C’est le retour de l’automne et ce moment signifie toujours la venue de maquillages plus audacieux. On veut toutefois s’assurer de ne pas tomber dans les faux pas et c’est pourquoi j’ai posé quelques questions à Cynthia Dulude – la queen québécoise du maquillage sur YouTube – afin qu’elle nous donne ses précieux conseils. Voici donc les tendances et produits que la youtubeuse beauté nous conseille pour cette saison.
View this post on InstagramQuelles sont les tendances maquillage pour cet automne?
J’ai vu beaucoup de teints glowy (aussi surnommé post-facial glow), ce qui change un peu des autres années. Normalement à l’automne, on voit beaucoup de teints nudes, mats. Les paillettes et les brillants sont encore très exploités sur les yeux. Tant mieux, on se pratique déjà pour le temps des Fêtes ! Une autre tendance qui n’a pas terminé sa course cet été comme je l’aurais cru, c’est les touches de couleur vibrante au coin interne des yeux ou en eye-liner. Bref, pour la bouche, le rouge mat reste indémodable et revient une fois de plus.
Y a-t-il des couleurs qui sont davantage recommandées pour ce temps de l’année?
Tout à fait; on s’inspire des couleurs de la saison actuelle (regardez la nature), donc tous les tons dorés, bruns, cuivrés, verts, rouges et prunes sont les bienvenus !
View this post on InstagramDans cette lignée, le rouge à lèvres liquide plus foncé est-il toujours un bon coup?
Oui! Les rouges foncés, les couleurs lie-de-vin, les prunes et les framboises sont toujours actuels pour l’automne/hiver.
Quels produits conseilles-tu ces temps-ci pour un maquillage automnal réussi?
Je craque récemment sur la palette The Roaring 20’s en « carefree » de Rude Cosmetics. Elle contient plusieurs tons faciles à harmoniser et parfaits pour l’automne! Sur mes lèvres, j’aime beaucoup le rouge à lèvres Stay Satin #830 de Rimmel. Il s’applique bien, tient bien et fait très automnal!
Finalement, pour l’Halloween, quelle marque de maquillage professionnel suggères-tu et as-tu des idées de costumes faciles pour les débutants?
Mehren et Graftobian sont deux marques de qualité reconnues, mais accessibles. Pour les costumes et maquillages faciles, il y a la (maintenant devenue un classique) biche, le trop-classique chat, l’artiste peintre (taches de peinture partout), l’imitation Donald Trump (!), le look final de Sandy dans Grease, le cactus (voir Pinterest) et j’en passe!
Pour de l’inspiration maquillage, Cynthia Dulude est une incontournable du web. Ses maquillages d’Halloween sont, chaque année, le highlight de la saison des citrouilles, rien de moins!
Un de nos événements gastronomiques préférés à Montréal revient pour une huitième édition! Yeah! MTLàTABLE est définitivement un moment à ne pas manquer dans l’année, parce que c’est l’occasion rêvée de tester des restaurants un peu plus fancy sans nécessairement se ruiner.
Cette année, c’est 150 restaurants qui offrent une table d’hôte à prix d’ami et il y en a réellement pour tous les goûts! Le principe reste le même : trois gammes de prix sont proposées selon les différents établissements. Les menus du soir commencent à 23$ et certains sont à 33$ ou 43$ et quelques restaurants participants sont « apportez votre vin ». Quelques restaurants offrent aussi une table d’hôte pour le brunch (parce que #PassionBrunch) à seulement 17$.
View this post on InstagramOn a tout de même droit à une nouveauté! MTLàTABLE et Aliments du Québec présentent « Les Événements Signature », qui permettent de mettre les aliments d’ici en valeur. Sept excellents restaurants proposeront des menus majoritairement composés d’aliments du Québec! Les tables d’hôtes comporteront 5 services (ou plus!) et coûteront 83$. Vous pouvez voir la liste des restaurants participants ici, mais sachez que l’iconique Milos sera de la partie. Faites vite pour réserver, ces menus seront offerts que pour 2 à 4 soirs seulement.
View this post on InstagramMontréal a une scène culinaire tellement dynamique et riche et des événements comme MTLàTABLE permettent vraiment d’en profiter. Vous pouvez dès maintenant réserver votre table pour une des soirées entre le 1er et le 13 novembre! N’attendez pas trop, parce que notre petit doigt nous dit que les places vont s’envoler vite!
Tous les détails ici.
Lorsqu’il est question de harcèlement de rue – on pense notamment aux fameux catcalls – il semblerait qu’en tant que société, on ait pris l’habitude de dire aux femmes de « faire attention » plutôt que de dire aux hommes que « c’est vraiment cave comme comportement, faites pas ça, please », n’est-ce pas? On suggère plus ou moins explicitement à nos amies, collègues, soeurs et filles de se couvrir un peu plus ou de rentrer un peu plus tôt.
Et ça part d’une bonne intention; on ne veut pas qu’elles souffrent de ce fameux harcèlement de rue, on veut leur bien. C’est juste que ça ne règle pas le problème, parce que le problème, ça n’a jamais été les femmes, et surtout pas celles qui sont victimes.
Il arrive aussi qu’on banalise: « okay, relax, c’est juste un dude random qui t’a sifflé, y’a rien là ». C’est juste que ça serait le fun de pouvoir aller s’acheter des légumes à l’épicerie sans se faire « interpeller » comme ça, me semble, non? Genre, juste vivre notre vie calmement et que notre bulle soit respectée. Ou ne pas avoir peur quand on rentre de travailler tard le soir (ou après 16h en hiver parce qu’il fait noir vraiment tôt au Québec pendant cette saison-là hein). En tout cas, moi je trouverais ça vraiment nice.
C’est pour ça que lorsque j’ai découvert qu’un organisme a ENFIN lancé une campagne de sensibilisation qui cible les harceleurs (et pas les femmes, alléluia), je me suis dit que c’était vraiment important de partager cette belle initiative avec vous!
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Crédit: CEAF de Montréal
C’est le Centre d’éducation et d’action des femmes (CEAF) de Montréal qui est derrière cette campagne réalisée notamment grâce à des subventions du Secrétariat à la condition féminine et de l’Arrondissement Ville-Marie. Concrètement, nous pourrons découvrir la campagne, composée de 4 affiches ciblant 4 groupes, dès le 7 octobre dans l’espace montréalais et dans les transports en commun! Gardez l’oeil ouvert!
Avec cette campagne, l’organisme veut (évidemment) mettre le doigt sur le vrai bobo (les harceleurs), mais aussi s’éloigner de la répression (le besoin de dénoncer constamment, alors qu’on est rarement prises au sérieux et que le problème est aussi répandu que banalisé) et se tourner vers l’éducation populaire!
« On en avait assez des fameux messages qui laissent entendre qu’il revient toujours aux femmes de dénoncer les violences qu’elles subissent, d’apprendre à se défendre, etc. Donc nous on a décidé de braquer nos projecteurs sur les harceleurs, sur les témoins de ces actes-là et sur la population en général, et sur les autorités aussi pour que tout le monde se sente concerné. » a expliqué en entrevue avec Radio-Canada Audrey Simard, une militante du CEAF.
Les objectifs de la campagne sont clairs;
- faire comprendre aux harceleurs qu’ils ne pourront plus agir en toute impunité et qu’ils sont entièrement responsables de leurs actes,
- mettre fin à l’indifférence généralisée de la population et abaisser le seuil de tolérance,
- mobiliser et outiller les témoins à agir en solidarité avec les femmes harcelées,
- déculpabiliser les femmes
Wow! J’ai tellement hâte de découvrir les affiches! Et vous?
Vous rêvez de vivre dans une tiny house ou d’essayer la van life? De voyager souvent avec peu? Le minimalisme est un mode de vie qui vous interpelle, mais vous ne savez pas par où commencer? Laissez-moi vous aider!
Tout d’abord, c’est quoi le minimalisme?
C’est une pratique qui consiste à revenir à l’essentiel en possédant le moins d’objets possible. « Less is more » prend tout son sens ici! Les bienfaits sont nombreux, car vous gagnez du temps pour faire des choses qui vous rendent réellement heureux (et non pour magasiner ou faire le ménage!), vous faites aussi des économies et vous réduisez votre empreinte écologique.
La liste de bienfaits est longue…
Bref, voici les 5 étapes pour bien commencer votre cheminement vers le minimalisme sans pression et sans stress.
View this post on Instagram1.Prise de conscience et trouver sa motivation
Première étape. La plus importante. Ce sera la base de TOUT. Si vous avez cliqué sur cet article, vous avez probablement déjà passé cette étape, ou presque.
Maintenant que vous savez que ce mode de vie vous intéresse, assurez-vous que vous le faites pour vous et non pas pour suivre cette tendance. Posez-vous la question: «Pourquoi je veux tendre vers un mode de vie plus simple et minimaliste?»
Votre motivation est-elle de diminuer votre stress, d’économiser, de réduire votre attachement aux objets ou même de donner un coup de main à la planète?
2. Aller à son rythme
On ne se le cachera pas, demain vous ne vous réveillerez pas minimaliste avec moins de 100 objets en votre possession. On se calme. Ce n’est peut-être même pas ça le but. Il y a tout un processus derrière cela, mais oh qu’il est le fun!
Vous lisez ici le texte d’une accro à ce processus; faites-moi confiance.
Ne vous comparez pas aux minimalistes que vous voyez sur Instagram ou Pinterest. Ça va vous faire freaker et vous allez vous dire « Je n’y arriverai jamais! » Retirez ces mots de votre bouche, puis soyez positif(ve) et motivé(e)!
3.Se poser les bonnes questions au moment d’un achat
Il n’y a pas de mauvais moment pour commencer à acheter intelligemment. Avant chaque transaction, assurez-vous que c’est un item dont vous avez réellement besoin ou que vous pensez acheter depuis déjà plusieurs semaines.
En d’autres mots, si vous ignoriez que vous aviez besoin de l’item avant d’entrer dans le magasin, c’est une bonne indication que vous devriez laisser tomber cette acquisition.
En plus, la majorité du temps, l’achat nous procure seulement un bonheur temporaire! Chaque achat en moins est un pas de plus vers vos objectifs du point 1. Penses-y! ?
4.S’entourer de personnes inspirantes
Abonnez-vous à des chaînes YouTube et des comptes Instagram ou lisez des blogues et des pages Facebook sur le sujet. Profitez-en aussi pour vous désabonner des personnes qui vous influencent négativement à surconsommer.
De cette façon, au quotidien, vous serez entouré.e que de personnes inspirantes qui vont vous rappeler vos objectifs et vous donner des trucs.
Voici quelques idées: @authentiqueandreanne, @quathzya, @joseeannesarazincote, @fannyyockell ou moi-même!
View this post on Instagram5.Désencombrer, dans l’équilibre!
Mon étape favorite! Le désencombrement demande beaucoup de temps et d’engagement. Cependant, c’est le meilleur feeling ever de se débarrasser des trucs inutiles qui ne nous apportent pas de bonheur au quotidien.
Je vous le dis maintenant, c’est un processus assez long, mais en écoutant de la bonne musique ou un podcast, c’est relaxant! Commencez par une seule pièce de votre maison/ votre appart ou par votre garde-robe.
View this post on InstagramJ’accorde une grande importance à ma vie sociale, mais pourtant, je me sens souvent à côté de la plaque.
La raison: J’ai souvent l’impression de mettre des efforts pour des choses qui pourtant, devraient « venir toutes seules » dans mes interactions.
C’est comme si je devais performer quelque chose en tout temps. Je tente de surveiller mes mots, mes paroles, ma posture et même ma façon de montrer mes émotions. J’ai commencé à avoir ce type comportements assez tôt. Vers l’adolescence, à la suite d’épisodes d’isolement, je me souviens que j’ai commencé à me pratiquer à parler devant le miroir, un peu comme si je répétais une pièce de théâtre. Après en avoir parlé avec une psychologue, elle m’a dit que je vivais probablement avec une phobie sociale.
En tant que personne neurodivergente, je peux vous dire que beaucoup de choses qui sont innées pour une majorité de personnes ne le sont pas nécessairement pour absolument tout le monde. De mon côté, le social comporte plusieurs choses que je n’ai jamais vraiment acquises sur le tas, mais plutôt à la suite d’objectifs et de défis que j’ai voulu relever avec acharnement (sûrement le sujet d’un autre article).
Avec le temps, j’ai fini par avoir certains bons réflexes dans ma manière de m’exprimer, mais il arrive encore que certaines personnes trouvent que mes paroles sont forcées et manquent de naturel, comme si on pouvait entrevoir le texte défiler dans ma tête pendant que je tente de l’ajuster tant bien que mal au moment présent.
À la longue, c’est énergivore au maximum. Mais le pire, c’est que cette hypervigilence toujours d’actualité affecte mes amitiés. Beaucoup trop souvent à mon goût.
Bien sûr, avec certaines personnes, je ressens moins ce besoin de performer socialement. Les choses se font plus naturellement, mais je reste une personne assez introvertie, qui ne ressent pas vraiment le besoin d’être entourée en tout temps. Il m’arrive de retrouver certaines difficultés, probablement faute d’une expérience solide dans ce genre de choses.
J’aime mes ami.es et c’est sincère, mais il m’est souvent arrivé de penser que je les aimais de loin. Je peux ne pas les voir pendant plusieurs semaines et ne pas sentir la solitude peser sur mon moral. Cela n’empêche pas que je peux penser à eux et m’ennuyer de leur présence, mais je n’ai pas toujours le réflexe de les inviter chez moi ou de leur proposer une activité. Je sais très bien que je devrais le faire plus souvent que de coutume. J’essaie d’expliquer mon fonctionnement quand il le faut, mais cela dit, je comprends que ce n’est pas tout le monde qui se sent à l’aise avec ce genre de dynamique. J’ai même fini par penser qu’en fin de compte j’étais une simplement une personne solitaire et que je n’étais pas vraiment faite pour l’amitié.
De plus, je manque beaucoup d’assurance dans certaines situations de conflit. En particulier, lorsqu’une personne de mon entourage fait un comportement qui me déplaît et que je dois agir dans l’immédiat. La confrontation me rend très anxieuse et en fin de compte je finis plus souvent par ne rien dire et prendre mes distances plutôt que d’en parler dans l’immédiat. Le dark side autocritique en moi trouve tout plein de raisons:
« Je ne veux pas gâcher la journée ».
« Après tout, je ne devrais pas être dérangée ».
« L’autre personne n’a fait rien de mal, c’est moi qui exagère».
« Je n’ai pas le droit d’être en colère ».
Je ne suis pas surprise au final d’en ressentir de la frustration et de voir la relation s’effriter, pour finalement me sentir comme un visage à deux faces.
J’espère réellement acquérir de la confiance en ce genre de circonstances plus difficiles, car c’est un peu inévitable. La plupart des amitiés profondes passent par là et … à peu près n’importe quelle relation à long terme en fait (y compris les relations de travail mais ça, on s’en reparle).
Je dois trouver un équilibre là-dedans pour me rendre la vie plus simple et surtout apprendre à communiquer sans craindre le jugement ou le rejet. Je sais que j’ai de la job à faire sur ce point.
Mais le plus important: je dois tout de même me respecter. Faire des efforts: oui. M’épuiser à la tâche: non.
Pis honnêtement, c’est ben correct que je ne ressente pas le besoin de socialiser à tout prix.
Après l’été et juste avant l’hiver, je trouve toujours que ça fait du bien de faire de la place dans sa garde-robe. Et pour donner une deuxième vie à des pièces en bonne condition qui peuvent plaire à d’autres, rien de mieux que d’organiser un vide-dressing!
Voici comment en 5 étapes faciles :
1.Faire le tri
Belle activité à faire un dimanche pluvieux, on s’équipe de patience et on passe nos vêtements un à un. On peut placer les items sélectionnés directement dans des boites ou des valises prêtes à quitter pour notre future vente. Si vous n’avez pas porté un vêtement depuis 1 an, c’est un bon signe que vous devez passer au suivant. Comme Marie Kondo, on remercie notre précieux vêtement et hop! dans la boite.
View this post on Instagram2.Trouver des amis
Toujours agréable de faire ce genre d’activité entre copains, copines, et ça multiplie l’offre de vente et varie les tailles offertes. De plus, ça agrandira le cercle des personnes que vous pourrez rejoindre, les collègues d’une et les amis de l’autre.
Vous pourrez aussi fixer les prix ensemble, pour rester dans la même gamme de prix pour des pièces similaires. Préparez vos étiquettes de prix à l’avance et accrochez-les sur les cintres ou sur les vêtements. Les gens sont parfois gênés de demander le prix lorsqu’il n’est pas indiqué.
3.Trouver un lieu
Dans l’organisation d’une vente, le lieu est primordial. Idéalement on fait la vente dehors pour attirer quelques passants, mais à l’approche des jours plus froids, on peut également faire notre vente à l’intérieur. Dans ce cas, il ne faut pas oublier de l’afficher dans la porte extérieure, et s’assurer d’avoir une pièce où on peut bien mettre en place tous les vêtements.
On priorise un lieu près d’une station de métro, accessible en voiture, et facile à trouver.
Lorsque vous avez votre lieu, vous pourrez emprunter ou louer des portants. Sinon, les tables sont souvent moins chères à louer ou acheter, et on en possède habituellement qu’on peut utiliser. On pourra plier les vêtements comme dans une boutique pour les présenter sur une table. On peut aussi utiliser de grands bacs pour mettre des items au même prix, et laisser les gens fouiller.
4.Publiciser
La façon la plus facile est de créer un événement Facebook permettant à tous les vendeurs d’inviter leurs amis. Vous pourrez partager l’événement sur notre page personnelle, dans des groupes et sur Marketplace. Il y a aussi quelques sites de quartier ou d’arrondissements qui vous permettront de l’annoncer, et des sites comme Bon débarras.
Alimentez votre événement Facebook en y publiant des photos de vos plus beaux items.
View this post on InstagramSinon, créez aussi quelques affiches que vous pourrez disposer autour, et le matin, équipez-vous de craies pour l’écrire sur les trottoirs à proximité avec de grosses flèches.
5.Vous êtes prêt.e.s à vendre!
Le matin même, vous pouvez classer les items des différents vendeurs en catégories (jupe, pantalon, robe, etc.) pour faciliter le magasinage.
S’il vous reste des pièces après la vente, vous pouvez toujours vous entendre entre les vendeurs pour faire des échanges. ?
Ou encore faire un don à un organisme de charité.
N’oubliez pas votre change et votre petit sac de taille!
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