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Simone sous les ronces: un magnifique livre pour parler d’anxiété chez les enfants

Autant au sein de l’équipe éditoriale de TPL Moms que parmi les collaboratrices et collaborateurs, on est passionné.e.s de livres. On est fermement convaincu.e.s que la littérature jeunesse permet de développer l’imagination, la curiosité, le langage, la créativité et plein d’autres belles qualités.

Aujourd’hui, on a envie de souligner la sortie d’un livre qui a vraiment su nous toucher: Simone sous les ronces, publié aux magnifiques éditions Fonfon.

Le texte est signé Maude Nepveu-Villeneuve et les illustrations sont de Sandra Dumais.

Le synopsis de Simone sous les ronces

Simone a un vélo à deux roues, des souliers rouges avec des étoiles et un doudou lion vraiment doux. Elle a aussi des ronces: des branches pleines d’épines qui poussent dans son ventre et qui la paralysent lorsqu’elle est inquiète ou qu’elle a peur. Simone aimerait arriver à dompter ses ronces, mais comment?

Aborder l’anxiété avec douceur et bienveillance

Le livre, en plus d’être magnifiquement beau et très bien écrit, aborde le sujet de l’anxiété, une réalité qui touche un nombre d’enfants de plus en plus important.

En fait, dans l’histoire, la métaphore des ronces est utilisée pour décrire les moments où Simone, le personnage principale, se sent envahie par son anxiété. Très bien pensé!

De plus, les dessins amusants et avec une touche de naïveté, permettent d’alléger un peu l’histoire de Simone, et fait du livre une véritable oeuvre d’art!

Crédit: Simone sous les ronces/ Éditions Fonfon

Selon nous, Simone sous les ronces, plaira vraiment aux enfants, qu’illes souffrent ou non d’anxiété.

PS: c’est bientôt la journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Ça fera un bel achat!

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Nos 10 nouveautés coup de coeur du catalogue IKEA 2020 pour les minis

Il faut qu’on vous l’avoue: chaque année, on attend avec pas mal d’impatience la parution du nouveau catalogue IKEA.

Si pour certain.e.s, la perspective de magasiner chez IKEA est synonyme de cauchemar, pour nous c’est une passion!

Ce matin, on est VRAIMENT emballées de découvrir le nouveau catalogue 2020. Même si les nouveautés viennent à peine d’être dévoilées, on a déjà épluché les pages (virtuelles) du catalogue. Et pour vous faire profiter de notre (légère) obsession, on a sélectionné 10 nouveautés, issues de la section pour enfants.

Literie, vaisselle adaptée pour les petit.e.s, meubles, déco: IKEA propose encore une fois plein de belles choses, aussi pratiques que jolies.

En plus, les prix sont toujours assez abordables donc vous allez clairement faire des bonnes affaires.

Que vous ayez besoin de choses pour la chambre des minis, le coin devoir, la salle de jeux ou autre, vous trouverez sans doute votre compte!

Bon magasinage!

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Et si les amitiés de nos enfants nous inspiraient dans nos relations d’adultes?

Lorsque je regarde la façon dont mes enfants se comportent avec leurs amis, je me dis que nous, les adultes, avons beaucoup à apprendre d’eux. Leur spontanéité, leur franchise, le caractère éphémère et sans rancune de leurs désaccords les rendent si proches les uns des autres. Les premières amitiés qu’ils vivent, si vraies et simples, sont tellement belles que je ne me tanne pas d’en entendre parler.

Lorsque mes fils d’âge scolaire évoquent leurs amis, c’est toujours avec des étoiles dans les yeux. L’amitié prend une telle place dans leur vie qu’elle leur apporte des émotions étonnamment intenses. À travers ces affinités qui se développent avec certains plutôt que d’autres, je les vois définir peu à peu leur personnalité, apprendre à s’affirmer et accroître leur habileté à régler les conflits. Ces amitiés en devenir donnent lieu à plusieurs belles démonstrations de sentiments amicaux?

L’autre jour, l’un deux a préféré passer sa récréation à assister au concert de piano de son meilleur ami plutôt que d’aller jouer dehors. J’ai trouvé que c’était un gros sacrifice pour un garçon de 7 ans! Mais c’était son choix; il avait envie d’être présent pour son camarade qui vivait un moment important. Par ailleurs, lorsqu’il a pris part à la finale du concours d’épellation, son fan club s’était déplacé pour le supporter à son tour, ce qui l’a rendu si heureux et fier.

En juin dernier, au gala méritas de l’école, mon petit nommé et son grand ami ont tous deux remporté des prix dans des catégories différentes. Tout au long de la soirée, ils se sont félicités, applaudis, se prenant dans leurs bras et se lançant des compliments. Comme c’était émouvant de les voir si heureux l’un pour l’autre, sans jalousie aucune ni esprit de compétition.

Mon plus vieux qui a 9 ans voit, lui aussi, son copain préféré dans sa soupe! Il s’ennuie lorsqu’il passe de longues périodes sans le côtoyer. Il n’hésite pas à lui faire un câlin quand il le retrouve enfin et à lui manifester à quel point il est content de passer du temps avec lui. Entre garçons, je trouve cela particulièrement intéressant qu’ils puissent se démontrer ainsi leurs sentiments sans gêne ni retenue.

Crédit: Pixabay/ White77

Devant toutes ces belles attentions de mes fils envers leurs amis et vice-versa, je ne peux que leur souhaiter que ces relations si mignonnes et sincères se poursuivent dans le temps. Bien sûr, ils vont grandir, leurs goûts vont évoluer et peut-être leur cercle d’amis va-t-il lui aussi changer. Ils vont assurément faire face à des incompatibilités, des conflits et des deuils amicaux? mais au final, je suis persuadée qu’ils sauront s’entourer de gens qui les rendront heureux et épanouis.

Les conversations d’adultes étant parfois remplies de non-dits, de retenue et de propos superficiels, je me dis qu’on aurait intérêt à imiter la belle sincérité qu’ont nos enfants envers leurs pairs. Vivre à fond nos émotions, les partager sans filtre avec nos copains et posséder un réseau qui nous soutient quand ça compte, voilà une façon de vivre l’amitié qui devrait s’appliquer à tout âge!

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J’ai essayé l’entraînement pour femmes enceintes de Bougeotte et Placotine et j’ai adoré!

Les premiers mois de ma grossesse, je les ai passés à Tamarindo au Costa Rica. Vite de même, vous vous dites « chanceuse, vie de rêve, bord de mer, nature luxuriante, piscine et couchers de soleil »…oui oui c’est bien ça! Mais aussi une chaleur constante et absolument insupportable à laquelle mon corps de petite Québécoise n’est pas du tout adapté.. 45 degrés à l’ombre tous les jours, c’est très difficile à gérer enceinte, surtout les premiers mois. Ce qui fait que j’ai arrêté de travailler assez rapidement, car je travaillais dans un resto debout, dehors… des fois je manquais m’évanouir tellement j’avais chaud.

J’ai donc passé beaucoup, beaucoup de temps dans ma chambre allongée dans mon lit à l’air climatisé (seule pièce climatisée de notre appartement) pendant que mon chum suait à grosses gouttes pour faire rouler le resto. À la longue, je trouvais ça déprimant, ces longues heures à regarder Netflix entre 2 hauts le coeur et quelques biscuits soda. Je me suis donc inscrite à un cours de Hatha yoga histoire de bouger un peu.

Ce n’était pas un cours adapté pour femmes enceintes, mais je modifiais les pauses au besoin. C’est vite devenu un de mes moments préférés de la semaine. Une connexion avec mon corps en plein changement plus que nécessaire pour mon équilibre mental. Pour moi, bouger fait partie de mon bonheur au quotidien.

Dès mon retour au Québec, j’ai cherché des options d’entraînement pour femmes enceintes dans mon coin, Maisonneuve Rosemont, à Montréal. Ma soeur m’avait parlé de l’entreprise Bougeotte et Placotine et comme un heureux hasard, ça se trouve tout près de chez moi.

Crédit: Courtoisie Bougeotte et Placotine

Bougeotte et Placotine: en bref

C’est une entreprise qui se spécialise en soins prénataux et post-accouchement qui a vu le jour à Québec il y a 7 ans, mais qui ouvre tranquillement de nouvelles succursales dans différentes régions du Québec. Je me suis inscrite à 2 cours/ semaine: ballon bedaine et yoga prénatal 3e trimestre. Cet entraînement me permet de me préparer à l’accouchement tout en sociabilisant avec d’autres mamans. L’endroit est super joli, accueillant et neuf, car ils ont ouvert en janvier dernier.

La jeune propriétaire franchisée de l’établissement de mon quartier, Marie-Soleil Durand, est kinésiologue de formation, elle est passionnée et entièrement dévouée à son entreprise. Nous sommes super bien encadrées. Elle va discuter avec vous et vous proposer un entraînement adapté à vos besoins.

Honnêtement, quand je suis entrée pour la première fois dans le local, je me suis sentie super bien, comme un soulagement: enfin une place entièrement dédiée et adaptée aux mamans et futures mamans. Alléluia!! Car chez Bougeotte, on peut s’entraîner avant, mais aussi après la grossesse avec notre bébé si on le désire. Il y a des bébés partout chez Bougeotte, ça grouille de vie!

Voici quelques mots de Sarah Baribeau, la Fondatrice et PDG de Bougeotte et Placotine:

« Bougeotte et Placotine vient d’un besoin que j’avais moi-même perçu chez les femmes au Québec durant leur grossesse. Il ne semblait pas avoir de prise en charge des femmes en période de maternité. Une période que je considère comme étant charnière et durant laquelle, comme femme, on est très vulnérable. La relation avec notre corps change et le temps pour soi se fait de plus en plus rare avec un bébé. C’est ainsi que j’ai voulu approfondir mes connaissances en faisant une maîtrise dans le domaine. J’ai ensuite senti qu’un centre comme Bougeotte et Placotine me permettrait de véhiculer l’information que j’avais trouvée et qu’il pourrait vraiment changer les mentalités et donner une place aux femmes mères. Ça fait 7 ans que mon entreprise roule et je sais que notre équipe voit vraiment un changement dans la vie des mères. J’ai eu la chance d’avoir Marie-Soleil qui s’est présentée à moi avec la même passion et la même conviction et elle fait rayonner Bougeotte et Placotine à Montréal en plus de partager la même mission que la mienne, un vrai cadeau! »

Crédit: Courtoisie Bougeotte et Placotine

Mon expérience en quelques mots

Prendre contact avec son corps grâce à l’activité physique et pouvoir pratiquer toutes les activités que vous souhaitez sans restrictions pouvant être causées par la grossesse ou l’accouchement et être la meilleure version de vous-mêmes, c’est pas mal un des plus beaux cadeaux que vous pouvez vous offrir selon moi. Pour moi ça fait une différence en tous cas!

Bougeotte et Placotine offre même des certificats-cadeaux, super cadeau pour un shower de bébé honnêtement;-))

Allez visiter leur site web pour en savoir plus!

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Petits bonheurs aux Jardins Gamelin: la parfaite activité familiale du dimanche

Que vous soyez en vacances ou que vous n’ayez que vos fins de semaine de libres, l’été donne vraiment envie de faire des activités en famille. Cela dit, on n’a pas toujours le temps, l’argent ou l’occasion de quitter la ville. C’est pourquoi on a décidé de se mettre à la recherche d’activités familiales qui sortent de l’ordinaire mais sans sortir de la ville! Aujourd’hui, on vous parle des matinées Petits bonheurs aux Jardins Gamelin.

Les Jardins Gamelin, c’est le petit parc situé juste à côté de la station de métro Berri-UQAM, sur Ste-Catherine entre les rues St-Denis et Berri.

Tous les dimanches d’été, et ce, jusqu’au 8 septembre, Petits bonheurs donne rendez-vous aux familles de 10h à 12h, pour la quatrième édition des matinées familiales!

Crédit: Nicolas Achdjian

Au programme: des activités gratuites pour les enfants de 0 à 12 ans et leur famille pendant tout l’été.

Vous pourrez profiter d’activités autour du conte, du théâtre, de la musique, du bricolage, de l’écologie et plus encore.

Il y a aussi des ateliers et des spectacles, qui promettent de stimuler la créativité et l’imagination des minis. Et ce qui est génial, c’est que les activités changent toutes les semaines donc vous pouvez y aller souvent.

Pour découvrir la programmation complète et connaitre les activités des dimanches à venir, visitez le site des Jardins Gamelin.

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10 suggestions de livres jeunesse d’ici à se procurer le 12 août

L’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois », lancée en 2013, est devenue une vraie tradition. Comme le stipule (pas mal clairement) le titre, le but est d’inciter les gens à se procurer un (ou plusieurs) livres québécois le 12 août.

C’est une belle manière de faire rayonner la littérature de chez nous, tous genre et styles confondus.

Bien sûr, le mouvement touche les romans, les essais, les recueils de poésie, mais concerne aussi la littérature jeunesse.

En prévision du 12 août, qui arrive assez vite merci, on a décidé de vous conseiller 10 livres jeunesse de chez nous pour inspirer vos achats.

Nos suggestions et coups de coeur québécois

LE PIRE LIVRE DU MONDE

Élise Gravel – 3 à 6 ans

L’ÉCLAT DE MA TRANSPARENCE

Simon Boulerice – À partir de 14 ans

TOMI ET SES AMIS POILUS

Nadine Robert – 2 ans et plus

LES ÉTOILES

Jacques Goldstyn – À partir de 9 ans

13e AVENUE, Tome 1

Geneviève Pettersen et François Vigneault – 10 ans et plus

JOYEUX ANNIVERSAIRE, HENRY

Alex A.

LA TRIBU QUI PUE

Élise Gravel, Magali Le huche – 3 à 6 ans

OBJET PERDU

Cécile Gariépy – 2 ans et plus

PLEINE LUNE

Camilla Pintonato – 3 ans et plus

LE CHEMIN DE LA MONTAGNE

Marianne Dubuc – Pour les 5-6 ans

Bon 12 août et surtout, bonne lecture!

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Des lunchs zéro déchet en prévision du retour à l’école

À chaque rentrée scolaire, on essaie d’être le plus prêtes possible! Et on veut vous partager quelques trucs afin que la rentrée se passe bien aussi de votre côté. Ça fait quelques années déjà qu’on essaie de s’approcher le plus possible du zéro déchet avec les fournitures scolaires, même si ce n’est pas toujours un défi facile à relever (et qu’on est loin d’être parfaites de notre côté, hein!). Avec les 5 essentiels suivants, vous pourrez vous aussi prendre le tournant durable et environnemental, sans vous casser la tête!

Nos essentiels low/zéro déchet pour les lunchs

Feuille de cire d’abeille réutilisable (chez Dans le sac)

Crédit: Dans le sac, danslesac.co

On adore le concept ultra simple et facile à utiliser des feuilles de cire d’abeille. En plus de limiter l’espace pris dans la boîte à lunch, les feuilles permettent d’emballer une tonne de produits alimentaires.

Sacs à collation, sandwichs et autres (chez Minuit Moins Cinq)

Crédit: Minuit Moins Cinq, minuitmoinscinq.co

Finis, les sacs Ziploc! Avec ses ingénieux sacs à collation et à sandwich en tissu recyclé, Minuit Moins Cinq révolutionne de manière très mignonne nos façons d’emballer les aliments pour les boîtes à lunch des enfants.

Une boîte à jus réutilisable (chez Mère Hélène)

Crédit: Mère Hélène, merehelene.com

En plus de limiter la consommation de jus en boîte, cette gourde réutilisable permet de mettre la boisson de votre choix (ou du choix de votre enfant) dans le lunch de votre petit.

Une boîte bento (chez Lunch à Porter)

Crédit: Lunch à Porter, lunchaporter.com

Plus besoin de mille Tupperware, la boîte bento se charge d’organiser les lunchs de vos enfants de la meilleure façon possible.

Un sac à lunch (chez Simons)

Crédit: Simons, simons.ca

L’essentiel #1. On priorise un sac durable, en coton bio. Le plus : un design coloré et amusant!

Des suggestions qui sont autant de preuves que les lunchs low/zéro déchet sont à notre portée (en plus de pouvoir être très cutes)!

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Rentrée scolaire : Les meilleurs sacs d’école!

Ah, la rentrée scolaire… On le sait bien que cette période peut parfois être un peu mouvementée. Avec les mille et une fournitures scolaires à acheter, on a souvent peur de passer à côté d’un item important.

Chez TPL Moms, on s’est pas mal toutes entendues pour dire qu’un des items les plus importants, c’est un bon sac à dos qui offre beaucoup de soutien et d’espace pour ranger tous les projets d’école de nos enfants. Il y a plusieurs bonnes marques sur le marché, mais une qui a retenu notre attention par son engagement à être toujours plus écoresponsable, c’est Parkland.

En plus des sacs à dos, la marque offre aussi des boîtes à lunch, des sacs de collations, des sacs de sport et des sacs à couches! Depuis 2018, tous leurs produits ont un revêtement extérieur fabriqué en polyester composé à 100% de bouteilles de plastique recyclées et pour sa nouvelle collection, Parkland pousse davantage son engagement écologique en remplaçant ses logos en cuir par des logos composés d’un matériel entièrement végétalien, à base de pommes.

Ce qui est aussi très bien, c’est que tous les sacs sont garantis à vie et l’entreprise s’assure d’offrir ses produits à des prix accessibles.

On aime beaucoup le vaste de choix d’imprimés et de couleurs de la nouvelle collection, il y en a vraiment pour tous les goûts!

Vous pouvez trouver les produits Parkland dans plusieurs magasins comme Sport Expert, DeSerres, Clément et Yellow. Les sacs s’achètent aussi en ligne, sur le site Web de Parkland et pour tout le mois d’août, l’entreprise offre gratuitement, avec tout achat, une paille réutilisable en acier inoxydable, une brosse nettoyante et un étui de transport!

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Mon désir inassouvi d’accoucher sans épidurale

J’ai toujours souhaité accoucher sans épidurale au moins une fois. J’admirais les femmes qui accouchent en accueillant leur douleur et en ne faisant qu’une avec elle. Je ne sais pas si je ressentais le besoin de me prouver que je n’étais pas si douillette que je le croyais, mais je souhaitais vivre cette expérience.

Mon premier accouchement a été long et pénible. Vingt-trois heures de douleur, dont dix-huit heures de travail non efficace. Après avoir passé la nuit à souffrir et à faire des allers-retours entre l’hôpital et mon appartement, j’ai enfin pu être admise en chambre de naissance. Je me sentais au bout de ma vie et la dilatation de mon col venait d’atteindre la fameuse mesure qui me permettait enfin de recevoir l’anesthésie péridurale! Je l’ai donc demandée sans hésiter. En fait, je ne l’ai pas demandée, je l’ai exigée. Après des heures de souffrance et une nuit blanche, l’idée de ne faire qu’une avec ma douleur ne m’enchantait plus du tout.

Mon second accouchement a eu lieu huit jours après le décès de mon aînée. Nous avions célébré ses funérailles la veille, j’avais dormi durant la nuit et j’avais commencé à ressentir des contractions peu après mon réveil. J’ai pris une douche, terminé la préparation de ma valise et demandé gentiment (puis moins gentiment) à mon mari de lâcher son iPad pour que nous puissions nous rendre à l’hôpital.

Lorsque mon médecin m’a examinée, j’étais prête à aller en chambre de naissance. Je gérais bien mes contractions, en serrant très fort la couverture de ma fille contre moi. Je lui demandais si elle pouvait, de son étoile, veiller sur nous et surtout sur son petit frère qui allait arriver d’une heure à l’autre. J’étais prête à tenter un accouchement naturel, puisque je me disais qu’aucune douleur physique ne pouvait surpasser la douleur émotionnelle que je ressentais face à la perte de ma fille.

Toutefois, sous les sages conseils de mon mari et de mon médecin, j’ai décidé de recevoir l’épidurale. Ils croyaient que j’avais déjà assez souffert dans les derniers jours, que je m’étais suffisamment épuisée et qu’il était préférable que je mette toutes les chances de mon côté pour que cet accouchement se déroule sans heurts. J’étais d’accord avec eux et j’ai donc décidé que l’accouchement sans épidurale serait pour bébé 3, s’il y avait un bébé 3.

Et bébé 3 il a eu. Mon col s’est d’abord dilaté sur une longue période, sans douleur. J’allais bientôt être à terme et c’était toujours le statu quo. Le soir de mon terme, mes contractions semblaient se rapprocher. La gynécologue et moi avons décidé de donner un coup de pouce à la nature et de crever mes eaux. J’étais convaincue que j’allais enfin vivre l’expérience d’un accouchement naturel, puisque mon col s’était déjà dilaté à 5 centimètres sans que je ne ressente le moindre inconfort.

En toute confiance, j’ai donc répondu à l’équipe médicale que l’anesthésiste pouvait retourner chez lui pour aller dormir. J’étais bien naïve, car quelques minutes plus tard, la douleur s’est intensifiée à une vitesse grand V. Jamais je n’avais ressenti une si grande douleur physique. Mes jambes claquaient, j’avais la nausée et je croyais bien que j’allais mourir. Mais où était donc passé l’anesthésiste!? Ah oui, il était parti chez lui puisque j’avais clairement nommé ne pas avoir besoin de lui! C’est presque en pleurs que j’ai demandé au personnel médical de l’implorer de revenir à l’hôpital pour me donner l’épidurale.

La douleur m’empêchait de m’étendre sur le lit et de laisser la médecin examiner mon col. Nous avons donc convenu que j’aurais l’épidurale, peu importe le niveau de dilatation de ce dernier. Lorsque j’ai enfin aperçu l’anesthésiste, j’ai cru voir un halo de lumière l’entourer. C’était mon sauveur. Il allait enfin me débarrasser de ce mal ingérable qui me donnait l’impression que j’allais perdre le bas de mon corps.

Moins de 20 minutes après avoir reçu l’épidurale, j’étais prête à pousser. J’implorais les médecins de me « donner du liquide, encore plus de liquide », afin qu’ils augmentent ma dose d’épidurale. La gynécologue, qui était revenue prêter main forte à l’équipe, disait qu’elle était heureuse que je n’aie pas accouché naturellement étant donné qu’elle avait ses deux bras bien entrés dans mon col pour repositionner mon bébé. 

Ma famille est maintenant terminée. Il n’y aura pas de bébé 4. Je ne connaîtrai donc jamais ce qu’est un accouchement naturel. Je réalise que je n’étais probablement pas suffisamment préparée pour utiliser les méthodes alternatives de gestion de la douleur de façon efficace. Heureusement, l’épidurale n’a jamais gelé mon corps à un point où je ne ressentais plus mes contractions. Néanmoins, j’aurais aimé avoir le courage de vaincre ma douleur jusqu’au bout.

Avez-vous accouché avec ou sans épidurale? Comment l’avez-vous vécu?

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3 enfants pour 2 chambres

Cette fin de semaine, on a fait le grand saut?! Bébé quitte la chambre de papa et maman pour la sienne… À ELLE, oui, mais pas seulement? Eh non?! Nos 2 bébés, qui ont 15 mois de différence, partageront aussi longtemps que possible la même chambre. Il s’agit d’abord et avant tout d’une question de logistique, puisqu’à l’étage, il n’y a que 3 chambres, dont la nôtre et celle du fils de mon chum.

Mais au-delà de la logistique, je suis contente de savoir qu’ils cohabiteront dans le même espace, apprendront à le partager et à se respecter mutuellement?! 

Plein de beaux mots remplis d’espoir me direz-vous?! Ne vous inquiétez pas, je ne vis pas seulement la tête dans les nuages! Je suis aussi consciente que ce choix amènera certainement son lot de côtés plus ou moins négatifs, mais je les trouve tout de même moins importants que le positif que ce partage pourrait leur procurer. 

Pour l’instant, c’est ma vision pour (peut-être changera-t-elle…!) et, ceci étant dit, je respecte totalement le fait que chaque enfant ait sa propre chambre dès la jeune enfance. Pour être franche, si le nombre de chambres avait été suffisant chez moi, les 3 enfants auraient eu chacun la leur et je n’aurais pas réfléchi plus loin à la question.

Bref, cette dernière fin de semaine, on a travaillé fort et longtemps pour faire le changement des chambres! Avec la petite qui pleurait, les deux frères qui se chamaillaient et mon chum qui, muni de très peu d’aucune patience, s’énervait trop rapidement, ce fut une fin de semaine très chaotique et pas trop glamour, disons-le?!  

En plus de l’organisation que ce remaniement exigeait, il a fallu user d’un peu de ruse pour convaincre le plus vieux d’adopter la plus petite chambre sans trop de rancoeur à l’endroit de ses cadets… Comme il occupait la plus grande des chambres et ne voulait pas la partager, on a dû lui faire comprendre que s’il voulait son espace à lui seul, il devait céder cette chambre à son petit frère et sa petite s?ur qui seraient 2 dans le même espace. Pas facile à comprendre et surtout à accepter pour un enfant de 7 ans déjà bien installé dans sa chambre! Gestion de crise et négociation ont été au programme! Sans oublier la fameuse sortie au IKEA? un samedi après-midi? avec les 3 enfants! Je vous laisse le loisir d’imaginer la scène et la « non » patience de mon chum ! Au final, la nouvelle chambre du plus vieux était pratiquement terminée dimanche. Pour les plus jeunes, il restait la peinture: chose que j’avais promis à mon chum de faire dans la semaine. 

Chose promise chose faite… ou presque?! Je me suis mise à la tâche et, en presque 3 heures, j’ai réussi à faire le découpage de toute la chambre et le rouleau sur un seul mur! Vous comprendrez donc que mon habileté à peinturer, combinée aux tâches constantes qu’exige un bébé de 7 mois rendaient ma promesse difficile à remplir de façon rapide et efficace!

J’y serais arrivée, c’est sur! Mais mon chum à bout de patience (!!!) a finalement, en moins de 20 minutes, terminé le rouleau sur tous les murs! Et le soir même, il a appliqué la 2e couche (découpage et rouleau) en moins d’une heure! Oh well! Heureusement, j’ai d’autres qualités que la peinture?!

Finalement, tout est fini?! Le plus vieux adore sa nouvelle chambre (ouf?!) et il ne nous reste plus qu’à gérer le dodo des deux plus jeunes dans la même chambre. Ce sera assurément le sujet d’un futur article! Histoire à suivre! 

Comment avez-vous arrangé les chambres de vos enfants à la maison ?