvent, j’en fais don dans un magasin caritatif, en espérant que la demande s’y présentera et que mon article aura une deuxième vie!

Quels sont vos trucs pour vendre efficacement vos choses en ligne?

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3 astuces naturelles pour purifier l’air chez vous

Plus l’automne avance, moins on est tenté.e de rafraîchir l’air ambiant en ouvrant un peu la fenêtre, hein? Si, vous aussi, vous avez parfois l’impression de respirer le même oxygène recyclé en passant du temps chez vous, je vous dévoile 3 astuces naturelles pour purifier l’air. Fraîche automnale ou pas, vous allez avoir envie de prendre de grandes inspirations… expirer, puis recommencer!

1. Un bâton de fumigation

Plusieurs cultures, à travers les époques, ont pratiqué (et pratiquent encore) la fumigation, le plus souvent avec de la sauge pour ses propriétés antibactériennes. On attribue aussi à la fumigation des dispositions spirituelles pour purifier notre maison de mauvaises énergies et donner une nouvelle intention positive à notre espace de vie.

Les herbes choisies pourront donner une fumée avec des parfums différents et si vous y croyez, des propriétés énergétiques. Par exemple, la lavande est connue pour attirer la paix, le bonheur et un sommeil réparateur en plus de laisser sur son passage une odeur rafraîchissante et légère.

Ce qui est intéressant est de les fabriquer soi-même. Ci-dessous, j’ai utilisé de la sauge, connue comme le grand éradicateur d’énergie négative, avec une odeur forte, mais fraîche. J’adore la combiner avec des fleurs séchées et me laisser inspirer par le moment. Si vous êtes avancé.e.s dans votre création de bâton ou baguette de fumigation, vous pourrez même faire concorder vos moments de craftiness avec les phases de la lune.

Vous pouvez aussi en achetez: il y a plusieurs modèles en vente sur Etsy. J’aime bien aussi la boutique en ligne Bitter Witch Apothecary.

Pour faire la fumigation, vous devrez allumer le bâton et faire le tour de votre maison en l’agitant doucement. Il est recommandé d’avoir un plat ignifuge – comme une assiette – en dessous pour éviter que des braises tombent par terre ou sur des meubles.

Pour une pleine efficacité, faites ceci dans un état méditatif calme et permettez-vous d’être attiré.e vers des zones d’énergie lourde. Laissez-vous guider et prenez-y plaisir.

2. Un diffuseur d’huile essentielle

Un diffuseur d’huile essentielle nous permettra de purifier et de mettre une bonne odeur dans la maison sans laisser de dépôts de produits dans l’air, comme avec les assainisseurs d’air chimiques. Ça aidera aussi à vous apaiser ou vous dynamiser selon les propriétés des huiles choisies. Par exemple, la lavande aide à réduire le stress et à améliorer le sommeil. L’eucalyptus, souvent utilisé dans les spas, aide à soulager les voies respiratoires.

Il y a toujours plein de diffuseurs pas trop chers chez Winners et aussi des huiles de différentes marques, si on aime tester. Il y a aussi les compagnies québécoises Divine Essence et Zayat Aroma qui vendent en ligne.

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3. Les fleurs et les plantes

Plusieurs fleurs et plantes vous aideront à purifier l’air de votre demeure.

Certaines sont de meilleures purificatrices que d’autres comme le chrysanthème, la fameuse plante araignée, le lierre, la langue de chat ou encore l’aloès.

On peut s’offrir des fleurs ou bien disposer quelques plantes pour purifier certains espaces de vie commune. Qui sait, peut-être que vous développerez une véritable #PassionPlantes.

Finalement, les chandelles et l’encens aussi sont efficaces pour purifier l’air de notre cocon.

Bonne purification!

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L’écriture pour combattre la crise de la trentaine

« Moi, j’écris beaucoup pour me recentrer et pour trouver des solutions à mes problèmes. C’est un peu comme la pensine de Dumbledore :). Ça sort un peu n’importe comment, parfois sous forme de poèmes ou avec une écriture quasi documentaire. »

Je fais partie de cette gang de gens qui a complété une dizaine d’années d’études universitaires, qui n’a jamais pris de break, qui accumule les diplômes; tout ça dans le but de faire la job de mes rêves. Mais ma réalité, comme plusieurs, c’est qu’il n’y en a pas de job après tous ces diplômes et compétences accumulées.

Comme pour plusieurs, ça a été le déclencheur de ma énième crise existentielle #crisedelatrentainemêmesij’aipasencoretrenteans.

« J’ai fait une maîtrise avec mémoire et ça a un peu déprogrammé mon côté "écriture créative". [?] Ça m’a un peu brisée, pour faire court. Pis aujourd’hui, j’ai besoin de reconnecter avec cette partie-là de moi. Y’a pas un texte que j’écris dont je [ne] doute pas, je me remets toujours en question, mais ça doit faire partie du processus. J’ai hâte de retrouver ma confiance pis de croire en mes capacités. »

Ouais. Les études supérieures. C’est palpitant s’t’histoire. Après avoir eu deux années absolument trippantes au cégep, en compagnie d’étudiants et de professeur.e.s motivé.e.s, passionné.e.s, et où on a découvert en nous un potentiel caché pour l’expression écrite et 1001 passions à épanouir, on arrive à l’université. Non seulement on perd nos amis de tous les jours, mais on se retrouve seul.e dans des classes qui débordent, remplies de gens compétitifs prêts à tout pour se faire remarquer par ce prof en avant, prof qui se contente de résumer les textes qu’il nous a demandé de lire pour le cours? Merci de m’apprendre à résumer des textes et à ne pas me forger ma propre pensée critique.

« J’ai longtemps écrit dans un journal intime, pour faire une sorte de rétroaction des grands événements que je vivais (chicanes d’amies, réussites scolaires, etc.) J’ai écrit pour "relâcher" le stress. On dirait que mettre sur papier ce que je pense et ressens, surtout côté émotions, ça m’aide à le comprendre et à laisser aller ce qui doit l’être. »

Alors, oui, moi, je pourrais parler en long et en large de pourquoi je n’ai pas tant aimé mes années de bac. Ce ne sont pas tous les cours qui étaient tristes et intellectuellement appauvrissants, mais la majorité, je crois, l’était. Oui, car moi, dans la vie, je n’aime pas trop pelleter des nuages. En études littéraires, c’est pas mal une spécialité. Bien en fasse à ceux qui tripent là-dessus. Le truc, c’est qu’au cégep, j’avais vécu ce que c’est la passion de la littérature, et comment les livres peuvent devenir l’outil suprême pour critiquer la société, les époques, les m?urs, les tabous, etc. La littérature, pour moi, c’est à la fois l’amour de la contemplation désintéressée, à la fois l’objet ultime pour philosopher sur le réel à travers la fiction, et prendre action pour le bien commun en tant que membre de cette Terre.

« J’aime écrire parce que ça permet d’avoir une tribune et quelquefois de changer les mentalités et de briser des stéréotypes. J’aime écrire parce que c’est aussi une de mes plus grandes forces. »

Mais non. À l’université, on nous apprend beaucoup à penser comme les grands penseurs. Les théoriciens (Non, pour vrai, des hommes blancs cisgenres occidentaux en rafale!? Je n’aurais jamais cru que c’était à ce point.). Nos dissertations, c’est du recopiage de l’opinion de tel ou tel (pas souvent comme telle). Un peu d’analyse par-ci par-là, mais attention, sois pas trop originale. Sois pas trop poétique, artistique. Il ne faut pas déranger le cadre rigide de rédaction, surtout.

« Après plusieurs années, je peux dire que j’écris à nouveau pour valider mes opinions, apprendre davantage chaque jour et continuer à m’exprimer sur ce qui me rejoint. J’aime faire du bien et écrire des choses qui sont douces pour l’âme. »

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4 activités automnales coup de coeur à Charlevoix

Pendant la semaine de relâche, mon p’tit chum et moi avons décidé de nous réserver un Airbnb dans la sublime région de Charlevoix pendant quelques jours. Le but du voyage était de relaxer et de profiter de la région, donc voici nos activités chouchous!

1. La randonnée

On ne peut pas aller à Charlevoix sans profiter de la nature! Pendant la semaine du 21 octobre, la période des belles couleurs était presque finie, donc planifiez vos dates en conséquence. Les paysages demeuraient cependant magnifiques, et nous avons pu marcher dans des décors enchanteurs. Je vous conseille les deux parcs nationaux de la région : le Parc national des Grands-Jardins et le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. Ils ont tous les deux des sentiers pour tous les niveaux, et des sommets qui en valent vraiment la peine!

2. Les alpagas de Charlevoix

Mon coup de coeur personnel a été la visite à l’élevage d’alpagas du village des Éboulements! Pour une modique somme, vous pouvez vous promener sur la ferme et en apprendre davantage sur ces magnifiques animaux à l’aide de panneaux informatifs. Des produits faits en laine d’alpagas sont aussi disponibles. Il y avait deux bébés de quelques semaines seulement, avec des petits manteaux pour les protéger du froid, et nous avons pu flatter plusieurs alpagas! J’aurais passé la semaine là si j’avais pu.

3. La fromagerie du Migneron

Un incontournable de Charlevoix, la Maison d’affinage Maurice Dufour vaut le détour. Berceau du Migneron, fromage gagnant de plusieurs concours, la fromagerie est sympathique à visiter et il est possible de goûter tous leurs produits et de s’en procurer; certains y sont même en exclusivité! Nous avons aussi pu visiter les brebis, ce qui était la cerise sur le sundae!

Crédit: Andrée-Anne Lefebvre

4. Les aliments du terroir

Nous sommes des fans finis de bières de microbrasserie, et la microbrasserie de Charlevoix se spécialisant dans les bières de type belge, il fallait en profiter! Nous avons soupé au restaurant le Saint-Pub de la Microbrasserie Charlevoix, à Baie-Saint-Paul, un bistro gourmand où il est possible de savourer les produits locaux ainsi que leurs bières, brassées sur place. C’était délicieux, et je recommande particulièrement leur plateau de charcuteries locales comme entrée, ainsi que leurs galopins de bières qui permettent d’en goûter plusieurs.

Sinon, en plus de ce que nous avons fait, il y a une foule d’autres activités. À cette période de l’année, presque tout sur l’Isle-aux-Coudres était fermé, mais la vue demeurait exceptionnelle et en haute saison c’est vraiment cutie à visiter.

Il y a également la Ferme Éboulmontaise que nous n’avons pas eu le temps de visiter, mais qui était sur notre liste, avec ses animaux à saluer et ses sentiers à explorer.

Pour plus de repos, le Spa Nordique le Germain aurait pu faire partie de notre liste, mais nous avons préféré faire la sieste près d’un feu dans notre chalet loué. Bref, une région à visiter et revisiter, à toutes les saisons!

Quels sont vos endroits coup de coeur dans Charlevoix?